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731 pages
deSntuces.
Et
de l'abbaye i;t
d« Ayes.
GuHX.nv»nt C
fa mere. mti
dit
connus. nt
Gui X. nom. qu
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Hommage luy
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Mort de vrr
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Mariages
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m.ccx. ou l'an m.ccxx., elle rendit hommage du marquifat de Saluées au Dauphin
Gui-André, qui prend le nom feul de Gui dans l'aéte qui en fut fait, & ce prince
luy donne la qualité de fa niepce. Videlket cum ipfa comitiffa, rteptis ipjim Dal~
phini, ipfttm Dalphimim prcefentem requirent, iure ajinitatis, &c. Et plus bas
Et ipfam Adalaïdam comitiffam, mptemjuam, ad ofculam pacis recipiens perfa-
naliter,en fon Hiftoire chronologique de la ville de Turin Anno Chrifti m.cc.xxii. die v.
iulij foulera inita, dit vn extrait des archives qu'il produit, inter cives Tauri-
mnfes.Jimulque lacobum epifcopum Taurinenfem, tune adhuc Tefionce degentem
cum Manfredo Satutiarttm marchione, Bonifacij filio, Alexia Delphina, Bonifacij
ai'ia, confeitt tente. Elle eftoit alors âgée de plus de quatre-vingt-dix ans. Il y a
apparence que fa fille Adelals eftoit morte & que par cette raifon elle avoit le
gouvernement de fon petit-fils & la régence de fon Eftat.
Marguerite fonda l'abbaye des Ayes, aupres de Grenoble, & y fut enterrée. On
lit cette infcription fur fon tombeau, qui le fut auffi de la comteffe Marquife
Anno ab btcarnatione Domini m.c.lxiii. vi. id. ftbruarij Margareta comitiffa
fpiritum exitalavit. Item anno ab Incarnatiom Domini m.c.xcvi. xu. kal. aug.
Marchijia fpiritum reddidit.
ôiG HISTOIRE GENERALE
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tien
cun
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goi
Le martyrologe du prioré de Saint-Robert fait mention d'elle, mais fous vn
autre iour vu. kal. iantt. Margareta comitiffa.
GVI IX. mourut l'an m.c.lxvii., environ vn an avant Marguerite, fa mère.
Nondum annus, dit le chanoine Guillaume, pofi fitij deceffum effluxerat, poft
multos pro eiufdemjilij obitu toleratos dolores, multiformia laboris ac folltcitu-
dinis pondéra, quai in comitatu regendo pertuhrat, confirmais ab ea fponfalibus
inter filiam filij fui & comitem S. Mgidij, cum in villa qux Mura dicitur »wra-
retur, in graviffitnam incidit invaletudinem. Il parle de 'la derniere maladie de
cette princefle, de la mort de Gui & du mariage de Beatrix, fa fille, avec Guil-
laume, fils du comte de Saint-Gilles.
GVI efpoufa Beatrix, fille de Guillaume, marquis de Montferrat, & de ludith
d'Auftriche. Elle eftoit coufine germaine de l'empereur Frideric I. Barberouffe,
que cette alliance rendit favorable à Gui en toutes chofes. Le chanoine Guillaume
dit qu'elle eftoit ipfius imperatoris confanguinea, & dans des lettres de cet empe-
reur il eft porté qu'elle eftfilia Guillelmi comitis Montisferrati. Elles font de l'an
M.cLxviii. & adreffées Guigoni Dalphino. C'eft vne commune opinion que Gui IX.
ne laiffa qu'vn fils, appellé Humbert, qui ne vefcut pas long-temps apres luy &
qui mourut fans enfans. Neantmoins ces lettres (la foy defquelles ne peut cftre
conteftée) femblent apprendre le contraire, eftant adreffées comme elles le font à
Gui Dauphin, apres la mort de Gui IX., & non à Humbert; ou certes il faut que
Humbert eût auffi le nom de Gui, que ces deux noms luy fuffent propres & qu'il
ne fût pas moins connu par l'vn que par l'autre. C'eft ce que ie crois facilement,
fçachant combien le nom de Gui a efté cher à cette premiere race, en laquelle il
a efté fi propre aux aifnez que l'on peut dire qu'il y a efté vn des droits de l'aifneffe
de mefme que la fucceffion vniverfelle.
BEATRIX, fa fœur, luy fucceda & fut mariée trois fois. Ce n'eft point d'elle,
comme le croit du Chefne, dont parle Pierre, moine de Vaulx-Cernay, en l'Hiftoire
des Albigeois. Celle dont il defcrit le mariage avec Almeric, fils de Simon, comte
de Tholofe ou comte de Saint-Gilles, comme on l'appelloit alors, eftoit fille du
Dauphin Gui-André, frere vterin d'Eudes IV., duc de Bourgogne. Cet autheur
s'en explique fi clairement qu'il n'y a pas lieu d'en douter. D'ailleurs ce mariage
fut feulement conclu l'an m.cccxih., & celuy de cette Beatrix avoit efté confommè*
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cette princefle, de la mort de Gui & du mariage de Beatrix, fa fille, avec Guil-
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GVI efpoufa Beatrix, fille de Guillaume, marquis de Montferrat, & de ludith
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Gui Dauphin, apres la mort de Gui IX., & non à Humbert; ou certes il faut que
Humbert eût auffi le nom de Gui, que ces deux noms luy fuffent propres & qu'il
ne fût pas moins connu par l'vn que par l'autre. C'eft ce que ie crois facilement,
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comme le croit du Chefne, dont parle Pierre, moine de Vaulx-Cernay, en l'Hiftoire
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Dauphin Gui-André, frere vterin d'Eudes IV., duc de Bourgogne. Cet autheur
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