]US 194 BAS
STiiPiiiciit. Réélu, le 21 août 1**1, par 9,890 voix, t;
sur 10.05* votants et ï8,0!)7 inscrits,, contre d d
l'i.-li! à M. Joseph Cabanes, avocat, maire J
d'Aurillac il s'associa à tous les votes des ré- c
publicaiiis modérés c'ii faveur de la politique 1;
opportuniste, se prononça pour l'expédition du a
Tonkin, pour le maintien du budget des cultes, li
et runlre l'élection des sénateurs par le suf- n u
traire universel. Les élections du 4 octobre 1885 é
le ramenèrent a la législature suivante. Elu ti
député du Cantal, par 26,S:>0 voix, .sur 13,490 t<
votants et (11,184 inscrits, en juillet 1880 il u
prit la parole pour soutenir un amendement <;•
de M. le oointe Duchâtel, relatif à un dégrève- p
ment partiel «le la propriété non bâtie. Dans il
la dernière session, il a voté le H février 1889, d
pmir le rétablissement du scrutin uninominal: n
le 14 février, pour l'ajournement indéfini du p
projet de revision des lois constitutionnelles «i
(cliiitijdii ministère Floqueti; le 14 mars, pour ti
les poursuites contre trois députés membres de u
la Ligue des patriotes; le 2 avril, pour le pro- 'la
jet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la te
presse le 4 avril, pour les poursuites contre le c<
général Boulanger. fa U
BASTIDE (Jkan-Fkaxçois), député à l'As- 3
semblée législative de 1791, né a Gropierres a'
tArdèehe), le 1(5 décembre 1754, mort a une rc
date inconnue, était homme de loi, puis con- p,
seillor a la sénéchaussée «le Villeneuve-de-Borg hi
avant la Révolution, dont il embrassa les idées. p«
Nommé successivement membre du Directoire es
du département deTAi-dèche, agent national du d<
district de Tanargues,il fut élu, le 4 septembre m
1791, député do PArdèche à l'Assemblée légis- B
lative, par 182 voix sur 344 votants. 11 ne prit et
pas une seule lois la parole dans l'Assemblée. es
11 devint ensuite juge suppléant au tribunal de d<
cassation, et, après le 18 brumaire, auquel il ti
donna sot adhésion, conseiller général de l'Ar-
dèehe, et sous-préfet de Largentière. la
w
BASTIDE (Jules), représentant du peuple a M
l'Assemblée constituante de 1848, et ministre, ci
né à Paris, le 21 novembre 1800, mort à Paris, fo
le 2 mars 1879, était le fils d'un agent d'affaires, af
11 fut élevé au lycée Henri IV, suivit les cours fu
de l'école de droit, et s'occupa quelque temps g(
de commerce. Libéral ardent sons la Restaura- L
tiou, affilié aux sociétés secrètes, notamment à le
celle des carbonari, il fit une guerre opiniâtre la
au "̃ouveruemont de Charles X et contribua de él
sa personne au renversement de la royauté. Il se
liasse pour avoir été le premier qui arbora, en
juillet 1830, le drapeau tricolore au faite des (2
Tuileries. Après la reconstitution de la monar-
chie au profit de Louis-Philippe, Bastide, par- v<
tisan de la République, resta dans l'opposition,
se fit élire commandant en chef de la Légion vc
de l'artillerie de la garde nationale, oit étaient
entrés a\ oc lui plusieurs personnages marquants M
du parti démocratique, et conspira activement et
contre le pouvoir. Impliqué dans le mouvement bl
insurrectionnel de Grenoble, en 1832, il passa fu
en justice- et fut acquitté par le jury; mais Bi
l'émeute des funérailles du général Lamarque, fii
à laquelle il avait pris part, le 5 juin de la te
même année, le fit condamner à mort. Il par- tô
vint à s'échapper de sa prison et à se réfugier de
à Londres. Au bout de deux ans d'exil, il revint de
à Paris, se présenter devant ses juges, qui gr
l'acquittèrent. Rédacteur du National, il diri- fo
gea quelque temps ce journal, après la mort pa
d'Armand Canol; mais dos dissentiments phi- ch
losophiques avec la plupart de ses collabora- le
teurs, par exemple avec Armand Marrast, vol- la
tairien dévidé, rendirent bientôt sa situation
délicate en 1840, il prit le parti de se retirer.
Jules Bastide était demeuré attaché aux prin-
cipes du christianisme; appartenait même à
]a petite école néo-catholique dont Bûchez était
alors un des principaux représentants. Avec
lui, Bastide collabora MS17) à la Revue natio-
nale, où ces doctrines particulières étaient
émises et commentées. 11 y signa plusieurs ar-
ticles sur la politique extérieure, sur l'Angle-
terre et la Chine, l'Italie, l'Autriche, etc. l»aus
une étude intitulée Le pape et le clergé fran-
çais,' il s'exprimait ainsi: « Aujourd'hui, l'on
peut, sans se mettre en désaccord avec le chef
de l'église, manifester sa sympathie en faveur
des principes populaires. Il y a plus, le chef
même de 1 église souffre pour ces principes. Le
pape nouvellement élu, a, dés son avènement,
commencé l'œuvre hardie d'une réforme poli-
tique, difficile partout, plus difficile encore dans
un pays désorganisé par un despotisme séeu-
•laire. 11 est superflu d'énumérer ici les diverses
tentatives faites par Pie IX pour régénérer te
centre de l'Italie. Tout le monde les connaît,
tout les peuples savent gré au pape de ce qu'il
fait et surtout de ce qu'il veut faire. » (Reçue
Nationale, août 1847). A la même époque, et
avec le même collaborateur, il entreprenait de
reviser, pour une édition nouvelle, Y Histoire
parlementaire de la Révolution française,
histoire qui a pour objet essentiel le dévelop-
pement de cette proposition « La Révolution
est la conséquence dernière et la plus avancée
de la civilisation moderne, et la civilisation
moderne est sortie tout entière de l'Evangile. »
Bastide s'était chargé principalement de « revoir
et de parfaire », disait la préface, « tout ce qui
est relatif à l'histoire des cabinets étrangers et
des chambres anglaises pendant la Révolu-
tion. »
En 1848, les hommes dn.Natiomil qui tenaient
la majorité du gouvernement provisoire, rirent
une place parmi eux à Jules Bastide Armand
Marrast solda, en cette circonstance, les ran-
cunes d'autrefois par ce mot, qui a plusieurs
fois servi depuis « Bastide est étranger aux
affaires, plaçons-le aux affaires étrangères. » Il
fut nommé en offet, le 28 février, secrétaire-
général du ministère des affaires étrangères.
Lorsque la Commission exécntive eut remplacé
le gouvernement provisoire, Bastide devint titu-
laire du même ministère (11 mai). Il avait été
élu, le 23 avril, représentant du peuple à l'As-
semblée constituante dans les départements de
la Seine, le 30° sur 34, avec 110,228 voix
(267,888 votants, 399,191 inscrits.)
de Saône-et-Loire, le 12e sur 14, avec 70,103
voix (131,092 votants, 136,000 inscrits.)
et de Seine-et-Marne, le 7e sur 9, avec 35,020
voix (81,011 votants, 96,947 inscrits).
Il opta pour le département de Seine-et-
Marne, et conforma ses actes, comme ministre
et comme représentant, à ceux du parti repu-
blicain modéré. Le 23 juin, dans la séance ou
fut décidée la mise en état de siège de Paris,
Bastide pressa instamment l'Assemblée d'en
finir « Citoyens, je vous supplie de mettre un
terme à vos délibérations, et de voter le plus
tôt possible dans une heure peut-être l'Hôtel
de ville sera pris. » Le décret de mise en état
de siège fut a'dojpté par assis et levé à une très
grande majorité. Confirmé le 28 juin dans ses
fonctions de ministre des affaires étrangères
par le général Cavaignac, président du Conseil,
chargé du pouvoir exécutif, Bastide échangea,
le lendemain, son portefeuille contre celui de
la marine. Puis il reprit les affaires étrangères,
STiiPiiiciit. Réélu, le 21 août 1**1, par 9,890 voix, t;
sur 10.05* votants et ï8,0!)7 inscrits,, contre d d
l'i.-li! à M. Joseph Cabanes, avocat, maire J
d'Aurillac il s'associa à tous les votes des ré- c
publicaiiis modérés c'ii faveur de la politique 1;
opportuniste, se prononça pour l'expédition du a
Tonkin, pour le maintien du budget des cultes, li
et runlre l'élection des sénateurs par le suf- n u
traire universel. Les élections du 4 octobre 1885 é
le ramenèrent a la législature suivante. Elu ti
député du Cantal, par 26,S:>0 voix, .sur 13,490 t<
votants et (11,184 inscrits, en juillet 1880 il u
prit la parole pour soutenir un amendement <;•
de M. le oointe Duchâtel, relatif à un dégrève- p
ment partiel «le la propriété non bâtie. Dans il
la dernière session, il a voté le H février 1889, d
pmir le rétablissement du scrutin uninominal: n
le 14 février, pour l'ajournement indéfini du p
projet de revision des lois constitutionnelles «i
(cliiitijdii ministère Floqueti; le 14 mars, pour ti
les poursuites contre trois députés membres de u
la Ligue des patriotes; le 2 avril, pour le pro- 'la
jet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la te
presse le 4 avril, pour les poursuites contre le c<
général Boulanger. fa U
BASTIDE (Jkan-Fkaxçois), député à l'As- 3
semblée législative de 1791, né a Gropierres a'
tArdèehe), le 1(5 décembre 1754, mort a une rc
date inconnue, était homme de loi, puis con- p,
seillor a la sénéchaussée «le Villeneuve-de-Borg hi
avant la Révolution, dont il embrassa les idées. p«
Nommé successivement membre du Directoire es
du département deTAi-dèche, agent national du d<
district de Tanargues,il fut élu, le 4 septembre m
1791, député do PArdèche à l'Assemblée légis- B
lative, par 182 voix sur 344 votants. 11 ne prit et
pas une seule lois la parole dans l'Assemblée. es
11 devint ensuite juge suppléant au tribunal de d<
cassation, et, après le 18 brumaire, auquel il ti
donna sot adhésion, conseiller général de l'Ar-
dèehe, et sous-préfet de Largentière. la
w
BASTIDE (Jules), représentant du peuple a M
l'Assemblée constituante de 1848, et ministre, ci
né à Paris, le 21 novembre 1800, mort à Paris, fo
le 2 mars 1879, était le fils d'un agent d'affaires, af
11 fut élevé au lycée Henri IV, suivit les cours fu
de l'école de droit, et s'occupa quelque temps g(
de commerce. Libéral ardent sons la Restaura- L
tiou, affilié aux sociétés secrètes, notamment à le
celle des carbonari, il fit une guerre opiniâtre la
au "̃ouveruemont de Charles X et contribua de él
sa personne au renversement de la royauté. Il se
liasse pour avoir été le premier qui arbora, en
juillet 1830, le drapeau tricolore au faite des (2
Tuileries. Après la reconstitution de la monar-
chie au profit de Louis-Philippe, Bastide, par- v<
tisan de la République, resta dans l'opposition,
se fit élire commandant en chef de la Légion vc
de l'artillerie de la garde nationale, oit étaient
entrés a\ oc lui plusieurs personnages marquants M
du parti démocratique, et conspira activement et
contre le pouvoir. Impliqué dans le mouvement bl
insurrectionnel de Grenoble, en 1832, il passa fu
en justice- et fut acquitté par le jury; mais Bi
l'émeute des funérailles du général Lamarque, fii
à laquelle il avait pris part, le 5 juin de la te
même année, le fit condamner à mort. Il par- tô
vint à s'échapper de sa prison et à se réfugier de
à Londres. Au bout de deux ans d'exil, il revint de
à Paris, se présenter devant ses juges, qui gr
l'acquittèrent. Rédacteur du National, il diri- fo
gea quelque temps ce journal, après la mort pa
d'Armand Canol; mais dos dissentiments phi- ch
losophiques avec la plupart de ses collabora- le
teurs, par exemple avec Armand Marrast, vol- la
tairien dévidé, rendirent bientôt sa situation
délicate en 1840, il prit le parti de se retirer.
Jules Bastide était demeuré attaché aux prin-
cipes du christianisme; appartenait même à
]a petite école néo-catholique dont Bûchez était
alors un des principaux représentants. Avec
lui, Bastide collabora MS17) à la Revue natio-
nale, où ces doctrines particulières étaient
émises et commentées. 11 y signa plusieurs ar-
ticles sur la politique extérieure, sur l'Angle-
terre et la Chine, l'Italie, l'Autriche, etc. l»aus
une étude intitulée Le pape et le clergé fran-
çais,' il s'exprimait ainsi: « Aujourd'hui, l'on
peut, sans se mettre en désaccord avec le chef
de l'église, manifester sa sympathie en faveur
des principes populaires. Il y a plus, le chef
même de 1 église souffre pour ces principes. Le
pape nouvellement élu, a, dés son avènement,
commencé l'œuvre hardie d'une réforme poli-
tique, difficile partout, plus difficile encore dans
un pays désorganisé par un despotisme séeu-
•laire. 11 est superflu d'énumérer ici les diverses
tentatives faites par Pie IX pour régénérer te
centre de l'Italie. Tout le monde les connaît,
tout les peuples savent gré au pape de ce qu'il
fait et surtout de ce qu'il veut faire. » (Reçue
Nationale, août 1847). A la même époque, et
avec le même collaborateur, il entreprenait de
reviser, pour une édition nouvelle, Y Histoire
parlementaire de la Révolution française,
histoire qui a pour objet essentiel le dévelop-
pement de cette proposition « La Révolution
est la conséquence dernière et la plus avancée
de la civilisation moderne, et la civilisation
moderne est sortie tout entière de l'Evangile. »
Bastide s'était chargé principalement de « revoir
et de parfaire », disait la préface, « tout ce qui
est relatif à l'histoire des cabinets étrangers et
des chambres anglaises pendant la Révolu-
tion. »
En 1848, les hommes dn.Natiomil qui tenaient
la majorité du gouvernement provisoire, rirent
une place parmi eux à Jules Bastide Armand
Marrast solda, en cette circonstance, les ran-
cunes d'autrefois par ce mot, qui a plusieurs
fois servi depuis « Bastide est étranger aux
affaires, plaçons-le aux affaires étrangères. » Il
fut nommé en offet, le 28 février, secrétaire-
général du ministère des affaires étrangères.
Lorsque la Commission exécntive eut remplacé
le gouvernement provisoire, Bastide devint titu-
laire du même ministère (11 mai). Il avait été
élu, le 23 avril, représentant du peuple à l'As-
semblée constituante dans les départements de
la Seine, le 30° sur 34, avec 110,228 voix
(267,888 votants, 399,191 inscrits.)
de Saône-et-Loire, le 12e sur 14, avec 70,103
voix (131,092 votants, 136,000 inscrits.)
et de Seine-et-Marne, le 7e sur 9, avec 35,020
voix (81,011 votants, 96,947 inscrits).
Il opta pour le département de Seine-et-
Marne, et conforma ses actes, comme ministre
et comme représentant, à ceux du parti repu-
blicain modéré. Le 23 juin, dans la séance ou
fut décidée la mise en état de siège de Paris,
Bastide pressa instamment l'Assemblée d'en
finir « Citoyens, je vous supplie de mettre un
terme à vos délibérations, et de voter le plus
tôt possible dans une heure peut-être l'Hôtel
de ville sera pris. » Le décret de mise en état
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grande majorité. Confirmé le 28 juin dans ses
fonctions de ministre des affaires étrangères
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chargé du pouvoir exécutif, Bastide échangea,
le lendemain, son portefeuille contre celui de
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