Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LK4-2833 (2,2)
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
Document : Le Tome1 a bien été numérisé mais n'est pour le moment visible que dans Gallica intra muros (accessible uniquement en salles de recherche de la bibliothèque). Sa bascule dans Gallica a bien été demandée.
116
LE RÉGIME DE TRANSITION
circonstances étaient bien défavorables ; le Commis saire de police et le général Roulland tiraient les troupes chacun de leur côté. Pont-Scorff venait d’être dégarni par ordre de ce dernier qui en avait dirigé un fort détachement sur Plouay, car ses pré occupations se portaient plus particulièrement, ainsi que celles de bien d’autres fonctionnaires, sur le nord-ouest du Morbihan. — En somme, Joiron n’avait plus qu'une vingtaine d’hommes à sa dispo sition, et par conséquent il ne pouvait « servir la « cause publique avec autant d’exactitude (l) » qu’il l’eût désiré. Les Chouans le savaient certainement ; souvent leurs signaux de ralliement, des coups de fusil, retentissaient autour de la petite place. La nuit même qui suivit le départ du détachement en voyé à Plouay, par ordre de Roulland, ils se firent entendre. Ce fait justifiait jusqu’à un certain point l’initia tive du Commissaire de police de Lorient et, confor mément aux instructions données par lui, une troupe fort réduite partit à l’heure et dans la direction indiquée. — Ils arrivent au Verger, hameau situé à moins de huit cents mètres de Loquion, presque baigné par le ruisseau qui sépare Gestel de Pont- Scorff et sur la même rive que Loquion, Kergornet, Kerlarmet, Kerrousseau, c’est-à-dire en Gestel. Là il y a une sorte de petit château où l’expédition alla chercher un guide pour se rendre aux villages voi sins. Comme elle y. arrivait, plusieurs Chouans ré fugiés dans cette habitation s’échappèrent par une porte de derrière du jardin. Le reste de la fouille ne (l) Mêmes archives et même carton qu'à la note précédente {Lettre de Joiron, capitaine commandant à Pontscorff, au Commissaire • général de police à Lorient. 13 pluviôse).
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 88.92%.
