Dixième Hrmé©
IHEVUE HEBDOMADAIRE INTERNATIONALE §|LLUSTRÉE DES EXPOSITIONS ET DES CONCOURS
RÉDACTION ET ADMINISTRATION
51, rue Richer, 51
ON NE RÉPOND PAS DES MANUSCRITS ENVOYES
50 CENTIMES LE NUMERO
ADMINISTRATEUR : C. GEORGES
10e Année. — N° 469. — Paris.
ABONNEMENTS ET ANNONCES
51, rue Richer, 51
TOUTES LES LETTRES DOIVENT ÊTRE AFFRANCHIES
.t"rix de l'Abonnement: PARIS ET LES DÉPARTEMENTS, un an S 2 4 fr. -:- J^TRANOER, un
an: PAYS D'EUROPE, EGYPTE, MAROC, TUNISIE: 27 fr. —ETATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE DU NORD:
29 fr. — COLONIES FRANÇAISES AUTRES QUE LES ÉTABLISSEMENTS DE L'INDE ET DE LA NOUVELLE-
FAIFNONIK- 31 fr. ETAIBLISSEr4RNTS FRANÇAIS DE L'iNPK, NOUVELLE-CALÉDONIE ET DÉPEN-
DANCRS, ETATS DE L'AMÉRIQUE -. CENTRALE ET MÉRIDIONALE, INDES ORIENTALES NÉERLANDAISES,
MEXIQUE, JAPON; COLONIES.POSSESS.ONSET ÉTABLISSEMENTS ANGLAIS; GUYANE HOLLANDAISE36 fr.
En vente: Années 1875, — 1876, — 1877, - 1878, — 1879, — 1880.
1881, — 1882, — 1883, 1 fort vol. de chaque année : Z'k irancs
SOMMAIRE
Biographie. — La Distillerie, les eaux et les boissons gazeuses de
la maison Joseph Hamoud à Alger. — Causerie : Le Musée des
Arts décoratifs. — Les Huîtrières de'l'Est, à Dunkerque,.—Le,
Gymnase médical franco-suédois à Paris. — Les Engrais chimi-
ques et artificiels. — Fabrication de la batiste à Cambrai. — Va-
riétés. — Canal de Suez : Résumé du Rapport de M. Ferdinand
de Lesseps. - Bulletin financier.
M. JOSEPH MOUD
INDUSTRIEL ALGERIEN
[texte_manquant]
ous éprouvons à pu-
blier le portrait et
la notice biographi-
que d'un des plus
grands industriels
de l'Algérie, une
triple satisfaction: M. Joseph Ha-
moud, qui s'est créé une des plus
belles situations de notre grande
colonie, la doit tout entière à son
travail et s'est fait littéralement lui-
même ; M. Joseph Hamoud, placé à
la tête d'un personnel de trois cents
ouvriers, a montré en leur faveur un ^
esprit de prévoyance et des senti-
ments de générosité qui mériteraient
de trouver de nombreux imitateurs ;
M. Joseph Hamoud est un Maure
d'Alger, gagné de cœur et d'âme à
la France, et le premier de tous qui
se soit fait naturaliser français (1860).
Nous sommes particulièrement
heureux de retrouver, dans cette
énergique figure, un de ces types de
Maures que nos historiens du moyen-
âge nous dépeignent sous des cou-
leurs si séduisantes, qu'ils nous mon-
trent si intelligents, si décidés, si
loyaux et dont ils se plaignent d'avoir
vu disparaître la race. \
Non, cette race généreuse n'est
point disparue, et nous sommes heu-
reux que le mouvement spontané de
Joseph Hamoud vers la France ait
gagné à la civilisation moderne, au
travail fécond, à la prospérité et à la
grandeur de l'Algérie d'autres colla-'
borateurs indigènes, moins influents
que lui peut être,mais non pas moins
sincères ni moins dévoués.
En 1848, M. Joseph Hamoud en-
trait, comme simple ouvrier, dans une
de ces rares fabriques d'eaux gazeu-
ses que possédait alors l'Algérie.
Trois ans après, il connaissait as-
sez bien son métier et s'était amassé
un pécule suffisant pour fonder une
petite fabrique qu'il dirigea avec
beaucoup d'intelligence et de loyauté.
Mais il reconnut bientôt à quel point la fabrica-
tion algérienne était alors en retard sur la fabrica-
tion française.
On ignorait encore, en Afrique, les procédés de la
mise en siphons, si nécessaire pour la conservation
des gaz et du liquide lui-même.
M. Joseph Hamoud, qui rêvait dès lors la fonda-
tion d'une grande industrie dont les produits sont si
merveilleusement appropriés aux besoins du cli-
mat, M. Joseph Hamoud n'hésita pas : il s'embar-
qua pour la France, vint à Marseille, y entra, en
qualité d'ouvrier, dans une fabrique d'eaux gazeu-
ses bien outillée et bien organisée, et observa, avec
une avidité passionnée, les procédés de fabrication
et de mise en siphons d'après des méthodes perfec-
tionnées.. '
Maître enfin de tous les secrets de son art, il re-
passa la mer et alla créer, à Alger, cette grande
maison qui a servi de type à toutes les maisons si-
M. JOSEPH HAMOUD.
milaires de l'Algérie et les a peuplées d'une multi-
tude d'ouvriers d'élitp formés dans l'établissement
modèle d'Alger.
Les services rendus en Algérie par M. Joseph
Hamoud et par ceux qui ont imité son exemple sont
vraiment inappréciables.
Les prompts développements de l'établissement
d'Alger engagèrent son fondateur à annexer à sa
fabrication principale celled^s-^^ij^urs et à créer
des usines auxiliaires sur divers points de l'Algérie:
à Ménerville, à Coléah, à Dellys, puis en dehors
même de l'Algérie : à Tanger, à Tunis et jusqu'en
Egypte, à Alexandrie. L'établissement de Tunis date
de 1883.
Nous sommes heureux et fier que de pareils ré-
sultats, si importants pour l'avenir de notre colonie,
aient été obtenus par un Maure d'Alger, par un
Français qui nous appartient par son libre choix j
mais à côté du grand industriel, qui a donné des
preuves si frappantes et si - multi-
pliées de la puissance d'organisation
dont la nature l'avait doué, il ne nous
est pas permis d'oublier le patron,
nous ne saurions omettre de signaler
les rapports si cordiaux, si généreux
de M. Joseph Hamoud avec ses ou-
vriers.
Au nombre des moyens mis en
œuvre par le grand industriel pour
assurer le bien-être de ses collabo-
râleurs, il faut signaler d'abord la
création d'une caisse de retraite.
Ici nous voyons sourire plus d'un
de nos lecteurs.
Une caisse de retraite, dans une
grande entreprise industrielle, est
aujourd'hui une banalité.
Il est si doux, si facile etsi peu oné-
reux de créer un capital, à l'aide de
retenues opérées sur les salaires des
ouvriers ou de versements volon-
taires opérés par eux, et de contri-
buer, sans bourse délier, à assurer le
bien- être relatif, à atténuer du
moins les misères des invalides du
travail !
Nous avons connu des travailleurs
qui se refusaient obstinément (et
nous n'avons jamais eu le courage de
les-eii blâmer) à retrancher une part
de leur très maigre salaire, à s'im-
poser présentement de dures priva-
tions, pour parer, d'une façon très
précaire,, aux éventualités d'un ave-
nir tout à fait incertain.
Hâtons-nous de dire que la combi-
naison adoptée par M. Joseph Ha-
moud n'a rien de commun avec
celle-ci.
Le capital, entièrement versé par
lui, ne comprend pas un centime
fourni par les ouvriers ou retenu sur
leurs salaires, et néanmoins, au bout
de vingt années de travail, tout ou-
vrier, indigène ou européen, qui se
décide à se retirer, a droit, jusqu'à
a fin de ses jours, à une pension de re-
traite égale à la moitié de son salaire.
Ajoutons que le chef de la maison Hamoud assure,
à ses frais, tous ses ouvriers, contre les accidents
de toute nature.
Voilà M. Joseph Hamoud.
Quand nous aurons ajouté qu'il fait partie de
toutes les institutions humanitaires de l'Algérie
(nous avons compté jusqu'à treize sociétés de bien-
faisance dont il fait partie), quand nous aurons dit
qu'il est connu de tous les malheureux, que jamais
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ADMINISTRATEUR : C. GEORGES
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an: PAYS D'EUROPE, EGYPTE, MAROC, TUNISIE: 27 fr. —ETATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE DU NORD:
29 fr. — COLONIES FRANÇAISES AUTRES QUE LES ÉTABLISSEMENTS DE L'INDE ET DE LA NOUVELLE-
FAIFNONIK- 31 fr. ETAIBLISSEr4RNTS FRANÇAIS DE L'iNPK, NOUVELLE-CALÉDONIE ET DÉPEN-
DANCRS, ETATS DE L'AMÉRIQUE -. CENTRALE ET MÉRIDIONALE, INDES ORIENTALES NÉERLANDAISES,
MEXIQUE, JAPON; COLONIES.POSSESS.ONSET ÉTABLISSEMENTS ANGLAIS; GUYANE HOLLANDAISE36 fr.
En vente: Années 1875, — 1876, — 1877, - 1878, — 1879, — 1880.
1881, — 1882, — 1883, 1 fort vol. de chaque année : Z'k irancs
SOMMAIRE
Biographie. — La Distillerie, les eaux et les boissons gazeuses de
la maison Joseph Hamoud à Alger. — Causerie : Le Musée des
Arts décoratifs. — Les Huîtrières de'l'Est, à Dunkerque,.—Le,
Gymnase médical franco-suédois à Paris. — Les Engrais chimi-
ques et artificiels. — Fabrication de la batiste à Cambrai. — Va-
riétés. — Canal de Suez : Résumé du Rapport de M. Ferdinand
de Lesseps. - Bulletin financier.
M. JOSEPH MOUD
INDUSTRIEL ALGERIEN
[texte_manquant]
ous éprouvons à pu-
blier le portrait et
la notice biographi-
que d'un des plus
grands industriels
de l'Algérie, une
triple satisfaction: M. Joseph Ha-
moud, qui s'est créé une des plus
belles situations de notre grande
colonie, la doit tout entière à son
travail et s'est fait littéralement lui-
même ; M. Joseph Hamoud, placé à
la tête d'un personnel de trois cents
ouvriers, a montré en leur faveur un ^
esprit de prévoyance et des senti-
ments de générosité qui mériteraient
de trouver de nombreux imitateurs ;
M. Joseph Hamoud est un Maure
d'Alger, gagné de cœur et d'âme à
la France, et le premier de tous qui
se soit fait naturaliser français (1860).
Nous sommes particulièrement
heureux de retrouver, dans cette
énergique figure, un de ces types de
Maures que nos historiens du moyen-
âge nous dépeignent sous des cou-
leurs si séduisantes, qu'ils nous mon-
trent si intelligents, si décidés, si
loyaux et dont ils se plaignent d'avoir
vu disparaître la race. \
Non, cette race généreuse n'est
point disparue, et nous sommes heu-
reux que le mouvement spontané de
Joseph Hamoud vers la France ait
gagné à la civilisation moderne, au
travail fécond, à la prospérité et à la
grandeur de l'Algérie d'autres colla-'
borateurs indigènes, moins influents
que lui peut être,mais non pas moins
sincères ni moins dévoués.
En 1848, M. Joseph Hamoud en-
trait, comme simple ouvrier, dans une
de ces rares fabriques d'eaux gazeu-
ses que possédait alors l'Algérie.
Trois ans après, il connaissait as-
sez bien son métier et s'était amassé
un pécule suffisant pour fonder une
petite fabrique qu'il dirigea avec
beaucoup d'intelligence et de loyauté.
Mais il reconnut bientôt à quel point la fabrica-
tion algérienne était alors en retard sur la fabrica-
tion française.
On ignorait encore, en Afrique, les procédés de la
mise en siphons, si nécessaire pour la conservation
des gaz et du liquide lui-même.
M. Joseph Hamoud, qui rêvait dès lors la fonda-
tion d'une grande industrie dont les produits sont si
merveilleusement appropriés aux besoins du cli-
mat, M. Joseph Hamoud n'hésita pas : il s'embar-
qua pour la France, vint à Marseille, y entra, en
qualité d'ouvrier, dans une fabrique d'eaux gazeu-
ses bien outillée et bien organisée, et observa, avec
une avidité passionnée, les procédés de fabrication
et de mise en siphons d'après des méthodes perfec-
tionnées.. '
Maître enfin de tous les secrets de son art, il re-
passa la mer et alla créer, à Alger, cette grande
maison qui a servi de type à toutes les maisons si-
M. JOSEPH HAMOUD.
milaires de l'Algérie et les a peuplées d'une multi-
tude d'ouvriers d'élitp formés dans l'établissement
modèle d'Alger.
Les services rendus en Algérie par M. Joseph
Hamoud et par ceux qui ont imité son exemple sont
vraiment inappréciables.
Les prompts développements de l'établissement
d'Alger engagèrent son fondateur à annexer à sa
fabrication principale celled^s-^^ij^urs et à créer
des usines auxiliaires sur divers points de l'Algérie:
à Ménerville, à Coléah, à Dellys, puis en dehors
même de l'Algérie : à Tanger, à Tunis et jusqu'en
Egypte, à Alexandrie. L'établissement de Tunis date
de 1883.
Nous sommes heureux et fier que de pareils ré-
sultats, si importants pour l'avenir de notre colonie,
aient été obtenus par un Maure d'Alger, par un
Français qui nous appartient par son libre choix j
mais à côté du grand industriel, qui a donné des
preuves si frappantes et si - multi-
pliées de la puissance d'organisation
dont la nature l'avait doué, il ne nous
est pas permis d'oublier le patron,
nous ne saurions omettre de signaler
les rapports si cordiaux, si généreux
de M. Joseph Hamoud avec ses ou-
vriers.
Au nombre des moyens mis en
œuvre par le grand industriel pour
assurer le bien-être de ses collabo-
râleurs, il faut signaler d'abord la
création d'une caisse de retraite.
Ici nous voyons sourire plus d'un
de nos lecteurs.
Une caisse de retraite, dans une
grande entreprise industrielle, est
aujourd'hui une banalité.
Il est si doux, si facile etsi peu oné-
reux de créer un capital, à l'aide de
retenues opérées sur les salaires des
ouvriers ou de versements volon-
taires opérés par eux, et de contri-
buer, sans bourse délier, à assurer le
bien- être relatif, à atténuer du
moins les misères des invalides du
travail !
Nous avons connu des travailleurs
qui se refusaient obstinément (et
nous n'avons jamais eu le courage de
les-eii blâmer) à retrancher une part
de leur très maigre salaire, à s'im-
poser présentement de dures priva-
tions, pour parer, d'une façon très
précaire,, aux éventualités d'un ave-
nir tout à fait incertain.
Hâtons-nous de dire que la combi-
naison adoptée par M. Joseph Ha-
moud n'a rien de commun avec
celle-ci.
Le capital, entièrement versé par
lui, ne comprend pas un centime
fourni par les ouvriers ou retenu sur
leurs salaires, et néanmoins, au bout
de vingt années de travail, tout ou-
vrier, indigène ou européen, qui se
décide à se retirer, a droit, jusqu'à
a fin de ses jours, à une pension de re-
traite égale à la moitié de son salaire.
Ajoutons que le chef de la maison Hamoud assure,
à ses frais, tous ses ouvriers, contre les accidents
de toute nature.
Voilà M. Joseph Hamoud.
Quand nous aurons ajouté qu'il fait partie de
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