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BON — 171 — BON
chapelain, au moins résident ; Il il y avait ordi-
nairement, dit le P. Julet, quelque ermite de
nom, avec sa femme et ses enfants, ou d'habit et
contenance extérieure, ou quelqu'un qui faisait
profession d'une vie plus retirée.
Il Ceux-ci gardaient la susdite chapelle et y
recevaient les prêtres qui y venaient ou étaient
envoyés par dévotion pour y célébrer le saint
sacrifice, et ceux qui venaient au cimetière pour
y enterrer les morts, et autres qui vecaient rendre
leur devoir à la Vierge. "
Le duc Henri, désirant que la chapelle de Bon-
Secours fût mieux entretenue, et voulant échauf-
fer de plus en plus la dévotion des pèlerins, en
donna, le 18 octobre 1609, l'administration aux
Minimes de son couvent de Nancy, leur cédant
tout le droit qu'il y avait comme patron et fonda-
teur, à charge par eux d'y dire la messe aux fêtes
de la Vierge, jours auxquels les fidèles avaien.t
coutume de visiter cette chapelle avec plus de
dévotion.
Une fois mis en possession de Bon-Secours, les
Minimes s'acquittèrent fidèlement des charges qui.
leur étaient imposées ; ils y disaient la messe et
recevaient la confession de ceux qui voulaient y
communier, Ils continuèrent néanmoins à y loger
un ermite, Il de nom, d'habit et de profession,
bien venu pour sa louable vie et sages déporte-
ments, hors et dedans la ville, chez les grands et
petits. Il
A dater de cette époque, la chapelle de Bon-
Secours fut beaucoup plus fréquentée qu'elle ne
l'avait encore été, et bientôt elle devint, pour
toute la province, le but d'un pieux pèlerinage,
u à l'occasion de quelques visions ou apparitions
de la Vierge, ou de quelques paroles ou avis qui
se disaient avoir été faictes et dictes par elle, dont
le bruit courut loin et s'étendit bien fort. "
La renommée de ces miracles y attira de toutes
parts un grand concours de visiteurs. On jugea
dès lors nécessaire de faire construire à l'entour
de la chapelle des cellules où l'on put loger un
nombre de religieux proportionné à celui des pè-
lerins qui avaient besoin de leur saint ministère.
La chapelle elle-même fut jugée insuffisante :
comme il n'y avait qu'un autel, les prêtres qui
venaient pour y dire la messe, étaient obligés d'at-
tendre fort longtemps et souvent contraints de
chercher une autre église pour y faire leurs dévo-
tions.
Les Minimes firent valoir toutes ces raisons
près du duc Charles IV, et obtinrent de ce prince,
le 29 juin 1629, des lettres patentes qui leur per-
mirent d'agrandir d'une nef l'ancienne chapelle.
Dès que les Minimes eurent obtenu cette auto-
risation, ils s'empressèrent de faire travailler au
nouveau bâtiment, à l'édification duquel Charles
IV contribua pour une somme de mille francs, et
les travaux furent poussés avec une activité telle
que, dès le 23 juillet i629, on put en poser la
première pierre.
On peut juger, par la gravure que nous en a
laissée Israël Sylvestre, de l'aspect que présentait
la chapelle de Bon-Secours avec ses nouvelles
constructions.
Ce monument fut détruit par Stanislas, en-
1742, sous prétexte qu'il menaçait ruine, et rem-
placé par la gracieuse église de Bon-Secours,
beaucoup plus remarquable sans doute que l'an-
cienne chapelle, mais qui n'a pas le mérite de
rappeler les glorieux souvenirs historiques qui se
rattachaient au modeste monument primitif.
La chapelle de Bon-Secours a été érigée en
église succursale le 31 mars 1844.
BONVILLER. Au mois de mars 1257, le duc
Ferry reconnaît avoir assigné à l'église Saint-
Remy, de Lunéville, sa moitié du four banal de
Bonviller, les 40 soldées de terre que Mathieu,
son père, avait données à celle église, pour le re-
pos de son âme et de celles de ses ancêtres. (Càrt.
Nancy domaine.)
Par lettres dalées du mercredi après les octaves
Saint-Pierre et Saint-Paul 1290, le duc Ferry
donne à son cousin Henri, seigneur de Blâmant,
tout ce qu'il a et peut avoir à Belruz et Bonviller.
(Cart. Blâmont fiefs.)
Le dimanche, vigile de Saint-Grégoire (mars)
1523, Albert de Parroye, chevalier, vend au duc
Ferry les fiefs que Jacquemins, dit Gollens, de
Lunéville, et Beaudoin de Lenoncourt tenaient
de lui à Einville et Boinvillers, moyennant 20
livres. (T. C. Einville.)
Par lettres du mois de juin 1539, le duc Raoul
donne au chapitre Saint-Georges Il 45 livres 10
sous de petits tournois, à prendre et recevoir
chacun an, c'est assavoir, suis toutes nos renies
et cens de deniers que nous avons et avoir de-
vons, appartenans à' la mairie de Bonviller de
leis Einvillc, que sont accouslumés à recevoir
par noire maiour dou leu, les 10 livres tournois
chapelain, au moins résident ; Il il y avait ordi-
nairement, dit le P. Julet, quelque ermite de
nom, avec sa femme et ses enfants, ou d'habit et
contenance extérieure, ou quelqu'un qui faisait
profession d'une vie plus retirée.
Il Ceux-ci gardaient la susdite chapelle et y
recevaient les prêtres qui y venaient ou étaient
envoyés par dévotion pour y célébrer le saint
sacrifice, et ceux qui venaient au cimetière pour
y enterrer les morts, et autres qui vecaient rendre
leur devoir à la Vierge. "
Le duc Henri, désirant que la chapelle de Bon-
Secours fût mieux entretenue, et voulant échauf-
fer de plus en plus la dévotion des pèlerins, en
donna, le 18 octobre 1609, l'administration aux
Minimes de son couvent de Nancy, leur cédant
tout le droit qu'il y avait comme patron et fonda-
teur, à charge par eux d'y dire la messe aux fêtes
de la Vierge, jours auxquels les fidèles avaien.t
coutume de visiter cette chapelle avec plus de
dévotion.
Une fois mis en possession de Bon-Secours, les
Minimes s'acquittèrent fidèlement des charges qui.
leur étaient imposées ; ils y disaient la messe et
recevaient la confession de ceux qui voulaient y
communier, Ils continuèrent néanmoins à y loger
un ermite, Il de nom, d'habit et de profession,
bien venu pour sa louable vie et sages déporte-
ments, hors et dedans la ville, chez les grands et
petits. Il
A dater de cette époque, la chapelle de Bon-
Secours fut beaucoup plus fréquentée qu'elle ne
l'avait encore été, et bientôt elle devint, pour
toute la province, le but d'un pieux pèlerinage,
u à l'occasion de quelques visions ou apparitions
de la Vierge, ou de quelques paroles ou avis qui
se disaient avoir été faictes et dictes par elle, dont
le bruit courut loin et s'étendit bien fort. "
La renommée de ces miracles y attira de toutes
parts un grand concours de visiteurs. On jugea
dès lors nécessaire de faire construire à l'entour
de la chapelle des cellules où l'on put loger un
nombre de religieux proportionné à celui des pè-
lerins qui avaient besoin de leur saint ministère.
La chapelle elle-même fut jugée insuffisante :
comme il n'y avait qu'un autel, les prêtres qui
venaient pour y dire la messe, étaient obligés d'at-
tendre fort longtemps et souvent contraints de
chercher une autre église pour y faire leurs dévo-
tions.
Les Minimes firent valoir toutes ces raisons
près du duc Charles IV, et obtinrent de ce prince,
le 29 juin 1629, des lettres patentes qui leur per-
mirent d'agrandir d'une nef l'ancienne chapelle.
Dès que les Minimes eurent obtenu cette auto-
risation, ils s'empressèrent de faire travailler au
nouveau bâtiment, à l'édification duquel Charles
IV contribua pour une somme de mille francs, et
les travaux furent poussés avec une activité telle
que, dès le 23 juillet i629, on put en poser la
première pierre.
On peut juger, par la gravure que nous en a
laissée Israël Sylvestre, de l'aspect que présentait
la chapelle de Bon-Secours avec ses nouvelles
constructions.
Ce monument fut détruit par Stanislas, en-
1742, sous prétexte qu'il menaçait ruine, et rem-
placé par la gracieuse église de Bon-Secours,
beaucoup plus remarquable sans doute que l'an-
cienne chapelle, mais qui n'a pas le mérite de
rappeler les glorieux souvenirs historiques qui se
rattachaient au modeste monument primitif.
La chapelle de Bon-Secours a été érigée en
église succursale le 31 mars 1844.
BONVILLER. Au mois de mars 1257, le duc
Ferry reconnaît avoir assigné à l'église Saint-
Remy, de Lunéville, sa moitié du four banal de
Bonviller, les 40 soldées de terre que Mathieu,
son père, avait données à celle église, pour le re-
pos de son âme et de celles de ses ancêtres. (Càrt.
Nancy domaine.)
Par lettres dalées du mercredi après les octaves
Saint-Pierre et Saint-Paul 1290, le duc Ferry
donne à son cousin Henri, seigneur de Blâmant,
tout ce qu'il a et peut avoir à Belruz et Bonviller.
(Cart. Blâmont fiefs.)
Le dimanche, vigile de Saint-Grégoire (mars)
1523, Albert de Parroye, chevalier, vend au duc
Ferry les fiefs que Jacquemins, dit Gollens, de
Lunéville, et Beaudoin de Lenoncourt tenaient
de lui à Einville et Boinvillers, moyennant 20
livres. (T. C. Einville.)
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donne au chapitre Saint-Georges Il 45 livres 10
sous de petits tournois, à prendre et recevoir
chacun an, c'est assavoir, suis toutes nos renies
et cens de deniers que nous avons et avoir de-
vons, appartenans à' la mairie de Bonviller de
leis Einvillc, que sont accouslumés à recevoir
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