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MALXE. Un nommé Charles de Maixe Caro-
lus de Marches) figure comme témoin dans une
charte datée de 1130, par laquelle Etienne, évê-
que de Metz, confirme la fondation de l'abbaye de
Beaupré.
Le mercredi après la Saint-Valentin 1544,
Husson de Marches, écuyer, déclare tenir en fief
du duc Raoul le patronage de la cure de Marches,
et être homme-lige dudit duc.
Par suite du partage fait, en 1551, entré Thi-
baut de Blâment et Henri de Faucogney, mari de
Jeanne de Blâmant, ce dernier demeura posses-
seur des fiefs de Marches et de. Mortagne. (T. C.
Blâmont.)
Le 14 novembre 1420, Ferry de Marches, fils
de Husson dit la Rate, dudit lieu, cède au duc de
Lorraine le droit de patronage de la cure de
Marches, qu'il tenait en fief de lui ; lequel droit
consiste en 6 sous de fors, moitié à Pâques, moi-
tié à Noël, qui se prennent par le patron sur l'au-
tel de l'église, ès offrandes de ces jours-là. (Cart.
Nancy domaine.)
On lit, à ce sujet, dans les comptes du domaine
d'Einville, pour l'année 1625 : u Le sergent du
domaine prend chacun an 4 gros 8 deniers sur
l'autel de l'église de Marches, savoir : au jour de
Pâques 2 gros 4 deniers, et au jour de Noël sui-
vant autant, et ce en reconnaissance que S. A.
est seul et vrai collateur de la cure dudit Marches,
auquel bénéfice S.A. pourvoit lorsqu'il est vacant,
et pendant ce, son receveur d'Einville se saisit et
prend en garde la maison d'icelle cure, ensemble
les biens y appartenant et en dépendant sous
l'autorité de S. A;, jusqu'à ce que mandement lui
soit adressé pour introduire et mettre en pos-
session le sieur curé qui en.est par elle pourvu,
ce qui est ainsi pratiqué d'ancienneté. n
Le 10 juin 1622, Antoine de Gatinofs, seigneur
de Drouville, chambellan du duc de Lorraine, et
Marguerite Peltre, veuve de Nicolas Gennetaire,
maître des monnaies du même duc, font un
échange par lequel le sieur de Gatinois abandonne
ce qui lui appartenait en la vouerie de Rosières-
aux-Salines contre le huitième en la seigneurie
de Maxe près Einville et la vouerie entière dudit
lieu. (T. C. Rosières 5.)
Le décembre 1664, Anne de Livron, veuve
de Jean Deberh, général des armées du Roi, fait
ses reprises pour les terres et seigneuries d'Ha-
raucourt, Maixe, Raville, etc. (T. C. Einville.)
Le 23 mai 1667, Gaslon-Jean-Bapllsle marquis
de Gerbéviller, bailli et gouverneur de Nancy,
donne ses reversâtes au nom de Marie-Anne des,
Porcelets de Maillanne, veuve de Jacques de La
Baume, comte de Saint-Amour, pour moitié des
terre et seigneurie de Valhey, les dîmes de Maxe
et le fief de Vaudrecourt. (T. C. fiefs de Nancy.)
Le 10 mai 1701, Chrétien-François de Ma-
nessy, conseiller auditeur en la Chambre des
Comptes de Lorraine, fait ses foi et hommage
pour les haute, moyenne et basse justices de
Maixe, moins un 60e, et pour le fief de la Cour,
situé audit lien.
En 1727, Charles-Joseph Du Houx,, seigneur
de Vioménil, capitaine au régiment de Duhan,
fait aussi ses foi et hommage pour un fief au vil-
lagè de Maxe.
Enfin, dans un pareil acte, daté du 26 mars
1775, Charles-François de Manessy, avocat à )a
Cour, tant en son nom qu'en qualité de procureur
fondé de Geneviève de La Chateignefey, douai-
rière du sieur Desnoyers de Brochainville, lieu-
tenant des gardes du feu duc Léopold; Nicolas-
François, Claude-Joseph et Paul-André de Ma-
nessy, déclarent tenir du Roi la terre et seigneurie
de Maixe, laquelle consiste en haute, moyenne et
basse justices, le tiers dans les paquis de ville et
droits communaux ; droit de chasse et de pêche
à l'exclusion de tous autres ; droit de colombier;
droit de relèvement et de revêtement, du à cha-
que mutation de propriété, à raison de deux pots
de vin par nouvel acquéreur et de quatre pois
par chaque héritier ; droit de feu et bêles tirantes
à raison de leurs variations ; droit de marcaireriej
et bergerie séparées des troupeaux communaux;^
moulin et pressoir banaux auxquels les habitants
sont sujets, etc. (Fois et hommages.) t
Les habitants de Maixe disent, dans la Décla-
ration fournie par eux en 1738 : Il La commu-
nauté possède 363 arpents de bois taillis en trois
cantons différents , desquels elle ne fait d'autre
profit que pour son affouage, suivant qu'ils lui
sont délivrés par les seigneurs du lieu. Elle pos-
sède aussi différents paquis... Il
Le village de Maixe avait été dépeuplé pendant
les guerres et la peste du XVIIe siècle : en 1647,
il n'y avait plus que 2 ménages, 4 en 1654, 2 en
1660. En 1712, on y comptait environ 60 habi-
tants, et 88 feux en 1768.
Il y avait, dans l'église, une chapelle de Saint-
