Presse et revues
3 pages
Titre : La Vérité : organe bolchevick-léniniste
Auteur : Internationale (04). Auteur du texte
Auteur : Parti ouvrier internationaliste (France). Auteur du texte
Auteur : Parti communiste internationaliste (France). Auteur du texte
Auteur : Parti communiste internationaliste-Courant Lambert (France). Auteur du texte
Auteur : Organisation communiste internationaliste (France). Auteur du texte
Auteur : Parti des travailleurs (France). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1944-03-25
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34371440g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 204 Nombre total de vues : 204
Description : 25 mars 1944 25 mars 1944
Description : 1944/03/25 (SERNOUV,N1). 1944/03/25 (SERNOUV,N1).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k879090w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, RES-G-1470 (402)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/09/2012
PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ- VOUS /
Nouvelle série — N* 1 25 MARS 1944
LA VÉRITÉ
Organe Central du PARTI COMMUNISTE INTERNATIONALISTE
(Section française de lu IV” Internationale)
“LA VÉRITÉ» (nouvelle série), organe du
Parti Communiste Internationaliste, remplace
«LA VÉRITÉ » publiée jusqu'ici par le R.O.I.,
«LE SOVIET» publié par le C.C.I.
L’heure des combats décisifs approche :
IL FAUT BATIR LE PARTI REVOLUTIONNAIRE
L 'EUROPE « unifiée » par l'impéria
lisme allemand craque de toutes
parts ol l'impérialisme allemand
lui-mêmeClmncel le sur ses pieds d’ar
gile, sous la pression de l’avance de
l’Armée ltougeet du réveil dos masses
laborieuses. La cris révolutionnaire
monte du tréfonds de l'Europe ensan
glantée par près de cinq années de
guerre : c’est précisément pourquoi
l’impérialisme mondial mobilise sa
police, ses diplomates, ses curés et ses
militaires comme ses laquais chau
vins, sociul-tra lires et vendus de toutes
sortes, pour essayer de prévenir la
montée révolutionnaire e|. pour sauver
encore le régime capitaliste.
L’impérialisme français pris de
panique déclenche avec Darnand et ses
apacbes une répression qui ne recule
devant aucun crime ; menée en collabo
ration avec l’impérialisme allemand,
elle n’est pas au fond, pour déplaire A
la bourgeoisie aiiglû ise et américaine.
Le gouvernement de Vichy dont les
1 forts avec le Comité d’Alger sont bien
connus et qui ne cesse «TêLre en rap
port avec l’Amérique, ne se serait point
engagé dans une telle .action si elle
risquait de soulever l'hostilité décla
rée des gouvernements de Londres et
de Washington il un moment où il est
plus opportun que jamais de se ména
ger leurs faveurs.
L’Italie entière qui a donnée la
première la preuve que celte guerre
impérialiste se transforme en une
guerre cl vile, opposant les peuples
excédés à leurs gouvernements capi
talistes, continue a être aecoüèe pur la
tempête révolutionnaire. Ces mômes
ouvriers et paysans italiens que l’on
a voulu présenter comme des biches
parce qu’ils se refusèrent il se battre
pour leurs maîtres, ne: essent de don
ner au monde la preuve de leur courage
el de leur comhatllvitè dès qu’il s’agil
.•e leur propre Lille contre leurs ex
ploiteurs.
La lutte révolutionnaire se pour
suit aujourd’hui tant dans le Nord oc
cupé par l’Allemagne que dans le Sud
occupé par les armées anglaises et
américaines. Le brigand Mussolini
sous la protection des baïonnettes al
lemandes—.comme les bandits Vidor-
• jinnanuel et Dadoglio — sous la pro
motion des baïonnettes anglaises et
américaines — ensanglantent d’un
commun accord le Nord et le Sud de la
péninsule pour que survive le sacro-
saint capitalisme.
Il tant que le prolétariat interna
tional n’oublie jamais que les soi-di
sant libérateurs américains etanglals
n’ont cessé de lutter par tous les
moyens contre la révolution italienne :
qu’ils ont faitbombarder sauvagement
les travailleurs en grève à Turin*«1 A
Milan ; qu’ifs ont laissé les mains
1 ibi es à Hitler pour qu’il occupe I’Ita 1 ie
et fasse régner une terreur sanglante
dans le pays ; qu’ils soutiennent la
racaille réactionnaire et militariste
des Hadoglio et Victor-Emmanuel qui,
sans leur protection, auraient été ba
layés depuis longtemps pur les masses
travailleuses.
11 faut que le prolétariat interna
tional n’oublie jamais que dès le pie*
mler instant, les dirigeants socialistes
et staliniens se sont mis au service ds
(Suite page 4, V* colonne)
iiiiuiuiuHiiuiimuiiiiiiiai. jiiiiiaiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiuimiiiiiiimu
DÉCLARATION D'UNITÉ
Depuis près de cinq uns, la guerre
impérialiste accumule des ruines et
des cadavres. Aux cours de la guerre,
les groupements de l’avant-garde ré
volutionnaire. se réclamant du pro
gramme internationaliste de la IV 0
Internationale (le Purtl Ouvrier Inter
nationaliste, L* Comité Communiste
Internationaliste, le groupe «Octobre»)
n’ont cessé de dénoncer celte guerre
comme une guerre impérialiste dont
le but est un nouveau partage du
monde. Ces organisations ont déve
loppé en conséquence une politique et
une action internationalistes, dénon
çant cornu e premier ennemi « notre
propre bourgeoisie », l'impérialisme
français, et tendant une main frater
nelle A l’ouvrier allemand contre l’im
périal lsine allemand, le maître actuel
de l’Europe.
Pendant près de cinq ans, malgré
toutes les fautes épisodiques de tel ou
tel groupement, l’açlion des organi
sations se réclamant delà plateforme
de la IV 0 Internationale, a été menée
sur la base de la lutte contre l’impé
rialisme mondial (américain, anglais,
allemand), pour la défense de l’Union
Soviétique malgré sa bureaucratisa
tion, pour la reconstruction du front
(ie la classe ouvrière, pour lu trans
formation de la guerre impérialiste
en guerre civile.
Aujourd’hui, nous arrivons devant
le tournant décisif de lu guerre : l'a
vance de l’Armée Rouge el la révolu
tion italienne sont les signes avant-
coureurs de lu formidable crise révo
lutionnaire qui se prépare en Europe
et qui prendra toute son ampleur dès
l’écroulement de l’impérialisme alle
mand. C’esl pour ce moment que l’im
périalisme anglais et l’im^rLfïTsTn^
américain préparent, leuf^'iarplW
qu’ils n’ont pas vonhi/itHitler ——-»*«* ..
jeter
pro I
Les contradictions qui rongent
l’Europe «unifiée» par-Uinipérlalismo
allemand et la crisévrévolutionnaire
l'ins n om pas vonIlynrçrfséï’-eoulriv
liller — mais qu’ils ^Apprêtent A
eter contre la rèvol/lftyi et contre le
irolcta riat.
qui monte posent devant l’avant-garde
révolutionnaire comme une tâche brû
lante la question de la construction
du parti révolutionnaire. Les Bolche
viks-Léninistes ne pouvaient ni abor
der lu crise révolutionnaire en rangs
dispersés, ni entrer désarmés politi
quement tiuns le tournant décisif de la
guerre. Pour l’armement politique de
notre organisation, une Conférence
Européenne vient de se tenir, qui a
défini, après de longues journées de
discussion les tâches de l’organisa-'
,tibn européenne devant la crise révo
lutionnaire moulante. Sur la base
politique de la ligne tracée par la
Conférence Européenne, les trois orga
nisations bociièvik-lèninistes de
France ont décide de ne former désor
mais qu’une seule organisation qui
prend le nom de Parti Communiste
Internationaliste, soulignant ainsi
son attachement, aussi bien au véri
table communisme révolutionnaire, le
commun J suie de Lénine et de Trotsky,
qu’A la tradition politique interna
tionaliste de toute l'Opposition de
Gauche de 1 ’I. C.
Un pas en avant est ainsi fait vers
la formation du véritable parti révo
lutionnaire qui puisse mener le com
bat victorieux pour la Révolution pro
létarienne, pour les Etats-Unis Socia
listes Soviétiques de l’Europe. Eu
section française de la IV 0 Interna
tionale a fil Hpie ainsi sa volonté de
constituer le ferment révolutionnaire
de lu crise qui vient, el de devenir le
pù|e d’attraction de tous les éléments
révolutionnaires de l’avant-garde.
En ce moment décisif, la IV’ Inter
nationale regroupe ses forces, corrige
ses fautes à IravèVs une autocritique
bolchèvique, retrempe ses cadres, et
"firme dans l’action sa présence et
^fHi u ni te politique.
' - En ce moment décisif, la section
française de la IV* Internationale ap
pelle les ouvriers avancés A rejoindre
ses rangs el A participer coude A coude
a' la formation d’un véritable parti
bolchevik :
SK: !: îstessafi 1
Février-Mars 1944.
Le Parti Ouvrier Internationaliste,
Le Cjornilè Communiste Internationaliste,
Le groupe «Octobre».
Nouvelle série — N* 1 25 MARS 1944
LA VÉRITÉ
Organe Central du PARTI COMMUNISTE INTERNATIONALISTE
(Section française de lu IV” Internationale)
“LA VÉRITÉ» (nouvelle série), organe du
Parti Communiste Internationaliste, remplace
«LA VÉRITÉ » publiée jusqu'ici par le R.O.I.,
«LE SOVIET» publié par le C.C.I.
L’heure des combats décisifs approche :
IL FAUT BATIR LE PARTI REVOLUTIONNAIRE
L 'EUROPE « unifiée » par l'impéria
lisme allemand craque de toutes
parts ol l'impérialisme allemand
lui-mêmeClmncel le sur ses pieds d’ar
gile, sous la pression de l’avance de
l’Armée ltougeet du réveil dos masses
laborieuses. La cris révolutionnaire
monte du tréfonds de l'Europe ensan
glantée par près de cinq années de
guerre : c’est précisément pourquoi
l’impérialisme mondial mobilise sa
police, ses diplomates, ses curés et ses
militaires comme ses laquais chau
vins, sociul-tra lires et vendus de toutes
sortes, pour essayer de prévenir la
montée révolutionnaire e|. pour sauver
encore le régime capitaliste.
L’impérialisme français pris de
panique déclenche avec Darnand et ses
apacbes une répression qui ne recule
devant aucun crime ; menée en collabo
ration avec l’impérialisme allemand,
elle n’est pas au fond, pour déplaire A
la bourgeoisie aiiglû ise et américaine.
Le gouvernement de Vichy dont les
1 forts avec le Comité d’Alger sont bien
connus et qui ne cesse «TêLre en rap
port avec l’Amérique, ne se serait point
engagé dans une telle .action si elle
risquait de soulever l'hostilité décla
rée des gouvernements de Londres et
de Washington il un moment où il est
plus opportun que jamais de se ména
ger leurs faveurs.
L’Italie entière qui a donnée la
première la preuve que celte guerre
impérialiste se transforme en une
guerre cl vile, opposant les peuples
excédés à leurs gouvernements capi
talistes, continue a être aecoüèe pur la
tempête révolutionnaire. Ces mômes
ouvriers et paysans italiens que l’on
a voulu présenter comme des biches
parce qu’ils se refusèrent il se battre
pour leurs maîtres, ne: essent de don
ner au monde la preuve de leur courage
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.•e leur propre Lille contre leurs ex
ploiteurs.
La lutte révolutionnaire se pour
suit aujourd’hui tant dans le Nord oc
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occupé par les armées anglaises et
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• jinnanuel et Dadoglio — sous la pro
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commun accord le Nord et le Sud de la
péninsule pour que survive le sacro-
saint capitalisme.
Il tant que le prolétariat interna
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sant libérateurs américains etanglals
n’ont cessé de lutter par tous les
moyens contre la révolution italienne :
qu’ils ont faitbombarder sauvagement
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Milan ; qu’ifs ont laissé les mains
1 ibi es à Hitler pour qu’il occupe I’Ita 1 ie
et fasse régner une terreur sanglante
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racaille réactionnaire et militariste
des Hadoglio et Victor-Emmanuel qui,
sans leur protection, auraient été ba
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11 faut que le prolétariat interna
tional n’oublie jamais que dès le pie*
mler instant, les dirigeants socialistes
et staliniens se sont mis au service ds
(Suite page 4, V* colonne)
iiiiuiuiuHiiuiimuiiiiiiiai. jiiiiiaiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiuimiiiiiiimu
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Depuis près de cinq uns, la guerre
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des cadavres. Aux cours de la guerre,
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volutionnaire. se réclamant du pro
gramme internationaliste de la IV 0
Internationale (le Purtl Ouvrier Inter
nationaliste, L* Comité Communiste
Internationaliste, le groupe «Octobre»)
n’ont cessé de dénoncer celte guerre
comme une guerre impérialiste dont
le but est un nouveau partage du
monde. Ces organisations ont déve
loppé en conséquence une politique et
une action internationalistes, dénon
çant cornu e premier ennemi « notre
propre bourgeoisie », l'impérialisme
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nelle A l’ouvrier allemand contre l’im
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de l’Europe.
Pendant près de cinq ans, malgré
toutes les fautes épisodiques de tel ou
tel groupement, l’açlion des organi
sations se réclamant delà plateforme
de la IV 0 Internationale, a été menée
sur la base de la lutte contre l’impé
rialisme mondial (américain, anglais,
allemand), pour la défense de l’Union
Soviétique malgré sa bureaucratisa
tion, pour la reconstruction du front
(ie la classe ouvrière, pour lu trans
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en guerre civile.
Aujourd’hui, nous arrivons devant
le tournant décisif de lu guerre : l'a
vance de l’Armée Rouge el la révolu
tion italienne sont les signes avant-
coureurs de lu formidable crise révo
lutionnaire qui se prépare en Europe
et qui prendra toute son ampleur dès
l’écroulement de l’impérialisme alle
mand. C’esl pour ce moment que l’im
périalisme anglais et l’im^rLfïTsTn^
américain préparent, leuf^'iarplW
qu’ils n’ont pas vonhi/it
jeter
pro I
Les contradictions qui rongent
l’Europe «unifiée» par-Uinipérlalismo
allemand et la crisévrévolutionnaire
l'ins n om pas vonIlynrçrfséï’-eoulriv
liller — mais qu’ils ^Apprêtent A
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irolcta riat.
qui monte posent devant l’avant-garde
révolutionnaire comme une tâche brû
lante la question de la construction
du parti révolutionnaire. Les Bolche
viks-Léninistes ne pouvaient ni abor
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quement tiuns le tournant décisif de la
guerre. Pour l’armement politique de
notre organisation, une Conférence
Européenne vient de se tenir, qui a
défini, après de longues journées de
discussion les tâches de l’organisa-'
,tibn européenne devant la crise révo
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Conférence Européenne, les trois orga
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France ont décide de ne former désor
mais qu’une seule organisation qui
prend le nom de Parti Communiste
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son attachement, aussi bien au véri
table communisme révolutionnaire, le
commun J suie de Lénine et de Trotsky,
qu’A la tradition politique interna
tionaliste de toute l'Opposition de
Gauche de 1 ’I. C.
Un pas en avant est ainsi fait vers
la formation du véritable parti révo
lutionnaire qui puisse mener le com
bat victorieux pour la Révolution pro
létarienne, pour les Etats-Unis Socia
listes Soviétiques de l’Europe. Eu
section française de la IV 0 Interna
tionale a fil Hpie ainsi sa volonté de
constituer le ferment révolutionnaire
de lu crise qui vient, el de devenir le
pù|e d’attraction de tous les éléments
révolutionnaires de l’avant-garde.
En ce moment décisif, la IV’ Inter
nationale regroupe ses forces, corrige
ses fautes à IravèVs une autocritique
bolchèvique, retrempe ses cadres, et
"firme dans l’action sa présence et
^fHi u ni te politique.
' - En ce moment décisif, la section
française de la IV* Internationale ap
pelle les ouvriers avancés A rejoindre
ses rangs el A participer coude A coude
a' la formation d’un véritable parti
bolchevik :
SK: !: îstessafi 1
Février-Mars 1944.
Le Parti Ouvrier Internationaliste,
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