Titre : L'Éclair comtois : journal d'union libérale quotidien
Éditeur : [s.n.] (Besançon)
Date d'édition : 1932-10-08
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32763706t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 08 octobre 1932 08 octobre 1932
Description : 1932/10/08 (A30,N11049). 1932/10/08 (A30,N11049).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG25 Collection numérique : BIPFPIG25
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k93102720
Source : Bibliothèque municipale de Besançon, 4018
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 27/02/2023
1
SAMEDI
8
OCTOBRE
1932
JOURNAL D'UNION LIBÉRALE
RÉDACTION
ADMINISTRATION - ANNONCES
QUOTIDIEN A &, © ET S PACTES
3 mois 43 fr
Bn aa 48fr. 6 mois 25 fr.
ïonbs et limitrophes . . .
Édition çaotidienne
» 14 fr.
âEÛIEEIENTS
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Antres départements . .. »
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Chèques Postaux : 2938 Dijon
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Mixte 5 mois potidien et 7 mois hebdomadaire.
LE SGANDALE DE L’AVIATION
LA CONFERENCE DES CINQ
IL FAIT SORTIR DE LA QUESTION
Les OBSEQUES de M. Frédéric COCAR
N. Booilioux - Lalond
Les petites puissances
SB
Les obsèques de notre regretté administrateur
Et ice qui fait tiquer encore, ce sont les
trois mots du paragraphe relatif aux clau
ses militaires du. Traité de Versailles que
l’on maintient... « avec certaines déroga-
Le gouvernement britannique a ajourné
fe conférence des quatre qui devaient être
cinq. Il recule peut-être avec l’espoir de
mieux sauter. En tout cas, de même que
l’initiative de cette réunion était venue de
M. Macdtonald, l’ajournement a été décidé
paiement par" lui. On assure que le gou
vernement français n’avait encore dit ni
oui ni non; M. Herriot avait gardé le
tolence, et cette attitude était la meilleure
qu’il pût prendre, puisque l’événement lui
permet d’affirmer ce qu’il voudra, et, en
tout cas. il ne sera pas possible de démon
trer qu’il a empêché les puissances de se
réunir à Londres..
M. Macdonald aurait donc fait un pas.
de .clerc, si peu clerc qu’il soit. Un journal
francophobe de Londres, le Manchester
Guardian, publiait hier un article dont il
convient de .citer le passage suivant :
avec 1. de Lubersac
de son ajournement
délégué, célébrées vendredi malin, oui donné
lieu à une imposante manifestation
tions ».
Maintenir et déroger : c’est parfaitement
Paris, 7 octobre. — M._ Brack, juge d’ins
truction a occupé sa matinée à l’interro-
de sympathie générale
.contradictoire.
Encore une fois, tout cela .est bien dan
gereux. Et si l’on demandait si nous préfé
rons faire naufrage à Londres-Charybdie
ou à Genève-Scylla, nous répondrions que
nous repoussons tout naufrage.
—• Mais ce serait sortir de la question !
L’annonce de
Genève, 7 octobre,
l’ajournement de la réunion projetée des
gatoire de Jean de Lubersac et à la con
frontation de celui-ci av'ec M.. André Bouil-
jiiumtiiiiiiiiiiimiimiiimmiiiiiftf
cinq puissances à Londres, est accueillie
à Genève avec une satisfaction unanime.
son transfert à Dinard ou aura lieu ulté
rieurement l’inhumation définitive dans
le caveau de la famille.
Pour la deuxième fois en quelques an-
Tout d’abord, le juge a essayé d’obtenir I nées, m’échoit la tâche délicate et profon
des précisions sur l’informateur de Lu-1 dément douloureuse de rendre compte ici
d’une 'cérémonie poignante, celle des obsè-
Celui-ci, comme il avait fait le jour de ques d'un chef aimé et regretté. Il y a
l’arrestation, s’est absolument refusé de .quatre ans, c’est à la mémoire de notre
dévoiler qui lui avait fourni le document éminent rédacteur en chef, M. Louis Ho-
faux incriminé. sotte, que je rendais ce suprême devoir,
— Je ne peux pas vous le confier, dit-il, aujourd’hui c’est à celle de M.. Frédéric
ni vous donner des précisions qui vous t Cocar, administrateur-délégué et l’un des
meilleurs parmi ceux qui ont assisté et
Devant ses vains efforts, M. Brack fit I contribué à la fondation de « l’Eclair
loux-Lafond.
Tant qu’on est demeuré dans l’incer
titude, quant à la suite qui serait don
née à l’initiative de M. Ramsay Macdo
nald, on a gardé ici une attitude réser-
— Evidemment !
ber sac.
LES DISCOURS
Joseph GRAVE.
vée.
Il n’en est pas de mêmé aujourd’hui.
Les représentants des petits Etats ne dis
simulent plus combien ils étaient inquiets
die l’éventualité de voir la conférence du
Au cimetière, devant le cercueil qui dis
paraît littéralement sous les
Le problème des minorités
couronnes
et les gerbes de fleurs, deux discours sont
prononcés. M. Roux, conseiller à la Cour,
prend le premier la parole au non des
Concerts Symphoniques dont M. Cocar
était l’actif et dévoué vice-président et il
s’exprime ainsi :
et l’Allemagne
désarmement transférée, à Londres, et ils
le feraient retrouver,
déclarent qu’un grave danger a été évité.
On. confirme que plusieurs délégations
ont fait ces jours derniers dés interven
tions auprès de la délégation française
et même deux démarches officielles; celle
Berlin, 7 .octobre. —• Les débats d’hier
à la commission politique de la Société
des Nations sur la .question des minori
tés ont déçu l’opinion allemande. Les
journaux de toutes nuances critiquent l’at
titude du délégué allemand, M. von Ro
senberg, à qui ils reprochent de n’avoir
pas traité laquestion à fond et de s’être
borné à prononcer un discours purement
platonique.
Les débats de Genève, sur la question
des minorités, écrit le « Berliner Boer-
sen Zeitung », ont pris fin encore une fois
sans qu’un résultat pratique ait été at
teint En se contentant de suggestions de
« Il y a d’excellentes raisons de croire
« que le gouvernement britannique est
« favorable à la soi-disant réorganisation
« de la Pici'Cihswehr, et que des assurances
« dans ce sens ont été données plus d’une
» fois à Berlin. J’apprends de très bonne
l « source que M. von Neurath, .avant son
« départ d!e Londres pour prendre le por
te tefeuille des Affaires étrangères d’Alle-
w magne, informa M. Macdonald que _ le
« gouvernement du Reich avait l’intention
« soulever la question de l'égalité du
« statut militaire, et que le premier minis-
« tre approuva cette attitude tout en exhor-
[ j* tant M. vo.n Neurath à aller lentement et
« 9 se montrer fort modéré en formulant
« .ses exigences de réarmement ».
introduire M., André Bouilloux-Lafond qui
s’expliqua sur ses relations avec M, de
Comtois », qu’un mal aussi rapide qu’im
placable a ravi, en quelques minutes, à
notre déférente mais profonde et sin .ère
affection, nous privant à la fois d'un chef
aussi bienveillant que dévoué et d’un ami
sur lequel on pouvait compter en toutes
Lubersac.
— J’ai connu de Lubersac par un ami
commun. Sachant qu’il avait appartenu
pendant la guerre au deuxième bureau,
j’ai pensé qu’il pourrait me servir aii | circonstances,
sujet des tractations entamées avec Luc-
co. C’est ainsi que je lui demandait de
me donner des renseignements au sujet
des trois chèques Weiller qui, d’après les
éléments qui m’avaient été fournis par
Lucco, avaient été payés à des personna
lités par la Guaranty Trust, au mois de
mars dernier. De Lubersac me dit : Rien c’est-à-dire en chrétienne,
ne serait plus facile que de soudoyer le La réunion au domicile mortuaire, 36,
veilleur de znuit de la banque, afin de rue Charles Nodier, était fixée à 9 heures
procéder a une vérification sur les livres ». 4.^ mais bien avant commença, le long,
Par la suite, M. de Lubersac me dit j’allais dire l’interminable défilé, d'une
qu’il .avait pénétré à la Guaranty Trust à foule désireuse de rentre à notre Admi-
l'aide d‘un déguisement, et le 27 septembre ! nistrateur et à l’homme de bien à jamais
il me remit, chez mon père, la reproduc-1 disparu, un dernier hommage de sympa-
tion d’une partie de la page d’un registre ; thie. Ce n’est qu’à 10 heures 30 que le cor-
(( sous bande rouge », précisa-t-il, dont j têge imposant- qui accompagnera M. Fré-
il avait recopié les indications concernant | déric Cocar à sa dernière demeure
les versements aux bénéficciaires des chè
ques ; les dimensions du registre étaient Les cordons du poêle sont tenus par :
de même indiquées avec les mentions, jy[. je général de Thuy, membre du Conseil
telle ligne, telle date, etc. d’administration de « l’Eclair Comtois » ;
M. dé Lubersac se contenta d’acquiescer m. l’intendant général Pommerol, de la
à cette déclaration. L’inculpé ajouta qu’il Conférence St-Vincent de Paul ; M. Gre-
avait reçu ae M. Bouilloux-Lafond une iier, avoué, et MM, Haumant et Muller,
somme de 5.000 francs en rémunération de du Barreau de Besançon,
ses frais et la confrontation se termina sur Dans l’immense foule se presse tout ce
ces mots. ’ ; que Besançon compte de personnalités, les
A sa sortie du cabinet -du juge, M. Bo.uil- citer toutes est chose impossible et je note
loux-Lafond s’étonna de ce qui arrivait. seulement : MM. le Préfet du Doubs ;
— Je ne comprends plus rien, dit-il, ce pernot, ancien ministre et député ; Bau-
n’est certes pas - pour quelques billets de douin-Bugnet, député ; Renaudot, séna-
1.000 francs que M. de Lubersac aurait |feUr ; le général Marquiset, le général
Dinaux ; Dassonville, administrateur de la
DISCOURS DE M. ROGER ROUX
de la Yougoslavie et celle de la Tchécoslo-
Président
vaquie.
Ces visites amicales étaient d’ailleurs
fondées sur le discours du président Her-
riot devant l’assemblée de Genève, au
de l’Association des Musiciens des Concerts
Symphoniques
Puisse cette explosion de sympathie gé
nérale qui s’est manifestée hier autour du
cercueil de son cher époux, être pour Mme
Frédéric Cocar un adoucissement à la
Mesdames,
cours duquel le chef du gouvernement
français avait insisté pour .que .toutes les
négociations relatives à l'égalité des droits
se déroulent dans le cadre même de la
Messieurs
Au nom de l’Association des Musiciens
des Concerts Symphoniques, je viens adres
ser à la mémoire de notre regretté vice-
président, M. Frédéric Cocar, le juste tri
but de notre profonde reconnaissance, de
nos vifs regrets, et apporter à sa famille
en deuil l’expression de notre douloureuse
et sincère sympathie.
D'autres voix rapelleront les qualités de
cœur et d’esprit de celui que nous pleu
rons : sûreté de jugement, franchise de
caractère, fermeté de convictions, érudi
tion, courtoisie, amabilité souriante, —
qualités qui lui avaient valu de nombreu
ses et solides amitiés.
douleur immense qui l’étreint ■— que nous
partageons intensément — et qu’elle sup
porte avec une touchante résignation,
S. D. N.
caractère secondaire et en ne déposant au
cune motion positive, la délégation alle
mande a malheureusement contribué pour
une bonne part à ce résultat négatif.
Toutefois, dans les milieux officieux al
lemands, on déclare que l’attitude de la
délégation allemande a été conforme au
but qu’elle s’était assigné en demandant
l’ouverture de ce débat. Cette attitude
BN ALLEMAGNE
Berlin, 7 octobre. — Le cabinet du Reich
réuni ce matin, a arrêté les termes de la
réponse du gouvernement allemand à l’in
vitation die participer à la Conférence des
5 puissances à Londres, qui étudieraient
les revendications allemandes en matière
d’égalité militaire.
Cette réponse sera remise aujourd’hui
par le secrétaire d’Etat vrih Bulow
chargé d’affaires britannique à Berlin, M.
Newton. Elle -ne sera publiée par le gou
vernement allemand que lorsqu'elle sera
en possession : du gouvernement britanni-
Donc, le premier Ministre britannique
était d’.accord en principe avec le chance
lier von Papen et avec le général von
Schlelciher qui tire les ficelles ; mais il don
nait des conseils de prudence, sachant que
le temps travaillait pour les revanchards
du Reich. Nous n’avions pas besoin du
témoignage du journal de Londres pour-
savoir que M. Macdonald n’avait aban
donné aucun point de son programme
politique, mais il est .astucieux, comme
tous les Ecossais, et sa manière n’est pas
celle de ses amis" de Berlin.
D’autie pànt, en même temps que l’in
formation relative à l’ajournement de la
rencontre d© Londres, parvenait aux agen
ces une dépêche d’après laquelle le minis
tre des Affaires étrangères britannique
annonçait que le gouvernemeent italien
avait donné une réponse favorable à la
proposition Macdonald et.lu dépêche ajou
tait que dans les milieux londonniens on
attendait .avec impatience la réponse de la
France, dont dépendait le sort de la confé-
consistait à préparer le terrain pour une
action - qui ne pourra être entreprise au
moment voulu qu’au Conseil de la Société
au
des Nations.
En outre, excellent musicien, M. Fré
déric Cocar fut, en 1907, l’un des fonda-
s’ébranle.
leurs de la Société des Concerts Sympho
niques, et, pendant 25 ans, il n’a pas
cessé de donner à cette œuvre le meilleur
CONSEIL DE CABINET
que.
Il est vraisemblable que la répon e alle
mande, qui sera d’un ton. conciliant, se
tiendra dans les termes généraux qui ont
de lui-même, d’en être l’animateur actif
Paris, 7 octobre.. — Les ministres se
et éclairé, la véritable cheville ouvrière.
sont réunis ce soir à 16 heures sous la
S’occupant avec un dévouement inégala
ble des multiples détails que comportent
de telles fonctions et qu'ignore souvent le
grand public, — c'eSt-à-dire : correspon
dance avec les artistes,, recrutement des
exécutants, location du matériel et de te
été déjà communiqués.
De source officieuse allemande, le gou
vernement du Reich acceptera de partici
per à la conférence projeté®" sous la seu
le réserve que le problème de l’égalité de
droits tel qu’il a été posé par la 'note alle
mande du 29 août, sera examiné par la
présidence de Mt Herriot qui a mis ses
collègues au courant de la situation exté
rieure.
Le Conseil a procédé à l’examen du bud
get que lui ont soumis les ministres des
Finances et du Budget..
musique, confection des circulaires et des
conférence dans l’ensemble et sans tenir
programmes, — nous étions toujours as
surés qu’avec lui tout serait prêt en temps
voulu et parfaitement organisé.
rence.
Si vraiment tout dépendait die la France,
on ne s’explique pas que M. Herriot
n’ayant encore exprimé aucune opinion, le
de la conférence soit fixé dans le sens
LA RiBPU'BLIQU'E
compte des échanges de vues qui ont dé
jà pu avoir lieu à son sujet.
Le gouvernement allemand dénient que
dès membres de la délégation allemande
de Genève aient enragé des pourparlers
avec des hommes d’Etat étrangers sur la
question du désarmement. Il ajoute eue
l’unanimité règne sur le problème au sein
du cabinet allemand.
inventer tout cela.
« Quant à Lucco, j’ignorais, qu’il eut été
condamné pour faux ; son frère était offi
cier d’aviation ; sa famille est très hono
rable. J’avais, en un mot, toutes les rai
sons d’avoir confiance en lui »,.
NE OTUMT PAS LES RUES.,.
Presse Régionale à Paris ; Alengry, rec-
Sa perte si prématurée et si douloureuse,
va laisser dans les rangs de notre Société
leur • d’Académie ; Michel et Dangelzer,
Les Allemands l’aissitidhrment
conseillers généraux ; le Médecin-colonel
Dornier ; le colonel Daniel. ; Louis Millot,
sont
un vide qu’il sera bien difficile, pour ne
pas dire impossible, de combler. Néan-
Berlin, 7 octobre. — Plusieurs munici
palités allemandes influencées par la nou
velle orientation de la politique intérieure
et de la politique extérieure, ont décidé
de débaptiser certaines rues auxquelles
des républicains avaient d-onné leur nom.
A Wilhelmhafen, la rue du président
Ebert s’apellera l'a Kcenigstrasse.
A Oslfolsnitz (Silésie), la rue Liebnecht
redeviendra la rue. Bismarck et la place
Karl Marx reprendra également le nom
qu’on sait.
Il doit y avoir eu autre chose, nécessai
rement. Cette autre chose, et qui m’est pas
nouvelle, c’est l'entêtement du gouverne
ment de Berlin à maintenir sa position. II
avait dit et redit qu’il n’irait à Londres
que s’il était certain d’obtenir des garan
ties, à savoir que la conférence servirait
à éclaircir le problème de l’égalité des
droits et que l’Allemagne ne se trouverait
pas en face « d’un front commun » où ses
exigences s© briseraient.
rédacteur en chef, et Paul Millot, adminis-
moins, nous chercherons à nous inspirer
de son exemple, à imiter son inlassable
trateur du « Petit Comtos » ; Roch, secré-
taire de rédaction du « Petit Comtois » ;
UN VERSEMENT FORFAITAIRE
activité ; cela sera, pour nous, n’est-il pas
Léon Colomès, rédacteur, en chef, et Car-
M. von Neurath n’assistait pas à la dé-
PCÎUR les DETTES ?
vrai, la meilleure manière d’honorer sa
dot, secrétaire de rédaction de la « Dépêcne
libération.
mémoire.
Républicaine » ; Guipet, administrateur
de la « Dépêche Républicaine » ; Colle,
On mande de
Je n’entreprendrai point de prodiguer
de banales consolations à la famille si
Londres, 7 octobre.
New-York au « Daily Mail » que, suivant
le correspondant du « New-York Journal
of Commerce » à Washington, on décla
re, dans la capitale des Etats-Unis, que les
hommes d’Etat européens ont compris qu’il
était vain d’espérer que les dettes de guer
re pussent être annulées et qu’ils propo
seront au gouvernement américain «le
payer une somme globale en règlement
de leurs obligations.
Le correspondant du « Daily Telegraph »
Des précisions sur 1’ajotimeœent
rédacteur en chef du « Nouvelliste de la
Londres, 7 octobre. — On précise ce ma
tin à Londres que c’est à la suite des
cruellement éprouvée de notre cher dis
paru ; mais si la pensée que ses anciens
amis pleurent unanimement sa perte doit
apporter quelque adoucissement à la dou-
Haute-Saône » ; Humbert, administrateur
de « l’Alsace », de Belfort ; Paul Pourchet,
échanges de vues qui ont eu lieu depuis
samedi dernier entre. les gouvernements
président de l’Union Catholique Diocé-
de Chancelier de Fer.
saine ; le colonel. Faugeras, du 60e R. I. ;
Disons que c’est intéressant, et que la
journée de jeudi! semble avoir été une
journée de dupes : les dupes seraient Mac
donald et von Papen, qui comptaient réus
sir à nous duper, et qui se trouvent dans,
lune position ridicule. Le premier de _ ces
personnages savait où il tendait, mais à
force de jouer au plus fin il s’est pris a
son propre piège. « Tel cuide engeignei-
(autrui qui souvent s’engeigne lui-même ».
M. Macdonald) ne saurait reprocher aux
Allemands d'avoir nourri des prétentions
exorbitantes, puisqu’il les trouvait norma
les et qu’il les a soutenues tant qu’il .a pu,
mais il les tancera pour n’avoir pas suivi
ses conseils de dissimulation.
intéressés qu’il est apparu comme préma-
leur de ses proches, ceux-ci peuvent être
le colonel Chassepot ; Dautrey, directeur
de l’Agence Havas ; Finet, directeur de
l'Agence Fournier ; Maxime Druhen, Gau-
lard, président de la Chambre de Com-
UN ATTENTAT MANQUE-
turé de réunir le 11 octobre une conférence
assurés que son souvenir restera vivant
CONTRE LE ROI DE ROUMANIE
restreinte devant traiter de Légalité des
droits en matière d’armements ; on ajoute
que les conversations sur ce sujet se pour
suivent par la voie des chancelleries et on
conserve l’espoir d’aboutir à une discus
sion en commun des divers points de vue ;
une partie dé l’opinion publique demeure
d’ailleurs assez sceptique A l’égard de cet
te perspective, tout au moins en ce qui
concerne le choix de l'a capitale britan
nique comme lieu de réunion ; on estime
généralement que la question évolue vers
Genève,
dans nos esprits et dans nos cœurs.
Au nom de l’Association des Musiciens
Londres, 7 octobre. — Le correspondant
du « Daily Express » à Prague, mande à
son journal :
« On apprend de Burarest que la police
secrète roumaine a arrêté un individu du
des Concerts Symphoniques, j '.adresse donc
un dernier adieu à notre cher vice-prési
dent-, et je prie Mme Frédéric Cocar, ainsi
que tous les siens, d'agréer l’hommage
ému de nos condoléances attristées.
mer ce ; le commandant Bonfils de la 7e
Légion de gendarmerie ; Fesselet, adjoint
au maire ue Besançon ; Germain 'et Roux,
conseillers à la Cour d’Appel ; R, P. Da-
à New-York écrit :
« Les propos-iitions contenues dans le dis
eurs que M. Hoo-ver a prononcé à Desmoi
nes (Iowa), et qui .consisteraient à utiliser
les paiements reçus au titre des dettes de
guerre pour le développement dies marchés
étrangers au profit de l’agriculture améri
caine, sont considérées comme ambiguës.
D’après le correspondant à Washington du
« New-York American », les milieux euro
péens sont dans une grande agitation et
prévoient un plan pour réduire les_ dettes
die guerre presque jusqu’à l’annulation.
gnaud ; le commandant Dutay ; le com
mandant Foret ; Bossert, Chagué, Gar
raud, directeur du Crédit Lyonnais ; Alli-
nom de Marguti.es qui s'était caché dans
l’automobile servant au roi Carol pendant
les manœuvres militaires de Moldavie.
La parole est ensuite à M, Saglio, pré
sident du Conseil d’administration de
zot, directeur du Compoir National d’Es-
L’Jiomme en question était armé d’un
compte ; Nicklès, Falque, Garapon, di
recteur des Services agricoles du Doubs ;;
Lefranc, Français, président des Catho-
rèvolver.
'« l’Eclair Comtois », L’orateur, qui contient
avec peine l’émotion qui l’étreint, pro
nonce alors le discours suivant :
T ABONDANTES
LES
"■K»
Bien malin d’ailleurs qui pourrait pré
voir ce que Genève nous réserve. Mais il y
s, lieu d’être satisfait de cette légère vic
toire négative. L’Allemagne a rendu à M.
Herriot le grand service — et sans le faire
exprès, certes — de le dispenser de pren
dre une décision.
tiques de St-Jean ; Demenge, Guenot, de
« l’illustré » ; Barbe, des P, T. T. ; Car-
-ITALIE
D3EGDURS DE M. SAGLIO
LE MARIAGE DE M. Jean LEBRUN
tannaz, directeur du Pensionnat d’Ecole ;
R. de Montrichard ; Douge, Jaubain, chef
de musique au 60® R, I, ; Laubser, Offel de
Président du Conseil d’administration
Rome, 7 octobre. — On signale d’impor
tantes chutes de neige dans la région de
Tervis. Le mauvais temps a retardé la
marche de l’exoress Vienne-Tariv-Rome,
de « L’Eclair Comtois »
«0-3-»
Paris, 5 octobre. — M Edouard Herriot,
retenu à Paris par les devoirs de sa char
ge ne pourra pas assister, demain à Ram
bouillet à la célébration du mariage reli
gieux de M, Jean Lebrun et de Mile Marin.
m. mum-AH davis
Vilaucourt ; Marcel Lévy, Adler ; les mem
bres du Barreau, les Avoués, les Notaires
Mesdames,
Messieurs
 PAR iS
On pourrait sans dbute faire observer que
le communiqué qui nous a annoncé T ajour
nement ajoute que la conversation sur le
projet continue entre Londres et Paris,
dans l’esprit le plus amical. Clause de style
très probablement, mise là pour sauver la
f.ace, non pas la nôtre, mais celle de M.
Macdonald. Il y a chance,1 vraiment, que
la réunion m'ait lieu qu’aux calendes grec
ques. S’il en est autrement, on le verra
bien ; profitons du répit et jouissons sans
remords du déplaisir du premier Ministre
britannique.
Cette joie légère • ne suffira d’ailleurs
point à nous installer dans un état de par
faite sérénité, loin dè là, car le plan dit de
sécurité que M. Herriot compte soumettre
aux délibérations de la conférence de
et la plupart des Médecins de la ville sont
représentés par d’importantes délégations;
Mme Jean Maitre ; Mme la Marquise de
C’est avec une très douloureuse émotion
LE PRIX NO&EL
que je prends la parole devant ce cercueil,
au nom du Conseil d'administration de
Paris, 8 octobre. — M. Norman Davis,
délégué des Etats-Unis à, la Conférence du
désarmement, qui n’avait pu, hier, s’entre
tenir avec M." Herriot, est. arrivé ce matin
à 10 ii. 20, au Quai d’Orsay, accompagné
Moustier ; Mme Galland, etc., etc...
Le cortège est précédé d’une délégation.-
de l’Union Catholique du Personnel des
Chemins de fer avec son drapeau, et d'im
portantes délégations de toutes les Commu
nautés religieuses de la ville. Le deuil est
conduit par les membres de la famille,
les membres du Conseil d’administration
« L’Eclair Comtois », pour adresser à M.
Frédéric Cocar, notre administrateur délé-
La situation au Brésil
gué, le suprême au revoir.
La nouvelle de la mort de celui que nous
pleurons a produit, sur tous ceux qui la
connurent, un effet de stupeur infiniment
cruelle. Notre ami paraissait quelques heu
res avant d’être brusquement frappé, si
alerte et si* plein d’entrain, que nous ne
pouvions admettre la triste réalité.
Et cependant il en était ainsi : à l’âge
de 58 ans seulement, M. Cocar est entré
devient nermale
Londres, 7 octobre.. — Le correspondant
de la « Morning Post » à Rio-de-Janeiro
annonce que, depuis la cessation des hos
tilités, les conditions redeviennent peu à
peu normales. Des avions transportant du
courrier ont fait escale, pour là première
fois depuis que la lutte a pris fin, à Santos
et à Sao Paulo.. L’entrée du'port de San
tos s’est rapidement dégagée des mines
qui l’obstruaient et l'on pensé que les com
munications par voie ferrée seront réta
blies très probablement entre Rio-de-Ja-
i
de « l’Eclair Comtois », ayant à leur tête-
leur président, M. Saglio, et par le per
sonnel du journal au complet. '
Les deux grandes nefs de la Cathédrale
St-Jean,. dont on connaît les vastes pro
portions, contiennent à peine la foule qui
se presse dans le sanctuaire. La messe est
célébrée par M. le Chanoine Girardin,
curé de St-Jean, que ses vicaires assistent
comme diacre et soüs-diàcre.
dans son éternité. Mais je m’empresse
d’ajouter que si sa mort a été subite, elle
n’a pas été imprévue : il était de _ceux qui
sont toujours prêts à répondre à l’appel
de Dieu.
EllF
1
Vil
m
qui vaille. En quoi
consiste ce plan ? Les clauses essentielles
en seraient :
Genève ne nous dit rien
■
il
I
La vie de M. Frédéric Cocar a été belle
Dans le chœur, entourant NN. SS. Bou
cher et Trépy, protonotaires apostoliques
et vicaires généraux, de Son Eminence le
Cardinal, sont groupés plus de vingt cha
noines titulaires ou honoraires ; toute les
dans sa simplicité et son unité. Il a eu le
privilège de pouvoir se consacrer à des
œuvres où il trouvait le moyen de réaliser
idéal de bon chrétien et de défendre
Une proposition de pacte consultatif ;
Un système de contrôle et de sanctions î
Urne internationalisation d!e l'aviation
civile ;
Une limitation et une réduction de cer-
|l|f|
neirq et Sao Paulo.'
mÊÊSm
i
m
Les exportations de café
ï
seront suspendras
HH
son
convictions de bon Français.
ses
paroisses de la ville sont représentées, je
remarque notamment : MM. les chanoines
Lefranc, Clère, Moniot, Payen, Mourot,
Poirot, Demanesche, Gaillard, Bringard,
Jantet, Moine, archiprêtre de Pontarller,
Crétin, Pinondel, Goux, Simonin, Comte,
Remillet, Quinnez, etc., et de nombreux
taines armes spécifiquement offensives aux
termes de la résolution de la Conférence du
22 juillet dernier.
Londres, 7 octobre. On mande de Sao
Son éducation l’avait bien préparé aux
tâches qu’il devait remplir.
Il était né à Rennes, où son père occu-
Paulo au « Times » que les exportations
de café de Santos ne seront pas autorisées
avant la fin des enquêtes portant sur les
transactions effectuées durant la révolte.
a
Enfin, il comporterait le maintien des
clauses militaires imposées par le Traité
d'e Versailles, avec certaines dérogations.
pait une charge d’avoué. Il fit toutes ses
études classiques à l’Institution_ Saint-
Martin, le collège réputé qu’y dirigeaient
les Pères Eudistes et où se nouèrent pour
Cette décision a été prise afin d’éviter
un effondrement de ce produit sur le mar
ché de New-York et aussi afin de vérifier
Dangereux, cela, très dangereux ! S’il
faut, avant de se défendre contre une
attaque, prendre le temps de consulter les
prêtres.
Pendant l’office un orchestre des Con
fia des amitiés qui ne furent pas sans
influence sur l’orientation de sa vie. C’est
s’il est exact que, suivant des bruits, cer-
certs Symphoniques interpète avec art
quelques pages musicales de circonstan-
L’absoute est donnée par Mgr. Bou
cher, vicaire général, qu’entourent MM.
les Chanoines et les prêtres présents, puis
le cortège se reforme au sortir de la ca
thédrale pour se rendre au cimetière des
Chaprais ou la dépouille mortelle de M.
Frédéric Cocar sera déposée au déposi-
toire sous je grand Crucifix en attendant
à Rennes aussi qu’il fit ses études de droit
et conquit le grade de docteur. _
Son entrée dans une vieille famille
taines transactions effectuées seraient ir-
camarades, cela serait bien pis que le
recul d!e 10 kilomètres qui nous a fait tuer
tant de soldats. Avec ce système, c’est
1’adver.s.aire le plus audacieux et le plus
malhonnête qui aurait Munédiatement
barre sur l’autre.
Quant aux armes spécifiquement offen
sives, nous n’avons jamais bien compris
ee que c’était. Toute arme est à la fois
Offensive ©t défensive, selon les cas.
régulières. On suggère d’autoriser l’ex
portation de 250.000 sacs sans prélever de
ces.
bisontine, par un mariage qui fut le grand
taxe.
bonheur de sa vie, l’amena presque aus
sitôt en Franche-Comté. Dès son arrivée,
poussé par ses aspirations personnelles
et entraîné par ses anciens maîtres du
Collège Catholique, à qui ne restait indif
férent rien d'e ce qui touchait; à BesançoH,
D’autre part, le général Klinger, qui di-
M. Paul VALERY
AI. Dor.vian DAVIS
rigeait les forces de Sao Paulo durant la
guerre civile et les officiers de son état-
major ont été transférés à l’arsenal de
Rio-de-Janeiro d’où ils seront transportés
de M. Marinier, chargé d’affaires arnéri-
Stockholm, 8 octobre. — On annonce que
le prix Nobel de littérature pour 1932. se,
rait partagé entre M. Paul Valéry, de
l’Académie française, et M. Stephan Georg. I à bord du vapeur « Pedro
caiin à Paris.
Il a été immédiatement introduit dans
le Cabinet de M. Herrioi,
SAMEDI
8
OCTOBRE
1932
JOURNAL D'UNION LIBÉRALE
RÉDACTION
ADMINISTRATION - ANNONCES
QUOTIDIEN A &, © ET S PACTES
3 mois 43 fr
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LE SGANDALE DE L’AVIATION
LA CONFERENCE DES CINQ
IL FAIT SORTIR DE LA QUESTION
Les OBSEQUES de M. Frédéric COCAR
N. Booilioux - Lalond
Les petites puissances
SB
Les obsèques de notre regretté administrateur
Et ice qui fait tiquer encore, ce sont les
trois mots du paragraphe relatif aux clau
ses militaires du. Traité de Versailles que
l’on maintient... « avec certaines déroga-
Le gouvernement britannique a ajourné
fe conférence des quatre qui devaient être
cinq. Il recule peut-être avec l’espoir de
mieux sauter. En tout cas, de même que
l’initiative de cette réunion était venue de
M. Macdtonald, l’ajournement a été décidé
paiement par" lui. On assure que le gou
vernement français n’avait encore dit ni
oui ni non; M. Herriot avait gardé le
tolence, et cette attitude était la meilleure
qu’il pût prendre, puisque l’événement lui
permet d’affirmer ce qu’il voudra, et, en
tout cas. il ne sera pas possible de démon
trer qu’il a empêché les puissances de se
réunir à Londres..
M. Macdonald aurait donc fait un pas.
de .clerc, si peu clerc qu’il soit. Un journal
francophobe de Londres, le Manchester
Guardian, publiait hier un article dont il
convient de .citer le passage suivant :
avec 1. de Lubersac
de son ajournement
délégué, célébrées vendredi malin, oui donné
lieu à une imposante manifestation
tions ».
Maintenir et déroger : c’est parfaitement
Paris, 7 octobre. — M._ Brack, juge d’ins
truction a occupé sa matinée à l’interro-
de sympathie générale
.contradictoire.
Encore une fois, tout cela .est bien dan
gereux. Et si l’on demandait si nous préfé
rons faire naufrage à Londres-Charybdie
ou à Genève-Scylla, nous répondrions que
nous repoussons tout naufrage.
—• Mais ce serait sortir de la question !
L’annonce de
Genève, 7 octobre,
l’ajournement de la réunion projetée des
gatoire de Jean de Lubersac et à la con
frontation de celui-ci av'ec M.. André Bouil-
jiiumtiiiiiiiiiiimiimiiimmiiiiiftf
cinq puissances à Londres, est accueillie
à Genève avec une satisfaction unanime.
son transfert à Dinard ou aura lieu ulté
rieurement l’inhumation définitive dans
le caveau de la famille.
Pour la deuxième fois en quelques an-
Tout d’abord, le juge a essayé d’obtenir I nées, m’échoit la tâche délicate et profon
des précisions sur l’informateur de Lu-1 dément douloureuse de rendre compte ici
d’une 'cérémonie poignante, celle des obsè-
Celui-ci, comme il avait fait le jour de ques d'un chef aimé et regretté. Il y a
l’arrestation, s’est absolument refusé de .quatre ans, c’est à la mémoire de notre
dévoiler qui lui avait fourni le document éminent rédacteur en chef, M. Louis Ho-
faux incriminé. sotte, que je rendais ce suprême devoir,
— Je ne peux pas vous le confier, dit-il, aujourd’hui c’est à celle de M.. Frédéric
ni vous donner des précisions qui vous t Cocar, administrateur-délégué et l’un des
meilleurs parmi ceux qui ont assisté et
Devant ses vains efforts, M. Brack fit I contribué à la fondation de « l’Eclair
loux-Lafond.
Tant qu’on est demeuré dans l’incer
titude, quant à la suite qui serait don
née à l’initiative de M. Ramsay Macdo
nald, on a gardé ici une attitude réser-
— Evidemment !
ber sac.
LES DISCOURS
Joseph GRAVE.
vée.
Il n’en est pas de mêmé aujourd’hui.
Les représentants des petits Etats ne dis
simulent plus combien ils étaient inquiets
die l’éventualité de voir la conférence du
Au cimetière, devant le cercueil qui dis
paraît littéralement sous les
Le problème des minorités
couronnes
et les gerbes de fleurs, deux discours sont
prononcés. M. Roux, conseiller à la Cour,
prend le premier la parole au non des
Concerts Symphoniques dont M. Cocar
était l’actif et dévoué vice-président et il
s’exprime ainsi :
et l’Allemagne
désarmement transférée, à Londres, et ils
le feraient retrouver,
déclarent qu’un grave danger a été évité.
On. confirme que plusieurs délégations
ont fait ces jours derniers dés interven
tions auprès de la délégation française
et même deux démarches officielles; celle
Berlin, 7 .octobre. —• Les débats d’hier
à la commission politique de la Société
des Nations sur la .question des minori
tés ont déçu l’opinion allemande. Les
journaux de toutes nuances critiquent l’at
titude du délégué allemand, M. von Ro
senberg, à qui ils reprochent de n’avoir
pas traité laquestion à fond et de s’être
borné à prononcer un discours purement
platonique.
Les débats de Genève, sur la question
des minorités, écrit le « Berliner Boer-
sen Zeitung », ont pris fin encore une fois
sans qu’un résultat pratique ait été at
teint En se contentant de suggestions de
« Il y a d’excellentes raisons de croire
« que le gouvernement britannique est
« favorable à la soi-disant réorganisation
« de la Pici'Cihswehr, et que des assurances
« dans ce sens ont été données plus d’une
» fois à Berlin. J’apprends de très bonne
l « source que M. von Neurath, .avant son
« départ d!e Londres pour prendre le por
te tefeuille des Affaires étrangères d’Alle-
w magne, informa M. Macdonald que _ le
« gouvernement du Reich avait l’intention
« soulever la question de l'égalité du
« statut militaire, et que le premier minis-
« tre approuva cette attitude tout en exhor-
[ j* tant M. vo.n Neurath à aller lentement et
« 9 se montrer fort modéré en formulant
« .ses exigences de réarmement ».
introduire M., André Bouilloux-Lafond qui
s’expliqua sur ses relations avec M, de
Comtois », qu’un mal aussi rapide qu’im
placable a ravi, en quelques minutes, à
notre déférente mais profonde et sin .ère
affection, nous privant à la fois d'un chef
aussi bienveillant que dévoué et d’un ami
sur lequel on pouvait compter en toutes
Lubersac.
— J’ai connu de Lubersac par un ami
commun. Sachant qu’il avait appartenu
pendant la guerre au deuxième bureau,
j’ai pensé qu’il pourrait me servir aii | circonstances,
sujet des tractations entamées avec Luc-
co. C’est ainsi que je lui demandait de
me donner des renseignements au sujet
des trois chèques Weiller qui, d’après les
éléments qui m’avaient été fournis par
Lucco, avaient été payés à des personna
lités par la Guaranty Trust, au mois de
mars dernier. De Lubersac me dit : Rien c’est-à-dire en chrétienne,
ne serait plus facile que de soudoyer le La réunion au domicile mortuaire, 36,
veilleur de znuit de la banque, afin de rue Charles Nodier, était fixée à 9 heures
procéder a une vérification sur les livres ». 4.^ mais bien avant commença, le long,
Par la suite, M. de Lubersac me dit j’allais dire l’interminable défilé, d'une
qu’il .avait pénétré à la Guaranty Trust à foule désireuse de rentre à notre Admi-
l'aide d‘un déguisement, et le 27 septembre ! nistrateur et à l’homme de bien à jamais
il me remit, chez mon père, la reproduc-1 disparu, un dernier hommage de sympa-
tion d’une partie de la page d’un registre ; thie. Ce n’est qu’à 10 heures 30 que le cor-
(( sous bande rouge », précisa-t-il, dont j têge imposant- qui accompagnera M. Fré-
il avait recopié les indications concernant | déric Cocar à sa dernière demeure
les versements aux bénéficciaires des chè
ques ; les dimensions du registre étaient Les cordons du poêle sont tenus par :
de même indiquées avec les mentions, jy[. je général de Thuy, membre du Conseil
telle ligne, telle date, etc. d’administration de « l’Eclair Comtois » ;
M. dé Lubersac se contenta d’acquiescer m. l’intendant général Pommerol, de la
à cette déclaration. L’inculpé ajouta qu’il Conférence St-Vincent de Paul ; M. Gre-
avait reçu ae M. Bouilloux-Lafond une iier, avoué, et MM, Haumant et Muller,
somme de 5.000 francs en rémunération de du Barreau de Besançon,
ses frais et la confrontation se termina sur Dans l’immense foule se presse tout ce
ces mots. ’ ; que Besançon compte de personnalités, les
A sa sortie du cabinet -du juge, M. Bo.uil- citer toutes est chose impossible et je note
loux-Lafond s’étonna de ce qui arrivait. seulement : MM. le Préfet du Doubs ;
— Je ne comprends plus rien, dit-il, ce pernot, ancien ministre et député ; Bau-
n’est certes pas - pour quelques billets de douin-Bugnet, député ; Renaudot, séna-
1.000 francs que M. de Lubersac aurait |feUr ; le général Marquiset, le général
Dinaux ; Dassonville, administrateur de la
DISCOURS DE M. ROGER ROUX
de la Yougoslavie et celle de la Tchécoslo-
Président
vaquie.
Ces visites amicales étaient d’ailleurs
fondées sur le discours du président Her-
riot devant l’assemblée de Genève, au
de l’Association des Musiciens des Concerts
Symphoniques
Puisse cette explosion de sympathie gé
nérale qui s’est manifestée hier autour du
cercueil de son cher époux, être pour Mme
Frédéric Cocar un adoucissement à la
Mesdames,
cours duquel le chef du gouvernement
français avait insisté pour .que .toutes les
négociations relatives à l'égalité des droits
se déroulent dans le cadre même de la
Messieurs
Au nom de l’Association des Musiciens
des Concerts Symphoniques, je viens adres
ser à la mémoire de notre regretté vice-
président, M. Frédéric Cocar, le juste tri
but de notre profonde reconnaissance, de
nos vifs regrets, et apporter à sa famille
en deuil l’expression de notre douloureuse
et sincère sympathie.
D'autres voix rapelleront les qualités de
cœur et d’esprit de celui que nous pleu
rons : sûreté de jugement, franchise de
caractère, fermeté de convictions, érudi
tion, courtoisie, amabilité souriante, —
qualités qui lui avaient valu de nombreu
ses et solides amitiés.
douleur immense qui l’étreint ■— que nous
partageons intensément — et qu’elle sup
porte avec une touchante résignation,
S. D. N.
caractère secondaire et en ne déposant au
cune motion positive, la délégation alle
mande a malheureusement contribué pour
une bonne part à ce résultat négatif.
Toutefois, dans les milieux officieux al
lemands, on déclare que l’attitude de la
délégation allemande a été conforme au
but qu’elle s’était assigné en demandant
l’ouverture de ce débat. Cette attitude
BN ALLEMAGNE
Berlin, 7 octobre. — Le cabinet du Reich
réuni ce matin, a arrêté les termes de la
réponse du gouvernement allemand à l’in
vitation die participer à la Conférence des
5 puissances à Londres, qui étudieraient
les revendications allemandes en matière
d’égalité militaire.
Cette réponse sera remise aujourd’hui
par le secrétaire d’Etat vrih Bulow
chargé d’affaires britannique à Berlin, M.
Newton. Elle -ne sera publiée par le gou
vernement allemand que lorsqu'elle sera
en possession : du gouvernement britanni-
Donc, le premier Ministre britannique
était d’.accord en principe avec le chance
lier von Papen et avec le général von
Schlelciher qui tire les ficelles ; mais il don
nait des conseils de prudence, sachant que
le temps travaillait pour les revanchards
du Reich. Nous n’avions pas besoin du
témoignage du journal de Londres pour-
savoir que M. Macdonald n’avait aban
donné aucun point de son programme
politique, mais il est .astucieux, comme
tous les Ecossais, et sa manière n’est pas
celle de ses amis" de Berlin.
D’autie pànt, en même temps que l’in
formation relative à l’ajournement de la
rencontre d© Londres, parvenait aux agen
ces une dépêche d’après laquelle le minis
tre des Affaires étrangères britannique
annonçait que le gouvernemeent italien
avait donné une réponse favorable à la
proposition Macdonald et.lu dépêche ajou
tait que dans les milieux londonniens on
attendait .avec impatience la réponse de la
France, dont dépendait le sort de la confé-
consistait à préparer le terrain pour une
action - qui ne pourra être entreprise au
moment voulu qu’au Conseil de la Société
au
des Nations.
En outre, excellent musicien, M. Fré
déric Cocar fut, en 1907, l’un des fonda-
s’ébranle.
leurs de la Société des Concerts Sympho
niques, et, pendant 25 ans, il n’a pas
cessé de donner à cette œuvre le meilleur
CONSEIL DE CABINET
que.
Il est vraisemblable que la répon e alle
mande, qui sera d’un ton. conciliant, se
tiendra dans les termes généraux qui ont
de lui-même, d’en être l’animateur actif
Paris, 7 octobre.. — Les ministres se
et éclairé, la véritable cheville ouvrière.
sont réunis ce soir à 16 heures sous la
S’occupant avec un dévouement inégala
ble des multiples détails que comportent
de telles fonctions et qu'ignore souvent le
grand public, — c'eSt-à-dire : correspon
dance avec les artistes,, recrutement des
exécutants, location du matériel et de te
été déjà communiqués.
De source officieuse allemande, le gou
vernement du Reich acceptera de partici
per à la conférence projeté®" sous la seu
le réserve que le problème de l’égalité de
droits tel qu’il a été posé par la 'note alle
mande du 29 août, sera examiné par la
présidence de Mt Herriot qui a mis ses
collègues au courant de la situation exté
rieure.
Le Conseil a procédé à l’examen du bud
get que lui ont soumis les ministres des
Finances et du Budget..
musique, confection des circulaires et des
conférence dans l’ensemble et sans tenir
programmes, — nous étions toujours as
surés qu’avec lui tout serait prêt en temps
voulu et parfaitement organisé.
rence.
Si vraiment tout dépendait die la France,
on ne s’explique pas que M. Herriot
n’ayant encore exprimé aucune opinion, le
de la conférence soit fixé dans le sens
LA RiBPU'BLIQU'E
compte des échanges de vues qui ont dé
jà pu avoir lieu à son sujet.
Le gouvernement allemand dénient que
dès membres de la délégation allemande
de Genève aient enragé des pourparlers
avec des hommes d’Etat étrangers sur la
question du désarmement. Il ajoute eue
l’unanimité règne sur le problème au sein
du cabinet allemand.
inventer tout cela.
« Quant à Lucco, j’ignorais, qu’il eut été
condamné pour faux ; son frère était offi
cier d’aviation ; sa famille est très hono
rable. J’avais, en un mot, toutes les rai
sons d’avoir confiance en lui »,.
NE OTUMT PAS LES RUES.,.
Presse Régionale à Paris ; Alengry, rec-
Sa perte si prématurée et si douloureuse,
va laisser dans les rangs de notre Société
leur • d’Académie ; Michel et Dangelzer,
Les Allemands l’aissitidhrment
conseillers généraux ; le Médecin-colonel
Dornier ; le colonel Daniel. ; Louis Millot,
sont
un vide qu’il sera bien difficile, pour ne
pas dire impossible, de combler. Néan-
Berlin, 7 octobre. — Plusieurs munici
palités allemandes influencées par la nou
velle orientation de la politique intérieure
et de la politique extérieure, ont décidé
de débaptiser certaines rues auxquelles
des républicains avaient d-onné leur nom.
A Wilhelmhafen, la rue du président
Ebert s’apellera l'a Kcenigstrasse.
A Oslfolsnitz (Silésie), la rue Liebnecht
redeviendra la rue. Bismarck et la place
Karl Marx reprendra également le nom
qu’on sait.
Il doit y avoir eu autre chose, nécessai
rement. Cette autre chose, et qui m’est pas
nouvelle, c’est l'entêtement du gouverne
ment de Berlin à maintenir sa position. II
avait dit et redit qu’il n’irait à Londres
que s’il était certain d’obtenir des garan
ties, à savoir que la conférence servirait
à éclaircir le problème de l’égalité des
droits et que l’Allemagne ne se trouverait
pas en face « d’un front commun » où ses
exigences s© briseraient.
rédacteur en chef, et Paul Millot, adminis-
moins, nous chercherons à nous inspirer
de son exemple, à imiter son inlassable
trateur du « Petit Comtos » ; Roch, secré-
taire de rédaction du « Petit Comtois » ;
UN VERSEMENT FORFAITAIRE
activité ; cela sera, pour nous, n’est-il pas
Léon Colomès, rédacteur, en chef, et Car-
M. von Neurath n’assistait pas à la dé-
PCÎUR les DETTES ?
vrai, la meilleure manière d’honorer sa
dot, secrétaire de rédaction de la « Dépêcne
libération.
mémoire.
Républicaine » ; Guipet, administrateur
de la « Dépêche Républicaine » ; Colle,
On mande de
Je n’entreprendrai point de prodiguer
de banales consolations à la famille si
Londres, 7 octobre.
New-York au « Daily Mail » que, suivant
le correspondant du « New-York Journal
of Commerce » à Washington, on décla
re, dans la capitale des Etats-Unis, que les
hommes d’Etat européens ont compris qu’il
était vain d’espérer que les dettes de guer
re pussent être annulées et qu’ils propo
seront au gouvernement américain «le
payer une somme globale en règlement
de leurs obligations.
Le correspondant du « Daily Telegraph »
Des précisions sur 1’ajotimeœent
rédacteur en chef du « Nouvelliste de la
Londres, 7 octobre. — On précise ce ma
tin à Londres que c’est à la suite des
cruellement éprouvée de notre cher dis
paru ; mais si la pensée que ses anciens
amis pleurent unanimement sa perte doit
apporter quelque adoucissement à la dou-
Haute-Saône » ; Humbert, administrateur
de « l’Alsace », de Belfort ; Paul Pourchet,
échanges de vues qui ont eu lieu depuis
samedi dernier entre. les gouvernements
président de l’Union Catholique Diocé-
de Chancelier de Fer.
saine ; le colonel. Faugeras, du 60e R. I. ;
Disons que c’est intéressant, et que la
journée de jeudi! semble avoir été une
journée de dupes : les dupes seraient Mac
donald et von Papen, qui comptaient réus
sir à nous duper, et qui se trouvent dans,
lune position ridicule. Le premier de _ ces
personnages savait où il tendait, mais à
force de jouer au plus fin il s’est pris a
son propre piège. « Tel cuide engeignei-
(autrui qui souvent s’engeigne lui-même ».
M. Macdonald) ne saurait reprocher aux
Allemands d'avoir nourri des prétentions
exorbitantes, puisqu’il les trouvait norma
les et qu’il les a soutenues tant qu’il .a pu,
mais il les tancera pour n’avoir pas suivi
ses conseils de dissimulation.
intéressés qu’il est apparu comme préma-
leur de ses proches, ceux-ci peuvent être
le colonel Chassepot ; Dautrey, directeur
de l’Agence Havas ; Finet, directeur de
l'Agence Fournier ; Maxime Druhen, Gau-
lard, président de la Chambre de Com-
UN ATTENTAT MANQUE-
turé de réunir le 11 octobre une conférence
assurés que son souvenir restera vivant
CONTRE LE ROI DE ROUMANIE
restreinte devant traiter de Légalité des
droits en matière d’armements ; on ajoute
que les conversations sur ce sujet se pour
suivent par la voie des chancelleries et on
conserve l’espoir d’aboutir à une discus
sion en commun des divers points de vue ;
une partie dé l’opinion publique demeure
d’ailleurs assez sceptique A l’égard de cet
te perspective, tout au moins en ce qui
concerne le choix de l'a capitale britan
nique comme lieu de réunion ; on estime
généralement que la question évolue vers
Genève,
dans nos esprits et dans nos cœurs.
Au nom de l’Association des Musiciens
Londres, 7 octobre. — Le correspondant
du « Daily Express » à Prague, mande à
son journal :
« On apprend de Burarest que la police
secrète roumaine a arrêté un individu du
des Concerts Symphoniques, j '.adresse donc
un dernier adieu à notre cher vice-prési
dent-, et je prie Mme Frédéric Cocar, ainsi
que tous les siens, d'agréer l’hommage
ému de nos condoléances attristées.
mer ce ; le commandant Bonfils de la 7e
Légion de gendarmerie ; Fesselet, adjoint
au maire ue Besançon ; Germain 'et Roux,
conseillers à la Cour d’Appel ; R, P. Da-
à New-York écrit :
« Les propos-iitions contenues dans le dis
eurs que M. Hoo-ver a prononcé à Desmoi
nes (Iowa), et qui .consisteraient à utiliser
les paiements reçus au titre des dettes de
guerre pour le développement dies marchés
étrangers au profit de l’agriculture améri
caine, sont considérées comme ambiguës.
D’après le correspondant à Washington du
« New-York American », les milieux euro
péens sont dans une grande agitation et
prévoient un plan pour réduire les_ dettes
die guerre presque jusqu’à l’annulation.
gnaud ; le commandant Dutay ; le com
mandant Foret ; Bossert, Chagué, Gar
raud, directeur du Crédit Lyonnais ; Alli-
nom de Marguti.es qui s'était caché dans
l’automobile servant au roi Carol pendant
les manœuvres militaires de Moldavie.
La parole est ensuite à M, Saglio, pré
sident du Conseil d’administration de
zot, directeur du Compoir National d’Es-
L’Jiomme en question était armé d’un
compte ; Nicklès, Falque, Garapon, di
recteur des Services agricoles du Doubs ;;
Lefranc, Français, président des Catho-
rèvolver.
'« l’Eclair Comtois », L’orateur, qui contient
avec peine l’émotion qui l’étreint, pro
nonce alors le discours suivant :
T ABONDANTES
LES
"■K»
Bien malin d’ailleurs qui pourrait pré
voir ce que Genève nous réserve. Mais il y
s, lieu d’être satisfait de cette légère vic
toire négative. L’Allemagne a rendu à M.
Herriot le grand service — et sans le faire
exprès, certes — de le dispenser de pren
dre une décision.
tiques de St-Jean ; Demenge, Guenot, de
« l’illustré » ; Barbe, des P, T. T. ; Car-
-ITALIE
D3EGDURS DE M. SAGLIO
LE MARIAGE DE M. Jean LEBRUN
tannaz, directeur du Pensionnat d’Ecole ;
R. de Montrichard ; Douge, Jaubain, chef
de musique au 60® R, I, ; Laubser, Offel de
Président du Conseil d’administration
Rome, 7 octobre. — On signale d’impor
tantes chutes de neige dans la région de
Tervis. Le mauvais temps a retardé la
marche de l’exoress Vienne-Tariv-Rome,
de « L’Eclair Comtois »
«0-3-»
Paris, 5 octobre. — M Edouard Herriot,
retenu à Paris par les devoirs de sa char
ge ne pourra pas assister, demain à Ram
bouillet à la célébration du mariage reli
gieux de M, Jean Lebrun et de Mile Marin.
m. mum-AH davis
Vilaucourt ; Marcel Lévy, Adler ; les mem
bres du Barreau, les Avoués, les Notaires
Mesdames,
Messieurs
 PAR iS
On pourrait sans dbute faire observer que
le communiqué qui nous a annoncé T ajour
nement ajoute que la conversation sur le
projet continue entre Londres et Paris,
dans l’esprit le plus amical. Clause de style
très probablement, mise là pour sauver la
f.ace, non pas la nôtre, mais celle de M.
Macdonald. Il y a chance,1 vraiment, que
la réunion m'ait lieu qu’aux calendes grec
ques. S’il en est autrement, on le verra
bien ; profitons du répit et jouissons sans
remords du déplaisir du premier Ministre
britannique.
Cette joie légère • ne suffira d’ailleurs
point à nous installer dans un état de par
faite sérénité, loin dè là, car le plan dit de
sécurité que M. Herriot compte soumettre
aux délibérations de la conférence de
et la plupart des Médecins de la ville sont
représentés par d’importantes délégations;
Mme Jean Maitre ; Mme la Marquise de
C’est avec une très douloureuse émotion
LE PRIX NO&EL
que je prends la parole devant ce cercueil,
au nom du Conseil d'administration de
Paris, 8 octobre. — M. Norman Davis,
délégué des Etats-Unis à, la Conférence du
désarmement, qui n’avait pu, hier, s’entre
tenir avec M." Herriot, est. arrivé ce matin
à 10 ii. 20, au Quai d’Orsay, accompagné
Moustier ; Mme Galland, etc., etc...
Le cortège est précédé d’une délégation.-
de l’Union Catholique du Personnel des
Chemins de fer avec son drapeau, et d'im
portantes délégations de toutes les Commu
nautés religieuses de la ville. Le deuil est
conduit par les membres de la famille,
les membres du Conseil d’administration
« L’Eclair Comtois », pour adresser à M.
Frédéric Cocar, notre administrateur délé-
La situation au Brésil
gué, le suprême au revoir.
La nouvelle de la mort de celui que nous
pleurons a produit, sur tous ceux qui la
connurent, un effet de stupeur infiniment
cruelle. Notre ami paraissait quelques heu
res avant d’être brusquement frappé, si
alerte et si* plein d’entrain, que nous ne
pouvions admettre la triste réalité.
Et cependant il en était ainsi : à l’âge
de 58 ans seulement, M. Cocar est entré
devient nermale
Londres, 7 octobre.. — Le correspondant
de la « Morning Post » à Rio-de-Janeiro
annonce que, depuis la cessation des hos
tilités, les conditions redeviennent peu à
peu normales. Des avions transportant du
courrier ont fait escale, pour là première
fois depuis que la lutte a pris fin, à Santos
et à Sao Paulo.. L’entrée du'port de San
tos s’est rapidement dégagée des mines
qui l’obstruaient et l'on pensé que les com
munications par voie ferrée seront réta
blies très probablement entre Rio-de-Ja-
i
de « l’Eclair Comtois », ayant à leur tête-
leur président, M. Saglio, et par le per
sonnel du journal au complet. '
Les deux grandes nefs de la Cathédrale
St-Jean,. dont on connaît les vastes pro
portions, contiennent à peine la foule qui
se presse dans le sanctuaire. La messe est
célébrée par M. le Chanoine Girardin,
curé de St-Jean, que ses vicaires assistent
comme diacre et soüs-diàcre.
dans son éternité. Mais je m’empresse
d’ajouter que si sa mort a été subite, elle
n’a pas été imprévue : il était de _ceux qui
sont toujours prêts à répondre à l’appel
de Dieu.
EllF
1
Vil
m
qui vaille. En quoi
consiste ce plan ? Les clauses essentielles
en seraient :
Genève ne nous dit rien
■
il
I
La vie de M. Frédéric Cocar a été belle
Dans le chœur, entourant NN. SS. Bou
cher et Trépy, protonotaires apostoliques
et vicaires généraux, de Son Eminence le
Cardinal, sont groupés plus de vingt cha
noines titulaires ou honoraires ; toute les
dans sa simplicité et son unité. Il a eu le
privilège de pouvoir se consacrer à des
œuvres où il trouvait le moyen de réaliser
idéal de bon chrétien et de défendre
Une proposition de pacte consultatif ;
Un système de contrôle et de sanctions î
Urne internationalisation d!e l'aviation
civile ;
Une limitation et une réduction de cer-
|l|f|
neirq et Sao Paulo.'
mÊÊSm
i
m
Les exportations de café
ï
seront suspendras
HH
son
convictions de bon Français.
ses
paroisses de la ville sont représentées, je
remarque notamment : MM. les chanoines
Lefranc, Clère, Moniot, Payen, Mourot,
Poirot, Demanesche, Gaillard, Bringard,
Jantet, Moine, archiprêtre de Pontarller,
Crétin, Pinondel, Goux, Simonin, Comte,
Remillet, Quinnez, etc., et de nombreux
taines armes spécifiquement offensives aux
termes de la résolution de la Conférence du
22 juillet dernier.
Londres, 7 octobre. On mande de Sao
Son éducation l’avait bien préparé aux
tâches qu’il devait remplir.
Il était né à Rennes, où son père occu-
Paulo au « Times » que les exportations
de café de Santos ne seront pas autorisées
avant la fin des enquêtes portant sur les
transactions effectuées durant la révolte.
a
Enfin, il comporterait le maintien des
clauses militaires imposées par le Traité
d'e Versailles, avec certaines dérogations.
pait une charge d’avoué. Il fit toutes ses
études classiques à l’Institution_ Saint-
Martin, le collège réputé qu’y dirigeaient
les Pères Eudistes et où se nouèrent pour
Cette décision a été prise afin d’éviter
un effondrement de ce produit sur le mar
ché de New-York et aussi afin de vérifier
Dangereux, cela, très dangereux ! S’il
faut, avant de se défendre contre une
attaque, prendre le temps de consulter les
prêtres.
Pendant l’office un orchestre des Con
fia des amitiés qui ne furent pas sans
influence sur l’orientation de sa vie. C’est
s’il est exact que, suivant des bruits, cer-
certs Symphoniques interpète avec art
quelques pages musicales de circonstan-
L’absoute est donnée par Mgr. Bou
cher, vicaire général, qu’entourent MM.
les Chanoines et les prêtres présents, puis
le cortège se reforme au sortir de la ca
thédrale pour se rendre au cimetière des
Chaprais ou la dépouille mortelle de M.
Frédéric Cocar sera déposée au déposi-
toire sous je grand Crucifix en attendant
à Rennes aussi qu’il fit ses études de droit
et conquit le grade de docteur. _
Son entrée dans une vieille famille
taines transactions effectuées seraient ir-
camarades, cela serait bien pis que le
recul d!e 10 kilomètres qui nous a fait tuer
tant de soldats. Avec ce système, c’est
1’adver.s.aire le plus audacieux et le plus
malhonnête qui aurait Munédiatement
barre sur l’autre.
Quant aux armes spécifiquement offen
sives, nous n’avons jamais bien compris
ee que c’était. Toute arme est à la fois
Offensive ©t défensive, selon les cas.
régulières. On suggère d’autoriser l’ex
portation de 250.000 sacs sans prélever de
ces.
bisontine, par un mariage qui fut le grand
taxe.
bonheur de sa vie, l’amena presque aus
sitôt en Franche-Comté. Dès son arrivée,
poussé par ses aspirations personnelles
et entraîné par ses anciens maîtres du
Collège Catholique, à qui ne restait indif
férent rien d'e ce qui touchait; à BesançoH,
D’autre part, le général Klinger, qui di-
M. Paul VALERY
AI. Dor.vian DAVIS
rigeait les forces de Sao Paulo durant la
guerre civile et les officiers de son état-
major ont été transférés à l’arsenal de
Rio-de-Janeiro d’où ils seront transportés
de M. Marinier, chargé d’affaires arnéri-
Stockholm, 8 octobre. — On annonce que
le prix Nobel de littérature pour 1932. se,
rait partagé entre M. Paul Valéry, de
l’Académie française, et M. Stephan Georg. I à bord du vapeur « Pedro
caiin à Paris.
Il a été immédiatement introduit dans
le Cabinet de M. Herrioi,
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