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642 pages
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LEr¥iAIRE-DARIOMuVNHjiNt, »ai:on .,dt-putc-
a:, t.. ,rps législatif de Tau XI à 1S11, né à Beau-
v'i;< 'Oise) 'le 26 j"in 17.")ï>, mort à Nivillers
ni-e, le 1:2 juilkt 1S33. « tils «le messiro An-
t.,iue Lemaire, seigneur de Lamarre, de Coni-
i.ivncé, Saiut-Lunevis, d'Avion. Bois-Bailly,
('̃; Ilave-Bocque'nt, avocat an parleuiont et no-
taire a Beauvais, et do demoiselle Marie-
Siizaiiiie-Tliérèse-L'rsiile Ricard ». était avocat
I au parlement. La Révolution h' Ht juge au tri-
I -uiial «ie district île Beauvais. Devenu juge au
t Ii !!la 1 de clistrirt (le Beauvais, J!e\'f'lIu.ÍIIg'Ü an
| tribunal civil cl ii département en l'an VIlLpnis
ju. e au tribunal criminel, il fut élu, le 8 fri
i "maire mi XII, par le Sénat conservateur, dé-
| îmté de l'Oise au Corps législatif. Continué
dans ce inai.dat le 2 mai 1809 il siégea jus-
I ,,u'en 1811. Chevalier de l'empire le 2 juillet
I iSus, et baron le 'if) avril 1S11, il fut, comme
I magistrat, promu, '° avril 1811, conseiller
I impérial à la- cour d'Amiens, et admis à la îe-
1 traite, en cette qualité, le 18 juillet 1816.
1 LEMAISTRE (Adiukn-Francoi»), député de
1 is:>4 à 1837, né au Havre (Seine-Inférieure le
I 17 juin 1783, mort à Berne (Suisse) le 11 juil-
| Iet'l853, pro}!riétaire et maire du Havre, firt
| élu, la 3 février 1834, député du 5P collège de la
| Seine-Inférieure (lé Havre', par 194 voix sur
1 ;!4!) votants et 535 inscrits, contre 116 à M. De-
1 launay;il remplaçait M. de Laroche, démis-
I siomiaire. Aux élections générales suivantes
1 i'21 juin 1834), il obtint le renouvellement do
| .son mandat" par 189 voix (318 votants, 525 ins-
| crits), contre 60 à M. Eug. Janvier. M. Le-
1 niaistre siégea, jusqu'en 1837, dans les rangs
I du « tiers-part'i ». Chevalier de la Légion d'hou-
I neur.
I LEMAITRE (Louis-Ciiarlks-Etiennk), dé- j
1 puté en 1791, né à Houssay (Loir-et-Cher) le j
S 11 septembre 1760, mort à une date inconnue,
§ « fils de Louis-Pierre Lemaitre, bourgeois, et de
I dame Catherine-Jacques Kaisy, » était juge des
I gabelles en 1782. Administrateur de district,
S administrateur du département deLoir-et-Cher,
i puis administrateurd'Indre-et-Loire pendant la
I Révolution, il fut, le 2 septembre 1791, éludé- j
I puté de Loir-et-Cher à l'Assemblée législative, j
j la (̃><̃ sur 7, « à la pluralité des voix ». 11 n'eut
ï qu'un rôle effacé. Nommé, .le 12 floréal an VIII,
j sous préfet de Loches, il conserva longtemps
I ces fonctions et fut admis à la retraite, comme j
| 1 sous-préfet, le 19 mai 1825.
| LE MALLIAUD DE KERHARNOS (Joseph-
| Fii.vxçois), député en 1791, membre de la Con-
| veutiou, député au Conseil des Cinq-Cents et
| au Corps législatif, né à Locminé (Morbihan)
I le 14 novembre 1753, mort à Vannes (Mor- j
| bihan) le 6 janvier 1830, était fils de Yves-
I Vincent Le Mailiaud de Kerharnos, avocat, et
ï de Julienne Corbel. Avocat à Vannes avant la
g Révolution, il fut nommé, lors de la suppres-
ï sion des parlements (1789), membre de la cour
supérieure qui les remplaça provisoirement, et
I fut élu (25 mai 1790) procureur général-syndic
S de son département. En cette qualité, il rédi-
1 gea, dit M. R. Kerviler qui a publié la notice
j la plus complète qui ait encore paru sur ce
t député, un grand nombre de proclamations.
ï notamment celle du 18 février 1791, dans la-
I quelle il s'efforçait de concilier la constitution
I civile du clergé avec les devoirs .'es plus étroits
I du catholicisme romain. Le 30 août 1791, le
ï département du Morbihan l'élut député à l'As-
I semblée législative, le 2e sur 8, par 276 voix
| sur 390 votants. Membre du comité féodal, Le
| Malliaud demanda le rétablissement de la li>
des passeports, tit régler ,10 août 1792) !<̃
̃ mode de rachat des droits easuels, et .se tint
à la Convention, le 1er sur 6, par 301 voix
sur 451 votants, l'aus le procès du »v>i, il ré-
1 p.uidit au 2r appel nominal Nos pouvoirs
-ont illimités; il faut épargner au peuple do
nouvelles factions. Je dis non. » Et an 3- ap-
pel « J'ai pense que i'existi'iice honteuse de
Louis était moins dangereuse que sa mort. Je
vote pour la réclusion provisoire et le bannis
sèment à la paix. » Envoyé (mars 1793) eu
j mission avec Guermeur dans le Morbihan et
le Finistère, il s'emporta contre les nobles et les
prêtres « également féroces et sanguinaires »,
lit arrêter nombre de suspects parmi les:luth,
les servantes des prêtres reiractairos, et écrivit
à la Convention pour demander des forces des-
tinées à disperser les rebelles d'Ille et-Vilaine.
Elu, le 21 vendémiaire an IV, député du Mor-
i bihan au Conseil des Cinq-Cents, à la pluralité
| des voix sur 132 votants, il sortit du Conseil
i l'année suivante, et fut nommé commissaire du
j Directoire exécutif près l'administration cen-
| traie du Morbihan. Il quitta ces fonctions
I après son élection (20 germinal an VU) au
Conseil des Anciens comme- député du Mor
j bihan, et, favorable au coup d'Etat de bru-
maire, fut choisi par le Sénat conservateur
comme député de son département au nouveau
l Corps législatif, le 4 nivôse an V 111. Sorti du
Corps législatif en Tau XI, i! fut nommé juge
d'instruction à Vannes et conseiller général du
Morbihan. H adhéra à l'Acte additionnel pon-
dant les Cent-Jours, et fut atteint de ci; eli<;i
par la loi « d'amnistie » du 12 janvier 1816.
Forcé de s'expatrier, il se retira d'abord à
Jersey, puis en Prusse, et enfin en Belgique,
a Alosf, d'où il demanda au gouvernement, en
ISISj l'autorisation de rentrer en France, auto-
risation qui lui fut accordée l'année suivante
par une ordonnance royale en date du 25 mai
1819.
LÉMANE (Antoine), 'membre de la Conven-
tion, député au Conseil des Cinq-Cents, né à
Porreutruy (Suisse) en 1749. mort a une date
inconnue, habitait sa ville natale, lorsque la
Révolution éclata. En 1793,1a Kauracie, petite
république enclavée dans l'évéché de lia le,
l'envoya près de la Convention pour solliciter
d'elle la réunion de ce pays à la grande Répu-
blique. Cette réunion ayant été opérée, la Rau-
racie et le Montbelliard furent organisés en
département, et Léniaue fut élu, le 25 avril
1793, le 2e et dernier, « a la pluralité des voix »
sur 75 votants, député du département du
Mont-Terrible à la Convention. Envoyé en
mission à l'armée de lthin-et-Moselle (3 no-
vembre 1793), il y fit exécuter les ordres des
comités. Dans l'assemblée, son rôle fut peu
important. Réélu, le 21 vendémiaire au IV, dé-
puté du Mont-Terrible an Conseil des (Jinq-
Ce^ts, par 27 voix sur 50 votants, il siégea
jusqu'en l'an VI, et rentra ensuite dans la vie
] rivée. Fixé à Paris, il y exerça la profession
de jurisconsulte, et c'est là probablement qu'il
mourut.
LEMARCHANT DE GÇMIÇOURT (Antoise-
Joseph, CHEVALIER), député au Conseil des
Cinq-Cents.au Corps législatif de 1811 à 1815,
député de 1820 à 1824, né à Albert (Somme) le
13 février 1763, mort à Paris le 23 mai 1827
« fils de monsieur Noël-Antoine Lemarehaut*
LEr¥iAIRE-DARIOMuVNHjiNt, »ai:on .,dt-putc-
a:, t.. ,rps législatif de Tau XI à 1S11, né à Beau-
v'i;< 'Oise) 'le 26 j"in 17.")ï>, mort à Nivillers
ni-e, le 1:2 juilkt 1S33. « tils «le messiro An-
t.,iue Lemaire, seigneur de Lamarre, de Coni-
i.ivncé, Saiut-Lunevis, d'Avion. Bois-Bailly,
('̃; Ilave-Bocque'nt, avocat an parleuiont et no-
taire a Beauvais, et do demoiselle Marie-
Siizaiiiie-Tliérèse-L'rsiile Ricard ». était avocat
I au parlement. La Révolution h' Ht juge au tri-
I -uiial «ie district île Beauvais. Devenu juge au
t Ii !!la 1 de clistrirt (le Beauvais, J!e\'f'lIu.ÍIIg'Ü an
| tribunal civil cl ii département en l'an VIlLpnis
ju. e au tribunal criminel, il fut élu, le 8 fri
i "maire mi XII, par le Sénat conservateur, dé-
| îmté de l'Oise au Corps législatif. Continué
dans ce inai.dat le 2 mai 1809 il siégea jus-
I ,,u'en 1811. Chevalier de l'empire le 2 juillet
I iSus, et baron le 'if) avril 1S11, il fut, comme
I magistrat, promu, '° avril 1811, conseiller
I impérial à la- cour d'Amiens, et admis à la îe-
1 traite, en cette qualité, le 18 juillet 1816.
1 LEMAISTRE (Adiukn-Francoi»), député de
1 is:>4 à 1837, né au Havre (Seine-Inférieure le
I 17 juin 1783, mort à Berne (Suisse) le 11 juil-
| Iet'l853, pro}!riétaire et maire du Havre, firt
| élu, la 3 février 1834, député du 5P collège de la
| Seine-Inférieure (lé Havre', par 194 voix sur
1 ;!4!) votants et 535 inscrits, contre 116 à M. De-
1 launay;il remplaçait M. de Laroche, démis-
I siomiaire. Aux élections générales suivantes
1 i'21 juin 1834), il obtint le renouvellement do
| .son mandat" par 189 voix (318 votants, 525 ins-
| crits), contre 60 à M. Eug. Janvier. M. Le-
1 niaistre siégea, jusqu'en 1837, dans les rangs
I du « tiers-part'i ». Chevalier de la Légion d'hou-
I neur.
I LEMAITRE (Louis-Ciiarlks-Etiennk), dé- j
1 puté en 1791, né à Houssay (Loir-et-Cher) le j
S 11 septembre 1760, mort à une date inconnue,
§ « fils de Louis-Pierre Lemaitre, bourgeois, et de
I dame Catherine-Jacques Kaisy, » était juge des
I gabelles en 1782. Administrateur de district,
S administrateur du département deLoir-et-Cher,
i puis administrateurd'Indre-et-Loire pendant la
I Révolution, il fut, le 2 septembre 1791, éludé- j
I puté de Loir-et-Cher à l'Assemblée législative, j
j la (̃><̃ sur 7, « à la pluralité des voix ». 11 n'eut
ï qu'un rôle effacé. Nommé, .le 12 floréal an VIII,
j sous préfet de Loches, il conserva longtemps
I ces fonctions et fut admis à la retraite, comme j
| 1 sous-préfet, le 19 mai 1825.
| LE MALLIAUD DE KERHARNOS (Joseph-
| Fii.vxçois), député en 1791, membre de la Con-
| veutiou, député au Conseil des Cinq-Cents et
| au Corps législatif, né à Locminé (Morbihan)
I le 14 novembre 1753, mort à Vannes (Mor- j
| bihan) le 6 janvier 1830, était fils de Yves-
I Vincent Le Mailiaud de Kerharnos, avocat, et
ï de Julienne Corbel. Avocat à Vannes avant la
g Révolution, il fut nommé, lors de la suppres-
ï sion des parlements (1789), membre de la cour
supérieure qui les remplaça provisoirement, et
I fut élu (25 mai 1790) procureur général-syndic
S de son département. En cette qualité, il rédi-
1 gea, dit M. R. Kerviler qui a publié la notice
j la plus complète qui ait encore paru sur ce
t député, un grand nombre de proclamations.
ï notamment celle du 18 février 1791, dans la-
I quelle il s'efforçait de concilier la constitution
I civile du clergé avec les devoirs .'es plus étroits
I du catholicisme romain. Le 30 août 1791, le
ï département du Morbihan l'élut député à l'As-
I semblée législative, le 2e sur 8, par 276 voix
| sur 390 votants. Membre du comité féodal, Le
| Malliaud demanda le rétablissement de la li>
des passeports, tit régler ,10 août 1792) !<̃
̃ mode de rachat des droits easuels, et .se tint
à la Convention, le 1er sur 6, par 301 voix
sur 451 votants, l'aus le procès du »v>i, il ré-
1 p.uidit au 2r appel nominal Nos pouvoirs
-ont illimités; il faut épargner au peuple do
nouvelles factions. Je dis non. » Et an 3- ap-
pel « J'ai pense que i'existi'iice honteuse de
Louis était moins dangereuse que sa mort. Je
vote pour la réclusion provisoire et le bannis
sèment à la paix. » Envoyé (mars 1793) eu
j mission avec Guermeur dans le Morbihan et
le Finistère, il s'emporta contre les nobles et les
prêtres « également féroces et sanguinaires »,
lit arrêter nombre de suspects parmi les:luth,
les servantes des prêtres reiractairos, et écrivit
à la Convention pour demander des forces des-
tinées à disperser les rebelles d'Ille et-Vilaine.
Elu, le 21 vendémiaire an IV, député du Mor-
i bihan au Conseil des Cinq-Cents, à la pluralité
| des voix sur 132 votants, il sortit du Conseil
i l'année suivante, et fut nommé commissaire du
j Directoire exécutif près l'administration cen-
| traie du Morbihan. Il quitta ces fonctions
I après son élection (20 germinal an VU) au
Conseil des Anciens comme- député du Mor
j bihan, et, favorable au coup d'Etat de bru-
maire, fut choisi par le Sénat conservateur
comme député de son département au nouveau
l Corps législatif, le 4 nivôse an V 111. Sorti du
Corps législatif en Tau XI, i! fut nommé juge
d'instruction à Vannes et conseiller général du
Morbihan. H adhéra à l'Acte additionnel pon-
dant les Cent-Jours, et fut atteint de ci; eli<;i
par la loi « d'amnistie » du 12 janvier 1816.
Forcé de s'expatrier, il se retira d'abord à
Jersey, puis en Prusse, et enfin en Belgique,
a Alosf, d'où il demanda au gouvernement, en
ISISj l'autorisation de rentrer en France, auto-
risation qui lui fut accordée l'année suivante
par une ordonnance royale en date du 25 mai
1819.
LÉMANE (Antoine), 'membre de la Conven-
tion, député au Conseil des Cinq-Cents, né à
Porreutruy (Suisse) en 1749. mort a une date
inconnue, habitait sa ville natale, lorsque la
Révolution éclata. En 1793,1a Kauracie, petite
république enclavée dans l'évéché de lia le,
l'envoya près de la Convention pour solliciter
d'elle la réunion de ce pays à la grande Répu-
blique. Cette réunion ayant été opérée, la Rau-
racie et le Montbelliard furent organisés en
département, et Léniaue fut élu, le 25 avril
1793, le 2e et dernier, « a la pluralité des voix »
sur 75 votants, député du département du
Mont-Terrible à la Convention. Envoyé en
mission à l'armée de lthin-et-Moselle (3 no-
vembre 1793), il y fit exécuter les ordres des
comités. Dans l'assemblée, son rôle fut peu
important. Réélu, le 21 vendémiaire au IV, dé-
puté du Mont-Terrible an Conseil des (Jinq-
Ce^ts, par 27 voix sur 50 votants, il siégea
jusqu'en l'an VI, et rentra ensuite dans la vie
] rivée. Fixé à Paris, il y exerça la profession
de jurisconsulte, et c'est là probablement qu'il
mourut.
LEMARCHANT DE GÇMIÇOURT (Antoise-
Joseph, CHEVALIER), député au Conseil des
Cinq-Cents.au Corps législatif de 1811 à 1815,
député de 1820 à 1824, né à Albert (Somme) le
13 février 1763, mort à Paris le 23 mai 1827
« fils de monsieur Noël-Antoine Lemarehaut*
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