- Aller à la page de la table des matièresNP
- TABLE DU PREMIER TOME.
- PLAIDOYERS.
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 11
- .......... Page(s) .......... 41
- .......... Page(s) .......... 63
- .......... Page(s) .......... 85
- .......... Page(s) .......... 102
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 128
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 164
- .......... Page(s) .......... 179
- .......... Page(s) .......... 186
- .......... Page(s) .......... 208
- FACTUMS ou MEMOIRES
- .......... Page(s) .......... 229
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 311
- .......... Page(s) .......... 417
- .......... Page(s) .......... 436
- .......... Page(s) .......... 472
- .......... Page(s) .......... 485
- .......... Page(s) .......... 563
- .......... Page(s) .......... 597
- .......... Page(s) .......... 618
Ou on défèndoit parla réglé]?atcr cst quem nupti^e &c. i71
quatre Fils Aymon 3 ou lesEnfam Trouvées qui contient de sèrieuses ré-
flexions sur la mervetUeuje & f ag-e conduite du fameux Comifci us , <&
comment à force de remuer la corne d'abondance dont il est autentiquement
pourvû il a eu le bonheur d'en faire sOrtir deux jolies petites Nymphes qui
luy ressemblent comme deux goûtes d'eau. Et puisl'on s'efforce de lui per-
suader (tf) Qu'il n" y a que-des gens absolument dépourvus de ju,,-eonent, qui
en découvrant ce qu'il saut tenir caché, divertissent le Public à leurs
dépens.
Toutes les leçons que Gabrielle Perreau fait donner au Suppliant
par le sieur le Noble roulent sur ce principe. On conçoit aisément
que les femmes de son carattere ont grand interest de mettre cette
morale en vogue : mais quoiqu'il y ait quelquefois de la prudence
à jetter un voile sur les fautes secretes d'une femme, il ne peut jamais
y avoir que de la hohte à dissimuler des débordemens al1JIi publics
que ceux de Gabrielle Perreau. Le prétendu deshonneur qui rejallit
sur le mari de l'incontinence de la femme , est une chimere, une
folle idée , une vieille erreur populaire qui n'est propre qu'à boufon-
ner dans des contes ; au lieu qu'une dissimulation outrée qui dége-
néré en connivence, (b) est de toutes les infamies la plus réelle, &i
celle qui flétrie à plus juste titre. Les Loix punissent même le simple
silence du mari, à moins qu'il ne paroisse que pour s'épargner la dou-
leur de trouver sa femme infidelle , il ait voulu se tromper lui-même
par quelque prétexte plausible d'incrédulité, qui puisse faire excuser
sà patience. (c)
Gabrielle Perreau ne se souvient-elle plus de l'usage qu'elle pré-
tendit faire au Châtelet d'un certain chiffon de papier, dont on fit
tant de bruit en ce temps-là. L'occasion fut que le mari 8c la femme
riant un jour ensemble dans le commencement de leur mariage, au
sujet des vaudevilles qui couroient alors avec le refrain "Vous m en-
tende^ bien i la femme dit au mari, qu'il ne seroit pas homme à lui
laisser faire vous m entendez bien , comme un cet qu'elle citoit en
exemple. Le mari raillé 8c poussé sur sa jalousie prétenduë , se piqua
de soûtenir la plaisanterie , 8c répondit qu'il la laisseroit si bien faire,
que si elle vouloir, il alloit lui en signer la permission : gage life rion
dit la femme , gage que si repliqua le mari, 8c prit en même temps
un morceau de papier brouillard qu'il trouva sous sa main sur le
comptoir de la boutique autour duquel ils étoient ; il écrivit f e per-
mets .i ma femme de faire avec qui elle houdra3 vous m) entendez bien -' 8C
signa. A peine avoit-il achevé d'écrire, que la femme se jette sur le
papier en s'éclatant de rire, 8c gagne l'escalier. Le mari qui crut 8c
qui avoir lieu de croire qu elle folatroit , se contenta de lui dire, yons
Quinzième
* * *
a Lettre à M,
Canelspâgc9.
bTaironus tnr-
pitudtnis tji4s
tfi. qui ceat
trimen uxons.
Caus. 31.
quxft. i can I.
c Mariti le-
nocintum lea
coercuit , qui
dcprektnfjm
t*xorem rcti-
nr.tt , adulte.
rttm que dimi-
jÎtDebuit enim
uxori quoque
irafci , qua.
mHtritnonium
ejus viollivit.
Tunc autem
punitndus est
maritus^ cum
excusare igno-
rţf1f,1 ;lfm flu,,,,
ncnpottfty vel
adumbrare pa-
tientietn* pr&-
texttt incredu-
htatis. L 29.
ff. ad. Leg.
Jul de adulc.
quatre Fils Aymon 3 ou lesEnfam Trouvées qui contient de sèrieuses ré-
flexions sur la mervetUeuje & f ag-e conduite du fameux Comifci us , <&
comment à force de remuer la corne d'abondance dont il est autentiquement
pourvû il a eu le bonheur d'en faire sOrtir deux jolies petites Nymphes qui
luy ressemblent comme deux goûtes d'eau. Et puisl'on s'efforce de lui per-
suader (tf) Qu'il n" y a que-des gens absolument dépourvus de ju,,-eonent, qui
en découvrant ce qu'il saut tenir caché, divertissent le Public à leurs
dépens.
Toutes les leçons que Gabrielle Perreau fait donner au Suppliant
par le sieur le Noble roulent sur ce principe. On conçoit aisément
que les femmes de son carattere ont grand interest de mettre cette
morale en vogue : mais quoiqu'il y ait quelquefois de la prudence
à jetter un voile sur les fautes secretes d'une femme, il ne peut jamais
y avoir que de la hohte à dissimuler des débordemens al1JIi publics
que ceux de Gabrielle Perreau. Le prétendu deshonneur qui rejallit
sur le mari de l'incontinence de la femme , est une chimere, une
folle idée , une vieille erreur populaire qui n'est propre qu'à boufon-
ner dans des contes ; au lieu qu'une dissimulation outrée qui dége-
néré en connivence, (b) est de toutes les infamies la plus réelle, &i
celle qui flétrie à plus juste titre. Les Loix punissent même le simple
silence du mari, à moins qu'il ne paroisse que pour s'épargner la dou-
leur de trouver sa femme infidelle , il ait voulu se tromper lui-même
par quelque prétexte plausible d'incrédulité, qui puisse faire excuser
sà patience. (c)
Gabrielle Perreau ne se souvient-elle plus de l'usage qu'elle pré-
tendit faire au Châtelet d'un certain chiffon de papier, dont on fit
tant de bruit en ce temps-là. L'occasion fut que le mari 8c la femme
riant un jour ensemble dans le commencement de leur mariage, au
sujet des vaudevilles qui couroient alors avec le refrain "Vous m en-
tende^ bien i la femme dit au mari, qu'il ne seroit pas homme à lui
laisser faire vous m entendez bien , comme un cet qu'elle citoit en
exemple. Le mari raillé 8c poussé sur sa jalousie prétenduë , se piqua
de soûtenir la plaisanterie , 8c répondit qu'il la laisseroit si bien faire,
que si elle vouloir, il alloit lui en signer la permission : gage life rion
dit la femme , gage que si repliqua le mari, 8c prit en même temps
un morceau de papier brouillard qu'il trouva sous sa main sur le
comptoir de la boutique autour duquel ils étoient ; il écrivit f e per-
mets .i ma femme de faire avec qui elle houdra3 vous m) entendez bien -' 8C
signa. A peine avoit-il achevé d'écrire, que la femme se jette sur le
papier en s'éclatant de rire, 8c gagne l'escalier. Le mari qui crut 8c
qui avoir lieu de croire qu elle folatroit , se contenta de lui dire, yons
Quinzième
* * *
a Lettre à M,
Canelspâgc9.
bTaironus tnr-
pitudtnis tji4s
tfi. qui ceat
trimen uxons.
Caus. 31.
quxft. i can I.
c Mariti le-
nocintum lea
coercuit , qui
dcprektnfjm
t*xorem rcti-
nr.tt , adulte.
rttm que dimi-
jÎtDebuit enim
uxori quoque
irafci , qua.
mHtritnonium
ejus viollivit.
Tunc autem
punitndus est
maritus^ cum
excusare igno-
rţf1f,1 ;lfm flu,,,,
ncnpottfty vel
adumbrare pa-
tientietn* pr&-
texttt incredu-
htatis. L 29.
ff. ad. Leg.
Jul de adulc.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 88.34%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 88.34%.
- Auteurs similaires Gillet Pierre François Gillet Pierre François /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Gillet Pierre François" or dc.contributor adj "Gillet Pierre François")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 283/648
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k9602571p/f283.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k9602571p/f283.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k9602571p/f283.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k9602571p/f283.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k9602571p
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k9602571p
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k9602571p/f283.image × Aide