Titre : Le Pays lorrain : revue régionale bi-mensuelle illustrée / dir. Charles Sadoul
Auteur : Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain. Auteur du texte
Auteur : Palais des ducs de Lorraine-Musée lorrain (Nancy). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Nancy)
Éditeur : Berger-LevraultBerger-Levrault (Nancy)
Date d'édition : 1996-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344146295
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 21647 Nombre total de vues : 21647
Description : 01 juillet 1996 01 juillet 1996
Description : 1996/07/01 (A93,VOL77,N3)-1996/09/30. 1996/07/01 (A93,VOL77,N3)-1996/09/30.
Description : Collection numérique : Arts de la marionnette Collection numérique : Arts de la marionnette
Description : Collection numérique : Fonds régional : Lorraine Collection numérique : Fonds régional : Lorraine
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9608772n
Source : Société d'histoire de la Lorraine / Musée lorrain
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/09/2015
- Aller à la page de la table des matièresNP
- LE PAYS LORRAIN Meurthe, Meuse, Moselle, Vosges, Bassigny
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- CHRONIQUE
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de regrettables destructions dans la
mesure où, comme le château de
Pierrefort. elle n'était qu'une simple
ferme et non un élément de notre pa-
trimoine classé en 1929.
Il faut souligner le courage de son
propriétaire actuel, M. Hollinger qui,
avec son épouse, a entrepris de reva-
loriser les vestiges, les débarrassant
des souillures anciennes et ouvrant
l'abbaye aux visiteurs, malgré une co-
propriétaire qui ne partage pas ses
goûts et qui occupe la salle capitu-
laire. Avec l'aide de quelques histo-
riens locaux, M. Hollinger a su re-
donner un peu de vie à cet ensemble
conventuel. Toutefois, il aurait be-
soin de plus d'encouragement et de
compréhension pour mener à bien
l'entreprise commencée. Mais, là
aussi, pourquoi les autorités ont-elles
laissé massacrer un monument
classé ?
L.G.
Saint-Nicolas-de-Port
La Saint-Nicolas d'été, le lundi de
la Pentecôte, a été particulièrement
solennelle cette année. Le cardinal
Lustiger était venu de Paris consacrer
le nouvel autel de la basilique. Celui-
ci conçu par le sculpteur Philippe
Anthonioz et le fondeur Pierre
Thinot est en bronze et en marbre, et,
placé face au public, sans cacher le
maître-autel du XVIIIe siècle. Le car-
dinal Lustiger était accompagné de
Mgr Jean-Paul Jaeger, évêque de
Nancy et de Toul, ainsi que de son
prédécesseur Mgr Jean Bernard, de
nombreux prêtres et de tous ceux qui
participaient à la procession. Le sire
de Réchicourt, recouvert de son ar-
mure, et ses pages, sont traditionnel-
lement présents à cette cérémonie,
ainsi que des milliers de fidèles. Le
rituel comporte la bénédiction de
l'autel, on y a placé les reliques
des martyrs de Trèves (304 ap. J. C)
que possède la basilique, c'est-à-dire
Constance, Crescence, Justin,
Maxence et Palmatins, massacrés sur
ordre de l'empereur romain. L'autel
fut ensuite consacré par le cardinal
traçant des croix avec le Saint-
Chrème. Cette grandiose cérémonie
marque en principe la fin des travaux
de restauration à l'intérieur de l'édi-
fice, travaux permis grâce au legs de
Mme Camille Croué-Friedmann. Elle
fut conclue par un office qui dura
deux heures et demie au son des
orgues et de l'hymne traditionnel à
saint Nicolas.
S ion - Vau démont
L'ONF a pris en charge l'amélio-
ration de la nature autour du monu-
ment Barrès. Sur la grande pelouse,
souvent piétinée par les touristes
amateurs de pique-niques ou cher-
cheurs d'étoiles fossiles, des buissons
se sont naturellement multipliés. Le
syndicat mixte de la Colline et le
Conseil général ont programmé des
travaux pour 250 000 F ; un cabinet
conseil alsacien a élaboré un projet
autour du monument Barrès, afin de
débarrasser le terrain de ses buissons
et faire que cette pelouse calcaire à
orchidées domine le paysage rural.
On éliminera la vieille table d'orien-
tation, mais on favorisera la rangée
de hêtres le long de la route de Sion
à Vaudémont. On tracera des che-
mins piétonniers et des sentiers de
découvertes. Ainsi dès cet été 1996,
le paysage doit changer d'aspect et se
montrer bien plus ouvert que na-
guère, tandis que les richesses de la
nature seront mieux préservées.
Toul
L'exposition de l'été 1996 du
Musée municipal de Toul s'intitule
« Quand l'animal inspire l'artiste ».
Depuis le milieu du XIXe siècle, on a
souvent représenté des animaux vi-
vants que ce soit en sculpture ou en
peinture, et non plus des tableaux de
chasse. Les artistes choisis pour cette
exposition furent surtout François
Pompon (1855-1933) et Isidore
Bonheur (1827-1901). Les prêts ve-
naient notamment du Musée des
Beaux Arts de Nancy. Des planches
didactiques antérieures à ces artistes,
montraient l'intérêt porté sous l'in-
fluence de Buffon, aux animaux exo-
tiques (singes, perroquets). De nom-
breux particuliers avaient complété
les collections du Musée de Toul,
montrant ainsi le goût actuellement
très développé pour la faune et en
particulier pour les animaux de
compagnie.
Vézelise
La commune a des problèmes avec
les Monuments historiques à cause
des halles alors que des problèmes de
circulation avaient conduit à la fer-
meture d'une rue voisine de l'église.
Maintenant, il s'agit du devis de la
restauration des halles qui datent de
1599. Le budget de cette commune
de 1 250 habitants est forcément li-
mité un peu plus de 4 M dont 50 %
à la charge de l'Etat, 18 % à la charge
du Conseil général. Il reste 32 % à la
charge des habitants, soit plus de
250 000 francs par an, si les travaux
sont étalés sur quatre années, ce qui
est évidemment beaucoup pour une
commune de 1 250 habitants. Mais
plutôt que des relations aigres-
douces, cette situation exige un esprit
de conciliation et de la patience. Ce
qui a fait monter la tension, c'est le
manque de protection de la grande
salle au-dessus des halles ; par suite
du manque de bâches, elle a été en-
vahie par les pigeons toujours très
destructeurs et nécessitant ensuite de
pénibles nettoyages. Mais l'architecte
des Monuments historiques a fait sa-
voir que les menuiseries de cette salle
sont refaites et doivent être rapide-
ment posées, ce qui chassera les pi-
geons qui ont envahi ce monument.
R. C.
MEUSE
Bar-le-Duc
La nouvelle médiathèque a été ou-
verte depuis peu dans le château de
Marbeaumont. Elle a reçu déjà
400 visiteurs et 2 100 personnes se
sont inscrites pour s'abonner. Le
budget du prêt s'est monté à
434 000 F pour les achats de livres et
85 000 F pour les disques. Le conser-
vateur. Mlle Bléhaut a lieu de se mon-
trer satisfaite de ce démarrage qui
montre la vitalité culturelle du public
de Bar-le-Duc. Déjà des manifesta-
tions annexes se sont organisées, l'as-
sociation Connaissance de la Meuse a
réalisé une exposition sur « Les châ-
teaux lorrains au XIXe siècle ». Par
ailleurs on a pu entendre une confé-
rence de M Jean-Michel Althuser.
219
mesure où, comme le château de
Pierrefort. elle n'était qu'une simple
ferme et non un élément de notre pa-
trimoine classé en 1929.
Il faut souligner le courage de son
propriétaire actuel, M. Hollinger qui,
avec son épouse, a entrepris de reva-
loriser les vestiges, les débarrassant
des souillures anciennes et ouvrant
l'abbaye aux visiteurs, malgré une co-
propriétaire qui ne partage pas ses
goûts et qui occupe la salle capitu-
laire. Avec l'aide de quelques histo-
riens locaux, M. Hollinger a su re-
donner un peu de vie à cet ensemble
conventuel. Toutefois, il aurait be-
soin de plus d'encouragement et de
compréhension pour mener à bien
l'entreprise commencée. Mais, là
aussi, pourquoi les autorités ont-elles
laissé massacrer un monument
classé ?
L.G.
Saint-Nicolas-de-Port
La Saint-Nicolas d'été, le lundi de
la Pentecôte, a été particulièrement
solennelle cette année. Le cardinal
Lustiger était venu de Paris consacrer
le nouvel autel de la basilique. Celui-
ci conçu par le sculpteur Philippe
Anthonioz et le fondeur Pierre
Thinot est en bronze et en marbre, et,
placé face au public, sans cacher le
maître-autel du XVIIIe siècle. Le car-
dinal Lustiger était accompagné de
Mgr Jean-Paul Jaeger, évêque de
Nancy et de Toul, ainsi que de son
prédécesseur Mgr Jean Bernard, de
nombreux prêtres et de tous ceux qui
participaient à la procession. Le sire
de Réchicourt, recouvert de son ar-
mure, et ses pages, sont traditionnel-
lement présents à cette cérémonie,
ainsi que des milliers de fidèles. Le
rituel comporte la bénédiction de
l'autel, on y a placé les reliques
des martyrs de Trèves (304 ap. J. C)
que possède la basilique, c'est-à-dire
Constance, Crescence, Justin,
Maxence et Palmatins, massacrés sur
ordre de l'empereur romain. L'autel
fut ensuite consacré par le cardinal
traçant des croix avec le Saint-
Chrème. Cette grandiose cérémonie
marque en principe la fin des travaux
de restauration à l'intérieur de l'édi-
fice, travaux permis grâce au legs de
Mme Camille Croué-Friedmann. Elle
fut conclue par un office qui dura
deux heures et demie au son des
orgues et de l'hymne traditionnel à
saint Nicolas.
S ion - Vau démont
L'ONF a pris en charge l'amélio-
ration de la nature autour du monu-
ment Barrès. Sur la grande pelouse,
souvent piétinée par les touristes
amateurs de pique-niques ou cher-
cheurs d'étoiles fossiles, des buissons
se sont naturellement multipliés. Le
syndicat mixte de la Colline et le
Conseil général ont programmé des
travaux pour 250 000 F ; un cabinet
conseil alsacien a élaboré un projet
autour du monument Barrès, afin de
débarrasser le terrain de ses buissons
et faire que cette pelouse calcaire à
orchidées domine le paysage rural.
On éliminera la vieille table d'orien-
tation, mais on favorisera la rangée
de hêtres le long de la route de Sion
à Vaudémont. On tracera des che-
mins piétonniers et des sentiers de
découvertes. Ainsi dès cet été 1996,
le paysage doit changer d'aspect et se
montrer bien plus ouvert que na-
guère, tandis que les richesses de la
nature seront mieux préservées.
Toul
L'exposition de l'été 1996 du
Musée municipal de Toul s'intitule
« Quand l'animal inspire l'artiste ».
Depuis le milieu du XIXe siècle, on a
souvent représenté des animaux vi-
vants que ce soit en sculpture ou en
peinture, et non plus des tableaux de
chasse. Les artistes choisis pour cette
exposition furent surtout François
Pompon (1855-1933) et Isidore
Bonheur (1827-1901). Les prêts ve-
naient notamment du Musée des
Beaux Arts de Nancy. Des planches
didactiques antérieures à ces artistes,
montraient l'intérêt porté sous l'in-
fluence de Buffon, aux animaux exo-
tiques (singes, perroquets). De nom-
breux particuliers avaient complété
les collections du Musée de Toul,
montrant ainsi le goût actuellement
très développé pour la faune et en
particulier pour les animaux de
compagnie.
Vézelise
La commune a des problèmes avec
les Monuments historiques à cause
des halles alors que des problèmes de
circulation avaient conduit à la fer-
meture d'une rue voisine de l'église.
Maintenant, il s'agit du devis de la
restauration des halles qui datent de
1599. Le budget de cette commune
de 1 250 habitants est forcément li-
mité un peu plus de 4 M dont 50 %
à la charge de l'Etat, 18 % à la charge
du Conseil général. Il reste 32 % à la
charge des habitants, soit plus de
250 000 francs par an, si les travaux
sont étalés sur quatre années, ce qui
est évidemment beaucoup pour une
commune de 1 250 habitants. Mais
plutôt que des relations aigres-
douces, cette situation exige un esprit
de conciliation et de la patience. Ce
qui a fait monter la tension, c'est le
manque de protection de la grande
salle au-dessus des halles ; par suite
du manque de bâches, elle a été en-
vahie par les pigeons toujours très
destructeurs et nécessitant ensuite de
pénibles nettoyages. Mais l'architecte
des Monuments historiques a fait sa-
voir que les menuiseries de cette salle
sont refaites et doivent être rapide-
ment posées, ce qui chassera les pi-
geons qui ont envahi ce monument.
R. C.
MEUSE
Bar-le-Duc
La nouvelle médiathèque a été ou-
verte depuis peu dans le château de
Marbeaumont. Elle a reçu déjà
400 visiteurs et 2 100 personnes se
sont inscrites pour s'abonner. Le
budget du prêt s'est monté à
434 000 F pour les achats de livres et
85 000 F pour les disques. Le conser-
vateur. Mlle Bléhaut a lieu de se mon-
trer satisfaite de ce démarrage qui
montre la vitalité culturelle du public
de Bar-le-Duc. Déjà des manifesta-
tions annexes se sont organisées, l'as-
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réalisé une exposition sur « Les châ-
teaux lorrains au XIXe siècle ». Par
ailleurs on a pu entendre une confé-
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