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PIÈCES JUSTIFICATIVES.
en entrera en ladite future communauté la somme de 60,000 liv.; le surplus demeurera et sortira nature de
propre à ladite future épouse et aux siens de son côté et ligne. Le survivant desdits futurs époux prendra
par préciput, sçavoir : ledit s r futur époux pour ses armes et chevaux, et ladite future épouse pour ses
habits, bagues et joyaux, jusques à la somme de 15,000 liv., suivant la prisée de l'inventaire et sans crue,
ou ladite somme à son choix. Sera ladite future épouse douée, et la doue ledit futur époux de la somme de
5,000 liv. de rente de douaire préfix, en cas qu’il n’y ait enfans dudit mariage, et, en cas qu’il y en ait,
de 4,000 liv. de rente; et outre aura son habitation en sa maison de Paris où est à présent demeurant ledit
s r futur époux, avec les enfans qui naîtront dudit mariage pendant sa viduité Ne pourront lesdits
futurs époux, advenant le déceds. de l’un des père et mère de ladite future épouse, demander compte ni
partage au survivant desdits père et mère; comme aussi ne pourra ledit s r futur époux avantager Mademoi
selle sa fille de plus grande somme que la part et portion qui luy pourra appartenir en sa succession,
compris les droits et avantages qu’elle peut avoir par le contract de mariage de sa feue mère, du 6 e de
juillet 1625, passé devant Doulcet, notaire royal à Beaumont sur Oise. Ne pourra ladite demoiselle sa fille
prendre aucune part et portion aux acquêts et conquêts immeubles qui seront faits pendant et constant ledit
futur mariage Fait et passé double, après midy, 1627, le vendredy 15 e jour d’octobre, en la
maison desdits s r et dame Amelot. Et ont signé : Anne, A. Nicolay, Amelot, de Creil, Marie Amelot, M. de
Saint Germain, de Hacqueville, Jeannin, Maupeou, Amelot, du Tillet, Marie de Creil, Amelot de Bouchet,
Marie Hennequin, Anne Courtin, Courtin, F. Courtin, Basset et Haultdesens. . . .
(Copie du XVIII e siècle. — Arch. Nicolay, 21 C 56.)
300.
Octobre 1627.
Bans et mariage d’ANTOINE NICOLAY et Marie Amelot.
L e dimanche 3 octobre 1627, a esté faict le i er ban entre M re Anthoine Nicolaï, chevalier, seigneur
de Goussainville et Presles, conseiller du Roy en ses Conseils d’Estat et privé et premier président en
sa Chambre des comptes, de ceste paroisse, et damoiselle Marie Amelot, de Saint Nicolas des Champs. Le
2 e ban, le samedy 9; le 3 e , le dimanche 17, et ledit jour.
(Registres paroissiaux de l’église Saint-Paul, à Paris.)
Le jour de la feste de Sainct Denis, neufviesme jour d’octobre 1627, a esté publié le premier ban d’entre
messire Anthoine Nicolaï, chevallier, seigneur de Goussainville et de Presle, conseiller du Roy en son
Conseil d’Estat et premier président en la Chambre des comptes de Paris, paroisse de Sainct Paul, d’une
part, et damoiselle Marie Amelot, fille de messire Jehan Amelot, conseiller du Roy en son Conseil d’Estat
et président en son Grand Conseil, de ceste paroisse, d’aultre part. Second ban, le dimanche diziesme jour
desdictz mois et an. Fiansez le vendredy quinziesme jour desditz mois et an. Troisiesme ban, le dimanche
dix septiesme jour desdictz mois et an. Espousez le lundy, feste de sainct Luc, dix huictiesme jour dudict
mois d’octobre, audict an mil six cent vingt sept, en présence desditz sieur Amelot et dame de
Creil, père et mère de ladicte damoiselle Marie Amelot, et de (sic).
(Registres paroissiaux de l’église Saint-NicoIas-des-Champs, à Paris.)
31 Octobre 1627.
Lettre de M. DE NICOLAY de Béziers à ANTOINE NICOLAY.
M onsegnieur
aultant de
effectz de vostre
De Béziers, ce dernier octobre 1627.
, mon nepveu du Bousquet m’a escript le favorable accueil qu’il vous a pieu luy faire avec
démonstration de bienveillance qu’il eust sceu désirer. En quoy vous avés prévenu, par les
honnesteté, non seullement nostre mérite, mais aussy nostre espérance, veu que jamays je
