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La NAISSANCE
du
CONSEIL GÉNÉRAL de l'OISE
Dans les dernières années de l'ancienne monarchie, on avait
tenté de réformer l'administration du pays. En 1787, reprenant une
idée de Turgot, on avait créé les Assemblées provinciales et divisé
les Généralités en départements. La Généralité d'Ile-de-France avait
formé 12 départements, parmi lesquels celui de Senlis, subdivisé en
6 arrondissements dont un avait Compiègne pour chef-lieu.
Ce département de Senlis était administré par un Conseil,
composé d'un président nommé par le roi, et de 24 membres qui,
par la suite auraient été élus : 6 pour le Clergé, 6 pour la Noblesse
et 12 pour le Tiers-Etat. Dans l'intervalle des sessions, l'adminis-
tration était confiée à un « Bureau intermédiaire », pris dans le sein
du Conseil et composé, outre le Président, d'un membre du Clergé,
un de la Noblesse, 2 du Tiers-Etat. A côté de c'ette administration
départementale étaient deux procureurs syndics, l'un représentant
la Noblesse et le Clergé, l'autre, le Tiers-Etat.
Lorsque l'Assemblée Constituante de 1789 divisa la France en
83 départements, elle s'inspira dans une certaine mesure du système
administratif de 1787 : Le département de l'Oise eut une adminis-
tration composée d'un Conseil général de 36 membres, qui nommait,
dans son sein, un Directoire de 8 membres chargé de l'administra-
tion pendant l'intervalle des sessions. Il y avait un procureur géné-
ral syndic élu, qui avait à la fois un rôle d'initiative et d'exécution.
Aucun représentant du pouvoir central n'existait auprès ,de
l'administration départementale qui jouissait d'une large autono-
mie, mais de ce fait, supportait de très lourdes responsabilités.
Par la suite, les pouvoirs très étendus dont disposaient les
assemblées départementales furent restreints par l'envoi, par la
Convention, de représentants en mission.
Puis, un décret du 14 frimaire an II supprima les Conseils de
département, ne laissant subsister que les Directoires.
Vint ensuite la Constitution de l'an III qui réduisit à cinq le
nombre des administrateurs de département, et leur adjoignit un
représentant du pouvoir exécutif.
Ce régime dura pendant le temps du Directoire, époque pleine
de difficultés qui, par certains points, ressemble assez à la nôtre.
Un pouvoir faible, gouvernant un pays divisé par des intrigues,
perdit bientôt toute autorité. A ce gouvernement se substitua, par
1
La NAISSANCE
du
CONSEIL GÉNÉRAL de l'OISE
Dans les dernières années de l'ancienne monarchie, on avait
tenté de réformer l'administration du pays. En 1787, reprenant une
idée de Turgot, on avait créé les Assemblées provinciales et divisé
les Généralités en départements. La Généralité d'Ile-de-France avait
formé 12 départements, parmi lesquels celui de Senlis, subdivisé en
6 arrondissements dont un avait Compiègne pour chef-lieu.
Ce département de Senlis était administré par un Conseil,
composé d'un président nommé par le roi, et de 24 membres qui,
par la suite auraient été élus : 6 pour le Clergé, 6 pour la Noblesse
et 12 pour le Tiers-Etat. Dans l'intervalle des sessions, l'adminis-
tration était confiée à un « Bureau intermédiaire », pris dans le sein
du Conseil et composé, outre le Président, d'un membre du Clergé,
un de la Noblesse, 2 du Tiers-Etat. A côté de c'ette administration
départementale étaient deux procureurs syndics, l'un représentant
la Noblesse et le Clergé, l'autre, le Tiers-Etat.
Lorsque l'Assemblée Constituante de 1789 divisa la France en
83 départements, elle s'inspira dans une certaine mesure du système
administratif de 1787 : Le département de l'Oise eut une adminis-
tration composée d'un Conseil général de 36 membres, qui nommait,
dans son sein, un Directoire de 8 membres chargé de l'administra-
tion pendant l'intervalle des sessions. Il y avait un procureur géné-
ral syndic élu, qui avait à la fois un rôle d'initiative et d'exécution.
Aucun représentant du pouvoir central n'existait auprès ,de
l'administration départementale qui jouissait d'une large autono-
mie, mais de ce fait, supportait de très lourdes responsabilités.
Par la suite, les pouvoirs très étendus dont disposaient les
assemblées départementales furent restreints par l'envoi, par la
Convention, de représentants en mission.
Puis, un décret du 14 frimaire an II supprima les Conseils de
département, ne laissant subsister que les Directoires.
Vint ensuite la Constitution de l'an III qui réduisit à cinq le
nombre des administrateurs de département, et leur adjoignit un
représentant du pouvoir exécutif.
Ce régime dura pendant le temps du Directoire, époque pleine
de difficultés qui, par certains points, ressemble assez à la nôtre.
Un pouvoir faible, gouvernant un pays divisé par des intrigues,
perdit bientôt toute autorité. A ce gouvernement se substitua, par
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