Titre : L'Est républicain : quotidien régional
Éditeur : [s.n.] (Nancy)
Éditeur : L'Est républicainL'Est républicain (Heillecourt)
Date d'édition : 1953-01-05
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34361432n
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 05 janvier 1953 05 janvier 1953
Description : 1953/01/05 (A64,ED20,N22265). 1953/01/05 (A64,ED20,N22265).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG54 Collection numérique : BIPFPIG54
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k8274478m
Source : Bibliothèques de Nancy, 745199
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 07/09/2022
L'EST RFFTTOLICAïJf
S JANVIER 1952
QUATRIEME PAGE
TRIBUNAL CORRECTIONNEL
Les bagarreurs du réveillon Une équipe
de rats de cave
Dang Ja nuit du réveillon de
N cet, Yvon Didier, 22 ans, ou
vrier en «Mineures. 79, rue de la
Hache, et Lino Môrettl. 26 an*,
l L rue Boulay-de-la-Meuthe,
étaient paticulièrement dynami-
qOe*.
passant rue du Général-Le
clerc vers une heure du matin,
il- croisèrent, à hauteur de la rue
ries Quatre-Fglises, M. Roger
Décker, 37 ans qud regagnait son
domicile rue Pichon, en tenant
par la main son petit garçon âgé
dç 5 ans.
Prônant prétexte que l’enfant
i.'fiait darts son sifflet, Yvon
Dlditr s'écria :
Alors, ça ne va pas finir ?
San* attendre de réponse, il
per ta un violent coup de poing
M DeckeT
Pr’s de remords sans doute, il
tira ensuite son mouchoir pour
essuyer M Decker qui saignait.
Man- peu après, nce!ui-ci encais
sa, un violent co'up de tète qui
lui çbrani* quelques dents et l’é
tendit sur le sol. Il sentit alors
quion le fouillait. Quand il se re
leva, lea agresseur, avaient dis
paru avec son porte-monnaie con.
tenant 400 franc* environ.
Entendu comme témoin i l’au
dience, M. Decker précise que Di.
dier n'était plus près de lui quand
il reçut le coup de tête.
Il a du reste été établi que Li
no Moretti était l’auteur du vol.
— Qu’avez-vou., fait des 400
francs ? lui demande le prési
dent. -
— Je les al perdus ainsi que
,1e porte-monnaie, répond-il.
M. Decker eut une incapacité
de travail de plusieurs tours.
Le tribunal condamne Lino Mo
retti à 8 mois de prison.
Yvon Didier, seul, bénéficie du
Sursis pour les quinze jours de
prison qui lui sont infligés, mais
il paiera 4.000 francs d’amende.
Le même Lino Moretti est,
dans une seconde affaire, con
damné à 15 jours de prison et
10.000 francs d’amende pour
ivresse en récidive et tapage
scandaleux rue Saint-Nicolas.
Cette peine ne se confondra pas
avec la précédente.
MALZEVILLE
Echos du repas des Vieux
Le repas des vieux a été un
véritable succès. Il se déroula
dans le préau couvert de l'école
des filles, où se dressait un bel
arbre de Noël et. dans une am
biance amicale, plus de cent vieil
lards Durent apprécier la succu
lence du menu. ;
M. Bietz, adjoint au maire,
cipal et président des conscrits ;
Marchand, inspecteur de police ;
MM. le maire et les adjoints Neijs
et Mereaux s’étalent excusés, ain
si que les présidents de la cho
rale, de l’Hailali et de l’Associa
tion des vieux travailleurs.
M. Bietz, au nom des convives,
remercia toutes les personnes qui.
.'dressa aux convives des paroles par leur travail et leur générosi-
d’amitié et formula des vœux de té, contribuèrent à la fête. Il ci-
bonne santé à teus. Il était en- ta notamment l’entreprise Ch. Ra-
tourÇ de MM. Elien. adjoint; Tho- melli qui se chargea du transport
ms s, président du comité des fê- dés personnes ne pouvant se dé-
tes ; Eschanann, conseiller muni-
JAR VILLE
Ure no'rée des conscrits
Les conscrits de Jarville invitent
la population de la localité et des
environs, à leur soirée théâtrale
qui aura ; lieu le 10 janvier 1953,
à 20 h. 30, à la salle des fêtes de
l’école de filles, avec le concours
des Comédiens Nancéiens.
Au programme: « Puisque Clau
dine est rassurée ».
Etat civil
Naissances. — Jean-Luc Chau
vet, à Malzéville. — Patrick Roi-
loi. à Nancy.
Mariage. — Jean-Jacques Jehm.
mon eur en chauffage central, 19.
rue d’Alsace, et Micheline-Alexan
drin'--Raymonde Gueriilot, sténo-
dactylographe, 2, rue du Chemin-
Blanc. à Nancy.
MiAXE VILLE
Une cnnée qui commence bien
C’est l’année 1953, puisqu’elle
vous réserve, dès Je samedi 10 jan
vier et le dimanche 11 janvier,
ljoccggion d’une agréable distraç-
•y. ' :V^**ar*dans la salle du Ciné-Gen-
'■Ç^iliy grâce aux jeunes filles de la
; .'.'paroisse, qui vous invitent à léur
grand gala annuel, avec le con-
vt-! cours des «
placer, ainsi que la Brasserie de
Vézelise et les Etablissements Gal-
bi, Colom, Durts, Chardot. Louis
Dixneuf, Desvignes, etc...
Après le repas, l’orchestre de M.
Viniger fit danser jeunes et vieux.
A citer enfin conscrits et cons
entes, qui assurèrent avèc beau
coup de dévouement le service dç
cette jburnée, sous la direction, de
M. Zegüewitz.
Quatre membre* d'une associa
tion de malandrins sans envergu
re étaient déféré* au tribunal.
Leur chef, Maurice Dobroszek,
33 an*. »ans domicile fixe, n’est
ni un audacieux perceur de mu
railles, ni un technicien de l’é
ventration des coffres-fort:
Sa spécialité consistait à se
glisser dans les caves avec la sou
plesse d’une couleuvre. La moin
dre soupirail lui permettait d’ac
céder au garde-manger et au
cbln de bonnes bouteilles.
Son vol le plus important fut
commis au numéro 37 de la rue
Stanislas, où 11 se risqua un soir
jusqu’à monter dans les étages.
Il en revint avec des objets, vê
tements et même une montre, le
tout d’une valeur de 40.000 frs.
Les trois autres Inculpés : Louis
Vannier, 27 ans. rue Lafayette, à
Maxévilie ; Germain Gayraud, 33
ans, monteur, rue Vayringe, et
Serge-Louis Legros, 25 ans, sans
domicile fixe, n'ont joué qu'un
rôle de comparses.
Ils ont parfois monté la garde
quand Dobroszek opérait, mais
c'était surtout au moment du
partage du butin qu’ils manifes
taient leur présence...
Leur robuste appétit faisait
honneur aux victuailles et ils <'P-
précialent les bonnes bouteille»,
en connaisseurs
Pendant près de deux mois, Us
s'abreuvèrent de ehamoagne des
meilleures marques... Mais tout a
une An...
Dobroszek a un casier judiciai
re qui le rend passible de la relé
gation. Aussi, son cas est disjoint
et fera l’objet d’un dossier spé
cial.
M« Marcel Lefèvre, qui défend
les trois autres inculpés, sollicite,
en leur faveur, l'indulgence du
tribunal. Dans une plaidoirie
pleine d’optimisme, il expose
qu'au seuil de l’année nouvelle,
ils ont Pris de fermes résolu
tions et qu’ils ne se laisseront
plus tenter, même si un autre
Dobroszek les invite à boire du
champagne.
Ils sont condamnés Chacun à
trois mois e{ tin jour de prison.
Dobroszeck sera jugé à une pro
chaine audience, après vérifica
tion de ses antécédents.
SAINT-NICOLAS
janvier à 10 heures, à la mairie des principales industries !
de Saint-Nicolas. les : MM. Plerron et Pavam
Etalent présents ou représentés directeurs de la. Société soit
MM. les maires de Saint-Nloolas, Hoft, directeur des soudières
La réunion annuelle des maires l’habitat. Aux côtés ôm maires
du canton s’est tenue le samedi 3 avaient pris ,2,”®
eon,
va&
La Madeleine ; Tes directeurs des
Sociétés de Filatures et Tissages,
Salines, Constructions métalli
ques, Brasseries de Salnt-Ntcolas,
Ameublement, etc, , . A
Au cours d’un exposé très coin»
plet, M. Samama précisa la po
litique entreprise par le conseil
général pour l'aide à la construc
tion le désir de cette assemblée
de fédérer les Initiatives privées
au sein de l’Association SPES
(Cité administrative, Nancy) et
sa volonté de voir se réaliser des
constructions groupées devant
permettre de résoudre la crise de
rhabitat dans les meilleures con-
dltlons.
Une discussion générale suivit,
au cours de laquelle plusieurs
projets furent exposés.
POUR S'ADAPTER A LA ViE MODERNE
Dombasle Roslères-aux-Salines.
l.aneuveville-devant-Nancy, Ars-
sur-Meurthe Lenoncourt, Harau-
court, . Butssoneourt, Cercueil,
Erbéviller Gellenoncourt, Rémé-
réville, Flavlgny, Tonnoy, Bur-
tUecourt-aux-Chenes Azelot, Saf-
fats, Ferrières, Coyviller,
La première partie de cette ré
union présidée par M Henri Ber
let, conseiller général a été con
sacrée à l’étude de l’ensemble
des problèmes cantonaux : réfec
tion des routes départementales
et des chemins vicinaux, trana
ports en commun, aide aux com
munes, travaux de voirie, adduc
tions d’eau, etc.
la. seconde partie fut présidée
par le préfet de Meurthe-et-Mo
selle et consacrée au problème de
DOMBASLE
Miss France 52 au Bal
“Rhin et Danube”
La «ectlon de « Rhin et Danu- le cadre somptueux de ce gai* re-
be » présentera, samedi prochain ternissant.
10 janvier, au Casino Solvay, le bal Toutes les attractions Aéreront
du « Mimosa » 1953. au programme : loterie, buffet, bu-
D’ore* et déjà, il apparaît que vette, vestiaire, galle chauffée, etc.
cette soirée dansante doit être con- Allons, mesdemoiselles et meeda-
sidérée comme la soirée de l’élé- me*, à vos aiguilles et travaille*
gance. En effet, « Miss France à vos robes. Une tenue correcte sera
1952 », Mlle Josiane Pouy (de Né- exigée.
râc), présidera ce gala et présen
tera une collection de haute cou
ture.
La soirée sera animée par i’or-
chePtre de Bernard Roman qui fera
de son mieux afin de rester dans
Les échos de la Cité
’Col-Sisters » si appré
ciés du grand public.
Location des places à la mai
son des œuvres.
G Ri A LLQgnr
Une voiture dérape et en
accroche une autre
Samedi, à 8 h., Mme Pichon,
marchande de tissus, épouse de M.
Pichon, employé de mairie à Re-
miremont, se rendait en voiture,
comme à l’habitude, au marché
ti'Epinal. Arrivée en haut de la
petite montée du virage de Lon
gue. elle fut heurtée par une au
tre voiture, conduite par M. An
dré Bigot, 40 ans, contremaître à
Cha ny, qui avait dérapé sur la
rouu glissante.
M. Bigot a été blessé à la tête ;
Aime Pichon, qui ne portait aucune
blessure, transborda sa marchan
dise J ans une autre voiture et alla
faire son marché ; sa voiture a été
délia >née par le garage Philippe,
de Remiremont. Les deux voitu
res oui subi des dégâts.
RADIO
S C L E CT ION
LUNDI 5 JANVIER
programme national
20 • « Bave! d'après Ravel » :
^ Théâtre Populaire « Juin
irèéente : « Le Juge Gaekony
de J. Richmond, d'après le rô
le Charles Morgan, adaptation
,,a. Je de Marie-Louise Bataille, avec
O.n.- nt Rémy. Marcel André. Dentee
N<*-i, etc... ; 16 h. : Musique de cham
bre. ’
U
14 h
44 »
pièce
msn
Irai
ïu h . Pastorale, d'après la co
médie de la Nativité de Margue
rite de Navarre, recueillie et adap
tée par Germaine Inghelbrecht ;
21 il 45 ' « Qu' êtes-voue Marti
ne t », de Pierre Laroche, avec
Françoise Christophe, Lise Dela-
maie, etc.
La page qui vient de se tourner
aura a peine étouffé dans nos rues
tes derniers échos de 1952, que
d'éjà son jeune frère 1953 en pro-
troque d'autres. Ainsi m ia vie :
c'est la loi naturelle, place aux
jeunes ! Pourtant, revenons encore
au bal de nos sapeurs-pompiers
pour remercier de leur part les
collaborateurs, souvent anonymes,
qui ont participé à sa réussite pàr
leur travail eu par leurs dons ;
industriels, commerçant», agricul
teurs et ouvriers.
Et maintenant, en avant Ut mu
sique qui pa reprendre ses répéti
tions dans la Salle libérée. Et là,
que d’échos en perspective ! Après
PROGRAMME PARISIEN
12 h 01 : André Bonlno et son or
chestre ; 18 h. « Air-Franc* » pré
sente ! Sur les routes du ciel » : 13 h.
40 ■ « Elles, lui, elle » : 18 h. 10 ;
Concert de musique française : 16 h. :
* Le plongeur de chez Maxim s », par |
ici m» Natanson : 17 h. 25 : Chan-
Vè femmes ; 18 h. 17 : « Studio
20 h 30 : « La roue tourne ».
on de Francia Claude r 21 h. 30 .
et du soir.
RADIO-LORRAINE
12 h; î Banquet de chansons ; 12 h
15 Revue de presse : 13 h. 15
Informations ; 19 h. 25 Musique va
riée. dirigée oar F. Gelspleler.
radio-lijxem bourg
• Le Crochet ; 21 h. 02 : Théâ
ne « Un méderln de campagne »,
mwlie dramatique d'Henry Bordeaux.
...c , hurles Vanel Renée Faure, etc :
23 h 30 : Panas-
Le budget primitif
de 1953 équilibré
à 36.335.075 fr.
Le conseil municipal s'est réuni
le 30 décembre sous la présidence
du maire. M. Wenck. Une minute
de silence est observée à la mé
moire de M. Nill, ancien secré
taire-chef de la mairie, puis l’as
semblée passe à l’ordre du jour
suivant ;
Budget primitif communal 1953.
— Adopté à l’Unanimité sur le
chiffre de 36.335 075 francs de re
cettes prévues, balancées par les
dépenses envisagées, de pareille
somme.
Budget primitif du bureau de
bienfaisance 1953. — Accepté à
l’unanimité sur la somme de
827.172 francs, les recettes com
pensées par les dépenses.
Budget primitif de l’hôpital 1953.
— Recettes : 77,472.500 francs ;
dépenses : 77.471.000 francs. Ex
cédent de recettes : 1.500 francs.
Adopté également à l’unanimité.
Récompense école des filles
(prix Monnier). — Après lecture
d'une lettre du ministère de l’E
ducation nationale attribuant le
prix Monnier 1952 à l’école dès
filles de Saint-Nicolas, le conseil
municipal, en adressant ses féli
citations à Mme la directrice, vote
une subvention de 5.000 francs à
titre de récompense, destinée à
l'achat de matériel de dessin.
Demande de création d’une clas
se supplémentaire. — Ce projet
n’est pas accepté. La création
d’une cantine scolaire aux caser
nes sera envisagée après étude
par la commission des écoles, en
collabriration avec le conseil de»
parents d’élèves.
Fournitures scolaires gratuites.
— Le conseil décide l’étude du bé
néfice générai en ce qui concerne
les fournitures scolaires.
A sulvrê-)
Etat civil
Publications de mariage. — Mar
cel-Lucien-Louis Mougenot, comp
table, 32, avenue du XX'-Corps.
à Nancy, et Régine Pinkos. chemi
sière, I, rue Simon-Moycet.
le recrutement de jeunes pour le
solfège. On dit, notamment, que
certains anciens se tâtent forte
ment le pouls avec l’idée de venir
reprendre place au* pupitres. Que
voilà une heureuse pensée : aller
grossir les rangs d’une société qui
marche bien,
*
* *
Autre écho. Certain service pu
blic de notre ville, témoin des gé
nérosités dont furent bénéficiaires,
dans une ville voisine, les préposés
d la circulation, se demandent s’ils
auraient démérité. Certainement
non.
Les pioches qui devaient atta
quer la rue Bonnardal sont bien
attrapées. En effet, la contre-offen
sive hiver noie les j'ai; hésiter.
Profitons-en pour souffler un peu.
C’est toujours cela de pris.
Oserons-nous percer le mystère
d’une tombola qui semble hésiter
à prendre rang ? Sûre de son suc
cès, sans dou e, elle va doucette
ment, timidement. Et pourtant, les
carnets s’enlèvent. Les promoteurs
seraient-ils prisonniers de leur dis
crétion ?
Quelques plaintes *e font écho
de la part de certains concession
naires dom le robinet leur sert une
eau plu» ou moins trouWe, votre
même agrépientèyde petites bêtes
toutes confuses de leur incursion
dans notre intimité.
La chose n’est pas ignorée de nos
services municipaux qui sont les
premiers à déplorer les défectuo
sités de certaines parties du réseau
d’eau. Chacun san, d’ailleurs, que
le projet de réfection dudit réseau
est terminé et adopté depuis long
temps C’est une question de crédit
qui a encore été évoquée à la der
nière réunion du conseil munici
pal. Le maire pense que les grands
travaux vont pouvoir démarrer au
printemps. Donc, encore un totw
petit peu de patience 1 Bientôt
nous aurons tous dé la bonne eau
et de la pression.
Contre la fatigue
Donnez à votre organisme me
nacé par l’usure quotidienne de la
vie un bon fortifiant. Prenez, midi
et soir, 10 minutes avant les repas,
un verre à madère de Vin de Fri
leuse que vous préparez vous-
même en versant dans un litre de
votre vin préféré, rouge ou blanc,
un flacon d’Extrait de Frileuse.
C’est efficace et délicieux. En vente
chez votre pharmac. v. 4M P. ai.lia
PCMPEY
ECOLE MENAGERE
Les élèves du Centre Familial
Ménager et du Centre de couture
des Aciéries de Pompey sont priées
de noter que la rentrée aura lieu
mardi 6 Janvier au lieu du lundi
6 Heure habituelle.
CASINO POMPEY ; « KIM
Tiavanx d'assainissement
avenue du Géneral-Lwlerc
Nous avons fait part, il y a quel
ques mois, des doléances des ha
bitants de l’avenue du Général-
Leclere, partie « route de Luné
ville i», en bordure de la R.N. Pa
ris-Strasbourg, qui demandaient
égouts et trottoirs.
Il est vrai qu’il semblait anor
mal que ce quartier soit oublié.
Nous apprenons que le projet
qui était depuis longtemps à l’é
tude sera certainement réalisé
cette année, En même temps, un
projet d'égoilts pour le chemin de
Haraucourt sera mis à l'étude.
Ainsi, petit à petite les différents
quartiers de notre ville se trou
vent dotés des commodités aux
quelles iis peuvent prétendre, vu
l'importance de notre cité.
“ Les Amis du Canal ”
ont gâté les Vieux
du quartier
Hier, au café Heltz, les vieillards
des chemins dé Haraucourt et de
Varangéville sont venus nombreux
à la réception que leur offraient
les * Amis du Canal ».
Ils prenaient place devant une
table accueillante et le président
actif de ia société, Marcel Jocquel,
leur présentait, au nom du co
mité, ses meilleurs voeux de bonne
année, en même temps qu’il ies
assurait de l’appui constant de
l’Amicale, qui leur réservait en
core plusieurs surprises agréable*.
Le goûter fut ensuite servi par
M. Alfred Piant, président d’hon
neur. Inutile de dire que tous les
bons vieux firent honneur à la
collation qui leur lut offerte ; vin
chaud, brioche, gâteaux secs, café.
Une joyeuse ambiance ne cessa
de régner tout au long du goûter,
animé par les chansons de « la
belle époque ».
On notait la présence à cette
petite fête familiale, de M.
Vouaux, doyen de* vieillards de
Dombasle, âgé de 91 ans, et la
doyenne, Mme Foux, 93 ans, qui
furent, malgré leur grand âge,
très à la hauteur de la situation
et firent voir que leurs eadets
avaient encore quelque chose à
leur envier.
Pour terminer cette aimable
réunion, M. Barlier, avec émotion,
au nom de tous les vieillards, re
mercia l’active amicale paur le
colis de Noël qui leur fut distri
bué et de la réception offerte en
leur faveur.
En réponse, M. Plant, président
honoraire remercia alors les in
vités qui étaient venus nombreux
à la réception, et les assura en
suite de leur aide efficace dans le
sein de la jAande famille des
Amis du Canal.
Théâtre des P.G.
C’est samedi prochain 10 jan
vier que débutera ia fantaisie ir
résistible en 3 actes de George
Abatchef : « Hortense avait des
visions », présentée par la troupe
Evinx, au Théâtre Jèanne-d'Arc.
La location fonctionnera dès jeu
di prochain, de 17 à 18 heures, a
la caisse de la salle Jeanne d’Arc
A l'état civil
Naissances. — Michel-Gilbert
Gridel, 2, place de la Liberté à
Dombasle. — Jean-Luc Lsprée. 22.
rue Gambetta à Rosières-aux-Sa-
lines.
Transcriptions de décès. — Ro
bert Césari, 24 ans, cadet aviateur.
décédé le 16 novembre 1952, à Sei
». Techn. ma 'U.S.A.).
(A. GALLOIN, à Nérao.
Aujourd'hui lundi, & 8 h 30.
>lém. du formidable succès :
TIVOLI,
séance Suppl
LE GRAND ASSAUT ». Loues.
Ce soir à 21 h. s«r Radio-Luxembourg
THEATRE GIBBS
Cbdwrks Vanel RetiAp Faure, dans
Un Médecin de Campagne
d’Henry BORDEAUX
RADIO-SOTTENS
17 h Dan», 18 h 15 . Galerie Ge
nevoise 21 h 10 « Honneur aux
» «ve Pierre Dac. Francs
Blanche Pierre Dudan, etc : 22 n.
40 : i izz-Hot.
’.w.w.w.*»*-* •
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A propos
de nos rues
Depuis un certain temps, la plu
part de nos rue* ont été mutilées
par les services de l’Electricité et
Gai de France, qui avaient entre
pris des fouilles en maints en
droits pour effectuer des répara
tions aux conduites.
Cependant, l’ouvrage terminé,
on comblait les tranchées tant bien
que mal, laissant la chaussée bien
souvent dans un état lamentable,
et plusieurs accidents se sont dé
jà produits.
Et chacun de s'étonner de cet
état de choses... Nous apprenona
que les services publics, qui n’é
taient pas responsables, viennent
d’inviter les services du Gaz de
France è suivre de très près les
travaux de réparations sur la voie
publique.
L'habit des religieuses de Lorraine
changera probablement un jour prochain
— Dans le* couvents féminins
de Rom* et auprès de quelques
maisons d* couture spécialisée* —
annonce une information de la
Ville Eternelle — on travaille avec
ardeur à terminer le* nouveaux
habits de* religieuse* qui doivent
être plu* conformes aux extgen
ce» de la vie moderne,
« Dessiné par un couturier ro
main cet habit, qui sera adopté
simultanément par le* religieuses
de tou* le* Ordres existant è Ro
me. comportera un corsage de li
gne moderne et une jupe longue
noire. La coiffe sera remplacée par
un simple voile. »
Les Congrégations
Il restait A savoir *1 le Costume
des religieuses lorraines allait
bientôt subir de profonde* trans
formations. Le* Ordre* féminins
qui ont leurs malsons-mère* à
Nancy, comprennent •
/ — Le* Soeur» de Saint-Charles,
48. rue de» Quatre-Eglise* (un
millier de religieuses)
— Les Soeur» de la Doctrine
Chrétienne, 149, rue Saint-Dizier
(plus de 1.500 à travers France,
Belgique et Luxembourg).
— Les Soeurs de la Sainte-En
fance de Marie. 87, avenue du
Général-Leclerc (120).
— Les Soeurs du Saint-Coeur de
Marie, 13, rue de la Craffe <60
environ).
Dans le département se trouvent
également deux autres Ordre* :
les Sœur» de la Compassion (dite*
de Salnt-Firmin, localité oh ae
tient la maison-mère) sont au
nombre d'une soixantaine. Elles
possèdent i Nancy un* maison,
sur les lieux de l'ancienne Pri
matiale de Lorraine, oui donne
place de la Cathédrale, non loin
de l'Hôtel de la Poste et des Ra
pide* de Lorraine.
Les Sœurs de la Foi, au nom
bre d’une cinquantaine, ont leur
maison-mère à Haroué.
Pour la personnalité ecclésiasti
que nancéienne que nous avons
rencontrée, il est des questions
d’une actualité plus urgente que
la transformation des habits de
toute* nos Bonnes Sœur* de Lor
raine,
Dans la Ville Eternelle
— Le Saint Père, nous précise
notre Interlocuteur n'a jamais
lancé formellement un ordre sem
blable. Au cour* d'un rassemble
ment de religieuses du monde en
tier qui s'est tenu récemment à
Rome, Pie Xli » conseillé aux
congrégations de se moderniser. Il
a félicité celles qun avaient trans
formé les habits datant de leur
fondation en vue de s» mieux con
former i la vie moderne, »
Certaines congrégations françai
se* ont comme supérieur un car-
dina'., d’autres l’évêque du dio
cèse de leur maison-mère. C'est
ainsi que pour la Lorraine t Saint
Charles » relève du cardinal Tls-
serant ; les autres dépendent de
l’évêché. Il appartiendrait aune
chères mère* supérieures d’étudier
et d’arrêter un projet de nouvel
habit qui, après examen, serait
définitivement fixé par le chef de
leur congrégation.
Le sens et l’origine des choses
Pour la Lorraine, aucun protêt
n’a été mi», pour l'instant, à l'étu.
de. En revanche, une importante
congrégation parisienne porte dé.
jà un nouvel habit : il rappelle
fortement la tenue des infirmière*
laïques de nos Jours.
D'une façon générale, l’habit or
donné par le fondateur d’une con
grégation, avait une explication
spirituelle, morale et matérielle.
Le fondateur choisissait pour '.es
religieuse* le costume porté alors
par les femmes du peuple ou. du
moins, de condition modeste.
Accepter pareil vêtement était
pour la Novice un signe de le-
noneement, d’humilité et de sim
plicité, pour mieux mortifier les
défauts (chers au cœur féminin)
de luxe, de coquetterie et (par
don, lectrice» 1) d’orgueil.
Souvent appelées a faire fonc
tion d’infirmières au chevet des
malades, les religieuses étaient
aussi appelée* â se vêtir comme
le* femmes du peuple, les ouvriè
res de leur temps.
Voyez les tableaux d’époque
Ainsi se justifie le costume des
Sœurs de Saint-Vincent de Paul.
Leur fondateur désigna pour elles
la tenue des femmes du peuple du
temps de Louis XIII. Chez nous,
PONT-SAINT-VINCENT
Vers la construction de
maisons type “ Castor ”
A l’exemple de ce qui rat réa
lisé dans d’antres régions, un
groupe de chefs de famille domi
ciliée à Pont-Satnt-Vincent s’est
affilié à une société coopérative
d’habitation* à loyer modéré (« Le
Foyer Lorrain n), avec l’intentkm
P1
ri
AUJOURD’HUI LUNDI
A 10 heures : obsèques de Mlle
Réveillé Charlotte, 77 ans. sans
rofession, 23, rue Jean-Jaurès
chez M. Chalin). Corps déposé à
'église.
LE SERVICE DES ORDURES
MENAGERES
Passage du camion d’enlèvement
des orduree ménagères aujourd’hui
lundi, de 8 à 11 heures.
Demain mardi, ramassage des
débris de verre, vaisselle, poteries,
ferrailles, etc. aux mêmes heures.
CARTE DE PRIORITE
DES MERES DE FAMILLE
Les personnes titulaires de la
< carte ae priorité dès meres ae
famille » pourront en obtenir le
renouvellement en s’adressant à la
mairie avant le 31 janvier.
NEUVES-MAISONS
Les A. C. P. G. ont fait leurs adieux
à M. Namy
président d'honneur
de /a section
Vendredi soir, un vin d'honneui
a réuni le comité de la section au
tour de son président d’honneur,
M. Gérald Namy, à l’occasion de
son départ. En effet, M. Namy
va aller exercer très prochaine
ment son activité dans l’industrie
sidérurgique du Centre.
Pendant plusieurs années, après
la libération, M. Namy, membre
du comité directeur de la Fédéra
tion de Meurthe-et-Moselle, a as
sumé avec compétence et dévoue
ment ia tâche parfois très lourde
de délégué cantonal. Il s’est vu
Contraint par la suite de passer
AUJOURD’HUI LUNDI
Cinéma : à 20 h. 30 au Royal,
> La revanche de Congo Bill ».
ROV AI,. La Revanche de Congo B'“-
En complément^, Le» Monts Brûlé*
Objets trouvés en décembre
Ont été trouvé» en décembre :
plusieurs coupures de la Banque
de France ; un porte-monnaie
couleur grise ; une paire de lunet
tes d’enfant ; un collier perles
blanches ; un parapluie oublié
chez M, Host, droguiste ; une bro
che en métal jaune ; deux paires
de gants d'enlants, en laine ; une
paire de ganta en laine pour dame;
une chaussure basse couleur rou
ge ; un rouleau papier blanc ; un
sac tyrolien de cuir noir.
A réclamer au commissariat de
police
GENER08ITE
Ia classe 1954 a fait don de aOO
francs en faveur des Vieux Tra
vailleurs.
FROUARD
EPAVE
Il a été trouvé, près du pont du
canal, un paquet contenant un lot
de mouchoirs et un flacon de par
fum, Réclamer ces objets à M.
Schnffner. « Au Moulin », qui les
g recueillis.
POUR VOS DEPLACEMENTS
AVION et BATEAU
POUR TOUTES DESTINATIONS
Adret*z-t)out au
TOURISME PRATIQUE
J bU, avenue Foch
le flambeau en raison de ses très
nombreuses occupation* profes
sionnelles.
Le comité de la section de Neu-
ves-Maisons s’est fait un devoir
de lui marquer sa sympathie et
de lui exprimer ses regrets de le
voir partir, pui*. dans un vœu
unanime, lui a prodigué see sou
haits de bonne chance et de réus
site dans se* nouvelles fonctions.
...et préparent
une fête enfantine
La traditionnelle fête des en
fants des A.C.P.G. aura lieu Jeu
di 8 janvier. Elle commencera
par une distribution de friandi
ses. salie réservée de ia Brasse
rie La Fauvette, de 14 h. 30 à
15 h. 30, pour les enfants âgés de
2 à 13 ans, des membres de la
section. La distribution sera fai
te exclusivement sur présentation
de la carte d’adhérent, k jour
A 16 heures, une séance de ci
néma gratuite sera offerte h tous
les enfants de la localité, dan» la
salle du * Boyal-Cinérna »
Le comité prie toüs les mem
bres disponibles de se réunir
Brasserie l.a Fauvètte, a 13 h. 30.
l.es dames qui désireraient ap
porter leur aide pour l'organisa
tion de ia fête seront les bien
venues.
« BEN-HUR »
au théâtre du Petit-Bois
L’Association Saint-Julien con
tinue ses activités théârales. Au
jourd’hui. la troupe mixte des An
ciens vient audacieusement Ce
mettre sur pied le drame mbgnifl-
que, à grand apectacle, intitulé
t Ben-Hur »,
Tous le* décors sont neufs, ils
sont signé, Leblanc (Tronville),
il* ont nécessité le gros frai* et
un immense travail de la part de
l’équipe de menuisier* de l'Asso
ciation Saint-Julien.
Les costumes sont magnifiques
et seront l’œuvre d’un groupe de
couturières bénévoles, tandis que
les plus étincelants seront four
nis par la maison Régnier de Nan
cy.
Le drame de « Ben-Hur » sera
donné sur la scène du théâtre du
Petit-Bols, A Pont-Saint-Vincent,
à partir du dimanche 11 janvier, à
15 heures trè* exactement et, en
principe, chaque samedi et di
manche de janvier et de février.
La location des places ire fait pour
toutes les séance*, dans à ?alle
en face l'église, chaque vendredi
et samedi* de 17 à 18 h. 30.
de construire en commun un lot de
cinq immeubles à usage d’habita
tion, de deux appartements cha
cun.
La commune de Pont-Saint-Vin.
cent, sollicitée pour aliéner une
partie du terrain dépendant de la
propriété « La Tournelle », con
sent à céder nne surface de 36
ares 15 centiare», encourageant
ainsi la construction immobilière
sur ,on territoire et concourant à
la politique de reconstruction et
d’accès à la petite propriété.
Les formalités administratives,
longues et ardues, n'ont point dé
couragé le groupe de dix chefs de
ménage. C’est ainsi que l'autorité
préfectorale a ordonné qu’une en
quête de « commodo et incomsno-
do » soit faite avant d'approuver
la décision de la municipalité, par
laquelle, le 10 novembre dernier,
ellle acceptait la vente du terrain.
L’enquête aura lieu k ta mai
rie, mercredi 7 janvier, de 15 à
18 heures.
LES DONS-
De M. Bertollni Erminio, entre
preneur de travaux public!, à Jar-
ville, 500 francs pour l’œuvre d’Ai
de à l'Enfance, et 200 francs pour
la section locale des Vieux Tra
vailleurs, de M. Prosper Coin.
...ET LES EPAVES
Un sac à provisions, en toile, a
été déposé à la mairie ; un passe-
montagne tricoté a été trouvé par
M. Armand Gérard, 68, rue Jean-
Jaurès. Le lui réclamer.
MHDHÊBES-AUI-DAMIS
a. o. p. a
Réunion du comité mercredi 7
janvier, à 20 h. 30, salle de ia
mairie.
CUSTINES
Probité
Le Jeune Marion Bernard, 8 ans,
a trouvé dans la rue un gros bil
let de banque qu'il s’est empres
sé de déposer en mairie.
Il a été trouvé il y a quelques
Jour* une boucle d’oretl.es, par
la petite Christiane Petitjean la
réclamer au secrétariat de mairie.
Compliments
EPAVE
Une barque de pèche a été ré
cupérée au fil de l'eau par M
UxiiUier Jean.
S’adresser en mairie.
XEUILLEY
A propos de cartes
de pêche
Une importante mise au point de
règlement aura lieu très prochai
nement entre les aséeciations réu
nies du Madon.
Au cours de cette réunion inter
sociétés, le prix de* nouvelles car
tes sera fixé définitivement.
Le président de la Société des
pêcheurs du Madon informe ses
adhérente qu’ils pourront, iuequ'à
nouvel ordre, se livrer g ia pêche
avec celle de l'an dernier
M.eimeiis
LES VIEUX TRAVAILLEURS
REMERCIENT
M. Pierron. directeur de la
Biscviterie Plaisance, pour un don
de gâteaux, et M. Louis Engel,
qui a fourni gratuitement du
chauffage A des membres de le
section.
A QUI LE CHIEN t
...robe marron a été reaueilli dans
le* pnrages du t Mauvais-lieu ».
S'adresser au esté du « Mauvais-
Lieu », route de Mireeourt
nos * Saint-Charles » perpétuent
le costume de leur» devancière»,
qui. voici plus de 300 ans. étaient
infirmières bénévoles laïques, dan»
le quartier Saint-Sébastien.
Créé au XVII* siècle, l’Ordre de
la Visitation (les Visitandinas),
qui powéde une maiaon à Nancy,
reçut de saint François d# Sales 1*
costume de deuil réservé aux veu.
ves de la Cour. A ses débuts, l’or,
dre se recrutait parmi le» dame*
de qualité... François voulait, par
ce témoignage vestimentaire, mar.
quer leur renoncement aux faste*
mondaine-
Voyez des tableaux d'époque...
Lee personnages féminins sont do
tés des eoetumes identiques A ceux
de bien des religieuse* d’aujour
d’hui. Cette survivance ne pour
rait-elle pas se retrouver jusque
dans des coiffe* inspirées dû hen
nin ?
Pantalon et philosophie
Le vêtement des prêtres est, M
aussi, riche d'enseignement*.
Avant 1789, 1m prêtre* portaient
petite culotte, bas et chaussure» à
boucle. La redingote terminait
l'ensemble.
Les ouvrier* avalent le panta
lon. A la Révolution, 1« partisan*
des idées nouvelles arboraient le
pantalon avec une telle affecta
tion qu’ils se proclamaient * sans
culottes ».
La Révolution passée, tous le*
messieurs adoptent le pantalon
qui, du coup, perd toute * arrière-
pensée » politique, philosophique,
etc.
Les prêtres, eux, restent fldèlea
à leur costume. Toutefois, fis fer
ment leur redingote, qui leur ar
rive un peu au-dessous du genou.
Ver* 1850, ils l’allongent, la fer
ment. La soutane, que nous con
naissons de nos jours, est créée.
Nostalgie du passé
Pour en revenir aux habits de*
religieuse* et à d’éventuelle* modi
fications, ce n’est pas trop s’aven
turer que de prévoir des regrets
et de la mélancolie chez de nom
breuses bonne*, sœurs. Quoi de
plus naturel pour une congréga
tion que d’être flère des vêtements
rendus populaires dans la foule
par le dévouem nt et la charité
d’innombrables générations de
sainte* femme* f
Cette fidélité A l’héritage d’un
pieux passé est très touchante. Ne
va-t-elle pas risquer d’être parta
gée, puis soutenue, surtout par un
public de * non pratiquants et
-d'incroyants » 7
Quelques-uns crieront peut-être
à des changements révolutionnai
res- Ce qui prouverait une fois de
plus que plus tout semble chan
ger, plus tout- se répète. Voici
plue de trois siècle*, la création
de communautés de sœur* autori-
; ’-es à circuler hors de leur clôtu
re, parmi la foule de* rues, pour
soigner les malades et secourir lea
pauvre* à domicile, apparut d'u
ne révolutionn e audace
Rappelons-nous : des réaction*
sentimentales fort nettes se sont
manifestées tout près de nous,
dans le domaine des uniformes mi
litaire*.
Seules, les vertus
ne changent pas
A la veille de 1914, des Français
pleins de bon sens et d’expérience
poussèrent des clameurs de déso
lation quand des techniciens, sou
cieux de réduire l’importance de*
hécatombes toutes proches, envisa
gèrent la possibilité de modifier
la tenue du soldat, parlèrent de
changer le pantalon rouge contre
une tenue de nuance réséda.
Comme atteints d’allergie, des
autorités qualifiées invoquèrent le*
traditions les plus nobles. Pareil
bouleversement vestimentaire tour
nait au sacrilège ; il rompait —
horreur ! — avec toutes les plus
belles pages de gloire de la Pa
trie, sapait le moral de la Nation
et ruinait toute espérance de vic
toire !
Enfin, au lendemain de la Libé
ration, plus d’un de nos compa
triotes regretta la tenue bleu ho
rizon 1918 de l’armée française,
en constatant que la tenue kaki
américaine était adoptée comme
modèle standard par nos troupes.
Même à la vue du gros arrondi
du casque U.S.A., certains songè
rent au casque français 14-18. Ce
dernier avait été approuvé par
une commission d’étude créée tout
exprès. Elle avait tenu compte
non seulement des éléments de sé
curité e* d'utilité mais aussi de
l’élément esthétique.
Moralité : les uniformes, costu
me» et modes peuvent changer.
Seules ne changent pas le* vertus
de sacrifice, de dévouement et de
cœur. A. G.
MOTS CROISÉS
GRILLE 11/F
HorlzonUlenwni. — 1. Officier de 1*
chambra du Pape. — 2 Menue grêle,
blanche et dure. Découverte. — 2. Par
ticipe. Supérieur de certain» monastè
re» — 4. on de* bacchantes. Animal
honoré par certain» «auvages Comme
l’ancètre de la race. — 5. FU* de Noé.
Enfante des douars — *. tèsea. Ba
fleur fut /emblème de la royauté. — 7
Ennui, difficulté. Popote. — 8 Lour
dement Chargée de de'te*. Note — 9.
Le plus fort en voix Opinion fausae.
— 10. Décomposée dans leurs détail».
i n m n vi vn vm or x
emint. — I.
n/e
Verticalement, — I. Rustique. Let
tre» de crédit. — II. Attache d’une
manière mdlisotuble. Chaque extrémité
de t'axe d* la terré. — III. Déomne-
traUf. Transport én commun. — IV.
Dévidoir pour tirer la »ole de» cocon».
Certaine. — V Commune rurale en
Ru sic. Boisson* fermentée*. — VI.
Dea»us de panier». Plu» communément
appelé* lentl .le».— VII. Il portait bien
le travesti Supérieure d'un couvent.
— VIII. Infructueux. Préposition —
IX. Rivière normande Descendu. —
X Note. T’trc d'honneur qu'on don
nait aux ne* et
SOLUTION I/r
Horizontale n» ,t — 1, Charivari. —-
2 PH. E)og*.v — * Aïeul Trile. — 4.
Te. Nlcée. — 5. Entier Fu. ■— 8. Tu.
Faust*. — 7. Tison, tn — 8. Ahei.
Néant. — 9. Meuion Née. — 16. BcnL
meus».
Verticalement — I Pût*. Duma-. >«
II. Client B-*' - III Hie
IV. uni, Ii» - V ReV / >”• •'*
vi n crac,me - vu \mSfm ' ;.
VIII AffT** Ans. -
— X- iâiu. Eûi-#.
S JANVIER 1952
QUATRIEME PAGE
TRIBUNAL CORRECTIONNEL
Les bagarreurs du réveillon Une équipe
de rats de cave
Dang Ja nuit du réveillon de
N cet, Yvon Didier, 22 ans, ou
vrier en «Mineures. 79, rue de la
Hache, et Lino Môrettl. 26 an*,
l L rue Boulay-de-la-Meuthe,
étaient paticulièrement dynami-
qOe*.
passant rue du Général-Le
clerc vers une heure du matin,
il- croisèrent, à hauteur de la rue
ries Quatre-Fglises, M. Roger
Décker, 37 ans qud regagnait son
domicile rue Pichon, en tenant
par la main son petit garçon âgé
dç 5 ans.
Prônant prétexte que l’enfant
i.'fiait darts son sifflet, Yvon
Dlditr s'écria :
Alors, ça ne va pas finir ?
San* attendre de réponse, il
per ta un violent coup de poing
M DeckeT
Pr’s de remords sans doute, il
tira ensuite son mouchoir pour
essuyer M Decker qui saignait.
Man- peu après, nce!ui-ci encais
sa, un violent co'up de tète qui
lui çbrani* quelques dents et l’é
tendit sur le sol. Il sentit alors
quion le fouillait. Quand il se re
leva, lea agresseur, avaient dis
paru avec son porte-monnaie con.
tenant 400 franc* environ.
Entendu comme témoin i l’au
dience, M. Decker précise que Di.
dier n'était plus près de lui quand
il reçut le coup de tête.
Il a du reste été établi que Li
no Moretti était l’auteur du vol.
— Qu’avez-vou., fait des 400
francs ? lui demande le prési
dent. -
— Je les al perdus ainsi que
,1e porte-monnaie, répond-il.
M. Decker eut une incapacité
de travail de plusieurs tours.
Le tribunal condamne Lino Mo
retti à 8 mois de prison.
Yvon Didier, seul, bénéficie du
Sursis pour les quinze jours de
prison qui lui sont infligés, mais
il paiera 4.000 francs d’amende.
Le même Lino Moretti est,
dans une seconde affaire, con
damné à 15 jours de prison et
10.000 francs d’amende pour
ivresse en récidive et tapage
scandaleux rue Saint-Nicolas.
Cette peine ne se confondra pas
avec la précédente.
MALZEVILLE
Echos du repas des Vieux
Le repas des vieux a été un
véritable succès. Il se déroula
dans le préau couvert de l'école
des filles, où se dressait un bel
arbre de Noël et. dans une am
biance amicale, plus de cent vieil
lards Durent apprécier la succu
lence du menu. ;
M. Bietz, adjoint au maire,
cipal et président des conscrits ;
Marchand, inspecteur de police ;
MM. le maire et les adjoints Neijs
et Mereaux s’étalent excusés, ain
si que les présidents de la cho
rale, de l’Hailali et de l’Associa
tion des vieux travailleurs.
M. Bietz, au nom des convives,
remercia toutes les personnes qui.
.'dressa aux convives des paroles par leur travail et leur générosi-
d’amitié et formula des vœux de té, contribuèrent à la fête. Il ci-
bonne santé à teus. Il était en- ta notamment l’entreprise Ch. Ra-
tourÇ de MM. Elien. adjoint; Tho- melli qui se chargea du transport
ms s, président du comité des fê- dés personnes ne pouvant se dé-
tes ; Eschanann, conseiller muni-
JAR VILLE
Ure no'rée des conscrits
Les conscrits de Jarville invitent
la population de la localité et des
environs, à leur soirée théâtrale
qui aura ; lieu le 10 janvier 1953,
à 20 h. 30, à la salle des fêtes de
l’école de filles, avec le concours
des Comédiens Nancéiens.
Au programme: « Puisque Clau
dine est rassurée ».
Etat civil
Naissances. — Jean-Luc Chau
vet, à Malzéville. — Patrick Roi-
loi. à Nancy.
Mariage. — Jean-Jacques Jehm.
mon eur en chauffage central, 19.
rue d’Alsace, et Micheline-Alexan
drin'--Raymonde Gueriilot, sténo-
dactylographe, 2, rue du Chemin-
Blanc. à Nancy.
MiAXE VILLE
Une cnnée qui commence bien
C’est l’année 1953, puisqu’elle
vous réserve, dès Je samedi 10 jan
vier et le dimanche 11 janvier,
ljoccggion d’une agréable distraç-
•y. ' :V^**ar*dans la salle du Ciné-Gen-
'■Ç^iliy grâce aux jeunes filles de la
; .'.'paroisse, qui vous invitent à léur
grand gala annuel, avec le con-
vt-! cours des «
placer, ainsi que la Brasserie de
Vézelise et les Etablissements Gal-
bi, Colom, Durts, Chardot. Louis
Dixneuf, Desvignes, etc...
Après le repas, l’orchestre de M.
Viniger fit danser jeunes et vieux.
A citer enfin conscrits et cons
entes, qui assurèrent avèc beau
coup de dévouement le service dç
cette jburnée, sous la direction, de
M. Zegüewitz.
Quatre membre* d'une associa
tion de malandrins sans envergu
re étaient déféré* au tribunal.
Leur chef, Maurice Dobroszek,
33 an*. »ans domicile fixe, n’est
ni un audacieux perceur de mu
railles, ni un technicien de l’é
ventration des coffres-fort:
Sa spécialité consistait à se
glisser dans les caves avec la sou
plesse d’une couleuvre. La moin
dre soupirail lui permettait d’ac
céder au garde-manger et au
cbln de bonnes bouteilles.
Son vol le plus important fut
commis au numéro 37 de la rue
Stanislas, où 11 se risqua un soir
jusqu’à monter dans les étages.
Il en revint avec des objets, vê
tements et même une montre, le
tout d’une valeur de 40.000 frs.
Les trois autres Inculpés : Louis
Vannier, 27 ans. rue Lafayette, à
Maxévilie ; Germain Gayraud, 33
ans, monteur, rue Vayringe, et
Serge-Louis Legros, 25 ans, sans
domicile fixe, n'ont joué qu'un
rôle de comparses.
Ils ont parfois monté la garde
quand Dobroszek opérait, mais
c'était surtout au moment du
partage du butin qu’ils manifes
taient leur présence...
Leur robuste appétit faisait
honneur aux victuailles et ils <'P-
précialent les bonnes bouteille»,
en connaisseurs
Pendant près de deux mois, Us
s'abreuvèrent de ehamoagne des
meilleures marques... Mais tout a
une An...
Dobroszek a un casier judiciai
re qui le rend passible de la relé
gation. Aussi, son cas est disjoint
et fera l’objet d’un dossier spé
cial.
M« Marcel Lefèvre, qui défend
les trois autres inculpés, sollicite,
en leur faveur, l'indulgence du
tribunal. Dans une plaidoirie
pleine d’optimisme, il expose
qu'au seuil de l’année nouvelle,
ils ont Pris de fermes résolu
tions et qu’ils ne se laisseront
plus tenter, même si un autre
Dobroszek les invite à boire du
champagne.
Ils sont condamnés Chacun à
trois mois e{ tin jour de prison.
Dobroszeck sera jugé à une pro
chaine audience, après vérifica
tion de ses antécédents.
SAINT-NICOLAS
janvier à 10 heures, à la mairie des principales industries !
de Saint-Nicolas. les : MM. Plerron et Pavam
Etalent présents ou représentés directeurs de la. Société soit
MM. les maires de Saint-Nloolas, Hoft, directeur des soudières
La réunion annuelle des maires l’habitat. Aux côtés ôm maires
du canton s’est tenue le samedi 3 avaient pris ,2,”®
eon,
va&
La Madeleine ; Tes directeurs des
Sociétés de Filatures et Tissages,
Salines, Constructions métalli
ques, Brasseries de Salnt-Ntcolas,
Ameublement, etc, , . A
Au cours d’un exposé très coin»
plet, M. Samama précisa la po
litique entreprise par le conseil
général pour l'aide à la construc
tion le désir de cette assemblée
de fédérer les Initiatives privées
au sein de l’Association SPES
(Cité administrative, Nancy) et
sa volonté de voir se réaliser des
constructions groupées devant
permettre de résoudre la crise de
rhabitat dans les meilleures con-
dltlons.
Une discussion générale suivit,
au cours de laquelle plusieurs
projets furent exposés.
POUR S'ADAPTER A LA ViE MODERNE
Dombasle Roslères-aux-Salines.
l.aneuveville-devant-Nancy, Ars-
sur-Meurthe Lenoncourt, Harau-
court, . Butssoneourt, Cercueil,
Erbéviller Gellenoncourt, Rémé-
réville, Flavlgny, Tonnoy, Bur-
tUecourt-aux-Chenes Azelot, Saf-
fats, Ferrières, Coyviller,
La première partie de cette ré
union présidée par M Henri Ber
let, conseiller général a été con
sacrée à l’étude de l’ensemble
des problèmes cantonaux : réfec
tion des routes départementales
et des chemins vicinaux, trana
ports en commun, aide aux com
munes, travaux de voirie, adduc
tions d’eau, etc.
la. seconde partie fut présidée
par le préfet de Meurthe-et-Mo
selle et consacrée au problème de
DOMBASLE
Miss France 52 au Bal
“Rhin et Danube”
La «ectlon de « Rhin et Danu- le cadre somptueux de ce gai* re-
be » présentera, samedi prochain ternissant.
10 janvier, au Casino Solvay, le bal Toutes les attractions Aéreront
du « Mimosa » 1953. au programme : loterie, buffet, bu-
D’ore* et déjà, il apparaît que vette, vestiaire, galle chauffée, etc.
cette soirée dansante doit être con- Allons, mesdemoiselles et meeda-
sidérée comme la soirée de l’élé- me*, à vos aiguilles et travaille*
gance. En effet, « Miss France à vos robes. Une tenue correcte sera
1952 », Mlle Josiane Pouy (de Né- exigée.
râc), présidera ce gala et présen
tera une collection de haute cou
ture.
La soirée sera animée par i’or-
chePtre de Bernard Roman qui fera
de son mieux afin de rester dans
Les échos de la Cité
’Col-Sisters » si appré
ciés du grand public.
Location des places à la mai
son des œuvres.
G Ri A LLQgnr
Une voiture dérape et en
accroche une autre
Samedi, à 8 h., Mme Pichon,
marchande de tissus, épouse de M.
Pichon, employé de mairie à Re-
miremont, se rendait en voiture,
comme à l’habitude, au marché
ti'Epinal. Arrivée en haut de la
petite montée du virage de Lon
gue. elle fut heurtée par une au
tre voiture, conduite par M. An
dré Bigot, 40 ans, contremaître à
Cha ny, qui avait dérapé sur la
rouu glissante.
M. Bigot a été blessé à la tête ;
Aime Pichon, qui ne portait aucune
blessure, transborda sa marchan
dise J ans une autre voiture et alla
faire son marché ; sa voiture a été
délia >née par le garage Philippe,
de Remiremont. Les deux voitu
res oui subi des dégâts.
RADIO
S C L E CT ION
LUNDI 5 JANVIER
programme national
20 • « Bave! d'après Ravel » :
^ Théâtre Populaire « Juin
irèéente : « Le Juge Gaekony
de J. Richmond, d'après le rô
le Charles Morgan, adaptation
,,a. Je de Marie-Louise Bataille, avec
O.n.- nt Rémy. Marcel André. Dentee
N<*-i, etc... ; 16 h. : Musique de cham
bre. ’
U
14 h
44 »
pièce
msn
Irai
ïu h . Pastorale, d'après la co
médie de la Nativité de Margue
rite de Navarre, recueillie et adap
tée par Germaine Inghelbrecht ;
21 il 45 ' « Qu' êtes-voue Marti
ne t », de Pierre Laroche, avec
Françoise Christophe, Lise Dela-
maie, etc.
La page qui vient de se tourner
aura a peine étouffé dans nos rues
tes derniers échos de 1952, que
d'éjà son jeune frère 1953 en pro-
troque d'autres. Ainsi m ia vie :
c'est la loi naturelle, place aux
jeunes ! Pourtant, revenons encore
au bal de nos sapeurs-pompiers
pour remercier de leur part les
collaborateurs, souvent anonymes,
qui ont participé à sa réussite pàr
leur travail eu par leurs dons ;
industriels, commerçant», agricul
teurs et ouvriers.
Et maintenant, en avant Ut mu
sique qui pa reprendre ses répéti
tions dans la Salle libérée. Et là,
que d’échos en perspective ! Après
PROGRAMME PARISIEN
12 h 01 : André Bonlno et son or
chestre ; 18 h. « Air-Franc* » pré
sente ! Sur les routes du ciel » : 13 h.
40 ■ « Elles, lui, elle » : 18 h. 10 ;
Concert de musique française : 16 h. :
* Le plongeur de chez Maxim s », par |
ici m» Natanson : 17 h. 25 : Chan-
Vè femmes ; 18 h. 17 : « Studio
20 h 30 : « La roue tourne ».
on de Francia Claude r 21 h. 30 .
et du soir.
RADIO-LORRAINE
12 h; î Banquet de chansons ; 12 h
15 Revue de presse : 13 h. 15
Informations ; 19 h. 25 Musique va
riée. dirigée oar F. Gelspleler.
radio-lijxem bourg
• Le Crochet ; 21 h. 02 : Théâ
ne « Un méderln de campagne »,
mwlie dramatique d'Henry Bordeaux.
...c , hurles Vanel Renée Faure, etc :
23 h 30 : Panas-
Le budget primitif
de 1953 équilibré
à 36.335.075 fr.
Le conseil municipal s'est réuni
le 30 décembre sous la présidence
du maire. M. Wenck. Une minute
de silence est observée à la mé
moire de M. Nill, ancien secré
taire-chef de la mairie, puis l’as
semblée passe à l’ordre du jour
suivant ;
Budget primitif communal 1953.
— Adopté à l’Unanimité sur le
chiffre de 36.335 075 francs de re
cettes prévues, balancées par les
dépenses envisagées, de pareille
somme.
Budget primitif du bureau de
bienfaisance 1953. — Accepté à
l’unanimité sur la somme de
827.172 francs, les recettes com
pensées par les dépenses.
Budget primitif de l’hôpital 1953.
— Recettes : 77,472.500 francs ;
dépenses : 77.471.000 francs. Ex
cédent de recettes : 1.500 francs.
Adopté également à l’unanimité.
Récompense école des filles
(prix Monnier). — Après lecture
d'une lettre du ministère de l’E
ducation nationale attribuant le
prix Monnier 1952 à l’école dès
filles de Saint-Nicolas, le conseil
municipal, en adressant ses féli
citations à Mme la directrice, vote
une subvention de 5.000 francs à
titre de récompense, destinée à
l'achat de matériel de dessin.
Demande de création d’une clas
se supplémentaire. — Ce projet
n’est pas accepté. La création
d’une cantine scolaire aux caser
nes sera envisagée après étude
par la commission des écoles, en
collabriration avec le conseil de»
parents d’élèves.
Fournitures scolaires gratuites.
— Le conseil décide l’étude du bé
néfice générai en ce qui concerne
les fournitures scolaires.
A sulvrê-)
Etat civil
Publications de mariage. — Mar
cel-Lucien-Louis Mougenot, comp
table, 32, avenue du XX'-Corps.
à Nancy, et Régine Pinkos. chemi
sière, I, rue Simon-Moycet.
le recrutement de jeunes pour le
solfège. On dit, notamment, que
certains anciens se tâtent forte
ment le pouls avec l’idée de venir
reprendre place au* pupitres. Que
voilà une heureuse pensée : aller
grossir les rangs d’une société qui
marche bien,
*
* *
Autre écho. Certain service pu
blic de notre ville, témoin des gé
nérosités dont furent bénéficiaires,
dans une ville voisine, les préposés
d la circulation, se demandent s’ils
auraient démérité. Certainement
non.
Les pioches qui devaient atta
quer la rue Bonnardal sont bien
attrapées. En effet, la contre-offen
sive hiver noie les j'ai; hésiter.
Profitons-en pour souffler un peu.
C’est toujours cela de pris.
Oserons-nous percer le mystère
d’une tombola qui semble hésiter
à prendre rang ? Sûre de son suc
cès, sans dou e, elle va doucette
ment, timidement. Et pourtant, les
carnets s’enlèvent. Les promoteurs
seraient-ils prisonniers de leur dis
crétion ?
Quelques plaintes *e font écho
de la part de certains concession
naires dom le robinet leur sert une
eau plu» ou moins trouWe, votre
même agrépientèyde petites bêtes
toutes confuses de leur incursion
dans notre intimité.
La chose n’est pas ignorée de nos
services municipaux qui sont les
premiers à déplorer les défectuo
sités de certaines parties du réseau
d’eau. Chacun san, d’ailleurs, que
le projet de réfection dudit réseau
est terminé et adopté depuis long
temps C’est une question de crédit
qui a encore été évoquée à la der
nière réunion du conseil munici
pal. Le maire pense que les grands
travaux vont pouvoir démarrer au
printemps. Donc, encore un totw
petit peu de patience 1 Bientôt
nous aurons tous dé la bonne eau
et de la pression.
Contre la fatigue
Donnez à votre organisme me
nacé par l’usure quotidienne de la
vie un bon fortifiant. Prenez, midi
et soir, 10 minutes avant les repas,
un verre à madère de Vin de Fri
leuse que vous préparez vous-
même en versant dans un litre de
votre vin préféré, rouge ou blanc,
un flacon d’Extrait de Frileuse.
C’est efficace et délicieux. En vente
chez votre pharmac. v. 4M P. ai.lia
PCMPEY
ECOLE MENAGERE
Les élèves du Centre Familial
Ménager et du Centre de couture
des Aciéries de Pompey sont priées
de noter que la rentrée aura lieu
mardi 6 Janvier au lieu du lundi
6 Heure habituelle.
CASINO POMPEY ; « KIM
Tiavanx d'assainissement
avenue du Géneral-Lwlerc
Nous avons fait part, il y a quel
ques mois, des doléances des ha
bitants de l’avenue du Général-
Leclere, partie « route de Luné
ville i», en bordure de la R.N. Pa
ris-Strasbourg, qui demandaient
égouts et trottoirs.
Il est vrai qu’il semblait anor
mal que ce quartier soit oublié.
Nous apprenons que le projet
qui était depuis longtemps à l’é
tude sera certainement réalisé
cette année, En même temps, un
projet d'égoilts pour le chemin de
Haraucourt sera mis à l'étude.
Ainsi, petit à petite les différents
quartiers de notre ville se trou
vent dotés des commodités aux
quelles iis peuvent prétendre, vu
l'importance de notre cité.
“ Les Amis du Canal ”
ont gâté les Vieux
du quartier
Hier, au café Heltz, les vieillards
des chemins dé Haraucourt et de
Varangéville sont venus nombreux
à la réception que leur offraient
les * Amis du Canal ».
Ils prenaient place devant une
table accueillante et le président
actif de ia société, Marcel Jocquel,
leur présentait, au nom du co
mité, ses meilleurs voeux de bonne
année, en même temps qu’il ies
assurait de l’appui constant de
l’Amicale, qui leur réservait en
core plusieurs surprises agréable*.
Le goûter fut ensuite servi par
M. Alfred Piant, président d’hon
neur. Inutile de dire que tous les
bons vieux firent honneur à la
collation qui leur lut offerte ; vin
chaud, brioche, gâteaux secs, café.
Une joyeuse ambiance ne cessa
de régner tout au long du goûter,
animé par les chansons de « la
belle époque ».
On notait la présence à cette
petite fête familiale, de M.
Vouaux, doyen de* vieillards de
Dombasle, âgé de 91 ans, et la
doyenne, Mme Foux, 93 ans, qui
furent, malgré leur grand âge,
très à la hauteur de la situation
et firent voir que leurs eadets
avaient encore quelque chose à
leur envier.
Pour terminer cette aimable
réunion, M. Barlier, avec émotion,
au nom de tous les vieillards, re
mercia l’active amicale paur le
colis de Noël qui leur fut distri
bué et de la réception offerte en
leur faveur.
En réponse, M. Plant, président
honoraire remercia alors les in
vités qui étaient venus nombreux
à la réception, et les assura en
suite de leur aide efficace dans le
sein de la jAande famille des
Amis du Canal.
Théâtre des P.G.
C’est samedi prochain 10 jan
vier que débutera ia fantaisie ir
résistible en 3 actes de George
Abatchef : « Hortense avait des
visions », présentée par la troupe
Evinx, au Théâtre Jèanne-d'Arc.
La location fonctionnera dès jeu
di prochain, de 17 à 18 heures, a
la caisse de la salle Jeanne d’Arc
A l'état civil
Naissances. — Michel-Gilbert
Gridel, 2, place de la Liberté à
Dombasle. — Jean-Luc Lsprée. 22.
rue Gambetta à Rosières-aux-Sa-
lines.
Transcriptions de décès. — Ro
bert Césari, 24 ans, cadet aviateur.
décédé le 16 novembre 1952, à Sei
». Techn. ma 'U.S.A.).
(A. GALLOIN, à Nérao.
Aujourd'hui lundi, & 8 h 30.
>lém. du formidable succès :
TIVOLI,
séance Suppl
LE GRAND ASSAUT ». Loues.
Ce soir à 21 h. s«r Radio-Luxembourg
THEATRE GIBBS
Cbdwrks Vanel RetiAp Faure, dans
Un Médecin de Campagne
d’Henry BORDEAUX
RADIO-SOTTENS
17 h Dan», 18 h 15 . Galerie Ge
nevoise 21 h 10 « Honneur aux
» «ve Pierre Dac. Francs
Blanche Pierre Dudan, etc : 22 n.
40 : i izz-Hot.
’.w.w.w.*»*-* •
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A propos
de nos rues
Depuis un certain temps, la plu
part de nos rue* ont été mutilées
par les services de l’Electricité et
Gai de France, qui avaient entre
pris des fouilles en maints en
droits pour effectuer des répara
tions aux conduites.
Cependant, l’ouvrage terminé,
on comblait les tranchées tant bien
que mal, laissant la chaussée bien
souvent dans un état lamentable,
et plusieurs accidents se sont dé
jà produits.
Et chacun de s'étonner de cet
état de choses... Nous apprenona
que les services publics, qui n’é
taient pas responsables, viennent
d’inviter les services du Gaz de
France è suivre de très près les
travaux de réparations sur la voie
publique.
L'habit des religieuses de Lorraine
changera probablement un jour prochain
— Dans le* couvents féminins
de Rom* et auprès de quelques
maisons d* couture spécialisée* —
annonce une information de la
Ville Eternelle — on travaille avec
ardeur à terminer le* nouveaux
habits de* religieuse* qui doivent
être plu* conformes aux extgen
ce» de la vie moderne,
« Dessiné par un couturier ro
main cet habit, qui sera adopté
simultanément par le* religieuses
de tou* le* Ordres existant è Ro
me. comportera un corsage de li
gne moderne et une jupe longue
noire. La coiffe sera remplacée par
un simple voile. »
Les Congrégations
Il restait A savoir *1 le Costume
des religieuses lorraines allait
bientôt subir de profonde* trans
formations. Le* Ordre* féminins
qui ont leurs malsons-mère* à
Nancy, comprennent •
/ — Le* Soeur» de Saint-Charles,
48. rue de» Quatre-Eglise* (un
millier de religieuses)
— Les Soeur» de la Doctrine
Chrétienne, 149, rue Saint-Dizier
(plus de 1.500 à travers France,
Belgique et Luxembourg).
— Les Soeurs de la Sainte-En
fance de Marie. 87, avenue du
Général-Leclerc (120).
— Les Soeurs du Saint-Coeur de
Marie, 13, rue de la Craffe <60
environ).
Dans le département se trouvent
également deux autres Ordre* :
les Sœur» de la Compassion (dite*
de Salnt-Firmin, localité oh ae
tient la maison-mère) sont au
nombre d'une soixantaine. Elles
possèdent i Nancy un* maison,
sur les lieux de l'ancienne Pri
matiale de Lorraine, oui donne
place de la Cathédrale, non loin
de l'Hôtel de la Poste et des Ra
pide* de Lorraine.
Les Sœurs de la Foi, au nom
bre d’une cinquantaine, ont leur
maison-mère à Haroué.
Pour la personnalité ecclésiasti
que nancéienne que nous avons
rencontrée, il est des questions
d’une actualité plus urgente que
la transformation des habits de
toute* nos Bonnes Sœur* de Lor
raine,
Dans la Ville Eternelle
— Le Saint Père, nous précise
notre Interlocuteur n'a jamais
lancé formellement un ordre sem
blable. Au cour* d'un rassemble
ment de religieuses du monde en
tier qui s'est tenu récemment à
Rome, Pie Xli » conseillé aux
congrégations de se moderniser. Il
a félicité celles qun avaient trans
formé les habits datant de leur
fondation en vue de s» mieux con
former i la vie moderne, »
Certaines congrégations françai
se* ont comme supérieur un car-
dina'., d’autres l’évêque du dio
cèse de leur maison-mère. C'est
ainsi que pour la Lorraine t Saint
Charles » relève du cardinal Tls-
serant ; les autres dépendent de
l’évêché. Il appartiendrait aune
chères mère* supérieures d’étudier
et d’arrêter un projet de nouvel
habit qui, après examen, serait
définitivement fixé par le chef de
leur congrégation.
Le sens et l’origine des choses
Pour la Lorraine, aucun protêt
n’a été mi», pour l'instant, à l'étu.
de. En revanche, une importante
congrégation parisienne porte dé.
jà un nouvel habit : il rappelle
fortement la tenue des infirmière*
laïques de nos Jours.
D'une façon générale, l’habit or
donné par le fondateur d’une con
grégation, avait une explication
spirituelle, morale et matérielle.
Le fondateur choisissait pour '.es
religieuse* le costume porté alors
par les femmes du peuple ou. du
moins, de condition modeste.
Accepter pareil vêtement était
pour la Novice un signe de le-
noneement, d’humilité et de sim
plicité, pour mieux mortifier les
défauts (chers au cœur féminin)
de luxe, de coquetterie et (par
don, lectrice» 1) d’orgueil.
Souvent appelées a faire fonc
tion d’infirmières au chevet des
malades, les religieuses étaient
aussi appelée* â se vêtir comme
le* femmes du peuple, les ouvriè
res de leur temps.
Voyez les tableaux d’époque
Ainsi se justifie le costume des
Sœurs de Saint-Vincent de Paul.
Leur fondateur désigna pour elles
la tenue des femmes du peuple du
temps de Louis XIII. Chez nous,
PONT-SAINT-VINCENT
Vers la construction de
maisons type “ Castor ”
A l’exemple de ce qui rat réa
lisé dans d’antres régions, un
groupe de chefs de famille domi
ciliée à Pont-Satnt-Vincent s’est
affilié à une société coopérative
d’habitation* à loyer modéré (« Le
Foyer Lorrain n), avec l’intentkm
P1
ri
AUJOURD’HUI LUNDI
A 10 heures : obsèques de Mlle
Réveillé Charlotte, 77 ans. sans
rofession, 23, rue Jean-Jaurès
chez M. Chalin). Corps déposé à
'église.
LE SERVICE DES ORDURES
MENAGERES
Passage du camion d’enlèvement
des orduree ménagères aujourd’hui
lundi, de 8 à 11 heures.
Demain mardi, ramassage des
débris de verre, vaisselle, poteries,
ferrailles, etc. aux mêmes heures.
CARTE DE PRIORITE
DES MERES DE FAMILLE
Les personnes titulaires de la
< carte ae priorité dès meres ae
famille » pourront en obtenir le
renouvellement en s’adressant à la
mairie avant le 31 janvier.
NEUVES-MAISONS
Les A. C. P. G. ont fait leurs adieux
à M. Namy
président d'honneur
de /a section
Vendredi soir, un vin d'honneui
a réuni le comité de la section au
tour de son président d’honneur,
M. Gérald Namy, à l’occasion de
son départ. En effet, M. Namy
va aller exercer très prochaine
ment son activité dans l’industrie
sidérurgique du Centre.
Pendant plusieurs années, après
la libération, M. Namy, membre
du comité directeur de la Fédéra
tion de Meurthe-et-Moselle, a as
sumé avec compétence et dévoue
ment ia tâche parfois très lourde
de délégué cantonal. Il s’est vu
Contraint par la suite de passer
AUJOURD’HUI LUNDI
Cinéma : à 20 h. 30 au Royal,
> La revanche de Congo Bill ».
ROV AI,. La Revanche de Congo B'“-
En complément^, Le» Monts Brûlé*
Objets trouvés en décembre
Ont été trouvé» en décembre :
plusieurs coupures de la Banque
de France ; un porte-monnaie
couleur grise ; une paire de lunet
tes d’enfant ; un collier perles
blanches ; un parapluie oublié
chez M, Host, droguiste ; une bro
che en métal jaune ; deux paires
de gants d'enlants, en laine ; une
paire de ganta en laine pour dame;
une chaussure basse couleur rou
ge ; un rouleau papier blanc ; un
sac tyrolien de cuir noir.
A réclamer au commissariat de
police
GENER08ITE
Ia classe 1954 a fait don de aOO
francs en faveur des Vieux Tra
vailleurs.
FROUARD
EPAVE
Il a été trouvé, près du pont du
canal, un paquet contenant un lot
de mouchoirs et un flacon de par
fum, Réclamer ces objets à M.
Schnffner. « Au Moulin », qui les
g recueillis.
POUR VOS DEPLACEMENTS
AVION et BATEAU
POUR TOUTES DESTINATIONS
Adret*z-t)out au
TOURISME PRATIQUE
J bU, avenue Foch
le flambeau en raison de ses très
nombreuses occupation* profes
sionnelles.
Le comité de la section de Neu-
ves-Maisons s’est fait un devoir
de lui marquer sa sympathie et
de lui exprimer ses regrets de le
voir partir, pui*. dans un vœu
unanime, lui a prodigué see sou
haits de bonne chance et de réus
site dans se* nouvelles fonctions.
...et préparent
une fête enfantine
La traditionnelle fête des en
fants des A.C.P.G. aura lieu Jeu
di 8 janvier. Elle commencera
par une distribution de friandi
ses. salie réservée de ia Brasse
rie La Fauvette, de 14 h. 30 à
15 h. 30, pour les enfants âgés de
2 à 13 ans, des membres de la
section. La distribution sera fai
te exclusivement sur présentation
de la carte d’adhérent, k jour
A 16 heures, une séance de ci
néma gratuite sera offerte h tous
les enfants de la localité, dan» la
salle du * Boyal-Cinérna »
Le comité prie toüs les mem
bres disponibles de se réunir
Brasserie l.a Fauvètte, a 13 h. 30.
l.es dames qui désireraient ap
porter leur aide pour l'organisa
tion de ia fête seront les bien
venues.
« BEN-HUR »
au théâtre du Petit-Bois
L’Association Saint-Julien con
tinue ses activités théârales. Au
jourd’hui. la troupe mixte des An
ciens vient audacieusement Ce
mettre sur pied le drame mbgnifl-
que, à grand apectacle, intitulé
t Ben-Hur »,
Tous le* décors sont neufs, ils
sont signé, Leblanc (Tronville),
il* ont nécessité le gros frai* et
un immense travail de la part de
l’équipe de menuisier* de l'Asso
ciation Saint-Julien.
Les costumes sont magnifiques
et seront l’œuvre d’un groupe de
couturières bénévoles, tandis que
les plus étincelants seront four
nis par la maison Régnier de Nan
cy.
Le drame de « Ben-Hur » sera
donné sur la scène du théâtre du
Petit-Bols, A Pont-Saint-Vincent,
à partir du dimanche 11 janvier, à
15 heures trè* exactement et, en
principe, chaque samedi et di
manche de janvier et de février.
La location des places ire fait pour
toutes les séance*, dans à ?alle
en face l'église, chaque vendredi
et samedi* de 17 à 18 h. 30.
de construire en commun un lot de
cinq immeubles à usage d’habita
tion, de deux appartements cha
cun.
La commune de Pont-Saint-Vin.
cent, sollicitée pour aliéner une
partie du terrain dépendant de la
propriété « La Tournelle », con
sent à céder nne surface de 36
ares 15 centiare», encourageant
ainsi la construction immobilière
sur ,on territoire et concourant à
la politique de reconstruction et
d’accès à la petite propriété.
Les formalités administratives,
longues et ardues, n'ont point dé
couragé le groupe de dix chefs de
ménage. C’est ainsi que l'autorité
préfectorale a ordonné qu’une en
quête de « commodo et incomsno-
do » soit faite avant d'approuver
la décision de la municipalité, par
laquelle, le 10 novembre dernier,
ellle acceptait la vente du terrain.
L’enquête aura lieu k ta mai
rie, mercredi 7 janvier, de 15 à
18 heures.
LES DONS-
De M. Bertollni Erminio, entre
preneur de travaux public!, à Jar-
ville, 500 francs pour l’œuvre d’Ai
de à l'Enfance, et 200 francs pour
la section locale des Vieux Tra
vailleurs, de M. Prosper Coin.
...ET LES EPAVES
Un sac à provisions, en toile, a
été déposé à la mairie ; un passe-
montagne tricoté a été trouvé par
M. Armand Gérard, 68, rue Jean-
Jaurès. Le lui réclamer.
MHDHÊBES-AUI-DAMIS
a. o. p. a
Réunion du comité mercredi 7
janvier, à 20 h. 30, salle de ia
mairie.
CUSTINES
Probité
Le Jeune Marion Bernard, 8 ans,
a trouvé dans la rue un gros bil
let de banque qu'il s’est empres
sé de déposer en mairie.
Il a été trouvé il y a quelques
Jour* une boucle d’oretl.es, par
la petite Christiane Petitjean la
réclamer au secrétariat de mairie.
Compliments
EPAVE
Une barque de pèche a été ré
cupérée au fil de l'eau par M
UxiiUier Jean.
S’adresser en mairie.
XEUILLEY
A propos de cartes
de pêche
Une importante mise au point de
règlement aura lieu très prochai
nement entre les aséeciations réu
nies du Madon.
Au cours de cette réunion inter
sociétés, le prix de* nouvelles car
tes sera fixé définitivement.
Le président de la Société des
pêcheurs du Madon informe ses
adhérente qu’ils pourront, iuequ'à
nouvel ordre, se livrer g ia pêche
avec celle de l'an dernier
M.eimeiis
LES VIEUX TRAVAILLEURS
REMERCIENT
M. Pierron. directeur de la
Biscviterie Plaisance, pour un don
de gâteaux, et M. Louis Engel,
qui a fourni gratuitement du
chauffage A des membres de le
section.
A QUI LE CHIEN t
...robe marron a été reaueilli dans
le* pnrages du t Mauvais-lieu ».
S'adresser au esté du « Mauvais-
Lieu », route de Mireeourt
nos * Saint-Charles » perpétuent
le costume de leur» devancière»,
qui. voici plus de 300 ans. étaient
infirmières bénévoles laïques, dan»
le quartier Saint-Sébastien.
Créé au XVII* siècle, l’Ordre de
la Visitation (les Visitandinas),
qui powéde une maiaon à Nancy,
reçut de saint François d# Sales 1*
costume de deuil réservé aux veu.
ves de la Cour. A ses débuts, l’or,
dre se recrutait parmi le» dame*
de qualité... François voulait, par
ce témoignage vestimentaire, mar.
quer leur renoncement aux faste*
mondaine-
Voyez des tableaux d'époque...
Lee personnages féminins sont do
tés des eoetumes identiques A ceux
de bien des religieuse* d’aujour
d’hui. Cette survivance ne pour
rait-elle pas se retrouver jusque
dans des coiffe* inspirées dû hen
nin ?
Pantalon et philosophie
Le vêtement des prêtres est, M
aussi, riche d'enseignement*.
Avant 1789, 1m prêtre* portaient
petite culotte, bas et chaussure» à
boucle. La redingote terminait
l'ensemble.
Les ouvrier* avalent le panta
lon. A la Révolution, 1« partisan*
des idées nouvelles arboraient le
pantalon avec une telle affecta
tion qu’ils se proclamaient * sans
culottes ».
La Révolution passée, tous le*
messieurs adoptent le pantalon
qui, du coup, perd toute * arrière-
pensée » politique, philosophique,
etc.
Les prêtres, eux, restent fldèlea
à leur costume. Toutefois, fis fer
ment leur redingote, qui leur ar
rive un peu au-dessous du genou.
Ver* 1850, ils l’allongent, la fer
ment. La soutane, que nous con
naissons de nos jours, est créée.
Nostalgie du passé
Pour en revenir aux habits de*
religieuse* et à d’éventuelle* modi
fications, ce n’est pas trop s’aven
turer que de prévoir des regrets
et de la mélancolie chez de nom
breuses bonne*, sœurs. Quoi de
plus naturel pour une congréga
tion que d’être flère des vêtements
rendus populaires dans la foule
par le dévouem nt et la charité
d’innombrables générations de
sainte* femme* f
Cette fidélité A l’héritage d’un
pieux passé est très touchante. Ne
va-t-elle pas risquer d’être parta
gée, puis soutenue, surtout par un
public de * non pratiquants et
-d'incroyants » 7
Quelques-uns crieront peut-être
à des changements révolutionnai
res- Ce qui prouverait une fois de
plus que plus tout semble chan
ger, plus tout- se répète. Voici
plue de trois siècle*, la création
de communautés de sœur* autori-
; ’-es à circuler hors de leur clôtu
re, parmi la foule de* rues, pour
soigner les malades et secourir lea
pauvre* à domicile, apparut d'u
ne révolutionn e audace
Rappelons-nous : des réaction*
sentimentales fort nettes se sont
manifestées tout près de nous,
dans le domaine des uniformes mi
litaire*.
Seules, les vertus
ne changent pas
A la veille de 1914, des Français
pleins de bon sens et d’expérience
poussèrent des clameurs de déso
lation quand des techniciens, sou
cieux de réduire l’importance de*
hécatombes toutes proches, envisa
gèrent la possibilité de modifier
la tenue du soldat, parlèrent de
changer le pantalon rouge contre
une tenue de nuance réséda.
Comme atteints d’allergie, des
autorités qualifiées invoquèrent le*
traditions les plus nobles. Pareil
bouleversement vestimentaire tour
nait au sacrilège ; il rompait —
horreur ! — avec toutes les plus
belles pages de gloire de la Pa
trie, sapait le moral de la Nation
et ruinait toute espérance de vic
toire !
Enfin, au lendemain de la Libé
ration, plus d’un de nos compa
triotes regretta la tenue bleu ho
rizon 1918 de l’armée française,
en constatant que la tenue kaki
américaine était adoptée comme
modèle standard par nos troupes.
Même à la vue du gros arrondi
du casque U.S.A., certains songè
rent au casque français 14-18. Ce
dernier avait été approuvé par
une commission d’étude créée tout
exprès. Elle avait tenu compte
non seulement des éléments de sé
curité e* d'utilité mais aussi de
l’élément esthétique.
Moralité : les uniformes, costu
me» et modes peuvent changer.
Seules ne changent pas le* vertus
de sacrifice, de dévouement et de
cœur. A. G.
MOTS CROISÉS
GRILLE 11/F
HorlzonUlenwni. — 1. Officier de 1*
chambra du Pape. — 2 Menue grêle,
blanche et dure. Découverte. — 2. Par
ticipe. Supérieur de certain» monastè
re» — 4. on de* bacchantes. Animal
honoré par certain» «auvages Comme
l’ancètre de la race. — 5. FU* de Noé.
Enfante des douars — *. tèsea. Ba
fleur fut /emblème de la royauté. — 7
Ennui, difficulté. Popote. — 8 Lour
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— 10. Décomposée dans leurs détail».
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Verticalement, — I. Rustique. Let
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