Titre : La Vie au grand air : revue illustrée de tous les sports
Éditeur : P. Lafitte (Paris)
Date d'édition : 1905-06-16
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32888685g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 1179 Nombre total de vues : 1179
Description : 16 juin 1905 16 juin 1905
Description : 1905/06/16 (N353,A8). 1905/06/16 (N353,A8).
Description : Collection numérique : Musée national du sport. Collection numérique : Musée national du sport.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9606728m
Source : Musée Air France, 2013-54106
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/07/2015
La Vie au Grand Air
LES CHAMPIONNATS
INTERSCOLAIRES
A. Tison (licencié) lançant le poids à 11 m. 60
c
ETTE année, c'étaient les 17es championnats
interscolaires de courses à pied et concours
athlétiques organisés par l'U. S. F. S. A. La
réunion était présidée par M. Duvignau de Lan-
neau. Dans le 100 mètres, Crivelli, de Louis-le-
Grand, a gagné assez facilement. Chavez (Carnot)
a triomphé dans un bon style sur le 1.500 mètres.
Marescal a sauté 1 m. 63 ; il a remporté l'épreuve
du 110 mètres haies, devant Rod (Janson). Le
grand Tison a été deux fois champion; il a eu les
championnats du lancement de poids et de disque
t
L'arrivée de la finale du 100 mètres. Crivelli
(Louis.te.Grand) est en tête.
avec -ii m. 60 et 32 mitres. La surprise de la
journée a été le saut à la perche, car-Moustey, de
Sainte-Barbe, a réussi à franchir 3 m. 20. La
victoire de Leneru, de Duvignau, dans le 400 mè-
tres, était prévue. Pour la première fois, des di-
plômes de mérite étaient accordés aux concur-
rents faisant des temps, sautant ou lançant à
de? distances fixées à l'avance.
L'épreuve du saut à la perche dans les cham-
pionnats interscolaires.
L' H Y D RO- AÉROPLANE
* ARCHDEACON 4
1
E même jour qu'avait lieu le concours de bal-
lons du Figaro, MM. Archdeacon et Surcouf
expérimentaient en Seine, a Billancourt, un très
intéressant aéroplane. C'est pour éviter les dégâts
qu'occasionne le retour à la terre que M.
Archdeacon a ingénieusement imaginé de procé-
der à ses nouveaux essais sur l'eau, en rempla-
çant l'automobile remorqueuse par un canot au-
tomobile, tout simplement. Car on se souvient
que dans l'expérience sur le terrain de manœu-
vres d'Issy-les-Moulineaux, l'appareil était traîné
nar une voiture. L'aéroplane, composé de deux
Le canot automobile la Rapière temorquant
l'aéroplane de M. Archdeacon.
grands rectangles de toile, mesure 10 mètres de
long et 60 mètres de superficie. Quand l'aviateur
est à bord, il pèse près de 300 kilos; il possède un
plan de gouvernail à l'avant et deux plans de gou-
vernail à l'arrière. Un moteur de 15 chevaux avec
hélice y sera ajouté dès que l'ensemble sera par-
faitement équiliblé. M. Archdeacon prend place
avec M. Tellier fils à bord de la Rapière, pendant
que M. Voisin monte dans l'aéroplane. Le canot
automobile de la Préfecture de Police, Vigie,
assure, dans le bassin, le service d'ordre.
La Rapière se met en marche ; le câble se tend ;
l'aéroplane, tel un gigantesque cerf-volant, suit le
mouvement, court à 15 mètres au-dessus del'eau,
et s'y maintient en parfait équilibre. Sur une habile
manoeuvre, après 400 mètres de parcours aérien,
l'aéroplane descend vers le fleuve et navigue aux
A la deuxième expérience de l'aéroplane de
M. Archdeacon, un des caissons des flotteurs
crève et prend eau. Le système s'incline et fait
naufrage. Le premier essai avait très bien
réussi.
applaudissements enthousiastes de l'assistance.
MM. Archdeacon et Surcouf sont ravis de l'expé-
rience; ils veulent recommencer. Mais les flotteurs
trop faibles, au moment où l'appareil va s'envo-
ler, cèdent à la pression de l'eau et s'ouvrent. C'est
le naufrage ; le système s'incline rapidement et
coule, tandis que M. Voisin peut se dégager des
fils et regagner à la nage une des embarcations
qui le ramène au rivage. L'expérience sera re-
prise avec des flotteurs à cloisons renforcées et il
n'est pas douteux qu'un grand succès couronnera
tant de louables efforts.
CHIENS ET CHATS
4 A BORDEAUX #
Couple de chats siamois à M. le vicomte de
10 Montozon.
D
EPUIS plusieurs semaines, Bordeaux est en
fête. Ce fut d'abord le Concours national de
Gymnastique, puis des fêtes automobiles, des fêtes
aéronautiques, un concours général agricole, une
exposition d'horticulture, puis une exposition
canine et une exposition féline. |
C'est la municipalité de Bordeaux, aidéej des
sociétés locales, qui eut l'idée de réunir dans) une
même enceinte ces ennemis intimes, les chiéns et
les cr ats. 11 manqua seulement à l'exposition ca-
1
Kiki, chien papillon, à M. Panajou.
nine de Bordeaux, pour être complète, quelques
types de la race du pays — les dogues de Bor-
deaux — mais les chiens d'arrêt anglais ou
français, et les chiens courants y étaient fort bien
représentés. On admira la meute de M. de Cara-
yon-Latour, de M. de Lacaze, celle du Pau-H nnt.
Quant à l'exposition des chats, c'est certaine-
ment une des pltts réussies qui n'.ait jamais eu
lieu en France.
Chat al poils ras, à M. Baudry, vice-président du
relis-Club Bordelais.
500
LES CHAMPIONNATS
INTERSCOLAIRES
A. Tison (licencié) lançant le poids à 11 m. 60
c
ETTE année, c'étaient les 17es championnats
interscolaires de courses à pied et concours
athlétiques organisés par l'U. S. F. S. A. La
réunion était présidée par M. Duvignau de Lan-
neau. Dans le 100 mètres, Crivelli, de Louis-le-
Grand, a gagné assez facilement. Chavez (Carnot)
a triomphé dans un bon style sur le 1.500 mètres.
Marescal a sauté 1 m. 63 ; il a remporté l'épreuve
du 110 mètres haies, devant Rod (Janson). Le
grand Tison a été deux fois champion; il a eu les
championnats du lancement de poids et de disque
t
L'arrivée de la finale du 100 mètres. Crivelli
(Louis.te.Grand) est en tête.
avec -ii m. 60 et 32 mitres. La surprise de la
journée a été le saut à la perche, car-Moustey, de
Sainte-Barbe, a réussi à franchir 3 m. 20. La
victoire de Leneru, de Duvignau, dans le 400 mè-
tres, était prévue. Pour la première fois, des di-
plômes de mérite étaient accordés aux concur-
rents faisant des temps, sautant ou lançant à
de? distances fixées à l'avance.
L'épreuve du saut à la perche dans les cham-
pionnats interscolaires.
L' H Y D RO- AÉROPLANE
* ARCHDEACON 4
1
E même jour qu'avait lieu le concours de bal-
lons du Figaro, MM. Archdeacon et Surcouf
expérimentaient en Seine, a Billancourt, un très
intéressant aéroplane. C'est pour éviter les dégâts
qu'occasionne le retour à la terre que M.
Archdeacon a ingénieusement imaginé de procé-
der à ses nouveaux essais sur l'eau, en rempla-
çant l'automobile remorqueuse par un canot au-
tomobile, tout simplement. Car on se souvient
que dans l'expérience sur le terrain de manœu-
vres d'Issy-les-Moulineaux, l'appareil était traîné
nar une voiture. L'aéroplane, composé de deux
Le canot automobile la Rapière temorquant
l'aéroplane de M. Archdeacon.
grands rectangles de toile, mesure 10 mètres de
long et 60 mètres de superficie. Quand l'aviateur
est à bord, il pèse près de 300 kilos; il possède un
plan de gouvernail à l'avant et deux plans de gou-
vernail à l'arrière. Un moteur de 15 chevaux avec
hélice y sera ajouté dès que l'ensemble sera par-
faitement équiliblé. M. Archdeacon prend place
avec M. Tellier fils à bord de la Rapière, pendant
que M. Voisin monte dans l'aéroplane. Le canot
automobile de la Préfecture de Police, Vigie,
assure, dans le bassin, le service d'ordre.
La Rapière se met en marche ; le câble se tend ;
l'aéroplane, tel un gigantesque cerf-volant, suit le
mouvement, court à 15 mètres au-dessus del'eau,
et s'y maintient en parfait équilibre. Sur une habile
manoeuvre, après 400 mètres de parcours aérien,
l'aéroplane descend vers le fleuve et navigue aux
A la deuxième expérience de l'aéroplane de
M. Archdeacon, un des caissons des flotteurs
crève et prend eau. Le système s'incline et fait
naufrage. Le premier essai avait très bien
réussi.
applaudissements enthousiastes de l'assistance.
MM. Archdeacon et Surcouf sont ravis de l'expé-
rience; ils veulent recommencer. Mais les flotteurs
trop faibles, au moment où l'appareil va s'envo-
ler, cèdent à la pression de l'eau et s'ouvrent. C'est
le naufrage ; le système s'incline rapidement et
coule, tandis que M. Voisin peut se dégager des
fils et regagner à la nage une des embarcations
qui le ramène au rivage. L'expérience sera re-
prise avec des flotteurs à cloisons renforcées et il
n'est pas douteux qu'un grand succès couronnera
tant de louables efforts.
CHIENS ET CHATS
4 A BORDEAUX #
Couple de chats siamois à M. le vicomte de
10 Montozon.
D
EPUIS plusieurs semaines, Bordeaux est en
fête. Ce fut d'abord le Concours national de
Gymnastique, puis des fêtes automobiles, des fêtes
aéronautiques, un concours général agricole, une
exposition d'horticulture, puis une exposition
canine et une exposition féline. |
C'est la municipalité de Bordeaux, aidéej des
sociétés locales, qui eut l'idée de réunir dans) une
même enceinte ces ennemis intimes, les chiéns et
les cr ats. 11 manqua seulement à l'exposition ca-
1
Kiki, chien papillon, à M. Panajou.
nine de Bordeaux, pour être complète, quelques
types de la race du pays — les dogues de Bor-
deaux — mais les chiens d'arrêt anglais ou
français, et les chiens courants y étaient fort bien
représentés. On admira la meute de M. de Cara-
yon-Latour, de M. de Lacaze, celle du Pau-H nnt.
Quant à l'exposition des chats, c'est certaine-
ment une des pltts réussies qui n'.ait jamais eu
lieu en France.
Chat al poils ras, à M. Baudry, vice-président du
relis-Club Bordelais.
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