Presse et revues
28 pages
Titre : La Revue illustrée du Calvados : publication mensuelle des faits et événements de tout le département
Éditeur : [s.n.] (Lisieux)
Date d'édition : 1911-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328600813
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 novembre 1911 01 novembre 1911
Description : 1911/11/01 (N11)-1911/11/30. 1911/11/01 (N11)-1911/11/30.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG14 Collection numérique : BIPFPIG14
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k962317r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-40314
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/05/2013
I
Faire connaître son pays
C’est le faire aimer.
QlRE ’KONUKENTAl.
et PITTORESQUE
Vire est un lieu délicieux.
Vire est une ville normande ;
Ce n’est pas le séjour des Xi eux ;
Vire est un lieu'délicieux.
jyfais ce que f aime beaucoup mieux,
Sa paix que l’on y trouve est grande.
Vire est un lieu délicieux,
Vire est une ville normande
Çustave JOe Vavasseur.
III. VIRE CIVIÜ
et PITTORESQUE
('Suite)
a Cour d’Orenge occupait remplacement actuel de notre mairie et
de la caserne de gendarmerie, plus les parcelles bordant la rue
aux Fèvres et quelques jardins à l’est. Un mit les hommes dans
le bâtiment qui bordait la place de la Butte et les femmes dans
ceux en colombage. En 1687, on construisit pour elles un bâtiment plus
commode. Le I er juin 1712 lut posée la première pierre de l’église. Sa
façade, élevée sur escalier de quatorze marches se composait d’une
porte à plein cintre « ornée de deux pilastres en saillie surmontés de
chacun une niche ». L’intérieur formait une seule nef, qu’une
balustrade séparait du chœur. Cet édilice considérable coûta cher et
l’Hôpital en fut obéré, au point qu’il ne put commencer la construc
tion d’un édilice adapté à sa destination qu’en l’année 1746.
On bâtit d’abord le corps principal
(aujourd’hui mairie et grande salle, etc.) fai- - —
saut face à l’entrée. En 1765, on commença la
seconde partie qui prolongeait, vers le nord,
la façade sur le jardin (maintenant salle du
conseil et galerie de peinture) : elle ne
été élevée l'aile nord de la ca
serne de gen
darmerie.
Nousavons
dit que sans les
dentelles, les
pauvres et les
enfants au
raient souvent
m a n (j u é de
pain pendant la
Révolution.
Qu’on nous per
mette de citer,
en passant,
quelques dé
tails du compte
de 1764 (1).
Les recettes s’é
lèvent à 11213
Ml
-
La Cloche des heures de l’Horloge
de Vire (Porte-IIorloge, xv e siècle).
D’après les dessins de M. Ed.
Legrain.
fut terminée qu’en
1782.
Les administra
trices, à l’origine
et pendant quelque
temps laïques, puis
religieuses, étaient
logées dans un beau
bâtiment en pierre
de taille construit
par les Ursulines
pour leur pension
nat. A sa place a
La Porte-Horlcge et la rue Saulnerie
(Lithographie d’après la photographie de Périn)
livres, les dépenses à 13262 livres. Dans les recettes
figurent: entrée sur les boissons 203.‘i livres; droits
de réception des ofliciers de judicature et des maî
tres de corps de métier 51 livres ; fabriques de den
telles 1208 livres, de neufile 512 livres, de colon
526 livres, de coiffes à perruques 1303 livres, travail
des vieillards et autres 634 livres ; l’engraissement
des porcs 94 livres. « Il y a dans l’Hôpital 185 lits pour
les pauvres, dont la plupart sont en paille. » C’est 30 de plus que l’Ilos-
pice Saint-Louis n’en comptait en 1900. Parmi les rentes données à l’Ilo-
pital généraQJl est intéressant de noter celle-ci, confisquée sur les
anciens consistoires protestants de Vire et de la Galonnière (terre des
Montgommery): 86 livres de rente constituée sur la terre de Bordeaux.
C’est encore une histoire bien intéressante à écrire que celle des
établissements d’assistance publique de Vire.
Le Collège de Vire remonte à une époque lointaine. L’Inventaire
général des Charles de l’abbaye de Troarn (2) contient cette mention :
(1) Archives municipales de Vire. Archives hospitalières.
(2) Copie prise par M. A. Gasté aux Archives du Calvados. Bibl. Vire.
Maison et tourelle du XIII' siècle, rue
Chaussée, cour des n s 34 et 36 (Dessin
de M. AmiardJ.
177
Faire connaître son pays
C’est le faire aimer.
QlRE ’KONUKENTAl.
et PITTORESQUE
Vire est un lieu délicieux.
Vire est une ville normande ;
Ce n’est pas le séjour des Xi eux ;
Vire est un lieu'délicieux.
jyfais ce que f aime beaucoup mieux,
Sa paix que l’on y trouve est grande.
Vire est un lieu délicieux,
Vire est une ville normande
Çustave JOe Vavasseur.
III. VIRE CIVIÜ
et PITTORESQUE
('Suite)
a Cour d’Orenge occupait remplacement actuel de notre mairie et
de la caserne de gendarmerie, plus les parcelles bordant la rue
aux Fèvres et quelques jardins à l’est. Un mit les hommes dans
le bâtiment qui bordait la place de la Butte et les femmes dans
ceux en colombage. En 1687, on construisit pour elles un bâtiment plus
commode. Le I er juin 1712 lut posée la première pierre de l’église. Sa
façade, élevée sur escalier de quatorze marches se composait d’une
porte à plein cintre « ornée de deux pilastres en saillie surmontés de
chacun une niche ». L’intérieur formait une seule nef, qu’une
balustrade séparait du chœur. Cet édilice considérable coûta cher et
l’Hôpital en fut obéré, au point qu’il ne put commencer la construc
tion d’un édilice adapté à sa destination qu’en l’année 1746.
On bâtit d’abord le corps principal
(aujourd’hui mairie et grande salle, etc.) fai- - —
saut face à l’entrée. En 1765, on commença la
seconde partie qui prolongeait, vers le nord,
la façade sur le jardin (maintenant salle du
conseil et galerie de peinture) : elle ne
été élevée l'aile nord de la ca
serne de gen
darmerie.
Nousavons
dit que sans les
dentelles, les
pauvres et les
enfants au
raient souvent
m a n (j u é de
pain pendant la
Révolution.
Qu’on nous per
mette de citer,
en passant,
quelques dé
tails du compte
de 1764 (1).
Les recettes s’é
lèvent à 11213
Ml
-
La Cloche des heures de l’Horloge
de Vire (Porte-IIorloge, xv e siècle).
D’après les dessins de M. Ed.
Legrain.
fut terminée qu’en
1782.
Les administra
trices, à l’origine
et pendant quelque
temps laïques, puis
religieuses, étaient
logées dans un beau
bâtiment en pierre
de taille construit
par les Ursulines
pour leur pension
nat. A sa place a
La Porte-Horlcge et la rue Saulnerie
(Lithographie d’après la photographie de Périn)
livres, les dépenses à 13262 livres. Dans les recettes
figurent: entrée sur les boissons 203.‘i livres; droits
de réception des ofliciers de judicature et des maî
tres de corps de métier 51 livres ; fabriques de den
telles 1208 livres, de neufile 512 livres, de colon
526 livres, de coiffes à perruques 1303 livres, travail
des vieillards et autres 634 livres ; l’engraissement
des porcs 94 livres. « Il y a dans l’Hôpital 185 lits pour
les pauvres, dont la plupart sont en paille. » C’est 30 de plus que l’Ilos-
pice Saint-Louis n’en comptait en 1900. Parmi les rentes données à l’Ilo-
pital généraQJl est intéressant de noter celle-ci, confisquée sur les
anciens consistoires protestants de Vire et de la Galonnière (terre des
Montgommery): 86 livres de rente constituée sur la terre de Bordeaux.
C’est encore une histoire bien intéressante à écrire que celle des
établissements d’assistance publique de Vire.
Le Collège de Vire remonte à une époque lointaine. L’Inventaire
général des Charles de l’abbaye de Troarn (2) contient cette mention :
(1) Archives municipales de Vire. Archives hospitalières.
(2) Copie prise par M. A. Gasté aux Archives du Calvados. Bibl. Vire.
Maison et tourelle du XIII' siècle, rue
Chaussée, cour des n s 34 et 36 (Dessin
de M. AmiardJ.
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