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- TABLE DES MATIÈRES
- PREMIÈRE PÉRIODE.
- Chap.
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- DEUXIÈME PÉRIODE.
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- TROISIÈME PÉRIODE.
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- XII.
Lutte ouverte entre le Président de la République et l’Assemblée (4 novembre - 2 décembre 1851).......... Page(s) .......... 246 - .......... Page(s) .......... 246
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- .......... Page(s) .......... 296
- QUATRIÈME PÉRIODE.
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264 HISTOIRE POPULAIRE CONTEMPORAINE
On attela le fiacre, on réveilla le cocher et M. de Bé-
ville partit avec M. de Saint-Georges pour la préfec-
ture de police où ils remirent à M. de Maupas les
pièces imprimées.
Celui-ci de son côté n'était pas resté inactif. On l'a-
vait même chargé de l'opération la plus compliquée,
les arrestations, pour lesquelles il avait besoin d'un per-
sonnel nombreux et dévoué. Le soir du 1er décembre il
avait, à onze heures, fait consigner tous les sergents
de ville dans leurs postes par les commissaires, man-
dés eux-mêmes à la Préfecture. A cinq heures du ma-
tin, les commissaires et les officiers de paix reçurent
la confidence du coup d'Etat et les ordres du préfet.
Par quelques paroles vives et énergiques, M. de Mau-
pas les anima de sa conviction et de son enthousiasme.
A chacun d'eux on donna un mandat d'amener contre
les personnes qu'on leur désigna; on leur adjoignit des
agents secondaires et sûrs, mais qui ignoraient le but
des arrestations et l'ensemble de la mesure: Seize com-
missaires étaient chargés d'opérer les arrestations des
personnages les plus considérables et de le faire avec
le plus de ménagement possible. Les arrestations des
chefs de sociétés secrètes et de barricade furent con-
fiées aux autres commissaires et aux autres agents, qui
reçurent l'ordre d'opérer des razzias dans les lieux de
réunions clandestines, les garnis suspects, les cafés et
cabarets socialistes.
En même temps, le ministre de la guerre envoyait
Lecture des proclamations dans la cour de l'Imprimerie nationale. (Page 163, col. 2.)
chercher à trois heures du matin le général Magnan,
préparé, comme nous l'avons vu, à l'événement, mais
qui avait demandé à n'être prévenu qu'au moment
de l'action. Le général Magnan prit aussitôt ses dis-
positions pour masser les troupes sur les points
qu'elles devaient occuper. Un capitaine, dont le ré-
giment était en garnison à Courbevoie, et qui était
couché à Paris, fut, dans la nuit, réveillé par son
brosseur qui lui annonça que le régiment avait l'ordre
de prendre les armes. Ce capitaine eut la pensée d'en
prévenir le général Changarnier. Il alla jusqu'à sa
porte cochère, frappa même; mais, comme on tardait à
ouvrir il réfléchit qu'il dérangeait peut-être le général
pour une fausse alarme, que l'ordre était peut-être
particulier à son régiment et qu'on se moquerait de
lui. Il se rendit à Courbevoie et personne ne fut pré-
venu. Averti, le général Changarnier n'eût certes pas
fait échouer les plans du Président ; mais, en échap-
pant à l'arrestation qui le menaçait, il aurait aggravé
la situation.
Entre cinq et six heures du matin, les troupes se
mettent en mouvement pour prendre les positions
qu'on leur a fixées et appuyer les arrestations qui
s'opèrent au même moment. Il fallait que le dé-
ploiement des troupes et les arrestations fussent si-
multanés, et les personnages dangereux enlevés en
même temps qu'un cercle de fer envelopperait la ca-
pitale, pour rendre inutile tout essai de résistance.
Pour bien saisir l'histoire du coup d'État, il faudrait
pouvoir mener de front le récit de toutes ces opéra-
tions qui s'accomplirent au même moment et avec une
étonnante précision.
On attela le fiacre, on réveilla le cocher et M. de Bé-
ville partit avec M. de Saint-Georges pour la préfec-
ture de police où ils remirent à M. de Maupas les
pièces imprimées.
Celui-ci de son côté n'était pas resté inactif. On l'a-
vait même chargé de l'opération la plus compliquée,
les arrestations, pour lesquelles il avait besoin d'un per-
sonnel nombreux et dévoué. Le soir du 1er décembre il
avait, à onze heures, fait consigner tous les sergents
de ville dans leurs postes par les commissaires, man-
dés eux-mêmes à la Préfecture. A cinq heures du ma-
tin, les commissaires et les officiers de paix reçurent
la confidence du coup d'Etat et les ordres du préfet.
Par quelques paroles vives et énergiques, M. de Mau-
pas les anima de sa conviction et de son enthousiasme.
A chacun d'eux on donna un mandat d'amener contre
les personnes qu'on leur désigna; on leur adjoignit des
agents secondaires et sûrs, mais qui ignoraient le but
des arrestations et l'ensemble de la mesure: Seize com-
missaires étaient chargés d'opérer les arrestations des
personnages les plus considérables et de le faire avec
le plus de ménagement possible. Les arrestations des
chefs de sociétés secrètes et de barricade furent con-
fiées aux autres commissaires et aux autres agents, qui
reçurent l'ordre d'opérer des razzias dans les lieux de
réunions clandestines, les garnis suspects, les cafés et
cabarets socialistes.
En même temps, le ministre de la guerre envoyait
Lecture des proclamations dans la cour de l'Imprimerie nationale. (Page 163, col. 2.)
chercher à trois heures du matin le général Magnan,
préparé, comme nous l'avons vu, à l'événement, mais
qui avait demandé à n'être prévenu qu'au moment
de l'action. Le général Magnan prit aussitôt ses dis-
positions pour masser les troupes sur les points
qu'elles devaient occuper. Un capitaine, dont le ré-
giment était en garnison à Courbevoie, et qui était
couché à Paris, fut, dans la nuit, réveillé par son
brosseur qui lui annonça que le régiment avait l'ordre
de prendre les armes. Ce capitaine eut la pensée d'en
prévenir le général Changarnier. Il alla jusqu'à sa
porte cochère, frappa même; mais, comme on tardait à
ouvrir il réfléchit qu'il dérangeait peut-être le général
pour une fausse alarme, que l'ordre était peut-être
particulier à son régiment et qu'on se moquerait de
lui. Il se rendit à Courbevoie et personne ne fut pré-
venu. Averti, le général Changarnier n'eût certes pas
fait échouer les plans du Président ; mais, en échap-
pant à l'arrestation qui le menaçait, il aurait aggravé
la situation.
Entre cinq et six heures du matin, les troupes se
mettent en mouvement pour prendre les positions
qu'on leur a fixées et appuyer les arrestations qui
s'opèrent au même moment. Il fallait que le dé-
ploiement des troupes et les arrestations fussent si-
multanés, et les personnages dangereux enlevés en
même temps qu'un cercle de fer envelopperait la ca-
pitale, pour rendre inutile tout essai de résistance.
Pour bien saisir l'histoire du coup d'État, il faudrait
pouvoir mener de front le récit de toutes ces opéra-
tions qui s'accomplirent au même moment et avec une
étonnante précision.
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