Titre : L'Intransigeant
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1940-01-16
Contributeur : Rochefort, Henri (1831-1913). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32793876w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 16 janvier 1940 16 janvier 1940
Description : 1940/01/16 (Numéro 52013). 1940/01/16 (Numéro 52013).
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol Lc2-3980
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
CHRONIQUE SPORTIVE
Le Havre se détache
e cMomnt de footlill
La journée sportive a tenu hier
beaucoup plus qu’elle promettait,
car elle fut plus active, au point
de vue rugby surtout, que ce que
l’on envisageait, en raison de la
dureté même des terrains.
En football, les surprises furent
rares et la seule vraiment notable
fut constituée par le match nul que
Lens infligea à Rouen au cours d’un
match comptant pour le Champion
nat de France. Dans cette même
épreuve. Le Havre consolidait sa
position de leader du classement
en triomphant, non sans difficulté,
du Red Star. Par contre, le Ç.A.P.,
comme nous le redoutions, devait
s’incliner devant Reims, tandis que
le Racimg l’emportait facilement, au
Pare, sur Arras, à l’issue d’un match
sans grand attrait.
Pour la Coupe Charles Simon,
Marseille, Sète et Strasbourg, réor
ganisé à Périgueux, venaient fort
Carnet du Combattant
X Nous avons publié une grande
partie de la liste des souscriptions
versées par les départements au
Monument à la Gloire de l’Infan
terie française. Pour répondre aux
désirs qui nous ont été exprimés,
voici le complément de cette liste :
Ain, 16.600 ; Alpes-Maritimes,
18.130,70 ; Ardèche, 7.004 ; Ariège,
9.027 ; Aveyron, 5.570 ; Cantal,
9.500 ; Charente, 8.214,40 ; Charen
te-Inférieure, 3.561 ; Cher, 15.674 ;
Corrèze, 16.224 ; Corse, 12.513 ;
Creuse, 3.409 ; Dordogne, 7.890 ;
Doubs, 16.853 ; Drôme, 9.605; Haute-
Garonne, 18.650 ; Gers, 7.533 ; Hé
rault, 3.355 ; Indre, 13.520 ; Jura,
7.348 ; Landes, 19.4(25 ; Loire, 12.173;
Loire-Inférieure, 15.572 ; Lot-et-
Garonne, 10.482 ; Lozère, 3.423 ;
Deux-Sèvres, 8.291 ; Tam-gt-Ga-
ronne, 3.003 ; Var, 14.500 ; Vaucluse,
17.019 ; Vendée, 12.148 ; Vienne,
6.685 ; Haute-Vienne, 15.590.
Aucune souscription n’est parve
nue au comité de la part des dé
partements du Loiret et de la
Haute-Loire.
X Nous renouvelons nos appels
précédents pour l’envoi de ballons
de football. Etant donné l’insistan
ce avec laquelle on nous réclame
de ces ballons, nous nous deman
dons si leur fourniture ne devrait
pas être assurée par l’Intendance.
Est-ce qu’il ne devrait pas être
pourvu aux loisirs des combattants
aussi bie n qu’à leur nourriture, à
leur habillement et à leur loge
ment ?... <>
Mais, en attendant que cette sug
gestion soit accueillie en haut lieu,
envoyez-nous des ballons !
La Flamme
X La Flamme sous l’Arc de
. Triomphe sera ravivée : ce soir, à
17 heures, par l’Union des combat
tants et mutilés corses, la 126* D.I.,
les Anciens des 55* et 255 e R.I. :
demain mardi, par l’Amicale du 17 1
R.I.
justement et très plaisamment com
pléter le lot des qualifiés pour les
prochains huitièmes de finale ; par
contre, Sochaux et Annemasse, qui
ne pouvaient se départager, se re
trouveront aux prises dès diman
che prochain.
Les "trois matches parisiens de
rugby disputés hier se terminèrent
à l’avantage du Racing Club de
France, qui l’emporta sur lè P.U.C.',
ainsi que du Stade Français et du
S.C.U.F. Ajoutons que l’activité du 1
rugby renaît brillamment dans la
plupart de nos régions françaises
sous la forme de petits tournois qui
fournissent- l’intérêt nécessaire.
Le cyclisme a tout naturellement
provoqué hier son hebdomadaire
attrait, et *la reprise au Vel d’Hiv* \
des courses derrière grosses motos \ t
permit à Arthur Sérès d’effectuer
une brillante rentrée, malgré la
belle performance réalisée par G.
Wamhst.
Ajoutons à ce résultat la nouvelle
victoire de Prat en poursuite, ainsi
que la revanche que s’assura’ l’Ita
lien Loatti en pure vitesse.
La natation, toujours aussi active,
permettait aux juniors du S.C.U.F.
de poursuivre la série de leurs vic
toires et de se qualifier aisément
pour les demi-finales du Challenge
Roland Lévy, au détriment de l’En
tente Levallois-Hippocampes.
Nous en aurons fini avec les prin
cipaux résultats de ce dimanche
sportif en signalant la seconde vic
toire d’Henri Faucheux en cross >
cyclo-pédestre, la brillante vitalité
du basket, dont les Russes et le
P.U.C. furent hier les principaux!
vainqueurs, et enfin la surprise que
oausa en boxe, au cours de la réu
nion du Central, le jeune poids coq
Fournier qui triompha aux points 1
de l’ancien champion de France
amateur Villard.
E.-G. DRIGNY.
Petites nouvelles
X La saison de sports d’hiver se
poursuit de la façon la . plus active
dans nos stations françaises. C’est 1
ainsi que le Ski Club de Chamonix
annonce pour le 21 janvier prochain
l’organisation d’une grande journée
de skis ; d’autre part le Syndicat
d’initiative de Grenoble nous signale
qne l’enneigement des nombreuses
stations du Dauphiné oscille entre
10 et 60 centimètres d’une excellente
neige poudreuse. La patinoire de Vil
lard de Lans est ouverte.
X La France n’a pas le monopole
des sanctions vis à vis de ses cham
pions, et le champion d’Angleterre
des poids légers, Eric Boon, vient i
d’être suspendu pour avoir participé
à Bristol à une réunion interdite.
X Les multiples organisations
sportives organisées en Angleterre au
profit de la Croix-Rouge britannique
ont produit à ce jour plus de 3 mil
lions 500.000 francs. C’est un bean
dénié/ dont s’honorent très justement
les sportifs d’outre-Manche.
Un MARTINI...
C’est l’appétit garanti !
RONDES
S UR la terre gelée, les petites
filles du jeudi dansaient
des rondes pour se réchauf
fer.
Je les écoutais chanter à plein-
gosier les enfantines chansons qui
volent de livre en lèvre à travers
les'âges.
« Ah ! mon beau château ! >
Et cette nostalgique et prenante
ariette :
« Nous n’irons plus au bois,
les lauriers sont coupés ! »
Le ciel était d’un bleu gris de
lavande. Des camions camouflés
passaient sur la route en ébran
lant les vitres. Des soldats cou
leur de sillon menaient à bien
quelques sournois ouvrage de dé-
fensfi.
à Promenons-nous dans le boas
pendant que le loup n’y est pas !
chantaient les petites filles.
Pensaient-elles que le loup
n’est pas loin, qu’il montre les
dents à la frontière t Sûrement,
pour une heure elles avaient ou
blié. Et c’était mieux ainsi.
« Si le loup y était,
il nous mangerait... »
Ainsi chantaient nos mères et
*les mères ,; de nos mères en jupes
écourtées. Et je pensais à la
France qui continue avec ses pe
tites filles d’aujourd’hui. Puis
sent-elles entendre leurs fillettes
chanter des rondes vieillottes
dans une nature rendue tout en
tière à la Paix !
blanche vogt.
P. S. — Un a modeste em
ployé » ayant reçu cent francs
pour êteennes nous les adresse
pour un soldat sans famille. Ce
don nous touche profondément.
5L1 1ADI
, /f’îv
l
AUJOURD’HUI
INFORMATIONS (sur tous les postes,
sauf Radio-Paris) ; 6 h 30, 8 h. 30,
12 h. 30. 19 h. 30. 21 h. 30, 23 h 30.
INFORMATIONS (Radio-Paris) : 6 h. 30,
8 h. 30, 13 h. 30 (REVUE DE PRESSE),
20 h. 30, 23 h. 30, 23 h. 30.
OE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR :
7 h. 30.
RADIO- REPORTAGES et ACTUALITES t
20 h. 30.
QUART D'HEURE DU SOLDAT (SUT
tous les postes, sauf Radio-Paris) :
11 h. 45. 18 h. 30.
PARIS-P.T-T. (431,7). 13 h. 45 : Mus.
variée ; 17 h. 30 : Chansons ; 18 b. 15 :
Mélodies (Alice Raveau) ; 18 b. 45 :
paris.Panaroe (F. Caroo) ; 19 b. 45 :
Conc. symph. ; 21 b. : Aventureux et
aventuriers (Titayna) ; 2L h. 15 : La
villa des amis (R.-P. Greffe) : 22 h. :
Extr. des Santons (Neveu et Delaquys) ;
22 h. 30 : Chansons de Montmartre (F.
Faniard) ; 23 h. 45 : Oroh. de Jazz (R.
Legrand).
TOUR EIFFEL (206). 17 h. 45 : Mus.
lég. ; 19 h. Mus. de ch. ; 22 h. 45 :
jazz (R. Legrand).
RADIO-PARIS (1.848). 13 h. 15 : Mé
lodies tchécoslovaques ; 13 h. 45 : Vio
lon (Marcel Darrieux) ; 15 h. : Orgue
(Mlle Boget) ; 15 h. 30 : Les grandes
premières : Carmen ; 16 h. : Théâtre
angl. : Endymion ; 16 h. 30 : Au temps
d’Auber (Michel-Maurice Lévy) ; 17 h. :
Chansons (Gretl Vemon) ; 17 h. 15 :
Ensemble Ars Redivlva ; 18 h. 15 : Œu
vres de R. Schumann (Jean Doyen) ;
19 b. : Mus. lég. ; 19 b. 30 : Madame
Sans-Gêne (Sardou et Moreau) ; 20 h.45:
Conc. symph. ; 22 h. 15 : Piano (Mall-
lart-Verger) ; 22 h. 45 : Hôtel des Ven
tes (R- Wisner) ; 23 h. 15 : Mélodies
(G. Cathelat).
RADIO-CITE (280,9). 13 h. : Trois de
•liez nous i 13 h. 10 : Loulsstte Rous
seau ;13 h. 30 : Chans. de Lye Gauty :
13 h. 45 ! Mus. var. ; 18 h. 20 : Valeee ;
U H. 45 î Mue. de dans* i 10 h. 45 :
Daniel Clérioe i 10 h.50 : Saint-Granier
at Fr. Marsay ; 20 h. : Léo Marjane ;
20 h. 05 i J. Sourza (sketch de Sou
ples) : 20 h. 10 : Voulez-vous Jouer avec
nous ï ! 20 h. 18 : Petits papiers muai,
eaux i 21 h. i Crochet radloph. ; 22 h. i
Trois jeunes filles à la page (St. Ma
nier) ! 22 h. 15 : Extr, de Lakmé :
JJ, b. 30 : La création du monda (O.
Miihaud) ; 23 h. 15 : Mus. de danse.
RADIO .37 (360,6). 13 h. 05 : Musique
gaie ; 13 h. 25 : Fant. d'opérettes ;
13 h. 40 : Mus. var. ; 17 h. 50 : Mu
sette : 18 h. 15 : ïtao Rossi ; 18 h. 45 :
Mus. var. ; 19 b. : Ceux de chez nous ;
19 h. 15 : Gain Curci ; 19 h. 50 : Un
sourire... une chanson ; 20 h. 10 : Mis.
tinguett : 21 h. 05 : Plus ça change
(Rip).
POSTE PARISIEN (312,8). 13 h. 40 :
Vieilles chansons françaises ; 18 h. 35 ;
Mus. var. ; 18 h. 45 : Quart d’heure du
permissionnaire ; 20 h. : Session de la
S.D.L. ; 20 h. 10 : Carnet de Martine ;
21 h. : Adolphe et Adolphine ; 22 h. :
Gaieté parisienne ; 22 h. 15 : Elégie
(Fauré) ; 23 h. 15 : Concerto Italien
(Bach).
ILE-DE-FRANCE (235). 13 h. : Petites
choses ; 13 h. 30 : Opérettes ; 18 h. 45 :
Extr. de films ; 19 h. 15 - : Valses ;
20 h. : Soirée d'hier ; 21 h. : Sél. sur
Feu de Joie : 21 h. 20 : Mus. variée ;
21 h.50: Chansons ; 22.15: Mus.de danse.
CE SOIR, A 22 HEURES
TROIS JEUNES FILLES !
A LA PAGE
Performances de guerre
^HAQUE dimanche confirme,
développe le succès de l’hip-
_ podrome de Vincennes. où
un public nombreux goûte à la
pelouse le plaisir de son petit jeu,
au pesage la joie de l’examen des
bons trotteurs, le spectacle de la
4 : prise » de dernière heure, enfin
celui de la course.
Sur une piste maintenant fer
me, les vitesses s’améliorent, mais
aussi les surprises interviennent.
Les cracks de l’an dernier,
comme l’invincible Néron M, ont
subj dans leur préparation un
temps d’arrêt et ne se retrouvent
pas du premier coup.
Les favoris ne furent pas très
heureux hier, mais les épreuves
furent disputées avec brio.
« C’est l’essentiel » avait l’air
de penser M. de Lacretelle s’en
tretenant avec M. Ballière, qui
continue à fumer sa pipe.
Patineurs, patientez...
OUS avez peut-être tous vu
au cinéma, parmi les plus
récentes actualités, cette
photographie d’un lac de Paris
le représentant couvert d’une
couche de glace brisée à de cer
tains endroits de façon à per
mettre quelque existence normale
aux cygnes hospitalisés en cet
endroit... Cela n’étai' déjà pas
encourageant pour les patineurs.
Et, ce beau dimanche d’hiver,
avis était donné — les lecteurs
de VIntran l’ont su hier — aux
amateurs de promenades sur gla
ce que le temps n’était pas en
core venu pour leurs ébats.
Impatience des fervente du pa
tinage : tant autour du lac du
Bois de Boulogne qu’autour du
lac Daumesnil, ils étaient venus
nombreux, leurs patins à la main.
Les agents de police durent ici
et là monter bonne garde.
Seuls, de hardis gamins ris
quèrent leur poids léger sur la
fragile enveloppe glacée de nos
lacs. •
Mais cela suffisait à créer de
la bonne humeur, dérivatif si
utile aux soucis actuels.
Demain, à la Grande
Maison de Blanc,
Place de l’Opéra, mise en vente
de nouvelles séries de Draps,
Services de table et Lingeries,
récemment rentrées .des ateliers.
Draps toile pur fil, jours Fsie,
brodés main, grand lit, 229 fr. ;
la taie, 59 fr.
Mouchoirs, Blouses Déshabillés
et Couvertures à des prix qui ne
pourront être maintenus.
T^cru
FAP.
Le chevalier à la triste figure au chapitre des moulins
La lumière vient d'en bas La Censure en Angleterre
« Celle » qn’ « ils »
habillent toujours
ANECDOTE est de celle qu’il
faut propager ; elle expose
en si peu de mots la menta
lité allemande ;
Alors que, ces temps derniers,
il était en Allemagne question.de.
restriction vestimentaire, une
gretehen de la -meilleure société,
ayant l’occasion de rencontrer le
docteur Gœbbels, lui parla de
cette mesure sur un ton détaché :
— Une bonne Allemande doit
tout accepter, dit-elle ; s’il le faut;
nous irons nues, nues comme la
Vérité.
A quoi lé docteur Gœbbels au
rait répondu :
— La vérité ? On trouvera tou
jours de quoi l’habiller.
N aura tout vu... — comme
disait feu Dranem dans
une revue des Nouveau
tés, il y a quel
ques années.
On aura tout
vu dans la re
cherche des
moyens les plus
ingénieux de
s’adapter aux
incommodités
de l’existence
imposée aux
citadins par la
guerre.
Le problème
de la défense
contre, l’obscu
rité n’est pas le moins difficile
à résoudre.
Le pied que l’on voit ici, armé
d’une lampe électrique fixée à la
chaussure, est celui d’une jolie
femme — pourquoi ne serait-elle
pas jolie ? — qui a trouvé cet
ingénieux moyen de circuler la
nuit en évitant jusqu’aux menus
obstacles du sol.
Attaques contre les phares
N sait qu’un avion alle
mand s’est distingué, il
y a quelques jours, en
lançant des bombes sur le phare
britannique de Tritiity House.
A ce sujet, un- historien an
glais, M. A. Morrell, signale l’in
cident d’un autre phare britan
nique, celui d’Eddystone.
Sous le règne de Louis XIV,
un corsaire français avait atta
qué ce phare et avait réussi à
emmener en captivité ses quatre
occupants.
Le roi Louis XIV, ayant appris
cet incident, ordonna que le cor
saire fût réprimandé et que les
quatre prisonniers fussent ren
voyés en Angleterre ; car, préci
sait le roi, « ces gens travaillent
pour le bénéfice de toutes les na
tions, et la France fait la guerre
à l’Angleterre, non à l’humanité
tout entière ».
du 16 Janvier
6
6
LJ
nn
□
y
-
i
HORIZONTALEMENT. — 1. Qn
le cultive sur tout notre littoral
méditerranéen, — 2. Irréflexion qui
va souvent de pair avec la can
deur. — 3. Répété plusieurs fois;
— 4. Fait plus mal à l’envers. Pré
fixe qui marque le retour. — 5. Pré
nom de femme sans tête. Rasés à
rebrousse-poil. — 6. Rivière en
pays espagnol. Partage une cheve
lure. — 7. Ajustai le poinçon sur
l’enclume de l’épingliier. — 8. Gain
de plusieurs semaines.
VERTICALEMENT. — 1. Force
ras à rester couché. — 2. Pose. Nid
haut perché. — 3. La vie en compte
quatre. C'est moi quand je marche
sur 31a tête. — 4. Les nerveux y
prennent les eaux près de Vichy.
Source de la Mayenne. — 5. Dis
poserai les plis d’un vêtement. —
6. Anagramme de « tie ». Sans
tares. — 7. Allongeai. — 8. Rappor
tées, attribuées.
Solution du 15 Janvier
HORIZONTALEMENT. — 1. VI
VIPARE. — 2. IVRESSES. — 3.
LO (lolo). NIORT. — 4. LU. REA.
— 5. AROME. F R (R. F.). — 6.
GI. IUII. — 7. ENTRAVEE. — 8.
SEDATIFS.
VERTICALEMENT. — I. VILLA
GES. — 2. IVOIRINE. - S. VR
(vrai). IO (lion). T D (têtard). — 4.
IEN. MIRA. — 5. PSI. ELAT (à
l’envers: talé). — 6. ASOR. IVI
(VH). — 7. REREFIEF. — 8. ES
TAMES.
A Censure en Angleterre
avait jusqu’à présent trois
formules pour annoncer
aux journaux qu’un article dé
terminé ne pouvait être publié
avant d’avoir été soumis à un
examen plus approfondi.
La première de ces formules
était ; « Sera examiné incessam
ment par des experte compé
tente. »
La deuxième formule était ré-
dignée d’une façon plus solen
nelle : « Diff éré jusqu’à ce qu’une
autorité supérieure en autorise la
publication. »
La troisième formule tran
chait : « Différé et sera probable
ment interdit. »
Il paraît que ces formules n’im
pressionnent pas suffisamment les
rédacteurs britanniques.
Une quatrième formule vient
de faire son apparition : « Dif
féré et, si le censeur ne se trompe
pas, ne sera pas rendu à l’auteur
avant la fin de la guerre. »
Voir ose, 44, Ch,-Elysées,
présente une nouvelle Collection
de Manteaux formes inédites en
beaux lainages, tweed, Teddy, etc.
Qualité, coupe, chic, inégalables.
Prix très en dessous de la valeur
réelle, à partir de 395 fr. Mag. ouv.
les dimanches de 14 h. à 18 h.
Lettres, et Arts
X Le jubilé d’Emile Borel, doyen
du conseil de l’Université de Paris,
membre de l'Institut, professeur à
la Faculté des Sciences, a été célé
bré avec solennité, hier, à la Sor
bonne.
Plusieurs orateurs — en tête des
quels M. Yvon Delbos, ministre de
l’Education nationale — rappelé
rent la carrière, d'un éclat excep
tionnel, du grand savant qui prêta
le conoours de sa rayonnante intel
ligence jusqu’à notre vie politique :
ne fut-il pas ministre de la Ma
rine ?
Membre de l’Académie des Scien
ces, il fut aussi membre du conseil
de perfectionnement de l’Ecole po
lytechnique et de l’Ecole navale.
Hier également, hommage fut
rendu à oette vie illustre au cours
de l’assemblée générale annuelle de
l’Association des anciens élèves de
l’Ecole Normale supérieure, assem
blée que présidait Emile Borel, qui
fut un des élèves les plus remar
quables de oette école.
X Oet après-midi, à 18 heures,
au Cercle Interallié, les amis et ad
mirateurs de Jérôme Tharaud lui
remettront son épée d’académicien.
X L'armée n’a pas toujours l’oc
casion d’utiliser les compétences.
C’est pourquoi on se félicite d’ap
prendre qu’elle a chargé deux offi
ciers, qui sont aussi deux écrivains,
d’assurer la liaison avec les orga
nismes chargés de la presse, de la
radio et du cinéma. Il s’agit du ça'
pitaine Jacques Meyer, à qui la
dernière guerre a inspiré deux li
vres forts et émouvants : La Biffe
et La Guerre, mon vieux, et du ca
pitaine Pierre Descaves, l’auteur de
L’Enfant de liaison et de Grandeur
nature.
X La Nacion, grand quotidien de
Buenos-Aires, vient de fêter son
70 e anniversaire, sous la présidemice
de son directeur, M. Luis Mitre.
LES TREIZE.
A un bureau de la brigade mobile
de Marseille, appartenaient trois
policiers, liés d’amitié par la com
mune passion de leur métier : Mar-
Un, Julinot et un garçon disgracié
par la nature mais qui accepte le
surnom de Don Juan, en manière
de sobriquet. .
Or, Don Juan, sans jamais aller
jusqu’à croire à la possibilité d’une
aventure, meublait son imagination
lyrique de toutes les femmes mê
lées aux crimes dont H avait à
s’occuper. , .
Un crime est commis a Saint-
Tropez. Le soir même le trio ÿ arri
vait La maison du crime est la
villa des Palmiers, où un certain
M. Landon a été assassiné.
Plusieurs personnes habitent cette
villa. L’une d’elles est la maîtresse
de la victime; l’autre, sa fiUe. Ces
deux femmes se détestent.
Les poUclers commencent leur
enquête. Les soupçons s’égarent sur
la jeune fille, Jacotte Landon.
CHAPITRE V
« Celui qui a tué Landon cette
nuit ne peut être qu’un des habi
tants des Palmiers. Une fois
péremptoirement démontré et prou
vé qu’aucun élément extérieur n’a
pu être à la base du crime, seuls
peuvent être suspectés : le père
Perrot, la mère Perrot, leur fille
Germaine ; les deux bonnes, An
gèle Cougourdon et Hortense Pas
cal ; Anselme Radinet, Ludovic
de Karta, Wanda Terbizone et
Jacotte Landon.
« De cette liste s’éliminent
d’office Ludovic da Karta et An-
DE LUCIEN GIUDICE-
Roman
I d’atmosphère |
policière
gèle Cougourdon, pour des raisons
impérieuses qu’il serait trop long
de te faire connaître ; Anselme
Radinet, dont l'alibi que nous
fîmes vérifier en remontant la
plage, est des plus exacts. Les cou
pables éventuels sont donc : le
jardinier, la jardinière, leur fille,
qui dorment dans le pavillon à
l’entrée de la villa (les renseigne
ments que nous avons sur ces
braves gens sont tels que nous
pouvons, sans crainte d’une erreur
judiciaire, les biffer de notre liste).
« Après ces éliminatoires demeu
rent encore : Hortense Pascal, qui
nous a dit s’être couchée à dix
heures, levée à six et n’avoir rien
entendu ; Wanda Terbizone, qui
a quitté, nous a-t-elle fait .connaî
tre, Landon à deux heures du’
matin, et la blonde Jacotte, qui
a faussé compagnie à notre inter
rogatoire en claquant les portes,
décision brutale -contre laquelle je
me suis bien gardé d’intervenir.
« Des ces trois femmes, deux :
Hortense Pascal et Wanda Terbi-
zonq ont l’air dq vouloir nous aider
dans nos recherches, tandis que là
troisième, Jacotte Landon, ne sem
ble pas agir de même. Et c'est par
d’autres que nous apprîmes un tas
de détails, par exemple, sa pré
sence dans les escaliers, quelques
minutes après l’exécution du
crime, la volonté de son père de
la marier avec Radinet, dont elle
ne voulait pas.
« Tout de même, Julinot, en tout
autre cas, je ne te cache pas
que j'aurais déjà mis à la dispo
sition de la justice cette étrange
Jacotte, et on aurait bien vu après.
Je ne l’ai pas fait,(malgré l’impres
sion que j’ai pu te donner ce matin
de me détacher de cette piste,
parce que j’ai appris de la bouche
du médecin légiste que les coups
violents portés dans la poitrine de
Landon n’avaient pu l’être que par
un homme. Cela m’a permis
d’abandonner ma première recons
titution mentale du crime pour la
mieux compléter.
« Ce que je pense exactement ce
soir : l’une de ces trois femmes,
la bonne, Wanda ou Jacotte) veut
faire disparaître A. Landon. Elle
ne le tuera pas elle-même, mais
trouve au dehors un tueur et s’en
tend avec ce dernier. La nuit, à
trois heures, elle quitte sa cham
bre, descend au rez-de-chaussée,
ouvre avec d'infinies précautions la
porte de la pièce où repose M.
Landon, s’assure que ce dernier
dort profpndèment, soulève l'espa
gnolette fixant les volets de
fenêtre’ qui ouvre sur le chemin,
poussé ceux-ci.
« Par cette ouverture, son
complice, aux aguets, pénètre dans
la place, s’approche du lit, frappe.
Avant même qu’il ait frappé, celle
qui lui a ouvert a déjà quitté le
lieu du drame. L’homme repart
par où il est venu, de l’extérieur
pousse les volets, jette son arme
ensanglantée dans la mer, où nous
venons de la retrouver, et dispa
raît dans la nuit. Qu’en dis-tu,
Julinot?
— Marlin, cette version me plaît
mieux que la précédente.
—- Je te remercie. ’
— Elle me plaît d’autant plus
que, en somme, Wanda, Jacotte,
aussi bien qu’Hortense,peuvent être
cette complice de l’assassin, et que
d’autorité tu ne peux pas accuser
Mlle‘Landon du crime.
— Peut-être. • Seulement veuille
te souvenir que Jacotte se trouvait,
à la minute précise où le crime
était consommé, dans le rayon
même de ce crime. Avoue qtie ma
version est vraisemblable.
— Je le reconnais, Marlin. Mais
as-tu . repris l'interrogatoire de
Mlle Landon ? ■
Je m’en suis bien gardé. Je
ne le reprendrai pas avant demain.
Je ne veux rien bousculer. H me
faut attendre quelques renseigne
ments. A cet effet, j’ai mandé Don
Juan, auprès du commissaire Du
pont, pour qu’il me remette dès
demain, à la première heure, toutes
précisions .sur les existences de
Landon, de sa fille, .de Wanda
Terbizone et même de la servante
Hortense Pascal. En bref, je ne
désire aborder une discussion dé
finitive avec ces < témoins » que
longue je aérai davantage fami
liarisé avec la victime et les êtres
ayant gravité autour d’elle. En
toute franchise, je ne suis pas en
mesure d’aller plus avant aujour
d’hui. Nous allons prendre congé
de là maîtresse de maison et re
trouver, à l’Hôtel du Port, Don
Juan qui y a retenu nos cham
bres. Prie Mlle Landon de vou
loir bien nous rejoindre.
Lentement, la nuit tombait et le
salon se tachait d'ombres noires.
Marlin tourna un commutateur. Du
plafonnier, jaillit une lumière crue,
lorsque, suivie de Julinot, Jacotte
Landon, les yeux brillants, le vi-.
sage tendu. dans une crispation
nerveuse, franchit la porte de la
pièce. Tout de suite, Marlin s’a
vança vers elle en souriant :
— Nous allons vous laisser, ma
demoiselle. Mais je ne voudrais
pas quitter cette villa sans vous
dire combien je suis navré d’avoir
ainsi à vous importuner en de pa
reils moments. Que voulez-vous,
la recherche de la vérité donne
souvent lieu à des incursions fort
pénibles. Je suis très contrarié de
l’incident qui nous a opposés ce
matin, et je tenais à vous le dire.
Jacotte Làndon se laissa prendre
à de si mielleuses paroles. Ses
traits se détendirent, comme s’im
mobilise la mer une fois la bour
rasque passée.
— Monsieur, ce serait plutôt à
moi de m’excuser, car mon atti
tude»
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Le Havre se détache
e cMomnt de footlill
La journée sportive a tenu hier
beaucoup plus qu’elle promettait,
car elle fut plus active, au point
de vue rugby surtout, que ce que
l’on envisageait, en raison de la
dureté même des terrains.
En football, les surprises furent
rares et la seule vraiment notable
fut constituée par le match nul que
Lens infligea à Rouen au cours d’un
match comptant pour le Champion
nat de France. Dans cette même
épreuve. Le Havre consolidait sa
position de leader du classement
en triomphant, non sans difficulté,
du Red Star. Par contre, le Ç.A.P.,
comme nous le redoutions, devait
s’incliner devant Reims, tandis que
le Racimg l’emportait facilement, au
Pare, sur Arras, à l’issue d’un match
sans grand attrait.
Pour la Coupe Charles Simon,
Marseille, Sète et Strasbourg, réor
ganisé à Périgueux, venaient fort
Carnet du Combattant
X Nous avons publié une grande
partie de la liste des souscriptions
versées par les départements au
Monument à la Gloire de l’Infan
terie française. Pour répondre aux
désirs qui nous ont été exprimés,
voici le complément de cette liste :
Ain, 16.600 ; Alpes-Maritimes,
18.130,70 ; Ardèche, 7.004 ; Ariège,
9.027 ; Aveyron, 5.570 ; Cantal,
9.500 ; Charente, 8.214,40 ; Charen
te-Inférieure, 3.561 ; Cher, 15.674 ;
Corrèze, 16.224 ; Corse, 12.513 ;
Creuse, 3.409 ; Dordogne, 7.890 ;
Doubs, 16.853 ; Drôme, 9.605; Haute-
Garonne, 18.650 ; Gers, 7.533 ; Hé
rault, 3.355 ; Indre, 13.520 ; Jura,
7.348 ; Landes, 19.4(25 ; Loire, 12.173;
Loire-Inférieure, 15.572 ; Lot-et-
Garonne, 10.482 ; Lozère, 3.423 ;
Deux-Sèvres, 8.291 ; Tam-gt-Ga-
ronne, 3.003 ; Var, 14.500 ; Vaucluse,
17.019 ; Vendée, 12.148 ; Vienne,
6.685 ; Haute-Vienne, 15.590.
Aucune souscription n’est parve
nue au comité de la part des dé
partements du Loiret et de la
Haute-Loire.
X Nous renouvelons nos appels
précédents pour l’envoi de ballons
de football. Etant donné l’insistan
ce avec laquelle on nous réclame
de ces ballons, nous nous deman
dons si leur fourniture ne devrait
pas être assurée par l’Intendance.
Est-ce qu’il ne devrait pas être
pourvu aux loisirs des combattants
aussi bie n qu’à leur nourriture, à
leur habillement et à leur loge
ment ?... <>
Mais, en attendant que cette sug
gestion soit accueillie en haut lieu,
envoyez-nous des ballons !
La Flamme
X La Flamme sous l’Arc de
. Triomphe sera ravivée : ce soir, à
17 heures, par l’Union des combat
tants et mutilés corses, la 126* D.I.,
les Anciens des 55* et 255 e R.I. :
demain mardi, par l’Amicale du 17 1
R.I.
justement et très plaisamment com
pléter le lot des qualifiés pour les
prochains huitièmes de finale ; par
contre, Sochaux et Annemasse, qui
ne pouvaient se départager, se re
trouveront aux prises dès diman
che prochain.
Les "trois matches parisiens de
rugby disputés hier se terminèrent
à l’avantage du Racing Club de
France, qui l’emporta sur lè P.U.C.',
ainsi que du Stade Français et du
S.C.U.F. Ajoutons que l’activité du 1
rugby renaît brillamment dans la
plupart de nos régions françaises
sous la forme de petits tournois qui
fournissent- l’intérêt nécessaire.
Le cyclisme a tout naturellement
provoqué hier son hebdomadaire
attrait, et *la reprise au Vel d’Hiv* \
des courses derrière grosses motos \ t
permit à Arthur Sérès d’effectuer
une brillante rentrée, malgré la
belle performance réalisée par G.
Wamhst.
Ajoutons à ce résultat la nouvelle
victoire de Prat en poursuite, ainsi
que la revanche que s’assura’ l’Ita
lien Loatti en pure vitesse.
La natation, toujours aussi active,
permettait aux juniors du S.C.U.F.
de poursuivre la série de leurs vic
toires et de se qualifier aisément
pour les demi-finales du Challenge
Roland Lévy, au détriment de l’En
tente Levallois-Hippocampes.
Nous en aurons fini avec les prin
cipaux résultats de ce dimanche
sportif en signalant la seconde vic
toire d’Henri Faucheux en cross >
cyclo-pédestre, la brillante vitalité
du basket, dont les Russes et le
P.U.C. furent hier les principaux!
vainqueurs, et enfin la surprise que
oausa en boxe, au cours de la réu
nion du Central, le jeune poids coq
Fournier qui triompha aux points 1
de l’ancien champion de France
amateur Villard.
E.-G. DRIGNY.
Petites nouvelles
X La saison de sports d’hiver se
poursuit de la façon la . plus active
dans nos stations françaises. C’est 1
ainsi que le Ski Club de Chamonix
annonce pour le 21 janvier prochain
l’organisation d’une grande journée
de skis ; d’autre part le Syndicat
d’initiative de Grenoble nous signale
qne l’enneigement des nombreuses
stations du Dauphiné oscille entre
10 et 60 centimètres d’une excellente
neige poudreuse. La patinoire de Vil
lard de Lans est ouverte.
X La France n’a pas le monopole
des sanctions vis à vis de ses cham
pions, et le champion d’Angleterre
des poids légers, Eric Boon, vient i
d’être suspendu pour avoir participé
à Bristol à une réunion interdite.
X Les multiples organisations
sportives organisées en Angleterre au
profit de la Croix-Rouge britannique
ont produit à ce jour plus de 3 mil
lions 500.000 francs. C’est un bean
dénié/ dont s’honorent très justement
les sportifs d’outre-Manche.
Un MARTINI...
C’est l’appétit garanti !
RONDES
S UR la terre gelée, les petites
filles du jeudi dansaient
des rondes pour se réchauf
fer.
Je les écoutais chanter à plein-
gosier les enfantines chansons qui
volent de livre en lèvre à travers
les'âges.
« Ah ! mon beau château ! >
Et cette nostalgique et prenante
ariette :
« Nous n’irons plus au bois,
les lauriers sont coupés ! »
Le ciel était d’un bleu gris de
lavande. Des camions camouflés
passaient sur la route en ébran
lant les vitres. Des soldats cou
leur de sillon menaient à bien
quelques sournois ouvrage de dé-
fensfi.
à Promenons-nous dans le boas
pendant que le loup n’y est pas !
chantaient les petites filles.
Pensaient-elles que le loup
n’est pas loin, qu’il montre les
dents à la frontière t Sûrement,
pour une heure elles avaient ou
blié. Et c’était mieux ainsi.
« Si le loup y était,
il nous mangerait... »
Ainsi chantaient nos mères et
*les mères ,; de nos mères en jupes
écourtées. Et je pensais à la
France qui continue avec ses pe
tites filles d’aujourd’hui. Puis
sent-elles entendre leurs fillettes
chanter des rondes vieillottes
dans une nature rendue tout en
tière à la Paix !
blanche vogt.
P. S. — Un a modeste em
ployé » ayant reçu cent francs
pour êteennes nous les adresse
pour un soldat sans famille. Ce
don nous touche profondément.
5L1 1ADI
, /f’îv
l
AUJOURD’HUI
INFORMATIONS (sur tous les postes,
sauf Radio-Paris) ; 6 h 30, 8 h. 30,
12 h. 30. 19 h. 30. 21 h. 30, 23 h 30.
INFORMATIONS (Radio-Paris) : 6 h. 30,
8 h. 30, 13 h. 30 (REVUE DE PRESSE),
20 h. 30, 23 h. 30, 23 h. 30.
OE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR :
7 h. 30.
RADIO- REPORTAGES et ACTUALITES t
20 h. 30.
QUART D'HEURE DU SOLDAT (SUT
tous les postes, sauf Radio-Paris) :
11 h. 45. 18 h. 30.
PARIS-P.T-T. (431,7). 13 h. 45 : Mus.
variée ; 17 h. 30 : Chansons ; 18 b. 15 :
Mélodies (Alice Raveau) ; 18 b. 45 :
paris.Panaroe (F. Caroo) ; 19 b. 45 :
Conc. symph. ; 21 b. : Aventureux et
aventuriers (Titayna) ; 2L h. 15 : La
villa des amis (R.-P. Greffe) : 22 h. :
Extr. des Santons (Neveu et Delaquys) ;
22 h. 30 : Chansons de Montmartre (F.
Faniard) ; 23 h. 45 : Oroh. de Jazz (R.
Legrand).
TOUR EIFFEL (206). 17 h. 45 : Mus.
lég. ; 19 h. Mus. de ch. ; 22 h. 45 :
jazz (R. Legrand).
RADIO-PARIS (1.848). 13 h. 15 : Mé
lodies tchécoslovaques ; 13 h. 45 : Vio
lon (Marcel Darrieux) ; 15 h. : Orgue
(Mlle Boget) ; 15 h. 30 : Les grandes
premières : Carmen ; 16 h. : Théâtre
angl. : Endymion ; 16 h. 30 : Au temps
d’Auber (Michel-Maurice Lévy) ; 17 h. :
Chansons (Gretl Vemon) ; 17 h. 15 :
Ensemble Ars Redivlva ; 18 h. 15 : Œu
vres de R. Schumann (Jean Doyen) ;
19 b. : Mus. lég. ; 19 b. 30 : Madame
Sans-Gêne (Sardou et Moreau) ; 20 h.45:
Conc. symph. ; 22 h. 15 : Piano (Mall-
lart-Verger) ; 22 h. 45 : Hôtel des Ven
tes (R- Wisner) ; 23 h. 15 : Mélodies
(G. Cathelat).
RADIO-CITE (280,9). 13 h. : Trois de
•liez nous i 13 h. 10 : Loulsstte Rous
seau ;13 h. 30 : Chans. de Lye Gauty :
13 h. 45 ! Mus. var. ; 18 h. 20 : Valeee ;
U H. 45 î Mue. de dans* i 10 h. 45 :
Daniel Clérioe i 10 h.50 : Saint-Granier
at Fr. Marsay ; 20 h. : Léo Marjane ;
20 h. 05 i J. Sourza (sketch de Sou
ples) : 20 h. 10 : Voulez-vous Jouer avec
nous ï ! 20 h. 18 : Petits papiers muai,
eaux i 21 h. i Crochet radloph. ; 22 h. i
Trois jeunes filles à la page (St. Ma
nier) ! 22 h. 15 : Extr, de Lakmé :
JJ, b. 30 : La création du monda (O.
Miihaud) ; 23 h. 15 : Mus. de danse.
RADIO .37 (360,6). 13 h. 05 : Musique
gaie ; 13 h. 25 : Fant. d'opérettes ;
13 h. 40 : Mus. var. ; 17 h. 50 : Mu
sette : 18 h. 15 : ïtao Rossi ; 18 h. 45 :
Mus. var. ; 19 b. : Ceux de chez nous ;
19 h. 15 : Gain Curci ; 19 h. 50 : Un
sourire... une chanson ; 20 h. 10 : Mis.
tinguett : 21 h. 05 : Plus ça change
(Rip).
POSTE PARISIEN (312,8). 13 h. 40 :
Vieilles chansons françaises ; 18 h. 35 ;
Mus. var. ; 18 h. 45 : Quart d’heure du
permissionnaire ; 20 h. : Session de la
S.D.L. ; 20 h. 10 : Carnet de Martine ;
21 h. : Adolphe et Adolphine ; 22 h. :
Gaieté parisienne ; 22 h. 15 : Elégie
(Fauré) ; 23 h. 15 : Concerto Italien
(Bach).
ILE-DE-FRANCE (235). 13 h. : Petites
choses ; 13 h. 30 : Opérettes ; 18 h. 45 :
Extr. de films ; 19 h. 15 - : Valses ;
20 h. : Soirée d'hier ; 21 h. : Sél. sur
Feu de Joie : 21 h. 20 : Mus. variée ;
21 h.50: Chansons ; 22.15: Mus.de danse.
CE SOIR, A 22 HEURES
TROIS JEUNES FILLES !
A LA PAGE
Performances de guerre
^HAQUE dimanche confirme,
développe le succès de l’hip-
_ podrome de Vincennes. où
un public nombreux goûte à la
pelouse le plaisir de son petit jeu,
au pesage la joie de l’examen des
bons trotteurs, le spectacle de la
4 : prise » de dernière heure, enfin
celui de la course.
Sur une piste maintenant fer
me, les vitesses s’améliorent, mais
aussi les surprises interviennent.
Les cracks de l’an dernier,
comme l’invincible Néron M, ont
subj dans leur préparation un
temps d’arrêt et ne se retrouvent
pas du premier coup.
Les favoris ne furent pas très
heureux hier, mais les épreuves
furent disputées avec brio.
« C’est l’essentiel » avait l’air
de penser M. de Lacretelle s’en
tretenant avec M. Ballière, qui
continue à fumer sa pipe.
Patineurs, patientez...
OUS avez peut-être tous vu
au cinéma, parmi les plus
récentes actualités, cette
photographie d’un lac de Paris
le représentant couvert d’une
couche de glace brisée à de cer
tains endroits de façon à per
mettre quelque existence normale
aux cygnes hospitalisés en cet
endroit... Cela n’étai' déjà pas
encourageant pour les patineurs.
Et, ce beau dimanche d’hiver,
avis était donné — les lecteurs
de VIntran l’ont su hier — aux
amateurs de promenades sur gla
ce que le temps n’était pas en
core venu pour leurs ébats.
Impatience des fervente du pa
tinage : tant autour du lac du
Bois de Boulogne qu’autour du
lac Daumesnil, ils étaient venus
nombreux, leurs patins à la main.
Les agents de police durent ici
et là monter bonne garde.
Seuls, de hardis gamins ris
quèrent leur poids léger sur la
fragile enveloppe glacée de nos
lacs. •
Mais cela suffisait à créer de
la bonne humeur, dérivatif si
utile aux soucis actuels.
Demain, à la Grande
Maison de Blanc,
Place de l’Opéra, mise en vente
de nouvelles séries de Draps,
Services de table et Lingeries,
récemment rentrées .des ateliers.
Draps toile pur fil, jours Fsie,
brodés main, grand lit, 229 fr. ;
la taie, 59 fr.
Mouchoirs, Blouses Déshabillés
et Couvertures à des prix qui ne
pourront être maintenus.
T^cru
FAP.
Le chevalier à la triste figure au chapitre des moulins
La lumière vient d'en bas La Censure en Angleterre
« Celle » qn’ « ils »
habillent toujours
ANECDOTE est de celle qu’il
faut propager ; elle expose
en si peu de mots la menta
lité allemande ;
Alors que, ces temps derniers,
il était en Allemagne question.de.
restriction vestimentaire, une
gretehen de la -meilleure société,
ayant l’occasion de rencontrer le
docteur Gœbbels, lui parla de
cette mesure sur un ton détaché :
— Une bonne Allemande doit
tout accepter, dit-elle ; s’il le faut;
nous irons nues, nues comme la
Vérité.
A quoi lé docteur Gœbbels au
rait répondu :
— La vérité ? On trouvera tou
jours de quoi l’habiller.
N aura tout vu... — comme
disait feu Dranem dans
une revue des Nouveau
tés, il y a quel
ques années.
On aura tout
vu dans la re
cherche des
moyens les plus
ingénieux de
s’adapter aux
incommodités
de l’existence
imposée aux
citadins par la
guerre.
Le problème
de la défense
contre, l’obscu
rité n’est pas le moins difficile
à résoudre.
Le pied que l’on voit ici, armé
d’une lampe électrique fixée à la
chaussure, est celui d’une jolie
femme — pourquoi ne serait-elle
pas jolie ? — qui a trouvé cet
ingénieux moyen de circuler la
nuit en évitant jusqu’aux menus
obstacles du sol.
Attaques contre les phares
N sait qu’un avion alle
mand s’est distingué, il
y a quelques jours, en
lançant des bombes sur le phare
britannique de Tritiity House.
A ce sujet, un- historien an
glais, M. A. Morrell, signale l’in
cident d’un autre phare britan
nique, celui d’Eddystone.
Sous le règne de Louis XIV,
un corsaire français avait atta
qué ce phare et avait réussi à
emmener en captivité ses quatre
occupants.
Le roi Louis XIV, ayant appris
cet incident, ordonna que le cor
saire fût réprimandé et que les
quatre prisonniers fussent ren
voyés en Angleterre ; car, préci
sait le roi, « ces gens travaillent
pour le bénéfice de toutes les na
tions, et la France fait la guerre
à l’Angleterre, non à l’humanité
tout entière ».
du 16 Janvier
6
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LJ
nn
□
y
-
i
HORIZONTALEMENT. — 1. Qn
le cultive sur tout notre littoral
méditerranéen, — 2. Irréflexion qui
va souvent de pair avec la can
deur. — 3. Répété plusieurs fois;
— 4. Fait plus mal à l’envers. Pré
fixe qui marque le retour. — 5. Pré
nom de femme sans tête. Rasés à
rebrousse-poil. — 6. Rivière en
pays espagnol. Partage une cheve
lure. — 7. Ajustai le poinçon sur
l’enclume de l’épingliier. — 8. Gain
de plusieurs semaines.
VERTICALEMENT. — 1. Force
ras à rester couché. — 2. Pose. Nid
haut perché. — 3. La vie en compte
quatre. C'est moi quand je marche
sur 31a tête. — 4. Les nerveux y
prennent les eaux près de Vichy.
Source de la Mayenne. — 5. Dis
poserai les plis d’un vêtement. —
6. Anagramme de « tie ». Sans
tares. — 7. Allongeai. — 8. Rappor
tées, attribuées.
Solution du 15 Janvier
HORIZONTALEMENT. — 1. VI
VIPARE. — 2. IVRESSES. — 3.
LO (lolo). NIORT. — 4. LU. REA.
— 5. AROME. F R (R. F.). — 6.
GI. IUII. — 7. ENTRAVEE. — 8.
SEDATIFS.
VERTICALEMENT. — I. VILLA
GES. — 2. IVOIRINE. - S. VR
(vrai). IO (lion). T D (têtard). — 4.
IEN. MIRA. — 5. PSI. ELAT (à
l’envers: talé). — 6. ASOR. IVI
(VH). — 7. REREFIEF. — 8. ES
TAMES.
A Censure en Angleterre
avait jusqu’à présent trois
formules pour annoncer
aux journaux qu’un article dé
terminé ne pouvait être publié
avant d’avoir été soumis à un
examen plus approfondi.
La première de ces formules
était ; « Sera examiné incessam
ment par des experte compé
tente. »
La deuxième formule était ré-
dignée d’une façon plus solen
nelle : « Diff éré jusqu’à ce qu’une
autorité supérieure en autorise la
publication. »
La troisième formule tran
chait : « Différé et sera probable
ment interdit. »
Il paraît que ces formules n’im
pressionnent pas suffisamment les
rédacteurs britanniques.
Une quatrième formule vient
de faire son apparition : « Dif
féré et, si le censeur ne se trompe
pas, ne sera pas rendu à l’auteur
avant la fin de la guerre. »
Voir ose, 44, Ch,-Elysées,
présente une nouvelle Collection
de Manteaux formes inédites en
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Lettres, et Arts
X Le jubilé d’Emile Borel, doyen
du conseil de l’Université de Paris,
membre de l'Institut, professeur à
la Faculté des Sciences, a été célé
bré avec solennité, hier, à la Sor
bonne.
Plusieurs orateurs — en tête des
quels M. Yvon Delbos, ministre de
l’Education nationale — rappelé
rent la carrière, d'un éclat excep
tionnel, du grand savant qui prêta
le conoours de sa rayonnante intel
ligence jusqu’à notre vie politique :
ne fut-il pas ministre de la Ma
rine ?
Membre de l’Académie des Scien
ces, il fut aussi membre du conseil
de perfectionnement de l’Ecole po
lytechnique et de l’Ecole navale.
Hier également, hommage fut
rendu à oette vie illustre au cours
de l’assemblée générale annuelle de
l’Association des anciens élèves de
l’Ecole Normale supérieure, assem
blée que présidait Emile Borel, qui
fut un des élèves les plus remar
quables de oette école.
X Oet après-midi, à 18 heures,
au Cercle Interallié, les amis et ad
mirateurs de Jérôme Tharaud lui
remettront son épée d’académicien.
X L'armée n’a pas toujours l’oc
casion d’utiliser les compétences.
C’est pourquoi on se félicite d’ap
prendre qu’elle a chargé deux offi
ciers, qui sont aussi deux écrivains,
d’assurer la liaison avec les orga
nismes chargés de la presse, de la
radio et du cinéma. Il s’agit du ça'
pitaine Jacques Meyer, à qui la
dernière guerre a inspiré deux li
vres forts et émouvants : La Biffe
et La Guerre, mon vieux, et du ca
pitaine Pierre Descaves, l’auteur de
L’Enfant de liaison et de Grandeur
nature.
X La Nacion, grand quotidien de
Buenos-Aires, vient de fêter son
70 e anniversaire, sous la présidemice
de son directeur, M. Luis Mitre.
LES TREIZE.
A un bureau de la brigade mobile
de Marseille, appartenaient trois
policiers, liés d’amitié par la com
mune passion de leur métier : Mar-
Un, Julinot et un garçon disgracié
par la nature mais qui accepte le
surnom de Don Juan, en manière
de sobriquet. .
Or, Don Juan, sans jamais aller
jusqu’à croire à la possibilité d’une
aventure, meublait son imagination
lyrique de toutes les femmes mê
lées aux crimes dont H avait à
s’occuper. , .
Un crime est commis a Saint-
Tropez. Le soir même le trio ÿ arri
vait La maison du crime est la
villa des Palmiers, où un certain
M. Landon a été assassiné.
Plusieurs personnes habitent cette
villa. L’une d’elles est la maîtresse
de la victime; l’autre, sa fiUe. Ces
deux femmes se détestent.
Les poUclers commencent leur
enquête. Les soupçons s’égarent sur
la jeune fille, Jacotte Landon.
CHAPITRE V
« Celui qui a tué Landon cette
nuit ne peut être qu’un des habi
tants des Palmiers. Une fois
péremptoirement démontré et prou
vé qu’aucun élément extérieur n’a
pu être à la base du crime, seuls
peuvent être suspectés : le père
Perrot, la mère Perrot, leur fille
Germaine ; les deux bonnes, An
gèle Cougourdon et Hortense Pas
cal ; Anselme Radinet, Ludovic
de Karta, Wanda Terbizone et
Jacotte Landon.
« De cette liste s’éliminent
d’office Ludovic da Karta et An-
DE LUCIEN GIUDICE-
Roman
I d’atmosphère |
policière
gèle Cougourdon, pour des raisons
impérieuses qu’il serait trop long
de te faire connaître ; Anselme
Radinet, dont l'alibi que nous
fîmes vérifier en remontant la
plage, est des plus exacts. Les cou
pables éventuels sont donc : le
jardinier, la jardinière, leur fille,
qui dorment dans le pavillon à
l’entrée de la villa (les renseigne
ments que nous avons sur ces
braves gens sont tels que nous
pouvons, sans crainte d’une erreur
judiciaire, les biffer de notre liste).
« Après ces éliminatoires demeu
rent encore : Hortense Pascal, qui
nous a dit s’être couchée à dix
heures, levée à six et n’avoir rien
entendu ; Wanda Terbizone, qui
a quitté, nous a-t-elle fait .connaî
tre, Landon à deux heures du’
matin, et la blonde Jacotte, qui
a faussé compagnie à notre inter
rogatoire en claquant les portes,
décision brutale -contre laquelle je
me suis bien gardé d’intervenir.
« Des ces trois femmes, deux :
Hortense Pascal et Wanda Terbi-
zonq ont l’air dq vouloir nous aider
dans nos recherches, tandis que là
troisième, Jacotte Landon, ne sem
ble pas agir de même. Et c'est par
d’autres que nous apprîmes un tas
de détails, par exemple, sa pré
sence dans les escaliers, quelques
minutes après l’exécution du
crime, la volonté de son père de
la marier avec Radinet, dont elle
ne voulait pas.
« Tout de même, Julinot, en tout
autre cas, je ne te cache pas
que j'aurais déjà mis à la dispo
sition de la justice cette étrange
Jacotte, et on aurait bien vu après.
Je ne l’ai pas fait,(malgré l’impres
sion que j’ai pu te donner ce matin
de me détacher de cette piste,
parce que j’ai appris de la bouche
du médecin légiste que les coups
violents portés dans la poitrine de
Landon n’avaient pu l’être que par
un homme. Cela m’a permis
d’abandonner ma première recons
titution mentale du crime pour la
mieux compléter.
« Ce que je pense exactement ce
soir : l’une de ces trois femmes,
la bonne, Wanda ou Jacotte) veut
faire disparaître A. Landon. Elle
ne le tuera pas elle-même, mais
trouve au dehors un tueur et s’en
tend avec ce dernier. La nuit, à
trois heures, elle quitte sa cham
bre, descend au rez-de-chaussée,
ouvre avec d'infinies précautions la
porte de la pièce où repose M.
Landon, s’assure que ce dernier
dort profpndèment, soulève l'espa
gnolette fixant les volets de
fenêtre’ qui ouvre sur le chemin,
poussé ceux-ci.
« Par cette ouverture, son
complice, aux aguets, pénètre dans
la place, s’approche du lit, frappe.
Avant même qu’il ait frappé, celle
qui lui a ouvert a déjà quitté le
lieu du drame. L’homme repart
par où il est venu, de l’extérieur
pousse les volets, jette son arme
ensanglantée dans la mer, où nous
venons de la retrouver, et dispa
raît dans la nuit. Qu’en dis-tu,
Julinot?
— Marlin, cette version me plaît
mieux que la précédente.
—- Je te remercie. ’
— Elle me plaît d’autant plus
que, en somme, Wanda, Jacotte,
aussi bien qu’Hortense,peuvent être
cette complice de l’assassin, et que
d’autorité tu ne peux pas accuser
Mlle‘Landon du crime.
— Peut-être. • Seulement veuille
te souvenir que Jacotte se trouvait,
à la minute précise où le crime
était consommé, dans le rayon
même de ce crime. Avoue qtie ma
version est vraisemblable.
— Je le reconnais, Marlin. Mais
as-tu . repris l'interrogatoire de
Mlle Landon ? ■
Je m’en suis bien gardé. Je
ne le reprendrai pas avant demain.
Je ne veux rien bousculer. H me
faut attendre quelques renseigne
ments. A cet effet, j’ai mandé Don
Juan, auprès du commissaire Du
pont, pour qu’il me remette dès
demain, à la première heure, toutes
précisions .sur les existences de
Landon, de sa fille, .de Wanda
Terbizone et même de la servante
Hortense Pascal. En bref, je ne
désire aborder une discussion dé
finitive avec ces < témoins » que
longue je aérai davantage fami
liarisé avec la victime et les êtres
ayant gravité autour d’elle. En
toute franchise, je ne suis pas en
mesure d’aller plus avant aujour
d’hui. Nous allons prendre congé
de là maîtresse de maison et re
trouver, à l’Hôtel du Port, Don
Juan qui y a retenu nos cham
bres. Prie Mlle Landon de vou
loir bien nous rejoindre.
Lentement, la nuit tombait et le
salon se tachait d'ombres noires.
Marlin tourna un commutateur. Du
plafonnier, jaillit une lumière crue,
lorsque, suivie de Julinot, Jacotte
Landon, les yeux brillants, le vi-.
sage tendu. dans une crispation
nerveuse, franchit la porte de la
pièce. Tout de suite, Marlin s’a
vança vers elle en souriant :
— Nous allons vous laisser, ma
demoiselle. Mais je ne voudrais
pas quitter cette villa sans vous
dire combien je suis navré d’avoir
ainsi à vous importuner en de pa
reils moments. Que voulez-vous,
la recherche de la vérité donne
souvent lieu à des incursions fort
pénibles. Je suis très contrarié de
l’incident qui nous a opposés ce
matin, et je tenais à vous le dire.
Jacotte Làndon se laissa prendre
à de si mielleuses paroles. Ses
traits se détendirent, comme s’im
mobilise la mer une fois la bour
rasque passée.
— Monsieur, ce serait plutôt à
moi de m’excuser, car mon atti
tude»
» CA suipr»),
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