Titre : Le Populaire : journal-revue hebdomadaire de propagande socialiste et internationaliste ["puis" socialiste-internationaliste]
Auteur : Parti socialiste SFIO (France). Auteur du texte
Auteur : Parti socialiste (France). Fédération (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Limoges)
Éditeur : Parti socialisteParti socialiste (Paris)
Date d'édition : 1936-01-12
Contributeur : Blum, Léon (1872-1950). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34393339w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 36344 Nombre total de vues : 36344
Description : 12 janvier 1936 12 janvier 1936
Description : 1936/01/12 (Numéro 4718). 1936/01/12 (Numéro 4718).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k822171r
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-60603
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
LE POPULAIRE
Organe du Partí Socialiste (S. F. L O.)
Le numéro :
30 centimes
%
ÉDITION
DE PARIS
RÉDACTION ET ADMINISTRATION
β, rue Victor-Massé» 9 â Paris (9e)
Téléphone $ Jusqu'à 20 heures : TRUDAINE 94.46
P ( A partir de 20 heures : TAITBOUT 43-so
Adresse télégraphique : NALPOPUL-PARIS
Directeur Politique ; LÉON BLUM
A PARTIR DU 15 JANVIER
UN SEUL MÖT D'ORDRE :
ABONNEMENTS Adresser mandats
France et Colonies Etranger e< uafcuâá Jean LEBAS
Unan 90 fr. Dn an 170 fr. r "·.
Six mois 48 fr. Six mois. 85 fr. Compte
Trois mois .... 25 fr. Trois mois 45 fr. chèque postal 279-37
SERVICE DE PUBLICITÉ : 5, rue Saint-Augustin, PARIS
Téléphone : RICHELIEU 69-00· trois lignes groupées)
AdmÌnistrateur-Bétégué = JEAN LEBAS
Faire lire le Populaire par tous les travailleurs !
La fin d'un mauvais rêve
JE ne sais plus qui a dit que la
nature était un état d'âme.
Lorsque M. Edouard Her-
riot est descendu de voiture,
mercredi, sur la Côte d'Azur, la
mer devait être très bleue, le ciel
plus bleu encore et douce la brise
qui descendait de l'Estere!.
Le ministre d'Etat s'est tout de
suite transformé en baromètre
d'optimisme.
Interrogé par des journalistes,
il a déclaré qu'il n'y avait aucune
raison, absolument aucune de se
laisser aller à des idées noires.
La crise économique ? On en
exagère à plaisir les effets et l'im-
portance. Et d'ailleurs elle pas-
sera, comme tout passe, comme la
barque où nous glissons, « sur
cette mer où tout, s'efface ».
La crise financière ? Elle n'exis-
te que dans l'imagination des es-
prits chagrins.
La situation internationale ?
Elle est tout à fait excellente.
Evidemment, M. Edouard Her-
riot n'appartient pas à cette caté-
gorie des médecins Tant-pis qui
veulent que leurs clients soient
malades même quand ils sont bien
portants ; tel ce morticole qui
donnait de la bonne santé .cette '
inquiétante définition : un état
précaire et provisoire qui ne pré-
sage rien de bon.
Celui-là exagérait sur le tableau
noir. , ' t
Mais vouloir nier la maladie est
un autre travers sans doute en-
core plus dangereux pour le ma-
lade.
M. André Tardieu y était tombé
avant M. Herriot et le régime de
bonne humeur qu'il préconisait ne
lui donna pas, auprès des innom-
brables victimes de la crise, une
très solide réputation d'homme
d'Etat sérieux et prévoyant.
Nous ne referons pas l'analyse
de la situation économique, finan-
cière et internationale. Il y fau-
drait d'ailleurs une place plus
grande que celle dont on peut dis-
poser dans un article de journal.
Mais enfin tout le monde sait
que la crise sévit en France plus
douloureusement que jamais après
l'expérience Laval-Herriot ; que le
nombre de chômeurs est plus élevé
que jamais ; que. la misère a gagné
les milieux paysans ; que les fi-
nances publiques déjà en piteux
état ont dû s'endetter de douze
nouveaux milliards cette année.
Par ailleurs, la situation inter-
nationale est loin d'être rassurante.
Sauf erreur la guerre fait rage
en Ethiopie et la fièvre, les gaz
et la mitraille font passer de vie à
trépas combattants et population
civile, y compris les médecins, in-
firmières et malades des forma-
tions sanitaires.
Lés nations arment sur un
rythme· accéléré.
A l'Orient le ciel s'embrase et
l'orage gronde.
Heureux M. Herriot qui n'en-
tend plus parler de ces choses, ou
qui en accueille les échos avec la
plus souriante et la plus sereine
des philosophies...
⢠Un document m'est communi-
qué à l'instant même. C'est une
main amie et vigilante qui l'a dé-
coupé pour ma documentation
dans le Journal Officiel du 25 oc-
tobre 1935.
Il s'agit d'une enquête sur les
effectifs et la durée du travail
dans les établissements employant
au· moins 100 personnes et soumis
au contrôle des inspecteurs du tra-
vail et des ingénieurs des mines.
Dans 8.527 établissements, qui
occupaient au total 2.217.759 per-
sonnes au début d'octobre 1935,
contre 2.283.249 au début d'oc-
tobre 1934, la répartition des ef-
fectifs à ces deux dates, d'après
la durée hebdomadaire du travail
a été : -
Au 1er octobre 1934 : propor-
tion des effectifs travaillant 48
heures ou plus par semaine :
54,52 p. csnt Au 1er octobre
¡1935 : proportion des effectife tra-
vaillant 48 heures ou plus par se-
maine : 58,10 p. cent.
Ainsi donc, en pleine crise éco-
nomique, la grande industrie fran-
çaise viole la loi, augmente la du-
rée du travail, développe le chô-
mage.
Si ce document et ces chiffres
sont accablants pour le patronat
français,, ils ne le sont pas moins
pour le gouvernement, incapable
de porter remède au mal, incapable
d'obtenir l'application- et le res-
pect de ses propres; lois.
Etonnez-vous après cela de l'ag-
gravation de la crise en France...
Mais de quoi vais-je parler là ?
M. Edouard Herriot, bien placé
pour savoir, affirme que tout va
bien.
Chômeurs manuels et intellec-
tuels, jeunes hommes n'ayant ja-
mais pu trouver un emploi, même
ceux munis de diplômes,, commer-
çants en faillite, épargnants rui-
nés, paysans désespérés devant
leur récolte invendue et inven-
dable se trompent sur leur sort et
sont simplement victimes d'un
mauvais rêve que la parole opti-
miste du ministre d'Etat va dissi-
per comme fumée de pipe.
PAUL F AURE.
L'AUTEUR DU TRIPLE CRIME
DE BELLENOT SERAIT A PARIS
Le cadavre de Jules Bornot, étendu
sur le pas de la porte où il fut
assassiné.
(Voir en deuxième page)
UN DESESPERE SE FAIT SAUTER
A LA DYNAMITE
Toulon. 11 janvier. â Il est vraiment
des gens qui pour mourir, cherchent des
procédés extraordinaires.
C'est ce que vient de faire Jean-Bap-
tiste Vialle, 4>9 ans, de Brignoles, qui fit
exploser dans sa bouche une cartouche
de dynamise.
La mort fut foudroyante, la tête du
malheureux ayant volé en éclats.
C'est bien à partir du 15 janvier que le « Populaire » sera en vente partout.
L'Administration a pris toutes ses dispositions pour le lancement du journal.
De son côté, la Rédaction apportera à la présentation, à la répartition de la matière rédaction-
nelle des modifications et améliorations appréciables.
TOUT SERA MIS EN OEUVRE POUR QUE LE « POPULAIRE » SOIT, Â PARTIR DU 15
JANVIER, ENCORE PLUS COMPLET, ENCORE MIEUX INFORME, ENCORE MIEUX REDIGE, ENCORE
MIEUX PRESENTE.
Aussi la date du 15 janvier sera.t-elle uns date importante dans la vie du « Populaire ».
Mais elle peut devenir une date HISTORIQUE pour le journal, pour le Parti, pour la presse en
général. Comment ? Paul Faure l'a dit hier. Notre journal peut s'appuyer sur un capital formidable :
120.6ÎÎ Français inscrits dans nos 5.000 sections; 0 7 députés et 13 sénateurs; des centaines d'élus canto-
naux; des municipalités en grand nombre, parmi lesquelles celles des villes les plus populeuses. Est-ce
tout ? Non ! Nous avons encore près de deux millions d'électeurs !
Eh bien ! après avoir créé et développé le « Populaire », après avoir assuré au journal du
Parti sa base financière, nous le lançons à présent sur la grande route de la presse, en faisant appel
au capital formidable décrit par Paul Faure. §j
¡I faut que, dès le 15 janvier, le « Populaire » marche à la conquête des deux millions de
citoyens qui ont voté pour le Parti socialiste.
Cela ne dépend plus ni de l'Administration du journal, ni de sa rédaction. Seuls nos amis et
nos lecteurs peuvent atteindre ce but. Il appartient donc à tous nos militants, à tous nos élus, à tous
nos camarades d'exécuter dans le plus court délai possible « l'ordre » donné par le secrétaire généra!
du Parti : FAIRE DU « POPULAIRE » LE PREMIER JOURNAL DE FRANCE, LE PLUS LU ET LE
PLUS PUISSANT.
L.e 15
Nous commencerons
la publication
d'un roman inédit
â¢Î¦· EN DEUXIEME PAGE
Les informations
·%> EN TROISIEME PAGE
Dernières nouvelles de la nuit.
Une grave accident quai d'Austerlitz.
â EN QUATRIEME PAGE
La lutte des « autarchies économi-
ques i contre le president Roosevelt.
par André leroux. '
A Chammadia, chez le paysan serie,
par F. Dominois.
Chronique estudiantine.
La Vie municipale. â Les centimes
additionnels, pir . Antonin Poggioli.
â L'oeuvre des il us socialistes d'An-
noeullin, par Jules Delignies.
O- EN CINQUIEME PAGE
Sur le gril... par ' Jarjaille.
Les spectacles. â « Merveilleux Allia-
ge » par Magdeleine Paz.
â EN SIXIEME PAGE
La mode, par Germaine Degrond.
Tiens-toi droit I par le Dr Weili.
Raynal.
La philanthropie du colonel, par Berthe
Fouchere.
Les aventures de Dédc et Doudou, par
Robert Fuzier.
La Radio.
â EN SEPTIEME PAGE
Tous les sports.
â EN HUITIEME PAGE
Le loyer des chômeurs : le temps pres-
' se par Daniel Mayer.
La propagande socialiste.
Informations sociales et syndicales.
LE TEMPS QU'IL FERA
Prévisions de l'Î.Î.Î. â Temps mé-
diocre, très nuageux, brumeux le ma-
tin, quelques pluies faibles ou bruines;
vent Sud-Est faible à modéré; le mi-
nimum de température sera eans chan-
gement par rapport à celui de la veille.
UN VIOLENT INCENDIE A, MALAKOFF
Hier matin, un violent incendie a détruit des entrepôts à Malakoff.
Il leur a fallu trois heures d'efforts pour que les pompiers se rendent
maîtres du sinistre. Les dégâts sont considérables et des ouvriers
â¢seront réduits au chômage.
* " (Voir notre eil deuxième page.)..-
Mardi prochain
rentrée
du Parlement
L'élection du bureau de la
Chambre. â Fixation de
l'ordre du jour. â Un dé-
bat de politique générale?
La date des élections.
De haut en bas et de g. à dr. :
ÎM. Edouard Moncelle, Henry-Paté,
Yvon Ceibos, de Chammard, vice-
présidents de la Chambre, sortants
et candidats ; MM. Edouard Soulier,
de Lasteyrie, c.andidats au fauteuil
de vice-président laissé libre par le
fasciste Blaisot, · membre du gou-
vernement.
Finies les vacances... Nous voici à
quarante-huit heures de la rentrée du
Parlement.
La.session ordinaire de 1936, qui s'ou-
vrira constitutionnéllement le deuxiè-
me mardi de janvier, doit légalement
prendre fin le 31 mai.
Et le lendemain 1er juin, une nou-
velle législation, la 16e, commencera-
Car les élections auront eu lieu...
L'élection du bureau
de la Chambre
La séance de rentrée sera marquée
par l'élection du bureau de la Chambra
â élection à laquelle présidera M. Ga-
zais, vice-doyen d'âge de la Chambre,
qui remplacera le doyen de l'assemblée,
IM. Groussau, député du Nord, que la
(maladie tient éloigné du Palais-Bour-
bon depuis plusieurs mois.
1 Bien entendu, M. Cazals prononcera,
le petit discours d'usage. Après quoi
en scrutinerà.
Pour la treizième fois, le président
Fernand Bouisson sollicitera les suf-
frages de ses collègues Quatre des six
vice-présidents.sortants se représentent.
Ce sont MM. Yvon Dëlbos, Henry-Paté,
de Chammard et Moncelle
(Suite en 3' page, 6" colonne)
Les "traminots"
de Lille-Roubaix
et Tourcoing
tiennent bon
Le préfet du Nord s'est rendu hier
auprès du président du Conseil
M. Pierre Laval Inj a-confié le soin de
recherches line « solution du conflit ».
Le préfet aurait-il envisagé de briser le
mouvement avec le concours de
i' « Union Civique » ?
Quoi qu'il en soit, les grévistes ont
tenu deux réunions enthousiastes au
cours desquelles ils ont affirme leur
volonté de vaincre.
Leurs camarades de Douai ont obtenu
satisfaction.
(De notre correspondant particulier)
Lille, 11 janvier. â Grosse journée
que celle d'aujourd'hui pour les grévis-
tes des tramways de Lille et de l'Elec-
trique Lille-Roubaix-Tourcoing.
Journée marquée par deux assemblées
générales, aussi enthousiastes l'une que
l'autre, et qui a rassemblé l'ensemble
des personnels intéressés. Nous ren-
dons compte plus loin de ces réunions.
Mais nous voulons parler plus spécia-
lement du compte rendu officiel qui
nous est parvenu, cet après-midi, d'une
réunion qui s'est tenue ce matin, à la
présidence du Conseil, et relative au
conflit qui nous intéresse.
Î cette réunion assistaient le prési-
dent du Conseil, M. Laurent-Eynac.
ministre des Travaux publics; M. Ré-
gnier, ministre des Finances; M. Blai-
sot. sous-secrétaire d'Etat â la prési-
dence du Conseil, qui a eu l'occasion
(le recevoir les délégués des villes de
Lille, Roubaix et Tourcoing, et M. Guii-
lon, préfet du Nord.
Le communiqué dit que MM. Lau-
rënt-Eynac et Régnier « ont été char-
gés d'examiner la question ».
Toutefois, ajoute-t-il, celle-ci appa-
raît délicate car on craint, dans les
milieux ministériels, que l'approbation
des revendications des « traminots »
du Nord ne suscite dee mouvements
analogues dans les diverses adminis-
trations et dans le pays tout entier
« mettant ainsi en danger l'oeuvre de
redressement financier réalisée par les
décrets-lois. /
(Suite en 2e page, 6' colonne)
Les Anciens Combattants
partisans des sanctions
contre l'Italie fasciste
Notre camarade Camille Planche,
député de l'Allier, qui a rapporté sul-
la paix au congrès du « Mouvement
d'action combattante » qui s'est
ouvert hier, rue las Cases
, (Voir en troisième petite.)^
Les témoins brouillent
les pistes qui pourraient
amener la découverte
du corps de Mme Arbel
A AVIGNON :
II a été établi que c'est le 1er oc-
tobre et non le 21 que le chauffeur
de taxi Coq a transporté Egender
et sa malle. Í .
A NICE :
Thérèse Buttafoghi et le meur-
trier présumé de la rentière, con-
frontés, restent chacun sur ses
positions.,^"'" ''
y,' A VIVIERS' :
Des fouilles sont entreprises
dans deux étangs et dans des puits
proches de la villa tragique;
Paoli et Bagnoli à la Sûreté de Nice,
' Avignon, 11 janvier. â Cette fois, au-
cun doute n'est plus possible. Le témoi-
gnage du chauffeur, de taxi Coq est
faux. Çe n'est pas le 21, mais le 1er oc-
tobre qu'il a -conduit Egender d'Avi-
gnon à Viviers.
Qn a cherché à cette erreur de date
(trois semaines de différence ! ) une
explication. On l'a trouvée. Elle vaut
ce qu'elle vaut. La voici :
« L'erreur de date provenait de ce
que. la course avait été tout d'abord
demandée au chauffeur Crès par un
garçon de café qui ne sert que le lun-
di au bar « Rie et Rae »â , mais ce gar-
çon était en service *le 1er octobre,
bien que ce fut un mardi, car l.e gar-
çon attitré était malade ce jour-là,
(Suite en 2° page, 7' colonne)
LA FUSION
des organisations
syndicales
sera bientôt terminée
21 fédérations professionnelles ont
déjà opéré leur fusion ; 8 n'avaient
pas d'organisation correspondante ;
2 ont fixé leur congrès commun
avant le 28 janvier. II n'y en a plus
que 6 qui doivent poursuivre les
discussions préliminaires à l'Unité
Corporative
Sur le plan départemental, seules
13 Unions de syndicats sur 90
n'ont pas encore tenu, ou préparé
leur assemblée de fusion
Réunie avant-hier, la Commissioni
administrative, de la C. G. T., après
examen des affaires en cours, prit
connaissance de la réunion des secré-
tariats des'deux C. G. T. dont le but.
était la convocation en commun du
Comité confédéral national qui, issu
des fusions réalisées, consacrera la
IVConstitution de la vieille C. G. T.
Une nouvelle réunion des deux se-
crétariats se tiendra le mardi 14 jan-<
vier pour prévoir toutes les disposi
tions utiles.
De l'examen de l'état des fusions
réalisées, il résulte :
Io En .ce qui concerne les fédéra-
tions :
21 fédérations ont terminé leur fu-
sion ; ' , .
8 fédérations ont fixé leur congrès
de' fusion avant le 28 janvier ;
8 fédérations η avaient pas d'orga-
nisation, correspondante ;
6 fédérations poursuivent les dis-
eussions préliminaires.
2" En ce qui concerne les Unions
départementales ;
â 53 congrès se sont tenus ;
4 Unions ont assuré leur réorgani-
sation sans congrès ;
3 Unions ne comptaient pas de
syndicats unitaires dans leur dépar-
tement ;
17 congrès de fusion sont prévus
pour être tenus avant le 28 janvier,
c'est-à-dire avant le Comité confédé-
ral national ;
13 Unions n'ont pas encore fait
connaître la date de convocation de
leur congrès départemental.
Ï * *
(Lire en troisième page : , Le
Congrès de fusion des Unions de
syndicats du Haut-Rhin s'est ouvert
hier soir.)
Pendant leur confrontation : Mme Egender (à droite) et le chauffeur
Coq (à gauche).
L'assassinat du journaliste
martiniquais Aliker
Le premier à la Martinique, îe malheureux avait osé publier
les détails de 1 affaire Aubery, jugée à Nantes voici en an
Le prochain procès de Bordeaux ne sau-
rait, avons-nous dit, être compris sans un
rappel de l'affaire des 8 millions.
Quelle était donc cette affaire, des hui!
millions? C'est celle qui fut jugée â si l'on
ose ainsi s'exprimer -â à Nantes en dé-
cembre 1934. C'est celle qu'Aliker avait
dénoncée dans son journal martiniquais
Justice. Plus heureux que lui, les journa-
listes d»; la métropole qui ont osé en par-
ler sont encore en vie...
Il existe en France certaines restrictions
à l'omnipotence des grands féodaux. Là-bas,
à « la coloni« », il n'y en a pas.
L'affaire est donc jugée. Juridiquement,
elle est close. Respectueux de la loi, nous
allons nous borner â pour situer l'atmos-
phère et les personnages du drame qu'elle
entraîna â à rappeler sans commentai ics
ses différentes phases. Nous puisons large-·
ment, dans les'débats du procès, ainsi que
dans les p.èces publiées dans la presse de
gauche..
Le conflit avec le fisc -
1920. â M. Aubery, ancien pointeur
sur les quais de Porto-Rico, a réussi. Il
achète an'· ¡grande partie des actions de la
Organe du Partí Socialiste (S. F. L O.)
Le numéro :
30 centimes
%
ÉDITION
DE PARIS
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P ( A partir de 20 heures : TAITBOUT 43-so
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A PARTIR DU 15 JANVIER
UN SEUL MÖT D'ORDRE :
ABONNEMENTS Adresser mandats
France et Colonies Etranger e< uafcuâá Jean LEBAS
Unan 90 fr. Dn an 170 fr. r "·.
Six mois 48 fr. Six mois. 85 fr. Compte
Trois mois .... 25 fr. Trois mois 45 fr. chèque postal 279-37
SERVICE DE PUBLICITÉ : 5, rue Saint-Augustin, PARIS
Téléphone : RICHELIEU 69-00· trois lignes groupées)
AdmÌnistrateur-Bétégué = JEAN LEBAS
Faire lire le Populaire par tous les travailleurs !
La fin d'un mauvais rêve
JE ne sais plus qui a dit que la
nature était un état d'âme.
Lorsque M. Edouard Her-
riot est descendu de voiture,
mercredi, sur la Côte d'Azur, la
mer devait être très bleue, le ciel
plus bleu encore et douce la brise
qui descendait de l'Estere!.
Le ministre d'Etat s'est tout de
suite transformé en baromètre
d'optimisme.
Interrogé par des journalistes,
il a déclaré qu'il n'y avait aucune
raison, absolument aucune de se
laisser aller à des idées noires.
La crise économique ? On en
exagère à plaisir les effets et l'im-
portance. Et d'ailleurs elle pas-
sera, comme tout passe, comme la
barque où nous glissons, « sur
cette mer où tout, s'efface ».
La crise financière ? Elle n'exis-
te que dans l'imagination des es-
prits chagrins.
La situation internationale ?
Elle est tout à fait excellente.
Evidemment, M. Edouard Her-
riot n'appartient pas à cette caté-
gorie des médecins Tant-pis qui
veulent que leurs clients soient
malades même quand ils sont bien
portants ; tel ce morticole qui
donnait de la bonne santé .cette '
inquiétante définition : un état
précaire et provisoire qui ne pré-
sage rien de bon.
Celui-là exagérait sur le tableau
noir. , ' t
Mais vouloir nier la maladie est
un autre travers sans doute en-
core plus dangereux pour le ma-
lade.
M. André Tardieu y était tombé
avant M. Herriot et le régime de
bonne humeur qu'il préconisait ne
lui donna pas, auprès des innom-
brables victimes de la crise, une
très solide réputation d'homme
d'Etat sérieux et prévoyant.
Nous ne referons pas l'analyse
de la situation économique, finan-
cière et internationale. Il y fau-
drait d'ailleurs une place plus
grande que celle dont on peut dis-
poser dans un article de journal.
Mais enfin tout le monde sait
que la crise sévit en France plus
douloureusement que jamais après
l'expérience Laval-Herriot ; que le
nombre de chômeurs est plus élevé
que jamais ; que. la misère a gagné
les milieux paysans ; que les fi-
nances publiques déjà en piteux
état ont dû s'endetter de douze
nouveaux milliards cette année.
Par ailleurs, la situation inter-
nationale est loin d'être rassurante.
Sauf erreur la guerre fait rage
en Ethiopie et la fièvre, les gaz
et la mitraille font passer de vie à
trépas combattants et population
civile, y compris les médecins, in-
firmières et malades des forma-
tions sanitaires.
Lés nations arment sur un
rythme· accéléré.
A l'Orient le ciel s'embrase et
l'orage gronde.
Heureux M. Herriot qui n'en-
tend plus parler de ces choses, ou
qui en accueille les échos avec la
plus souriante et la plus sereine
des philosophies...
⢠Un document m'est communi-
qué à l'instant même. C'est une
main amie et vigilante qui l'a dé-
coupé pour ma documentation
dans le Journal Officiel du 25 oc-
tobre 1935.
Il s'agit d'une enquête sur les
effectifs et la durée du travail
dans les établissements employant
au· moins 100 personnes et soumis
au contrôle des inspecteurs du tra-
vail et des ingénieurs des mines.
Dans 8.527 établissements, qui
occupaient au total 2.217.759 per-
sonnes au début d'octobre 1935,
contre 2.283.249 au début d'oc-
tobre 1934, la répartition des ef-
fectifs à ces deux dates, d'après
la durée hebdomadaire du travail
a été : -
Au 1er octobre 1934 : propor-
tion des effectifs travaillant 48
heures ou plus par semaine :
54,52 p. csnt Au 1er octobre
¡1935 : proportion des effectife tra-
vaillant 48 heures ou plus par se-
maine : 58,10 p. cent.
Ainsi donc, en pleine crise éco-
nomique, la grande industrie fran-
çaise viole la loi, augmente la du-
rée du travail, développe le chô-
mage.
Si ce document et ces chiffres
sont accablants pour le patronat
français,, ils ne le sont pas moins
pour le gouvernement, incapable
de porter remède au mal, incapable
d'obtenir l'application- et le res-
pect de ses propres; lois.
Etonnez-vous après cela de l'ag-
gravation de la crise en France...
Mais de quoi vais-je parler là ?
M. Edouard Herriot, bien placé
pour savoir, affirme que tout va
bien.
Chômeurs manuels et intellec-
tuels, jeunes hommes n'ayant ja-
mais pu trouver un emploi, même
ceux munis de diplômes,, commer-
çants en faillite, épargnants rui-
nés, paysans désespérés devant
leur récolte invendue et inven-
dable se trompent sur leur sort et
sont simplement victimes d'un
mauvais rêve que la parole opti-
miste du ministre d'Etat va dissi-
per comme fumée de pipe.
PAUL F AURE.
L'AUTEUR DU TRIPLE CRIME
DE BELLENOT SERAIT A PARIS
Le cadavre de Jules Bornot, étendu
sur le pas de la porte où il fut
assassiné.
(Voir en deuxième page)
UN DESESPERE SE FAIT SAUTER
A LA DYNAMITE
Toulon. 11 janvier. â Il est vraiment
des gens qui pour mourir, cherchent des
procédés extraordinaires.
C'est ce que vient de faire Jean-Bap-
tiste Vialle, 4>9 ans, de Brignoles, qui fit
exploser dans sa bouche une cartouche
de dynamise.
La mort fut foudroyante, la tête du
malheureux ayant volé en éclats.
C'est bien à partir du 15 janvier que le « Populaire » sera en vente partout.
L'Administration a pris toutes ses dispositions pour le lancement du journal.
De son côté, la Rédaction apportera à la présentation, à la répartition de la matière rédaction-
nelle des modifications et améliorations appréciables.
TOUT SERA MIS EN OEUVRE POUR QUE LE « POPULAIRE » SOIT, Â PARTIR DU 15
JANVIER, ENCORE PLUS COMPLET, ENCORE MIEUX INFORME, ENCORE MIEUX REDIGE, ENCORE
MIEUX PRESENTE.
Aussi la date du 15 janvier sera.t-elle uns date importante dans la vie du « Populaire ».
Mais elle peut devenir une date HISTORIQUE pour le journal, pour le Parti, pour la presse en
général. Comment ? Paul Faure l'a dit hier. Notre journal peut s'appuyer sur un capital formidable :
120.6ÎÎ Français inscrits dans nos 5.000 sections; 0 7 députés et 13 sénateurs; des centaines d'élus canto-
naux; des municipalités en grand nombre, parmi lesquelles celles des villes les plus populeuses. Est-ce
tout ? Non ! Nous avons encore près de deux millions d'électeurs !
Eh bien ! après avoir créé et développé le « Populaire », après avoir assuré au journal du
Parti sa base financière, nous le lançons à présent sur la grande route de la presse, en faisant appel
au capital formidable décrit par Paul Faure. §j
¡I faut que, dès le 15 janvier, le « Populaire » marche à la conquête des deux millions de
citoyens qui ont voté pour le Parti socialiste.
Cela ne dépend plus ni de l'Administration du journal, ni de sa rédaction. Seuls nos amis et
nos lecteurs peuvent atteindre ce but. Il appartient donc à tous nos militants, à tous nos élus, à tous
nos camarades d'exécuter dans le plus court délai possible « l'ordre » donné par le secrétaire généra!
du Parti : FAIRE DU « POPULAIRE » LE PREMIER JOURNAL DE FRANCE, LE PLUS LU ET LE
PLUS PUISSANT.
L.e 15
Nous commencerons
la publication
d'un roman inédit
â¢Î¦· EN DEUXIEME PAGE
Les informations
·%> EN TROISIEME PAGE
Dernières nouvelles de la nuit.
Une grave accident quai d'Austerlitz.
â EN QUATRIEME PAGE
La lutte des « autarchies économi-
ques i contre le president Roosevelt.
par André leroux. '
A Chammadia, chez le paysan serie,
par F. Dominois.
Chronique estudiantine.
La Vie municipale. â Les centimes
additionnels, pir . Antonin Poggioli.
â L'oeuvre des il us socialistes d'An-
noeullin, par Jules Delignies.
O- EN CINQUIEME PAGE
Sur le gril... par ' Jarjaille.
Les spectacles. â « Merveilleux Allia-
ge » par Magdeleine Paz.
â EN SIXIEME PAGE
La mode, par Germaine Degrond.
Tiens-toi droit I par le Dr Weili.
Raynal.
La philanthropie du colonel, par Berthe
Fouchere.
Les aventures de Dédc et Doudou, par
Robert Fuzier.
La Radio.
â EN SEPTIEME PAGE
Tous les sports.
â EN HUITIEME PAGE
Le loyer des chômeurs : le temps pres-
' se par Daniel Mayer.
La propagande socialiste.
Informations sociales et syndicales.
LE TEMPS QU'IL FERA
Prévisions de l'Î.Î.Î. â Temps mé-
diocre, très nuageux, brumeux le ma-
tin, quelques pluies faibles ou bruines;
vent Sud-Est faible à modéré; le mi-
nimum de température sera eans chan-
gement par rapport à celui de la veille.
UN VIOLENT INCENDIE A, MALAKOFF
Hier matin, un violent incendie a détruit des entrepôts à Malakoff.
Il leur a fallu trois heures d'efforts pour que les pompiers se rendent
maîtres du sinistre. Les dégâts sont considérables et des ouvriers
â¢seront réduits au chômage.
* " (Voir notre eil deuxième page.)..-
Mardi prochain
rentrée
du Parlement
L'élection du bureau de la
Chambre. â Fixation de
l'ordre du jour. â Un dé-
bat de politique générale?
La date des élections.
De haut en bas et de g. à dr. :
ÎM. Edouard Moncelle, Henry-Paté,
Yvon Ceibos, de Chammard, vice-
présidents de la Chambre, sortants
et candidats ; MM. Edouard Soulier,
de Lasteyrie, c.andidats au fauteuil
de vice-président laissé libre par le
fasciste Blaisot, · membre du gou-
vernement.
Finies les vacances... Nous voici à
quarante-huit heures de la rentrée du
Parlement.
La.session ordinaire de 1936, qui s'ou-
vrira constitutionnéllement le deuxiè-
me mardi de janvier, doit légalement
prendre fin le 31 mai.
Et le lendemain 1er juin, une nou-
velle législation, la 16e, commencera-
Car les élections auront eu lieu...
L'élection du bureau
de la Chambre
La séance de rentrée sera marquée
par l'élection du bureau de la Chambra
â élection à laquelle présidera M. Ga-
zais, vice-doyen d'âge de la Chambre,
qui remplacera le doyen de l'assemblée,
IM. Groussau, député du Nord, que la
(maladie tient éloigné du Palais-Bour-
bon depuis plusieurs mois.
1 Bien entendu, M. Cazals prononcera,
le petit discours d'usage. Après quoi
en scrutinerà.
Pour la treizième fois, le président
Fernand Bouisson sollicitera les suf-
frages de ses collègues Quatre des six
vice-présidents.sortants se représentent.
Ce sont MM. Yvon Dëlbos, Henry-Paté,
de Chammard et Moncelle
(Suite en 3' page, 6" colonne)
Les "traminots"
de Lille-Roubaix
et Tourcoing
tiennent bon
Le préfet du Nord s'est rendu hier
auprès du président du Conseil
M. Pierre Laval Inj a-confié le soin de
recherches line « solution du conflit ».
Le préfet aurait-il envisagé de briser le
mouvement avec le concours de
i' « Union Civique » ?
Quoi qu'il en soit, les grévistes ont
tenu deux réunions enthousiastes au
cours desquelles ils ont affirme leur
volonté de vaincre.
Leurs camarades de Douai ont obtenu
satisfaction.
(De notre correspondant particulier)
Lille, 11 janvier. â Grosse journée
que celle d'aujourd'hui pour les grévis-
tes des tramways de Lille et de l'Elec-
trique Lille-Roubaix-Tourcoing.
Journée marquée par deux assemblées
générales, aussi enthousiastes l'une que
l'autre, et qui a rassemblé l'ensemble
des personnels intéressés. Nous ren-
dons compte plus loin de ces réunions.
Mais nous voulons parler plus spécia-
lement du compte rendu officiel qui
nous est parvenu, cet après-midi, d'une
réunion qui s'est tenue ce matin, à la
présidence du Conseil, et relative au
conflit qui nous intéresse.
Î cette réunion assistaient le prési-
dent du Conseil, M. Laurent-Eynac.
ministre des Travaux publics; M. Ré-
gnier, ministre des Finances; M. Blai-
sot. sous-secrétaire d'Etat â la prési-
dence du Conseil, qui a eu l'occasion
(le recevoir les délégués des villes de
Lille, Roubaix et Tourcoing, et M. Guii-
lon, préfet du Nord.
Le communiqué dit que MM. Lau-
rënt-Eynac et Régnier « ont été char-
gés d'examiner la question ».
Toutefois, ajoute-t-il, celle-ci appa-
raît délicate car on craint, dans les
milieux ministériels, que l'approbation
des revendications des « traminots »
du Nord ne suscite dee mouvements
analogues dans les diverses adminis-
trations et dans le pays tout entier
« mettant ainsi en danger l'oeuvre de
redressement financier réalisée par les
décrets-lois. /
(Suite en 2e page, 6' colonne)
Les Anciens Combattants
partisans des sanctions
contre l'Italie fasciste
Notre camarade Camille Planche,
député de l'Allier, qui a rapporté sul-
la paix au congrès du « Mouvement
d'action combattante » qui s'est
ouvert hier, rue las Cases
, (Voir en troisième petite.)^
Les témoins brouillent
les pistes qui pourraient
amener la découverte
du corps de Mme Arbel
A AVIGNON :
II a été établi que c'est le 1er oc-
tobre et non le 21 que le chauffeur
de taxi Coq a transporté Egender
et sa malle. Í .
A NICE :
Thérèse Buttafoghi et le meur-
trier présumé de la rentière, con-
frontés, restent chacun sur ses
positions.,^"'" ''
y,' A VIVIERS' :
Des fouilles sont entreprises
dans deux étangs et dans des puits
proches de la villa tragique;
Paoli et Bagnoli à la Sûreté de Nice,
' Avignon, 11 janvier. â Cette fois, au-
cun doute n'est plus possible. Le témoi-
gnage du chauffeur, de taxi Coq est
faux. Çe n'est pas le 21, mais le 1er oc-
tobre qu'il a -conduit Egender d'Avi-
gnon à Viviers.
Qn a cherché à cette erreur de date
(trois semaines de différence ! ) une
explication. On l'a trouvée. Elle vaut
ce qu'elle vaut. La voici :
« L'erreur de date provenait de ce
que. la course avait été tout d'abord
demandée au chauffeur Crès par un
garçon de café qui ne sert que le lun-
di au bar « Rie et Rae »â , mais ce gar-
çon était en service *le 1er octobre,
bien que ce fut un mardi, car l.e gar-
çon attitré était malade ce jour-là,
(Suite en 2° page, 7' colonne)
LA FUSION
des organisations
syndicales
sera bientôt terminée
21 fédérations professionnelles ont
déjà opéré leur fusion ; 8 n'avaient
pas d'organisation correspondante ;
2 ont fixé leur congrès commun
avant le 28 janvier. II n'y en a plus
que 6 qui doivent poursuivre les
discussions préliminaires à l'Unité
Corporative
Sur le plan départemental, seules
13 Unions de syndicats sur 90
n'ont pas encore tenu, ou préparé
leur assemblée de fusion
Réunie avant-hier, la Commissioni
administrative, de la C. G. T., après
examen des affaires en cours, prit
connaissance de la réunion des secré-
tariats des'deux C. G. T. dont le but.
était la convocation en commun du
Comité confédéral national qui, issu
des fusions réalisées, consacrera la
IVConstitution de la vieille C. G. T.
Une nouvelle réunion des deux se-
crétariats se tiendra le mardi 14 jan-<
vier pour prévoir toutes les disposi
tions utiles.
De l'examen de l'état des fusions
réalisées, il résulte :
Io En .ce qui concerne les fédéra-
tions :
21 fédérations ont terminé leur fu-
sion ; ' , .
8 fédérations ont fixé leur congrès
de' fusion avant le 28 janvier ;
8 fédérations η avaient pas d'orga-
nisation, correspondante ;
6 fédérations poursuivent les dis-
eussions préliminaires.
2" En ce qui concerne les Unions
départementales ;
â 53 congrès se sont tenus ;
4 Unions ont assuré leur réorgani-
sation sans congrès ;
3 Unions ne comptaient pas de
syndicats unitaires dans leur dépar-
tement ;
17 congrès de fusion sont prévus
pour être tenus avant le 28 janvier,
c'est-à-dire avant le Comité confédé-
ral national ;
13 Unions n'ont pas encore fait
connaître la date de convocation de
leur congrès départemental.
Ï * *
(Lire en troisième page : , Le
Congrès de fusion des Unions de
syndicats du Haut-Rhin s'est ouvert
hier soir.)
Pendant leur confrontation : Mme Egender (à droite) et le chauffeur
Coq (à gauche).
L'assassinat du journaliste
martiniquais Aliker
Le premier à la Martinique, îe malheureux avait osé publier
les détails de 1 affaire Aubery, jugée à Nantes voici en an
Le prochain procès de Bordeaux ne sau-
rait, avons-nous dit, être compris sans un
rappel de l'affaire des 8 millions.
Quelle était donc cette affaire, des hui!
millions? C'est celle qui fut jugée â si l'on
ose ainsi s'exprimer -â à Nantes en dé-
cembre 1934. C'est celle qu'Aliker avait
dénoncée dans son journal martiniquais
Justice. Plus heureux que lui, les journa-
listes d»; la métropole qui ont osé en par-
ler sont encore en vie...
Il existe en France certaines restrictions
à l'omnipotence des grands féodaux. Là-bas,
à « la coloni« », il n'y en a pas.
L'affaire est donc jugée. Juridiquement,
elle est close. Respectueux de la loi, nous
allons nous borner â pour situer l'atmos-
phère et les personnages du drame qu'elle
entraîna â à rappeler sans commentai ics
ses différentes phases. Nous puisons large-·
ment, dans les'débats du procès, ainsi que
dans les p.èces publiées dans la presse de
gauche..
Le conflit avec le fisc -
1920. â M. Aubery, ancien pointeur
sur les quais de Porto-Rico, a réussi. Il
achète an'· ¡grande partie des actions de la
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