Histoire universelle de Diodore de Sicile. T. 5 / trad. en françois par M. l'abbé Terrasson...

ART. I. ALexandre succédant au Thrône de Philippe son pere, prend des mesures pour l'affermissement de sa puissance & pour la sureté de ses Etats.

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II. Alexandre réprime ceux qui vouloient changer la situation présente des choses dans la Grece.

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III. Alexandre ayant imprimé de la terreur à toute la Grece par la ruine de Thebes, est nommé Commandant Général des Grecs.

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IV. Alexandre ayant fait passer ses troupes dans l'Asie, y défait sur le Granique les Satrapes ou Gouverneurs de la Perse.

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V. Prise de Milet & ensuite d'Halicarnasse, villes de l'Asie mineure, par Alexandre.

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VI. Combat de Darius à Issus de Cilicie, & sa défaite par Alexandre.

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VII. Alexandre prend la ville de Tyr; soumet ensuite l'Egypte, & va consulter l'Oracle d'Hammon.

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VIII. Bataille d'Arbele, où Alexandre remporte une seconde victoire sur Darius.

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IX. Antipater, qu'Alexandre avoit laissé Régent de la Macedoine en son absence, combat & défait les Lacédemoniens.

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X. Alexandre entré dans Arbele y trouve de grandes richesses.

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XI. L'armée Greque arrivée à Babilone s'y repose de ses travaux, & Alexandre y distribue des Gouvernemens ou d'autres récompenses à ses Officiers & à ses soldats.

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XII. XIII. Le Roi reçoit de nouvelles troupes Européennes de la part d'Antipater, & il perfectionne les exercices militaires.

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XIV. La ville & le Palais de Suse sont livrés à Alexandre par le Gouverneur même.

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XV. Alexandre se rend maître du pas de Suse.

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XVI. Alexandre reçoit avec de grandes marques de bonté des Grecs qui avoient été mutilés par les Perses, & abandonne au pillage de ses soldats la ville de Persépolis.

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XVII. On exécute au sortir d'une débauche de table le projet de mettre le feu au Palais de Persépolis.

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XVIII. Darius est égorge par le Satrape Bessus.

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XIX. Expédition d'Alexandre dans l'Hyrcanie: singularités de ce pays.

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XX. Les Mandes vaincus & subjugués par Alexandre.

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XXI. Thalestris Reine des Amazones, vient à la rencontre d'Alexandre.

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XXII. Alexandre se croyant désormais sûr de sa fortune, se laisse aller aux voluptés de la Perse.

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XXIII. Réduction du Satrape Satibarsanez, infidele à la mémoire de son Roi.

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XXIV. Exécution de Philotas, soupçonné d'avoir conspiré contre le Roi, qui envoye faire tuer Parmenione, pere de l'accusé, & pour lors Gouverneur de la Medie.

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XXV. Alexandre pénétre jusque dans le païs glacé des Paropamisades, qu'il soumet à sa puissance.

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XXVI. Expédition des Généraux d'Alexandre, envoyés contre les Areïens.

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XXVII. Bessus meurtrier du feu Roi de Perse, est livré par Alexandre, au frere même du Roi qui le fait mourir dans les tourmens.

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XXVIII. Alexandre perd un grand nombre de ses soldats en traversant un païs sans eau. Tiré de Q. Curse.

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XXIX. Les Branchides, ci-devant confinés par les Perses aux extrémités de leur empire, sont exterminés par Alexandre, parce que leurs ancêtres avoient autrefois trahi les Grecs. Tiré de Q. Curce.

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XXX. Le Roi conduit son armée chez les Bactriens & chez les Scythes. Tiré d'Arrien.

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XXXI. Les principaux d'entre les Sogdiens conduits au supplice, sont délivrés contre leur espérance. Tiré de Q. Curce.

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XXXII. Comment Alexandre défit les Sogdiens, & leur tua plus de six vingt mille hommes. Cet article du sommaire n'est rempli par quoique ce soit.

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XXXIII. Le Roi châtie les Bactriens; & subjugue une seconde fois les Sogdiens. Il fait constuire des forts en des endroits convenables pour réprimer les rebelles. Tiré d'Arrien.

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XXXIV. Troisieme révolte des Sogdiens; prise de la citadelle du Rocher, & de tous ceux qui s'y étoient renfermés. Tiré d'Arrien.

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XXXV. Chasse faite par Alexandre dans la Basarie, dont la capitale s'appelloit Basiste, & de la multitude des bêtes sauvages qui se trouve dans cette province. Tiré de Q. Curce.

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XXXVI. Irrévérence à l'égard du Dieu Bacchus, & meurtre de Clitus dans un festin. Tiré d'Arrien.

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XXXVII. Mort de Callisthene. Tiré d'Arrien.

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XXXVIII. Expédition du Roi dans le païs des Nautaques, où il perdit une partie de ses troupes dans un déluge de neiges. Tiré de Q. Curce.

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XXXIX. Alexandre épris d'amour pour Roxane, fille d'Oxyartés, l'épouse solemnellement; & il invite un grand nombre de ses amis à épouser à son exemple les filles des principaux d'entre les Barbares. Tiré d'Arrien & déplacé dans Rhod.

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XL. Répétition superflue de l'art. 38. précédent.

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XLI. Passage d'Alexandre dans les Indes, où il extermine la premiere nation qu'il y trouve, pour imprimer de la crainte aux autres. Tiré d'Arrien.

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XLII. Alexandre prend la ville de Nysa qu'il traits favorablement en considération du Dieu Bacchus, avec lequel il prétendoit avoir alliance. Tiré d'Arrien.

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XLIII. Alexandre après la prise de Massaca ville des Indes, fait égorger tous les soldats de la garnison qui n'étoit qu'empruntée & Soudoyée, & qui s'étoient défendus courageument. Tiré d'Arrien.

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XLIV. Le Roi emporte une citadelle élevée qui n'avoit jamais été prise.

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XLV. Alexandre ayant attaché à lui Taxile, Roi Indien, gagne une grande bataille contre Porus, autre Roi des Indes; l'ayant fait prisonnier, il lui rend son Royaume en considération de la valeur & de la constance dont le vaincu avoit donné des marques.

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XLVI. Des serpens extraordinaires, & des fruits merveilleux de l'Inde.

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XLVII. Le Roi surmonte quelques nations qui s'opposoient à sa marche; & accorde la paix à celles qui se soumettent.

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XLVIII. XLIX. L. Sopithés Prince Indien, se soumet à Alexandre qui lui rend ses Etats. Des loix de ce païs-là, & de l'excellence des chiens qu'on y dresse à la chasse.

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LI. De quelques Rois des Indes.

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LII. Alexandre voulant traverser le Gange, pour porter la guerre aux Gangarides, abandonne ce projet par la résistance de ses soldats qui ne veulent pas le suivre.

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LIII. Le Roi mettant fin à ses courses, attaque quelques nations des Indes, & reçoit un coup de fleche qui met sa vie en grand danger.

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LIV. L'article LIV. du sommaire parle de l'embarquement d'Alexandre sur l'Indus pour arriver à l'Océan méridional, dont il ne s'agira que dans l'art. LVI.

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LV. Défi & combat singulier qui sert de spectacle dans un repas que le Roi donnoit à ses courtisans.

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LVI. Des nations Indiennes qu'Alexandre subjugue sur les rivages du fleuve Indus, dans sa navigation jusqu'à l'Océan méridional.

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LVII. Des pratiques extraordinaires de plusieurs nations sauvages.

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LVIII. Les navigateurs que le Roi avoit envoyés pour prendre connoissance de l'Océan méridional, reviennent le trouver dans une ville de Perse, & lui rendent compte de leur navigation.

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LIX. Alexandre fait rembarquer ces navigateurs pour continuer leurs découvertes.

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LX. Alexandre mécontent des Macedoniens, qui avoient refusé de le suivre au-delà de l'Indus, fait dresser trente mille Perses aux exercices militaires de la Grece.

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LXI. LXII. Harpalus décrié dans Babylone par ses profusions, revient dans la Grece où il se rend suppliant du peuple d'Athenes; mais il laisse une grande partie de ses thrésors & de ses Soudoyés au promontoire de Taenare en Laconie; & de-là se réfugiant en Crete, il y est tué par Thymbron qui avoit été son ami.

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LXIII. LIV. Alexandre de son propre mouvement donne congé à tous les Macedoniens qui avoient vieilli dans le service; & sacrifiant dix mille talens au payement de leurs dettes, il leur permet de retourner dans leur Patrie. La colere du Roi réprime les mécontens qui s'opposoient à cette générosité.

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LXXV. LXVI. Peucestés amene au Roi un corps nombreux de soldats Perses, qu'on mêle avec les Macedoniens.

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LXVII. Le Roi pourvoit à l'éducation des enfans nés aux Macedoniens de captives Perses.

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LXVIII. Leosthenés chef d'une révolte des Républiques Greques contre Alexandre.

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LXIX. Alexandre soumet les Cossaeens.

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LXX. LXXI. Alexandre se disposant à entrer dans Babylone, les Chaldaeens l'en détournent, en lui disant qu'il y mourroit. Mais raffermi ensuite par des Philosophes d'un autre systême, il fait son entrée dans cette ville.

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LXXII. Du grand nombre d'Ambassadeurs qu'Alexandre reçoit à Babylone.

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LXXIII. Pompe funebre d'Hephestion, & des frais immenses que le Roi y voulut faire.

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LXXIV. Enumération des différens prodiges qui précéderent la mort d'Alexandre. Sa mort même.

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Avant-propos.

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ART. I. Alexandre mort sans enfans publiquement reconnus, laisse dans l'anarchie l'empire immense qu'il s'étoit acquis par les armes. On reconnoît pourtant Arridée, fils de Philippe comme lui, mais d'un esprit foible, pour Roi de nom; mais on lui donne pour Lieutenant de la Couronne, Perdiccas auquel le feu Roi avoit laissé son anneau en mourant,

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II. Perdiccas distribue sous le nom d'Arridée, les provinces de ce vaste empire aux principaux d'entre les amis & les Capitaines des Gardes du feu Roi. Ptolemée Roi d'Egypte est nommé ici le premier, on laisse à Antipater la Macedoine, dont le feu Roi lui avoit confié la Régence à son départ. La plûpart des Rois de l'Inde demeurent Satrapes des Provinces qu'ils possedoient auparavant comme Souverains.

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III. On trouve dans les mémoires du feu Roi de grands frais encore à faire pour les funérailles d'Hephestion, un projet d'ouvrages immenses sur toutes les côtes de la Méditerrannée, depuis la Phoenicie jusques aux colomnes d'Hercule, des temples superbes à élever en différentes villes de la Grece, & un Mausolée au Roi Philippe son pere qui égalat en grandeur une des pyramides d'Egypte: on prend le parti de renoncer à ces entreprises.

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IV. Les Grecs établis par Alexandre dans les Satrapies Boreales, regrettent leur patrie après la mort de ce Roi, & veulent y retourner. A l'occasion de ce projet, l'Auteur fait d'abord une description générale de toutes les Satrapies de l'Asie, depuis le Nord jusqu'à l'Océan méridional. Il expose ensuite les soins que prend Perdiccas pour empêcher cette retraite des Grecs, qui sont en effet arrêtés & vaincus par le Capitaine Pithon, dans leur marche ou dans leur retraite; mais Pithon qui avoit dessein d'attirer les vaincus à son obéissance particuliere, est frustré de son attente, par le massacre que les Macedoniens firent de ces malheureux, conformément aux ordres secrets qu'ils avoient reçus de Perdiccas.

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V. Alexandre ayant entrepris de son vivant de faire rentrer dans leur Patrie tous les exilés des villes Grecques, en avoit fait publier l'Edit au jeux Olympiques. Sa mort donna lieu à toutes ces villes de s'opposer à ce décret qui attaquoit la liberté Républicaine; & les Atheniens en particulier déclarerent à cette occasion à Antipater, Régent de la Macedoine, la guerre qui fut appellée Lamiaque. Les Atheniens se joignent aux AEtoliens qui avoient chassé de chez eux les OEniades, ou descendans de leur Roi OEneus. Mais le dessein particulier des Atheniens & qui regnoit depuis long-tems chez eux, étoit de se mettre en tems de guerre à la tête de toute la Grece. Ils nomment pour leur Général Leosthenès, qui d'abord parut n'agir qu'en son nom. Mais sur la confirmation enfin arrivée de la mort d'Alexandre, il déclare de la part de la République, à Antipater & à la Macedoine, une guerre qui n'est pourtant pas approuvée de tous les Grecs, dont plusieurs redoutoient les soldats formés par Alexandre, & qui revenoient de l'Asie.

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VI. Les Ambassadeurs Atheniens engagent un grand nombre de villes Greques dans leur ligue; mais la crainte en retint beaucoup dans le parti contraire, ou du moins dans la neutralité. Cependant Leosthenès conduit son armée à travers la Boeotie, qui n'étoit pas favorable à Athenes, parce qu'on craignoit que la République ne fit rendre aux citoyens de Thebes les terres qu'Alexandre, dans la destruction de cette ville, avoit fait distribuer aux habitans de la Province. Leosthenès y entre courageusement, y défait même les Boeotiens, & va attendre les Macedoniens à Pyles. Antipater qui étoit venu de la Macedoine en Thessalie au-devant de l'ennemi, est battu lui-même & se retire dans Lamia où Leosthenès va l'assiéger. Mais celui-ci est tué d'un coup de pierre dans une sortie d'Antipater. Hypéride est chargé à Athenes de l'Oraison funebre du Mort, auquel on donne pour successeur Antiphile, homme distingué par son courage & par son intelligence.

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VII. Ptolemée entré en possession de l'Egypte, envoye offrir du secours à Antipater. Leonatus nouveau Satrape de la Phrygie, lui en amene lui-même; mais il périt dans un combat que les Grecs qui avoient abandonné le siége de Lamia viennent donner aux Macedoniens. Perdiccas tuteur du Roi Philippe Arrhidée le mene contre Ariarathès Roi de la Cappadoce, & qui disputoit encore son Royaume au nouvel empire d'Alexandre. Perdiccas vainqueur fait périr inhumainement le Roi avec toute sa famille. Craterus qui avoit été ami intime d'Alexandre amene encore de la Cilicie à Antipater des troupes Greques & même Perses, qui avoient servi sous le feu Roi. Il se donne un combat qui tourne à l'avantage des Macedoniens. Les Grecs ayant fait des démarches pour un accommodement, Antipater leur déclare qu'il ne veut point les écouter en corps: mais qu'il traitera avec les députés de chaque ville, à quoi l'on consentit de se réduire. Les Atheniens eux-mêmes sont obligés de céder l'administration de leur Etat à Antipater, qui use modérément de son avantage, & qui ne fait d'autre changement dans Athenes que celui d'exclure des charges publiques ceux qui ne feroient pas preuve d'une certaine mesure de bien: ce que l'Historien même paroît approuver. Antipater donne Phila sa fille aînée en mariage à Craterus.

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VIII. Harpalus, après avoir dissipé les thrésors qu'Alexandre lui avoit confiés en partant de Babylone pour son expédition de l'Inde, s'étoit réfugié dans l'Isle de Crete. Il y est tué par Thymbron qu'il croyoit son ami, & qui par ce meurtre demeura maître de l'argent, de la flotte & des soldats qu'Harpalus menoit avec lui. Avec ce secours, Thimbron se crut en état de porter la guerre aux Cyrénéens: il réduit les citoyens de la capitale à lui donner cinq mille talens d'argent pour se délivrer de lui, & il distribue à ses soldats toute la charge des vaisseaux marchands de leur port, pour les animer à la guerre qu'il vouloit porter dans la Libye. Après différentes révolutions favorables ou aux Cyrenéens, ou à leur ennemi; quelques-uns des premiers, réfugiés en Egypte, obtiennent du Roi Ptolemée du secours contre leur adversaire. Ophellas qui étoit à la tête de ce secours, prend Tymbron vivant; mais il se sert de l'occasion d'un si grand bienfait, pour soumettre la Cyrenaïque entière à Ptolemée.

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IX. Perdiccas & le Roi Philippe Arrhidée, après avoir donné à Eumenès, sous le nom de Satrapie, le Royaume d'Ariarathès, sortent de la Cappadoce, & vont attaquer dans les provinces voisines Laranda & Isaura, deux capitales où l'on avoit assassiné le Gouverneur qu'Alexandre leur avoit envoyé. On égorgea toute la jeunesse dans la premiere & les habitants se brûlerent eux-mêmes dans la seconde. Perdiccas avoit déja fiancé Nicée, fille d'Antipater dont il croyoit avoir besoin; mais se voyant tuteur du Roi Arridée, il croit se donner un titre à la succession d'Alexandre même en épousant Cléopatre soeur de ce conquérant. Mais il épouse aussi Nicée pour ne pas offenser son pere dont il avoit encore besoin. Antigonus le plus politique de tous les Capitaines successeurs d'Alexandre, passe à cette occasion d'Asie en Europe avec son fils Démetrius, pour s'opposer aux prétentions de Perdiccas dont il avoit déja résolu la perte, & pour soutenir Antipater même dont il étoit ami. Antipater & Craterus pressoient alors les AEtoliens qui s'étoient réfugiés & remparés sur leurs montagnes les plus escarpées. Mais il furent délivrés par l'arrivée d'Antigonus qui conseille à Antipater de faire la paix avec eux, pour s'occuper de soins plus importans au sujet de Perdiccas. Celui-ci instruit de ce projet, & de l'association que l'on avoit déja faite avec Ptolemée contre lui, envoye Eumenès dans l'Hellespont pour en garder les passages, & il part lui-même pour aller porter la guerre au Roi d'Egypte.

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X. Description magnifique & détaillée de la pompe funebre d'Alexandre qu'Arrhidée conduit de Babylone au temple de Jupiter Ammon. Le Roi Ptolemée vient au-devant de son corps jusqu'en Syrie; & là il fait changer le choix du lieu de la sépulture, & détermine Arrhidée, conducteur du convoi, à déposer le corps dans Alexandrie, dont le feu Roi étoit le fondateur. Ptolemée y fait bâtir un temple superbe pour le recevoir. Eloge particulier de Ptolemée à cette occasion.

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XI. Perdiccas qui menoit avec lui le nouveau Roi, & qui n'aimoit pas Ptolemée, prend la résolution d'entrer à force ouverte dans l'Egypte: il charge Eumenès qui avoit le gouvernement ou la Satrapie de la Paphlagonie & de la Cappadoce, d'empêcher l'entrée des troupes qu'Antipater & Craterus pourroient envoyer ou conduire eux-mêmes en Asie, pour y faire une diversion favorable à Ptolemée; mais il y eut bien-tôt de la division entre les Capitaines que Perdiccas lui-même envoyoit-là. Neoptoleme entr'autres, jaloux de la réputation d'Eumenès, se ligue secretement avec Antipater qui étoit déja arrivé, ce qui n'empêche pas Eumenès de battre Neoptoleme; les troupes de celui-ci après leur défaite se donnent au Vainqueur dont elles avoient toujours fait plus de cas que de leur premier Commandant. Dans une bataille livrée ensuite entre les deux partis, Craterus qui suivoit Antipater attaqua personnellement Eumenès. Ils se blessent l'un lautre, mais Eumenès tue aussi ce second adversaire, & par-là fait pancher de son côté la victoire générale. Antipater recueille ceux qui étoient échapés de cette défaite, & prend la route de la Cilicie pour les conduire en Egypte.

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XII. Perdiccas animé par la victoire d'Eumenès arrive aux bouches du Nil, où il fait pour s'établir des ouvrages que le fleuve renverse bientôt: ce qui aliene plusieurs Officiers de son armée qui passent dès-lors dans le parti de Ptolemée. Perdiccas entreprend le siége d'un fort où Ptolemée s'étoit rendu lui-même pour le défendre, de sorte que l'aggresseur fait passer son armée à gué vers un lieu situé à l'opposite de Memphis. Le travail & le danger de ce passage aliene déja tous les esprits, mais le fleuve enfla dans le passage même par une raison particuliere que l'Auteur essaye d'exposer: de sorte que les derniers ne pouvant plus suivre les premiers, il se croit obligé de rappeller ceux-ci qui périrent presque tous dans ce retour. Pithon, un des plus braves Capitaines du feu Roi, leve l'étendart de la révolte; & les Cavaliers ayant formé la conspiration entr'eux, vont égorger Perdiccas dans sa tente.

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XIII. Dans le tems même du désastre de Perdiccas en Egypte, Eumenès qui étoit de son parti, remporte en Cappadoce une victoire dont la nouvelle arrivée un jour plûtôt, auroit sauvé Perdiccas lui-même. Mais les Macedoniens avoient déja porté & exécute une sentence de mort contre son frere Alcetas, & contre sa soeur Atalante, qu'Attalus chef de sa flotte se réfugie à Tyr, où le Macedonien Archelaüs préposé à la garde de cette ville, la lui remet avec le thrésor que Perdiccas lui avoit confié. Cependant les AEtoliens qui avoient été du parti de Perdiccas, se jettent dans la Thessalie en l'absence d'Antipater passé en Egypte. Mais Polysperchon laissé au gouvernement de la Macedoine en l'absence d'Antipater dissipe cette ligue, & tue Menon qui en étoit le chef. Arrhidée & Pithon revenus d'Egypte à Triparadis en la haute Syrie, s'opposent à des intrigues d'Etat d'Euridice femme d'Arrhidée même. On remet le titre de Tuteur des Rois à Antipater, qui fait une nouvelle répartition des Satrapies, en laissant toujours l'Egypte à Ptolemée. Il nomme Antigonus Général de l'armée Royale. Mais Antipater lui laisse son propre fils Cassander pour Lieutenant; après quoi il reconduit Arrhidée en Macedoine. Antigonus ayant gagné une grande bataille contre Eumenès en Cappadoce, le réduit à se renfermer dans la citadelle de Nora, où ce dernier tient ses chevaux en exercice par une invention particuliere. Il se flatte toujours que sa réputation le fera rechercher, comme il arriva en effet, par quelqu'un des successeurs d'Alexandre souvent en guerre les uns contre les autres.

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XIV. Ptolemée joint au Royaume de l'Egypte la Phoenicie & la Coelesyrie, par une victoire que Nicanor son Lieutenant remporte sur Laomedon qui gouvernoit ces deux provinces. D'un autre côté Antigonus qui avoit déja détruit l'armée d'Eumenès, voulut abbatre aussi Alcetas & Attalus, amis & parens de Perdiccas. Le premier s'étoit retiré chez les Pisidiens, où Antigonus va se saisir d'une hauteur, d'où il accable aisément, par le moyen sur tout de ses Eléphans, une armée inférieure d'ailleurs à la sienne. Attalus & quelques autres Capitaines sont pris vivans; & Alcetas se refugie à Termesse, ville considérable de cette province. Antigonus étant venu à main armée devant cette ville, les vieillards promettent de lui livrer Alcetas s'il trouve moyen d'attirer hors des murailles par quelque fausse attaque leur jeunesse, qui prenoit la défense de ce Capitaine qu'elle affectionnoit: mais Alcetas pour terminer cette dispute se tue lui-même, & les vieillards remettent son corps à Antigonus qui a la bassesse de lui faire toute sorte d'outrages. La jeunesse de la ville lui fait ensuite de magnifiques funérailles. Antigonus revenu dans la Phrygie qui étoit son partage, y apprend la mort récente d'Antipater en Macedoine, & la promotion de Polysperchon au titre de Tuteur des Rois changement qu'il crut favorable à sa domination absolue en Asie.

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XV. Les Atheniens avoient déja député Démadès a Antipater pour le prier d'ôter la garnison que celui-ci avoit mise dans le fort d'Athenes, appellé Munychie. Mais comme on avoit trouvé dans les papiers de Perdiccas des lettres de Démadès, par lesquelles celui-ci invitoit ce Général à venir porter la guerre à Antipater; celui-ci pour réponse à l'Ambassadeur le fait étrangler avec son fils Demeas dans une prison. Antipater en nommant à sa mort Polysperchon Tuteur des Rois, n'avoit laissé que la seconde place à son propre fils Cassander, qui déguisoit son mécontentement & son ambition sous l'apparence de la retraite & des plaisirs de la campagne. Cependant Polysperchon d'abord après la mort d'Antipater, rappelle de l'Epire dans la Macedoine, la Reine Olympias, mere du feu Roi, pour avoir soin de son petit-fils, le jeune Alexandre fils de Roxane.

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XVI. Antigonus devenu tout-puissant en Asie par la mort d'Antipater, recherche l'amitié d'Eumenès, toujours enfermé dans la citadelle de Nora, dont il le délivre sans pouvoir le gagner. Arrhidée se transporte lui-même dans la Phrygie Hellespontique sa satrapie particuliere, pour y fortifier Cysique qui en étoit la capitale. Mais cette ville sans se déclarer absolument contre lui, refuse une garnison de sa part, sous prétexte qu'elle est en état de se défendre elle-même; & elle oblige enfin Arrhidée de se retirer. Antigonus de son côté pour exercer l'autorité absolue qu'il s'arrogeoit en Asie, fait porter à Arrhidée l'ordre de renoncer au gouvernement de la Phrygie Hellespontique, & de s'y contenter d'une seule ville pour sa demeure. Arrhidée irrité de cette proposition, fortifie toutes ses places, & de plus envoye des troupes pour tirer Eumenès de sa citadelle ou de sa prison de Nora, & pour attacher à lui ce grand Capitaine.

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XVII. Cassander déchu du gouvernement de la Macedoine où son pere Antipater avoit regné en quelque sorte depuis la mort d'Alexandre, passe en Asie, où il se ligue avec Antigonus, pour balancer l'autorité du Tuteur des Rois, Polysperchon. Celui-ci pour gagner la bien-veillance des villes Grecques rappelle dans chacune par un décret public les citoyens que les Rois précédens en avoient bannis, & rend en particulier Samos aux Atheniens; mais il prescrit en même tems à quelques-uns de bannir ceux qui les avoient gouvernées sous Antipater, de peur qu'ils n'envoyassent du secours à Cassander son fils. Il écrit enfin une lettre particuliere à Eumenès pour l'engager au service des Tuteurs des Rois ausquels il avoit toujours été fidelle.

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XVIII. Eumenès sorti enfin de sa retraite de Nora, reçoit des lettres de félicitation de la part de Polysperchon, & de la Reine Olympias elle-même, comme ayant toujours été attaché au parti des Rois. Juste éloge de ce sage Capitaine par l'Historien, qui l'accompagne de réflexions sensées sur le véritable usage de l'histoire. Eumenès imagine de changer la chambre du Conseil en une espece de temple, où le génie d'Alexandre présideroit aux délibérations. Il fait faire ensuite des levées de soldats qui deviennent prodigieuses par le zele de ses Officiers. Antigonus essaye en vain par ses de le détruire dans l'esprit des Macedoniens, qui conçoivent aisément qu'un étranger tel qu'Eumenès, étoit bien moins à craindre qu'Antigonus lui-même, dont l'ambition se manifestoit depuis longtems.

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XIX. Nicanor qui détenoit le fort de Munychie, de la part de Cassander & malgré les Atheniens, invité par ceux-ci de le leur rendre, s'empare au contraire du port du Pyrée. On a recours à Alexandre, fils de Polysperchon, qui se saisit lui-même de ce port pour les besoins de la guerre, & de l'avis même du fameux Athenien Phocion, qui dans les fâcheuses conjonctures de ces tems-la ne favorisoit pas la pure Démocratie. Mais le peuple ayant envoyé des députés à Polysperchon: celui-ci qui pensoit comme son fils sur la détention de Munychie & du Pyrée, a la foiblesse de livrer Phocion à la vengeance populaire. Phocion entreprend en vain à plusieurs reprises de se défendre devant le peuple; & au grand regret de tous les honnêtes gens, il est conduit avec un grand nombre de citoyens distingués dans la prison, où on leur fait avaler de la cigûe.

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XX. Cassander qui avoit obtenu d'Antigonus une flotte de trente-cinq vaisseaux vient au port du Pyrée, où il est introduit par Nicanor qui rentre dans son fort de Munychie. Polysperchon laissant son fils Alexandre à la défense de l'Antique, vient attaquer dans le Peloponnese Mégalopolis, ville attachée au parti de Cassander qui favorisoit l'Oligarchie. Détail du siége de cette ville que Polysperchon attaque avec deux corps d'armée & soixante-cinq Eléphans. Il voulut employer ces animaux à enfoncer les portes; mais les assiégés à celle où on les attendoit, avoient garni de pointes de fer le dessous du terrain, ce qui renait ces animaux inutiles & même dommageables aux assiégeans. Polysperchon abandonne lui-même la place. Clitus, Commandant de la flotte Royale a d'abord quelques avantages sur celle d'Antigonus: mais il est défait bien-tôt après, & tué même en essayant de s'enfuir par terre. La réputation d'Antigonus s'établit en Asie, & le crédit de Cassander en Europe, à proportion de la décadence de Polysperchon. Les Atheniens eux-mêmes traitent avec Cassander qui leur donne de leur propre consentement, Demetrius de Phalere pour Gouverneur, emploi dont ce dernier s'acquita avec une approbation universelle. Mais Cassander fait tuer secrettement l'ancien Gouverneur du fort de Munychie, Nicanor, qui paroissoit vouloir garder ce fort en son propre nom.

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