Âmes vaillantes

1946
1947
1948
1949

Jan.
Fev.
Mars
Avr.
Mai
Juin
Juil.
Août
Sept.
Oct.
Nov.
Dec.

Presse et revues

7 pages

Titre : Âmes vaillantes

Éditeur : Coeurs vaillants (Paris)

Date d'édition : 1947-03-30

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344144435

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Description : 30 mars 1947 30 mars 1947

Description : 1947/03/30. 1947/03/30.

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k9118897w

Source : La Cité internationale de la bande dessinée et de l'image

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/09/2022

No 13

REDACTION - ADMINISTATION CŒURS VAILLANTS,
31, rue de Fleurus. — Paris-6 e . — G C. P. Paris 1223-59

" 1

mm

vM

30 MARS 1 947

=== envoyez 200 frs à :

ARG

feriez

eur,

w)

eel
- -

de poissons.
— Il y aura du brouillard, patron, vous
mieux d’attendre un peu, lui dit Le Bras.
— Tu n’es qu’un ignorant, un lâche. Si

préfère s’éloigner. Mais il se vengera.
— Que fais-tu là, moussaillon, fainéant ? hurle
Le Gloanec à Vonnick, et d’une corde il le frappe,
l’envoyant rouler à l’autre bout du pont.
Vonnick se sent très malheureux. Il est allé butor
dans le grand baquet de sel qui sert à préparer les
morues. Il se fait tout petit et se cache par derrière.
(Suite page 1.)

t.
s

"e o 5
_ h i _ - .

‘AN passé, au large de Terre-Neuve, la Marie-
Jeanne naviguait. Rien ne distinguait des
autres ce morutier venu de France.
Depuis un mois à peine, il voguait, et la
pêche avait déjà commencé de façon satisfaisante.
Mais la vie était dure et triste à bord de la Marie-
Jeanne, plus dure et plus triste encore qui pour
tous les autres « terre-neuvas », car parmi l'équipage
la haine, sourdement, montait.
Le Gloanec, son patron, s’était révélé un être
brutal, que son avarice rendait exigeant et sans
cœur.
Tout le temps en colère, fl invectivait les matelots,
insultait Le Bras, son second, et se laissait même
aller souvent à battre Vonnick, le moussaillon.
Deux des matelots, seuls, trouvaient grâce à ses
yeux. C’étaient Guéry et Kerguillen, aussi méchants
que lui.
Tous les hommes devenaient mauvais, tous se
débattaient dans cette atmosphère de haine.
Et le pauvre Vonnick, souvent, se cachait au fend
de la cale pour essuyer une larme furtive.

Ce samedi-là, le patron décida de mettre une
barque à la mer et d’aller faire des sondages à quel
que distance pour découvrir un nouveau banc

peur, tant pis pour toi !
Le Bras sent le rouge lui monter au front,
lui ? Et lâche ? Sa colère gronde. Il se retourne

. % , e

"eeeriee
E-r

Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 86.6%.
En savoir plus sur l'OCR

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 86.6%.

Page

chiffre de pagination vue 1/7