Presse et revues
28 pages
Titre : L'Antenne : journal français de vulgarisation : TSF
Éditeur : Publications et éditions françaises de TSF et radiodiffusion (Paris)
Date d'édition : 1935-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb326996816
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 01 septembre 1935 01 septembre 1935
Description : 1935/09/01 (A13,N649)-1935/09/07. 1935/09/01 (A13,N649)-1935/09/07.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9598426m
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-56513
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/07/2020
manche l Septembre 1935. N'619
L’ANTENNE
971
Les meilleurs prix
et le plus grand choix
RADIO-M. J
AISSEZ-MOI d’abord vous raconter I
une histoire.
Ce n’est ni une histoire juive, |
ni une histoire marseillaise, c’est tout
simplement une histoire bête.
Dans le salon de la baronne on re
marque la présence du célèbre Euterp,
le fameux pianiste virtuose.
Mais, comme dans toutes les réu
nions, il y a des incrédules, et en par
ticulier un certain M. Septik mettait
assez en doute la valeur de notre pia
niste.
Aussi, au cours d’une amicale con
versation, M. Septik dit à notre vir
tuose : « Cher monsieur Euterp, mon-
trez-nous donc votre talent et faites-
nous le plaisir de nous jouer quelque
chose. » C'est alors que l’on vit M.
Euterp rougir après avoir jeté un re
gard désespéré dans le salon de la ba
ronne et dire : « Cher monsieur, je ne
demande pas mieux, mais il n'y a pas
de piano. »
M. Septik n’insista pas et s’en alla
vers un autre groupe en disant, assez
haut pour que quelques amis puissent
l’entendre : « Voyez-vous ces virtuo
ses ! hum ! on leur demande de jouer
quelque chose et ils trouvent toujours
des excuses pour cacher leur incapa
cité... »
Evidemment, vous ne trouvez pas
mon histoire très spirituelle. Alors n'y
pensons plus, et je vais vous en ra
conter une autre.
sxs
Je bavardais aimablement avec un
des industriels des plus représentatifs
et des plus sympathiques de la radio
française et nous sommes venus à par
ler télévision.
Au bout de dix minutes de conver-
sation, voici ce que je me suis entendu
dire : « Cher monsieur Chauvierre,
vous êtes bien gentil avec la télévision
et avec ses techniciens français, vous
y compris. Mais, jusqu'à présent, il
n'y en a pas un seul qui a été capable
de me montrer une bonne réception
de télévision sans FIL (et non pas
avec un récepteur à quelques mètres
de l’émetteur) qui soit comparable
avec ce que l’on peut voir à Londres
et à Berlin. C’est très joli, cher mon
sieur Chauvierre, de parler toujours
de. techniciens français. Mais nous
demandons à voir... »
C’est exact, mais que voulez-vous
que je réponde à cela, tout au plus
puis-je vous rappeler l'histoire du vir
tuose et du piano. Quel rapport, me
direz-vous ?...
Si le pianiste a besoin d’un piano
pour montrer ses talents, le technicien
a besoin d’un laboratoire et d’argent
pour montrer les siens.
sxs
Et maintenant, voici des chiffres
précis que personne ne pourra con
tester.
En Angleterre, en six ans, environ
deux cents millions de francs ont été
consacrés à la télévision, répartis en
quatre affaires principales : la Baird,
le département télévision de la Mar
coni, le département télévision de Cos-
sor et la Société Scophoni. Ajoutez à
cela trois ou quatre petites sociétés
d'études pour des postes spéciaux ou
la fabrication de pièces détachées.
Ces sociétés ensemble font vivre de
la télévision environ 200 ingénieurs
spécialisés.
En Allemagne, des sommes plus im
portantes encore ont été engagées par
l'ensemble des sociétés Telefunken,
Tekade, Loewe, le laboratoire de Von
Ardenne.
Ajoutez à cela le laboratoire spécial
de télévision du ministère des P.T.T.
allemand et le département télévision
de l'Institut Heinrich Hertz.
Ces sociétés et ces laboratoires em
ploient plus de 300 ingénieurs.
A côté de cela qu’avons-nous fait
en France ? Faisons le bilan appro
ximatif.
Nous avons la Compagnie des
Compteurs, avec Barthélemy, cela ne
représente même pas trois millions
d’investis. Il y a Defrance qui n’a pas
dépensé un million depuis cinq ans.
Lyon et Stovanosky, avec la société
qui a repris la suite (Compagnie fran
çaise de télévision), approchent envi
ron un million. Ajoutez à cela simple
ment, pour mémoire, ce que j’ai fait
(y compris mes essais Radio-Lyon),
car si je n’ai pas la prétention d’avoir
obtet à les meilleurs résultats, je n’ai
pas coûté cher aux banquiers !
Combien cela fait-il en tout ? Cinq
ou six millions en cinq ans pour toute
la France, pays qui a la prétention
d'être l’une des premières nations du
monde ! E c’est tout.
Je me trompe peut-être d’un ou
deux millions en plus ou en moins,
mais qu’est-ce que cela fait à côté
des centaines de millions investis dans
la télévision en Angleterre et en Alle
magne (je ne parle même pas de
l'Amérique)...
sxs
C’est pourquoi, lorsque j’entends
médire des techniciens français, je ne
fais aucune personnalité dans cet ar
ticle, je parle de nous tous qui nous
occupons de télévision (et que som
mes-nous allés faire dans cette galè
re ?) je ne reponds que par un seul
argument : deux cents contre cinq.
Et ce qui a été fait en France avec
quelques pauvres petits millions prou
ve qu’un ingénieur français vaut dix
ingénieurs étrangers.
sxs
Allons, cher monsieur, nous allons
afficher dans ce qui nous sert de la
boratoire une pancarte comme dans
les bars américains des temps héroï
ques :
« Ne tirez pas sur le pianiste, il
fait ce qu’il peut ! »
D'autant plus qu’il n’a qu'un piano
à trois notes.
Marc CHAUVIERRE.
Upc 6 lampes super 6
MUO v. sensibilité in
comparable. La Rus
sie et l’Amérique en
pleine puissance avec
prise de diff. OF l„
supplém • 4U II •
Gar. 1 an.
MA hic Le plus gd suc-
1T Ulo cès (je Michi
gan. 35-35-24-47-80.
Musical. parf. CQC (n
40 stations.... UUU •• •
Matnin de phono élec-
niUiGUl trique sur cou
rant 110-220 alternatif,
avec plateau de QF ln
30 cm U 1 •
Universel compl. 195 »
L’émission d’amateur en télévision
EST-ELLE ORDRES ET DÉJÀ POSSIBLE^?
Réalisation complète avec schémas d’un émetteur
de télévision à prise de vue directe au studio,
analyse trente lignes format anglais.
Emission de télévision d’amateur !
Aurait-on osé y penser il y a quel
que cinq ans seulement ? Progrès
merveilleux du vingtième siècle que
de pouvoir s’entendre et surtout se
voir mutuellement à des distances
sans limites !
Mais n’anticipons pas sur ce pro-
Fig. 1
Disposition générale d’analyse ponc
tuelle et du système de synchronisme
grès qui nous a déjà tant donné et
envisageons ce que nous pouvons es
pérer de réalisations d’amateurs qui.
forcément, ne possèdent en général
que des moyens assez réduits.
Le système d'analyse
11 est évident que la réalisation
d’un émetteur de télévision n'est pas
chose aisée, et nous ne conseillons
sa construction qu’aux amateurs qui
ont déjà une sérieuse expérience
dans l’émission ondes courtes, dans
la construction d’amplificateurs, et
. qui possèdent, en outre, quelques no
tions de mécanique et d’optique.
i D’aucuns nous riront peut-être au
। nez d’entreprendre une réalisation
de mise au point très délicate, mais
notre réponse est toute prête : tous
les appareils que nous allons décrire
ont été réalisés par nous avec suc
cès. et rien ne dépasse les possibi
lités de techniciens amateurs dignes
de leur nom.
Ce sont les amateurs qui ont lan
cé, voici quinze ans déjà, les ondes
| courtes et très courtes : pourquoi
| ne seraient-ce pas eux qui lanceront
lia télévision et qui la feront entrer
1 dans le grand public ? Eux travail-
| lent avec passion... pour enrichir la
j science et pour leur satisfaction per-
। sonnelle : les « officiels », simple-
nient pour gagner leur croûte et
sans cette énergie qui caractérise
toute entreprise désintéressée.
Mais ne dissertons pas davantage
| et entrons dans le vif du sujet. Nous
comptons mettre sous vos yeux une
réalisation complète, avec toutes les
valeurs mentionnées, les défauts qui
peuvent se produire et le moyen de
les écarter.
Nous nous sommes fait un point
: d’honneur de n’employer que le ma-
j tériel le plus simple possible, per-
| mettant cependant d’obtenir, sinon
des résultats définitifs, tout au moins
des images très satisfaisantes.
Le premier point à déterminer est
celui de savoir si nous ferons Pana-
' lyse directe ou indirecte du syjet,
1 c’est-à-dire si nous l’éclairerons en
tièrement ou par points successifs.
Nous avons opté pour l’analyse
directe, qui, sans être dénuée d’in-
convénients, nous a semblé orir le
plus d’avantages, parmi lesquels, en
premier lieu, la simplicité des sys
. tèmes optiques et la faiblesse — re
lative évidemment — de l’éclairage.
Voici le matériel dont on devra
' se munir pour l’analyse ponctuelle :
j Un appareil de projection de très
' bonne qualité, possédant un excel- |
lent condensateur optique, le tout
Disposition générale de la caméra i
prise-vues.
capable de résister à la chaleur i
rayonnée par une lampe d’éclairage
de 1 kw. ;
Un disque à trous spiralisés, tien- '
te trous format anglais, et sa mon- |
I ture complète ;
Un moteur asynchrone synchro
nisé, d’une vitesse de mille tours- ,
minute environ ;
Facultatif : une roue phonique
pour synchronisme par secteur ou
oscillateur local ;
Un blindage en zinc de 2 "n, dé-
। montable sur deux de ses faces et |
J C Le poste couronné
•J de la Foire de Pa
ris, 5 lampes super,
av. lampes 6 v. pré-
550 fr.
Gar. 1 an.
incha miniature super
UD- 5 lampes, tous
cour. Reçoit One t.
toute l'Europe. VU. " •
Gar. 1 an.
Ampli PP5 2 laPrpdsn!
pull, 8 watts modulés.
Châssis avec Qnr in
lampes 1 •
Le châssis en pièces
détachées 106 »
Salon 35A uxest C‘s,
6D6, 6B7, 42, 30. antif.
8 kc de sél. Bobinages
accordés s. 465 kc PO,
GO, OC, PU. Changeur
de tonal. Ca- 0QF {n
dran rectang. 0U 11 •
Châssis nu 495 »
Gar. 1 an.
Haut-Parleur*
en belle ébénisterie,
très grande marque. 4
pôles réglables. CF (n
Exceptionn ei.. Ou n -
Toute la gamme des fameux MICHIGAN
à partir de 410 francs
Tension plaque pour 3/4 lampes, complète avec valve 65 »
Tension plaque pour 3/4 lampes avec chargeur 4 volts 35 »
Tension plaque pour 5/C lampes, complète avec valve 85 »
Alimentation totale pour 3/4 lampes, compl. avec polaris. 195 »
Alimentation totale pour 5/6 lampes, compl. avec valve 195 »
Moteur diffuseur 66.R nu 42 »
Moteur diffuseur 66.R monté sur moving-cône 22 c/m 57 »
Cond. variable à air, type am. 4X05 9 50
Potentiomètre 5.000 ohms av.
int. multicommande. Spécial
pour poste voiture
Fil pour bobinage, sous émail
spécial : 7/100, 8/100, 9/100 :
la livre ; 23/100, 20/100 : 10
livre ; 30/100, 45/100 : 7 fr.
livre.
Fil de Litz, 10 brins 6/100 : 50
livre.
Accus 10/15: 20 ». 20/30: 30 »
30/45: 38 », 80 volts
Ampoules cadran (ts voltages)
Châssis métal percés
Condensateur filtrage 8 MF
500 volts ;
Condensateur tubul. 001, 005
Condensateur 10 MF 325 v.
Condensateur variable type
américain 4 X 05
Ebénisteries superbes et per
cées dépuis
Electrodynamiques (12 ems)
Electrodynamiques 22 cm. 3 w.
(réclame)
Electrodynamiques Ohio
Electrodynamiques nouv. mo
dèle Ohio {supérieur ) 6 w.
Fer à souder (en réclame)..
Inverseur bipolaire
Lampes éclairage 10 w.: 2 50
60 w.: 3 »; 75 w
Tantale 0,5 Ah : 2 ». — 1 Ah:
4 ». — 2 ampères
Tension plaque 3/4 lampes :
65 ». — 5/6 lampes
Transfo d'aliment, à partir de
25 »
15 fr. ।
fr. la
50 la '
fr. la
76 »
1 25
5 »
8 50
9 50
10 »
20 »
35 »
45 »
50 »
9 50
3 »
4 »
6 • I
85 » !
25 * I
LAMPES 1er CHOIX
ET DE GRANDES MARQUES
7 50 genre 1802 (RE 425). — 10 »
genre 1011, 373
Accus 12 » genre A409, A410
— 15 » genre A415, A425
B 405. B406. B409
Secteur 15 » genre E409. E141
E442. E445. F10.
— 20 » genre E424. E438.
E411, EH2. E452T
506, 1010. E415
E442S.
— 25 » genre E443H. E453
genre 1561 (125
millis).
— 30 » genre E444, E14C
E447.
— 35 » genre A Kl. AF2.
Américaines 14 50 : 27, 45, 80.
— 20 » : 24. 35. 56. 57,
82. 6C6, 6D6.
— 25 » : 41. 42. 43. 46.
47. 75. 76, 77, 78,
2A5. 2AC.
— 25 » : 25Z5. 57. 58
— 29 50 : 36, 39, 59, 89
2A7, 287, 6A7,
617, 12 A5
• — 40 » : 6F7, 12A7. —
45 » : 81. —
50 » : 50.
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223, r. Championnet . 19, r. Claude-Bern ard
Téléphone : Marcadet 76-99 Téléphone : Gobelins 47-69
Métro : Marcadet - Balagny Métro : Censier-Daubenton
6, rue Beaugrenelle
Téléphone : Vaugirard 58-30 — Métro : Beaugrenelle
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971
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une histoire.
Ce n’est ni une histoire juive, |
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simplement une histoire bête.
Dans le salon de la baronne on re
marque la présence du célèbre Euterp,
le fameux pianiste virtuose.
Mais, comme dans toutes les réu
nions, il y a des incrédules, et en par
ticulier un certain M. Septik mettait
assez en doute la valeur de notre pia
niste.
Aussi, au cours d’une amicale con
versation, M. Septik dit à notre vir
tuose : « Cher monsieur Euterp, mon-
trez-nous donc votre talent et faites-
nous le plaisir de nous jouer quelque
chose. » C'est alors que l’on vit M.
Euterp rougir après avoir jeté un re
gard désespéré dans le salon de la ba
ronne et dire : « Cher monsieur, je ne
demande pas mieux, mais il n'y a pas
de piano. »
M. Septik n’insista pas et s’en alla
vers un autre groupe en disant, assez
haut pour que quelques amis puissent
l’entendre : « Voyez-vous ces virtuo
ses ! hum ! on leur demande de jouer
quelque chose et ils trouvent toujours
des excuses pour cacher leur incapa
cité... »
Evidemment, vous ne trouvez pas
mon histoire très spirituelle. Alors n'y
pensons plus, et je vais vous en ra
conter une autre.
sxs
Je bavardais aimablement avec un
des industriels des plus représentatifs
et des plus sympathiques de la radio
française et nous sommes venus à par
ler télévision.
Au bout de dix minutes de conver-
sation, voici ce que je me suis entendu
dire : « Cher monsieur Chauvierre,
vous êtes bien gentil avec la télévision
et avec ses techniciens français, vous
y compris. Mais, jusqu'à présent, il
n'y en a pas un seul qui a été capable
de me montrer une bonne réception
de télévision sans FIL (et non pas
avec un récepteur à quelques mètres
de l’émetteur) qui soit comparable
avec ce que l’on peut voir à Londres
et à Berlin. C’est très joli, cher mon
sieur Chauvierre, de parler toujours
de. techniciens français. Mais nous
demandons à voir... »
C’est exact, mais que voulez-vous
que je réponde à cela, tout au plus
puis-je vous rappeler l'histoire du vir
tuose et du piano. Quel rapport, me
direz-vous ?...
Si le pianiste a besoin d’un piano
pour montrer ses talents, le technicien
a besoin d’un laboratoire et d’argent
pour montrer les siens.
sxs
Et maintenant, voici des chiffres
précis que personne ne pourra con
tester.
En Angleterre, en six ans, environ
deux cents millions de francs ont été
consacrés à la télévision, répartis en
quatre affaires principales : la Baird,
le département télévision de la Mar
coni, le département télévision de Cos-
sor et la Société Scophoni. Ajoutez à
cela trois ou quatre petites sociétés
d'études pour des postes spéciaux ou
la fabrication de pièces détachées.
Ces sociétés ensemble font vivre de
la télévision environ 200 ingénieurs
spécialisés.
En Allemagne, des sommes plus im
portantes encore ont été engagées par
l'ensemble des sociétés Telefunken,
Tekade, Loewe, le laboratoire de Von
Ardenne.
Ajoutez à cela le laboratoire spécial
de télévision du ministère des P.T.T.
allemand et le département télévision
de l'Institut Heinrich Hertz.
Ces sociétés et ces laboratoires em
ploient plus de 300 ingénieurs.
A côté de cela qu’avons-nous fait
en France ? Faisons le bilan appro
ximatif.
Nous avons la Compagnie des
Compteurs, avec Barthélemy, cela ne
représente même pas trois millions
d’investis. Il y a Defrance qui n’a pas
dépensé un million depuis cinq ans.
Lyon et Stovanosky, avec la société
qui a repris la suite (Compagnie fran
çaise de télévision), approchent envi
ron un million. Ajoutez à cela simple
ment, pour mémoire, ce que j’ai fait
(y compris mes essais Radio-Lyon),
car si je n’ai pas la prétention d’avoir
obtet à les meilleurs résultats, je n’ai
pas coûté cher aux banquiers !
Combien cela fait-il en tout ? Cinq
ou six millions en cinq ans pour toute
la France, pays qui a la prétention
d'être l’une des premières nations du
monde ! E c’est tout.
Je me trompe peut-être d’un ou
deux millions en plus ou en moins,
mais qu’est-ce que cela fait à côté
des centaines de millions investis dans
la télévision en Angleterre et en Alle
magne (je ne parle même pas de
l'Amérique)...
sxs
C’est pourquoi, lorsque j’entends
médire des techniciens français, je ne
fais aucune personnalité dans cet ar
ticle, je parle de nous tous qui nous
occupons de télévision (et que som
mes-nous allés faire dans cette galè
re ?) je ne reponds que par un seul
argument : deux cents contre cinq.
Et ce qui a été fait en France avec
quelques pauvres petits millions prou
ve qu’un ingénieur français vaut dix
ingénieurs étrangers.
sxs
Allons, cher monsieur, nous allons
afficher dans ce qui nous sert de la
boratoire une pancarte comme dans
les bars américains des temps héroï
ques :
« Ne tirez pas sur le pianiste, il
fait ce qu’il peut ! »
D'autant plus qu’il n’a qu'un piano
à trois notes.
Marc CHAUVIERRE.
Upc 6 lampes super 6
MUO v. sensibilité in
comparable. La Rus
sie et l’Amérique en
pleine puissance avec
prise de diff. OF l„
supplém • 4U II •
Gar. 1 an.
MA hic Le plus gd suc-
1T Ulo cès (je Michi
gan. 35-35-24-47-80.
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niUiGUl trique sur cou
rant 110-220 alternatif,
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30 cm U 1 •
Universel compl. 195 »
L’émission d’amateur en télévision
EST-ELLE ORDRES ET DÉJÀ POSSIBLE^?
Réalisation complète avec schémas d’un émetteur
de télévision à prise de vue directe au studio,
analyse trente lignes format anglais.
Emission de télévision d’amateur !
Aurait-on osé y penser il y a quel
que cinq ans seulement ? Progrès
merveilleux du vingtième siècle que
de pouvoir s’entendre et surtout se
voir mutuellement à des distances
sans limites !
Mais n’anticipons pas sur ce pro-
Fig. 1
Disposition générale d’analyse ponc
tuelle et du système de synchronisme
grès qui nous a déjà tant donné et
envisageons ce que nous pouvons es
pérer de réalisations d’amateurs qui.
forcément, ne possèdent en général
que des moyens assez réduits.
Le système d'analyse
11 est évident que la réalisation
d’un émetteur de télévision n'est pas
chose aisée, et nous ne conseillons
sa construction qu’aux amateurs qui
ont déjà une sérieuse expérience
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la construction d’amplificateurs, et
. qui possèdent, en outre, quelques no
tions de mécanique et d’optique.
i D’aucuns nous riront peut-être au
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de mise au point très délicate, mais
notre réponse est toute prête : tous
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cès. et rien ne dépasse les possibi
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de leur nom.
Ce sont les amateurs qui ont lan
cé, voici quinze ans déjà, les ondes
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1 dans le grand public ? Eux travail-
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j science et pour leur satisfaction per-
। sonnelle : les « officiels », simple-
nient pour gagner leur croûte et
sans cette énergie qui caractérise
toute entreprise désintéressée.
Mais ne dissertons pas davantage
| et entrons dans le vif du sujet. Nous
comptons mettre sous vos yeux une
réalisation complète, avec toutes les
valeurs mentionnées, les défauts qui
peuvent se produire et le moyen de
les écarter.
Nous nous sommes fait un point
: d’honneur de n’employer que le ma-
j tériel le plus simple possible, per-
| mettant cependant d’obtenir, sinon
des résultats définitifs, tout au moins
des images très satisfaisantes.
Le premier point à déterminer est
celui de savoir si nous ferons Pana-
' lyse directe ou indirecte du syjet,
1 c’est-à-dire si nous l’éclairerons en
tièrement ou par points successifs.
Nous avons opté pour l’analyse
directe, qui, sans être dénuée d’in-
convénients, nous a semblé orir le
plus d’avantages, parmi lesquels, en
premier lieu, la simplicité des sys
. tèmes optiques et la faiblesse — re
lative évidemment — de l’éclairage.
Voici le matériel dont on devra
' se munir pour l’analyse ponctuelle :
j Un appareil de projection de très
' bonne qualité, possédant un excel- |
lent condensateur optique, le tout
Disposition générale de la caméra i
prise-vues.
capable de résister à la chaleur i
rayonnée par une lampe d’éclairage
de 1 kw. ;
Un disque à trous spiralisés, tien- '
te trous format anglais, et sa mon- |
I ture complète ;
Un moteur asynchrone synchro
nisé, d’une vitesse de mille tours- ,
minute environ ;
Facultatif : une roue phonique
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oscillateur local ;
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। montable sur deux de ses faces et |
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Gar. 1 an.
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int. multicommande. Spécial
pour poste voiture
Fil pour bobinage, sous émail
spécial : 7/100, 8/100, 9/100 :
la livre ; 23/100, 20/100 : 10
livre ; 30/100, 45/100 : 7 fr.
livre.
Fil de Litz, 10 brins 6/100 : 50
livre.
Accus 10/15: 20 ». 20/30: 30 »
30/45: 38 », 80 volts
Ampoules cadran (ts voltages)
Châssis métal percés
Condensateur filtrage 8 MF
500 volts ;
Condensateur tubul. 001, 005
Condensateur 10 MF 325 v.
Condensateur variable type
américain 4 X 05
Ebénisteries superbes et per
cées dépuis
Electrodynamiques (12 ems)
Electrodynamiques 22 cm. 3 w.
(réclame)
Electrodynamiques Ohio
Electrodynamiques nouv. mo
dèle Ohio {supérieur ) 6 w.
Fer à souder (en réclame)..
Inverseur bipolaire
Lampes éclairage 10 w.: 2 50
60 w.: 3 »; 75 w
Tantale 0,5 Ah : 2 ». — 1 Ah:
4 ». — 2 ampères
Tension plaque 3/4 lampes :
65 ». — 5/6 lampes
Transfo d'aliment, à partir de
25 »
15 fr. ।
fr. la
50 la '
fr. la
76 »
1 25
5 »
8 50
9 50
10 »
20 »
35 »
45 »
50 »
9 50
3 »
4 »
6 • I
85 » !
25 * I
LAMPES 1er CHOIX
ET DE GRANDES MARQUES
7 50 genre 1802 (RE 425). — 10 »
genre 1011, 373
Accus 12 » genre A409, A410
— 15 » genre A415, A425
B 405. B406. B409
Secteur 15 » genre E409. E141
E442. E445. F10.
— 20 » genre E424. E438.
E411, EH2. E452T
506, 1010. E415
E442S.
— 25 » genre E443H. E453
genre 1561 (125
millis).
— 30 » genre E444, E14C
E447.
— 35 » genre A Kl. AF2.
Américaines 14 50 : 27, 45, 80.
— 20 » : 24. 35. 56. 57,
82. 6C6, 6D6.
— 25 » : 41. 42. 43. 46.
47. 75. 76, 77, 78,
2A5. 2AC.
— 25 » : 25Z5. 57. 58
— 29 50 : 36, 39, 59, 89
2A7, 287, 6A7,
617, 12 A5
• — 40 » : 6F7, 12A7. —
45 » : 81. —
50 » : 50.
Matériel « CROIX » en stock
Pick up (avec vol. contr.).. 50 »
Pick up (grande marque).... 60 »
Pix (régulai, de sélectivité).. 5 »
Tête de pick up s’adaptant
sur tous phonos . : 35 »
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Chèques Postaux 153-267 Téléphone : Gob. 47-69
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Téléphone : Marcadet 76-99 Téléphone : Gobelins 47-69
Métro : Marcadet - Balagny Métro : Censier-Daubenton
6, rue Beaugrenelle
Téléphone : Vaugirard 58-30 — Métro : Beaugrenelle
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