M KU 351 1 MKR
rand la lettre suivante <<• Monseigneur, chargé p
de lever une lésion pour concourir à la défense r<
de mon pays, j'ai ri 1 1 cesser son organisation L
quand j'ai su que la paix ('fait le fruit des soins t
du lïdiivernement provisoire, J'adhère à tout ce u u
qu'a l'ait ce i/inirerncuttut jmterncl, et je m'em- j 4
j>res-e de lui offrir nies .services. » En même q
temps, il demandait pardon ;'t Louis XVI il et n
à ses ministres de .sa conduite passée «J'avais A
vingt-sept ans lursque j'écrivais de Mnyene. il
j'en ai plus de cinquante aujourd'hui, et mes n
opinions sont bien changées. Je m'en rapporte 1
à la clémence de S. M. ut à .sa justice. » Ou a i
de Merlin de Tliionville un violent libella paru ii il
aussitôt après ie 9 thermidor, et intitulé l'or- d 11
Irait de Robespierre, et i¡¡tillll\ i 1 il
d
MERLIN ( Ji:an-Pikiuik-Raymo\!>), ropréseu- d
taut aux Cent-Jours et député de IS-il à 1S39, e
né à .Sauveterre (Aveyron) le 22 janvier 17(>T, il
mort à Rodez (Aveyron) le- 2'.) novembre 1*39, c
« fils de Jean-Antoine Merlin, juge baillit' de r<
Sauveterre, et de demoiselle Jeanne 1 >elpech », d
était curé de campagne au moment de !a Révo- 1'
lution. 11 prêta le serment civique, reuouça a ses n
fonctions eu 1793, et devint défenseur officieux c
devant le tribunal de Rodez. Xommé, sous l'Em- (i
pire, juge au tribun il civil de cette ville, il fut d
élu, le là mai 1815, représentant à la Chambre d c1
des Oent-Jours par l'arrondissement de Rodez, l
avec 29 voix (54 votants, 148 inscrits), contre v
13 voix à M. Vergues, commissaire-ordonnateur, li
et ne s'y fit point remarquer, l'artisan de la ré- n
volutiuu de 1830, il fut successivement élu dé- p
puté du 1er collège de l'Aveyron, le 5 juillet e
1831, par 108 voix (KîO votants, 339 inscrits), 1
coutre 48 voix à M. Rodât le 21 juin 1834, p
par 170 voix (283 votants, 339 inscrits), contre 2
111 voix à M. de Barreau; le 4 novembre 1837,
par 227 voix (307 votants, 433 inscrits), contre c
55 à M. Dalauro; le 2 mars 1839, par 234 d
voix (299 votants). Marié et divorcé, il se tit 1
remarquer à la Chambre par les discours qu'il d
prononça contre le rétablissement du divorce.
Ministériel dévoué, il soutint tous les cabinets
et en particulier celui de M. Mole. 11 mourut en à
novembre 1839, et fut remplacé, le 4 janvier, 2
1840, par M. de Monseignat du Cluzel. 1
1
MERLIN (Anto ix e-Fh an çois-Ecgéxe, u
comte), député de 1834 à 1837 et pair de France, i
né à Douai (Nord) le 27 décembre 1778, mort a r<
Eaubonne (Seine-et-Oise) le 29 août 1854, fils de 1
Merlin de Thioii ville ( V. plus haut) et de Jeanne- a
Brigitte Dumouceaux, entra au service eu 1793, I
fut attaché à.l'état-major du général.Cambray,as- e
sista, en Vendée, à la défaite de Montaigu,devint fi
sous-lieutenant au 18e hussards, et alla ensuite d
à l'armée du Nord et à l'armée du Rhin, jusqu'à 1
la paix de Campo-Formio. Capitaine en 1797, et 1
aide de-camp de Bonaparte durant l'expédition c
d'Egypte, il assista aux batailles des Pyramides g
et d'Aboukir, au siège de Saint-Jeau-d'Acre, et p
fut euvoyé comme plénipotentiaire auprès de ('
l'amiral Sydney-Smith qui lui remit les jour- C
naux contenant le récit de toutes les défaites n
•éprouvées par les armées du Directoire. Il revint tE
avec Bonaparte, et, après Marengo, fut aide-de- d
•camp da s- entrai Dupont. Chef d'escadron en L
1802, chevalier de la Légion d'honneur, il fit tl
avec son régiment, le 4e hussards, les campagnes (i
d'Autriche, de Prusse et de Pologne, et se g
signala à la prise de Lubeck. Chevalier de l'eiu- b
pire le 28 juillet 1808, et colonel du 1er hussards v
en 1810, il fut envoyé à l'armée de Portugal, ti
se distingua au combat de Sabuyal (3 août 1811), d
en mettant en déroute avec un seul escadron 1:
plusieurs bataillons d'infante-rie anglaise, et
reçut en n-compenso la croix d'ofiieier de la
Légion d'honni'iir. Il se signala encore à la ba-
taille des Arapile^ protégea la retraite et. dans
un engagement très \it', lit pri-onuior sir l'a^vt
qui commandait, les dragons de la reine, et
quelques régiments de ca\ aie, iu anglaise. L'an-
née suivante, il rejoignit la grande année.
Après Loipsig, 011 il montra une rare intrépidité,
il devint counuaud'iut eu second du 1er régi-
ment des gardes d'honneur, puis colonel du
4e régiment de l'a raie, er resta bloqué à
Mayeuee en 1814. Mis en non-activité à la pre-
mière Restauration, i! reçut cependant la croix
de Saint- Louis eu février 1815. Aux Ct-nt-Juiirs,
il s'empara du fort de Vincunne-s que lui aban-
donna le marquis de Puyverf, fut fait major
des chasseurs à cheval de la garde impériale,
et eut à organiser !e 2<- régi ment de l'arme dont
il prit ensuite le commandement. Après le licen-
ciement de l'armée «le la Luire, il chercha à
rejoindre son père eu exil; mais, monté à bord
• lu navire américain VAlhe, il fit naufrage à
l'embouchure de l'Escaut, ie 24 février 1*10, et
ne rentra eu Fiance qu'en 1818. Dénoncé
comme complice da la conspiration de N'autil
(août 1820), il parvint à échapper au mandat
d'arrêt lancé contre lui, et fut acquitté au mois
de février 1821 par la Chambre des pairs.
Réintégré dans le cadre d'activité après la ré-
volution de 1830, il fut nommé commandeur de
la Légion d'honneur le 21 mars 1831, lieute-
nant général le 30 septembre 18:»2, lit la cam-
pagne de Belgique, assista an siège d'Anvers,
et reçut, en 1831, le commandement de la
ISo division militaire. Elu, le 21 juin 1834, dé-
puté du 11e collège du Nord (Avesnes) par
220 voix (427 votants, 53) inscrits), contra
205 voix à M. Taillandier, il siégea parmi les
conservateurs. Grand-officier do la Légion
d'honneuren 1837, pair de France le 7 novembre
183' il fut mis a la retraite, comme général de
division, le 30 mai 1848.
MERLIN (Ciiarles-Ai:<;ustk), député de 187G
à 1879, membre du Sénat, né à Lille (Xord) le
22 décembre 1825, descendant de Merlin (de
Douai), se tit inscrire au barreau de Douai eu
1S50, fut deux t'ois bâtonnier de l'ordre, et fit
u.ie opposition modérée au second Empire.
Maire de Douai après le 4 septembre, il fut
révoqué le 24 mai 1873, et renommé en mai
1876. Le 2) tévrier de cette dernière année, il
avait été élu député de la lie circonscription de
Douai, par 7,858 voix (9,386 votants, 14,931 ins-
crits). Il prit place à la gauche républicaine, et
fut l'un des 3(33 députés qui refusèrent le vote
de confiance au ministère de Broglie. Réélu, le
14 octobre 1877, par G, 071 voix (12,735 votants,
15,400 inscrits), contre 5,069 à M.Maurice, au-
cien représentant, il continua de siéger à
gauche, et fut nommé sénateur, le 5 février 1879,
par le département du Xord, avec 410 voix
(798 votants). 11 prit place à gauche daus la
Chambre haute, appuya la politique opportu-
uiste, vota pour l'expulsion des princes, et iu-
terpella le gouvernament (octobre 1887) sur le
décret qui transportait à Lille tes facultés de
Douai. Réélu sénateur au renouvellement
triennal du 5 janvier 1888, par 1,170 voix
(2,297 votants^, M. Merlin continua de siégera
gauche, et vota, en dernier lieu, pour le réta-
blissement du scrutin d'arrondissement (13 fé-
vrier 1889), pour le projet de loi Lisbonne res-
trictif de la liberté de la presse, pour la procé-
dure 4 suivre contre le général Boulanger. Le
12 avril 1889, il fut élu, le premier, par
rand la lettre suivante <<• Monseigneur, chargé p
de lever une lésion pour concourir à la défense r<
de mon pays, j'ai ri 1 1 cesser son organisation L
quand j'ai su que la paix ('fait le fruit des soins t
du lïdiivernement provisoire, J'adhère à tout ce u u
qu'a l'ait ce i/inirerncuttut jmterncl, et je m'em- j 4
j>res-e de lui offrir nies .services. » En même q
temps, il demandait pardon ;'t Louis XVI il et n
à ses ministres de .sa conduite passée «J'avais A
vingt-sept ans lursque j'écrivais de Mnyene. il
j'en ai plus de cinquante aujourd'hui, et mes n
opinions sont bien changées. Je m'en rapporte 1
à la clémence de S. M. ut à .sa justice. » Ou a i
de Merlin de Tliionville un violent libella paru ii il
aussitôt après ie 9 thermidor, et intitulé l'or- d 11
Irait de Robespierre, et i¡¡tillll\ i 1 il
d
MERLIN ( Ji:an-Pikiuik-Raymo\!>), ropréseu- d
taut aux Cent-Jours et député de IS-il à 1S39, e
né à .Sauveterre (Aveyron) le 22 janvier 17(>T, il
mort à Rodez (Aveyron) le- 2'.) novembre 1*39, c
« fils de Jean-Antoine Merlin, juge baillit' de r<
Sauveterre, et de demoiselle Jeanne 1 >elpech », d
était curé de campagne au moment de !a Révo- 1'
lution. 11 prêta le serment civique, reuouça a ses n
fonctions eu 1793, et devint défenseur officieux c
devant le tribunal de Rodez. Xommé, sous l'Em- (i
pire, juge au tribun il civil de cette ville, il fut d
élu, le là mai 1815, représentant à la Chambre d c1
des Oent-Jours par l'arrondissement de Rodez, l
avec 29 voix (54 votants, 148 inscrits), contre v
13 voix à M. Vergues, commissaire-ordonnateur, li
et ne s'y fit point remarquer, l'artisan de la ré- n
volutiuu de 1830, il fut successivement élu dé- p
puté du 1er collège de l'Aveyron, le 5 juillet e
1831, par 108 voix (KîO votants, 339 inscrits), 1
coutre 48 voix à M. Rodât le 21 juin 1834, p
par 170 voix (283 votants, 339 inscrits), contre 2
111 voix à M. de Barreau; le 4 novembre 1837,
par 227 voix (307 votants, 433 inscrits), contre c
55 à M. Dalauro; le 2 mars 1839, par 234 d
voix (299 votants). Marié et divorcé, il se tit 1
remarquer à la Chambre par les discours qu'il d
prononça contre le rétablissement du divorce.
Ministériel dévoué, il soutint tous les cabinets
et en particulier celui de M. Mole. 11 mourut en à
novembre 1839, et fut remplacé, le 4 janvier, 2
1840, par M. de Monseignat du Cluzel. 1
1
MERLIN (Anto ix e-Fh an çois-Ecgéxe, u
comte), député de 1834 à 1837 et pair de France, i
né à Douai (Nord) le 27 décembre 1778, mort a r<
Eaubonne (Seine-et-Oise) le 29 août 1854, fils de 1
Merlin de Thioii ville ( V. plus haut) et de Jeanne- a
Brigitte Dumouceaux, entra au service eu 1793, I
fut attaché à.l'état-major du général.Cambray,as- e
sista, en Vendée, à la défaite de Montaigu,devint fi
sous-lieutenant au 18e hussards, et alla ensuite d
à l'armée du Nord et à l'armée du Rhin, jusqu'à 1
la paix de Campo-Formio. Capitaine en 1797, et 1
aide de-camp de Bonaparte durant l'expédition c
d'Egypte, il assista aux batailles des Pyramides g
et d'Aboukir, au siège de Saint-Jeau-d'Acre, et p
fut euvoyé comme plénipotentiaire auprès de ('
l'amiral Sydney-Smith qui lui remit les jour- C
naux contenant le récit de toutes les défaites n
•éprouvées par les armées du Directoire. Il revint tE
avec Bonaparte, et, après Marengo, fut aide-de- d
•camp da s- entrai Dupont. Chef d'escadron en L
1802, chevalier de la Légion d'honneur, il fit tl
avec son régiment, le 4e hussards, les campagnes (i
d'Autriche, de Prusse et de Pologne, et se g
signala à la prise de Lubeck. Chevalier de l'eiu- b
pire le 28 juillet 1808, et colonel du 1er hussards v
en 1810, il fut envoyé à l'armée de Portugal, ti
se distingua au combat de Sabuyal (3 août 1811), d
en mettant en déroute avec un seul escadron 1:
plusieurs bataillons d'infante-rie anglaise, et
reçut en n-compenso la croix d'ofiieier de la
Légion d'honni'iir. Il se signala encore à la ba-
taille des Arapile^ protégea la retraite et. dans
un engagement très \it', lit pri-onuior sir l'a^vt
qui commandait, les dragons de la reine, et
quelques régiments de ca\ aie, iu anglaise. L'an-
née suivante, il rejoignit la grande année.
Après Loipsig, 011 il montra une rare intrépidité,
il devint counuaud'iut eu second du 1er régi-
ment des gardes d'honneur, puis colonel du
4e régiment de l'a raie, er resta bloqué à
Mayeuee en 1814. Mis en non-activité à la pre-
mière Restauration, i! reçut cependant la croix
de Saint- Louis eu février 1815. Aux Ct-nt-Juiirs,
il s'empara du fort de Vincunne-s que lui aban-
donna le marquis de Puyverf, fut fait major
des chasseurs à cheval de la garde impériale,
et eut à organiser !e 2<- régi ment de l'arme dont
il prit ensuite le commandement. Après le licen-
ciement de l'armée «le la Luire, il chercha à
rejoindre son père eu exil; mais, monté à bord
• lu navire américain VAlhe, il fit naufrage à
l'embouchure de l'Escaut, ie 24 février 1*10, et
ne rentra eu Fiance qu'en 1818. Dénoncé
comme complice da la conspiration de N'autil
(août 1820), il parvint à échapper au mandat
d'arrêt lancé contre lui, et fut acquitté au mois
de février 1821 par la Chambre des pairs.
Réintégré dans le cadre d'activité après la ré-
volution de 1830, il fut nommé commandeur de
la Légion d'honneur le 21 mars 1831, lieute-
nant général le 30 septembre 18:»2, lit la cam-
pagne de Belgique, assista an siège d'Anvers,
et reçut, en 1831, le commandement de la
ISo division militaire. Elu, le 21 juin 1834, dé-
puté du 11e collège du Nord (Avesnes) par
220 voix (427 votants, 53) inscrits), contra
205 voix à M. Taillandier, il siégea parmi les
conservateurs. Grand-officier do la Légion
d'honneuren 1837, pair de France le 7 novembre
183' il fut mis a la retraite, comme général de
division, le 30 mai 1848.
MERLIN (Ciiarles-Ai:<;ustk), député de 187G
à 1879, membre du Sénat, né à Lille (Xord) le
22 décembre 1825, descendant de Merlin (de
Douai), se tit inscrire au barreau de Douai eu
1S50, fut deux t'ois bâtonnier de l'ordre, et fit
u.ie opposition modérée au second Empire.
Maire de Douai après le 4 septembre, il fut
révoqué le 24 mai 1873, et renommé en mai
1876. Le 2) tévrier de cette dernière année, il
avait été élu député de la lie circonscription de
Douai, par 7,858 voix (9,386 votants, 14,931 ins-
crits). Il prit place à la gauche républicaine, et
fut l'un des 3(33 députés qui refusèrent le vote
de confiance au ministère de Broglie. Réélu, le
14 octobre 1877, par G, 071 voix (12,735 votants,
15,400 inscrits), contre 5,069 à M.Maurice, au-
cien représentant, il continua de siéger à
gauche, et fut nommé sénateur, le 5 février 1879,
par le département du Xord, avec 410 voix
(798 votants). 11 prit place à gauche daus la
Chambre haute, appuya la politique opportu-
uiste, vota pour l'expulsion des princes, et iu-
terpella le gouvernament (octobre 1887) sur le
décret qui transportait à Lille tes facultés de
Douai. Réélu sénateur au renouvellement
triennal du 5 janvier 1888, par 1,170 voix
(2,297 votants^, M. Merlin continua de siégera
gauche, et vota, en dernier lieu, pour le réta-
blissement du scrutin d'arrondissement (13 fé-
vrier 1889), pour le projet de loi Lisbonne res-
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