Titre : Bulletin pyrénéen : publié avec le concours de la Section de Pau du Club alpin français (CAF) et de la Société des excursionnistes du Béarn (SEB)
Auteur : Club alpin français. Section (Pyrénées-Atlantiques). Auteur du texte
Auteur : Société des excursionnistes du Béarn. Auteur du texte
Auteur : Fédération franco-espagnole des sociétés pyrénéistes. Auteur du texte
Auteur : Fédération pyrénéenne de ski et du Musée pyrénéen. Auteur du texte
Changement de décor. La scène est dans la vallée d'Aspe. Junker aborde de plus grandes montagnes, qui pour être françaises n'en sont pas moins à panoramas « incommen- surables et indescriptibles ».
Le 26, il monte le « Mailbasibay », le Mail-Bassibé à la vue immense.
Et le 28, premier visiteur connu, il stationne le « Scarpu ». Autre vue immense. L'officier est au centre du vaste amphi- théâtre de grands pics qui limitent ce qui sera bientôt le département des Basses-Pyrénées. Pointés sur les « signaux A et B d'Heredia » en Espagne.
Remarque essentielle et qui commande tout, au point de vue pittoresque. Junker ne connaît pas dès l'abord et ne connaîtra pas d'un an encore les noms et l'identification des pics-signaux espagnols. Il leur crée donc une nomenclature dj convention, pur moyen mnémotechnique pour s'y reCOIl- naitre.
Le Signal A d'Heredia, c'est le signal du Visaurin.
Pour deux mois maintenant, le quartier général de Junker est à Lescun.
« Lescun merveilleusement encadré par les crêtes, » dit Wallon qui n'a fait qu'y passer. Mais deux mois de crêtes de Lescun ! c'est une étude à fond.
Ses points stationnés seront neuf, à dater du 13 septembre. Stationnons avec lui. Et en entrant dans les grandes Pyré- nées, oublions ce que nous en savons actuellement, laissons guides et cartes, laissons notre vision. Essayons de nous faire celle de Junker, jeté dans une chaîne inconnue et vierge. N'employons pas les noms d'aujourd'hui, mais ceux qu'on lui a donnés et qu'il a donnés, le plus souvent les écrivant correctement, quelquefois les travestissant. Junker
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