Titre : L'Éclair comtois : journal d'union libérale quotidien
Éditeur : [s.n.] (Besançon)
Date d'édition : 1939-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32763706t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 30 septembre 1939 30 septembre 1939
Description : 1939/09/30 (A37,N12940). 1939/09/30 (A37,N12940).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG25 Collection numérique : BIPFPIG25
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k9312612q
Source : Bibliothèque municipale de Besançon, 4018
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2023
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37" Année. — N" 12.940
40 Centimes
SAMEDI 30 SEPTEMBRE 1939
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L'Eclair Comtois
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Ayez pitié
des ohiets
de notre tendresse
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Ie ciotni-g
27 sept.
201)0.
6450.
1154.
7140,
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292.
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639.
Administration et Rédaction : 13, Rue Ronchaux, BESANÇON - Tel. 31.47
385.
0. C. Postal Dijon 1Ü-ÎS
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(Abbé PERREYVE).
340,
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282.
287.
t>. O. Postal Dijon 1Mb
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362.
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11
315.
iiiimmitmiiimiimiiimiiiiiiiiiiiiigiiiimmiimiiiijiiiiHiiiiiitmi !
405.
A nos lecteurs
380.
Les opérations de guerre
Les aviateurs français survolent
les lignes ennemies
et recueillent
précieux renseignements
337.
-
l
?
s-
2185
2185.
220.
30.50
Dès la déclaration de guerre, les plus hautes autorités de
tre région, faisant écho aux appels de Monsieur Lebrun, Président
de la République, et de Monsieur Daladier, Président du Conseil,
nous invitaient à 1 Union sacrée pour la défense de la Patrie.
Dans le même instant, des parlementaires éminents de chez
nous intervenaient auprès des dirigeants des deux journaux, La
République de l Est, et L’Eclair Comtois, pour leur demander
d être les premiers à donner l'exemple de cette lïnion nécessaire et
bienfaisante.
no-
465.
Communiqué N° 51 du 29 septembre au matin
Nuit calme dans l’ensemble. Activité de nos éléments
en contact, notamment à l’Ouest de Sanebruck.
««.
On s’attend
à une conférence
des Balkans
pour le mois
d octobre
! 2675.
i 2325.
I 1220.
1 165.
I 2110.
I 6580.
I 4400.
««.
! 3040.
! 10780.
1 670.
Communiqué N° 52 du 29 septembre au soir
Tirs de l’artillerie ennemie dans la région Est de la
Sarre, notamment au Sud de Deux-Ponts et de Pirmasens.
Activité des aviations de reconnaissance et d’observa
tion de part et d’autre.
Paris, 29 septembre. .— Les opéra
tions militaires sur le front français
n’ont pas apporté un grand change
ment durant les dernières vingt-qua
tre heures.
Nous avons poussé, du côté du vil
lage de Morschweiler, au nord de
Sierk, une légère attaque, en vue de
nous emparer de bois ou de croupes.
Il ne s’agit toujours que de petites
opérations locales menées avec de
faibles effectifs.
Nous nous sommes emparés d’un
boqueteau qui était occupé par l’en
nemi, lequel avait disparu lnrsoue
notre détachement y est entré. Un
certain nombre de blessés allemands
y étaient restés qui ont été faits pri
sonniers, Us. étaient atteints d’éclats
d’obus, par suite d’une' action d’artil
lerie oue nous avions déclanchée quel
ques heures auparavant.
Notre aviation, de reconnaissance et
de chasse poursuit sa mission avec
une grande activité, à des profon
deurs de plus en plus accentuées.
Notre commandement tient en effet à
être renseigné le plus rapidement pos
sible sur l’importance des effectifs
ennemis qui descendent de l’Est vers
l’Ouest avec une cadence paraissant
plus accentuée que les jours précé
dents.
Un temps exceptionnellement favo
rable a permis à nos aviateurs d’opé
rer avec succès, et nous avons pu
recueillir ainsi des renseignements
extrêmement précieux. Notre Com
mandement a pu constater une fois de
plus que, d’une façon générale, notre
matériel surpasse celui des Allemands.
En ce qui concerne les opérations
navales, il est absolument certain que
contrairement à ce qu’avait annoncé
le communiqué allemand, aucun cui
rassé britannique n’a été ni coulé, ni
endommagé ; seul le cuirassé « Hood »
a reçu Quelques éclats d’obus, d’ail
leurs insignifiants.
Les opérations militaires sur le
front polonais, semblent définitivement
arrêtées. D’ailleurs l’intérêt est désor
mais d’ordre diplomatique. C’est une
offre de paix qui domine actuellement
la situation ; les Allemands et les Rus
ses se consultent, et l’on parle de la
conclusion d’un traité germano-sovié
tique d’amitié et de frontières.
-e-®-*
4- Mexico, 29 septembre. — Les auto
rités maritimes ont ordonné la mise
sons scellés. des appareils de radio du
vaisseau « Cojombus », en raison
des transmissions radio-télégraphiques
contraires à la neutralité.
! 176.62
I 43.80
I 742.
I 2329.
Leur démarche qui s’inspirait des plus nobles sentiments ne
pouvait trouver qu’un accueil très sympathique. Aux raisons d’ordre
moral qui la justifiait, s’ajoutaient pour les deux organes des raisons
d’ordre matériel ou
««.
I 991.
ELLE AURAIT LIEU
A BERLIN
I
pécuniaire, la vie de la presse quotidienne étant
particulièrement difficile à assurer en temps de guerre.
H fut donc décidé que, durant toute la durée de la
L’Eclair Comtois et La République de l’Est ne
seul journal, paraissant sous un double titre, utilisant chacun ses ré
dacteurs, de telle sorte que les lecteurs de l’une et de l’autre feuille
12 fr. 50;
3oids vifs:
7 fr. 42;
extrêmes,
idus 817.
11 fr. 86;
té, 8 f. 28;
>ids vifs :
té, 7f. 30;
extrêmes,
Bâle, 29 septembre. ■— Le « Natio
nal Zeitung » croit savoir que M.
Molotov se serait décidé à se rendre
à Berlin dans le courant d’octobre.
A cette occasion, Berlin verrait
une Térmion des ministres des
res étrangères du pays du Sud-Est de
l’Europe. Ce serait en quelque soi te
une conférence du bloc des Balkans.
guerre,
feraient plus qu’un
i
1:
i
im
Affai-
retrouveraient dans la feuille commune les noms qui leur sent chers.
C’est demain dimanche que paraîtra le premier numéro de
L’Eclair Comtois et La République de l’Est.
Ceci dit — empressons-nous d’ajouter — et cette déclaration
sera une joie pour nos amis si fidèles — que rien ne sera changé
dans l’Administration de notre journal. Vous resterez abonnés de
L’Eclair, comme dans le passé. C’est à L’Eclair que vous renouvelle
rez vos abonnements. C’est à lui que vous amènerez vos amis. 11
faut qu’à la fin de la guerre nous nous retrouvions tous groupés.
Pour l’instant, n’ayant en vue que le bien supérieur de la Patrie
menacée, mettons en commun, au service de la France, toutes les res
sources de nos intelligences et de nos cœurs, et fraternellement unis,
donnons à tous nos concitoyens l’exemple réconfortant d’une loyale
et féconde collaboration.
s
UNE CONFERENCE
DE LA PAIX ?
J
'
ML
<
/
939
Londres, 29 septembre. — Un com
muniqué de cette nuit de radio-Mos
cou est reproduit par la presse
glaise : il annonce que les gouverne
ments allemand et russe sont tombés
d’accord pour la convocation d'une
Conférence de la paix. L’Italie ou les
Etats-Unis seraient invités à
ticiper.
Le « Daily Herald » en publiant ce
communiqué, ajoute que la guerre
serait poussée jusqu’au bout, si la
Grande-Bretagne et la France décli
naient la proposition.
En ce qui concerne la Pologne, son
sort ne serait même pas soumis à la
conférence envisagée, les deux inter
locuteurs de Moscou ayant décidé
que cela ne regardait qu’eux-mê
mes.
endus 45;
i sur pied,
vendus 8;
inde nette,
dus 47; de
en viande
an-
Vue intérieure d’un train sanitaire français
y par-
Paris
ILS NE SONT
PLUS COMMUNISTES
MAIS ILS RESTENT
DEPUTES !
Correspondance
y» s v s e-x
Z " ;î s
939
LE « BACHOT „
L’ECLAIR COMTOIS
E de bœuf;
5 kilos de
Nous avons reçu, il y a quelque
temps, une lettre concernant les jeu
nes çjens qui veulent poursuivre leurs
éludes. La personne qui nous écrivait,
disait notamment :
« Les proportions d’admissibilité au
bachot première partie ont été, en
juillet, beaucoup plus faibles à Besan
çon que dans d’autres facultés (Lyon,
Paris), la qualité des études ne pou
vant expliquer cette anomalie.
« Aussi, au nom de nombreux ca
marades, je vous demande de vous
renseigner d’une manière très sûre
là-dessus... »
Nous avons juste pu apprendre que
les jeunes gens, en âge d’être soldat,
qui avaient passé avec succès l’écrit
étaient considérés comme étant ba
cheliers.
Cela ne peut évidemment satisfaire
notre correspondant; aussi posons-
nous sa question aux services publics
intéressés.
il u CG
rc.
du jour :
Pour voui abonner
Paris, 29 septembre. — Le « Journal
Officiel ». publie l'information consta
tant la nouvelle étiquette clës dépüiés~
coiiiriiûnisles :
Modification des listes électorales des
membres des groupes (listes, du 25 mars
1939 : lu suppression du groupe com
muniste; 2“.. création du groupe d’ac
tion populaire et paysanne française :
43 membres).
1
ier de dér
ivant, C..)U
•on, 8 à 11
îlté, 11 à
3e qualité,
8 à 18.50.
qualité, 15
; gigot, 16
LES ACCORDS
GERMANO-RUSSES
ou pour renouveler
vos abonnements
a
Londres. 29 septembre. — Une note
de l’Agenc officieuse précise l’opinion
des milieux diplomatiques sur les ac
cords qui ont été conclus hier entre
MM. Von Ribbentrop et Molotov.
En premier lieu on rappelle les ré
centes déclarations de M. Chamber
lain indiquant que l’intervention so
viétique en Pologne ne modifiait en
rien la détermination du gouverne
ment britannique de remplir ses en
gagements vis-à-v-is de la Pologne et
de poursuivre la guerre jusqu'à la vic
toire.
D’autre part, le pacte germano-
russe fait état de consultations avec
des puissances amis en vue d’un rè
glement du conflit, mais exclut toute
ir gérence dans le règlement relatif à
la Pologne intervenu à Moscou.
Bien que les deux parties contrac
tantes tablent sur l’éventualité d’une
continuation de' la guerre, leur accord
prévoit uniquement des consultations
dans le cas où leurs efforts tendant
à mettre fin au conflit échoueraient.
Enfin, quoique la déclaration com
mune mentionne l’entremise de puis
sances amies, on estime qu’il ne serait
pas possible d’amener des tierces puis
sances à une action qui conduirait à
1 entérinement de la reconnaissance
du rapt de la Pologne.
Les gouvernements anglais et fran
çais entreront en consultation pour
étudier la situation résultant des ac
cords de Moscou.
(Voir la suite en deuxième page)
Le groupe communiste (le la Cham
bre comprenait 71 membres. Trois d’en-
demissionnaires ; ce sont
t
VOUS POURREZ TOUJOURS VOUS ADRESSER
13, Rue Ronchaux, Besançon
OU BIEN
11, Faub. des Ancêtres, Belfort
lit;
alité, 13 50
tre eux sont
MM. Fourrier, Loubadou et Sausset. Les
25 autres ne se sont pas fait inscrire
au nouveau groupe ; parmi eux se trou
vent : MM. Marty et Thorcz.
Aucune décision n’a été prise en ce
qui concerne le groupe du parti com
muniste du Sénat.
0.
A propos des relations entre VU. R. S S. et VEsthonie. — Une carte des \
pays de l'Europe du Nord
lettre de Paris
TES
ndie, 1.450
Touraine,
•ovenances,
La guerre
sous-marine
>- Et vous pourrez toujours demander des renseignements à
l’unie de ces deux adresses : des rédacteurs, à qui vous
écrire également, vous répondront et se feront un
plaisir de vous satisfaire
LES MERCANTIS
Nous avons publié le lundi 25 sep
tembre, en première page, un article
concernant les mercantis. Nous rece
vons ù ce sujet une lettre dont nous
extrayons ce qui suit :
« Je ne suis pas une lecteur habi
tuel de L’Eclair Comtois, qui est à
l’opposé de mes idées tant politiques
que philosophiques. Je l’ai lu, par
hasard, et j’y ai trouvé avec un réel
plaisir votre article appelant l’atten
tion des pouvoirs publics sur la situa
tion des ouvrières de l’industrie pri
vée et sur les salaires de famine qu’on
leur alloue parfois.
« ...Je veux vous citer un cas con
cret. Ma femme travaille chez X...,
à Besançon. Cette usine est, paraît-
il, réquisitionnée, et l’on y fabrique
des capotes. Les ouvrières affectées
au finissage des capotes sont payées à
raison de 2 fr. 75 l’une; il faut, aux
dires des patrons, 1 h. 10 minutes
pour effectuer ce travail; en réalité,
>1 faut 1 h. 1/2 au minimum et à con
dition que le travail soit impeccable
et qu’il ne vous soit pas retourné. Le
salaire journalier ressort à peu près à
11 francs pour 8 heures. D’autres font
moins que cela et doivent se conten
ter de 5 à 6 fr. par jour. Et il est
interdit de se plaindre ou de récri
miner, car vous êtes mis à la porte
sur-le-champ. »
Aux détenteurs de fascicules bleus, En attendant l’heure incertaine où
non encore mobilisés à l’heure où des aviateurs allemands survolant
nous écrivons ces lignes, Paris, et sans Versailles auraient à choisir entre ces
doute aussi toutes les grandes villes
de France, réservent d’ores et déjà
maints ennuis.
Ils ont souvent perdu leur place du Palais,
fait que leurs employeurs ont été» — C’est la paix qui est malade, dit
mobilisés. Et partout où ils se présen- quelqu’un ; mais l’infirmier - major
tent, candidats à un emploi quelcon- Gamelin va nous la guérir et nous la
que, le patron leur répond, sur le vu rendre plus solide que jamais,
de leurs fascicules! bleus :
— Impossible de vous embaucher,
ce serait trop provisoire.
Lassés, mais non désespérés, voilà
donc nos fascicules bleus errant dans
la rue, de place en place. Mais jusque
sur le trottoir, la malchance les pour
suit, les harcèle. Deux fois, trois fois
de suite peut-être en une heure de
temps, des agents casqués les arrêtent
— Papiers, s’il vous plaît.
Et c’est au milieu d’un cercle de
badauds attirés par la perspective
d’une arrestation d’étrangers que 1er
malheureux doivent exhiber, sous de”
regards soupçonneux, la feuille bleue
de leur fascicule.
Pitié pour les fascicules bleus !
raine, Cen-
Normandie,
à 680; Au-
■
souvenirs contradictoires, nombreux
sont les promeneurs qui regardent
l’immense croix rouge sur le toit du
Oslo, 2.9 septembre. —■ Le cargo
« Taksteas », d’Arendal a été torpil
lé à 6.000 au large de Bergen. Il a
continué de flotter grâce à sa car
gaison de bois de charpente.
Son équipage a été sauvé et rame
né à Bergen.
Le paquebot « Jern », d’Anjesuns
chargé de pâte de bois a été égale
ment coulé. L’équipage a été sauvé.
Enfin le « Sollas » a touché une
mine et a coulé dans la mer du
Nord. L’équipage a été sauvé.
pouvez
6 à 19.50;
s, 15 à 19-
Reddition de Varsovie
jyens mou-
divers,
Normandie
300 à 440;
à 1 250.
»
ers
Uns boutique au rideau de fer
baissé, Le commerçant qui l’occupait
’’a fermée en août, joyeusement, pour
s’en aller en vacances. Et il a tendu
tu fronton de sa boutique le calicot
‘rariitionnel : « Fermeuture annuelle ».
Mais sa feuille de route est allée le
surprendre sur quelque plage ou dans
luelque station de montagne. I| est
-e-venu à la hâte ; il n’a pas même
iris la peine de décrocher le calicot dé
vacances. Il a simplement, sans soup
çonner l’humour de son geste, lui 'qui
’ut déjà mobilisé à l’automne 1938,
"îiouté quelques mots à la craie. Si
lien que les passants lisent maintc-
îant : « Fermeture annuelle pour
•ause de mobilisation ».
■
à Paris. Il a.eu un entretien avec
— Un com-
ver
l’ambassadeur de Pologne.
On tient pour assuré qu’il prendra
le commandement de l'armée polo
naise en formation.
Londres, 29 septembre,
mimique du Comité de défense de
Varsovie, parvenu à Londres, déclaré
informer toutes les représentations
de la Pologne dans les pays civilises,
qu’après épuisement de toutes _ les
mesures de défense, étant donné la
situation tragique de la population
civUe, il a été oblige ds consentir
à un armistice.
Les termes de l’accord conclu avec
le Haut Commandement allemand
prévoient que les officiers polonais
faits prisonniers seront « honorable
ment traités ».
:
Le Japon s’inquiète
des pourparlers de Moscou
E
1
agere
e
IL
+ Buenos-Ayres, 29 septembre. — Le
gouvernement a interdit les exporta
tions de fer, acier, cuivre, aluminium,
antimoine, zinc et autres métaux neufs
ou vieux.
au mardi
Gdynia deviendrait
port soviétique ?
Londres, 29 septembre. — On an
nonce de Tokio que M. Togo, ambas
sadeur du Japon à Moscou, s’est ren
du près de M. Molotov et lui aurait
demandé des précisions sur la visite
de M. von Ribbentrop.
La même dépêche ajoute que les
milieux japonais manifestent
taine anxiété et que le bruit court
dans la capitale du Japon que la visite
de M. von Ribbentrop aurait pour but
la conclusion d’une a’liance militaire
entre la Russie et le Reich.
UNE ALERTE
A BOULOGNE-SUR-MER
Boulogne-sur-Mer. 29 septembre. —
Une 'alerte annoncée par 1» sirène, à
10 h. 13. a pris fin une demi-heure
plus tard.
Al-
nière),
cuisinière).
ECOLt-
ÏERIE . DE
r à l Eco-
Les mensonges allemands
Londres, 29 septembre. — De source
autorisée on dément qu’une escadril
le allemande d'avions de bombarde
ment ait tenté hier d’effectuer un
raid sur l’Ecosse.
à
***
Le « Natio-
;
Bâle, 29 septembre. —
nal Zeitung », commentant les négo
ciations de Moscou, précise que l’on
discute la possibilité d’établir un port
libre de l’U. R. S. S. à Gydnia.
v;
une cer-
"
LE COMMANDEMENT
DE L’ARMÉE POLONAISE
EN FRANCE
Le fait est qu'à part ,'es fascicules
bleus, On voit fort peu de civils d’âgr
mûr dans Paris. Les chauffeurs de
taxi, et Ton est heureux qu’ils aien'
repris du service, sont toujours plur
vieux que leurs guimbardes. Et ce
n’est pas peu dire.
Il m’est arrivé d’en héler un, l’au
tre jour. Vénérable chauffeur aux che
veux blancs, il était sourd et, par sur
croît, ne connaissait aucune des nom
breuses rues nouvellement baptisées
de la capitale.
La rubrique parisienne des petits
■Métiers nés de la guerre s’allonge de
:our en jour.
On vend maintenant au coin des
ues des abats-jour bleus pour éviter
le peinturlurer des ampoules électri
ques.
Ceux qui ne veulent pas mettre
>2 francs dans un sac de toile pour
sur boite à masque, se voient offrir
tour 6 francs un jeu de courroies
iour fac’liter le port de ladite boite.
Et i! y a toujours des curieux pour
coûter, aux abords de la gare Saint-
.azare, le boniment d’un camelot.
— 2 fr. 59 le mètre carré de cello-
iliane bleue ! Profitez-en, Mesdames
vt Messieurs, pour voiler vos lumières,
quadriller vos carreaux et protéger
■os aliments. Ce produit est imper
dable aux gaz de combat. 2 fr. 50 ï
■•rofitez-en. La paix revenue, vous en
’urez toujours l’usage, soit pour bleuir
(Os aquariums, soit pour mettre vos
nasques à gaz à l’abri qe la poussière
it des mites. 2 fr, 50 !
On écoute, et si Ton n’achète pas,
’on sourit. Autant de gagné pour le
moral !
Nous remercions de tout cœur la
personne qui, bien que « n’étant pas
de nos idées » a bien voulu recon
naître que « L’Eclair » savait signaler
certains abus. Aussi avons-nous esti
mé de notre devoir de publier la par
tie de sa lettre la plus irtéressante et
la plus... édifiante.
Nous demanderons en haut lieu
d'agir en conséquence, car la cause
ds,- ouvrières françaises est, digne de
défense
; DE L’EST
ONNOT -
1
Paris, 29 septembre. — On annonce
que le général Sekorsky vient d’arri-
(Voir la suite en deuxieme page)
Londres, 29 septembre. — L’ami
rauté britannique confirme à nou
veau que contrairement aux infor
mations allemandes aucun navire de
guerre britannique n’a été endom
magé’ dans la mer du Nord par des
avions allemands.
ORT
i
'***
on de
nt lui
Sur l’un des toits du Palais de Ver !
sallles, une gigantesque croix rouge z
été peinte. Avis aux aviateurs aile,
mands qui s’aviseraient éventuelle
ment de survoler avec des bombes If
cité royale. Le Palais de Versailles es'
devenu un hôpital.
Comment d’aiUiiur* un bomoardïe'
nazi cr.crait-il choisir pour cible T
berceau versaillais de l’unité aile
mande ? Il est vrai que ce souvenu
remonte à l'avant-dernière guerrr
franco-allemande. Le même Palais r
servi à autre chose, à l’issue de If
dernière guerre : il est alors deveni
la maison du « diktat ».
L’ECLAIRAGE
|1T
On nous signale que, dans le quar
tier de Saint-Ferjeux des habitants
s’obstinent à ne pas voiler leurs lu
mières. et que de nombreuses motos
et des vélos circulent sur la route na
tionale tous feux allumés.
Aliis.
Signature fini pacte rasso-esthonien
2. ) La Russie donnera une aide tech
nique complète à l’armée estonienne,
y compris le matériel d*. guerre.
3. ) L’Estonie alloue une Ile à la Rus
sie pour y créer une base navale, et
des terrains pour construire un aéro
drome. La garde terrestre et navale
comprendra un effectif fixé par un ac
cord mutuel.
Riga, 29 septembre. — Hier a été si
gné à Moscou, le traité d’assistance mu
tuelle et l’accord commercial entre la
Russie et 1"Estonie.
Ce pacte contient six points :
1.) Les deux Etats s’engagent à se
prêter toute assistance mutuelle, y
compris une aide militaire en cas d’a
gression par une tierce puissance.
jue!
Lucien KAYSER.
P.-S. — Malgré la fusion des jour
naux Eclair et République de l'Est,
nos lecteurs pourront, comme par le
passé, nous adresser leurs lettres au
13, rue Ronchaux. — L. K.
des armées. — Débarquement de bestiaux pour le ravitaille
ment. de l’armée quelque part en France
Dans la zone
itioo
Fernand FEUGÈRE.
:s
3 ans
rue rie
6
h.
m
i
37" Année. — N" 12.940
40 Centimes
SAMEDI 30 SEPTEMBRE 1939
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L'Eclair Comtois
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Ayez pitié
des ohiets
de notre tendresse
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639.
Administration et Rédaction : 13, Rue Ronchaux, BESANÇON - Tel. 31.47
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340,
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11
315.
iiiimmitmiiimiimiiimiiiiiiiiiiiiigiiiimmiimiiiijiiiiHiiiiiitmi !
405.
A nos lecteurs
380.
Les opérations de guerre
Les aviateurs français survolent
les lignes ennemies
et recueillent
précieux renseignements
337.
-
l
?
s-
2185
2185.
220.
30.50
Dès la déclaration de guerre, les plus hautes autorités de
tre région, faisant écho aux appels de Monsieur Lebrun, Président
de la République, et de Monsieur Daladier, Président du Conseil,
nous invitaient à 1 Union sacrée pour la défense de la Patrie.
Dans le même instant, des parlementaires éminents de chez
nous intervenaient auprès des dirigeants des deux journaux, La
République de l Est, et L’Eclair Comtois, pour leur demander
d être les premiers à donner l'exemple de cette lïnion nécessaire et
bienfaisante.
no-
465.
Communiqué N° 51 du 29 septembre au matin
Nuit calme dans l’ensemble. Activité de nos éléments
en contact, notamment à l’Ouest de Sanebruck.
««.
On s’attend
à une conférence
des Balkans
pour le mois
d octobre
! 2675.
i 2325.
I 1220.
1 165.
I 2110.
I 6580.
I 4400.
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! 10780.
1 670.
Communiqué N° 52 du 29 septembre au soir
Tirs de l’artillerie ennemie dans la région Est de la
Sarre, notamment au Sud de Deux-Ponts et de Pirmasens.
Activité des aviations de reconnaissance et d’observa
tion de part et d’autre.
Paris, 29 septembre. .— Les opéra
tions militaires sur le front français
n’ont pas apporté un grand change
ment durant les dernières vingt-qua
tre heures.
Nous avons poussé, du côté du vil
lage de Morschweiler, au nord de
Sierk, une légère attaque, en vue de
nous emparer de bois ou de croupes.
Il ne s’agit toujours que de petites
opérations locales menées avec de
faibles effectifs.
Nous nous sommes emparés d’un
boqueteau qui était occupé par l’en
nemi, lequel avait disparu lnrsoue
notre détachement y est entré. Un
certain nombre de blessés allemands
y étaient restés qui ont été faits pri
sonniers, Us. étaient atteints d’éclats
d’obus, par suite d’une' action d’artil
lerie oue nous avions déclanchée quel
ques heures auparavant.
Notre aviation, de reconnaissance et
de chasse poursuit sa mission avec
une grande activité, à des profon
deurs de plus en plus accentuées.
Notre commandement tient en effet à
être renseigné le plus rapidement pos
sible sur l’importance des effectifs
ennemis qui descendent de l’Est vers
l’Ouest avec une cadence paraissant
plus accentuée que les jours précé
dents.
Un temps exceptionnellement favo
rable a permis à nos aviateurs d’opé
rer avec succès, et nous avons pu
recueillir ainsi des renseignements
extrêmement précieux. Notre Com
mandement a pu constater une fois de
plus que, d’une façon générale, notre
matériel surpasse celui des Allemands.
En ce qui concerne les opérations
navales, il est absolument certain que
contrairement à ce qu’avait annoncé
le communiqué allemand, aucun cui
rassé britannique n’a été ni coulé, ni
endommagé ; seul le cuirassé « Hood »
a reçu Quelques éclats d’obus, d’ail
leurs insignifiants.
Les opérations militaires sur le
front polonais, semblent définitivement
arrêtées. D’ailleurs l’intérêt est désor
mais d’ordre diplomatique. C’est une
offre de paix qui domine actuellement
la situation ; les Allemands et les Rus
ses se consultent, et l’on parle de la
conclusion d’un traité germano-sovié
tique d’amitié et de frontières.
-e-®-*
4- Mexico, 29 septembre. — Les auto
rités maritimes ont ordonné la mise
sons scellés. des appareils de radio du
vaisseau « Cojombus », en raison
des transmissions radio-télégraphiques
contraires à la neutralité.
! 176.62
I 43.80
I 742.
I 2329.
Leur démarche qui s’inspirait des plus nobles sentiments ne
pouvait trouver qu’un accueil très sympathique. Aux raisons d’ordre
moral qui la justifiait, s’ajoutaient pour les deux organes des raisons
d’ordre matériel ou
««.
I 991.
ELLE AURAIT LIEU
A BERLIN
I
pécuniaire, la vie de la presse quotidienne étant
particulièrement difficile à assurer en temps de guerre.
H fut donc décidé que, durant toute la durée de la
L’Eclair Comtois et La République de l’Est ne
seul journal, paraissant sous un double titre, utilisant chacun ses ré
dacteurs, de telle sorte que les lecteurs de l’une et de l’autre feuille
12 fr. 50;
3oids vifs:
7 fr. 42;
extrêmes,
idus 817.
11 fr. 86;
té, 8 f. 28;
>ids vifs :
té, 7f. 30;
extrêmes,
Bâle, 29 septembre. ■— Le « Natio
nal Zeitung » croit savoir que M.
Molotov se serait décidé à se rendre
à Berlin dans le courant d’octobre.
A cette occasion, Berlin verrait
une Térmion des ministres des
res étrangères du pays du Sud-Est de
l’Europe. Ce serait en quelque soi te
une conférence du bloc des Balkans.
guerre,
feraient plus qu’un
i
1:
i
im
Affai-
retrouveraient dans la feuille commune les noms qui leur sent chers.
C’est demain dimanche que paraîtra le premier numéro de
L’Eclair Comtois et La République de l’Est.
Ceci dit — empressons-nous d’ajouter — et cette déclaration
sera une joie pour nos amis si fidèles — que rien ne sera changé
dans l’Administration de notre journal. Vous resterez abonnés de
L’Eclair, comme dans le passé. C’est à L’Eclair que vous renouvelle
rez vos abonnements. C’est à lui que vous amènerez vos amis. 11
faut qu’à la fin de la guerre nous nous retrouvions tous groupés.
Pour l’instant, n’ayant en vue que le bien supérieur de la Patrie
menacée, mettons en commun, au service de la France, toutes les res
sources de nos intelligences et de nos cœurs, et fraternellement unis,
donnons à tous nos concitoyens l’exemple réconfortant d’une loyale
et féconde collaboration.
s
UNE CONFERENCE
DE LA PAIX ?
J
'
ML
<
/
939
Londres, 29 septembre. — Un com
muniqué de cette nuit de radio-Mos
cou est reproduit par la presse
glaise : il annonce que les gouverne
ments allemand et russe sont tombés
d’accord pour la convocation d'une
Conférence de la paix. L’Italie ou les
Etats-Unis seraient invités à
ticiper.
Le « Daily Herald » en publiant ce
communiqué, ajoute que la guerre
serait poussée jusqu’au bout, si la
Grande-Bretagne et la France décli
naient la proposition.
En ce qui concerne la Pologne, son
sort ne serait même pas soumis à la
conférence envisagée, les deux inter
locuteurs de Moscou ayant décidé
que cela ne regardait qu’eux-mê
mes.
endus 45;
i sur pied,
vendus 8;
inde nette,
dus 47; de
en viande
an-
Vue intérieure d’un train sanitaire français
y par-
Paris
ILS NE SONT
PLUS COMMUNISTES
MAIS ILS RESTENT
DEPUTES !
Correspondance
y» s v s e-x
Z " ;î s
939
LE « BACHOT „
L’ECLAIR COMTOIS
E de bœuf;
5 kilos de
Nous avons reçu, il y a quelque
temps, une lettre concernant les jeu
nes çjens qui veulent poursuivre leurs
éludes. La personne qui nous écrivait,
disait notamment :
« Les proportions d’admissibilité au
bachot première partie ont été, en
juillet, beaucoup plus faibles à Besan
çon que dans d’autres facultés (Lyon,
Paris), la qualité des études ne pou
vant expliquer cette anomalie.
« Aussi, au nom de nombreux ca
marades, je vous demande de vous
renseigner d’une manière très sûre
là-dessus... »
Nous avons juste pu apprendre que
les jeunes gens, en âge d’être soldat,
qui avaient passé avec succès l’écrit
étaient considérés comme étant ba
cheliers.
Cela ne peut évidemment satisfaire
notre correspondant; aussi posons-
nous sa question aux services publics
intéressés.
il u CG
rc.
du jour :
Pour voui abonner
Paris, 29 septembre. — Le « Journal
Officiel ». publie l'information consta
tant la nouvelle étiquette clës dépüiés~
coiiiriiûnisles :
Modification des listes électorales des
membres des groupes (listes, du 25 mars
1939 : lu suppression du groupe com
muniste; 2“.. création du groupe d’ac
tion populaire et paysanne française :
43 membres).
1
ier de dér
ivant, C..)U
•on, 8 à 11
îlté, 11 à
3e qualité,
8 à 18.50.
qualité, 15
; gigot, 16
LES ACCORDS
GERMANO-RUSSES
ou pour renouveler
vos abonnements
a
Londres. 29 septembre. — Une note
de l’Agenc officieuse précise l’opinion
des milieux diplomatiques sur les ac
cords qui ont été conclus hier entre
MM. Von Ribbentrop et Molotov.
En premier lieu on rappelle les ré
centes déclarations de M. Chamber
lain indiquant que l’intervention so
viétique en Pologne ne modifiait en
rien la détermination du gouverne
ment britannique de remplir ses en
gagements vis-à-v-is de la Pologne et
de poursuivre la guerre jusqu'à la vic
toire.
D’autre part, le pacte germano-
russe fait état de consultations avec
des puissances amis en vue d’un rè
glement du conflit, mais exclut toute
ir gérence dans le règlement relatif à
la Pologne intervenu à Moscou.
Bien que les deux parties contrac
tantes tablent sur l’éventualité d’une
continuation de' la guerre, leur accord
prévoit uniquement des consultations
dans le cas où leurs efforts tendant
à mettre fin au conflit échoueraient.
Enfin, quoique la déclaration com
mune mentionne l’entremise de puis
sances amies, on estime qu’il ne serait
pas possible d’amener des tierces puis
sances à une action qui conduirait à
1 entérinement de la reconnaissance
du rapt de la Pologne.
Les gouvernements anglais et fran
çais entreront en consultation pour
étudier la situation résultant des ac
cords de Moscou.
(Voir la suite en deuxième page)
Le groupe communiste (le la Cham
bre comprenait 71 membres. Trois d’en-
demissionnaires ; ce sont
t
VOUS POURREZ TOUJOURS VOUS ADRESSER
13, Rue Ronchaux, Besançon
OU BIEN
11, Faub. des Ancêtres, Belfort
lit;
alité, 13 50
tre eux sont
MM. Fourrier, Loubadou et Sausset. Les
25 autres ne se sont pas fait inscrire
au nouveau groupe ; parmi eux se trou
vent : MM. Marty et Thorcz.
Aucune décision n’a été prise en ce
qui concerne le groupe du parti com
muniste du Sénat.
0.
A propos des relations entre VU. R. S S. et VEsthonie. — Une carte des \
pays de l'Europe du Nord
lettre de Paris
TES
ndie, 1.450
Touraine,
•ovenances,
La guerre
sous-marine
>-
l’unie de ces deux adresses : des rédacteurs, à qui vous
écrire également, vous répondront et se feront un
plaisir de vous satisfaire
LES MERCANTIS
Nous avons publié le lundi 25 sep
tembre, en première page, un article
concernant les mercantis. Nous rece
vons ù ce sujet une lettre dont nous
extrayons ce qui suit :
« Je ne suis pas une lecteur habi
tuel de L’Eclair Comtois, qui est à
l’opposé de mes idées tant politiques
que philosophiques. Je l’ai lu, par
hasard, et j’y ai trouvé avec un réel
plaisir votre article appelant l’atten
tion des pouvoirs publics sur la situa
tion des ouvrières de l’industrie pri
vée et sur les salaires de famine qu’on
leur alloue parfois.
« ...Je veux vous citer un cas con
cret. Ma femme travaille chez X...,
à Besançon. Cette usine est, paraît-
il, réquisitionnée, et l’on y fabrique
des capotes. Les ouvrières affectées
au finissage des capotes sont payées à
raison de 2 fr. 75 l’une; il faut, aux
dires des patrons, 1 h. 10 minutes
pour effectuer ce travail; en réalité,
>1 faut 1 h. 1/2 au minimum et à con
dition que le travail soit impeccable
et qu’il ne vous soit pas retourné. Le
salaire journalier ressort à peu près à
11 francs pour 8 heures. D’autres font
moins que cela et doivent se conten
ter de 5 à 6 fr. par jour. Et il est
interdit de se plaindre ou de récri
miner, car vous êtes mis à la porte
sur-le-champ. »
Aux détenteurs de fascicules bleus, En attendant l’heure incertaine où
non encore mobilisés à l’heure où des aviateurs allemands survolant
nous écrivons ces lignes, Paris, et sans Versailles auraient à choisir entre ces
doute aussi toutes les grandes villes
de France, réservent d’ores et déjà
maints ennuis.
Ils ont souvent perdu leur place du Palais,
fait que leurs employeurs ont été» — C’est la paix qui est malade, dit
mobilisés. Et partout où ils se présen- quelqu’un ; mais l’infirmier - major
tent, candidats à un emploi quelcon- Gamelin va nous la guérir et nous la
que, le patron leur répond, sur le vu rendre plus solide que jamais,
de leurs fascicules! bleus :
— Impossible de vous embaucher,
ce serait trop provisoire.
Lassés, mais non désespérés, voilà
donc nos fascicules bleus errant dans
la rue, de place en place. Mais jusque
sur le trottoir, la malchance les pour
suit, les harcèle. Deux fois, trois fois
de suite peut-être en une heure de
temps, des agents casqués les arrêtent
— Papiers, s’il vous plaît.
Et c’est au milieu d’un cercle de
badauds attirés par la perspective
d’une arrestation d’étrangers que 1er
malheureux doivent exhiber, sous de”
regards soupçonneux, la feuille bleue
de leur fascicule.
Pitié pour les fascicules bleus !
raine, Cen-
Normandie,
à 680; Au-
■
souvenirs contradictoires, nombreux
sont les promeneurs qui regardent
l’immense croix rouge sur le toit du
Oslo, 2.9 septembre. —■ Le cargo
« Taksteas », d’Arendal a été torpil
lé à 6.000 au large de Bergen. Il a
continué de flotter grâce à sa car
gaison de bois de charpente.
Son équipage a été sauvé et rame
né à Bergen.
Le paquebot « Jern », d’Anjesuns
chargé de pâte de bois a été égale
ment coulé. L’équipage a été sauvé.
Enfin le « Sollas » a touché une
mine et a coulé dans la mer du
Nord. L’équipage a été sauvé.
pouvez
6 à 19.50;
s, 15 à 19-
Reddition de Varsovie
jyens mou-
divers,
Normandie
300 à 440;
à 1 250.
»
ers
Uns boutique au rideau de fer
baissé, Le commerçant qui l’occupait
’’a fermée en août, joyeusement, pour
s’en aller en vacances. Et il a tendu
tu fronton de sa boutique le calicot
‘rariitionnel : « Fermeuture annuelle ».
Mais sa feuille de route est allée le
surprendre sur quelque plage ou dans
luelque station de montagne. I| est
-e-venu à la hâte ; il n’a pas même
iris la peine de décrocher le calicot dé
vacances. Il a simplement, sans soup
çonner l’humour de son geste, lui 'qui
’ut déjà mobilisé à l’automne 1938,
"îiouté quelques mots à la craie. Si
lien que les passants lisent maintc-
îant : « Fermeture annuelle pour
•ause de mobilisation ».
■
à Paris. Il a.eu un entretien avec
— Un com-
ver
l’ambassadeur de Pologne.
On tient pour assuré qu’il prendra
le commandement de l'armée polo
naise en formation.
Londres, 29 septembre,
mimique du Comité de défense de
Varsovie, parvenu à Londres, déclaré
informer toutes les représentations
de la Pologne dans les pays civilises,
qu’après épuisement de toutes _ les
mesures de défense, étant donné la
situation tragique de la population
civUe, il a été oblige ds consentir
à un armistice.
Les termes de l’accord conclu avec
le Haut Commandement allemand
prévoient que les officiers polonais
faits prisonniers seront « honorable
ment traités ».
:
Le Japon s’inquiète
des pourparlers de Moscou
E
1
agere
e
IL
+ Buenos-Ayres, 29 septembre. — Le
gouvernement a interdit les exporta
tions de fer, acier, cuivre, aluminium,
antimoine, zinc et autres métaux neufs
ou vieux.
au mardi
Gdynia deviendrait
port soviétique ?
Londres, 29 septembre. — On an
nonce de Tokio que M. Togo, ambas
sadeur du Japon à Moscou, s’est ren
du près de M. Molotov et lui aurait
demandé des précisions sur la visite
de M. von Ribbentrop.
La même dépêche ajoute que les
milieux japonais manifestent
taine anxiété et que le bruit court
dans la capitale du Japon que la visite
de M. von Ribbentrop aurait pour but
la conclusion d’une a’liance militaire
entre la Russie et le Reich.
UNE ALERTE
A BOULOGNE-SUR-MER
Boulogne-sur-Mer. 29 septembre. —
Une 'alerte annoncée par 1» sirène, à
10 h. 13. a pris fin une demi-heure
plus tard.
Al-
nière),
cuisinière).
ECOLt-
ÏERIE . DE
r à l Eco-
Les mensonges allemands
Londres, 29 septembre. — De source
autorisée on dément qu’une escadril
le allemande d'avions de bombarde
ment ait tenté hier d’effectuer un
raid sur l’Ecosse.
à
***
Le « Natio-
;
Bâle, 29 septembre. —
nal Zeitung », commentant les négo
ciations de Moscou, précise que l’on
discute la possibilité d’établir un port
libre de l’U. R. S. S. à Gydnia.
v;
une cer-
"
LE COMMANDEMENT
DE L’ARMÉE POLONAISE
EN FRANCE
Le fait est qu'à part ,'es fascicules
bleus, On voit fort peu de civils d’âgr
mûr dans Paris. Les chauffeurs de
taxi, et Ton est heureux qu’ils aien'
repris du service, sont toujours plur
vieux que leurs guimbardes. Et ce
n’est pas peu dire.
Il m’est arrivé d’en héler un, l’au
tre jour. Vénérable chauffeur aux che
veux blancs, il était sourd et, par sur
croît, ne connaissait aucune des nom
breuses rues nouvellement baptisées
de la capitale.
La rubrique parisienne des petits
■Métiers nés de la guerre s’allonge de
:our en jour.
On vend maintenant au coin des
ues des abats-jour bleus pour éviter
le peinturlurer des ampoules électri
ques.
Ceux qui ne veulent pas mettre
>2 francs dans un sac de toile pour
sur boite à masque, se voient offrir
tour 6 francs un jeu de courroies
iour fac’liter le port de ladite boite.
Et i! y a toujours des curieux pour
coûter, aux abords de la gare Saint-
.azare, le boniment d’un camelot.
— 2 fr. 59 le mètre carré de cello-
iliane bleue ! Profitez-en, Mesdames
vt Messieurs, pour voiler vos lumières,
quadriller vos carreaux et protéger
■os aliments. Ce produit est imper
dable aux gaz de combat. 2 fr. 50 ï
■•rofitez-en. La paix revenue, vous en
’urez toujours l’usage, soit pour bleuir
(Os aquariums, soit pour mettre vos
nasques à gaz à l’abri qe la poussière
it des mites. 2 fr, 50 !
On écoute, et si Ton n’achète pas,
’on sourit. Autant de gagné pour le
moral !
Nous remercions de tout cœur la
personne qui, bien que « n’étant pas
de nos idées » a bien voulu recon
naître que « L’Eclair » savait signaler
certains abus. Aussi avons-nous esti
mé de notre devoir de publier la par
tie de sa lettre la plus irtéressante et
la plus... édifiante.
Nous demanderons en haut lieu
d'agir en conséquence, car la cause
ds,- ouvrières françaises est, digne de
défense
; DE L’EST
ONNOT -
1
Paris, 29 septembre. — On annonce
que le général Sekorsky vient d’arri-
(Voir la suite en deuxieme page)
Londres, 29 septembre. — L’ami
rauté britannique confirme à nou
veau que contrairement aux infor
mations allemandes aucun navire de
guerre britannique n’a été endom
magé’ dans la mer du Nord par des
avions allemands.
ORT
i
'***
on de
nt lui
Sur l’un des toits du Palais de Ver !
sallles, une gigantesque croix rouge z
été peinte. Avis aux aviateurs aile,
mands qui s’aviseraient éventuelle
ment de survoler avec des bombes If
cité royale. Le Palais de Versailles es'
devenu un hôpital.
Comment d’aiUiiur* un bomoardïe'
nazi cr.crait-il choisir pour cible T
berceau versaillais de l’unité aile
mande ? Il est vrai que ce souvenu
remonte à l'avant-dernière guerrr
franco-allemande. Le même Palais r
servi à autre chose, à l’issue de If
dernière guerre : il est alors deveni
la maison du « diktat ».
L’ECLAIRAGE
|1T
On nous signale que, dans le quar
tier de Saint-Ferjeux des habitants
s’obstinent à ne pas voiler leurs lu
mières. et que de nombreuses motos
et des vélos circulent sur la route na
tionale tous feux allumés.
Aliis.
Signature fini pacte rasso-esthonien
2. ) La Russie donnera une aide tech
nique complète à l’armée estonienne,
y compris le matériel d*. guerre.
3. ) L’Estonie alloue une Ile à la Rus
sie pour y créer une base navale, et
des terrains pour construire un aéro
drome. La garde terrestre et navale
comprendra un effectif fixé par un ac
cord mutuel.
Riga, 29 septembre. — Hier a été si
gné à Moscou, le traité d’assistance mu
tuelle et l’accord commercial entre la
Russie et 1"Estonie.
Ce pacte contient six points :
1.) Les deux Etats s’engagent à se
prêter toute assistance mutuelle, y
compris une aide militaire en cas d’a
gression par une tierce puissance.
jue!
Lucien KAYSER.
P.-S. — Malgré la fusion des jour
naux Eclair et République de l'Est,
nos lecteurs pourront, comme par le
passé, nous adresser leurs lettres au
13, rue Ronchaux. — L. K.
des armées. — Débarquement de bestiaux pour le ravitaille
ment. de l’armée quelque part en France
Dans la zone
itioo
Fernand FEUGÈRE.
:s
3 ans
rue rie
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