Titre : Le Populaire : journal-revue hebdomadaire de propagande socialiste et internationaliste ["puis" socialiste-internationaliste]
Auteur : Parti socialiste SFIO (France). Auteur du texte
Auteur : Parti socialiste (France). Fédération (Paris). Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Limoges)
Éditeur : Parti socialisteParti socialiste (Paris)
Date d'édition : 1919-11-14
Contributeur : Blum, Léon (1872-1950). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34393339w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 14 novembre 1919 14 novembre 1919
Description : 1919/11/14 (Numéro 3). 1919/11/14 (Numéro 3).
Description : Note : suite à une grève, regroupement de... Note : suite à une grève, regroupement de plusieurs titres sous "la feuille commune".
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG87 Collection numérique : BIPFPIG87
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k817154b
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-60603
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2011
Autour des Elections
LE PROGRAMME
DE M. VIVIAN!
M. Viviani vient de faire connaître son
programme. Il réclame, lui aussi, l'union,
mais veut écarter « les pièges de la réac-
tion » ou les dangers que feraient courir à
la République une « démagogie effrénée ».
Ces principes posés, M. Viviani demande
le maintien intégral des lois civiques et
laïques {séparation des églises et de l'Etat,
les lois de laïcité, loi sur las associations),
les droits égaux de la femme et de l'homme
dans l'électorat et l'éligibilité, la réduction
à un an du service militaire, en attendant
par la Société dfs nations le désarmement
général, le maintien des lois sociales vo-
tée?, le contrat collectif, la défense du droit
syndical, l'internationalisation des problè-
mes du travail, la création d'actions du
travail, la pénétration de l'Etat dus les
grandes entreprises, pour assurer l'unité
de la production, l'institution du régiona-
lisme, une meilleure perception de l'impôt
sur le revenu, l'impôt sur les capitaux im-
productifs, l'aide financière des alliés par
la société financière des nations, l'ajourne-
ment par eus du paiement do la dette con-
tractée par la France, vis-à-vis d'eux pour
la défense de la liberté, la revision des
marchés de la guerre pour les ramener à
â¢un taux raisonnable, la création de cham-
bres d'agriculture, l'application aux agri-
culteurs de la loi sur les accidents du tra-
vail, la diminution de la circula tion fidu-
1 ciaire par la voie d'emprunt, l'amélioration
des transports, l'augmentaton de la pro-
duction, le renforcement des lois contre là
spéculation illicite et leur rigoureuse ap-
plication.
M- Viviani est un des trois candidats à
la présidence du conseil. Les autres sont
M. Barthou et M. Millerànd.
UN PSEUDO-ATTENTAT
0 OONTRE^ANDEL 0
Manoeuvre de dernière heure
Bordeaux, 13 novembre ((De noire envoyé
spécial). â Le prétendu attentat contre Mandel
laisse sceptique la population bordelaise. Ori
n'y voit qu'une manoeuvre électorale de dernière
heure pour diminuer l'effet-que les réunions de
M. Mandel à Bordeaux auraient pu avoir sur
les électeurs. Toutes, en effet, se' sont effondrées
dans le' ridicule.
En tout cas, la Presse de Bordeaux, toute dé-
vouée à la liste de Raspoutinette. disait ce nia-
tin que l'attentat avait été commis à la sortie
de la réunion de l'Alhambra ; or les personnes
présentes, - à quelque parti â qu'elles appartien-
nent, et même les nombreux policiers chargés
du service d'ordre affirment qu'il n'y eut, à ce
moment, aucun coup de revolver tiré.
Vraisemblablement donc, l'instruction va
transporter le lieu do l'attentat ailleurs. Ce soir,
le procureur de la République et le juge d'ins-
truction se sont rendus chez le chef de la Sû-
reté avec lequel ils ont eu un long entretien.
- â
0 Le nouveau régime 0
des Pensions et Allocations
L'Union nationale des familles des morts
de la grande guerre vient de protester con-
tre la suppression, au seuil de l'hiver, des
allocations aux familles des militaires
morts sous les drapeaux.
Nous avons demandé à un fonctionnaire
'du ministère des finances quelques préci-
sions sur ce sujet.
« A partir du 16 novembre, nous a-t-il été
répondu, les allocations aux familles des
militaires qui ont cessé d'être sous les dira-
peaux avant le 1er octobre 1919, par suite
de décès, réforme ou passage dans l'auxi-
liaire, seront supprimées.
« Mais ceux des allocataires qui ont droit
à un® pension pourront la toucher à par-
tir de cette date du 16 novembre, à condi-
tion d'avoir auparavant déposé leur dos-
sier. Des titres de pension provisoires leur
seront remis, qui seront liquidés suivant
les tarifs établis par la loi du 31 mars 1919.
« Quant aux familles des militaires de-
meurés sous les drapeaux après le lor octo-
bre 1919, l'allocation continue à leur être
versée.
« Il est bien entendu que le rejet d'une
demande de pension implique le reverse-
ment des sommes oui auraient été perçues
pendant l'intervalle entre la demande et le
rejet. Mais aucune poursuite ne sera exer-
cée contre les solliciteurs qui seraient re-
connus incapables de payer. »
Arrive-t-il du charbon?
& Peut-être... 0
Mais on ne le décharge pas
Up marchand dé charbon en gros nous
déclarait hier : .
« Qu'on ne vienne pas dire, comme je
l'ai lu dans certain® journaux, qu'il y a en
gare de La Chapelle des trains entiers de
charbon qui ne sont pas déchargés. Ce sont
des histoires !»
Sont-ce bien des histoires ? Oui ou non,
arrive-t-il du charbon à Paris '? Nous avons
voulu en. avoir le. coeur net et nous sommés
allé faire un tour à,la gare de La Cha-
pelle. ' â
i Eh bien ! il n'v .a pas de doute. Les wi
gons â sinon les trains â de charbon
existent. Nous les avons vus, de nos yeux
vus.
Quelques chiffres
Nous sommes allé demander à l'adminis
tration du réseau dû Nord les renseigne-
ments sur les charbons de La Chapelle.
« En ce qui concerne le charbon des
houillères du Pas-de-Calais, nous dit-on,
nous en avons expédié 18.270 tonnes par
jour, dimanches compris, au cours du mois
précédent. Mais cette expédition intéresse
toutes les directions et non pas seulement
Paris, comm y on l'a laissé entendre.
« Nous avons pu transporter en octobre
566.510 tonnes de charbon des houillères du
Pas-de-Calais au lieu de 382.970 tonnes
seulement en septembre. Le stock de char-
bon sur le carreau, qui a atteint au
cours du mois d'octobre 177.000 tonnes, a
été réduit de plus de 100.000 tonnes. Il était,
au 10 novembre, de 72.400 tonnes.
« Mais nous n'avons pas obtenu les mê-
mes résultats en ce qui concerne les houil-
lères de Belgique. En septembre nous
avons transporté 189.300 tonnes provenant
de ces houillères ; en octobre 107.550 ton-
nes seulement : la différence est importan-
te.
'«Pour le charbon en provenance des
ports, même situation. Nous en avons
transporté 122.380 tonnes en octobre, au
lieu des 185.830 tonnés que nous avions
transportées en septembre.
« Dans ces deux derniers cas, ce n'est
pas une question de transport qui a provo-
qué la diminution des arrivages : c'est la
diminution des envois. »
... Et ce qui a provoqué la diminution
des envois, ce n'est pas, nos lecteurs le sa-
vent, le manque de charbon en Belgique ou
en Angleterre ; ce n'est pas la diminution
de l'offre : nous avons publié des lettres
qui prouvent le contraire. Ce sont les en-
traves qu'apporte à la .liberté du commerce
notre ineffable B. N. C.
Qu'on ne vienne pas nous raconter qu'on
fait tout pour favoriser les arrivages : le
contraire est démontré par les faits.
Lenteurs systématiques ?
... Mais revenons à l'encombrement de la
gare de La Chapelle.
« Il est provoqué, nous déclare notre in-
terlocuteur, par là lenteur que les destina-
taires des wagons apportent à décharger
leur marchandise. Le 11 novembre, par
exemple, sur 600 wagons mis sur voies de
débord à la disposition du public, il en a
été déchargé 260, dont 101 de charbon.
<( Nous avons en garage 800 wagons envi-
ron qui attendent, pour pouvoir être mis
en place au déchargement, que les wagons
mis à la disposition du public soient dé-
chargés. »
D'où viennent ces lenteurs ? Manque de
personnel pour le déchargement ? Nous né
le croyons pas. Le personnel sans travail
ne fait pas défaut en ce moment sur la pla-
ce de Paris.
Crise de camionnage ? Alors que devien-
nent les camions américains récemment li-
quidés ?
Un arrêté du ministre dos travaux pu-
blics en date du 31 juillet 1919 (Journal of-
ficiel du 2 août) édicté d'ailleurs des péna-
lisations contre tout destinataire qui lais
sera, sans les décharger, des wagons à lui
destinés. On nous fera difficilement croire
que les marchands de charbon font ex-
près de s'exposer à ces pénalisations.
Il y a là une inertie qui vient de plus
haut, une organisation (systématique! de
l'encombrement, et de la lenteur... qui,
malheureusement, ne sauraient plus nous
surprendre.
GEORGES MARTIN.
Les Soviets auraient proposé la Paix
ÏUBURS CONDITIONS
C'est "un journal italien qui nous donne
cette nouvelle sensationnelle.
La Tribuna publie en effet le texte de
l'offre de paix de la République des Soviets
à l'Entente : voici ce document :
Les gouvernements alliés proposeront
que les hostilités sur tous les fronts des
territoires dp l'ancien .empire russe y
compris l'Esthoniè,-la Lithuanié, la ^ Fin-
lande. la Lettonie, soient suspendues à une
date ' devant être établie de manière qu'a
toutes les' parties soit accordé -le temps né-
cessaire pour en recevoir la notification.
Aucun acte nouveau d'hostilité ne sera
commis. pendant la durée de la conférence
qui devra se tenir sur un territoire neutre.
L'armistice durera deux semaines. Il sera
renouvelable par consentement mutuel des
parties qui s'engageront à he pas employer
la période d'armistice pour des transports
de troupes ou de matériel de guerre dans
le territoire de l'ancien empire misse.
LES BASES DE LA PAIX
Tous les territoires existants « de facto »
Constitués sur le territoire de l'ancien em-
pire russe, y compris l'Esthoniè, la Lithua-
nie, la Lettonie, la Finlande, conserveront
le contrôle plein et absolu des territoires
qu'ils occupent au moment où l'armistice
devient effectif, excepté le cas où la Confé-
rence pourrait s'accorder sur le transfert de
ces territoires jusqu'à ce que les peuples
habitant les territoires contrôlés par ces
gouvernements « de facto » aient la possi-
bilité de décider de leur sort.
Pas de changement par la force
Le gouvernement des Soviets et tous les
autres, gouvernements établis sur l'ancien
territoire de l'empire russe, les gouverne-
ments engagés dans les opérations hostiles
contre la Russie des Soviets s'accorderont
pour s'abstenir de toute tentative tendant
à renverser par la force les gouvernements
existants « de facto » qui se sont établis
sur le territoire de l'ancien empire russe et
les autres gouvernements signataires du
présent accord.
Le blocus économique sera levé.
Amnistie !
5* Le gouvernement soviétiste et les au-
tres gouvernements établis sur l'ancien ter-
ritoire de l'empire russe accorderont une
amnistie générale à tous leurs adversaires
politiques russes, mettront eu liberté leurs
concitoyens poursuivis ou en instances de
poursuites pour avoir aidé le gouverne-
ment des soviets' et tous le® citoyens rus-
ses ayant combattu les armées ennemies
de la Russie des soviets ou servi dans ces
armées, ainsi que dans les armées adver-
se des autres gouvernements qui se sont
établis sur le territoire de l'ancien empire
russe, y compris l'Esthonie, la Lettonie, la
Lithuanie et la Finlande.
Retrait des troupes de ^Entente
Naturellement les troupes de l'Entente
retireront leurs troupes et n'aideront plus
les gouvernements anti-soviétistes.
On établirait un accord pour une démo-
bilisation commune. V '
Les dettes «Je l'ancien Régime
Les puissances alliées et associées pre-
nant acte de la. déclaration faite par le
gouvernement soviétiste russe, par la note
du 4 février, concernant ses dettes à l'étran-
ger, proposent comme partie intégrante de
cet accord que le gouvernement soviétiste
et ceux établis en Russie, y compris l'Es-
thonie, la Lithuanie, la Lettonie et la Fin-
lande reconnaissent leur responsabilité
concernant les obligations financières de
l'ancien empire envers- les Etats étrangers
et individuellement envers les citoyens de
ces Etats.
Enfin, les bolcheviks terminent leurs pro-
positions par cet alinéa significatif :
Le gouvernement des soviets ajoute qu'il
désire une garantie semi-officielle des gou-
vernements américain et anglais, que
ceux-ci feront de leur mieux pour que la
France observe les conditions de l'armis-
tice...
La France !... C'est donc de la France
qu'ils se méfient le plus. Les Soviets décla-
rent officiellement que la France est la na-
tion la plus conservatrice du monde.
M. Lloyd George, à nouveau, définit
la politique
Répondant aujourd'hui à plusieurs ques-
tions qui lui ont été posées à la Chambre
des Communes au sujet de la Russie, M.
Lloyd George a déclaré que la politique du
gouvernement à cet égard n'a subi aucun
changement. Cette politique a été exposée
dans le mois qui a., suivi la conclusion de
l'armistice. Elle restera la même aujour-
d'hui.
Et parlant des prétendues ouvertures de
paix :
« Personne, à aucun moment, dit M.
Lloyd George, n'a, avec mon consentement
ou à ma connaissance, discuté.avec les bol-
cheviks les conditions sur lesquelles la.
paix pourrait se faire. »
Le premier ministre déclare ensuite qu'il
n'avait jamais approuvé la politique vi-
sant à traiter avec les bolcheviks. 'Selon
lui, ce n'est pas ainsi que la paix peut se
faire.
« La situation dans l'ouest de la Sibérie
est grave- Les bolcheviks avancent rapide-
ment sur Omsk. C'est la politique du gou-
vernement britannique de développer le
commerce de la Russie du Sud le plus ra-
pidement possible.
« Le gouvernement, poursuit M. Lloyd
George, sent profondément l'importance de
rétablir la paix en Russie, parce que la si-
tuation actuelle est pleine' de menaces. La
Russie détient d'énormes approvisionne-
ments en matières premières. Or, tant que
le désordre y continuera, les prix resteront
élevés et les hauts prix sont favorables au
régime de la propagande bolcheviste. »
L'orateur assure que plus la lutte se pro-
longera, plus lès Allemands renforceront
leur mainmise sur la Russie.
D'ailleurs, il estime qu'au simple point
de vue humanitaire, la guerre doit cesser
le plus tôt possible. C'est pourquoi le gou-
vernement britannique a toujours voulu
saisir toute occasion qui lui paraissait of-
frir une chance de rétablir un gouverne-
ment constitutionnel en Russie.
Les bolchevicks prennent Pskow
$,e correspondant du Morning Post, télé-
graphie que les bolcheviks viennent de
prendre Pskow, but de leurs dernières of-
fensives.
...Et Kiew
On télégraphie de Berlin :
Le Lokal Anzeiger dit savoir que le gé-
néral Denikine aurait ordonné l'évacua-
tion immédiate de Kiew, où la situation est
devenue intenable. Les bolcheviks entou-
rent la ville de trois côtés et toutes com-
munications ferroviaires sont coupées.
JEM esthonie
Démission du Cabinet
On télégraphie d'Helsingfors :
Le cabinet Esthonien a donné sa démis-
sion. M. Poska, l'ancien ministre des af-
faires étrangères, a été chargé de former
le nouveau cabinet.
122% italie
La Levée du Blocus de Fiume
On télégraphie de Laybach au Bureau
de correspondance viennois :
Le gouvernement italien a décrété la le-
vée du blocus de Fiume. En conséquence,
les trains qui n'allaient que jusqu'à Mat-
tuglie, vont maintenant jusqu'à Fiume.
LA BOURSE
Les avis de New-York sont beaucoup
plus satisfaisants et indiquent qu'il ne
faut pas compter sur une crise financière.
Le marché, en conséquence, est meilleur.
Les transactions cependant sont peu acti-
ves. la clientèle, en l'absence de journaux
et de cotes, n'étant pas suffisamment ren-
seignée pour transmettre des ordres.
Les Rentes françaises sont indécises ; le
3 % perd 5 centimes à 61 35 et le 5 % 32 cen-
times à 88 40. Le 4 % 1917 à 71 60 et le 4 %
1918 à 71 25 sont inchangés.
liste
DE
Concentration Républicaine
Première Circonscription
(8", 9e, 10°, 17e, 18*, 19° arrondissements)!
REUNIONS PUBLIQUES
VENDREDI SOIR, 8 h. 30
106, Rue Compans, 19°
49, rue Louis.Blanc. 109
LES CANDIDATS i
Professeur Pinard, Edmond Besnard,
Louis Brunei, Paui Falot, Gaston Qros,
Jacques Helhronner, René dossier, Laila.
voix, Robert friontilloi, Emile Olivier, Gas.
ton Pocbon, Raoul Oesormaux, Robert
Dosiez, Robert Bucasfeie, <
2° CIRCONSCRIPTION
BLOC RÉPUBLICAIN DE GAUCHE
Ce soir, à 8 h. 30:
18, rue Julien-Lacroix (20") .
(Métro : Couronnes)
3, impasse des Bourdonnais (1er)
Lea candidats : A. Aulard, Gustave Gouin
Lucien Le Foyer, Marcel Lehmann, Léon
Oudard, Jean Piot, Général Saxrail, Ca-
mille Servat.
Troisième Circonscription
RÉUNIONS DE CE.SOIR
Rue Saint-Benoit (6e)
Ferdinand Buisson, Paul Fleuret, Gustave
Téry.
3, Avenue de la Motte-Piquet (7e)
Alcide Delmont, Louis Ripault, Alfred
Hirsch, Robert Billecard.
Rue Boileau, (16°)
Paul Painlevé, Alfred Dominique, Pairt
Chautard, Paul Heurot, Joseph Rivory,
LISTE DES CANDIDATS
Paul Painlevé, Ferdinand Buisson, Paul
Chautard, Alcide Delmont, Paui Heurot.
Robert Billecard Alfred Dominique, Alfred
Hirsch, Louis Ripault, Joseph Rivory, Gus-
tave Téry,
l'attentat rentré
â Mandel, nous expliquait hier un secré-
taire de rédaction de nos amis, avait un
attentat rentré, il lui a bien fallu le sortir.
La mère et l'enfant se portent bien.
Et notre confrère nous rappela le coup
de téléphone, resté fameux dans les anna-
les de la presse, par lequel Raspoutinette
mandait à la Censure que si un attentat
contre M. Clemenceau se produisait dans
la soirée on veuille bien n'en pas parler-
Ceci se passait bien avant le coup de re-
volver de Cottin.
Comme on le voit, ces procédés cte gouver-
nement orientauxâ comme eût dit le Tigre
â étaient déjà dans la manière de Jéro-
boam Rothschild.
De 8a copte de tout repos
Décidément les gens du Roy sont bien
encombrants. â
Ne voilà-t-il pas que déjà un article de
Léon Daudet attire à la Presse de Paris
une longue rectification des établissements
Maggi. ,
Que de copie en perspective pour peu que
dure cette union morganatique au premier
chef de la carpe et du lapin.
Enigme
On propose un merle blanc à qui expli-
quera ce titre qui figure en première page
de la Presse de Paris de ce matin :
A LA DEVINE... UN PEU PLUS
LES HABITUÉS DU TURF
Et dire qu'ils se sont mis à 56 (car ils sont
56 journaux) pour rédiger cela... ,
LES BONS SOIRS ET LES MAUVAIS
A PROJPOS HEJLETTM.ES...
â¢:« bes Projets de M. Gémier
Bonsoir a publié il y a quelques jours
une lettre de Maurice Allou qui reprochait
courtoisement à M. Gémier de se désinté-
resser des oeuvres vraiment nouvelles et
plus récemment une seconde missive de
M. Jean des Vignes-Rouges qui reprochait
au grand comédien de ne pas répondre aux
lettres que lui adressaient les jeunes au-
teurs... Bonsoir se devait de recueillir im-
partialement les réponses de M. Gémier.
Voici ce qu'il voulut bien nous dire, entre
une mise en.scène d'OEdipe et une répéti-
tion de son rôle :
â A Jean des Vignes-Rouges, je ripos-
terai que des lettres mo parviennent cha-
que jour par dizaines auxquelles je n'ai pas
le temps matériel de répondre et que 3.000
manuscrits s'entassent dans mes armoires
â encore que j'en aie renvoyé une grande
partie à leurs expéditeurs. C'est à croire
que dès qu'un auteur dramatique a accou-
ché d'un ou de plusieurs actes, il envoie
gon manuscrit à Gémier. Il y a évidemment
dans cet empressement quelque chose de
flatteur, mais la médaille a son revers. A
Maurice Allou, je répondrai par la liste
complète des auteurs dont j'ai reçu les
pièces : ,
« G. de la Fouchardière, Saint-Georges
de Bouhélier, Charles Méré, Alfred Athis,
Edmond Guiraud, Edmond Fleg, Pierre
Frondaie, Àrquillière, H.-R. Lenormand,
Henri Clerc, de Faramond, Pierre Chaîne,
Marc Henry, Lucien Népoty, Henry, Marx,
René Fauchois, Charles d'Estoc et d'Hel-
lem, Bienstock et Nozière, Alexandre Ar-
noux, Edouard Schneider, Paul-BoncOur.
« Si aucun de ces écrivains n'est complè-
tement inconnu, si même parmi eux quel-
ques-uns ont une notoriété d'excellent aloi,
il n'en est pas un qui soit ûn auteur du
Boulevard, un « gros" producteur ».:
« Leurs pièces sont naturellement de
genre différent. Mais mon rêve est d'avoir
à ma disposition trois théâtres (que vont
dire M. Quinson. et la Société des Auteurs ?)
On jouerait au Théâtre Antoine ltes pièces
intimes (c'est une d'entre elles, sobre èt
puissante, de Charles Méré, qui remplacera
sur l'affiche les Jardins de â Mur cte) ; dans
un théâtre de dimensions plus vastes, les
oeuvres exigeant une grande variété de dé-
cors et une musique de scène ; enfin, au
Cirque, les spectacles dans lesquels les Let-
trés, la Musique, la Danse et l'Athlétisme
s'uniraient en une synthèse de beauté. Je
cherche, en outre de ces trois théâtres pari-
siens dans la périphérie, quatre salles où
seraient données par roulement les pièces
créées dans ces théâtres. Ce serait le seul
moyen de faire une concurrence efficace au
cinéma. Les débutants, lefe inconnus vont
dire: «Et nous?» Je rie les oublie pas.
J'ai servi leurs intérêts en.donnant l'hos-
pitalité de mon théâtre au Nouveau Théâ-
tre Libre, malgré 'les nombreux inconvé-
nients pratiques que cola présentait pour
moi. Je n'ai d'ailleurs consenti à accueillir
le Nouveau Théâtre Libre que parce que
son directeur, M. Pierre Veber, s'est enga-
gé à ne monter que des pièces dont les si-
gnataires n'auraient pas encore été joués.
â « Pour représenter seulement les oeuvres
que j'ai reçues, il ne sera pas trop des trois
salles dont je vous parlais. Un tel plan est
considérable. D'aucuns jugeront sa réalisa-
tion chimérique pour un seul homme. Seul,
oui. Màis j'ai trois metteurs en scène aux-
quels des indications d'ensemble suffiront
pour la réalisation scénique d'oeuvres im-
portantes. Vous connaissez déjà M. Savoy.
Les prochaines mises en scène révéleront
les autres. Je me tromperai quelquefois.
Dame! je cours plus de risques qu'à monter
une pièce de M. Bernstein ou de M. Sacha
Guitry. Les vieilles institutions théâtrales
ont besoin d'être rajeunies. Je les doterai
du confort moderne. " i>
Faisons confiance à M. Gémier.
Sur les planches et derriere les portants
ha mort d'un risque-tout
Rodman Law, le « casse-cou américain »
vient de mourir dans son lit. Ce n'est assu-
rément pas de sa faute car il avait fait
réellement tout le nécessaire pour que le
contraire advînt.
Ce fut l'as du cinéma et le nombre et la
qualité de ses performances sont extraor-
dinaires. Un nombre considérable de fois,
il sauta en parachute de ballons voguant
à des hauteurs de 4 à 5.000 pieds ; il bat
tous les records, en descendant par la mô-
me voie d'un aéroplane volant à 5.500 pieds;
un autre jour, il s'attache à une fusée co-
lossale que devait lancer en l'air, ynç char-
ge fantastique de dynamite ; les maisons
sont plus ou moins abîmées dans un rayon
d'une centaine de mètres : pour Law, il est
simplement un peu étourdi mais fortement
déçu d'avoir manqué un si beau voyage.
Il vient de mourir de vieillesse dans son
lit. On n'a jamais la fin qu'on souhaiterait
avoir !
Leurs mots
On parlait, dans le petit bureau des Va-
riétés où Max Maurey tient ses assises,
d'une comédienne plus connue par ses
K mots » que par son talent. Et comme le
seigneur du,lieu faisait quelques réserves
sur la légende spirituelle qui entourait cet-
te personne, le gros X... se récria :
â Oh ! mon cher, vous ne pouvez le nier,
elle a de l'esprit, beaucoup d'esprit, et du
meilleur, et du plus fin...
â Voyons ! X..., voyons î dit Max Mau-
rey, vous exagérez : vous parlez de l'esprit
comme un pauvre parle de l'argent...
LE PERCHOIR : Jean Bastia et Augustin
Martini présideront dorénavant aux desti-
nées du Perchoir.
Augustin Martini, dans ses chansons,
Jean Bastia, dans sa création du soldat
Bréchu, voilà bien de la joie et de la gaîté
en perspective...
Programme des Spestaeies
OPERA, Thaïs.
OPERA-COMIQUE, 20 h., Werther.
ODEON, Oit ne badine pas avec l'amourÀ
THEATRE-LYRIQUE, 20 h. 30, CléOpâM«
tiAlTE, 80 h., la. Belle'llûlcne.
VARIETES, 20 h. 30, les Sentiers de la Vertu. :
P.-S.-MARTIN, 20 h. 15, Mon Père avait raison,
GYMNASE, 20 h. 45, le Voleur.
TH. DE PARIS, Relâche. Prochainem. la Vierge
Folle.
SARAH-BERNHARDT, 20 h. 15, la Dame au»
Camélias,
ATHENEE, 20 h. 30. Amour quand lu nous lienti
RENAISSANCE, 20 h. 45, la Passerelle.
PAtAlS-ROYAL, 20 h. 30,, Hercu\e à Paris.
ANTOINE, 20 h., Aux Jardins de Mutcie.
BOUFFES-PARISIENS, 20 h. 45, Phi-Phi.
CHATELET, 20 h. 30, Tour du monde éh 80 jours, â 1
AMBIGU, 20 h. 30, le Vieux Marcheur.
TH. MICHEL. 20 h. 45, l'Ecole dos Cocottes.
TH. EDOUARD-VII, 21 h., l'Erreur d'un nuU
d'été.
TH. FEMINA, 21 h., Souris d'Hôtel.
CAPUCINES. 20 h. 45, C.G.T. Roi .'revue.
GR.-GUIGNOL. 20 h. 30, la Marque de là Bête.
POTINIERE, 21 h., Vas-y-voir !
SCALA, 20 h. 30, Pomarol a du cran,
CLUNY. 201). 30, Théodore et Cie.
DEJAZET, 20 h. 30, Tire-au-Flanc.
TRIANON, 20 h. 30, Miss Helyett.
ARLEQUIN', les Vierges du h'il, opérette.
L'ABRI, 20,':h. 45, la Bagatelle, opêr. libertin»,
EMPIRE, 20,/h. 15, le Grand'MogoL
FOLIES-BERGERE, 21' h.. Bal.
OLYMPIA, li h. 30 et 20 h. 30, la Revue 'dUf
Sehah ;
CONCERT MATOL, le-chanteur populaire MayoL
CAS. PARIS., 20 ti. 30, Tout feu... tout flemme*
CIGALE. 20 h. 30, Revue.
BA-TA-CLAN, 20 h.. 30, Ça. Fiume ! revue.
ELDORADO, Revue.
NOVELTY, Revue.
GAITE-ROCH., 20 h. 30, Elle en iette, revue.
MARIVAUX, Jeanne d'Arc, film historique.
BOUF-CONC., 20 h. 30, la Revue-lolichohne.
NOUV.-CIRQUE, t.T. s. (vend", exc.), mat. jeudi
samedi, dimanche.
APOLLO. 21 h., Grand Bal.
KURSAAL, Concert-Attractions.
EUROPEEN. Concert-Attractions.
PIE-QUI-CHANTE, 21 h., Revue.
LA CHAUMIERE. Revue, chansonniers.
PERCHOIR, Martini, Misidora, BastJa.
LUNA-PARK, Danse, matinée et soirée.
PALAIS GLACE, Patin, vr. gl.. Dancinsf O àf-miBi,
.GAUMONT-PAÈACEj Film
LE PROGRAMME
DE M. VIVIAN!
M. Viviani vient de faire connaître son
programme. Il réclame, lui aussi, l'union,
mais veut écarter « les pièges de la réac-
tion » ou les dangers que feraient courir à
la République une « démagogie effrénée ».
Ces principes posés, M. Viviani demande
le maintien intégral des lois civiques et
laïques {séparation des églises et de l'Etat,
les lois de laïcité, loi sur las associations),
les droits égaux de la femme et de l'homme
dans l'électorat et l'éligibilité, la réduction
à un an du service militaire, en attendant
par la Société dfs nations le désarmement
général, le maintien des lois sociales vo-
tée?, le contrat collectif, la défense du droit
syndical, l'internationalisation des problè-
mes du travail, la création d'actions du
travail, la pénétration de l'Etat dus les
grandes entreprises, pour assurer l'unité
de la production, l'institution du régiona-
lisme, une meilleure perception de l'impôt
sur le revenu, l'impôt sur les capitaux im-
productifs, l'aide financière des alliés par
la société financière des nations, l'ajourne-
ment par eus du paiement do la dette con-
tractée par la France, vis-à-vis d'eux pour
la défense de la liberté, la revision des
marchés de la guerre pour les ramener à
â¢un taux raisonnable, la création de cham-
bres d'agriculture, l'application aux agri-
culteurs de la loi sur les accidents du tra-
vail, la diminution de la circula tion fidu-
1 ciaire par la voie d'emprunt, l'amélioration
des transports, l'augmentaton de la pro-
duction, le renforcement des lois contre là
spéculation illicite et leur rigoureuse ap-
plication.
M- Viviani est un des trois candidats à
la présidence du conseil. Les autres sont
M. Barthou et M. Millerànd.
UN PSEUDO-ATTENTAT
0 OONTRE^ANDEL 0
Manoeuvre de dernière heure
Bordeaux, 13 novembre ((De noire envoyé
spécial). â Le prétendu attentat contre Mandel
laisse sceptique la population bordelaise. Ori
n'y voit qu'une manoeuvre électorale de dernière
heure pour diminuer l'effet-que les réunions de
M. Mandel à Bordeaux auraient pu avoir sur
les électeurs. Toutes, en effet, se' sont effondrées
dans le' ridicule.
En tout cas, la Presse de Bordeaux, toute dé-
vouée à la liste de Raspoutinette. disait ce nia-
tin que l'attentat avait été commis à la sortie
de la réunion de l'Alhambra ; or les personnes
présentes, - à quelque parti â qu'elles appartien-
nent, et même les nombreux policiers chargés
du service d'ordre affirment qu'il n'y eut, à ce
moment, aucun coup de revolver tiré.
Vraisemblablement donc, l'instruction va
transporter le lieu do l'attentat ailleurs. Ce soir,
le procureur de la République et le juge d'ins-
truction se sont rendus chez le chef de la Sû-
reté avec lequel ils ont eu un long entretien.
- â
0 Le nouveau régime 0
des Pensions et Allocations
L'Union nationale des familles des morts
de la grande guerre vient de protester con-
tre la suppression, au seuil de l'hiver, des
allocations aux familles des militaires
morts sous les drapeaux.
Nous avons demandé à un fonctionnaire
'du ministère des finances quelques préci-
sions sur ce sujet.
« A partir du 16 novembre, nous a-t-il été
répondu, les allocations aux familles des
militaires qui ont cessé d'être sous les dira-
peaux avant le 1er octobre 1919, par suite
de décès, réforme ou passage dans l'auxi-
liaire, seront supprimées.
« Mais ceux des allocataires qui ont droit
à un® pension pourront la toucher à par-
tir de cette date du 16 novembre, à condi-
tion d'avoir auparavant déposé leur dos-
sier. Des titres de pension provisoires leur
seront remis, qui seront liquidés suivant
les tarifs établis par la loi du 31 mars 1919.
« Quant aux familles des militaires de-
meurés sous les drapeaux après le lor octo-
bre 1919, l'allocation continue à leur être
versée.
« Il est bien entendu que le rejet d'une
demande de pension implique le reverse-
ment des sommes oui auraient été perçues
pendant l'intervalle entre la demande et le
rejet. Mais aucune poursuite ne sera exer-
cée contre les solliciteurs qui seraient re-
connus incapables de payer. »
Arrive-t-il du charbon?
& Peut-être... 0
Mais on ne le décharge pas
Up marchand dé charbon en gros nous
déclarait hier : .
« Qu'on ne vienne pas dire, comme je
l'ai lu dans certain® journaux, qu'il y a en
gare de La Chapelle des trains entiers de
charbon qui ne sont pas déchargés. Ce sont
des histoires !»
Sont-ce bien des histoires ? Oui ou non,
arrive-t-il du charbon à Paris '? Nous avons
voulu en. avoir le. coeur net et nous sommés
allé faire un tour à,la gare de La Cha-
pelle. ' â
i Eh bien ! il n'v .a pas de doute. Les wi
gons â sinon les trains â de charbon
existent. Nous les avons vus, de nos yeux
vus.
Quelques chiffres
Nous sommes allé demander à l'adminis
tration du réseau dû Nord les renseigne-
ments sur les charbons de La Chapelle.
« En ce qui concerne le charbon des
houillères du Pas-de-Calais, nous dit-on,
nous en avons expédié 18.270 tonnes par
jour, dimanches compris, au cours du mois
précédent. Mais cette expédition intéresse
toutes les directions et non pas seulement
Paris, comm y on l'a laissé entendre.
« Nous avons pu transporter en octobre
566.510 tonnes de charbon des houillères du
Pas-de-Calais au lieu de 382.970 tonnes
seulement en septembre. Le stock de char-
bon sur le carreau, qui a atteint au
cours du mois d'octobre 177.000 tonnes, a
été réduit de plus de 100.000 tonnes. Il était,
au 10 novembre, de 72.400 tonnes.
« Mais nous n'avons pas obtenu les mê-
mes résultats en ce qui concerne les houil-
lères de Belgique. En septembre nous
avons transporté 189.300 tonnes provenant
de ces houillères ; en octobre 107.550 ton-
nes seulement : la différence est importan-
te.
'«Pour le charbon en provenance des
ports, même situation. Nous en avons
transporté 122.380 tonnes en octobre, au
lieu des 185.830 tonnés que nous avions
transportées en septembre.
« Dans ces deux derniers cas, ce n'est
pas une question de transport qui a provo-
qué la diminution des arrivages : c'est la
diminution des envois. »
... Et ce qui a provoqué la diminution
des envois, ce n'est pas, nos lecteurs le sa-
vent, le manque de charbon en Belgique ou
en Angleterre ; ce n'est pas la diminution
de l'offre : nous avons publié des lettres
qui prouvent le contraire. Ce sont les en-
traves qu'apporte à la .liberté du commerce
notre ineffable B. N. C.
Qu'on ne vienne pas nous raconter qu'on
fait tout pour favoriser les arrivages : le
contraire est démontré par les faits.
Lenteurs systématiques ?
... Mais revenons à l'encombrement de la
gare de La Chapelle.
« Il est provoqué, nous déclare notre in-
terlocuteur, par là lenteur que les destina-
taires des wagons apportent à décharger
leur marchandise. Le 11 novembre, par
exemple, sur 600 wagons mis sur voies de
débord à la disposition du public, il en a
été déchargé 260, dont 101 de charbon.
<( Nous avons en garage 800 wagons envi-
ron qui attendent, pour pouvoir être mis
en place au déchargement, que les wagons
mis à la disposition du public soient dé-
chargés. »
D'où viennent ces lenteurs ? Manque de
personnel pour le déchargement ? Nous né
le croyons pas. Le personnel sans travail
ne fait pas défaut en ce moment sur la pla-
ce de Paris.
Crise de camionnage ? Alors que devien-
nent les camions américains récemment li-
quidés ?
Un arrêté du ministre dos travaux pu-
blics en date du 31 juillet 1919 (Journal of-
ficiel du 2 août) édicté d'ailleurs des péna-
lisations contre tout destinataire qui lais
sera, sans les décharger, des wagons à lui
destinés. On nous fera difficilement croire
que les marchands de charbon font ex-
près de s'exposer à ces pénalisations.
Il y a là une inertie qui vient de plus
haut, une organisation (systématique! de
l'encombrement, et de la lenteur... qui,
malheureusement, ne sauraient plus nous
surprendre.
GEORGES MARTIN.
Les Soviets auraient proposé la Paix
ÏUBURS CONDITIONS
C'est "un journal italien qui nous donne
cette nouvelle sensationnelle.
La Tribuna publie en effet le texte de
l'offre de paix de la République des Soviets
à l'Entente : voici ce document :
Les gouvernements alliés proposeront
que les hostilités sur tous les fronts des
territoires dp l'ancien .empire russe y
compris l'Esthoniè,-la Lithuanié, la ^ Fin-
lande. la Lettonie, soient suspendues à une
date ' devant être établie de manière qu'a
toutes les' parties soit accordé -le temps né-
cessaire pour en recevoir la notification.
Aucun acte nouveau d'hostilité ne sera
commis. pendant la durée de la conférence
qui devra se tenir sur un territoire neutre.
L'armistice durera deux semaines. Il sera
renouvelable par consentement mutuel des
parties qui s'engageront à he pas employer
la période d'armistice pour des transports
de troupes ou de matériel de guerre dans
le territoire de l'ancien empire misse.
LES BASES DE LA PAIX
Tous les territoires existants « de facto »
Constitués sur le territoire de l'ancien em-
pire russe, y compris l'Esthoniè, la Lithua-
nie, la Lettonie, la Finlande, conserveront
le contrôle plein et absolu des territoires
qu'ils occupent au moment où l'armistice
devient effectif, excepté le cas où la Confé-
rence pourrait s'accorder sur le transfert de
ces territoires jusqu'à ce que les peuples
habitant les territoires contrôlés par ces
gouvernements « de facto » aient la possi-
bilité de décider de leur sort.
Pas de changement par la force
Le gouvernement des Soviets et tous les
autres, gouvernements établis sur l'ancien
territoire de l'empire russe, les gouverne-
ments engagés dans les opérations hostiles
contre la Russie des Soviets s'accorderont
pour s'abstenir de toute tentative tendant
à renverser par la force les gouvernements
existants « de facto » qui se sont établis
sur le territoire de l'ancien empire russe et
les autres gouvernements signataires du
présent accord.
Le blocus économique sera levé.
Amnistie !
5* Le gouvernement soviétiste et les au-
tres gouvernements établis sur l'ancien ter-
ritoire de l'empire russe accorderont une
amnistie générale à tous leurs adversaires
politiques russes, mettront eu liberté leurs
concitoyens poursuivis ou en instances de
poursuites pour avoir aidé le gouverne-
ment des soviets' et tous le® citoyens rus-
ses ayant combattu les armées ennemies
de la Russie des soviets ou servi dans ces
armées, ainsi que dans les armées adver-
se des autres gouvernements qui se sont
établis sur le territoire de l'ancien empire
russe, y compris l'Esthonie, la Lettonie, la
Lithuanie et la Finlande.
Retrait des troupes de ^Entente
Naturellement les troupes de l'Entente
retireront leurs troupes et n'aideront plus
les gouvernements anti-soviétistes.
On établirait un accord pour une démo-
bilisation commune. V '
Les dettes «Je l'ancien Régime
Les puissances alliées et associées pre-
nant acte de la. déclaration faite par le
gouvernement soviétiste russe, par la note
du 4 février, concernant ses dettes à l'étran-
ger, proposent comme partie intégrante de
cet accord que le gouvernement soviétiste
et ceux établis en Russie, y compris l'Es-
thonie, la Lithuanie, la Lettonie et la Fin-
lande reconnaissent leur responsabilité
concernant les obligations financières de
l'ancien empire envers- les Etats étrangers
et individuellement envers les citoyens de
ces Etats.
Enfin, les bolcheviks terminent leurs pro-
positions par cet alinéa significatif :
Le gouvernement des soviets ajoute qu'il
désire une garantie semi-officielle des gou-
vernements américain et anglais, que
ceux-ci feront de leur mieux pour que la
France observe les conditions de l'armis-
tice...
La France !... C'est donc de la France
qu'ils se méfient le plus. Les Soviets décla-
rent officiellement que la France est la na-
tion la plus conservatrice du monde.
M. Lloyd George, à nouveau, définit
la politique
Répondant aujourd'hui à plusieurs ques-
tions qui lui ont été posées à la Chambre
des Communes au sujet de la Russie, M.
Lloyd George a déclaré que la politique du
gouvernement à cet égard n'a subi aucun
changement. Cette politique a été exposée
dans le mois qui a., suivi la conclusion de
l'armistice. Elle restera la même aujour-
d'hui.
Et parlant des prétendues ouvertures de
paix :
« Personne, à aucun moment, dit M.
Lloyd George, n'a, avec mon consentement
ou à ma connaissance, discuté.avec les bol-
cheviks les conditions sur lesquelles la.
paix pourrait se faire. »
Le premier ministre déclare ensuite qu'il
n'avait jamais approuvé la politique vi-
sant à traiter avec les bolcheviks. 'Selon
lui, ce n'est pas ainsi que la paix peut se
faire.
« La situation dans l'ouest de la Sibérie
est grave- Les bolcheviks avancent rapide-
ment sur Omsk. C'est la politique du gou-
vernement britannique de développer le
commerce de la Russie du Sud le plus ra-
pidement possible.
« Le gouvernement, poursuit M. Lloyd
George, sent profondément l'importance de
rétablir la paix en Russie, parce que la si-
tuation actuelle est pleine' de menaces. La
Russie détient d'énormes approvisionne-
ments en matières premières. Or, tant que
le désordre y continuera, les prix resteront
élevés et les hauts prix sont favorables au
régime de la propagande bolcheviste. »
L'orateur assure que plus la lutte se pro-
longera, plus lès Allemands renforceront
leur mainmise sur la Russie.
D'ailleurs, il estime qu'au simple point
de vue humanitaire, la guerre doit cesser
le plus tôt possible. C'est pourquoi le gou-
vernement britannique a toujours voulu
saisir toute occasion qui lui paraissait of-
frir une chance de rétablir un gouverne-
ment constitutionnel en Russie.
Les bolchevicks prennent Pskow
$,e correspondant du Morning Post, télé-
graphie que les bolcheviks viennent de
prendre Pskow, but de leurs dernières of-
fensives.
...Et Kiew
On télégraphie de Berlin :
Le Lokal Anzeiger dit savoir que le gé-
néral Denikine aurait ordonné l'évacua-
tion immédiate de Kiew, où la situation est
devenue intenable. Les bolcheviks entou-
rent la ville de trois côtés et toutes com-
munications ferroviaires sont coupées.
JEM esthonie
Démission du Cabinet
On télégraphie d'Helsingfors :
Le cabinet Esthonien a donné sa démis-
sion. M. Poska, l'ancien ministre des af-
faires étrangères, a été chargé de former
le nouveau cabinet.
122% italie
La Levée du Blocus de Fiume
On télégraphie de Laybach au Bureau
de correspondance viennois :
Le gouvernement italien a décrété la le-
vée du blocus de Fiume. En conséquence,
les trains qui n'allaient que jusqu'à Mat-
tuglie, vont maintenant jusqu'à Fiume.
LA BOURSE
Les avis de New-York sont beaucoup
plus satisfaisants et indiquent qu'il ne
faut pas compter sur une crise financière.
Le marché, en conséquence, est meilleur.
Les transactions cependant sont peu acti-
ves. la clientèle, en l'absence de journaux
et de cotes, n'étant pas suffisamment ren-
seignée pour transmettre des ordres.
Les Rentes françaises sont indécises ; le
3 % perd 5 centimes à 61 35 et le 5 % 32 cen-
times à 88 40. Le 4 % 1917 à 71 60 et le 4 %
1918 à 71 25 sont inchangés.
liste
DE
Concentration Républicaine
Première Circonscription
(8", 9e, 10°, 17e, 18*, 19° arrondissements)!
REUNIONS PUBLIQUES
VENDREDI SOIR, 8 h. 30
106, Rue Compans, 19°
49, rue Louis.Blanc. 109
LES CANDIDATS i
Professeur Pinard, Edmond Besnard,
Louis Brunei, Paui Falot, Gaston Qros,
Jacques Helhronner, René dossier, Laila.
voix, Robert friontilloi, Emile Olivier, Gas.
ton Pocbon, Raoul Oesormaux, Robert
Dosiez, Robert Bucasfeie, <
2° CIRCONSCRIPTION
BLOC RÉPUBLICAIN DE GAUCHE
Ce soir, à 8 h. 30:
18, rue Julien-Lacroix (20") .
(Métro : Couronnes)
3, impasse des Bourdonnais (1er)
Lea candidats : A. Aulard, Gustave Gouin
Lucien Le Foyer, Marcel Lehmann, Léon
Oudard, Jean Piot, Général Saxrail, Ca-
mille Servat.
Troisième Circonscription
RÉUNIONS DE CE.SOIR
Rue Saint-Benoit (6e)
Ferdinand Buisson, Paul Fleuret, Gustave
Téry.
3, Avenue de la Motte-Piquet (7e)
Alcide Delmont, Louis Ripault, Alfred
Hirsch, Robert Billecard.
Rue Boileau, (16°)
Paul Painlevé, Alfred Dominique, Pairt
Chautard, Paul Heurot, Joseph Rivory,
LISTE DES CANDIDATS
Paul Painlevé, Ferdinand Buisson, Paul
Chautard, Alcide Delmont, Paui Heurot.
Robert Billecard Alfred Dominique, Alfred
Hirsch, Louis Ripault, Joseph Rivory, Gus-
tave Téry,
l'attentat rentré
â Mandel, nous expliquait hier un secré-
taire de rédaction de nos amis, avait un
attentat rentré, il lui a bien fallu le sortir.
La mère et l'enfant se portent bien.
Et notre confrère nous rappela le coup
de téléphone, resté fameux dans les anna-
les de la presse, par lequel Raspoutinette
mandait à la Censure que si un attentat
contre M. Clemenceau se produisait dans
la soirée on veuille bien n'en pas parler-
Ceci se passait bien avant le coup de re-
volver de Cottin.
Comme on le voit, ces procédés cte gouver-
nement orientauxâ comme eût dit le Tigre
â étaient déjà dans la manière de Jéro-
boam Rothschild.
De 8a copte de tout repos
Décidément les gens du Roy sont bien
encombrants. â
Ne voilà-t-il pas que déjà un article de
Léon Daudet attire à la Presse de Paris
une longue rectification des établissements
Maggi. ,
Que de copie en perspective pour peu que
dure cette union morganatique au premier
chef de la carpe et du lapin.
Enigme
On propose un merle blanc à qui expli-
quera ce titre qui figure en première page
de la Presse de Paris de ce matin :
A LA DEVINE... UN PEU PLUS
LES HABITUÉS DU TURF
Et dire qu'ils se sont mis à 56 (car ils sont
56 journaux) pour rédiger cela... ,
LES BONS SOIRS ET LES MAUVAIS
A PROJPOS HEJLETTM.ES...
â¢:« bes Projets de M. Gémier
Bonsoir a publié il y a quelques jours
une lettre de Maurice Allou qui reprochait
courtoisement à M. Gémier de se désinté-
resser des oeuvres vraiment nouvelles et
plus récemment une seconde missive de
M. Jean des Vignes-Rouges qui reprochait
au grand comédien de ne pas répondre aux
lettres que lui adressaient les jeunes au-
teurs... Bonsoir se devait de recueillir im-
partialement les réponses de M. Gémier.
Voici ce qu'il voulut bien nous dire, entre
une mise en.scène d'OEdipe et une répéti-
tion de son rôle :
â A Jean des Vignes-Rouges, je ripos-
terai que des lettres mo parviennent cha-
que jour par dizaines auxquelles je n'ai pas
le temps matériel de répondre et que 3.000
manuscrits s'entassent dans mes armoires
â encore que j'en aie renvoyé une grande
partie à leurs expéditeurs. C'est à croire
que dès qu'un auteur dramatique a accou-
ché d'un ou de plusieurs actes, il envoie
gon manuscrit à Gémier. Il y a évidemment
dans cet empressement quelque chose de
flatteur, mais la médaille a son revers. A
Maurice Allou, je répondrai par la liste
complète des auteurs dont j'ai reçu les
pièces : ,
« G. de la Fouchardière, Saint-Georges
de Bouhélier, Charles Méré, Alfred Athis,
Edmond Guiraud, Edmond Fleg, Pierre
Frondaie, Àrquillière, H.-R. Lenormand,
Henri Clerc, de Faramond, Pierre Chaîne,
Marc Henry, Lucien Népoty, Henry, Marx,
René Fauchois, Charles d'Estoc et d'Hel-
lem, Bienstock et Nozière, Alexandre Ar-
noux, Edouard Schneider, Paul-BoncOur.
« Si aucun de ces écrivains n'est complè-
tement inconnu, si même parmi eux quel-
ques-uns ont une notoriété d'excellent aloi,
il n'en est pas un qui soit ûn auteur du
Boulevard, un « gros" producteur ».:
« Leurs pièces sont naturellement de
genre différent. Mais mon rêve est d'avoir
à ma disposition trois théâtres (que vont
dire M. Quinson. et la Société des Auteurs ?)
On jouerait au Théâtre Antoine ltes pièces
intimes (c'est une d'entre elles, sobre èt
puissante, de Charles Méré, qui remplacera
sur l'affiche les Jardins de â Mur cte) ; dans
un théâtre de dimensions plus vastes, les
oeuvres exigeant une grande variété de dé-
cors et une musique de scène ; enfin, au
Cirque, les spectacles dans lesquels les Let-
trés, la Musique, la Danse et l'Athlétisme
s'uniraient en une synthèse de beauté. Je
cherche, en outre de ces trois théâtres pari-
siens dans la périphérie, quatre salles où
seraient données par roulement les pièces
créées dans ces théâtres. Ce serait le seul
moyen de faire une concurrence efficace au
cinéma. Les débutants, lefe inconnus vont
dire: «Et nous?» Je rie les oublie pas.
J'ai servi leurs intérêts en.donnant l'hos-
pitalité de mon théâtre au Nouveau Théâ-
tre Libre, malgré 'les nombreux inconvé-
nients pratiques que cola présentait pour
moi. Je n'ai d'ailleurs consenti à accueillir
le Nouveau Théâtre Libre que parce que
son directeur, M. Pierre Veber, s'est enga-
gé à ne monter que des pièces dont les si-
gnataires n'auraient pas encore été joués.
â « Pour représenter seulement les oeuvres
que j'ai reçues, il ne sera pas trop des trois
salles dont je vous parlais. Un tel plan est
considérable. D'aucuns jugeront sa réalisa-
tion chimérique pour un seul homme. Seul,
oui. Màis j'ai trois metteurs en scène aux-
quels des indications d'ensemble suffiront
pour la réalisation scénique d'oeuvres im-
portantes. Vous connaissez déjà M. Savoy.
Les prochaines mises en scène révéleront
les autres. Je me tromperai quelquefois.
Dame! je cours plus de risques qu'à monter
une pièce de M. Bernstein ou de M. Sacha
Guitry. Les vieilles institutions théâtrales
ont besoin d'être rajeunies. Je les doterai
du confort moderne. " i>
Faisons confiance à M. Gémier.
Sur les planches et derriere les portants
ha mort d'un risque-tout
Rodman Law, le « casse-cou américain »
vient de mourir dans son lit. Ce n'est assu-
rément pas de sa faute car il avait fait
réellement tout le nécessaire pour que le
contraire advînt.
Ce fut l'as du cinéma et le nombre et la
qualité de ses performances sont extraor-
dinaires. Un nombre considérable de fois,
il sauta en parachute de ballons voguant
à des hauteurs de 4 à 5.000 pieds ; il bat
tous les records, en descendant par la mô-
me voie d'un aéroplane volant à 5.500 pieds;
un autre jour, il s'attache à une fusée co-
lossale que devait lancer en l'air, ynç char-
ge fantastique de dynamite ; les maisons
sont plus ou moins abîmées dans un rayon
d'une centaine de mètres : pour Law, il est
simplement un peu étourdi mais fortement
déçu d'avoir manqué un si beau voyage.
Il vient de mourir de vieillesse dans son
lit. On n'a jamais la fin qu'on souhaiterait
avoir !
Leurs mots
On parlait, dans le petit bureau des Va-
riétés où Max Maurey tient ses assises,
d'une comédienne plus connue par ses
K mots » que par son talent. Et comme le
seigneur du,lieu faisait quelques réserves
sur la légende spirituelle qui entourait cet-
te personne, le gros X... se récria :
â Oh ! mon cher, vous ne pouvez le nier,
elle a de l'esprit, beaucoup d'esprit, et du
meilleur, et du plus fin...
â Voyons ! X..., voyons î dit Max Mau-
rey, vous exagérez : vous parlez de l'esprit
comme un pauvre parle de l'argent...
LE PERCHOIR : Jean Bastia et Augustin
Martini présideront dorénavant aux desti-
nées du Perchoir.
Augustin Martini, dans ses chansons,
Jean Bastia, dans sa création du soldat
Bréchu, voilà bien de la joie et de la gaîté
en perspective...
Programme des Spestaeies
OPERA, Thaïs.
OPERA-COMIQUE, 20 h., Werther.
ODEON, Oit ne badine pas avec l'amourÀ
THEATRE-LYRIQUE, 20 h. 30, CléOpâM«
tiAlTE, 80 h., la. Belle'llûlcne.
VARIETES, 20 h. 30, les Sentiers de la Vertu. :
P.-S.-MARTIN, 20 h. 15, Mon Père avait raison,
GYMNASE, 20 h. 45, le Voleur.
TH. DE PARIS, Relâche. Prochainem. la Vierge
Folle.
SARAH-BERNHARDT, 20 h. 15, la Dame au»
Camélias,
ATHENEE, 20 h. 30. Amour quand lu nous lienti
RENAISSANCE, 20 h. 45, la Passerelle.
PAtAlS-ROYAL, 20 h. 30,, Hercu\e à Paris.
ANTOINE, 20 h., Aux Jardins de Mutcie.
BOUFFES-PARISIENS, 20 h. 45, Phi-Phi.
CHATELET, 20 h. 30, Tour du monde éh 80 jours, â 1
AMBIGU, 20 h. 30, le Vieux Marcheur.
TH. MICHEL. 20 h. 45, l'Ecole dos Cocottes.
TH. EDOUARD-VII, 21 h., l'Erreur d'un nuU
d'été.
TH. FEMINA, 21 h., Souris d'Hôtel.
CAPUCINES. 20 h. 45, C.G.T. Roi .'revue.
GR.-GUIGNOL. 20 h. 30, la Marque de là Bête.
POTINIERE, 21 h., Vas-y-voir !
SCALA, 20 h. 30, Pomarol a du cran,
CLUNY. 201). 30, Théodore et Cie.
DEJAZET, 20 h. 30, Tire-au-Flanc.
TRIANON, 20 h. 30, Miss Helyett.
ARLEQUIN', les Vierges du h'il, opérette.
L'ABRI, 20,':h. 45, la Bagatelle, opêr. libertin»,
EMPIRE, 20,/h. 15, le Grand'MogoL
FOLIES-BERGERE, 21' h.. Bal.
OLYMPIA, li h. 30 et 20 h. 30, la Revue 'dUf
Sehah ;
CONCERT MATOL, le-chanteur populaire MayoL
CAS. PARIS., 20 ti. 30, Tout feu... tout flemme*
CIGALE. 20 h. 30, Revue.
BA-TA-CLAN, 20 h.. 30, Ça. Fiume ! revue.
ELDORADO, Revue.
NOVELTY, Revue.
GAITE-ROCH., 20 h. 30, Elle en iette, revue.
MARIVAUX, Jeanne d'Arc, film historique.
BOUF-CONC., 20 h. 30, la Revue-lolichohne.
NOUV.-CIRQUE, t.T. s. (vend", exc.), mat. jeudi
samedi, dimanche.
APOLLO. 21 h., Grand Bal.
KURSAAL, Concert-Attractions.
EUROPEEN. Concert-Attractions.
PIE-QUI-CHANTE, 21 h., Revue.
LA CHAUMIERE. Revue, chansonniers.
PERCHOIR, Martini, Misidora, BastJa.
LUNA-PARK, Danse, matinée et soirée.
PALAIS GLACE, Patin, vr. gl.. Dancinsf O àf-miBi,
.GAUMONT-PAÈACEj Film
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