Titre : L'Indépendant : journal politique, industriel et agricole du département de la Moselle
Éditeur : [s.n.] (Metz)
Date d'édition : 1847-06-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32789628q
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 juin 1847 07 juin 1847
Description : 1847/06/07 (A17,N2586). 1847/06/07 (A17,N2586).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG57 Collection numérique : BIPFPIG57
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k8262397q
Source : Bibliothèques-Médiathèques de Metz, AA 185-194
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/08/2022
nell a été ouvert par le docteur Ballerie, chirurgien en
chef de l'hospice des Incurables , qui avait été chargé
de son embaumement. On a remarqué des lésions de
plusieurs organes. Le poumon droit présentait des tra
ces d'un catarre chronique. Il y avait dans le canal
intestinal des marques d'inflammation. Il y avait sur
tout des altérations notables dans le cerveau. 11 était
rempli de sang dans toute son étendue. Les membranes
étaient enflammées et épaissies.—Un voyageur français,
M. Lefèvre , qui parcourt l'Afrique centrale, a reçu
du ministre de la guerre la mission d’engager, pour
nos possessions de l’Algérie, des cultivateurs abyssi
niens , qui ont la réputation d’être les meilleurs agri
culteurs de ces pays.—Bou-Maza , à qui un de nos
premiers chirurgiens vient d'enlever, il y a trois jours,
plusieurs esquilles de l'épaule , va partir , la semaine
l prochaine , pour les eaux , où il passera quelques se-
I. maines avant de repartir pour l’Afrique.—C’est à par-
i tir du 1er juillet 1847 que les papiers marqués au tim-
! bre actuel, cesseront d'avoir cours : depuis le 1er juillet
jusqu'au 1er octobre prochain, les officiers publics et
t les particuliers pourront échanger ce qui leur restera
; d'anciens timbres conLc des papiers portant la nouvelle
| empreinte,—L'Emilia , arrivée jeudi soir à Liverpool,
F apportait les dépêches de Rio-Janeiro , a la date du 5
avril. D’après ces nouvelles , Oribe serait entre sur le
territoire brésilien à la tète de 5,000 hommes. Rien que
celte agression n'ait d'autre but , suppose-t-on , que
d’arrêter les secours qui pourraient passer à l'ennemi ,
on craignait beaucoup , néanmoins , qu’une rupture
I n’éclatât entre Rosas et le gouvernement brésilien. —
| On écrit d'Athènes que M. Collclti , après avoir reçu
communication parM. Persiani de la note du cabinet
russe, concernant le différend turco-grcc , a déclaré
qu’il était disposé à faire un arrangement à l'amiable, et
qu’il n’opposera plus aucun obstacle| à une réconcitiâ-
1 tion des deux pays.
Les journaux du Midi sont unanimes sur la beau
té des blés et des seigles ; la feuille du mûrier acquiert
à vue d'œil son développement ; les vers à soie, de
I leur côté , font de rapides progrès et tout jusqu’ici
donne sur la récolte les plus belles espérances. — M.
le comte Franeois-Hilaire d'Armagnac , mousquetaiie
' sous les rois Louis XV et Louis XVI, capitaine de
cavalerie , soldat à l’armée de Condé , cA mort h Ra-
: bastens (Tarn), le 25 mai. — Le tribunal civil de Cha-
teauroux a condamné la commune de Buzcnçais à payer
164,400 fr. d’indemnités aux particuliers qui ont eu
a souffrir des désordres et des dévastations du mois de
janvier dernier ; plus , les intérêts envers chacun des
demandeurs , à partir de la présentation de leurs mé
moires. —: Samedi et dimanche derniers , au lever du
soleil, on a vu de Mâcon une espèce de mirage, qui
dêhibait aux regards les plaines de la Bresse, et présen
tait aux spectateurs étonnés une vaste mer semée d'ilots
de verdure , comme des oasis dans le désert. Certaines
personnes prétendent que ceci présage une longue sé
cheresse et des chaleurs tropicales.—L’hôtel d'Oricnt,
à Marseille, a reçu dernièrement parmi ses hôtes une
j étrangère qui a fixé la curiosité générale. Celle femme,
jeunes belle, n'est pas autre que la fil e de Hussein-
Dey, à qui un coup d'éventail valut la perte de la ré
gence d'Alger. On dit qu'elle vient de faire des dé
marches auprèsdu gouvernement français pour obtenir
la restitution des anciennes propriétés que sa mère pos
sédait en Afrique.—Nous apprenons que le R. P. La-
cordairc a reçu de la famille du général Drouot un té
moignage flatteur de sa gratitude. M. F. Drouot, frère
de l'illustre défunt, a offert à l'éloquent orateur un
très-bel exemplaire d une bible qui avait appartenu au
Général, ainsi qu'un serre-papier en marbre sur lequel
se trouve une pierre du tombeau de Sainlc-IIvlènc,
avec une inscription attestant que ce souvenir précieux
avait été donné au général Dro .ot par le général Ber
trand Une nouvelle comète télescopique très-faible
vient d'être découverle dans la constellation du Petit-
Lion , par M. Colla , directeur de l’observatoire inélc-
rcologique de Parme. Elle a été vue pour la première
fois le 7 mai, à neuf heures du soir. On l’a observée
à Paris les jours suivants , et on a pu déterminer les
éléments de son orbite d nue manière certaine. — On
lit dans le Journal de Cherbourg : « Le brick la Cla
risse , ayant 14 hommes d’équipage et 69 passagers,
sc rendait aux lies St-Pierre cl Miquelon. Le 9 avril
I dernier, à huit heures et demie du soir , le temps était
affreux dans la passe del'est : le navire, qui voulait
entrer à St-Pierre, s'est perdu sur les rochers de celle
passe. Les victimes, au nombre de 65, ont reçu le
lendemain , à St-Pierre, la sépulture chrétienne. H n'y
avait que des jeunes gens de quatorze à vingt ans,
presque tous de Paiinpol. La violence de la mer a em
pêché les habitants de la colonie de porter secours aux
naufragés, » — Le maréchal Bugeaud va arriver à Pa
ris pour prendre part à la discussion des projets de loi
relatifs à l’Algérie. —Les journaux anglais annoncent
que les pommes de terre sont atteintes dp maladie dans
presque tout le Royaume-Uni. — Le roi de Bavière a
rendu une ordonnance qui établit la publicité des dé
bats devant tous les tribunaux civils et criminels, et
qui institue auprès de ces tribunaux un ministère pu
blic. — La France méridionale annonce que le général
Alzaa , secrétaire particulier du comte de Montcmolin ,
aurait été arrêté vers la frontière , porteur de dépêches
d’une haute importance. — Un des plus célèbres his
toriens allemands , le docteur Luden , est mort à Iéna,
où il était professeur de l'Université.
REVUE DES JOURNAUX du 4 juin 1847.
Le Journal des Débats traitant la question des sub
sistances, dit : « Il est très bien que nos cultivateurs
profitent des avantages que leur offre le marché an
glais ; mais il ne faut pas que le public français soit
réduit dans sa consommation du plus substantiel des
aliments, et contre cette réduction, il n'y a de re
mède que par la libre introduction du bétail étran
ger et des salaisons, à moins qu’on ne voulût frap
per d’un droit de sortie le bétail de la Normandie et
de la Bretagne , ce que le protectionniste le plus
exalté n’oserait proposer. Si ou examinait du même
point de vue le commerce des grains , on recon
naîtrait aussi que l’adoption de la liberté par l'An
gleterre conduit les nations voisines, et la France
plus que toute autre, à prendre le meme système. En
effet, l’Angleterre, où les cours sont élevés, va devenir
’ le réceptacle de tous les éxcédans des pays produc
teurs. C’est toujours à elle que ces excédons seront
amenés de préférence, parce que c'est elle qui les
paiera le mieux , et elle les absorbera presque en
totalité parce que ces éxcédans sont très limités. Ainsi
la liberté du commerce des grains en Angleterre est une
garantie contre l’avilissement des prix par la liberté sur
tous les autres marchés. Rien plus, on doit croire qu’une
partie des grains de nos provinces maritimes du nord-
ouest , se rendra de même en Angleterre. A cet égard
donc , nous ferons aussi une pgrtc ; et comme en
moyenne la France se suffit à peine pour les céréa
les , il faudra bien , si l’on compte pour quelque
chose les indications de la prévoyance et du bon sens,
qu’on fasse un appel aux blés étrangers ; qu'au lieu
de les repousser par l'échelle mobile , on les attire
par la liberté du commerce.
— A propos des travaux industriels dans les com
munautés religieuses, et de la pétition des fabricans et
des ouvriers de Lyon relativement à la fabrication de
soieries organisée par les frères de la Doctrine Chré
tienne en cette ville, la Démocratie pacifique émet sur
cette matière des vues qui paraissent devoir mériter en
principe l'approbation de tous les esprits réfléchis et
libres d'étroits préjugés. Ce journal s'exprime ainsi :
« La polémique sc poursuit dans les journaux, au su
jet du travail dans les communautés religieuses. Dans
un premier article, nous avons indiqué quelques points
de la question , mais non pas 'tous , et nous croyons
qu'il peut être bon d'y revenir. Nous n’avons pas à
nous occuper de la question de fait, nous ne voulons
discuter que le droit. Qu’ist-ce q 'une commnnautcre-
ligieusc sous le rapport so sial 1 Une association d'un
certain nombre d’individus de l'un ou de l’autre sexe,
qui s’unissent pour travailler en commun, suivant cer
taines lois et sous le contrôle d une adminis.ration plus
ou moins librement cluc. Cette association qui, à cer
tains égards, réalise le principe de communisme uni-
sexuel, assure le nécessaire à tous ses membres, soit
au moyen de dons reçus de l’extérieur, soit par l'ap
port de ceux de ses membres qui, riches dans le monde,
ont mis leurs biens dans la ccm nunuuté,en même temps
que leur travail et leur talent.
Les couvents au moyen-âge , furent souvent l’asile
des persécutés, le recours des victimes contre la vio
lence. Aujourd'hui que le règne a passé de la force ma
térielle à la finance, les cloîtres peuvent devenir un
asile contre la misère. En entrant dans le cloître, on
dit adieu au luxe, à l’amour , à la famille , à h plupart
des jouissances matérielles et morales ; mais on est ga
ranti contre la faim. La femme pour qui la société se
montre si cruelle peut y trouver un asile assuré contre
les privations et la misère. Il lui en coûtera sans doute
de refouler en' elle tant d'impérieux instincts , tant de
doux sentiments ; mais la terreur de la faim est un ins-
’ tinct bien autrementpuLunt encore; la femme entrera
au cloître et finira par se trouver heureuse en comparant
son sort à celui des pauvres filles obligées de sc vendre
pour avoir du pain. Aujourd'hui encore , il n’y a que
le cloître et le service militaire qui puissent assurer po
sitivement au prolétaire l'existence au prix d’un travail
constant.
Mais les revenus du couvent sont bornés j l’entrée
n’en saurait être ouverte qu’à un très-petit nombre de
pauvres , si le cloître ne trouve pas moyen d'utiliser
les forces que les prolétaires lui apporteront,’ Si la
communauté fait travailler ses membres , si elle se
constitue entreprise industrielle, si elle sc fait fabriqué,
manufacture ; si elle sait mettre à profit les bienfaits de
l’association pour produire aussi bien que pour con
sommer ; si d'association négative elle se transforme
en force active et productrice ; si elle se sert des
moyens que lui fournissent ses biens avec d’autres so
ciétés pour écouler facilement ses produits , elle pour
ra augmenter le nombre des frères ou sœurs, prolé
taires à proportion de l’écoulement qu elle trouvera
pour ses produits. Si la fortune antérieure lui donnera
les moyens de garantir un minimum constant en cas
de perte momentanée ; elle offrira donc à ses travail
leurs des avantages qu’ils ne trouveraient nulle part
et elle pourra fabriquer à meilleur compte et mieux,
grâces aux économies de l’association pour la dépense
intérieure, pour la facilité d'écoulement des produits,
et au zèle de ses ouvriers, qui ne manquera pas de
doubler à la pensée qu’ils travaillent pour eux , et que
le produit de leurs travaux deviendra la propriété de
l’association.
Le» communautés religieuses se rangeaient pour la
plupart dans la catégorie des êtres parasites ; clics se
bornaient à prier ci à vivre d’aumônes anciennes ou
nouvelles à la manière des mendiants ; elles cherchent
à organiser dans leur intérieur un travail productif,
elles tendent à utiliser leurs forces dans l’intérêt com
mun; c’est là une transformation qu’il faut garder
d'entraver. Les associations religieuses se sont fondées
sous l’empire de l'idée de renoncement absolu ; la
pensée de renoncer au luxe tant que le nécessaire n’est
pas assuré à tous, est une pensée sainte et méritoire;
mais il faut se garder de faire de l’accessoire le princi
pal , de préconiser le renoncement et la mortification
comme des œuvres méritoires par elles-mêmes et in
dépendamment de ce qui peut en résulter pour au
trui ; les communautés religieuses 1 ont fait. Nous
avons assez souvent combattu cette doctrine pour qu on
ne nous accuse pas de partialité pour des institutions
fondées dans le but principal de l'appliquer. Si nous
les appuyons dans l’œuvre qu’elles semblent vouloir
entreprendre, c'est que nous y voyons des germes
utiles pour l'avenir.
—A part l'incident d’hier à la Chambre des Pairs ,
les journaux ne contiennent absolument rien dont nous
puissions utilement offrir une analyse à nos lecteurs.
nell a été ouvert par le docteur Ballerie, chirurgien en presque tous de Paiinpol. La violence de la nier a em- au cloître et finira pa
chef de l'hospice des Incurables , qui avait été chargé pêché les habitants de la colonie de porter secours aux son sort à celui des j
de son embaumement. On a remarqué des lésions de naufragés, » — Le maréchal Bugeaud va arriver à Pa- pour avoir du pain.
plusieurs organes. Le poumon droit présentait des tra- ris pour prendre part à la discussion des projets de loi le cloître etlescrvici
ces d'un catarre chronique. Il y avait dans le canal relatifs à l’Algérie.—Les journaux anglais annoncent silivement au proléla
intestinal des marques d'inflammation. Il y avait sur- que les pommes de terre sont atteintes dp maladie dans constant.
tout des altérations notables dans le cerveau. 11 était presque tout le Royaume-Uni. — Le roi de Bavière a Mais les revenus
rempli de sang dans toute son étendue. Les membranes rendu une ordonnance qui établit la publicité des dé- n’en saurait être ouv
étaient enflammées et épaissies.—Un voyageur français, bats devant tous les tribunaux civils et criminels , et pauvres , si le doit
M. Lefèvre, qui parcourt l’Afrique centrale, a reçu qui institue auprès de ces tribunaux un ministère pu- les forces que les ]
du ministre de la guerre la mission d’engager , pour blic. — La France méridionale annonce que le général communauté fait tr
nos possessions de l’Algérie , des cultivateurs abyssi- Alzaa , secrétaire particulier du comte de Montcmolin , constitue entreprise i
niens , qui ont la réputation d'être les meilleurs agri- aurait été arrêté vers la frontière , porteur de dépêches manufacture ; si elle
cultcurs de ces pays.—Bou-Maza , à qui un de nos d’une haute importance. — Un des plus célèbres bis- l'association pour pi
premiers chirurgiens vient d'enlever, il y a trois jours, toriens allemands , le docteur Luden , est mort à Iéna, sommer ; si d’associ;
plusieurs esquilles de l'épaule , va partir , la semaine où il était professeur de l'Université. en force active et
prochaine , pour les eaux , où il passera quelques se- moyens que lui foui
maines avant de repartir pour l’Afrique.—C'est à par- REVLE DES JOURNAUX du 4 juin 1847. ciétés pour écouler I
tir du 1er juillet 1847 que les papiers marqués au tim- Le Journal des Débats traitant la question des sub- ra augmenter le ni
! bre actuel, cesseront d'avoir cours : depuis le 1er juillet sistances, dit : « Il est très bien que nos cultivateurs laires à proportion i
: jusqu'au 1er octobre prochain, les officiers publics et profitent des avantages que leur offre le marché an- pour ses produits. S
t les particuliers pourront échanger ce qui leur restera glais ; mais il ne faut pas que le public français soit les moyens de garai
I d'anciens timbres contre des papiers portant la nouvelle réduit dans sa consommation du plus substantiel des de perte momentani
I empreinte,—L'Emilia , arrivée jeudi soir à Liverpool, aliments, et contre cette réduction, il n'y a de re- leurs des avantages
F apportait les dépêches de Rio-Janeiro , a la date du 5 mède que par la libre introduction du bétail étran- et elle pourra fabrit
avril. D’après ces nouvelles , Oribe serait entre sur le ger et des salaisons, à moins qu’on ne voulût i'rap- grâces aux économie
i territoire brésilien à la tète de 5,000 hommes. Rien que per d’un droit de sortie le bétail de la Normandie et intérieure, pour la
celte agression n'ait d’autre but , suppose-t-on , que de la Bretagne , ce que le protectionniste le plus et au zèle de ses ou
d’arrêter les secours qui pourraient passer à 1 ennemi , exalté n’oserait proposer. Si ou examinait du même doubler à la pensée
on craignait beaucoup , néanmoins, qu une rupture point de vue le commerce des grains , on rccon- le produit de leurs
I n’éclatât entre Rosas et le gouvernement brésilien. — naîtrait aussi que l’adoption de la liberté par l'An- l'association.
I On écrit d'Athènes que M. Collclti , après avoir reçu glelerre conduit les nations voisines , et la France Le» communautés
communication parM. Persiani de la note du cabinet plus que toute autre, à prendre le meme système. En plupart dans la catég
russe , concernant le différend turco-grcc , a déclare effet, l’Angleterre, où les cours sont élevés, va devenir bornaient à prier et
qu’il était disposé à faire un arrangement a 1 amiable, et • ]c réceptacle de tous les éxcédans des pays produc- nouvelles à la manit
qu’il n’opposera plus aucun obstacle| a une réconcilia- leurs. C’est toujours à elle que ces éxcédans seront à organiser dans leu
tion des deux pays. amenés de préférence, parce que c est elle qui les elles tendent à utilisi
— Les journaux du Midi sont unanimes sur la beau- paiera le mieux, et elle les absorbera presque en mun; c’est là une
té des blés et des seigles ; la feuille du mûrier acquiert totalité parce que ces éxcédans sont très limités. Ainsi d’entraver. Les assoi
à vue d’œil son développement ; les vers a soie, de la liberté du commerce des grains en Angleterre est une sous l’empire de l’i
k leur côté , font de rapides progrès et tout jusqu ici garantie contre l'avilissement des prix par la liberté sur pensée de renoncer
donne sur la récolte les plus belles espérances. — M. tous les autres marchés. Bien plus, on doit croire qu'une pas assuré à tous, <
le comte Franeois-Hilaire d'Armagnac , mousquetaiie partie des grains de nos provinces maritimes du nord- mais il faut se garde
\ sous les rois Louis XV et Louis XVI, capitaine de ouest, se rendra de môme en Angleterre. A cet égard pal, de préconiser
cavalerie , soldai à l'armée de Condé , e.,t mort à Ra- donc , nous ferons aussi une pc.rtc ; et comme en comme des œuvres
bastens (Tarn), le 25 mai. — Le tribunal civil de Châ- moyenne la France se suffit à peine pour les céréa- dépendamment de c
teauroux a condamné la commune de Buzcnçais a payer les , il faudra bien , si l’on compte pour quelque Irai ; les commun;
164,400 fr. d’indemnités aux particuliers qui ont eu chose les indications de la prévoyance et du bon sens, avons assez souvent
à souffrir des désordres et des dévastations du mois de qu’on fasse un appel aux blés étrangers ; qu'au lieu ne nous accuse pas
janvier dernier ; plus , les intérêts envers chacun des de les repousser par l’échelle mobile , on les attire fondées dans le but
demandeurs , à partir de la présentation de leurs me- par la liberté du commerce. les appuyons dans I
moires. —: Samedi et dimanche derniers , au lever du — A propos des travaux industriels dans les con.- cnlieprendre, c'cst
tolejl, on a vu de Mâcon une espèce de mirage, qui munaulés religieuses, et de la pétition des fabricans et utiles pour l'avenir.
dêhibait aux regards les plaines de la Bresse, et présen- des ouvriers de Lyon relativement à la fabrication de —A part l'incidc
tait aux spectateurs étonnés une vaste mer semée d'ilots soieries organisée par les frères de la Doctrine Cliré- les journaux ne con
de verdure , comme des oasis dans le désert. Certaines tienne en cette ville, la Démocratie pacifique émet sur mussions utilement
Nouvelles diverses.
AFFRAIRE CECILE COMBETTES.—Oa lit dans le
Journal ue To.ilo’tse :
n Nous a ons dit que quatre-vingt-quatorze Frère» des
écoles chrétiennes s’étaient rendus auprès de M. le juge
d'instruction , dans la journée de jeudi, poui l’affaire Cécile
Combettes , le môme mouvement s’est l’ait remarquer ven
dredi cl samedi 5 pendant ccs deux journées, d’autres Frères
sc sont rendus également en grand nombre au palais du
tribunal civil. On dit que ^instruction a fait de grands pas
et qu’elle louche p esque k sa fin.
n Pendant que l'autorité judiciaire sc livre h des recherches
infatigables pour découvrir l'auteur de l'attentai commis
sur Cécile Combettes, le tombeau dans lequel reposa la
pauvre victime est dt venu l’objet des soins les plus tou
chants. Des guirlandes de fleurs y sont souvent déposées ,
et tous les jours des mains amies vont arroser quelques ar
bustes placés autour du monument funèbre. »
— On écrit lie Jassy, 40 mai : « Il y a en Moldavie de
distance en dislauce sur les chemins publics des cantonniers
ou gardes-routes. Un marchand ambulant trouvant un soir
le poste d'un de ccs gardiens occupé par sa femme pendant
son absence , s’adtessa à celte femme , et la pria de lui
accorder l’hospitalité pendant la nuit. Elle lui accorda eu
effet u.i gîte dans sa cabane, et profita du premier som
meil du voyageur pour l’assassiner et s’emparer de son ar
gent. A son rt Uur le cantonnier fut épouvanté en décou
vrant un cadavre enfoui sous quelques vieilles harder.
Comme il allait s’emporter eu reproches, la femme lui im
posa silence en disant : « Ce qui est fi t est fait, ne son
geons plus qu’à faire disparaître ce corps mort, dont la
présence nous trahirait, ix Le marine fit aucune observa
tion j sa femme emporta le cadavre au loin, dans un bois,
et l’enterra dans un trou qu’vl'e recouvrit de neige.
» Le lendemain, h petite hile du cantonnier que sa mère
avait envoyée ramasser des branches sèches , su vit les pas
de sa mère empreints sur la neige , et aperçut à décou
vert une des maini du voyageur assassiné. A son retour
elle dit à scs parents : <« Maman n’a pas bien, couvert L
chef de l'hospice des Incurables , qui avait été chargé
de son embaumement. On a remarqué des lésions de
plusieurs organes. Le poumon droit présentait des tra
ces d'un catarre chronique. Il y avait dans le canal
intestinal des marques d'inflammation. Il y avait sur
tout des altérations notables dans le cerveau. 11 était
rempli de sang dans toute son étendue. Les membranes
étaient enflammées et épaissies.—Un voyageur français,
M. Lefèvre , qui parcourt l'Afrique centrale, a reçu
du ministre de la guerre la mission d’engager, pour
nos possessions de l’Algérie, des cultivateurs abyssi
niens , qui ont la réputation d’être les meilleurs agri
culteurs de ces pays.—Bou-Maza , à qui un de nos
premiers chirurgiens vient d'enlever, il y a trois jours,
plusieurs esquilles de l'épaule , va partir , la semaine
l prochaine , pour les eaux , où il passera quelques se-
I. maines avant de repartir pour l’Afrique.—C’est à par-
i tir du 1er juillet 1847 que les papiers marqués au tim-
! bre actuel, cesseront d'avoir cours : depuis le 1er juillet
jusqu'au 1er octobre prochain, les officiers publics et
t les particuliers pourront échanger ce qui leur restera
; d'anciens timbres conLc des papiers portant la nouvelle
| empreinte,—L'Emilia , arrivée jeudi soir à Liverpool,
F apportait les dépêches de Rio-Janeiro , a la date du 5
avril. D’après ces nouvelles , Oribe serait entre sur le
territoire brésilien à la tète de 5,000 hommes. Rien que
celte agression n'ait d'autre but , suppose-t-on , que
d’arrêter les secours qui pourraient passer à l'ennemi ,
on craignait beaucoup , néanmoins , qu’une rupture
I n’éclatât entre Rosas et le gouvernement brésilien. —
| On écrit d'Athènes que M. Collclti , après avoir reçu
communication parM. Persiani de la note du cabinet
russe, concernant le différend turco-grcc , a déclaré
qu’il était disposé à faire un arrangement à l'amiable, et
qu’il n’opposera plus aucun obstacle| à une réconcitiâ-
1 tion des deux pays.
Les journaux du Midi sont unanimes sur la beau
té des blés et des seigles ; la feuille du mûrier acquiert
à vue d'œil son développement ; les vers à soie, de
I leur côté , font de rapides progrès et tout jusqu’ici
donne sur la récolte les plus belles espérances. — M.
le comte Franeois-Hilaire d'Armagnac , mousquetaiie
' sous les rois Louis XV et Louis XVI, capitaine de
cavalerie , soldat à l’armée de Condé , cA mort h Ra-
: bastens (Tarn), le 25 mai. — Le tribunal civil de Cha-
teauroux a condamné la commune de Buzcnçais à payer
164,400 fr. d’indemnités aux particuliers qui ont eu
a souffrir des désordres et des dévastations du mois de
janvier dernier ; plus , les intérêts envers chacun des
demandeurs , à partir de la présentation de leurs mé
moires. —: Samedi et dimanche derniers , au lever du
soleil, on a vu de Mâcon une espèce de mirage, qui
dêhibait aux regards les plaines de la Bresse, et présen
tait aux spectateurs étonnés une vaste mer semée d'ilots
de verdure , comme des oasis dans le désert. Certaines
personnes prétendent que ceci présage une longue sé
cheresse et des chaleurs tropicales.—L’hôtel d'Oricnt,
à Marseille, a reçu dernièrement parmi ses hôtes une
j étrangère qui a fixé la curiosité générale. Celle femme,
jeunes belle, n'est pas autre que la fil e de Hussein-
Dey, à qui un coup d'éventail valut la perte de la ré
gence d'Alger. On dit qu'elle vient de faire des dé
marches auprèsdu gouvernement français pour obtenir
la restitution des anciennes propriétés que sa mère pos
sédait en Afrique.—Nous apprenons que le R. P. La-
cordairc a reçu de la famille du général Drouot un té
moignage flatteur de sa gratitude. M. F. Drouot, frère
de l'illustre défunt, a offert à l'éloquent orateur un
très-bel exemplaire d une bible qui avait appartenu au
Général, ainsi qu'un serre-papier en marbre sur lequel
se trouve une pierre du tombeau de Sainlc-IIvlènc,
avec une inscription attestant que ce souvenir précieux
avait été donné au général Dro .ot par le général Ber
trand Une nouvelle comète télescopique très-faible
vient d'être découverle dans la constellation du Petit-
Lion , par M. Colla , directeur de l’observatoire inélc-
rcologique de Parme. Elle a été vue pour la première
fois le 7 mai, à neuf heures du soir. On l’a observée
à Paris les jours suivants , et on a pu déterminer les
éléments de son orbite d nue manière certaine. — On
lit dans le Journal de Cherbourg : « Le brick la Cla
risse , ayant 14 hommes d’équipage et 69 passagers,
sc rendait aux lies St-Pierre cl Miquelon. Le 9 avril
I dernier, à huit heures et demie du soir , le temps était
affreux dans la passe del'est : le navire, qui voulait
entrer à St-Pierre, s'est perdu sur les rochers de celle
passe. Les victimes, au nombre de 65, ont reçu le
lendemain , à St-Pierre, la sépulture chrétienne. H n'y
avait que des jeunes gens de quatorze à vingt ans,
presque tous de Paiinpol. La violence de la mer a em
pêché les habitants de la colonie de porter secours aux
naufragés, » — Le maréchal Bugeaud va arriver à Pa
ris pour prendre part à la discussion des projets de loi
relatifs à l’Algérie. —Les journaux anglais annoncent
que les pommes de terre sont atteintes dp maladie dans
presque tout le Royaume-Uni. — Le roi de Bavière a
rendu une ordonnance qui établit la publicité des dé
bats devant tous les tribunaux civils et criminels, et
qui institue auprès de ces tribunaux un ministère pu
blic. — La France méridionale annonce que le général
Alzaa , secrétaire particulier du comte de Montcmolin ,
aurait été arrêté vers la frontière , porteur de dépêches
d’une haute importance. — Un des plus célèbres his
toriens allemands , le docteur Luden , est mort à Iéna,
où il était professeur de l'Université.
REVUE DES JOURNAUX du 4 juin 1847.
Le Journal des Débats traitant la question des sub
sistances, dit : « Il est très bien que nos cultivateurs
profitent des avantages que leur offre le marché an
glais ; mais il ne faut pas que le public français soit
réduit dans sa consommation du plus substantiel des
aliments, et contre cette réduction, il n'y a de re
mède que par la libre introduction du bétail étran
ger et des salaisons, à moins qu’on ne voulût frap
per d’un droit de sortie le bétail de la Normandie et
de la Bretagne , ce que le protectionniste le plus
exalté n’oserait proposer. Si ou examinait du même
point de vue le commerce des grains , on recon
naîtrait aussi que l’adoption de la liberté par l'An
gleterre conduit les nations voisines, et la France
plus que toute autre, à prendre le meme système. En
effet, l’Angleterre, où les cours sont élevés, va devenir
’ le réceptacle de tous les éxcédans des pays produc
teurs. C’est toujours à elle que ces excédons seront
amenés de préférence, parce que c'est elle qui les
paiera le mieux , et elle les absorbera presque en
totalité parce que ces éxcédans sont très limités. Ainsi
la liberté du commerce des grains en Angleterre est une
garantie contre l’avilissement des prix par la liberté sur
tous les autres marchés. Rien plus, on doit croire qu’une
partie des grains de nos provinces maritimes du nord-
ouest , se rendra de même en Angleterre. A cet égard
donc , nous ferons aussi une pgrtc ; et comme en
moyenne la France se suffit à peine pour les céréa
les , il faudra bien , si l’on compte pour quelque
chose les indications de la prévoyance et du bon sens,
qu’on fasse un appel aux blés étrangers ; qu'au lieu
de les repousser par l'échelle mobile , on les attire
par la liberté du commerce.
— A propos des travaux industriels dans les com
munautés religieuses, et de la pétition des fabricans et
des ouvriers de Lyon relativement à la fabrication de
soieries organisée par les frères de la Doctrine Chré
tienne en cette ville, la Démocratie pacifique émet sur
cette matière des vues qui paraissent devoir mériter en
principe l'approbation de tous les esprits réfléchis et
libres d'étroits préjugés. Ce journal s'exprime ainsi :
« La polémique sc poursuit dans les journaux, au su
jet du travail dans les communautés religieuses. Dans
un premier article, nous avons indiqué quelques points
de la question , mais non pas 'tous , et nous croyons
qu'il peut être bon d'y revenir. Nous n’avons pas à
nous occuper de la question de fait, nous ne voulons
discuter que le droit. Qu’ist-ce q 'une commnnautcre-
ligieusc sous le rapport so sial 1 Une association d'un
certain nombre d’individus de l'un ou de l’autre sexe,
qui s’unissent pour travailler en commun, suivant cer
taines lois et sous le contrôle d une adminis.ration plus
ou moins librement cluc. Cette association qui, à cer
tains égards, réalise le principe de communisme uni-
sexuel, assure le nécessaire à tous ses membres, soit
au moyen de dons reçus de l’extérieur, soit par l'ap
port de ceux de ses membres qui, riches dans le monde,
ont mis leurs biens dans la ccm nunuuté,en même temps
que leur travail et leur talent.
Les couvents au moyen-âge , furent souvent l’asile
des persécutés, le recours des victimes contre la vio
lence. Aujourd'hui que le règne a passé de la force ma
térielle à la finance, les cloîtres peuvent devenir un
asile contre la misère. En entrant dans le cloître, on
dit adieu au luxe, à l’amour , à la famille , à h plupart
des jouissances matérielles et morales ; mais on est ga
ranti contre la faim. La femme pour qui la société se
montre si cruelle peut y trouver un asile assuré contre
les privations et la misère. Il lui en coûtera sans doute
de refouler en' elle tant d'impérieux instincts , tant de
doux sentiments ; mais la terreur de la faim est un ins-
’ tinct bien autrementpuLunt encore; la femme entrera
au cloître et finira par se trouver heureuse en comparant
son sort à celui des pauvres filles obligées de sc vendre
pour avoir du pain. Aujourd'hui encore , il n’y a que
le cloître et le service militaire qui puissent assurer po
sitivement au prolétaire l'existence au prix d’un travail
constant.
Mais les revenus du couvent sont bornés j l’entrée
n’en saurait être ouverte qu’à un très-petit nombre de
pauvres , si le cloître ne trouve pas moyen d'utiliser
les forces que les prolétaires lui apporteront,’ Si la
communauté fait travailler ses membres , si elle se
constitue entreprise industrielle, si elle sc fait fabriqué,
manufacture ; si elle sait mettre à profit les bienfaits de
l’association pour produire aussi bien que pour con
sommer ; si d'association négative elle se transforme
en force active et productrice ; si elle se sert des
moyens que lui fournissent ses biens avec d’autres so
ciétés pour écouler facilement ses produits , elle pour
ra augmenter le nombre des frères ou sœurs, prolé
taires à proportion de l’écoulement qu elle trouvera
pour ses produits. Si la fortune antérieure lui donnera
les moyens de garantir un minimum constant en cas
de perte momentanée ; elle offrira donc à ses travail
leurs des avantages qu’ils ne trouveraient nulle part
et elle pourra fabriquer à meilleur compte et mieux,
grâces aux économies de l’association pour la dépense
intérieure, pour la facilité d'écoulement des produits,
et au zèle de ses ouvriers, qui ne manquera pas de
doubler à la pensée qu’ils travaillent pour eux , et que
le produit de leurs travaux deviendra la propriété de
l’association.
Le» communautés religieuses se rangeaient pour la
plupart dans la catégorie des êtres parasites ; clics se
bornaient à prier ci à vivre d’aumônes anciennes ou
nouvelles à la manière des mendiants ; elles cherchent
à organiser dans leur intérieur un travail productif,
elles tendent à utiliser leurs forces dans l’intérêt com
mun; c’est là une transformation qu’il faut garder
d'entraver. Les associations religieuses se sont fondées
sous l’empire de l'idée de renoncement absolu ; la
pensée de renoncer au luxe tant que le nécessaire n’est
pas assuré à tous, est une pensée sainte et méritoire;
mais il faut se garder de faire de l’accessoire le princi
pal , de préconiser le renoncement et la mortification
comme des œuvres méritoires par elles-mêmes et in
dépendamment de ce qui peut en résulter pour au
trui ; les communautés religieuses 1 ont fait. Nous
avons assez souvent combattu cette doctrine pour qu on
ne nous accuse pas de partialité pour des institutions
fondées dans le but principal de l'appliquer. Si nous
les appuyons dans l’œuvre qu’elles semblent vouloir
entreprendre, c'est que nous y voyons des germes
utiles pour l'avenir.
—A part l'incident d’hier à la Chambre des Pairs ,
les journaux ne contiennent absolument rien dont nous
puissions utilement offrir une analyse à nos lecteurs.
nell a été ouvert par le docteur Ballerie, chirurgien en presque tous de Paiinpol. La violence de la nier a em- au cloître et finira pa
chef de l'hospice des Incurables , qui avait été chargé pêché les habitants de la colonie de porter secours aux son sort à celui des j
de son embaumement. On a remarqué des lésions de naufragés, » — Le maréchal Bugeaud va arriver à Pa- pour avoir du pain.
plusieurs organes. Le poumon droit présentait des tra- ris pour prendre part à la discussion des projets de loi le cloître etlescrvici
ces d'un catarre chronique. Il y avait dans le canal relatifs à l’Algérie.—Les journaux anglais annoncent silivement au proléla
intestinal des marques d'inflammation. Il y avait sur- que les pommes de terre sont atteintes dp maladie dans constant.
tout des altérations notables dans le cerveau. 11 était presque tout le Royaume-Uni. — Le roi de Bavière a Mais les revenus
rempli de sang dans toute son étendue. Les membranes rendu une ordonnance qui établit la publicité des dé- n’en saurait être ouv
étaient enflammées et épaissies.—Un voyageur français, bats devant tous les tribunaux civils et criminels , et pauvres , si le doit
M. Lefèvre, qui parcourt l’Afrique centrale, a reçu qui institue auprès de ces tribunaux un ministère pu- les forces que les ]
du ministre de la guerre la mission d’engager , pour blic. — La France méridionale annonce que le général communauté fait tr
nos possessions de l’Algérie , des cultivateurs abyssi- Alzaa , secrétaire particulier du comte de Montcmolin , constitue entreprise i
niens , qui ont la réputation d'être les meilleurs agri- aurait été arrêté vers la frontière , porteur de dépêches manufacture ; si elle
cultcurs de ces pays.—Bou-Maza , à qui un de nos d’une haute importance. — Un des plus célèbres bis- l'association pour pi
premiers chirurgiens vient d'enlever, il y a trois jours, toriens allemands , le docteur Luden , est mort à Iéna, sommer ; si d’associ;
plusieurs esquilles de l'épaule , va partir , la semaine où il était professeur de l'Université. en force active et
prochaine , pour les eaux , où il passera quelques se- moyens que lui foui
maines avant de repartir pour l’Afrique.—C'est à par- REVLE DES JOURNAUX du 4 juin 1847. ciétés pour écouler I
tir du 1er juillet 1847 que les papiers marqués au tim- Le Journal des Débats traitant la question des sub- ra augmenter le ni
! bre actuel, cesseront d'avoir cours : depuis le 1er juillet sistances, dit : « Il est très bien que nos cultivateurs laires à proportion i
: jusqu'au 1er octobre prochain, les officiers publics et profitent des avantages que leur offre le marché an- pour ses produits. S
t les particuliers pourront échanger ce qui leur restera glais ; mais il ne faut pas que le public français soit les moyens de garai
I d'anciens timbres contre des papiers portant la nouvelle réduit dans sa consommation du plus substantiel des de perte momentani
I empreinte,—L'Emilia , arrivée jeudi soir à Liverpool, aliments, et contre cette réduction, il n'y a de re- leurs des avantages
F apportait les dépêches de Rio-Janeiro , a la date du 5 mède que par la libre introduction du bétail étran- et elle pourra fabrit
avril. D’après ces nouvelles , Oribe serait entre sur le ger et des salaisons, à moins qu’on ne voulût i'rap- grâces aux économie
i territoire brésilien à la tète de 5,000 hommes. Rien que per d’un droit de sortie le bétail de la Normandie et intérieure, pour la
celte agression n'ait d’autre but , suppose-t-on , que de la Bretagne , ce que le protectionniste le plus et au zèle de ses ou
d’arrêter les secours qui pourraient passer à 1 ennemi , exalté n’oserait proposer. Si ou examinait du même doubler à la pensée
on craignait beaucoup , néanmoins, qu une rupture point de vue le commerce des grains , on rccon- le produit de leurs
I n’éclatât entre Rosas et le gouvernement brésilien. — naîtrait aussi que l’adoption de la liberté par l'An- l'association.
I On écrit d'Athènes que M. Collclti , après avoir reçu glelerre conduit les nations voisines , et la France Le» communautés
communication parM. Persiani de la note du cabinet plus que toute autre, à prendre le meme système. En plupart dans la catég
russe , concernant le différend turco-grcc , a déclare effet, l’Angleterre, où les cours sont élevés, va devenir bornaient à prier et
qu’il était disposé à faire un arrangement a 1 amiable, et • ]c réceptacle de tous les éxcédans des pays produc- nouvelles à la manit
qu’il n’opposera plus aucun obstacle| a une réconcilia- leurs. C’est toujours à elle que ces éxcédans seront à organiser dans leu
tion des deux pays. amenés de préférence, parce que c est elle qui les elles tendent à utilisi
— Les journaux du Midi sont unanimes sur la beau- paiera le mieux, et elle les absorbera presque en mun; c’est là une
té des blés et des seigles ; la feuille du mûrier acquiert totalité parce que ces éxcédans sont très limités. Ainsi d’entraver. Les assoi
à vue d’œil son développement ; les vers a soie, de la liberté du commerce des grains en Angleterre est une sous l’empire de l’i
k leur côté , font de rapides progrès et tout jusqu ici garantie contre l'avilissement des prix par la liberté sur pensée de renoncer
donne sur la récolte les plus belles espérances. — M. tous les autres marchés. Bien plus, on doit croire qu'une pas assuré à tous, <
le comte Franeois-Hilaire d'Armagnac , mousquetaiie partie des grains de nos provinces maritimes du nord- mais il faut se garde
\ sous les rois Louis XV et Louis XVI, capitaine de ouest, se rendra de môme en Angleterre. A cet égard pal, de préconiser
cavalerie , soldai à l'armée de Condé , e.,t mort à Ra- donc , nous ferons aussi une pc.rtc ; et comme en comme des œuvres
bastens (Tarn), le 25 mai. — Le tribunal civil de Châ- moyenne la France se suffit à peine pour les céréa- dépendamment de c
teauroux a condamné la commune de Buzcnçais a payer les , il faudra bien , si l’on compte pour quelque Irai ; les commun;
164,400 fr. d’indemnités aux particuliers qui ont eu chose les indications de la prévoyance et du bon sens, avons assez souvent
à souffrir des désordres et des dévastations du mois de qu’on fasse un appel aux blés étrangers ; qu'au lieu ne nous accuse pas
janvier dernier ; plus , les intérêts envers chacun des de les repousser par l’échelle mobile , on les attire fondées dans le but
demandeurs , à partir de la présentation de leurs me- par la liberté du commerce. les appuyons dans I
moires. —: Samedi et dimanche derniers , au lever du — A propos des travaux industriels dans les con.- cnlieprendre, c'cst
tolejl, on a vu de Mâcon une espèce de mirage, qui munaulés religieuses, et de la pétition des fabricans et utiles pour l'avenir.
dêhibait aux regards les plaines de la Bresse, et présen- des ouvriers de Lyon relativement à la fabrication de —A part l'incidc
tait aux spectateurs étonnés une vaste mer semée d'ilots soieries organisée par les frères de la Doctrine Cliré- les journaux ne con
de verdure , comme des oasis dans le désert. Certaines tienne en cette ville, la Démocratie pacifique émet sur mussions utilement
Nouvelles diverses.
AFFRAIRE CECILE COMBETTES.—Oa lit dans le
Journal ue To.ilo’tse :
n Nous a ons dit que quatre-vingt-quatorze Frère» des
écoles chrétiennes s’étaient rendus auprès de M. le juge
d'instruction , dans la journée de jeudi, poui l’affaire Cécile
Combettes , le môme mouvement s’est l’ait remarquer ven
dredi cl samedi 5 pendant ccs deux journées, d’autres Frères
sc sont rendus également en grand nombre au palais du
tribunal civil. On dit que ^instruction a fait de grands pas
et qu’elle louche p esque k sa fin.
n Pendant que l'autorité judiciaire sc livre h des recherches
infatigables pour découvrir l'auteur de l'attentai commis
sur Cécile Combettes, le tombeau dans lequel reposa la
pauvre victime est dt venu l’objet des soins les plus tou
chants. Des guirlandes de fleurs y sont souvent déposées ,
et tous les jours des mains amies vont arroser quelques ar
bustes placés autour du monument funèbre. »
— On écrit lie Jassy, 40 mai : « Il y a en Moldavie de
distance en dislauce sur les chemins publics des cantonniers
ou gardes-routes. Un marchand ambulant trouvant un soir
le poste d'un de ccs gardiens occupé par sa femme pendant
son absence , s’adtessa à celte femme , et la pria de lui
accorder l’hospitalité pendant la nuit. Elle lui accorda eu
effet u.i gîte dans sa cabane, et profita du premier som
meil du voyageur pour l’assassiner et s’emparer de son ar
gent. A son rt Uur le cantonnier fut épouvanté en décou
vrant un cadavre enfoui sous quelques vieilles harder.
Comme il allait s’emporter eu reproches, la femme lui im
posa silence en disant : « Ce qui est fi t est fait, ne son
geons plus qu’à faire disparaître ce corps mort, dont la
présence nous trahirait, ix Le marine fit aucune observa
tion j sa femme emporta le cadavre au loin, dans un bois,
et l’enterra dans un trou qu’vl'e recouvrit de neige.
» Le lendemain, h petite hile du cantonnier que sa mère
avait envoyée ramasser des branches sèches , su vit les pas
de sa mère empreints sur la neige , et aperçut à décou
vert une des maini du voyageur assassiné. A son retour
elle dit à scs parents : <« Maman n’a pas bien, couvert L
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