Titre : L'Intransigeant
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-10-25
Contributeur : Rochefort, Henri (1831-1913). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32793876w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 25 octobre 1934 25 octobre 1934
Description : 1934/10/25 (Numéro 20082). 1934/10/25 (Numéro 20082).
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Identifiant : ark:/12148/bpt6k794545h
Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol Lc2-3980
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
-,.... L iitiii/iitdiucAlu
25 - 10-34
TS. Un nouveau record battu, celui du ridicule. Tenant : la F. F. A.
IL® IT( 3 D( 1 DÜDd
Le Pour et lé Contre
DQ*
La Journée /Je dimanche, en football,
comprendra : d'une part, • 80 matches
comptant pour le troisième tour de la
Coupe de France; d’autre part, 8 mat-
■ ches du championnat de ‘France profes
sionnel en division nationale. . ,
, Un club de divlsion’-.natioïiale, Fives,
débute en Coupe de France,-mgis pour
permettre au chSiftpionnat - profession
nel de ne subir aucun retard* la rencon
tre de championnat Marsçille-Fives, pré
vue pour dimanche, Bera .avancée d’un
jour et elle se jouera samedi à Mar
seille. Sur la route du retour, Fives dis
putera son match de Coupe de France
à Orange contre'l’équipe locale. >■ »
Espagne-France un jeudi
Des matchçs' ,de":’championnat en ' se
maine, on en voit assez régulièrement,
principalement W Paris; oit le samedi est
considéré; confine une -journée favorable
et; de nature à 'évlter.la concurrence du
dimanche.
Mais des matches internationaux en
semaine, ,on «:en-xûit-guère,terre, ou alors, tout à fait en fin de sai
son, dans les "payé'd’Europe Centrale,
L’Espagne. vient ■ d’innover sur ce
point. Elle, a-demandé en- effet à la
France de bien- vouloir accepter, compte
jour.;' du - match. Espagne-France prévu
au calendriep, Jle. jeudi 17 janvier-,ou le
jeudi’ 24-jàrivïe'r. - * -
_ Pourquoi cetté' demande- de déroga
tion? Parce que la situation politique a
troublé, en Espagne, même le cours du
championnat, et que la Fédération Espa
gnole ne peut plus se passer d’un seul
dimanche si elle entend mener son
épreuve officielle à bonne fin.
La Fédération Française a accepté la
proposition espagnole, car elle aussi ga
gnera,-à la faveur de ce match en se
maine, une date pour son championnat
national. Petit h petit, on se fait à l’idée
des matches en semaine. Le football
n’est plus strictement dominical !
Un beau geste
Dans la dure bataille qui mit aux pri
ses, dimanche, en seconde mi-temps du
match Marseille-Strasbourg (X & 1), à
jours leur récompense. Cinq minutes
avap.t la fin, c’est grâce à un coup de
tête de Pawlack, redressant l’orientation
du ballon, que l’avant-centre strasbour
geois Rohr marqua le but d’égalisation.
Paris-Budapest
Marseille, les joueurs des deux camps,
un joli geste nous parait mériter les
honneurs du communiqué.
Comme'Marseille menait par 1 à 0 et
que ses joueurs avaient tendance à lais
ser'le ballon s’attarder en touche, l’équi
pier strasbourgeois Pawlack, blessé, ten
ta un moment, pour gagner du temps,
d’aller chercherîe ballon lui-même. Il ne
le fit pas sans grimaces ni sans* souf
frances. . .
Témoin de«cette infortune, le capi
taine, de l’équipe marseillaise, le petit
demi Charbit,'-fit signe à Pawlack. de
s’arrêter et 11 courut chercher le ballon
lui-même. C’était là un geste çhévale-.
resWS;^l 1 8J;'fut i T/emarqué par les speet-a*
teurs impartiaux et qui dénote le bon*-
esprit-SporÆff de son auteur,
feïïaîfr îés beaux gestes n’ont pas tou-
On a formé l’équipe de Paris qui ren
contrera ^Budapest le 1 er novembre, au
Parc des Princes. Elle comprendra 8
Français et ;3 Etrangers. Voici sa com
position :
But : Thépot (R.S.O.) ;
Arrières : Anatol (Racing) et Mai
resse (R.S.O.) ;
Demis : Banide, Jordan et Scharwath
(tous trois du Racing) ; .
Avants : Aston (R.S.O.), Kennedy
(Racing), Mercier (Racing), Sas (RSO),
Langiller (R.S.O.);
Remplaçants ; Hiden, Audoire, Ber
trand.
: D’autre part voici la composition de
l’équipe de. Budapest. : Szabo; Sternberg
et Dudas; Sere3, Sziics et Szalayj'Rokk,
Cseh,‘-Sarosi, Toldi et Serenyi. — Le
Franc-Tireur.
Les 100 kilos,
marquez des buts!
yDenùèrement ’« Berne s’est* disputé un
matçh pour Je moins original. Il mettait
aux prises deux équipes de plusieurs tonnes,
autrement dit 22 joueurs qui devaient accu
ser chacun 100 kilos sur la bascule. La ren
contre fut, parait-il ,‘ mémorable.
On nous amionce aujourd’hui qu’elle .aura
une seconde édition au retentissement plus
grand encore, ll> ne s’agit rien moins, en
effet, que d’un match international à disjnt-
tei* entre les plus lourds représentants de la
Hollande et de Suisse.
Pour être sélectionné, indépendamment de
qualités, techniques -certaines, il faudra donc
avoir un poids d’au moins 200 livres. Ga
geons que. les sélectionneurs veiTont leur tâ
che, pourtant si mnlaÀsée déjà, compliquée de
singulière ■ façon en la circonstance .*»
Tifosi
Les tifosi,-en Italie, sont les supporters.
Chaque équipe, comme partout, a ies siens.
Aussi les clubs de supporters sont-ils nom
breux ou delà des Alpes. Ils portent les noms
les plus curieux êt les devises les plus sa
voureuses. Il y a les « Tigres du Sud », 'les
« Fidelissimi » de Bologne... Mais les plus
enrages supportera italiens sont bien ceux
de l’A.S, Roma. « Scmper Roma », crient-ils,
ce gui veut dire « Toujours la Roma » et ils
ajoutent < . même si elle perd »- ! . . ,
En voilà^qui ont la foi au moins .1
A l’aide des sélectionneurs
Nous parlions de la tâche malaisée des
sélectionnewrSj ■ En Italie, où l’on se prépare
fiévreusement à l'heure actuelle au grand
match de- Londres du 11 novembre, les jour
naux ont résolu de faciliter le travail de M .
Vittorio Pozzo, sélectionneur unique de la
« sqüadrxi azzura ». Toutes les ' semaines,
ils signaient quels ont été les deux meilleurs
joueurs lors de chacune des rencontres du
championnat: En>. France il est un Journal
qui font cet effort depuis pas mal de temps.
C’est notre confrère « Football » qui chaque
semaine dans ses comptes rendus donne le
meilleur joueur sur le terrain à chacun des
matches du championnat.
Et voilà d’excellentes initiatives, —- Mario
Brun. . . .
Andersson et Lebrize en marche
vers le titre des mi-lourds
A l’assaut des cimes
re stées vi erges
On prépare une expédition française
pour i’Himalaya
■ ? Sous: la présidence de M. le ,maréchal
Franchet d’Esperey, le comité , de l’Ex
pédition française à THipialaya tenait hier
une séance solennelle à la Sorbonne.
•" Dans» le grand amphithéâtre comble, , on
remarquait LL.; A.R. le princes Georges et
la princesse de Grèce, le général Gouraud,
M. Chotard, premier président de la Cour
des' Comptes ; M, le procureur général
MatterrM. de Margerie, M^.Wicratte, vice-
président du Club Alpin français.
M, Marcel Kuz, un des meilleurs alpinistes
suisses exposa, en appuyant son récit de
projections photographiques, les résultats
de ses’expéditions dans l’Himalaya en 1930,
1932 et 1934. II.explora Je Sikkim, le Kang»
chenjunga, le massif de l’Everest et la Ka-
rakorum. - ' • .
• Il 'nous rappela les expéditions anglaises,
allemandes, internationales* qui, depuis
traite ans, et plus âprement depuis une
douzaines " d'années, ont planté des, camps
successifs-à 5, É, 7: et 8.800;mètres d’altitude.
Pourquoi nous faut-il .déplorer que l’alpi-
hlsme ' fiançais n’ait Jamais été représenté
dans ces tentatives, héroïques, qui-ont
réuni dix nations européennes ?. L’argent.
manque, malheureusement, pour ces coû
teuses expéditions d’une année.
' M. le maréchal Franchet d’Esperey a
pris la parole après qu’on eut applaudi M.
Kurz, pour inviter le public français à
souscrire à l’appel du Club Alpin Français.
Les alpinistes français sont dignes de
telles entreprises. Formons le vœu qu’ils
puissent l’an prochain, prouver lès qualités
sportives d’endurance et d’audace de la na
tion française. — Constantin- Brive.
Marcel, Thil n’a pas tenu à garder
plus longtemps le sceptre des mi-lourds
européens. Le titre qu’il détenait, est
vacant. Les ambitions se précisent. L’au
tre jour, Meslo Preciso, qui était préci
sément le challenger de notre champion
du. monde des poids moyens, a rencon
tré le Suédois John Anderson. Un match
,nul est intervenu. Ce soir, à Paris-Ring,
le même Anderson rencontre notre com
patriote Emile Lebrize qui, depuis long
temps déjà, passe, sans pouvoir arriver
•à le prouver par une consécration offi
cielle,, pour, notre meilleur poids mi-
;louxd. Le vainqueur de la bataille de ce
;_soir;,aura.,'g.insi quelque chance,de..; la
courir à nouveau dans la compétition,
'C’esV~p‘6tïrqüoi' rfioiig; pô'uyhtis " r prêvbir
-lin, match jtpês ..dur et- tpè? serré. Il fpt,
jin„temsa.oiLnjom.àtiâQPs,fait d’Ande^,
son notre favori. Nous ne croyons pas;
actuellement, -que son brio puisse pré"
valoir sur la ; solidité résolue d’Emile
Lebrize. Les deux hommes sont très
près Fum de l’autre. Il se peut qu’on
ne soit pas davantage fixés sur leur va
leur 'respective après ' cette- algarade.
Nous inclinons pourtant à pronostiquer
une victoire malaisée de Lebrize. — L.
S’Hntrîm
Lebrize et Bonelli
■. ; : « L’EûfanUaes Haltes' » est tout Joyeux.
Mal» C’est Bonelli, son manager qui exprime;
oettê Joie..
- J—’ Enfin J’ai pu décrocher un 'match pour.
Emile, nous dit-il ; il va' rencontrer An
derson. 1
• — Mais Lebrize et Anderson se sont déjà
-rencontrés ?
• — Bien-sûr, mais en huit rounds et le ré
sultat' officiel fut « match nul ». Je crois
qu’en "dix‘.rounds Lebrize doit gagner.
• En .tout cas Je suis en forme, inter-,
rompt Lebrize,, Je me suis entraîné avec,
Marcel ThM' et nous en avoirs mis un bon;
coup.- JC regrette que l’I.B.U. l’ait,dépossédé
de-son; titre de champion d'Europe des mi-
lôqrds par j’âvais l’intention de le challenger
"dans"' là Cas'-où j'aurais battu Anderson. -
Deux nouveaux venus
GUbert'.Benaîm. ex-manager d’AI Brown,
a le goût de-Pexotisme. C’est sans doute
pourquoi-la, plupart de scs poulains sont
étrangers. JB.'eçt.yenu ee matin nous-présen-
ter - ses toutes dernières nouveautés : ,Cheo
Morejoq'-et .Fête Martin. -
. . Un Cubain, nous dit-il, et uç Philippin»-
Ur jWédg welter et un moyea.~Tous deux-de,
oouleur, -bien entendu, us collection se
mont*.’ ,r > -
V-;Qhéo arrive en droite ligne de Barce-
Jone, nous dit Benaïm. Mais Je .né pense pas
Dame on rte bat pas Garda, Lluch, Filmo,
Francisco ROs, ex-champlon d’Europe, sans
que cela fasse quelque brudtitOheo.-Morjou
• 23 aus et J'ai l'Impression qu’il va'.mettre
quelque animation dans la ronde des poids
moyens; - ,■ ’
.-i» Et; ee Jeune homme à quoi te destlnesü
ta .t demandons-nous en désignant Peté
Martin*
— A boxer indifféremment les welters et
les moyens qui voudront bien croiser les
gants avec lui. Martin vient "de faire un
. wflwedide combat avec Ignacio Ara, Je brûle
de le faire débuter à Paris. SI le cœur en
Mt à TUda Jaks que Krassowsky voit " déjà
«ilnqaeDr de Marcel TliU...
Noue s* savons pas si le cœur en dit. à
a Jaks,-male nous pensons que ce serait
nouvelle occasion de voir le Tchèque au
Et nous &e noue en plaindrions pas,
Ange Cliville s'incline
devant Konter
il faut, dans la vie, n’être rien à moitié.
C’est -la leçon que doit méditer aujour
d’hui Ange 'Gliville. Quand on est un « bat
tant » on doit se battre, et, naturellement,
les « boxeurs » doivent faire de l’escrime.
Ange Cliville est un battant, pourquoi dia
ble s’est-ll mis dans la tête de boxer avec
un homme comme Konter dont c'est une
des principales chances de salut ? Ori ne
le saura sans doute jamais, et le plus gra
ve est que lui ne le saura sans doute Ja
mais non plus.
Il s'est donc fait battre aux points, ce
qui n’est pas grave, car Konter est un
p.oids ir.i-lourd, mais on peut le regretter
car il apparaît qu’il aurait pu gagner. En
effet, les quelques coups nets qu’il réussit
à placer à Konter parurent efficaces et au
dernier coup de gong l’ultime droite de CU-
ville secoua nettement ■ le Luxembourgeois.
Mais il était trop tai-d, à 'ce moment le
combat était 'terminé et à l’avantage'net de
Konter. ! 1 ;
Un monsieur prudent
Ce dernier est un beau boxeur. On essaie
rait bien de lui reprocher sa trop grande
prudence si on pe savait q U *ii est. lé
gitime d'avoir du respect pour le punch;
de Cliville. Mais il boxe bien en ligne» sans
grand génie peut-être, mais fort efficace
ment
Le combat ne fut pas des plus passion
nants à suivre. Konter, avec son gauche,
tenait Cliville en respect. Et celui-ci, bien
décidé à jouer les scientifiques, attendait
sa chance, cherchant à cueillir son homme
!en contre. Mais Konter n’eut garde fie Jui
^offrir?' pareille occasion, comme ‘ biën l'ori
;p;en&ew
Brçf, point par point Konter battit Cli-
rvilie“S&ns que la salle puisse jamais trou
ver matière à s’enthousiasmer.
Un monsieur content de lui
Auparavant l’Espagnol Garcia Lluoh
battit Riès aux points. Cela non plus ne fut
pas très attrayant. Il y a des soirs comme
cela...
Si ia science de Garcia Lluch était à la
hauteur de l’opinion qu’il s'en fait il se
rait pour le moins champion du monde, pu
a rarement rencontré un boxeur aussi vi
siblement content de lui-même. Or. il n'a
pas tout' à fait raison. Quant à Rlès, en
vous, disant qn'il. fut battu aux points par
ce Garcia Lluch on vous donnera une Idée
de l’ingéniosité qu’il déploya au coure de
cette laborieuse explication. . ;
Un Roumain de classe
Avant de nous rendre notre liberté oh
tint à nous présenter Aurel Nicolau, blond
enfant de la terre roumaine. Ma foi nous;
ne regrettâmes pas notre demi-heure sup
plémentaire. Ce garçon-là est sûrement un
frappeur —:1a façon dont il accommoda 1«
rude Pantinois Brun, à qui il rendait trois
kilos passés, le prouve amplement. On de
mande à le revoir quand il sera acclimaté.
Pour lui souhaiter la blpnvenue les juges,
le privèrent d’une décision qui lui revenait
sans discussion. Ke-cherdions pas d’expli-;
cations. Songez qu’il y eut un bulletin pour;;
Brun. . Ces messieurs ne •comprendraient
sûrement pas. — Robert BRé.
TOUS
ILES <&<Ü)IUT§
Un revenant
Une vieille connaissance à nous. Luttcr-
Jock, ancien interdroit de l’Olympique Lil
lois avec qui il gagna le premier Champion
nat de France professionnel fait de .nouveau
parler de lui. Il est retourné, on le sait, en
Angleterre et Wolverhampton se l’est atta-
iché. Or ..les Joueurs de Wolverhampton, ce
sont les < Wolves », autrement dit les Iqups.
Eri sorte que Lutterlock qui était précédem
ment chez les « dogues » 'est maintenant
chez les « loups ». Cela s'appelle passer de
l'autre coté de la barricade. ■
Babinek and C°
L’A-S. Cannes vient de s'attacher les ser
vices d’un joueur autrichien, Moser, qui opé- 1
rait dans un club viennois de second ordre
mais que Babinek, animateur de l’attaque
azuréenne connaît bien et apprécie beaucoup,
Moser qui a 20 ans a fait très bonne im
pression à l’entraînement.
V8da Jala, n
«h» nouvelle
Encore un champion
On a publié en fin de saison dernière une
liste des champions nationaux du Vieux
Monde. .Elle est longue. Il, y manquait quel
ques noms car lion sait que, le'football ne se.
dispute pas sous toutes les latitudes à ia
même époque. C’est ainsi que le Champion
nat de l’U.R.S.S. vient seulement de prendre
fin. Dynamo, l’équipe moscovite décroche la
timbale. Dynamo qui possède le plus grand
‘stade de toutes les Russies.est aussi l’équipe
soviétique qui compte le plus grand nombre
d'internationaux dans ses rangs, —■ Corner
Kick.,.. ■ .
iiiiiiiin—
César Simar
est mort!
; ; Après avoir longtemps lutté contre la
maladie. César Simar s’est éteint, douce
ment, hier, à l’4ge de cinquante-quatre
ans.
w La triste nouvelle nous parvint au Vélo
drome d’Hiver, hier après-midi, et tous
ceux qui, de près ou de loin, avaient appro
ché Simar en restèrent consternés.
On l’aimait bien, jeunes et anciens. Pour
les premiers, il était un conseiller précieux,
pour les seconda un ami fidèle. '
'Coureur de primes, six-daymen, et enfin
st&yer. César Simar, avant-guerre, courut
souvent en Amérique et en Allemagne, où
les spectateurs admiraient son ardeur à la
bataille. •
Depuis la construction de Buffalo, César
Simar emplissait, en quelque sorte,’ le rôle
de régisseur au quartier des coureurs. Les
directeurs allaient se succéder,. mais lui
restait fidèle à son poste, et Louis Dslblat*
«es dernières années, ne dédaignait point
demander avis à l’ancien champion, tou
jours à l’affût de nouvelles inédites.
Assis sur son banc, devant son bureau.
César Simar, pendant les beaux jours, te
nait d’interminables discoure.
■ Il avait une façon bien, à lui de commen
ter les'événements. ; a .
Et lorsqu'il rappelait ses . souvenirs...
Ah ! combien de fols ne l’a-t-on entendu
conter les réceptions dont il fut l’objet en
Allemagne-
Plus Jamais nous n'êccuterons César Si
mar ! Et sans lui, le quartier des coureurs
de Buffalo va devenir d'une tristesse in
finie.
A sa famille, si douleureusement éprou
vée, l’Intransigeant présente ses condo
léances les plus émues. — F. L.
; On jious annonce que ’Làdoumègue
est dans une forme exceptionnelle et
qu’il' va -bientôt courir. Selcfn’ les uns,
cesserait le 18 , novembre prochain
pendant • la mi-temps d’un match
Àrsenal-Racing, selon les autres
ce serait beaucoup plus tôt, à Jean-
Bouin, au cours d’une réunion stricte
ment privée. Dans ; le premier cas,
Ladoùmègue rencontrerait des cou
reurs. professionnels ; dans le second
cas, Ladoumègué serait entraîné par
ros meilleurs coureurs amateurs.
On disait, autrefois, qu’en France
on craignait par-dessus tout le ridi
cule. Nos pontifes fédéraux'nous prou
vent vigoureusement le contraire.
Alors que dans tous les pays du
monde se consacrant ,à l’athlétisme
les questions du professionalisme et
de l’amateurisme sont passées au tout
arrière-plan, quelques dirigeants obsti
nés, en France, s’efforcent de sauve
garder, la lettre; ayant perdu l’esprit
depuis bien longtemps. : ^
.'Une autre décision invraisemblable
— et cela nous l’avons déjà signalé,
mais nous sommes de ceux qui pré
férons l’entêtement au . silence ~
c’est celle qui interdit aux malheureux
joueurs de rugby à 13 de disposer de
torrains en France, â l’exception des
rares'endroits qui ne sont pas soumis
au contrôle des fédérations.
, Il est absolument invraisemblable
qii’en 1934 des gens.,ne prissent pas se
réunir pour s’amuser avec uné balle
parce qu’ils sont professionnels, et
: que des milliers de gens ne deman
dent pas- mieux que d’acquitter un
droit d’entrée pour les voir jouer. -
N’allez, surtout pas m'accuser d’a
narchie. Je dis'simplement qu’il est
avec, le ciel , des accomodements. Le
cas Ladoumègué est simple. Son
excommunication à. assez duré pour
que les partisans les plus formels de
l’amateurisme pur — et il y a bien
longtemps qu’il a expié les fautes qu’il
n’a d’ailleurs pas commises. plus que
d’autres —r passent l’éponge'sur ces
misères ! — R. L.
-nilllllll-
Persécution?
lion, la F. F. R.
so dOfend
par Charles GONDOUIN
Parisei restera-t-il
indépendant?
Nous avions annoncé qu’après son beau
Paris-Reims Parizet allait passer Indépen
dant et qu’il était pressenti par une grande
-marque.de cycles.
Depuis, Parizet a bien hésité et il se
peut, aujourd’hui, qu'il reste indépendant
au sein du Club sportif International, en
attendant son départ au régiment.
Et M. Bellenger, président du C.S.I., ne
doit pas s’en plaindre. ' '
. — (lllllllil :
Un gala tennistique
; ’ à Amiens
Dimanche prochain 28 octobre, les courts
couverts du T.C. d’Amiens seront le théâ
tre d'un très brillant gala tennistique au
cours duquel on applaudira des exhibitions
de Jean Borotra, Landry, Rodel, Martln-
Legeay. Glasser, Rlmet, de l'Epine, Bac-
quart Cette réunion' est organisée au pro
fit des Croix de Feu.
-411111119-
, Courrier
d’Amérique
Hollywood. — Lo« Salies, le jeune .poids
coq.de Brooklyn, en revenant très fort sur
la fin du combat, s’adjugea la décision sur
1e Philippin Yourog Tommy, devant urne s aile
comble à l’American Legiotl Stadium.
San Francisco. — Johnny Fena, de New-
York, a battu le Philippin José Paraiso, par
k--o. technique au 2« noiilril d’un combat pré
vu pour 10:
Plttsbrug. — Moss Fields a battu Joe
Fortunoni par k.-o. technique au 5» round.
Au oours de la môme soirée Young Struhley
mit Al Sabano 1c.-o. en deux rounds.
Les dirigeants de la Fédération" de
rugby à treize se plaignent amèrement
de tout ce que la F. F. R. fait pour con
trarier leurs efforts et nous convenons
qu’effectivement ils n’ont pas lieu de se
féliciter des mesures prises à leur égard
par le grand état-major fédéral.
Cependant, il faut être juste et la
simple justice commande de reconnaî
tre que l’attitude prise par la F. F. R.
n’a rien que de très naturel. Son rôle
étant de défendre de son mieux les prin
cipes dont elle s’est toujours réclamée
et de préserver, avec la même applica
tion, de toute atteinte le sport qu’elle
gouverne, elle s’écarterait étrangement
de cette ligne de conduite si; d’une fa
çon quelconque, elle favorisait une en
treprise, laquelle, qu’en le veuille ou'
non, menace, directement ou indirecte
ment, la sienne.
Ligne de conduite logique .
Elle agirait autrement que ce serait
folle pure. Voyez-vous, par. exemple, un 1
commerçant spécialiste' qui prêterait
ses magasins à la vente d’un produit
de source étrangère, présenté comme
supérieur en tout , point à celui qu’il of
fre au .public ? • : .
Exemple mal choisi, dira-t-on, car 11;
fàit'ressor'tlr que la F. F. R. -ne songe,
en somme, qu’à faire œuvre- de com
merçant et comme elle prétend ne s’in
téresser qu’au sport pur....
Halte là : l’observation est trop fa
cile et ne mérite pas d’être prise au sé
rieux. Car, enfin, on. ne peut soutenir
que ce soit faire commercé de sport
que de consacrer les recettes qu’il, pro
cure à des fins d’intérêt général.
Et c’est, quoiqu’on en dise, ce qu’on
peut constater dans le domaine de la
F. F. R., tandis qu’il est avéré que les
bénéfices produits par le rugby à treize
sont uniquement affectés à des rému
nérations individuelles.
Persécution ? Non, simples
mesures de protection
Mais ne nous écartons pas trop du
sujet principal ; on est généralement
enclin à croire que les dirigeants de la
rue des Petits-Champs s’acharnent à
persécuter : lés ’ propagateurs du jeu à
treize, c’e&t là, à imon sens du moins,
une injustice.
Le fait est qu’ils ne font que défen
dre leur œuvre, ainsi que le leur com
mande la; logique, voire le simple bon
sens. Et j’irai jusqu’à dire que si, dans
la situation actuelle, un parti attaque
l’autre,, c’est plutôt celui des « treize »
que celui des « quinze ». Demandez ce
qu’il en est aux dirigeants de clubs fé
déraux qui voient leurs meilleurs sujets
constamment obsédés par les offres al
léchantes que leur présentent les recru
teurs des « treize » et vous m’en direz
des nouvelles. —• Ch. Ch' ; '
les cyclistes
-® ® ©-
riimiim-
Pourquoi?/
Pourquoi ?
Pourrait-on savoir pourquoi les
places réservées à la presse au
Stade de Paris, à Saint-Ouen, sont
presque toujours envahies par un
public trop heureux de se caser
n'importe où ?
Pourquoi M. Achille Vallin, vice-
président de la Ligue du Nord, s’est
ingénié à refuser l’entrée du Stade
de Wattrelos, dimanche' dernier,
aux envoyés spcciaux des journaux
du soir? ’
Pourquoi, certains dimanches, il
est impossible aux journalistes de
pénétrer dans les vestiaires du
Racing, à Colombes?.
En un mot, pourquoi certains
administrateurs sportifs, au lieu,
d’aider la presse dans son travail,
veulent-ils l’en empêcher?
Y a=t=il trop
de courses
sur route ?
• Un grand directeur sportif nous confiait
hier^ en nous montrant la liste des épreu
ves dans laquelle il serait désireux, pour
toutes sortes de raisons, d'aligner ses cou
reurs
: « 11 y en a décidément trop ! Je ne
sais plus’ où donner de la tête, et puis,
voyez-vous, j’ai peur de fatiguer mes hom
mes • trop tdt en saison. »
C’est la menace qui pèse sur la tête de
tous les ‘ dirigeants. Combien de fois, et
cette année encore, n’avons; nous pas vu
de, routiers finir pitoyablement une'saison
commencée de manière magnifique ? Faut-
il parler de Rebry, par exemple...
Trop de courses
Oub il y a'trop de courses sur route !
Non seulement les vieilles épreuves classi
ques perdent de leur prestige auprès du
public;, au milieu de toutes ces. nouvelles
compétitions, mais encore les routiers y
attachent moins d'importance.
€ Bah ! se disent-ils, si je suis battu
dimanche, je prendrai ma revanche le di
manche suivant. J'en aurai toujours ga
gné une... »
Quel souci : en gagner une...
Il n’y a pas si longtemps, à part Paris-
Roubaix, Paris-Tours, le Circuit de Paris
et quelques autres « classiques », les cham
pions s’attachaient pas d'importance aux
diverses courses du'calendrier. *
Allons-nous en arriver, ici. en Franefe, à
souffrir du mal qui atteint la Belgique
avec ses courses de kermesses ? ,
Il ne nous faut pas le ’ souhaiter,* car
nous pourrions le regretter bien vite.
Les directeurs sportifs ont senti poindre
le mal. Déjù* ils sont plus soucieux de mé
nager leurs hommes. L’un d’eux ne vient-
il pas de déclarer tout net qu’il serait con
traint de déclarer forfait-dans Paris^Nice
si le parcours de la course n’était pas mo
difié, ce parcours étant trop) pénible-à son
gré ’i . ' ' . ■
T)es épreuves, oui, mais pas trop n en
faut.
Et nous ne nous plaignons pas, comme
on pourrait le dire, que la mariée soit trop
belle, mais nous croyons —> et nous ne
sommes pas > les seuls — que trop co.urir
nuit/r-Ffcux Lévitan. ,
Maurice Richard
poursuit
la forme
Au fur et à mesure que" l'on s’aché-
mine vers la mauvaise saison, les pis-
tards reviennent à la surface de'l’ac
tualité. De tous côtés, ils s’affrontent,
qui en vue des américaines, qûi en vue
des courses de demi-fond, qùi, encore,
dans l’espoir de décrocher la palme qui
consacre le roi de la poursuite. . ■
Inutile de-préciser que Maurice Ri
chard cherche à conserver Bon sceptre,
c’est fort naturel. Toutefois, il s’est
rendu compte qu'il aurait à repousser
de terribles assauts et, pour ne rien né
gliger dans sa préparation, il a quitté
Paris et ses tentations.
Richard est à Saint-Martin, à quel
que cent kilomètres de Nancy, son pays
natal. .
-Au milieu des siens, il accumule souf
fle et-force sur les routes de l’Est.
Une seule école : la route
Pour être un phénomène de la pour-,
suite, le recordman du monde de l’heu
re n’en est pas moins homme. Sa supré
matie, il ne l’acquiert pas au coin- du
feu ! Dimanche, il nous avouait :
— J’ai besoin d’un bon galop encore.
Le remède, je le connais : la route ?!
Car Richard est de ceux-qui estiment
qu’il n’est qu’une école à la base de tou
tes les spécialités : la route. '
Mieux, c’est un routier dans l’âme !
Sans doute n’en a-t-il jamais abusé...
Samedi soir, en nocturne, Richard
donnera ùn aperçu de ses possibilités à
nos amis belges et le 6 novembre 11 fera
sa réapparition à Grenelle, dans un om
nium monstre.
Mais nous àbordons l’avenir. Pour
l’heure, Maurice Richard poursuit sur
la route... la forme !
Quel match palpitant ! Gageons qu’il
gagnera ! Avant la limite !... ■ — Roger
Coulbois. >
Des nouvelles mondiales
du hockey sur glace
•La saison do hockey sur glaco s’est ou
verte hier soir en Angleterre à Richmond
avec une rencontre entre l’équipe locale et
l'Université d’Oxford, rencontre qui se ter
mina par la victoire des Richmond Hawks
par 4 buts à 2 après un match très disputé.
Pour , la première fois en Angleterre ce
match a été arbitré par * deux urbitres pro
fessionnels, tous les deux Canadiens, du
reste, J; Fcüéy et L. Bowman.
L’excellente patineuse Sonja Hénie re
prend sa tournée d'exhibitions à travers
l’Europe. Elle ser*a jeudi à Milan, où sa
présentation au Palais de Glace provoque
le plus vif intérêt.
En vue dos championnats d’Europe et du.
monde de hockey sur glace, qui se disPU-r*
teront du 18 au 27 janvier à, Da’.ot*. en
Suisse, les modifications apportées à la’fta-v
tinoire sur laquelle se disputeront ces.ipat?
ches permettront de recevoir 7.000 Bpectfy*
teürs■ dont 2.000 places assisés/’
La saison allemande de hockey sur glace
reprendra officiellement le 1 er novembre
prochain et un grand tournoi est en cours
d’Organisation, du 11 au 18 novembre,, à
Berlin, avec la participation d'équipes an
glaise et suédoise.
C’est pendant les fêtes du l®* janvier que
les Winnipeg.Monarchs, les Canadiens qui
viennent participer au championnat du mon
de, se produiront à Berlin.
Le championnat d’Allemagne de hockey
sera mis en compétition du 27 janvier au
3 février ù. Garmisch-Partenkirchen sur la
patinoire qui sera employée en 1936 pour
l'organisation du tournoi olympique.
L’équipe canadienne des Winnipeg Mo-
narchs, quî arrivera en Europe au début
du mois de décembre, disputera son pre
mier match le 11 décembre à Richmond.,
Annonçons en terminant que des pourpar
lers Tsont en cours pour la conclusion,, au
nouveau Palais de Glace de Bruxelles, d’une
rencontre France-Belgique. .
Ce match aurait lieu dans la première
quinzaine du mois prochain, toutefois, sur
la demande des Belges, l’équipe qui repré
sentera nos couleurs devra être entièrement
composée do joueurs de nationalité fran
çaise. — E.-G. Drigny.
On demande un avant
au Stade !
En fouillant avec soin les Petits Annon
ces de VIntran peut-être découvrirait-on
une demande de cette nature :
On cherche hockeyeur rapide, adroit, .en
durant pour tenir poste ailier droit, s’adres
ser Stade Français, Paris. '
. Tel jBat,:Ie ; souci de Michaëlis. départ
scLuajes drapeaux a .laissé y ne.
place libre au Stade. Xes hommes ae sa
trempe ne sont pas légion l y ^ t
plus qu^l s'agif de^QUVoir^sbôb-
ter de la- droite...-. rare vertu chez nos
Joueurs.
Dès hier. Micha s’est mis en chasse. Il
est sur une piste, ou plutôt sur. une ramifi
cation de pistes, car plusieurs espoirs de
valeur égale sont sur les rangs; Son choix
ne sera pas fixé avant demain,; quand il
aura revu son équipe à'l'œuvre. >
Rentrée de Clafet
Marcel Claret, qui vient faire son voyage
de noces à Paris, est descendu du train ce
matin, à 7 -heures.
Claret a affirmé son désir d’assister le
Stade dans son match de samedi contre
Birmingham,
— L’honneur est en jeu ! Nous sommes
en passe de supplanter les Anglais ; il nous
faut confirmer nos progrès. Je tiendrai mon
poste.
Avec Besson, Claret, Gagnon, Morisson,
Belhumeur, Delesalle, Cadorette, Katz et
leur mystérieux X, les Stadistes peuvent
mettre'en ligne une formation de premier
ordre.
.Les Faucons en savent quelque chose !,
~ K. G.
Une souscription nationale 1
ouais... deux personnes seulement
ont répondu « présent
»
...Est-ce bien U avis de tous les
Automobiles Clubs de France ?
Lorsque M. Portai, président de l’Au
tomobile Club de Nice, a eü l’idée de
proposer à la Fédération Nationale des
Automobiles Clubs de France d’ouvrir
une souscription nationale afin que l'in
dustrie automobile française ne soit
plus ridiculisée dans les grandes com
pétitions internationales, nous avons,
avouons-le, pensé que notre bien humble
avis, favorable, serait partagé par tous
les trésoriers des clubs français, par
toutes leè personnes que la course inté
resse. ■ : : ■ 1 ■ 1 j -
Eb bien ! avouons-le: encore, nous
nous -sommes trompé... trompé en ce
sens que deux club? seulement — la
Fédération. Nationale des Clubs Auto-
Cette semaine
dans
□onciofeOû
» (suite, par
- ■ « Mon cher football
Joseph Jolinon.
■ « Mes trois courses en Russie », par
Jules Ladoumègué.
■ Le sport chez les scolaires.
■ FOOTBALL : Le championnat de
France professionnels, n*, Le match
de Sochaux, par notre rédacteur en
chef, envoyé spécial.
■ RUGBY : Challenge Yves du Manoir
et le championnat des XIII. — Le
match Aviron Bayonnais-Toulon,
par notre envoyé spécial. •
■ HOCKEY SUR GLACE : La réunion
du Palais des Sports. ...
■ . Ma conquête de l’Amérique », par
Henri Deglane.
■ « Et moi aussi, j’ai été boxeur »,
nous a avoué André Baugé.
■ Etc., etc...
MATCH 1 fr. Paraît le mardi. 1 fr. MATCH
mobiles de France et l’Automobile Club
de France ont été les seules associations
qui aient compris... .
A moins que le groupement chargé
de réunir l’argent nécessaire à ce «Tond
de course » ne nous ait pas communi
qué le nom des nouveaux donateurs;..
Car nous ne-voulons pas croire, en
effet, que l’Automobile Club de l’Ouest,
par exemple, bien d’autres clubs encore
pour lesquels le sport automobile est
« une satisfaction », oublient à ce point
le rôle qu’ils ont à jouer... ,
Ils verseront leur tribut, nous' en
sommes persuadés. Nous aimerions aus
si qu’à eux viennent se joindre les in
dustriels, les accessoiristes et peut-
être... le gouvernement.
C’est sans doute beaucoup demander!
— Geobges Fraichard. ■
Les, jeunes
attaquent
les anciens
Un Jeune Algérien, Grillo, quUfut,souvent
l'équipier de Bat en américaine, ntty* a mon
tré, dimanche, que s’il ne eprin^ait/pas d'unft
façon remarquable, il roulait au train de fa
çon -suffisante, . Ce doit être - un excellent
candidat pour'les matches en poursuite -.qui
doivent mettre aux prises, cet hiver, des Jeu
nes 1 paraissant-‘posséder quelques aptitudes
pourra course qui; a, comme vedettes, < le
routier infatigable qu’est AntoninyMagne et
le recordman de l'Jieure, Maurice'Richard..
Bravo les jeûnes !
' Les jeunes sprinters, aux' prises avec tes
« -crocodiles », ne furent eua aucune façon
ridicules. Deux d’entre eux;; Ragot .et-Leyet,
se défendirent fort bien.- "Et Barateau, de
son eOté, pourra dire qu’il a. fait second. de
Scherens — comme tant , d’autres « as » du
sprint -L et'aussi, mais avec- plus-de .discré
tion peut-être,- qu’il finit derrière.! Ragot »t
Vallée, Vallée-.- le stayer, qui ne .court php
derrière moto depuis qu’ir -a_ pris position
derrière le « comptoir .» d’Oscar Egg. '
Du simple au double
Quant h la. course de tandems elle met
tait’ en présence quelques équipes trop neu
ves. et -qui .ont besoin de s'adapter au - tra
vail .‘sur. là machine. double. .Les équipiers,
après la course, étaient .sur les genoux et
Micbard, comme - Géràrdin, reconnaissaiertt
que i’union, si elle fuit la force; amène uxte
-sérieuse déperdition de cette ■ dernière - .lors
que l'habitude.-manque.-:Mais Michard, .-com
me Scherens, étaient, derrière Faucheux., et
Huybrecht, derrière de/sérleuses iarmoires à
g-lace — l’abri généreux de deux bustes de
large envergue. ,
Il aura tout vit !
* J’aurai donc tout vu », put dire Guim-
bretiète la course terminée. Passage à la
corde inattendu, crevaison simple et crevai
son double. Le passage à la corde — dan
gereux ef .interdit —put être discuté. Mais
La Valade, qui entraînait le néophyte, le. tira
■remarquablement et il put. sans inconvé
nient, mettre de la sauce car Guimbretière
mettait à le suivre une-belle ardeur et une
bien belle habileté. Déjà, pour lui, raser les
balustrades devient un plaisir.
« Vas-y, Tota l »
Paillard perdit la course par suite d'une
erreur de tactique commise dans la premiè
re manche de l’épreuve. Mais Grassin, le
« roi du plancher », marcha comme s’H
voulait montrer à Guimbretière qui paraît
appelé à prendre sa succession, que douze
ans de royauté le laissent aussi ardent
qu'aux premiers jours de son règne. Il exul
tait le brave Toto, et son entraîneur Sauge
consentit à éclairer son masque tragique
d'un sourire .doré.
Les revenants
y eut des revenants dans ce Palais de
tous les spprts. H y en eut deux qui n’hési
tèrent pas à manifester bruyamment leur
présence. Beux'anciens champions du tan
dem, Dumont et Rénaux, donnèrent le 'dé
part de la-course de machines: multiples. Ile
eurent rappeler la beMè harmonie qui prési
dait à leurs efforts de jadis : les deux
coups de feu du signal n’en firent qu’un, .1!
n’.y eut pas de victimes et Dumont-Renaux
rendirent leurs armes sans.se permettre de
paroles héroïques : « C’est parfait _Gé-
gène' T » « fia va bien Mimlle l » Ainsi se
jtraduisît v -£hez; eux, 1$ satisfaction 7 dU devoir
üçcompiiv. 'y * v. 'î -'a
■ q1îcorev#téïre.^e^geri^'1nbtâbîe
•comajqrçarel.jBji. Pàteg .alimentaires et Sl-iqqej.
.ex « Bijou’ IV ’flUi vend du cKai-boti poüf as-
suier la cuisson des pâtes, — René Bierr#.
“IWflIIII-
« Lé mystère Carr
et le « cas Ladoun
au Club du Faul
Un. jiittoxesque match oratoire, arbitré
par Léo Poldês, . aura lieu le mardi soir
30 octobre, salle Wagram, sur le c ring >
du Club du Faubourg, entre l’écrivain spor
tif Marcel Berger et Vex?manager Léon
Sée sur les .deux sujets' suivants: < La>
boxe, les boxeurs et les managers; et la
vérité sur lé mystère‘Caméra; » .
Le cas r Ladoumègué' sera également
traité au cours de'cette réunion. La parole
sera donnée au public .. Un véritable match
en perspective. ' Mais qui arbitrera t ., ; . >
fCL. :
une nouvelle huile de mar
que, pour autos, de qualité
garantie, vendue
le bidon
de 2 litres
(emballage perdu)
DESMARAIS
FRÈRES
BBBXEfll
ni pierre , ni déchet. ni suie , ni fumée.
meilleur marché
que tous
les combustibles
qu'il remplace
n
n*«*
rfapféviNovo
.
” IIP
présenté! pa rJës;§
Demaridez -l> * a «voire ïi e u
ë CALAIS
25 - 10-34
TS. Un nouveau record battu, celui du ridicule. Tenant : la F. F. A.
IL® IT( 3 D( 1 DÜDd
Le Pour et lé Contre
DQ*
La Journée /Je dimanche, en football,
comprendra : d'une part, • 80 matches
comptant pour le troisième tour de la
Coupe de France; d’autre part, 8 mat-
■ ches du championnat de ‘France profes
sionnel en division nationale. . ,
, Un club de divlsion’-.natioïiale, Fives,
débute en Coupe de France,-mgis pour
permettre au chSiftpionnat - profession
nel de ne subir aucun retard* la rencon
tre de championnat Marsçille-Fives, pré
vue pour dimanche, Bera .avancée d’un
jour et elle se jouera samedi à Mar
seille. Sur la route du retour, Fives dis
putera son match de Coupe de France
à Orange contre'l’équipe locale. >■ »
Espagne-France un jeudi
Des matchçs' ,de":’championnat en ' se
maine, on en voit assez régulièrement,
principalement W Paris; oit le samedi est
considéré; confine une -journée favorable
et; de nature à 'évlter.la concurrence du
dimanche.
Mais des matches internationaux en
semaine, ,on «:en-xûit-guère,
son, dans les "payé'd’Europe Centrale,
L’Espagne. vient ■ d’innover sur ce
point. Elle, a-demandé en- effet à la
France de bien- vouloir accepter, compte
jour.;' du - match. Espagne-France prévu
au calendriep, Jle. jeudi 17 janvier-,ou le
jeudi’ 24-jàrivïe'r. - * -
_ Pourquoi cetté' demande- de déroga
tion? Parce que la situation politique a
troublé, en Espagne, même le cours du
championnat, et que la Fédération Espa
gnole ne peut plus se passer d’un seul
dimanche si elle entend mener son
épreuve officielle à bonne fin.
La Fédération Française a accepté la
proposition espagnole, car elle aussi ga
gnera,-à la faveur de ce match en se
maine, une date pour son championnat
national. Petit h petit, on se fait à l’idée
des matches en semaine. Le football
n’est plus strictement dominical !
Un beau geste
Dans la dure bataille qui mit aux pri
ses, dimanche, en seconde mi-temps du
match Marseille-Strasbourg (X & 1), à
jours leur récompense. Cinq minutes
avap.t la fin, c’est grâce à un coup de
tête de Pawlack, redressant l’orientation
du ballon, que l’avant-centre strasbour
geois Rohr marqua le but d’égalisation.
Paris-Budapest
Marseille, les joueurs des deux camps,
un joli geste nous parait mériter les
honneurs du communiqué.
Comme'Marseille menait par 1 à 0 et
que ses joueurs avaient tendance à lais
ser'le ballon s’attarder en touche, l’équi
pier strasbourgeois Pawlack, blessé, ten
ta un moment, pour gagner du temps,
d’aller chercherîe ballon lui-même. Il ne
le fit pas sans grimaces ni sans* souf
frances. . .
Témoin de«cette infortune, le capi
taine, de l’équipe marseillaise, le petit
demi Charbit,'-fit signe à Pawlack. de
s’arrêter et 11 courut chercher le ballon
lui-même. C’était là un geste çhévale-.
resWS;^l 1 8J;'fut i T/emarqué par les speet-a*
teurs impartiaux et qui dénote le bon*-
esprit-SporÆff de son auteur,
feïïaîfr îés beaux gestes n’ont pas tou-
On a formé l’équipe de Paris qui ren
contrera ^Budapest le 1 er novembre, au
Parc des Princes. Elle comprendra 8
Français et ;3 Etrangers. Voici sa com
position :
But : Thépot (R.S.O.) ;
Arrières : Anatol (Racing) et Mai
resse (R.S.O.) ;
Demis : Banide, Jordan et Scharwath
(tous trois du Racing) ; .
Avants : Aston (R.S.O.), Kennedy
(Racing), Mercier (Racing), Sas (RSO),
Langiller (R.S.O.);
Remplaçants ; Hiden, Audoire, Ber
trand.
: D’autre part voici la composition de
l’équipe de. Budapest. : Szabo; Sternberg
et Dudas; Sere3, Sziics et Szalayj'Rokk,
Cseh,‘-Sarosi, Toldi et Serenyi. — Le
Franc-Tireur.
Les 100 kilos,
marquez des buts!
yDenùèrement ’« Berne s’est* disputé un
matçh pour Je moins original. Il mettait
aux prises deux équipes de plusieurs tonnes,
autrement dit 22 joueurs qui devaient accu
ser chacun 100 kilos sur la bascule. La ren
contre fut, parait-il ,‘ mémorable.
On nous amionce aujourd’hui qu’elle .aura
une seconde édition au retentissement plus
grand encore, ll> ne s’agit rien moins, en
effet, que d’un match international à disjnt-
tei* entre les plus lourds représentants de la
Hollande et de Suisse.
Pour être sélectionné, indépendamment de
qualités, techniques -certaines, il faudra donc
avoir un poids d’au moins 200 livres. Ga
geons que. les sélectionneurs veiTont leur tâ
che, pourtant si mnlaÀsée déjà, compliquée de
singulière ■ façon en la circonstance .*»
Tifosi
Les tifosi,-en Italie, sont les supporters.
Chaque équipe, comme partout, a ies siens.
Aussi les clubs de supporters sont-ils nom
breux ou delà des Alpes. Ils portent les noms
les plus curieux êt les devises les plus sa
voureuses. Il y a les « Tigres du Sud », 'les
« Fidelissimi » de Bologne... Mais les plus
enrages supportera italiens sont bien ceux
de l’A.S, Roma. « Scmper Roma », crient-ils,
ce gui veut dire « Toujours la Roma » et ils
ajoutent < . même si elle perd »- ! . . ,
En voilà^qui ont la foi au moins .1
A l’aide des sélectionneurs
Nous parlions de la tâche malaisée des
sélectionnewrSj ■ En Italie, où l’on se prépare
fiévreusement à l'heure actuelle au grand
match de- Londres du 11 novembre, les jour
naux ont résolu de faciliter le travail de M .
Vittorio Pozzo, sélectionneur unique de la
« sqüadrxi azzura ». Toutes les ' semaines,
ils signaient quels ont été les deux meilleurs
joueurs lors de chacune des rencontres du
championnat: En>. France il est un Journal
qui font cet effort depuis pas mal de temps.
C’est notre confrère « Football » qui chaque
semaine dans ses comptes rendus donne le
meilleur joueur sur le terrain à chacun des
matches du championnat.
Et voilà d’excellentes initiatives, —- Mario
Brun. . . .
Andersson et Lebrize en marche
vers le titre des mi-lourds
A l’assaut des cimes
re stées vi erges
On prépare une expédition française
pour i’Himalaya
■ ? Sous: la présidence de M. le ,maréchal
Franchet d’Esperey, le comité , de l’Ex
pédition française à THipialaya tenait hier
une séance solennelle à la Sorbonne.
•" Dans» le grand amphithéâtre comble, , on
remarquait LL.; A.R. le princes Georges et
la princesse de Grèce, le général Gouraud,
M. Chotard, premier président de la Cour
des' Comptes ; M, le procureur général
MatterrM. de Margerie, M^.Wicratte, vice-
président du Club Alpin français.
M, Marcel Kuz, un des meilleurs alpinistes
suisses exposa, en appuyant son récit de
projections photographiques, les résultats
de ses’expéditions dans l’Himalaya en 1930,
1932 et 1934. II.explora Je Sikkim, le Kang»
chenjunga, le massif de l’Everest et la Ka-
rakorum. - ' • .
• Il 'nous rappela les expéditions anglaises,
allemandes, internationales* qui, depuis
traite ans, et plus âprement depuis une
douzaines " d'années, ont planté des, camps
successifs-à 5, É, 7: et 8.800;mètres d’altitude.
Pourquoi nous faut-il .déplorer que l’alpi-
hlsme ' fiançais n’ait Jamais été représenté
dans ces tentatives, héroïques, qui-ont
réuni dix nations européennes ?. L’argent.
manque, malheureusement, pour ces coû
teuses expéditions d’une année.
' M. le maréchal Franchet d’Esperey a
pris la parole après qu’on eut applaudi M.
Kurz, pour inviter le public français à
souscrire à l’appel du Club Alpin Français.
Les alpinistes français sont dignes de
telles entreprises. Formons le vœu qu’ils
puissent l’an prochain, prouver lès qualités
sportives d’endurance et d’audace de la na
tion française. — Constantin- Brive.
Marcel, Thil n’a pas tenu à garder
plus longtemps le sceptre des mi-lourds
européens. Le titre qu’il détenait, est
vacant. Les ambitions se précisent. L’au
tre jour, Meslo Preciso, qui était préci
sément le challenger de notre champion
du. monde des poids moyens, a rencon
tré le Suédois John Anderson. Un match
,nul est intervenu. Ce soir, à Paris-Ring,
le même Anderson rencontre notre com
patriote Emile Lebrize qui, depuis long
temps déjà, passe, sans pouvoir arriver
•à le prouver par une consécration offi
cielle,, pour, notre meilleur poids mi-
;louxd. Le vainqueur de la bataille de ce
;_soir;,aura.,'g.insi quelque chance,de..; la
courir à nouveau dans la compétition,
'C’esV~p‘6tïrqüoi' rfioiig; pô'uyhtis " r prêvbir
-lin, match jtpês ..dur et- tpè? serré. Il fpt,
jin„temsa.oiLnjom.àtiâQPs,fait d’Ande^,
son notre favori. Nous ne croyons pas;
actuellement, -que son brio puisse pré"
valoir sur la ; solidité résolue d’Emile
Lebrize. Les deux hommes sont très
près Fum de l’autre. Il se peut qu’on
ne soit pas davantage fixés sur leur va
leur 'respective après ' cette- algarade.
Nous inclinons pourtant à pronostiquer
une victoire malaisée de Lebrize. — L.
S’Hntrîm
Lebrize et Bonelli
■. ; : « L’EûfanUaes Haltes' » est tout Joyeux.
Mal» C’est Bonelli, son manager qui exprime;
oettê Joie..
- J—’ Enfin J’ai pu décrocher un 'match pour.
Emile, nous dit-il ; il va' rencontrer An
derson. 1
• — Mais Lebrize et Anderson se sont déjà
-rencontrés ?
• — Bien-sûr, mais en huit rounds et le ré
sultat' officiel fut « match nul ». Je crois
qu’en "dix‘.rounds Lebrize doit gagner.
• En .tout cas Je suis en forme, inter-,
rompt Lebrize,, Je me suis entraîné avec,
Marcel ThM' et nous en avoirs mis un bon;
coup.- JC regrette que l’I.B.U. l’ait,dépossédé
de-son; titre de champion d'Europe des mi-
lôqrds par j’âvais l’intention de le challenger
"dans"' là Cas'-où j'aurais battu Anderson. -
Deux nouveaux venus
GUbert'.Benaîm. ex-manager d’AI Brown,
a le goût de-Pexotisme. C’est sans doute
pourquoi-la, plupart de scs poulains sont
étrangers. JB.'eçt.yenu ee matin nous-présen-
ter - ses toutes dernières nouveautés : ,Cheo
Morejoq'-et .Fête Martin. -
. . Un Cubain, nous dit-il, et uç Philippin»-
Ur jWédg welter et un moyea.~Tous deux-de,
oouleur, -bien entendu, us collection se
mont*.’ ,r > -
V-;Qhéo arrive en droite ligne de Barce-
Jone, nous dit Benaïm. Mais Je .né pense pas
Francisco ROs, ex-champlon d’Europe, sans
que cela fasse quelque brudtitOheo.-Morjou
• 23 aus et J'ai l'Impression qu’il va'.mettre
quelque animation dans la ronde des poids
moyens; - ,■ ’
.-i» Et; ee Jeune homme à quoi te destlnesü
ta .t demandons-nous en désignant Peté
Martin*
— A boxer indifféremment les welters et
les moyens qui voudront bien croiser les
gants avec lui. Martin vient "de faire un
. wflwedide combat avec Ignacio Ara, Je brûle
de le faire débuter à Paris. SI le cœur en
Mt à TUda Jaks que Krassowsky voit " déjà
«ilnqaeDr de Marcel TliU...
Noue s* savons pas si le cœur en dit. à
a Jaks,-male nous pensons que ce serait
nouvelle occasion de voir le Tchèque au
Et nous &e noue en plaindrions pas,
Ange Cliville s'incline
devant Konter
il faut, dans la vie, n’être rien à moitié.
C’est -la leçon que doit méditer aujour
d’hui Ange 'Gliville. Quand on est un « bat
tant » on doit se battre, et, naturellement,
les « boxeurs » doivent faire de l’escrime.
Ange Cliville est un battant, pourquoi dia
ble s’est-ll mis dans la tête de boxer avec
un homme comme Konter dont c'est une
des principales chances de salut ? Ori ne
le saura sans doute jamais, et le plus gra
ve est que lui ne le saura sans doute Ja
mais non plus.
Il s'est donc fait battre aux points, ce
qui n’est pas grave, car Konter est un
p.oids ir.i-lourd, mais on peut le regretter
car il apparaît qu’il aurait pu gagner. En
effet, les quelques coups nets qu’il réussit
à placer à Konter parurent efficaces et au
dernier coup de gong l’ultime droite de CU-
ville secoua nettement ■ le Luxembourgeois.
Mais il était trop tai-d, à 'ce moment le
combat était 'terminé et à l’avantage'net de
Konter. ! 1 ;
Un monsieur prudent
Ce dernier est un beau boxeur. On essaie
rait bien de lui reprocher sa trop grande
prudence si on pe savait q U *ii est. lé
gitime d'avoir du respect pour le punch;
de Cliville. Mais il boxe bien en ligne» sans
grand génie peut-être, mais fort efficace
ment
Le combat ne fut pas des plus passion
nants à suivre. Konter, avec son gauche,
tenait Cliville en respect. Et celui-ci, bien
décidé à jouer les scientifiques, attendait
sa chance, cherchant à cueillir son homme
!en contre. Mais Konter n’eut garde fie Jui
^offrir?' pareille occasion, comme ‘ biën l'ori
;p;en&ew
Brçf, point par point Konter battit Cli-
rvilie“S&ns que la salle puisse jamais trou
ver matière à s’enthousiasmer.
Un monsieur content de lui
Auparavant l’Espagnol Garcia Lluoh
battit Riès aux points. Cela non plus ne fut
pas très attrayant. Il y a des soirs comme
cela...
Si ia science de Garcia Lluch était à la
hauteur de l’opinion qu’il s'en fait il se
rait pour le moins champion du monde, pu
a rarement rencontré un boxeur aussi vi
siblement content de lui-même. Or. il n'a
pas tout' à fait raison. Quant à Rlès, en
vous, disant qn'il. fut battu aux points par
ce Garcia Lluch on vous donnera une Idée
de l’ingéniosité qu’il déploya au coure de
cette laborieuse explication. . ;
Un Roumain de classe
Avant de nous rendre notre liberté oh
tint à nous présenter Aurel Nicolau, blond
enfant de la terre roumaine. Ma foi nous;
ne regrettâmes pas notre demi-heure sup
plémentaire. Ce garçon-là est sûrement un
frappeur —:1a façon dont il accommoda 1«
rude Pantinois Brun, à qui il rendait trois
kilos passés, le prouve amplement. On de
mande à le revoir quand il sera acclimaté.
Pour lui souhaiter la blpnvenue les juges,
le privèrent d’une décision qui lui revenait
sans discussion. Ke-cherdions pas d’expli-;
cations. Songez qu’il y eut un bulletin pour;;
Brun. . Ces messieurs ne •comprendraient
sûrement pas. — Robert BRé.
TOUS
ILES <&<Ü)IUT§
Un revenant
Une vieille connaissance à nous. Luttcr-
Jock, ancien interdroit de l’Olympique Lil
lois avec qui il gagna le premier Champion
nat de France professionnel fait de .nouveau
parler de lui. Il est retourné, on le sait, en
Angleterre et Wolverhampton se l’est atta-
iché. Or ..les Joueurs de Wolverhampton, ce
sont les < Wolves », autrement dit les Iqups.
Eri sorte que Lutterlock qui était précédem
ment chez les « dogues » 'est maintenant
chez les « loups ». Cela s'appelle passer de
l'autre coté de la barricade. ■
Babinek and C°
L’A-S. Cannes vient de s'attacher les ser
vices d’un joueur autrichien, Moser, qui opé- 1
rait dans un club viennois de second ordre
mais que Babinek, animateur de l’attaque
azuréenne connaît bien et apprécie beaucoup,
Moser qui a 20 ans a fait très bonne im
pression à l’entraînement.
V8da Jala, n
«h» nouvelle
Encore un champion
On a publié en fin de saison dernière une
liste des champions nationaux du Vieux
Monde. .Elle est longue. Il, y manquait quel
ques noms car lion sait que, le'football ne se.
dispute pas sous toutes les latitudes à ia
même époque. C’est ainsi que le Champion
nat de l’U.R.S.S. vient seulement de prendre
fin. Dynamo, l’équipe moscovite décroche la
timbale. Dynamo qui possède le plus grand
‘stade de toutes les Russies.est aussi l’équipe
soviétique qui compte le plus grand nombre
d'internationaux dans ses rangs, —■ Corner
Kick.,.. ■ .
iiiiiiiin—
César Simar
est mort!
; ; Après avoir longtemps lutté contre la
maladie. César Simar s’est éteint, douce
ment, hier, à l’4ge de cinquante-quatre
ans.
w La triste nouvelle nous parvint au Vélo
drome d’Hiver, hier après-midi, et tous
ceux qui, de près ou de loin, avaient appro
ché Simar en restèrent consternés.
On l’aimait bien, jeunes et anciens. Pour
les premiers, il était un conseiller précieux,
pour les seconda un ami fidèle. '
'Coureur de primes, six-daymen, et enfin
st&yer. César Simar, avant-guerre, courut
souvent en Amérique et en Allemagne, où
les spectateurs admiraient son ardeur à la
bataille. •
Depuis la construction de Buffalo, César
Simar emplissait, en quelque sorte,’ le rôle
de régisseur au quartier des coureurs. Les
directeurs allaient se succéder,. mais lui
restait fidèle à son poste, et Louis Dslblat*
«es dernières années, ne dédaignait point
demander avis à l’ancien champion, tou
jours à l’affût de nouvelles inédites.
Assis sur son banc, devant son bureau.
César Simar, pendant les beaux jours, te
nait d’interminables discoure.
■ Il avait une façon bien, à lui de commen
ter les'événements. ; a .
Et lorsqu'il rappelait ses . souvenirs...
Ah ! combien de fols ne l’a-t-on entendu
conter les réceptions dont il fut l’objet en
Allemagne-
Plus Jamais nous n'êccuterons César Si
mar ! Et sans lui, le quartier des coureurs
de Buffalo va devenir d'une tristesse in
finie.
A sa famille, si douleureusement éprou
vée, l’Intransigeant présente ses condo
léances les plus émues. — F. L.
; On jious annonce que ’Làdoumègue
est dans une forme exceptionnelle et
qu’il' va -bientôt courir. Selcfn’ les uns,
cesserait le 18 , novembre prochain
pendant • la mi-temps d’un match
Àrsenal-Racing, selon les autres
ce serait beaucoup plus tôt, à Jean-
Bouin, au cours d’une réunion stricte
ment privée. Dans ; le premier cas,
Ladoùmègue rencontrerait des cou
reurs. professionnels ; dans le second
cas, Ladoumègué serait entraîné par
ros meilleurs coureurs amateurs.
On disait, autrefois, qu’en France
on craignait par-dessus tout le ridi
cule. Nos pontifes fédéraux'nous prou
vent vigoureusement le contraire.
Alors que dans tous les pays du
monde se consacrant ,à l’athlétisme
les questions du professionalisme et
de l’amateurisme sont passées au tout
arrière-plan, quelques dirigeants obsti
nés, en France, s’efforcent de sauve
garder, la lettre; ayant perdu l’esprit
depuis bien longtemps. : ^
.'Une autre décision invraisemblable
— et cela nous l’avons déjà signalé,
mais nous sommes de ceux qui pré
férons l’entêtement au . silence ~
c’est celle qui interdit aux malheureux
joueurs de rugby à 13 de disposer de
torrains en France, â l’exception des
rares'endroits qui ne sont pas soumis
au contrôle des fédérations.
, Il est absolument invraisemblable
qii’en 1934 des gens.,ne prissent pas se
réunir pour s’amuser avec uné balle
parce qu’ils sont professionnels, et
: que des milliers de gens ne deman
dent pas- mieux que d’acquitter un
droit d’entrée pour les voir jouer. -
N’allez, surtout pas m'accuser d’a
narchie. Je dis'simplement qu’il est
avec, le ciel , des accomodements. Le
cas Ladoumègué est simple. Son
excommunication à. assez duré pour
que les partisans les plus formels de
l’amateurisme pur — et il y a bien
longtemps qu’il a expié les fautes qu’il
n’a d’ailleurs pas commises. plus que
d’autres —r passent l’éponge'sur ces
misères ! — R. L.
-nilllllll-
Persécution?
lion, la F. F. R.
so dOfend
par Charles GONDOUIN
Parisei restera-t-il
indépendant?
Nous avions annoncé qu’après son beau
Paris-Reims Parizet allait passer Indépen
dant et qu’il était pressenti par une grande
-marque.de cycles.
Depuis, Parizet a bien hésité et il se
peut, aujourd’hui, qu'il reste indépendant
au sein du Club sportif International, en
attendant son départ au régiment.
Et M. Bellenger, président du C.S.I., ne
doit pas s’en plaindre. ' '
. — (lllllllil :
Un gala tennistique
; ’ à Amiens
Dimanche prochain 28 octobre, les courts
couverts du T.C. d’Amiens seront le théâ
tre d'un très brillant gala tennistique au
cours duquel on applaudira des exhibitions
de Jean Borotra, Landry, Rodel, Martln-
Legeay. Glasser, Rlmet, de l'Epine, Bac-
quart Cette réunion' est organisée au pro
fit des Croix de Feu.
-411111119-
, Courrier
d’Amérique
Hollywood. — Lo« Salies, le jeune .poids
coq.de Brooklyn, en revenant très fort sur
la fin du combat, s’adjugea la décision sur
1e Philippin Yourog Tommy, devant urne s aile
comble à l’American Legiotl Stadium.
San Francisco. — Johnny Fena, de New-
York, a battu le Philippin José Paraiso, par
k--o. technique au 2« noiilril d’un combat pré
vu pour 10:
Plttsbrug. — Moss Fields a battu Joe
Fortunoni par k.-o. technique au 5» round.
Au oours de la môme soirée Young Struhley
mit Al Sabano 1c.-o. en deux rounds.
Les dirigeants de la Fédération" de
rugby à treize se plaignent amèrement
de tout ce que la F. F. R. fait pour con
trarier leurs efforts et nous convenons
qu’effectivement ils n’ont pas lieu de se
féliciter des mesures prises à leur égard
par le grand état-major fédéral.
Cependant, il faut être juste et la
simple justice commande de reconnaî
tre que l’attitude prise par la F. F. R.
n’a rien que de très naturel. Son rôle
étant de défendre de son mieux les prin
cipes dont elle s’est toujours réclamée
et de préserver, avec la même applica
tion, de toute atteinte le sport qu’elle
gouverne, elle s’écarterait étrangement
de cette ligne de conduite si; d’une fa
çon quelconque, elle favorisait une en
treprise, laquelle, qu’en le veuille ou'
non, menace, directement ou indirecte
ment, la sienne.
Ligne de conduite logique .
Elle agirait autrement que ce serait
folle pure. Voyez-vous, par. exemple, un 1
commerçant spécialiste' qui prêterait
ses magasins à la vente d’un produit
de source étrangère, présenté comme
supérieur en tout , point à celui qu’il of
fre au .public ? • : .
Exemple mal choisi, dira-t-on, car 11;
fàit'ressor'tlr que la F. F. R. -ne songe,
en somme, qu’à faire œuvre- de com
merçant et comme elle prétend ne s’in
téresser qu’au sport pur....
Halte là : l’observation est trop fa
cile et ne mérite pas d’être prise au sé
rieux. Car, enfin, on. ne peut soutenir
que ce soit faire commercé de sport
que de consacrer les recettes qu’il, pro
cure à des fins d’intérêt général.
Et c’est, quoiqu’on en dise, ce qu’on
peut constater dans le domaine de la
F. F. R., tandis qu’il est avéré que les
bénéfices produits par le rugby à treize
sont uniquement affectés à des rému
nérations individuelles.
Persécution ? Non, simples
mesures de protection
Mais ne nous écartons pas trop du
sujet principal ; on est généralement
enclin à croire que les dirigeants de la
rue des Petits-Champs s’acharnent à
persécuter : lés ’ propagateurs du jeu à
treize, c’e&t là, à imon sens du moins,
une injustice.
Le fait est qu’ils ne font que défen
dre leur œuvre, ainsi que le leur com
mande la; logique, voire le simple bon
sens. Et j’irai jusqu’à dire que si, dans
la situation actuelle, un parti attaque
l’autre,, c’est plutôt celui des « treize »
que celui des « quinze ». Demandez ce
qu’il en est aux dirigeants de clubs fé
déraux qui voient leurs meilleurs sujets
constamment obsédés par les offres al
léchantes que leur présentent les recru
teurs des « treize » et vous m’en direz
des nouvelles. —• Ch. Ch' ; '
les cyclistes
-® ® ©-
riimiim-
Pourquoi?/
Pourquoi ?
Pourrait-on savoir pourquoi les
places réservées à la presse au
Stade de Paris, à Saint-Ouen, sont
presque toujours envahies par un
public trop heureux de se caser
n'importe où ?
Pourquoi M. Achille Vallin, vice-
président de la Ligue du Nord, s’est
ingénié à refuser l’entrée du Stade
de Wattrelos, dimanche' dernier,
aux envoyés spcciaux des journaux
du soir? ’
Pourquoi, certains dimanches, il
est impossible aux journalistes de
pénétrer dans les vestiaires du
Racing, à Colombes?.
En un mot, pourquoi certains
administrateurs sportifs, au lieu,
d’aider la presse dans son travail,
veulent-ils l’en empêcher?
Y a=t=il trop
de courses
sur route ?
• Un grand directeur sportif nous confiait
hier^ en nous montrant la liste des épreu
ves dans laquelle il serait désireux, pour
toutes sortes de raisons, d'aligner ses cou
reurs
: « 11 y en a décidément trop ! Je ne
sais plus’ où donner de la tête, et puis,
voyez-vous, j’ai peur de fatiguer mes hom
mes • trop tdt en saison. »
C’est la menace qui pèse sur la tête de
tous les ‘ dirigeants. Combien de fois, et
cette année encore, n’avons; nous pas vu
de, routiers finir pitoyablement une'saison
commencée de manière magnifique ? Faut-
il parler de Rebry, par exemple...
Trop de courses
Oub il y a'trop de courses sur route !
Non seulement les vieilles épreuves classi
ques perdent de leur prestige auprès du
public;, au milieu de toutes ces. nouvelles
compétitions, mais encore les routiers y
attachent moins d'importance.
€ Bah ! se disent-ils, si je suis battu
dimanche, je prendrai ma revanche le di
manche suivant. J'en aurai toujours ga
gné une... »
Quel souci : en gagner une...
Il n’y a pas si longtemps, à part Paris-
Roubaix, Paris-Tours, le Circuit de Paris
et quelques autres « classiques », les cham
pions s’attachaient pas d'importance aux
diverses courses du'calendrier. *
Allons-nous en arriver, ici. en Franefe, à
souffrir du mal qui atteint la Belgique
avec ses courses de kermesses ? ,
Il ne nous faut pas le ’ souhaiter,* car
nous pourrions le regretter bien vite.
Les directeurs sportifs ont senti poindre
le mal. Déjù* ils sont plus soucieux de mé
nager leurs hommes. L’un d’eux ne vient-
il pas de déclarer tout net qu’il serait con
traint de déclarer forfait-dans Paris^Nice
si le parcours de la course n’était pas mo
difié, ce parcours étant trop) pénible-à son
gré ’i . ' ' . ■
T)es épreuves, oui, mais pas trop n en
faut.
Et nous ne nous plaignons pas, comme
on pourrait le dire, que la mariée soit trop
belle, mais nous croyons —> et nous ne
sommes pas > les seuls — que trop co.urir
nuit/r-Ffcux Lévitan. ,
Maurice Richard
poursuit
la forme
Au fur et à mesure que" l'on s’aché-
mine vers la mauvaise saison, les pis-
tards reviennent à la surface de'l’ac
tualité. De tous côtés, ils s’affrontent,
qui en vue des américaines, qûi en vue
des courses de demi-fond, qùi, encore,
dans l’espoir de décrocher la palme qui
consacre le roi de la poursuite. . ■
Inutile de-préciser que Maurice Ri
chard cherche à conserver Bon sceptre,
c’est fort naturel. Toutefois, il s’est
rendu compte qu'il aurait à repousser
de terribles assauts et, pour ne rien né
gliger dans sa préparation, il a quitté
Paris et ses tentations.
Richard est à Saint-Martin, à quel
que cent kilomètres de Nancy, son pays
natal. .
-Au milieu des siens, il accumule souf
fle et-force sur les routes de l’Est.
Une seule école : la route
Pour être un phénomène de la pour-,
suite, le recordman du monde de l’heu
re n’en est pas moins homme. Sa supré
matie, il ne l’acquiert pas au coin- du
feu ! Dimanche, il nous avouait :
— J’ai besoin d’un bon galop encore.
Le remède, je le connais : la route ?!
Car Richard est de ceux-qui estiment
qu’il n’est qu’une école à la base de tou
tes les spécialités : la route. '
Mieux, c’est un routier dans l’âme !
Sans doute n’en a-t-il jamais abusé...
Samedi soir, en nocturne, Richard
donnera ùn aperçu de ses possibilités à
nos amis belges et le 6 novembre 11 fera
sa réapparition à Grenelle, dans un om
nium monstre.
Mais nous àbordons l’avenir. Pour
l’heure, Maurice Richard poursuit sur
la route... la forme !
Quel match palpitant ! Gageons qu’il
gagnera ! Avant la limite !... ■ — Roger
Coulbois. >
Des nouvelles mondiales
du hockey sur glace
•La saison do hockey sur glaco s’est ou
verte hier soir en Angleterre à Richmond
avec une rencontre entre l’équipe locale et
l'Université d’Oxford, rencontre qui se ter
mina par la victoire des Richmond Hawks
par 4 buts à 2 après un match très disputé.
Pour , la première fois en Angleterre ce
match a été arbitré par * deux urbitres pro
fessionnels, tous les deux Canadiens, du
reste, J; Fcüéy et L. Bowman.
L’excellente patineuse Sonja Hénie re
prend sa tournée d'exhibitions à travers
l’Europe. Elle ser*a jeudi à Milan, où sa
présentation au Palais de Glace provoque
le plus vif intérêt.
En vue dos championnats d’Europe et du.
monde de hockey sur glace, qui se disPU-r*
teront du 18 au 27 janvier à, Da’.ot*. en
Suisse, les modifications apportées à la’fta-v
tinoire sur laquelle se disputeront ces.ipat?
ches permettront de recevoir 7.000 Bpectfy*
teürs■ dont 2.000 places assisés/’
La saison allemande de hockey sur glace
reprendra officiellement le 1 er novembre
prochain et un grand tournoi est en cours
d’Organisation, du 11 au 18 novembre,, à
Berlin, avec la participation d'équipes an
glaise et suédoise.
C’est pendant les fêtes du l®* janvier que
les Winnipeg.Monarchs, les Canadiens qui
viennent participer au championnat du mon
de, se produiront à Berlin.
Le championnat d’Allemagne de hockey
sera mis en compétition du 27 janvier au
3 février ù. Garmisch-Partenkirchen sur la
patinoire qui sera employée en 1936 pour
l'organisation du tournoi olympique.
L’équipe canadienne des Winnipeg Mo-
narchs, quî arrivera en Europe au début
du mois de décembre, disputera son pre
mier match le 11 décembre à Richmond.,
Annonçons en terminant que des pourpar
lers Tsont en cours pour la conclusion,, au
nouveau Palais de Glace de Bruxelles, d’une
rencontre France-Belgique. .
Ce match aurait lieu dans la première
quinzaine du mois prochain, toutefois, sur
la demande des Belges, l’équipe qui repré
sentera nos couleurs devra être entièrement
composée do joueurs de nationalité fran
çaise. — E.-G. Drigny.
On demande un avant
au Stade !
En fouillant avec soin les Petits Annon
ces de VIntran peut-être découvrirait-on
une demande de cette nature :
On cherche hockeyeur rapide, adroit, .en
durant pour tenir poste ailier droit, s’adres
ser Stade Français, Paris. '
. Tel jBat,:Ie ; souci de Michaëlis. départ
scLuajes drapeaux a .laissé y ne.
place libre au Stade. Xes hommes ae sa
trempe ne sont pas légion l y ^ t
plus qu^l s'agif de^QUVoir^sbôb-
ter de la- droite...-. rare vertu chez nos
Joueurs.
Dès hier. Micha s’est mis en chasse. Il
est sur une piste, ou plutôt sur. une ramifi
cation de pistes, car plusieurs espoirs de
valeur égale sont sur les rangs; Son choix
ne sera pas fixé avant demain,; quand il
aura revu son équipe à'l'œuvre. >
Rentrée de Clafet
Marcel Claret, qui vient faire son voyage
de noces à Paris, est descendu du train ce
matin, à 7 -heures.
Claret a affirmé son désir d’assister le
Stade dans son match de samedi contre
Birmingham,
— L’honneur est en jeu ! Nous sommes
en passe de supplanter les Anglais ; il nous
faut confirmer nos progrès. Je tiendrai mon
poste.
Avec Besson, Claret, Gagnon, Morisson,
Belhumeur, Delesalle, Cadorette, Katz et
leur mystérieux X, les Stadistes peuvent
mettre'en ligne une formation de premier
ordre.
.Les Faucons en savent quelque chose !,
~ K. G.
Une souscription nationale 1
ouais... deux personnes seulement
ont répondu « présent
»
...Est-ce bien U avis de tous les
Automobiles Clubs de France ?
Lorsque M. Portai, président de l’Au
tomobile Club de Nice, a eü l’idée de
proposer à la Fédération Nationale des
Automobiles Clubs de France d’ouvrir
une souscription nationale afin que l'in
dustrie automobile française ne soit
plus ridiculisée dans les grandes com
pétitions internationales, nous avons,
avouons-le, pensé que notre bien humble
avis, favorable, serait partagé par tous
les trésoriers des clubs français, par
toutes leè personnes que la course inté
resse. ■ : : ■ 1 ■ 1 j -
Eb bien ! avouons-le: encore, nous
nous -sommes trompé... trompé en ce
sens que deux club? seulement — la
Fédération. Nationale des Clubs Auto-
Cette semaine
dans
□onciofeOû
» (suite, par
- ■ « Mon cher football
Joseph Jolinon.
■ « Mes trois courses en Russie », par
Jules Ladoumègué.
■ Le sport chez les scolaires.
■ FOOTBALL : Le championnat de
France professionnels, n*, Le match
de Sochaux, par notre rédacteur en
chef, envoyé spécial.
■ RUGBY : Challenge Yves du Manoir
et le championnat des XIII. — Le
match Aviron Bayonnais-Toulon,
par notre envoyé spécial. •
■ HOCKEY SUR GLACE : La réunion
du Palais des Sports. ...
■ . Ma conquête de l’Amérique », par
Henri Deglane.
■ « Et moi aussi, j’ai été boxeur »,
nous a avoué André Baugé.
■ Etc., etc...
MATCH 1 fr. Paraît le mardi. 1 fr. MATCH
mobiles de France et l’Automobile Club
de France ont été les seules associations
qui aient compris... .
A moins que le groupement chargé
de réunir l’argent nécessaire à ce «Tond
de course » ne nous ait pas communi
qué le nom des nouveaux donateurs;..
Car nous ne-voulons pas croire, en
effet, que l’Automobile Club de l’Ouest,
par exemple, bien d’autres clubs encore
pour lesquels le sport automobile est
« une satisfaction », oublient à ce point
le rôle qu’ils ont à jouer... ,
Ils verseront leur tribut, nous' en
sommes persuadés. Nous aimerions aus
si qu’à eux viennent se joindre les in
dustriels, les accessoiristes et peut-
être... le gouvernement.
C’est sans doute beaucoup demander!
— Geobges Fraichard. ■
Les, jeunes
attaquent
les anciens
Un Jeune Algérien, Grillo, quUfut,souvent
l'équipier de Bat en américaine, ntty* a mon
tré, dimanche, que s’il ne eprin^ait/pas d'unft
façon remarquable, il roulait au train de fa
çon -suffisante, . Ce doit être - un excellent
candidat pour'les matches en poursuite -.qui
doivent mettre aux prises, cet hiver, des Jeu
nes 1 paraissant-‘posséder quelques aptitudes
pourra course qui; a, comme vedettes, < le
routier infatigable qu’est AntoninyMagne et
le recordman de l'Jieure, Maurice'Richard..
Bravo les jeûnes !
' Les jeunes sprinters, aux' prises avec tes
« -crocodiles », ne furent eua aucune façon
ridicules. Deux d’entre eux;; Ragot .et-Leyet,
se défendirent fort bien.- "Et Barateau, de
son eOté, pourra dire qu’il a. fait second. de
Scherens — comme tant , d’autres « as » du
sprint -L et'aussi, mais avec- plus-de .discré
tion peut-être,- qu’il finit derrière.! Ragot »t
Vallée, Vallée-.- le stayer, qui ne .court php
derrière moto depuis qu’ir -a_ pris position
derrière le « comptoir .» d’Oscar Egg. '
Du simple au double
Quant h la. course de tandems elle met
tait’ en présence quelques équipes trop neu
ves. et -qui .ont besoin de s'adapter au - tra
vail .‘sur. là machine. double. .Les équipiers,
après la course, étaient .sur les genoux et
Micbard, comme - Géràrdin, reconnaissaiertt
que i’union, si elle fuit la force; amène uxte
-sérieuse déperdition de cette ■ dernière - .lors
que l'habitude.-manque.-:Mais Michard, .-com
me Scherens, étaient, derrière Faucheux., et
Huybrecht, derrière de/sérleuses iarmoires à
g-lace — l’abri généreux de deux bustes de
large envergue. ,
Il aura tout vit !
* J’aurai donc tout vu », put dire Guim-
bretiète la course terminée. Passage à la
corde inattendu, crevaison simple et crevai
son double. Le passage à la corde — dan
gereux ef .interdit —put être discuté. Mais
La Valade, qui entraînait le néophyte, le. tira
■remarquablement et il put. sans inconvé
nient, mettre de la sauce car Guimbretière
mettait à le suivre une-belle ardeur et une
bien belle habileté. Déjà, pour lui, raser les
balustrades devient un plaisir.
« Vas-y, Tota l »
Paillard perdit la course par suite d'une
erreur de tactique commise dans la premiè
re manche de l’épreuve. Mais Grassin, le
« roi du plancher », marcha comme s’H
voulait montrer à Guimbretière qui paraît
appelé à prendre sa succession, que douze
ans de royauté le laissent aussi ardent
qu'aux premiers jours de son règne. Il exul
tait le brave Toto, et son entraîneur Sauge
consentit à éclairer son masque tragique
d'un sourire .doré.
Les revenants
y eut des revenants dans ce Palais de
tous les spprts. H y en eut deux qui n’hési
tèrent pas à manifester bruyamment leur
présence. Beux'anciens champions du tan
dem, Dumont et Rénaux, donnèrent le 'dé
part de la-course de machines: multiples. Ile
eurent rappeler la beMè harmonie qui prési
dait à leurs efforts de jadis : les deux
coups de feu du signal n’en firent qu’un, .1!
n’.y eut pas de victimes et Dumont-Renaux
rendirent leurs armes sans.se permettre de
paroles héroïques : « C’est parfait _Gé-
gène' T » « fia va bien Mimlle l » Ainsi se
jtraduisît v -£hez; eux, 1$ satisfaction 7 dU devoir
üçcompiiv. 'y * v. 'î -'a
■ q1îcorev#téïre.^e^geri^'1nbtâbîe
•comajqrçarel.jBji. Pàteg .alimentaires et Sl-iqqej.
.ex « Bijou’ IV ’flUi vend du cKai-boti poüf as-
suier la cuisson des pâtes, — René Bierr#.
“IWflIIII-
« Lé mystère Carr
et le « cas Ladoun
au Club du Faul
Un. jiittoxesque match oratoire, arbitré
par Léo Poldês, . aura lieu le mardi soir
30 octobre, salle Wagram, sur le c ring >
du Club du Faubourg, entre l’écrivain spor
tif Marcel Berger et Vex?manager Léon
Sée sur les .deux sujets' suivants: < La>
boxe, les boxeurs et les managers; et la
vérité sur lé mystère‘Caméra; » .
Le cas r Ladoumègué' sera également
traité au cours de'cette réunion. La parole
sera donnée au public .. Un véritable match
en perspective. ' Mais qui arbitrera t ., ; . >
fCL. :
une nouvelle huile de mar
que, pour autos, de qualité
garantie, vendue
le bidon
de 2 litres
(emballage perdu)
DESMARAIS
FRÈRES
BBBXEfll
ni pierre , ni déchet. ni suie , ni fumée.
meilleur marché
que tous
les combustibles
qu'il remplace
n
n*«*
rfapféviNovo
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présenté! pa rJës;§
Demaridez -l> * a «voire ïi e u
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