ARTS ET MÉTIERS ; ARTS ET MANUFACTURES
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général de la Seine fit l’objet d’antérieures propositions ana
logues dont la première remonte au io novembre 1871, et les
autres, au 11 novembre 1875 et au 27 novembre 1879. Il y
est dit, entre autres vérités, que « les élèves des Ecoles d’Arts
et Métiers rendent les plus grands services à l’Industrie » ;
que « nulle part les élèves de ces écoles ne peuvent trouver,
comme à Paris, les notions pratiques qui font la base de
leur enseignement »...
La Société des Anciens él'eves.
Pénétrons-nous bien de cet axiome de plus en plus clair :
« Tout homme isolé est unhomme vaincu d'avance ».
Les anciens gadz’arts le devinèrent avant même de pouvoir
le constater chez eux, puisque des tentatives de groupement
s’ébauchèrent dès i8a3 ; celle de 1846 fut la seule heureuse.
Leur premier annuaire parut en i848, suivi par ces sé
ries de Bulletins technologiques depuis longtemps appréciés
du monde industriel.
En 1809, M. le marquis de La llocbefoucauld-Liancourt
voulut bien — continuateur de son illustre père — léguera
la nouvelle association une rente perpétuelle de deux mille
francs, ce qui permit d’obtenir du gouvernement le décret
■reconnaissant comme Etablissement d utilité publique, la So
ciété des Anciens Elèves des Ecoles d’Arts et Métiers (1860).
Depuis, la vaillante et pacifique phalange ne fit que croître
cl s’épanouir. Nous citerons au hasard du souvenir :
La progression ascendante du nombre des adhérents ;
La participation officielle de la Société A et M aux ob
sèques des grands patriotes : Gambetta, Victor Hugo, Car
not, Félix Faure, etc. ;
L’acquisition, en 189b, à la suite d’une souscription des
Anciens Elèves, du coquet hôtel qui leur sert depuis de siège
social (6, rue Chauchat). Ce magnifique immeuble, évalué
1.200.000 francs, fut inauguré en 1890, par Félix Faure
qu’accompagnait le Ministre du Commerce, M. André Lebon,
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général de la Seine fit l’objet d’antérieures propositions ana
logues dont la première remonte au io novembre 1871, et les
autres, au 11 novembre 1875 et au 27 novembre 1879. Il y
est dit, entre autres vérités, que « les élèves des Ecoles d’Arts
et Métiers rendent les plus grands services à l’Industrie » ;
que « nulle part les élèves de ces écoles ne peuvent trouver,
comme à Paris, les notions pratiques qui font la base de
leur enseignement »...
La Société des Anciens él'eves.
Pénétrons-nous bien de cet axiome de plus en plus clair :
« Tout homme isolé est unhomme vaincu d'avance ».
Les anciens gadz’arts le devinèrent avant même de pouvoir
le constater chez eux, puisque des tentatives de groupement
s’ébauchèrent dès i8a3 ; celle de 1846 fut la seule heureuse.
Leur premier annuaire parut en i848, suivi par ces sé
ries de Bulletins technologiques depuis longtemps appréciés
du monde industriel.
En 1809, M. le marquis de La llocbefoucauld-Liancourt
voulut bien — continuateur de son illustre père — léguera
la nouvelle association une rente perpétuelle de deux mille
francs, ce qui permit d’obtenir du gouvernement le décret
■reconnaissant comme Etablissement d utilité publique, la So
ciété des Anciens Elèves des Ecoles d’Arts et Métiers (1860).
Depuis, la vaillante et pacifique phalange ne fit que croître
cl s’épanouir. Nous citerons au hasard du souvenir :
La progression ascendante du nombre des adhérents ;
La participation officielle de la Société A et M aux ob
sèques des grands patriotes : Gambetta, Victor Hugo, Car
not, Félix Faure, etc. ;
L’acquisition, en 189b, à la suite d’une souscription des
Anciens Elèves, du coquet hôtel qui leur sert depuis de siège
social (6, rue Chauchat). Ce magnifique immeuble, évalué
1.200.000 francs, fut inauguré en 1890, par Félix Faure
qu’accompagnait le Ministre du Commerce, M. André Lebon,
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