Titre : L'Éclair comtois : journal d'union libérale quotidien
Éditeur : [s.n.] (Besançon)
Date d'édition : 1938-02-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32763706t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 février 1938 05 février 1938
Description : 1938/02/05 (A36,N12513). 1938/02/05 (A36,N12513).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG25 Collection numérique : BIPFPIG25
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k93120310
Source : Bibliothèque municipale de Besançon, 4018
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2023
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36° Année
N° 12.513
30 Centimes
SAMEDI 5 Février J938
F
uuiauiuui
LUI
'I
L Eclair Comtois
« Indépendant de tout parti, de tout
groupement, professant ouvertement la
doctrine sociale catholique, n’étant
inféodé à aucune classe, n’étant ni de
droite ni de gauche, parce que l’Église
n’est ni à droite ni à gauche, notre
journal s’adresse non seulement aux
catholiques fidèles et aux Sympathi
sants, mais aussi aux indifférents et
aux esprits droits qui cherchent à
s’éclairer. ))
Administration œfc Rédaction s 36,
PUBLICITÉ régie PRESSE ( locale et régionale : BESANÇON, 36, Rue Mégevand - Tél. 31.47
en exclusivité par la RflINIF / ~T ■ . ~ „. „,B„ELF0RT’ place Corbis - Tél. 7.33-9.22
n LU 11 II ( extra-regionale PARIS (2)6 bis, Rue du 4 Sept. Tél. Rich.70.89
Mégevand - b
u
ANÇON
Doubs et limitrophes .: 1 an 80 fr. — 6 mois : 42 fr.
Autres Departements : — 85 fr. 45 fv.
mi jiiiiviiiumiiiiiiiiuiiuniiiiiiiiinaniiiiiiiiniiiiiimiit^iinniiimPiiiniiniifiinmniifi'miimi^iHiimSïiiii^ifi .mmmîmmmmi.immil^ „„„„„„„„
Un nouvel acte de piraterie
— 3 mois : 33 fr.
■ — ‘24 fr.
ABONNEMENTS
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 nos Lecteurs I
â 20 milles ne Barcelone
un vapeur britannique
est coule par 2 hydravions
Salut à la Franche-Comté
G
HL
ins M
et tiens la ilomaiie
a
Au moment d’occuper cette tribune de « L’Eclair Comtois », où
m’appelle la confiance de ses dirigeants, je lieux adresser à la Fran
che-Comté un simple mais joyeux saint.
Certes, elle est particulièrement difficile, en nos temps trou
blés, la tâche du journaliste ! Mais
comment, d’autre part, un publi
ciste chrétien ne mettrait-il
joyeusement sa plume
d’un journal comme celui-ci ?
Depuis longtemps penché à Pa
ris, par profession
yuier électoral du pays, que de
fois n’ai-je pas souhaité à
amis des autres départements les
succès minutieusement préparés
et brillamment remportés par nos
amis de Franche-Comté !
Ces succès, ils sont incontesta
blement le résultat de l’union.
Aussi me dictent-ils à moi aussi
cette
UNION.
Union par-dessus toutes les éti
quettes de nos amis, par-dessus
toutes leurs divergences locales
et par-desus toutes les questions
de personnes.
« L’Eclair Comtois » entre dans une nouvelle phase de
rière. Depuis quelques jours — ses lecteurs l’ont remarqué — il a
sensiblement amélioré sa présentation extérieure, et il se propose de
faire encore mieux dans un avenir très proche.
Il vous présente aujourd’hui
Monsieur Feugère, qui vient à nous, bien que jeune encore,
expérience journalistique de vingt années.
Ainsi transformé, « l’Eclair Comtois » n’a pas d’autre but que
de poursuivre l’œuvre de redressement catholique, entreprise il y
aura bientôt 36 ans par ses fondateurs et si heureusement poursuivie
par tous ses Directeurs, ses Rédacteurs et ses Collaborateurs qui,
pendant cette longue période, n’ont cessé de mener le bon combat et
de travailler à l’éducation civique de ses lecteurs.
Nous pouvons dire, sans exagération aucune, que l’Eclair Comtois,
a sa large part dans les beaux résultats obtenus au point de vue po
litique dans notre région.
Il a maintenant me nouvelle mission à remplir. En ce temps de
déchristianisation progressive des idées et des institutions, dans le
désarroi des partis, à l’heure où l’on sent le besoin d’une doctrine
lumineuse et forte, seule capable de barrer la route au communisme
et où tant de regards se tournent du côté de l’Eglise, suprême espoir
dans la détresse présente, un journal qui rallie tous les catholiques,
qui les éclaire et les forme, qui leur fasse prendre conscience de
leur force et de leurs responsabilités, un tel journal est nécessaire.
L’Eclair Comtois veut être ce journal.
Indépendant de tout parti et de tout groupement, professant ou
vertement la doctrine sociale catholique, n’étant inféodé à aucune
classe, n’étant ni de droite ni de gauche, parce que l’Eglise n’est ni
à droite ni à gauche, notre journal s’adresse non seulement aux
catholiques fidèles et aux sympathisants, mais aussi aux indifférents
et aux esprits droits qui cherchent à s’éclairer. Aux uns et aux autres
il fera connaître la doctrine catholique ; à sa lumière il jugera les
événements, combattra les doctrines adverses loyalement, et ceux qui
les défendent, chrétiennement, évitant les querelles mesquines qui
irritent, les critiques méchantes qui blessent, les suspicions plus ou
moins fondées, à plus forte raison les injustices et les calomnies.
Notre journal ne serait pas chrétien et il n’aurait pas le droit de
s’appeler çutholiquer s’il recourait à le tels procédés..
Au point de vue politique nous soutiendrons les hommes qui
défendent les principes catholiques relatifs à l’individu, à la famille,
à la profession, à la cité. Sachant les difficultés avec lesquelles sont
aux prises les représentants du Peuple au Parlement, nous leur
témoignerons toujours une grande sympathie : nous souhaitons
entretenir avec eux les relations les meilleures qui nous autoriseront
à leur parler en toute franchise.
« L’Eclair » salue avec cordialité ses confrères de la presse locale
et régionale qui défendent les idées qui lai son chères. Il ne négligera
rien pour maintenir l’harmonie qui doit exister entre hommes qui se
dévouent à la même cause.
Il salue avec courtoisie ses adversaires : en attaquant les doctrines
qui lui paraîtront mauvaises, il respectera toujours les personnes et
les intentions dont il n’est pas juge.
Tel est notre programme. Nous sommes assurés qu’il sera bien
accueilli d’une foule d’honnêtes gens qui depuis longtemps déjà en
désirent la réalisation.
sa car-
L’équipage a pu être sauvé
un nouveau rédacteur en chef,
pas
au service
avec une
Mi-
mm.
m
Le chancelier Hitler
assure la direction
uniforme du Reich
dans tous les domaines
1
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>
sur l’éqhi-
m- :
nos
n
S:
mm
, < -4
ill
» ,
. - • * j
Berlin, 4 février. — Le chancelier
Hitler a signé aujourd’hui une ordon
nance nommant un conseil, privé en
vue de le conseiller dans la gestion
de la politique étrangère.
Le baron voon Neurath est nommé
président de ce conseil, conseil dont
feront également partie :
Ribbentrop, le ministre de l’Air, gé
néral Gœring ; l’adjoint au führer
Rudoff Hers ; le ministre de la pro
pagande Goebbels ; le ministre Lau-
; le chef suprême de l’armée de
»
impérieuse consigne :
M. von
e - :».■
Le « Southampton », Vun des plus réc ents croiseurs anglais, vient de quitter
brusquement Gibraltar pour Valence
m-
m
.m
wres ;
terre, le général Brantchitsch ; le
chef suprême de la marine, l’amiral
Raeder, et le chef du commandant
des forces armées, le général Keitl.
Le chancelier Hitler a adressé une
lettre au baron von Neurath, et une
autre au baron von Fritsch, pour fé
liciter le premier de sa nomination,
et pour remercier le second des ser
vices rendus.
Barcelone, 4 février,
de la Défense
Le ministère
nationale communique :
« A 6 il, 45, ce matin, à environ vingt
milles au sud-ouest de Barcelone, le
vapeur britannique « Alcora » a été
attaqué et coulé par deux hydravions
venant de la base de/Palma de Major
que,
« Les hydravions ont survolé ],e na
vire a deux reprises laissant, la pre
mière fois, tomber trois bombes et
deux la seconde fois.
« Le bateau sombra aussitôt.
« L'équipage, composé de 125 hom
mes, tousque l’observateur de la non-interven
tion, également anglais, qui.se trou
vaient à bord, 'Ont été sauvés par ia
• hiil-H j e rapide « D »> et par une bar
que de j êclie.
« Les naufragés, à bord de cette cha
loupe, loupe, sont arrivés à Bareal me
à 9 Ii. 55. Ils ont, été rçffus immédiate-
•m'ont'# In lteé tié ln flotte ■ <1 e vigilance
et des vêtements leur ont été remis.
« Du sémaphore de Montjuich,
suivi parfaitement l’attaque fit, île
lage de 1’ « A le ira », qui arborait le
drapeau britannique et l’insigne d.s-
tlnotlf du contrôle.
« Le vapeur de la basfi de Immin-
gham, se rendait à Barcelone avec un
chargement de charbon />,
A Londres
Londres, 4 février. — M. Corbin, am
bassadeur de France, s’est rendu au
Foreign Office. Il a informé M, Eden
des mesures que le Gouvernement
français est disposé à prendre
accord, avec l’Amirauté anglaise, aux
fins de renforcement de la (patrouille
navale , instituée ipar les accords fie
Nypn,*
D’autre part, le bruit icourt à Lon
dres que Je Conseil de la Défense
suprême italien aurait décidé de ré
duire considérablement l’aide, accordée
aux nationalistes espagnols.
Le gouvernement britannique n’a
pas perdu de temps pour prendre des
ritesures de précaution.
L'Amirauté a donné l’ordre, là ses
" ires qui font partie dé; la patrouille
navale,v il les sous-mnrfns immergés te. long des
routes maritimes.
En outre, le gouvernement britanni
que a élaboré des mesures en vue d’ob
tenir compensation pour les navires
coulés en Méditerranée.
Voir la suite en deuxième page
Oui !, union, encore union, tou
jours union face aux adversaires
des trois idées-forces qui ont
fait le passé glorieux de la Fran
gé à Paris en 1990, M. Feugère a dé- CR et 9llL seules, peuvent
buté dans le journalisme à la « Croix l’avenir dit
du Dimanche », sous les auspices de son trie et Reliaion
Voir la suite en deuxième page eminent directeur M. Vincent, puis à la y
« Croix Quotidienne
M. Fernand FEUGÈRE
notre, nouveau Rédacteur en Chef
assurer
pays : Famille, Pa-
VI!
Les positions que nos amis ont
conquises en Franche-Comté, ils
ne les ont conquises que parce
Membre du syndicat des Publicistes chrétiens, comme aussi du syndicat des dans la main.
Journalistes Parlementaires, il a assuré
pendant de longues années la rubrique
parlementaire du Sénat puis
Chambre dans le journal « La Croix ».
En même temps, il collaborait à di
vers journaux dont deux de '"notre ré
gion : le « Courrier, de Genève », et,
plus près de nous encore, le « Courrier
de la Montagne ».
», sous la direc
tion du regretté Franc et de M. Jean
Guiraud, ancien professeur à l’Universi
té de Besançon.
LE DRAME
DE LA FLÈCHE
Ils ne les garderont, ces posi-
contre les assauts pro
chains, que s’ils restent la main
dans humain. - - :
de la fions,
Le préfet de la Sarthe
est mis
en disponibilité
I1ÎI Y
î..
Aussi, est-ce à eux tous qu’au
jourd’hui, en guise de salut, j’a-
Depuis 1930, il était, à Paris, l’un des dresse joyeusement ce vœu d’un
collaborateurs de M. Henri de Kérilüs, grand chrétien, d’un grand social
Paris, 4 février. — M. Albert. Sarraut directeur du Centre de Propagande des et d’un nrmiri frr.ne ,
ayant déclaré qe matin à la tribune de Républicains Nationaux. ,, ^ f anc-comtois : le
la Chambre, à propos des incidents D’abord chargé d’organiser dans les 1 cre Remet : « Union des esprits
sanglants de la ferme de la Porée, que rouges circonscriptions de la Seine-et- dahê la vérité, union des
le Préfet n’était plus à la tête de SOU Oise, la propagande anticommuniste, en dans la charité ».
departement, M. Bevilllod, directeur du liaison avec tous les groupements na-
eabinet du ministre de l’Intérieur, in- tionaux, il avait été appelé, ces dernières
terrogé . au sujet de l’interprétation à années, à diriger le service de documen- cent new» •
donner aux paroles de M. Sarraut, a tation du Centre de Propagande T , ’ 1 " m,eU aSSSZ
déclaré que le ministre, était resté dans 8 ' important pour que toute notre
le vague à dessein, aucune sanction . ardeur combative nous la réser-
précise n’étant actuellement prise con- nions à nos adversaires communs et à eux seuls Fnrnre et
tre le Préfet de la Sarthe. peuvent-ils être assurés que nos polémiques ,'èvenZlles Tes-
peclerorit toujours les personnes pour ne s’attaquer qu’aux idées.
en a
cou-
cœurs
L’exposition des Véhicules allégés
Les luttes de demain s’annon-
md4*L,1 • '
Paris, 4 février. — M. Albert Sar
raut, ministre de l’Intérieur, a annon
cé ce matin à la tribune de la Cham
bre que le préfet de la Sarthe n’était
plus à la tête de ce département.
tionfeiroyéef’par^e^m/nTst^^ de' | FRANÇAIS A L’HONNEUR
l’Intérieur, M. Augustin Martin, pré
fet de_ la Sarthe, a passé cet après-
midi à 15 heures les services de la
préfecture à son secrétaire général.
ce,ts^drMsî
fement par le ministre de l’Intérieur, licisme français dont ilP°st l’une clés
plus éminentes personnalités et l’un
des meilleurs historiens, Cet honneur
rejaillit particulièrement sur les Mis
sions, auxquelles M. Georges Goyau.
depuis quatorze ans, consacre son
talent, son érudition, sa plume et sa
voix. Professeur d’histoire des Missions
à l’Université. (Catholique de Paris, son
rayonnement est considérable.
Dans des revues, dès journaux et
publications diverses, il ne cesse de
retracer les étapes de l’Eglise en mar
che. Dans des ouvrages remarquables,
il a déjà évoqué de grandes figures
Fernand FEUGÈRE.
8
LE CATHOLICISME
LES ATTENTATS
0E L’ÉTOILE
L’ECLAIR COMTOIS.
Le général Gouraud sera-t-il
un jour sénateur ?
Le cas de l’espionne
Lydia Grosowsky
Nous avons annoncé l’élection, com
me secrétaire perpétuel de l’Académie
M. Moreau de la Meuse
affirme qu’il n’a jamais vu
l’ingénieur Locuty
Paris, 4 février. —- On communi
que :
Le comité directeur de la Rénova
tion française, dans sa séance du 3
février 1938, a décidé à l’unanimité
de demander à MM. les membres du
collège sénatorial de la Seine, de por
ter d’un mouvement unanime le gé
néral Gouraud, au siège laissé va
cant par le décès de M. Auray, séna
teur.
La Chambre
Paris, 4 février. —
des mises en accusation de la Cour
de Paris a examiné cet après-midi
la demande d’extradition formée par
le gouvernement suisse et visant Ly
dia Grosowsky, qui serait impliquée
dans l’assassinat à Lausanne de l’a
gent double Ignace Reiss, le 20 dé
cembre dernier. Lydia Grosowsky
avai été mise en liberté provisoire ;
mais le 24 janvier, à la suite de sa
disparition rapide autant que mysté
rieuse, le parquet général lança con
tre elle un mandat d’arrêt.
Une citation à comparaître lui fut
délivrée dernièrement 25, rue de Gi
vry, mais Lydia Grosowsky n’a
été touchée.
La Chambre des mises en accusa
tion a rendu un arrêt qui est tenu
secret, mais qui, pense-t-on, doit être
conforme à la requête formée par le
gouvernement helvétique.
LES JAPONAIS
s’attaquent
A LA CHINE
DU SUD
Paris, 4 février. — Ce matin, M. Bat
tue, juge d’instruction, a poursuivi la
reconstitution commencée fie 25 janvier
dernier, de la journée passée à Paris
le 11 septembre par l'ingénieur Locuty,
qui se termina par les explosions de
l’Etoile.
Le magistrat avait fait extraire à ce
sujet, de la prison de la Santé, outre
Pierre Locuty, MM. François Metenier
et Adolphe 'Moreau de la Meuse.
On alla tout d’abord rue Ampère, et,
devant l'immeuble qui porte le n° C4,
où était installé le centre de radiesthé
sie, Locuty déclara :
— C’est bien ici que nous avons mis
les bombes dans des caisses pour les
transporter. Metenier et Moreau de la
Meuse affirmèrent qu’ils n’étaient
présents, contrairement aux dires
Locuty, et M. Moreau de la Meuse
cisa même qu’il n’avait jamais vu
Locuty.
Après cette première visite, on en fit
d’autres qui s'avérèrent toutes néga
tives.
A la Porte de Versailles, à Paris, s’est ouverte l’Exposition des Véhicules
industriels carrossés en alliages légers qui permettent de transporter le
maximum de charge utile po ur le minimum de poids mort
D’après M. Marchandeau,
bien renseigné,
la noie à payer du front
populaire s’élève à 8 milliards
pour 1937 !
-e-
L’application des 40 heures
dans les P. T. T.
Shanghai, 4 février.
Des événe
ments graves se produisent en ce
ment à Canton. Le Japon a commencé
aujourd’hui sa campagne pour la con
quête de la Chine du Sud. Cinq de ses
navires de guerre se dirigent vers Can
ton ; des avions ont survolé Canton et
ont bombardé les villes situées à l’em
bouchure du fleuve.
pas
mo-
Paris, 4 février. — M. L.-O. Fros
sard a reçu ce matin, M. Gentin, mi
nistre des P. T. T. avec lequel il s’est
livré à un premier examen de la
question de l’application de la se
maine de 40 heures dans les P. T. T.
pas
de
prou
Enfin, des agents japonais ont essayé
de fomenter la nuit dernière un coup
d’Etat.
Le roi Gustave V de Suède est arrivé à Paris
La loi martiale a dû être proclamée^ à
Canton. Des cuirassés et des avions ja
ponais ont bombardé Ainoy. On compte
des centaines de victimes.
Canton est dans la confusion et la
panique.
Deux cents suspects ont été arretés
Les étrangers se sont rendus à leurs con
suints pour obtenir du secours. Les chefs
de la rébellion de Canton seraient des
Chinois de Formosc.
Ces conspirateurs ont. essayé aujour
d’hui d’assassiner le maire de Canton.
M. Sarraut prononcera
un grand discours
le 13 février prochain
Paris, 4 février. — La commission des 1937 ont été satisfaisants ; cependant, il
finances de la Chambre a entendu cet f est nécessaire qu’un effort vigoureux
après-midi M. Marchandeau sur le pro- soit fait en vue d’une reprise marquée
jet de loi de retour du Sénat portant : de l’activité économique du pays.
1° ouverture et annulations de crédits
sur l’exercice 1937 au titre du budget
général et du budget annexe ; 2° ap
probation de décrets pris en applica
tion de la loi du 30 avril 1921.
Le ministre des finances a donné quel
ques précisions sur la situation budgé
taire. actuelle. Eu ce qui concerne le
budget de 1937, le déficit, d’après la loi
de finances n’était que 4 milliards 600
millions ; mais, en fait, le déficit réel
s’établira à près de huit milliards.
Quant au budget de 1938, il a été voté
en équilibre, mais aucun élément nou
veau ne permet d’appréceir ses possibi
lités d’exécution.
Toutefois, on doit noter que les re
couvrements dés deux derniers mois de
Agen, 4 février. — MM. Albert Sar
raut, ministre de l’Intérieur, et Raoul
Aubaud, sous-secrétaire d’Etat, pré
sideront, le .13 février, à Tonnetns,
importante maniie:,tation
par le parti radical-socialiste.
A 12 heures 30 aura lieu, sous la
présidence de M. Albert Sarraut, un
grand banquet à l’issue duquel le mi
nistre de l’Intérieur prononcera un
discours sur la situation politique ac
tuelle.
Il importe également que du point de
vue budgétaire, toute mesure nouvelle
entraînant augmentation de dépenses
ou diminution de recettes soit impitoya
blement écartée.
M. GEORGES GOYAU
H
Un journaliste britannique
est tué par un Chinois
une
organisée
.
missionnaires, telles que le Cardinal
Un journaliste Lavigerie, Monseigneur .'Augoüard, la
anglais, M. Woodhcad aurait été tué à Mère Javouhey, Monseigneur de Sola-
Hang-Ivéou par une bombe lancée con- Ses> ha Mère Marie de la Passion, le
tre lui par un Chinois. Vénérable Moye. ill a retracé lies origi-
L’assassinat est attribué au sentiment nes religieuses du Canada, F Histoire
xénophobe des Chinois à l’égard de M. cles Missions étrangères de Paris, cle
Woodhead qui s’était vu reprocher d’a- ^ Congrégation des Pères du Saint-
voir rencontré le général Matsui, l’offi- Esprit, dies Sœurs de Notre-Dame des
cier général japonais qui commande les Apôtres ; il prépare celle des Laza-
troupes japonaises en Chine. ristes
A cette action missionnaire, M. Geor
ges Goyau ajoute la sollicitude dont,
Voir la suite en deuxième page depuis son lentrée à l’Académie, il en-
Toldo, 4 février.
C’est pour cette raison que le gouver
nement demande notamment à la coin-,
mission de ne pas retenir les articles
additionnels qui lui sont présentés à
l’occasion du collectif de décembre de
retour, du Sénat.
Après son départ, le rapport favorable
de M. Jammy-Schmidt sur le collectif de
décembre 1937 a été adopté ainsi que la
lettre rectificative du gouvernement con
cernant la reconduction de la loterie
des régions libérées.
t°ure les Œuvres missionnaires les plus
diverses, Ipour lesquelles il obtient de
l’illustre Compagnie de nombreux prix
académiques, '
Voici le Souverain s’entretenant avec as belle-fille, la Princesse Marguerite
de Danemark. — A gauche : M. Lozé, chef du Protocole
l
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36° Année
N° 12.513
30 Centimes
SAMEDI 5 Février J938
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LUI
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L Eclair Comtois
« Indépendant de tout parti, de tout
groupement, professant ouvertement la
doctrine sociale catholique, n’étant
inféodé à aucune classe, n’étant ni de
droite ni de gauche, parce que l’Église
n’est ni à droite ni à gauche, notre
journal s’adresse non seulement aux
catholiques fidèles et aux Sympathi
sants, mais aussi aux indifférents et
aux esprits droits qui cherchent à
s’éclairer. ))
Administration œfc Rédaction s 36,
PUBLICITÉ régie PRESSE ( locale et régionale : BESANÇON, 36, Rue Mégevand - Tél. 31.47
en exclusivité par la RflINIF / ~T ■ . ~ „. „,B„ELF0RT’ place Corbis - Tél. 7.33-9.22
n LU 11 II ( extra-regionale PARIS (2)6 bis, Rue du 4 Sept. Tél. Rich.70.89
Mégevand - b
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ANÇON
Doubs et limitrophes .: 1 an 80 fr. — 6 mois : 42 fr.
Autres Departements : — 85 fr. 45 fv.
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Un nouvel acte de piraterie
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■ — ‘24 fr.
ABONNEMENTS
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 nos Lecteurs I
â 20 milles ne Barcelone
un vapeur britannique
est coule par 2 hydravions
Salut à la Franche-Comté
G
HL
ins M
et tiens la ilomaiie
a
Au moment d’occuper cette tribune de « L’Eclair Comtois », où
m’appelle la confiance de ses dirigeants, je lieux adresser à la Fran
che-Comté un simple mais joyeux saint.
Certes, elle est particulièrement difficile, en nos temps trou
blés, la tâche du journaliste ! Mais
comment, d’autre part, un publi
ciste chrétien ne mettrait-il
joyeusement sa plume
d’un journal comme celui-ci ?
Depuis longtemps penché à Pa
ris, par profession
yuier électoral du pays, que de
fois n’ai-je pas souhaité à
amis des autres départements les
succès minutieusement préparés
et brillamment remportés par nos
amis de Franche-Comté !
Ces succès, ils sont incontesta
blement le résultat de l’union.
Aussi me dictent-ils à moi aussi
cette
UNION.
Union par-dessus toutes les éti
quettes de nos amis, par-dessus
toutes leurs divergences locales
et par-desus toutes les questions
de personnes.
« L’Eclair Comtois » entre dans une nouvelle phase de
rière. Depuis quelques jours — ses lecteurs l’ont remarqué — il a
sensiblement amélioré sa présentation extérieure, et il se propose de
faire encore mieux dans un avenir très proche.
Il vous présente aujourd’hui
Monsieur Feugère, qui vient à nous, bien que jeune encore,
expérience journalistique de vingt années.
Ainsi transformé, « l’Eclair Comtois » n’a pas d’autre but que
de poursuivre l’œuvre de redressement catholique, entreprise il y
aura bientôt 36 ans par ses fondateurs et si heureusement poursuivie
par tous ses Directeurs, ses Rédacteurs et ses Collaborateurs qui,
pendant cette longue période, n’ont cessé de mener le bon combat et
de travailler à l’éducation civique de ses lecteurs.
Nous pouvons dire, sans exagération aucune, que l’Eclair Comtois,
a sa large part dans les beaux résultats obtenus au point de vue po
litique dans notre région.
Il a maintenant me nouvelle mission à remplir. En ce temps de
déchristianisation progressive des idées et des institutions, dans le
désarroi des partis, à l’heure où l’on sent le besoin d’une doctrine
lumineuse et forte, seule capable de barrer la route au communisme
et où tant de regards se tournent du côté de l’Eglise, suprême espoir
dans la détresse présente, un journal qui rallie tous les catholiques,
qui les éclaire et les forme, qui leur fasse prendre conscience de
leur force et de leurs responsabilités, un tel journal est nécessaire.
L’Eclair Comtois veut être ce journal.
Indépendant de tout parti et de tout groupement, professant ou
vertement la doctrine sociale catholique, n’étant inféodé à aucune
classe, n’étant ni de droite ni de gauche, parce que l’Eglise n’est ni
à droite ni à gauche, notre journal s’adresse non seulement aux
catholiques fidèles et aux sympathisants, mais aussi aux indifférents
et aux esprits droits qui cherchent à s’éclairer. Aux uns et aux autres
il fera connaître la doctrine catholique ; à sa lumière il jugera les
événements, combattra les doctrines adverses loyalement, et ceux qui
les défendent, chrétiennement, évitant les querelles mesquines qui
irritent, les critiques méchantes qui blessent, les suspicions plus ou
moins fondées, à plus forte raison les injustices et les calomnies.
Notre journal ne serait pas chrétien et il n’aurait pas le droit de
s’appeler çutholiquer s’il recourait à le tels procédés..
Au point de vue politique nous soutiendrons les hommes qui
défendent les principes catholiques relatifs à l’individu, à la famille,
à la profession, à la cité. Sachant les difficultés avec lesquelles sont
aux prises les représentants du Peuple au Parlement, nous leur
témoignerons toujours une grande sympathie : nous souhaitons
entretenir avec eux les relations les meilleures qui nous autoriseront
à leur parler en toute franchise.
« L’Eclair » salue avec cordialité ses confrères de la presse locale
et régionale qui défendent les idées qui lai son chères. Il ne négligera
rien pour maintenir l’harmonie qui doit exister entre hommes qui se
dévouent à la même cause.
Il salue avec courtoisie ses adversaires : en attaquant les doctrines
qui lui paraîtront mauvaises, il respectera toujours les personnes et
les intentions dont il n’est pas juge.
Tel est notre programme. Nous sommes assurés qu’il sera bien
accueilli d’une foule d’honnêtes gens qui depuis longtemps déjà en
désirent la réalisation.
sa car-
L’équipage a pu être sauvé
un nouveau rédacteur en chef,
pas
au service
avec une
Mi-
mm.
m
Le chancelier Hitler
assure la direction
uniforme du Reich
dans tous les domaines
1
iHi
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sur l’éqhi-
m- :
nos
n
S:
mm
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ill
» ,
. - • * j
Berlin, 4 février. — Le chancelier
Hitler a signé aujourd’hui une ordon
nance nommant un conseil, privé en
vue de le conseiller dans la gestion
de la politique étrangère.
Le baron voon Neurath est nommé
président de ce conseil, conseil dont
feront également partie :
Ribbentrop, le ministre de l’Air, gé
néral Gœring ; l’adjoint au führer
Rudoff Hers ; le ministre de la pro
pagande Goebbels ; le ministre Lau-
; le chef suprême de l’armée de
»
impérieuse consigne :
M. von
e - :».■
Le « Southampton », Vun des plus réc ents croiseurs anglais, vient de quitter
brusquement Gibraltar pour Valence
m-
m
.m
wres ;
terre, le général Brantchitsch ; le
chef suprême de la marine, l’amiral
Raeder, et le chef du commandant
des forces armées, le général Keitl.
Le chancelier Hitler a adressé une
lettre au baron von Neurath, et une
autre au baron von Fritsch, pour fé
liciter le premier de sa nomination,
et pour remercier le second des ser
vices rendus.
Barcelone, 4 février,
de la Défense
Le ministère
nationale communique :
« A 6 il, 45, ce matin, à environ vingt
milles au sud-ouest de Barcelone, le
vapeur britannique « Alcora » a été
attaqué et coulé par deux hydravions
venant de la base de/Palma de Major
que,
« Les hydravions ont survolé ],e na
vire a deux reprises laissant, la pre
mière fois, tomber trois bombes et
deux la seconde fois.
« Le bateau sombra aussitôt.
« L'équipage, composé de 125 hom
mes, tous
tion, également anglais, qui.se trou
vaient à bord, 'Ont été sauvés par ia
• hiil-H j e rapide « D »> et par une bar
que de j êclie.
« Les naufragés, à bord de cette cha
loupe, loupe, sont arrivés à Bareal me
à 9 Ii. 55. Ils ont, été rçffus immédiate-
•m'ont'# In lteé tié ln flotte ■ <1 e vigilance
et des vêtements leur ont été remis.
« Du sémaphore de Montjuich,
suivi parfaitement l’attaque fit, île
lage de 1’ « A le ira », qui arborait le
drapeau britannique et l’insigne d.s-
tlnotlf du contrôle.
« Le vapeur de la basfi de Immin-
gham, se rendait à Barcelone avec un
chargement de charbon />,
A Londres
Londres, 4 février. — M. Corbin, am
bassadeur de France, s’est rendu au
Foreign Office. Il a informé M, Eden
des mesures que le Gouvernement
français est disposé à prendre
accord, avec l’Amirauté anglaise, aux
fins de renforcement de la (patrouille
navale , instituée ipar les accords fie
Nypn,*
D’autre part, le bruit icourt à Lon
dres que Je Conseil de la Défense
suprême italien aurait décidé de ré
duire considérablement l’aide, accordée
aux nationalistes espagnols.
Le gouvernement britannique n’a
pas perdu de temps pour prendre des
ritesures de précaution.
L'Amirauté a donné l’ordre, là ses
" ires qui font partie dé; la patrouille
navale,v il
routes maritimes.
En outre, le gouvernement britanni
que a élaboré des mesures en vue d’ob
tenir compensation pour les navires
coulés en Méditerranée.
Voir la suite en deuxième page
Oui !, union, encore union, tou
jours union face aux adversaires
des trois idées-forces qui ont
fait le passé glorieux de la Fran
gé à Paris en 1990, M. Feugère a dé- CR et 9llL seules, peuvent
buté dans le journalisme à la « Croix l’avenir dit
du Dimanche », sous les auspices de son trie et Reliaion
Voir la suite en deuxième page eminent directeur M. Vincent, puis à la y
« Croix Quotidienne
M. Fernand FEUGÈRE
notre, nouveau Rédacteur en Chef
assurer
pays : Famille, Pa-
VI!
Les positions que nos amis ont
conquises en Franche-Comté, ils
ne les ont conquises que parce
Membre du syndicat des Publicistes chrétiens, comme aussi du syndicat des dans la main.
Journalistes Parlementaires, il a assuré
pendant de longues années la rubrique
parlementaire du Sénat puis
Chambre dans le journal « La Croix ».
En même temps, il collaborait à di
vers journaux dont deux de '"notre ré
gion : le « Courrier, de Genève », et,
plus près de nous encore, le « Courrier
de la Montagne ».
», sous la direc
tion du regretté Franc et de M. Jean
Guiraud, ancien professeur à l’Universi
té de Besançon.
LE DRAME
DE LA FLÈCHE
Ils ne les garderont, ces posi-
contre les assauts pro
chains, que s’ils restent la main
dans humain. - - :
de la fions,
Le préfet de la Sarthe
est mis
en disponibilité
I1ÎI Y
î..
Aussi, est-ce à eux tous qu’au
jourd’hui, en guise de salut, j’a-
Depuis 1930, il était, à Paris, l’un des dresse joyeusement ce vœu d’un
collaborateurs de M. Henri de Kérilüs, grand chrétien, d’un grand social
Paris, 4 février. — M. Albert. Sarraut directeur du Centre de Propagande des et d’un nrmiri frr.ne ,
ayant déclaré qe matin à la tribune de Républicains Nationaux. ,, ^ f anc-comtois : le
la Chambre, à propos des incidents D’abord chargé d’organiser dans les 1 cre Remet : « Union des esprits
sanglants de la ferme de la Porée, que rouges circonscriptions de la Seine-et- dahê la vérité, union des
le Préfet n’était plus à la tête de SOU Oise, la propagande anticommuniste, en dans la charité ».
departement, M. Bevilllod, directeur du liaison avec tous les groupements na-
eabinet du ministre de l’Intérieur, in- tionaux, il avait été appelé, ces dernières
terrogé . au sujet de l’interprétation à années, à diriger le service de documen- cent new» •
donner aux paroles de M. Sarraut, a tation du Centre de Propagande T , ’ 1 " m,eU aSSSZ
déclaré que le ministre, était resté dans 8 ' important pour que toute notre
le vague à dessein, aucune sanction . ardeur combative nous la réser-
précise n’étant actuellement prise con- nions à nos adversaires communs et à eux seuls Fnrnre et
tre le Préfet de la Sarthe. peuvent-ils être assurés que nos polémiques ,'èvenZlles Tes-
peclerorit toujours les personnes pour ne s’attaquer qu’aux idées.
en a
cou-
cœurs
L’exposition des Véhicules allégés
Les luttes de demain s’annon-
md4*L,1 • '
Paris, 4 février. — M. Albert Sar
raut, ministre de l’Intérieur, a annon
cé ce matin à la tribune de la Cham
bre que le préfet de la Sarthe n’était
plus à la tête de ce département.
tionfeiroyéef’par^e^m/nTst^^ de' | FRANÇAIS A L’HONNEUR
l’Intérieur, M. Augustin Martin, pré
fet de_ la Sarthe, a passé cet après-
midi à 15 heures les services de la
préfecture à son secrétaire général.
ce,ts^drMsî
fement par le ministre de l’Intérieur, licisme français dont ilP°st l’une clés
plus éminentes personnalités et l’un
des meilleurs historiens, Cet honneur
rejaillit particulièrement sur les Mis
sions, auxquelles M. Georges Goyau.
depuis quatorze ans, consacre son
talent, son érudition, sa plume et sa
voix. Professeur d’histoire des Missions
à l’Université. (Catholique de Paris, son
rayonnement est considérable.
Dans des revues, dès journaux et
publications diverses, il ne cesse de
retracer les étapes de l’Eglise en mar
che. Dans des ouvrages remarquables,
il a déjà évoqué de grandes figures
Fernand FEUGÈRE.
8
LE CATHOLICISME
LES ATTENTATS
0E L’ÉTOILE
L’ECLAIR COMTOIS.
Le général Gouraud sera-t-il
un jour sénateur ?
Le cas de l’espionne
Lydia Grosowsky
Nous avons annoncé l’élection, com
me secrétaire perpétuel de l’Académie
M. Moreau de la Meuse
affirme qu’il n’a jamais vu
l’ingénieur Locuty
Paris, 4 février. —- On communi
que :
Le comité directeur de la Rénova
tion française, dans sa séance du 3
février 1938, a décidé à l’unanimité
de demander à MM. les membres du
collège sénatorial de la Seine, de por
ter d’un mouvement unanime le gé
néral Gouraud, au siège laissé va
cant par le décès de M. Auray, séna
teur.
La Chambre
Paris, 4 février. —
des mises en accusation de la Cour
de Paris a examiné cet après-midi
la demande d’extradition formée par
le gouvernement suisse et visant Ly
dia Grosowsky, qui serait impliquée
dans l’assassinat à Lausanne de l’a
gent double Ignace Reiss, le 20 dé
cembre dernier. Lydia Grosowsky
avai été mise en liberté provisoire ;
mais le 24 janvier, à la suite de sa
disparition rapide autant que mysté
rieuse, le parquet général lança con
tre elle un mandat d’arrêt.
Une citation à comparaître lui fut
délivrée dernièrement 25, rue de Gi
vry, mais Lydia Grosowsky n’a
été touchée.
La Chambre des mises en accusa
tion a rendu un arrêt qui est tenu
secret, mais qui, pense-t-on, doit être
conforme à la requête formée par le
gouvernement helvétique.
LES JAPONAIS
s’attaquent
A LA CHINE
DU SUD
Paris, 4 février. — Ce matin, M. Bat
tue, juge d’instruction, a poursuivi la
reconstitution commencée fie 25 janvier
dernier, de la journée passée à Paris
le 11 septembre par l'ingénieur Locuty,
qui se termina par les explosions de
l’Etoile.
Le magistrat avait fait extraire à ce
sujet, de la prison de la Santé, outre
Pierre Locuty, MM. François Metenier
et Adolphe 'Moreau de la Meuse.
On alla tout d’abord rue Ampère, et,
devant l'immeuble qui porte le n° C4,
où était installé le centre de radiesthé
sie, Locuty déclara :
— C’est bien ici que nous avons mis
les bombes dans des caisses pour les
transporter. Metenier et Moreau de la
Meuse affirmèrent qu’ils n’étaient
présents, contrairement aux dires
Locuty, et M. Moreau de la Meuse
cisa même qu’il n’avait jamais vu
Locuty.
Après cette première visite, on en fit
d’autres qui s'avérèrent toutes néga
tives.
A la Porte de Versailles, à Paris, s’est ouverte l’Exposition des Véhicules
industriels carrossés en alliages légers qui permettent de transporter le
maximum de charge utile po ur le minimum de poids mort
D’après M. Marchandeau,
bien renseigné,
la noie à payer du front
populaire s’élève à 8 milliards
pour 1937 !
-e-
L’application des 40 heures
dans les P. T. T.
Shanghai, 4 février.
Des événe
ments graves se produisent en ce
ment à Canton. Le Japon a commencé
aujourd’hui sa campagne pour la con
quête de la Chine du Sud. Cinq de ses
navires de guerre se dirigent vers Can
ton ; des avions ont survolé Canton et
ont bombardé les villes situées à l’em
bouchure du fleuve.
pas
mo-
Paris, 4 février. — M. L.-O. Fros
sard a reçu ce matin, M. Gentin, mi
nistre des P. T. T. avec lequel il s’est
livré à un premier examen de la
question de l’application de la se
maine de 40 heures dans les P. T. T.
pas
de
prou
Enfin, des agents japonais ont essayé
de fomenter la nuit dernière un coup
d’Etat.
Le roi Gustave V de Suède est arrivé à Paris
La loi martiale a dû être proclamée^ à
Canton. Des cuirassés et des avions ja
ponais ont bombardé Ainoy. On compte
des centaines de victimes.
Canton est dans la confusion et la
panique.
Deux cents suspects ont été arretés
Les étrangers se sont rendus à leurs con
suints pour obtenir du secours. Les chefs
de la rébellion de Canton seraient des
Chinois de Formosc.
Ces conspirateurs ont. essayé aujour
d’hui d’assassiner le maire de Canton.
M. Sarraut prononcera
un grand discours
le 13 février prochain
Paris, 4 février. — La commission des 1937 ont été satisfaisants ; cependant, il
finances de la Chambre a entendu cet f est nécessaire qu’un effort vigoureux
après-midi M. Marchandeau sur le pro- soit fait en vue d’une reprise marquée
jet de loi de retour du Sénat portant : de l’activité économique du pays.
1° ouverture et annulations de crédits
sur l’exercice 1937 au titre du budget
général et du budget annexe ; 2° ap
probation de décrets pris en applica
tion de la loi du 30 avril 1921.
Le ministre des finances a donné quel
ques précisions sur la situation budgé
taire. actuelle. Eu ce qui concerne le
budget de 1937, le déficit, d’après la loi
de finances n’était que 4 milliards 600
millions ; mais, en fait, le déficit réel
s’établira à près de huit milliards.
Quant au budget de 1938, il a été voté
en équilibre, mais aucun élément nou
veau ne permet d’appréceir ses possibi
lités d’exécution.
Toutefois, on doit noter que les re
couvrements dés deux derniers mois de
Agen, 4 février. — MM. Albert Sar
raut, ministre de l’Intérieur, et Raoul
Aubaud, sous-secrétaire d’Etat, pré
sideront, le .13 février, à Tonnetns,
importante maniie:,tation
par le parti radical-socialiste.
A 12 heures 30 aura lieu, sous la
présidence de M. Albert Sarraut, un
grand banquet à l’issue duquel le mi
nistre de l’Intérieur prononcera un
discours sur la situation politique ac
tuelle.
Il importe également que du point de
vue budgétaire, toute mesure nouvelle
entraînant augmentation de dépenses
ou diminution de recettes soit impitoya
blement écartée.
M. GEORGES GOYAU
H
Un journaliste britannique
est tué par un Chinois
une
organisée
.
missionnaires, telles que le Cardinal
Un journaliste Lavigerie, Monseigneur .'Augoüard, la
anglais, M. Woodhcad aurait été tué à Mère Javouhey, Monseigneur de Sola-
Hang-Ivéou par une bombe lancée con- Ses> ha Mère Marie de la Passion, le
tre lui par un Chinois. Vénérable Moye. ill a retracé lies origi-
L’assassinat est attribué au sentiment nes religieuses du Canada, F Histoire
xénophobe des Chinois à l’égard de M. cles Missions étrangères de Paris, cle
Woodhead qui s’était vu reprocher d’a- ^ Congrégation des Pères du Saint-
voir rencontré le général Matsui, l’offi- Esprit, dies Sœurs de Notre-Dame des
cier général japonais qui commande les Apôtres ; il prépare celle des Laza-
troupes japonaises en Chine. ristes
A cette action missionnaire, M. Geor
ges Goyau ajoute la sollicitude dont,
Voir la suite en deuxième page depuis son lentrée à l’Académie, il en-
Toldo, 4 février.
C’est pour cette raison que le gouver
nement demande notamment à la coin-,
mission de ne pas retenir les articles
additionnels qui lui sont présentés à
l’occasion du collectif de décembre de
retour, du Sénat.
Après son départ, le rapport favorable
de M. Jammy-Schmidt sur le collectif de
décembre 1937 a été adopté ainsi que la
lettre rectificative du gouvernement con
cernant la reconduction de la loterie
des régions libérées.
t°ure les Œuvres missionnaires les plus
diverses, Ipour lesquelles il obtient de
l’illustre Compagnie de nombreux prix
académiques, '
Voici le Souverain s’entretenant avec as belle-fille, la Princesse Marguerite
de Danemark. — A gauche : M. Lozé, chef du Protocole
l
■fa.'jt'jéJq ye.yDj"!>r
f
L
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