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_ pluslongtieditre2,ainfigarnies, qu'aaecdu fi' e * de channre, ny de Vîn, queî
kV MIE- qaebîen choifi qn'il foit.Maîs s'ìl eftcasqu'elle y en vueille meiler, le ponr
ra fa're , rroyennant qtieles fi.lets eflans de bon-ne & douce matiere , foient
auilì blanchis à la lexiue.
fyw gtrit. Q^antàleur garde. Tous s'accordent que les, Chandeîles doiuent'
repoferen lieu frais & fec : les aucuns , que ce foit parmy des cendres,ou
des cieures de bois de C.hefne , oude fablon ,.ou de milkt. Aurres fans
aucune de telles matieres , dans des quaiiÎes de bois ( ou plu!>oft de pierre
creufee , comme celîes à tenir H.uile ) bîen a.rrangees , entre deux littees , y
mettantvn papier , ou bien fans aucun papier , n'y. vouîant adiouiier teîle
pctite curiofué. C'eft chofe bien experimentee,que le tremper des chan
delîes dans î'eau frefche pour vingt-quatre heures , les affermit, dort ne font
par apr.es trop faciîesà fondre , bien qu'eîles foknt vieiîîes , gardeesde
long-temps. Duqueî moyen fe feruira noftre mefnagere , accommodant
queîques vaxes de tifrre ou de bois,où eîîe tiendra feschandelîes droites dans
l'eau,cfpargnant îa .mefche;çe queproprement fefcra, auec des petites ver
ges pafîans dansîes mefches, comme qitand 1 on fai$ îes chandelles.De teîs
vazrs elîe en retirera îes chandeîles à mefure dt 1 vfage , y en remettant &
reffortant aîternatiuementjfelonîebefoin.
Lttwtfli*»' Auecpîaifant & vtîle mefnage fe font des chsndeîîes mefîangces,de
fuif & de cire , non confufement, asns par feparations diftinâes & ap»
UCitK parentes. La mefche eftant tonte de coton , premierement eft trem-~
pec danslacire , d'ice.îîe y en faifant deux ou troiscouches , apres font
s-chenees auec du fuif leur donnant îa groiîeur qu on veut. Lacireefî la
premiere attainte du feu comme ioignanteàîa mefche , laqueûe bruflant
dans îa cire , ceîa eft pUis îentement qne dans le fuif , pour le natureî de la
maticre , dont le fuif eftant pîus tard fondu ,par confequent la chandeî
le en eft de pîus îongue duree , que fi eîîe eftoit toute de fuif. A laqueîle
commodité , s'adioint cefìe-cy , quela fumeede îa chandeîle efìeinte , r'cft
sucunement împortune , comme efî beaucoup ceîle du fuif , parce qu eîle·
procededela cire , non du fuif , qui n'eddu tout rien touché do feu, dont
' . , v teîles Chandwlles for.t renduës propr.es au feruicede toute honorable, com
Cryortaettet 1 11
dçCirt. pagnie.
Des Chandeîlos toutes de cire , î'on faid ar.fli , mais non pour î'ordina I -
re d î' r.oftre mi'fpaç^r , bien qu iî en recueiîîeîa matiere , xSi quc ians def
bouv ! i. - r ·τ r î*cr,r . i i tn ppnî f 3 i re f'i i r.e fa prouifîon , ceîa appartenant à Pnn»
ccs & çrancis Sei ^neur s· Bi^n i e ferui ra *iî deChandeîîesde cire à 1 fcflude s
p e d'utrfis ( efianî hommc dt ìii-r-s ) à îa furuenu'd de fes amis, & aux banquets , ain
ciit.ewrs, |i v fant fobrcnent des commoditez que Dieu luy donne. La mere de fa
miîle pouruoirra à cts chandelles-cy , y empîoyant partie de la cire que
i&s A'bej'ilcs Ϊυν. fovirni Hent , ?presenauoir retire îes deniers de vente , de
l'autre. En ftra faire cedsuerfes couîeurs diftinôes , & d entremeflees en
jAipe , comtnede iaune, de biancbe , de rouge , de verte : des Bougies auiîî=
pour fes vfages ordinaires , dont.elîe tirera feruice agreable , auec efpar-·
Kne.
iouchant îes Msubles de la nìaifbn , cs ferpit s enfoncer cn.yii
