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mêmes tailles, redevances et corvées, que ceux
d'Amenoncourt. 1
En 1807, Chazelles avait été érigé en succur-
sale, ayant pour annexes Gondrexon et Reillon ;
ce titre fut supprimé par décret du 20 novembre
4816; Chazelles fut réuni à Saint-Martin, Goc-
drexon à Amenoncourt, et Reillon à Blémerey. Il
a été de nouveau érigé en succursale, le 7 août
1847, avec Reillon pour annexe.
Patronne, sainte Madelaine.
$ CHAZOT, cense sur le territoire de Toul.
CHENEVIÈRES. On lit, dans la confirmation
des biens de l'abbaye de Bouxières, par l'empe-
reuI' Olhon, en 9US, qu'un nommé Siricus et son
épouse .avaient donné à celte abbaye la moitié de
la cure et de l'alleu qu'ils avaient au lieu de Che-
nevières (in loco qui dicitur Canaveriœ). (H.
L.) Au XIIe siècle, l'abbaye de Beaupré possé-
dait, au ban de Chenevières (in bannv de Che-
nèveires, Chaneveires, Chenaveres, Chenavere),
quelques propriétés qui lui avaient été abandon-
nées par les chanoines de Saint-Paul de Metz ;
c'est ce qui est rappelé dans plusieurs charles
d'Etienne, évèque de Metz (4130), et d'Henri de
Lorraine, évêque de Toul (1130-1137), qui font
partie des titres de l'abbaye de Beaupré. x
Le duc Ferry ayant donné à Henri, sire de Blà-
mont, les terres de Mag-nières, Saint-Pierremout,
Saint-Clément, Marlincroix, Laronxe et Chene-
vières, ce seigneur les laissa, à titre de fief, à Si-
mon et à Agnès de Parroye, qui en firent leurs
reprises de lui en 1309. (T. C. Deneuvre.)
Le 4 mai 1542, le duc Antoine engagea à Ni-
colas de Luxembourg, sieur de FJéville, les villes,
bans, finages et coufinages de Saint-Clément,
Laronxe et Chenevières, avec tous les cens, droi-
tures et revenus, tels que les avaient possédés
Ferry et Olry de Elâmont, sa-uf et réservé la sou-
veraineté, le fief et service, moyennant 4,000 fr.,
monnaie de Lorraine. (Cart. Nancy domaine.)
En 1768, ce village renfermait 60 feux.
Chenevières a été érigé en succursale en 1802.
Patron, l'Assomption de la Sainte-Vierge.
CHÉNEZIÈRES. Cette ferme, qui dépend de
Réhérey" est appelée Chennesey dans le Pouillé
de 1768, qui la qualifie de cense*lief.
CHENICOURT. 'Ce village qui, de même qu'A-
baucourt, faisait partie de Ta vouerie de Noiueny,
est rappelé dans presque tous les titres qui con-
cernent celte localité ; il passa, comme elle, entre
les mains des différents seigneurs dont j'ai donné-
les noms (voir Abaucourt). Il n'y a que deux
documents qui le concernent d'une manière spé-
ciale : le premier est un acte du mois d'avril
1518, par lequel Louis et Jean de Jeandelincourt
reprennent chacun pour moitié, du duc de Lor-
raine, ce qu'ils ont à Chenicourt et Jeandelincourt,
pour quoi ils sont hommes du duc, après l'évêque
de Metz, et lui doivent annuellement six semaines
de garde à Amance (Cart. Fiefs de Nancy et Vos-
ges) ; le second est un ascensement passé, le 11
février 1778, au profit de Marc-Antoine de Ma-
huet, chambellan du duc Léopold, des haute,
moyenne et basse justice, droits utiles et honori-
fiques, rentes et revenus de Chenicourt, moyen-
nant un cens annuel de 800 francs. (T. C. No-
meny 3.)
Tout laboureur de ce village, faisant charrue
entière, devait, chaque année, à la Saint-Martin
d'hiver, 5 quartes d'avoine et .6 de blé ; ceux. qui
ne faisaient que demi-charrue, seulement moitié.,
Les habitants devaient, pour la gabelle du vin, 6
gros par chaque virlis ou queue vendue en détail.
Il leur était défendu d'en vendre de cette manière,
depuis le samedi de Quasimodo à midi, jusqu'au
samedi de la Pentecôte, à pareille heure, excepté
le fermier du droit de ban-vin. Les manouvrieri
devaient par an une rente de 2 gros et 3 poules,
et la veuve moitié. (Dom. de Nomeny.)
Chenicourt fut, comme presque toutes les loca-
lités du marquisat de Nomeny, ruiné et dépeuplé
pendant les guerres du XViIe siècle. Voici les dé-
tails qu'on trouve, à ce sujet, dans les comptes
du receveur du domaine de celle ville :
» Le comptable ne fait recette (16351 des de-
niers assignés sur manoirs et héritages sis au ban
de Chenicourt et dus pour l'an de ce compte et
subséquent, à raison des guerres régnantes qui
ont déserté et ruiné particulièrement ledit village.
Il n'a rien reçu du fermier des menues dimes et
gabelle à cause de son décès arrivé et perte par
lui faite auparavant par les troupes suédoises qui
y étaient logées.
»Le maire dudit village ayant' été tué l'an de
ce compte par les Suédois, et la plupart des ha-
bitants morts, n'a été délivré au comptable rolle
des nouveaux entrants ni des manouvriers, par-
tant n'en fait aucun état, attendu que ledit village
est ruiué. m
ii Le comptable remontre (1656) que les gens
