Presse et revues
6 pages
Titre : L'Intransigeant
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-07-24
Contributeur : Rochefort, Henri (1831-1913). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32793876w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 24 juillet 1928 24 juillet 1928
Description : 1928/07/24 (Numéro 17810). 1928/07/24 (Numéro 17810).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
Description : Collection numérique : La Grande Collecte Collection numérique : La Grande Collecte
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k792263z
Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol Lc2-3980
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
9m
^L'INTRANSIGEANT MARDI 24 JUILLET 1928
B 3
58»
Par. Télégraphe et Téléphone de nos Envoyés spéciaux et de nos Correspondants particuliers
DEBMtËBE B38ÜUTE
— Une Importante session du Conseil
des ministres, la première après le rem
placement du comte Volpi et de M. Bel-
luzzo aux Finances et à l’Economie na
tionale, s’ouvre aujourd’hui à Rome.
— Dans la Sarre, les délégués ou
vriers on', décidé de difféiSr au 1* r août
La déclaration de grève si, avant cette
date, l’augmentation de salaires n'a pas
. été obtenu.
BOURS E DES V ALEURS
Il y a. encore quelques offres au premier
cours qui alourdissent la cota en raison de
la carence presque complète des acheteurs.
On est cependant mieux par la suite.
Au parquet, nos rentes reproduisent à
quelques centimes près leurs cours précé
dents. Les banques sont plus faibles : Ban
que de France 22.820 (—280), Banque de
Paris 8.840 (—40), Foncier 4.540 (—60),
Lyonnais 8.435 (—C5). L’Union Parisienne,
après 2.458,-se relève à 2.500 contre 2.520.
Parmi les transports,. fermeté du Nord à
2.880-(+100). Charbonnages calmes : Lens
787 (—4), Courrières 1.113' (—S). Les
produits chimiques restent discutés : Féchl-
ney 3.080 (—35), de même que les valeurs
d’électricité. La Say faiblit & 2.205 (—40),
Patihé Jouissance à 561 (—11).
Parmi les valeurs étrangères, nouveau
tassement du Suez & 10.205 (-— 93), de
l’Azote k 2.045 (—15), du Foncier Egyp-
"tlen & 4.425 (—75), de Pétroflna à 902
(—4). Par ailleurs, la Banque Ottomane,
la Banque- du Mexique, le Rio, le Central
Mining sont à leurs cours précédents &
quelques points près. Le Turc Unifié est
soutenu à 108,50, le 5 % 1914 faible k 89
, contre 89.80. ■■ ■ - '
En coulisse, la De Beers est soutenue &
1.610 et les mines d’or peu modifiées. Les
pétroles sont plus oaïmes, notamment la
Royal Dutch à 42.000 contre 42.500. L’Ea-
gle se redresse à 162 (4-10). Les caout
choucs sont plus irréguliers : Padang 857
(—13). La Tubize est discutée à 1.088 ét
95 contre 1.098.
METÂÜjTpRECÏÊUX
(Cours d'achat officiel)
Or /in».,..le gr. 16 fr. 550 Communiqué
Platine ........ 62fr, » par
'Argent 'fin...... Ofr. 455 la maison
Sirop et Pauliet, 222 , rue Saint-Martin
et, 86. avenue de Malakotl
I! égorge son amie
el se jëUe _
par la fenêtre
Au numéro. 60 de la rue de la Fon-
taine-au-Roi habitait, depuis une ving
taine d’années, Mme veuve Bouhaben,
née Duplaa, âgée de 68 ans. Occupant,
au troisième étage, un. logement compo
sé de deux pièces et une cuisine, elle y
avait ouvert un cabinet de consultations
où elle recevait fréquemment la visite
de jeunes femmes et jeunes filles à qui,
pour Quelques francs, elle prédisait
l’avenir.
Voici environ un an, Mme Bouhaben
avait fait la connaissance d’un livreur,
Joseph Nocchi, 52 ans, avec, qui' elle
s’était mise en ménage, mais le livreur
travaillait irrégulièrement et s'adonnait
à la boisson. Mme-Bouhaben avait dû,
& plusieurs reprises, mettre son ami à
la porte, mais celui-ci revenait tou
jours.
Ce matin, vers 7 h. 30, dès passants
apercevaient avec effroi un homme se
jeter dans la rue du 3* étage. C’était
Nocchi. Transporté à l’hôpital Saint-
Louis, il ne tardait pas expirer des sui
tes des blessures causées par sa chute
et aussi de plusieurs coups de rasoir
qu’iLmortait A la gorge, . ,, -,
Avisé aussrtotv M. ’Martzen, commis
saire'de police dû quartier Saint-Am-
broifnl £4 .(fendit rue de la Fontaine-au-
Roi.’"accompagné de son secrétaire, M.
Guignot, et. des inspecteurs Pautrao et
Ferry. Un serrurier fut mandé, qui ou
vrit la porte du logement. Un spectacle
affreux s’offrit à, la vue des enquêteurs:
Mme Bouhaben, en chemise, gisait à
côté du lit, la gorge tailladée à coups
de rasoir. Bile avait cessé de vivre. A
ses côtés, on trouva un rasoir ensan
glanté.
C’est vraisemblablement â la suite
d’une discussion que Nocchi tua son,
amie et se suicida. ■ .
Les divorces
a méric ains
Deux huissiers ont comparu
ce matin
D’affaire des divorces américains a
continué, ce matin, devant la première
Chambre civile. Beux huissiers ont
comparu devant M. Wattine, pour ré
pondre de « fautes professionnelles »...
Ces fautes ont été exposées longue
ment déjè: accélération anormale de
divorces étrangers, américains- pour la
plupart, moyennant rétributions.
Deux griefs sont retenus oontre les
huissiers Bellanger et Ladrière : celui
d’avoir fait des significations en per
sonne, à leur étude, au lieu de les faire
à domicile, et le grief ' d’avoir repro
duit dans leurs sommations des répon
ses concertées entre les parties.
L’interrogatoire
M. Bellanger est interrogé le premier.
Il déclare qu’il a toujours signifié ses
actes très normalement et avec toute
prudence.
— Ne preniez-vous pas des vacations
supplémentaires?
—« Oui, et je l’ai indiqué spontané
ment au juge instructeur. De plus, il
fallait que je les fasse le matin, alors
que mon étude était en pleine' action,
d’où dérangement qui m’occasionnait
des frais supplémentaires.
M. Ladrière,. le second huissier, lui
aussi, a fait des significations & des do
miciles fictifs ; sept d’entre elles ont été
faites à. des Américains qui n’ont
jamais été domiciliés aux adresses don
nées.
. Le réquisitoire
M- Prouharam, procureur de la Répu
blique, se lève et prononce avec élo
quence un réquisitoire sévère. Ses con
clusions sont la peine d’un an de sus
pension contré les deux officiers minis
tériels qui ont manqué & leurs devoirs
professionnels^
Les plaidoiries
Le bâtonnier Raoul Rousset intervient
pour M. Bellanger et M* Pierre Masse
pour M, Ladrière. Tous deux essaient —
aveo talent — de justifier leurs clients.
— ’Le Code, déclarent-ils, dit que
l’huissier ne peut refuser de signifier un
acte préparé par un avoué par lequel il
est requis.
» » V « « a, « V V"*V% * " ~
t • Kt*.*
Les Courses
w-f.
COMPÏEGNE
Mardi 24 Juillet, à 14 h. 15
NOS PRONOSTICS tfê-x
Prix du Chemin de Fer du Nord (à
réclamer, 800 m.). — Mikava. lana.
Outsider possible : Mégara. .
Prix du Conseil Générai (gentlemen,
2.100 m.). — Dark Mlnstrel, Constable.
Outsider possible : La Mare au Loup.
Prix de Tracy-le-Val (900 m.). —
Amorina, Verba.
■ Outsider possible : Escarcelle.
Prix de Longchamp (2.100 m.). —
Célibat, Sapor.
Outsider possible : Llttle Pal.
Prix de Rethondes (hand. 1.800 m.).
— Chalrman, Natchalo.
Outsider possible . Saint Louis.
Prix de la Société Sportive (2.400 m.).
— Derby, Cèdre Bleu.
Outsider possible Chand d'Hablts.
V MELTON.
VISiTE PRESIDENTIELLE
LES FETES
H. Bokanowski
de Carcassonne ouvre le congrès brûlent encore
des acfiGleurs américains
(Suite de notre article de l re page)
Carcassonne, 23 juillet. — Le tournoi
d’hier qui eut lieu devant 15.000 specta
teurs fut un véritable triomphe, et le
soir, au théâtre, la foule, emportée par
son admiration, força les barrages.
La troupe CEttly, de l’Odéon, les bal
lets fantastiques de Loi Fuller et l’in
termède de M. Guiilot de Saix obtin
rent le plus grand succès, en présence
des ministres.
Dès avant l’heure du tournoi, les buf
fets avalent été vidés par la foule. Bt les
80 maires des communes du département
attendaient, en bras de chemise, dans la
tribune, le cortège présidentiel. Le colo
nel Weraaere présenta le tournoi à M.
Doumergue, qui donna souvent , le signal
des applaudissements. Ce fut là, d’ail
leurs la plus splendide évocation du sei
zième siècle qu’on ait vue. Quatre-vingts
cavaliers d’élite, en armures et costumes
brodés de velours, manœuvraient avec une
extraordinaire précision, ce qui valut à
MM. le lieutenant-colonel Piquard, de Ro-
dellac et du Porzée d’être acblamés par
tous les spectateurs enthousiasmés. —A.
dk Gobart. . ,
GUILBAUD
Suède et Norvège
ont abandonné
les recherches
Avions et navires rentrent au port
■ Londres, 23 juillet. — Le correspon
dant de la Morning Post à Stockholm
télégraphie : La Suède a définitivement
abandonné les recherches entreprises
au Spitzberg, l’aviateur Thornberg
ayant reçu Tordre de rentrer en Suède.
- Om apprend également que le croiseur
norvégien Tordenskjold a abandonné
ses recherches. Son commandant a dé
claré que les eaux entre Tromsoë et l’île
des Ours, aussi bien qu’au large de la_
côte Bst du Spitzberg, ont été minutieu-'
sentent fouillées sans succès. Néan
moins, les recherches françaises se
poursuivent méthodiquement.
Nobile quitte la baie du Roi
Oslo, 23 juillet. — Le général Nobile
et les autres rescapés de l 'Italie ont
quitté hier la Baie du Roi, à bdrd du
Citta di Milano.
Us arriveront mardi à Stockholm, où
ils ne comptent séjourner qu’un seul
jour.
Nobile descendra chez le ministre
d’Italie en Suède, M. Colonna.
Mariana aurait succombé
D’après Je Lokal Anze-iger, un décès
serait suyyenu à bord du Citta di Mila
no, et l’on- croit qu'il s’agirait , de l’of
ficier Mariano, dont la jambe gelée
avait dû être amputée, il y a quelques
jours, par le médecin du ÏCrassinc,
AVANT L’ATLA NTIQUE
Des vols d*essai
de Coudouret
et de Favreau
Avec le beau temps actuel, les avia
teurs-candidats & la traversée de l'Atlan
tique poursuivent méthodiquement leurs
essaie.
Hier, le capitaine Coudouret faisait
sur le terrain du Bourget un essai de
l’appareil de T.S.F. monté sur l’avipn
« Fronce » ; et, ce matin-à 8 h. 40, ac
compagné de Mai-îly-Neele, il décollait
de nouveau, pour se poser à midi 5,
Avec 5.000 kilos de charge
D’autre part, l’aviateur Favreau a
effectué un vol d’essai à bord de l’avion
de de Marmier. L’appareil chargé à
5.000 kilos a décollé à 5 h; 51 ni. 25 s.
avec facilité et est revenu atterrir à
6 h. 47, tenant l’air 50 minutes.
L'aviateur s’est déclaré satisfait de
cet essai. Il est probable qu’avant de
■partir pour son raid transatlantique,
l’équipage de Marmier-Waokenheim s’at
taquera au record de durée en circuit.
Les aménagements
fiscaux
du budget de 1929
Le président du Conseil, comme noua l'a
vons dit, s’est résolument attelé à l'œuvre
budgétaire. C’est lui-même qui, au cours
des vacances qu’il prendra à. Samplgny,
rédigera l’exposé des motifs au projet de
budget de 1929.
.On sait que la préparation du budget
toucha à sa fin, mais que de nouvelles com
pressions de dépenses sont Indispensables
pour que puissent être commencées, dons ce
budget même, les adaptations consécutives
& la stabilisation et pour qu’il puisse, être
procédé & la mise au point de certaines ré
formes sociales urgentes.
Car, c’est sur le budget de 1929 que s’est
portée, d'ores et déjà., l'attention du chef
du gouvernement.
C’est le problème budgétaire qui, durant
son séjour à Samplgny, continuera k êtro
minutieusement examiné par le ministre des
Finances qui est (ainsi qu’il l’a déclaré k
diverses reprises, soit à la Chambre, soit
au Sénat) désireux d’introduire, dans le
budget que le Parlement aura k discuter en
novembre prochain, une série d’aménage
ments fiscaux, de façon à rendre plus équi
tables les charges réparties sur les contri
buables.
Dire que le budget de 1929 sera présenté
au Parlement en parfait équilibre, est su
perflu.
Le redressent financier du pays veut que
Soit poursuivie une politique de sagesse.
M. Poincaré, sans nul doute, saura lutter
contre toutes les surenchères qui auraient
comme fâcheuse conséquence la destruction
de cet équilibre budgétaire.
Plus que jamais, la prudence s’impose ai
Ton ne veut pas compromettre l'œuvre de
restauration monétaire. —■ L. D.
Rixe tragique
avenue du Maine
Un mort — Un blessé
Vers deux heures du matin, avenue
du Maine,' une dizaine de Bretons se
querellaient Soudain, deux coups de feu
retentirent Deux hommes s’affaissèrent
sur la chaussée. Les agents, attirés par
les détonations, accoururent. Les deux
blessés, Georges, Pans, demeurant 35,
rue des Sablières, et François Gueguen,
25 ans, 58, rue Vercingétorix,’ furent
transportés à l'hôpital Broussais, où
Pons succombait peu après;
L’auteur des coups de Tevolver; Désiré
Lainé, 38 ans, demeurant 95, boulevard
de Grenelle, a été arrêté. •
LE$£« GARAIENT RtTAILLERS » A PARIS
Le secrétaire général
de l’Association nous dit
le but de ce voyage
Plus de trois cents membres des
« Gannent Retaillers », les acheteurs
américaine, arrivés hier & Paris, se
réunissent cet après-midi, au Théâtre
des Champs-Elysées, pour ouvrir à
15 h. 30, sous la présidence de M. Boka-
nowski, la séance inaugurale de leur
congrès.
Ce matin, après avoir été déposer: en
délégation, à 9' heures, une palme de
bronze sur la tombe du Soldat Inconnu,
ils sont déjà une bonne centaine qui,
venus reconnaître les lieux, flânent au
tour de la coquette salle de l’avenue
Montaigne.
Panamas ou feutres clairs, conforta
bles costumes de flanelle, larges souliers,
jaune canari, sympathiques visages ra
sés où brillent parfois les hublots de
lunettes d’écaille.
Grand et svelte, très jeune d’allure,
voici M. John Hàhn, secrétaire exécutif
de l’association, qui représente, en at
tendant sa prochaine arrivée en France,
M. Franklin Simon, président des « Gar-
ment Retaillera » et propriétaire d’un
des plus grands magasins de New-York.
— Vous voyez, nous dit-il, c’est une
nouvelle Légion américaine, pacifique et
commerciale, qui débarque en France.
Mes collègues, que j’ai été attendre à
Cherbourg, sont enchantés du voyage et
de l’accueil qui leur a été fait à leur
arrivée à Paris.
Je crois que nous allons faire de. la
bonne besogne. Vous savez que c'est en
vue de décider les grands magasins
américains à développer leurs achats
d’articles français que nous avons dé
cidé de tenir notre congrès à Paris.
Nous sommes très flattés que M. Dou
mergue ait accepté la présidence d’hon
neur du Comité de réception dont fait
également partie M. Myron Herrick, no
tre ambassadeur à Paris, ainsi que de
nombreuses personnalités commercia
les.
Vous citerais-je parmi tous les hom
mes éminents qui veulent bien s’inté
resser à nos travaux, du côté américain,
MM. Mac Lean, attaché commercial à
l’ambassade des Etats-Unis; Taylor, pré
sident de la Chambre de Commerce amé
ricaine en France ; Basil Miles, commis
saire administratif pour les Etats-Unis à
la Chambre de Commerce Internatio
nale ; du côté français, MM. Henri Bé
renger, sénateur, ancien ambassadeur de
Fronce aux Etats-Unis ; Fernand David,
sénateur, ancien ministre, président de
l’Office National du Tourisme ; Mario
Roustan, Anatole Manceau, sénateur» :
André Baudet, président de la Chambre
de Commerce de Paris ; Muzet, prési
dent de l’Union des Chambres Syndica
les de France et tant d’autres à quLnous
sommes réellement reconnaissants d'a
voir compris l'intérêt dé notre visite eu
France.
Notre programme est très chargé- et
nous resterons 15 jours à Paris, avant
J.O J UU1U C« 4WUO) M Y U>AI L
d'employer une autre quinzaine à la vi-
site des principales villes productrices
de votre pays.
..De ce congrès, vont certainement ré
sulter pour le commerce’franco-améri
cain, des avantagea que n’auraient pu
produire des rencontres isolées entre'
« business men ». D’altleura un des,
principaux peints de notre programme
comporte la création d’un comité com
mercial permanent franco-américain qui
s’occupera des relations commerciales
entre nos deux pays et qui travaillera à
•régler les questions de douanes, de
taxes d’importations, de « copyright »
qui intéressent tous les commerçants. '
Ajoutons au’avant l’ouverture du con
grès les « Gannent Retailers » sont à
midi les hôtes d’un grand banquet dans
un restaurant des Champs-Elysées et
que, ce soir ils se retrouveront aux
Ambassadeurs au dîner et à la fête qui
leur sont offerts par les chambres syn
dicales de la couture, dés négociants et
commissionnaires de la nouveauté. -—
P. C.
LS D RAME DB VILLISRS-LS-MABIE ü
Poussé par la faim
le meurtrier sort du bois
• Versailles, 23 juillet. — Il y a quel
ques jours, à Villier&Je-Mahieu, un ou
vrier agricole, Georges Leclerc, âgé de
26 ans, avait grièvement blessé d’un
coup de revolver Mlle Désirée Dutertre,
âgée de 16 ans, qui refusait de l’épou
ser. Leclerc, apres avoir fait croire à
son suicide en abandonnant sur les
bords d’un étang une partie des ses vê
tements, s’êtaft réfugié dans les bols
voisins. Il vient d’être arrêté par la gen
darmerie de la Queue-les-Yvellnes, alors
qu’il s’était rendu chez son ancien pa
tron, M. Lebigre, cultivateur à la ferme
de Perrainville. Il déclara qu’il était ex
ténué de fatigue, que, depuis le drame,
II n’avait rien mangé et que c’était
poussé par la faim qu’il s’était rendu
chez son ancien patron.
Leclerc sera mis à la disposition du
parquet de Versailles.
•«rv'vrvé
A Dijon,
Une chaîne se rompt
sur un foanè
;ge
Trois jeunes gens sont précipités sur
la grille d’un monument voisin
Dijon. 23 Juillet (de notre corr. part,, par
téléphone). — Oette nuit, vers minuit, au
moment où la fête, place de la République,
battait son plein, un accident très grave
s’est produit sur i'un des manèges appelé
« Cri-Cri ».
Une chaîne soutenant des sièges se rom
pit pendant que tournait le manège, et trois
Jeunes gens furent violemment projetés sur
la grille du monument Sadi-Camot, qui
se trouve au milieu de la place.
Tous trois furent grièvement blessés.
L’un d’eux, M. Coscia, dix-neuf ans, a dû
être trépané & son arrivée à l’hôpital. L’état
des trois jeunes gens inspire de vives In
quiétudes. -—G.
Les meurtriers de Pantin
sont arrêtés
Les individus qui, au cours d’une discus
sion survenue samedi soir, villa « Pau
lette », è. Pantin, avalent tiré des coups de
revolver, tuant Mme Jence et blessant M.
Henri Garot, ont été arrêtés ce matin par
le brigadier chef Pcscadère et les inspec
teurs Teasèdre, Tabary. Dorez et Combal..
Les policiers avalent appris que les trois
fuyards devaient s’être réfugiés dans une
baraque, route de Noisy k Romainville,
mais lorsqu'ils arrivèrent k cet endroit, le
trio avait disparu.
Le brigadier et ses collaborateurs effec
tuèrent alors des rondos durant toute la
tiult et au petit Jour, Ils appréhendèrent
près de la porte des Lilas ceux qu'lis cher
chaient : Henri-Emile Rousseau, 30 ans,
villa « Paulette », Louis Baudelln, dit Neu-
neull, 28 ans. charretier, 18, rue.de Paris k
Pantin, et Charles Dorlet, 29 ans,, villa
« Paulette ».
C’est Rousseau et BaudetIn qui auraient
tiré sur Mme Jence et M. Henri Garot, Ils
vont partir cet . après-midi au. Dépôt.
DANS LES PYRENEES
DES FORETS
Les Espagnols appellent au secours
Perpignan, 23 juillet (de notre corr.
part.). —- La montagne de Céret qui
semblait devoir être épargnée par le
fléau est en feu. Des mas Binagre et
Blazy sont menacés, les gendarmes de
Céret qui ont aidé & circonscrire le si
nistre au Perthus et à l’Albere sont sur
les lieux. Les environs de Las IUaB sont
à leur tour la proie des flammes. Une
centaine d’hommes de troupe sont ac
courus et, par leurs, efforts, cherchent
à Isoler les métairies de Céret.
Pendant le jour les progrès de Fin-
oendie sont difficilement visibles, mais
&• la tombée de la nuit l’horizon du Le
vant, tout rouge, en signale la formida
ble Intensité.
Le feu qui avait gagné le versant es
pagnol et qu’on croyait circonscrit, a
repris hier, entre les villages espagnols
de Cantallops et de Recassens.
La population de Cantallops en dan
ger a fait réclamer des secours aux au
torités françaises. Une compagnie de ti
railleurs, des gendarmes et des doua
niers ont été envoyés sur les lieux et
le fléau a pu être circonscrit. Les trou
pes françaises ont organisé des pa
trouilles de surveillance. — Bbousse.
TOKIO-NANKIN
Situation tendûe
entre la Chine
et le Japon...
Tokio annonce des « mesures »
Londres, 23 juillet (de notre corr.
part., par téléphone), Le correspon
dant à Tokio du Daily Telegraph télé
graphie qu’en raison de la déclaration
du gouvernement nationaliste abro
geant le traité de 1896 avec lé Japon; le
gouvernement de Tokio a fait présen
ter, par son ministre à Pékin et son
consul général à Nankin, une note
adressée au docteur Wang, ministre des
affaires étrangères, annonçant, sur.un
ton péremptoire, qu’il refuse de recon-"
naître cette dénonciation unilatérale
d’un traité. Cette note se termine, par
la phrase suivante : « Si. le gouverne
ment nationaliste persiste dans son at
titude actuelle, ' le gouvernement japo
nais se verra forcé d’adopter des me
sures pour la protection de ses droits
.et intérêts. »
Le défilé des chanteurs
à Vienne
■16 ■ - • .
- \ ■■ . .
Sept cents indispositions,’ une mort
subite, nn suicide .
■ Vienne, 23 juillet. — D'après le
compte rendu du défilé défi chanteurs,
lès délégations chorales qui marchaient
en tête étaient celles de * Pologne,’ de
Hongrie, de - Roumanie, de Suisse, de
Yougoslavie et du territoire de la Sarre:
Les trois Tyroliens, du Sud ont été
particulièrement applaudis.
On évalue à un million le nombre des
personnes qui -sa sont portées sur le
passage du défilé. ■ ’ ”
Les ambulances ont porté secours à
700 personnes légèrement ' indisposées.
Un chanteur de Wiesbaden est mort su
bitement comme il prenait rang. On si
gnale le suicide d’un autre chanteur.
Iiô service d’ordre, assuré par la po
lice et secondé par quelques détache
ments de l'armée fédérale a fonctionné
parfaitement.
Dans la rue
et s ur la-r oute
—- Rue Caulaincourt, le cycliste Gaétan
Verdier, 19 ans, habitant avenue des Ter-
S es, est blessé car M; François Moirier, ba
ttant rue Victor-Hugo, k Levallola. . Le
blessé est admis à Lariboisière. M. Moirier
. est prié de se tenir à la disposition de la
justice.
«— Boulevard de Clichy, M. Auguste Voi
sin, 34 ans, 125, avenue de Clichy, trébuche
sur une grille d’arbne, tombe et se fracture
le crâne, 1
— Boulevard de la Chapelle, Mme Marie
Moulinet, 40 ans, demeurant rue du Maroc,
est renversée par une auto.
—- Rue Ordener, une voiture attelée en-
tre en collision aveo deux taxis. Le con
ducteur du premier véhicule, M. Louis Bar-
tien, 28 ans, habitant rue Leihnitz, est griè
vement contusionné.
— Rue Ordener, en descendant d’un
tramway on marche, M. Thomas Vincent,
38 ans, domicilié rue d’Oran, tombe et se
fait de graves contusions. .
—• Avenue Laumière, M.. Paul Marion,
26 ans, qui circulait à motocyclette, est
renversé par. un taxi.
— Carrefour. Louis-Blanc-Saint-Martin,
le motocycliste Emile Larouge, habitant rue
Hélène, k Qhoisy-le-Roi, est renversé par
un taxi.
— Boulovard .de la ViUette, le motocy
cliste Quercy, demeurant passage Doudeau-
vllle, est renversé par une auto, r
Boulevard Magenta, le cycliste Menet-
tirer, domicilié boulevard Jean-Jaurès, k
Clichy, est renversé par un taxi.
—. Boulevard Magenta, M. Léon Dubois,
20 ans. manœuvre, rue de Paradis, est ren
versé par un taxi.
— Rue Ordener, lé motocycliste Migien
Forest, employé de» P.T.T., rue Marcadet,
se jette sur un taxi arrêté et sa fait de
graves blessures, i
— Rue des Cloys, deux autos entrent en
collision. Deux personnes qui se trouvaient
dans l'une d'elles ; M. Sébastien Ruscio et
Mme Jeanne Cusenfarb, demeurant tous
deux nie Marcadet, sont fortement contu
sionnés.
— Boulevard de Clichy, Mlle Cécile Lai-
lemand, 20 ans, couturière, passage du
Petit-Cerf, est renversée par une auto.
— En traversant la chaussée, rue de
Châteaudun, M. Jean Rousselot, 60 ans,
clerc de notaire,- 50, rue du Four, se Jette
sous un taxi. Etat grave. .
—• Rue Richelieu, M. André Cargou, 29
ans, demeurant rue du Croissant, tombe
sous une automobile. 11 est grièvement
blessé... ;
— Certains Journaux ont annoncé, ce
matin, que le consul général du Chili avait
été victime d’un grave accident d’auto, près
de Louvres. A la légation du Chili, on nous
a assuré ce matin qu'il ne s’agissait pas du
consul, mats d'un attaché mllltalra chilien.
—- A ChâtUlon-sous-Bagneux, rue du
Ponceau, le cycliste Roger Tronchet, dix-
huit ans, électricien, rue Jeanne, à Paris,
n’étant plus' maître de sa machine, se jette
sur un tramway et succombe à l’hôpital de
Vauglrard. •
—- A Pantin, route des Petits-Ponts, un
motocycliste renverse M. François La
brousse. 30 ans, receveur k la STT.C.R.P.,
qui a la jambe droite fracturée. A Thôpital
Saint-Louis.
— A Neullly, .avenue Saint-Foy, un taxi
renverse le cycliste René Pointeau, 19 ans,
cuisinier, rue de la Marine, qui est blessé
aux bras et k la. tête. A Bcaujon.
Toujours des chauffards
qui s’enfuient
— Rue do Lancry, le motocycliste Emile
Tragllo, 18 ans. décorateur rue de Samson,
qui cîrcuallt à. motocyclette, est renversé
par une auto, dont le conducteur continue
sa route.
— Rue. Ordener, M. ■ Antonio Zambonl,
48 ans, employé de commerce, fue des
Trols-Frères. est. renversé par. un camion
dont le chauffeur, après s’êtra rendu comp
te de l'accident, prendria-fuite: Le blessé a
été admis .à Biobat,. . ■•■ •■ •
Une messe au Parc
i,
des Exposit ions
Le cardinal Dubois a présidé ce matiu
l’ouverture do la Semaine sociale.
Au bivouac, l’aumônier dressait jadis
un autel sur des tambours. La Bemaine
sociale qui, pour ea vingtième seseion,
après avoir fait le tour de France,
tient cette année ses assises à Paris, a
élevé une chapelle dans les locaux oc
cupés, selon la saison, par la Foire de
Paris, la Semaine du cuir ou le Con
cours agricole. Le cardinal Dubois en
personne y est venu dire la messe ce
(Photo et cliché lntran.)
Une messe a été dite, ce matin,
dans la chapelle-hangar, pour l’inau
guration de la Semaine sociale.
matin, avec l’assistance des chanoines
Delabar et Gerller, en présence d’une
affluence considérable. L’autel portatif
était ^écoré de plantes vertes. Il y avait
un luminaire assez abondant et U ré
gnait, dans la chapelle improvisée, une
fraîcheur aimable.
Après la messe, le cardinal Dubois
commenta une lettre adressée par le
cardinal Gaspari aux organisateurs de
la Semaine,
Toujours sous la présidence de l’ar
chevêque de Paris, la première leçon
fut ensuite donnée par M. Eugène Du-
thoit, président de la commission géné
rale d’organisation, en présence de Mgr
Roland - Gosselin, coadjuteur de Ver
sailles, de Mgr Petit de Julleville, évê
que de Dijon, de Mgr de Guébriant.
Mgr Besson, évêque de Genève, parla
ensuite.
Un « déjeuner en commun » de plu
sieurs centaines de couverts réunit les
congressistes sous la présidence. du
cardinal Dubois.
Auto ur de Paris
BOULOGNE
. 87, avenue Victor-Hugo, au cours d'une
rixe, Fernando Vanlo, 25 ans, manœuvre,
demeurant rue Frossard, tire deux coups
de revolver kilt Louis Matherot, 38 ans,
demeurant 128, rue du Général-Galliénl qui,
légèrement blessé aux bras, put regagner
son domicile après avoir été pansé k l'hô
pital. Vanlo a été arrêté.
COLOMBES
Rue de la Rêlne-Henrlette. l’Algérien
Mohamed Bon Hamed, 29 ans, est blessé A
la ou Use droite d’une balle de revolver ipar
son frère Ben Hamed, 31 ans, sans domi
cile connu, à la suite d’une discussion d’in-
{érêti
On le transporte k Thôpital Necker.
Rejoint près du pont de Bezons par le
brigadier Mouget, le gardien de la paix
Chaptal et Paillant, le meurtrier tire sur
eux les dernières balles contenues dans son
pistolet automatique. Il ne. les atteint pas,
Arrêté, il a été envoyé au Dépôt.
ERMONT >
— En juin dernier, Mlle Julla Bengulse,
âgée de vingt ans, demeurant Ermont,
succombait k l’hôpital do Pontoise des sui
tes ’ de manœuvres abortives. L’enquête de
la. première brigade mobile, menée par le
commissaire Belln, .vient d’aboutir k Tar-
restatlon de la femme Charlotte Monvoiain,
tenanoièro d’un dépôt de vins, k Paris, rue
Bolnod, 15.- La police mobile a, en outre,
arrêté une complice : Germaine Ferlbaut,
demeurant & Ermont,
PROVINS
. — M. Himonet, garde-péohe, a découvert
dans la Seine, k la Tombe, le cadavre de
Mme Jeanne Morel, 41 ans, dont le mari est
principal clerc de notaire & Parts et habite
boulevard Voltaire, 139. Mme Morel était
depuis quelque temps en villégiature dans
le village voisin de Mtey-sur-Yonne. Oq
croit k un suicide.
'"—■a—
Extension du nouveau mode
de perception à la ligne 15
« La Muette - Madeleine »
A partir du lundi 23 juillet 1928, le sys
tème de perception du prix des places à
l'aide de carnets de tickets sera étendu k
la ligne de tramways n° 15, « La Muette.
Madeleine ».
Les tickets extraits de ces carnets ne
sont pas seulement valables sur les lignes
AB. AS, BI, 13. 14, 15, .19 et 20, où le sys.
tème est en vigueur ; ils sont également
acceptés pour leur valeur, en paiement du
prix des places sur tout le réseau. Les
voyageurs pourront se procurer des carnets
de tickets chez un grand nombre de com
merçante des quartiers desservis par les
lignes sus-indiquées ainsi que daus les voir
turcs de ces lignes.
La carte hebdomadaire sera également
mise en service sur la -ligne 15 le 28 juillet,
aux conditions indiquées par les affiches
apposées dans les voitures et les bureaux
de la ligne.
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DEBMtËBE B38ÜUTE
— Une Importante session du Conseil
des ministres, la première après le rem
placement du comte Volpi et de M. Bel-
luzzo aux Finances et à l’Economie na
tionale, s’ouvre aujourd’hui à Rome.
— Dans la Sarre, les délégués ou
vriers on', décidé de difféiSr au 1* r août
La déclaration de grève si, avant cette
date, l’augmentation de salaires n'a pas
. été obtenu.
BOURS E DES V ALEURS
Il y a. encore quelques offres au premier
cours qui alourdissent la cota en raison de
la carence presque complète des acheteurs.
On est cependant mieux par la suite.
Au parquet, nos rentes reproduisent à
quelques centimes près leurs cours précé
dents. Les banques sont plus faibles : Ban
que de France 22.820 (—280), Banque de
Paris 8.840 (—40), Foncier 4.540 (—60),
Lyonnais 8.435 (—C5). L’Union Parisienne,
après 2.458,-se relève à 2.500 contre 2.520.
Parmi les transports,. fermeté du Nord à
2.880-(+100). Charbonnages calmes : Lens
787 (—4), Courrières 1.113' (—S). Les
produits chimiques restent discutés : Féchl-
ney 3.080 (—35), de même que les valeurs
d’électricité. La Say faiblit & 2.205 (—40),
Patihé Jouissance à 561 (—11).
Parmi les valeurs étrangères, nouveau
tassement du Suez & 10.205 (-— 93), de
l’Azote k 2.045 (—15), du Foncier Egyp-
"tlen & 4.425 (—75), de Pétroflna à 902
(—4). Par ailleurs, la Banque Ottomane,
la Banque- du Mexique, le Rio, le Central
Mining sont à leurs cours précédents &
quelques points près. Le Turc Unifié est
soutenu à 108,50, le 5 % 1914 faible k 89
, contre 89.80. ■■ ■ - '
En coulisse, la De Beers est soutenue &
1.610 et les mines d’or peu modifiées. Les
pétroles sont plus oaïmes, notamment la
Royal Dutch à 42.000 contre 42.500. L’Ea-
gle se redresse à 162 (4-10). Les caout
choucs sont plus irréguliers : Padang 857
(—13). La Tubize est discutée à 1.088 ét
95 contre 1.098.
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et, 86. avenue de Malakotl
I! égorge son amie
el se jëUe _
par la fenêtre
Au numéro. 60 de la rue de la Fon-
taine-au-Roi habitait, depuis une ving
taine d’années, Mme veuve Bouhaben,
née Duplaa, âgée de 68 ans. Occupant,
au troisième étage, un. logement compo
sé de deux pièces et une cuisine, elle y
avait ouvert un cabinet de consultations
où elle recevait fréquemment la visite
de jeunes femmes et jeunes filles à qui,
pour Quelques francs, elle prédisait
l’avenir.
Voici environ un an, Mme Bouhaben
avait fait la connaissance d’un livreur,
Joseph Nocchi, 52 ans, avec, qui' elle
s’était mise en ménage, mais le livreur
travaillait irrégulièrement et s'adonnait
à la boisson. Mme-Bouhaben avait dû,
& plusieurs reprises, mettre son ami à
la porte, mais celui-ci revenait tou
jours.
Ce matin, vers 7 h. 30, dès passants
apercevaient avec effroi un homme se
jeter dans la rue du 3* étage. C’était
Nocchi. Transporté à l’hôpital Saint-
Louis, il ne tardait pas expirer des sui
tes des blessures causées par sa chute
et aussi de plusieurs coups de rasoir
qu’iLmortait A la gorge, . ,, -,
Avisé aussrtotv M. ’Martzen, commis
saire'de police dû quartier Saint-Am-
broifnl £4 .(fendit rue de la Fontaine-au-
Roi.’"accompagné de son secrétaire, M.
Guignot, et. des inspecteurs Pautrao et
Ferry. Un serrurier fut mandé, qui ou
vrit la porte du logement. Un spectacle
affreux s’offrit à, la vue des enquêteurs:
Mme Bouhaben, en chemise, gisait à
côté du lit, la gorge tailladée à coups
de rasoir. Bile avait cessé de vivre. A
ses côtés, on trouva un rasoir ensan
glanté.
C’est vraisemblablement â la suite
d’une discussion que Nocchi tua son,
amie et se suicida. ■ .
Les divorces
a méric ains
Deux huissiers ont comparu
ce matin
D’affaire des divorces américains a
continué, ce matin, devant la première
Chambre civile. Beux huissiers ont
comparu devant M. Wattine, pour ré
pondre de « fautes professionnelles »...
Ces fautes ont été exposées longue
ment déjè: accélération anormale de
divorces étrangers, américains- pour la
plupart, moyennant rétributions.
Deux griefs sont retenus oontre les
huissiers Bellanger et Ladrière : celui
d’avoir fait des significations en per
sonne, à leur étude, au lieu de les faire
à domicile, et le grief ' d’avoir repro
duit dans leurs sommations des répon
ses concertées entre les parties.
L’interrogatoire
M. Bellanger est interrogé le premier.
Il déclare qu’il a toujours signifié ses
actes très normalement et avec toute
prudence.
— Ne preniez-vous pas des vacations
supplémentaires?
—« Oui, et je l’ai indiqué spontané
ment au juge instructeur. De plus, il
fallait que je les fasse le matin, alors
que mon étude était en pleine' action,
d’où dérangement qui m’occasionnait
des frais supplémentaires.
M. Ladrière,. le second huissier, lui
aussi, a fait des significations & des do
miciles fictifs ; sept d’entre elles ont été
faites à. des Américains qui n’ont
jamais été domiciliés aux adresses don
nées.
. Le réquisitoire
M- Prouharam, procureur de la Répu
blique, se lève et prononce avec élo
quence un réquisitoire sévère. Ses con
clusions sont la peine d’un an de sus
pension contré les deux officiers minis
tériels qui ont manqué & leurs devoirs
professionnels^
Les plaidoiries
Le bâtonnier Raoul Rousset intervient
pour M. Bellanger et M* Pierre Masse
pour M, Ladrière. Tous deux essaient —
aveo talent — de justifier leurs clients.
— ’Le Code, déclarent-ils, dit que
l’huissier ne peut refuser de signifier un
acte préparé par un avoué par lequel il
est requis.
» » V « « a, « V V"*V% * " ~
t • Kt*.*
Les Courses
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réclamer, 800 m.). — Mikava. lana.
Outsider possible : Mégara. .
Prix du Conseil Générai (gentlemen,
2.100 m.). — Dark Mlnstrel, Constable.
Outsider possible : La Mare au Loup.
Prix de Tracy-le-Val (900 m.). —
Amorina, Verba.
■ Outsider possible : Escarcelle.
Prix de Longchamp (2.100 m.). —
Célibat, Sapor.
Outsider possible : Llttle Pal.
Prix de Rethondes (hand. 1.800 m.).
— Chalrman, Natchalo.
Outsider possible . Saint Louis.
Prix de la Société Sportive (2.400 m.).
— Derby, Cèdre Bleu.
Outsider possible Chand d'Hablts.
V MELTON.
VISiTE PRESIDENTIELLE
LES FETES
H. Bokanowski
de Carcassonne ouvre le congrès brûlent encore
des acfiGleurs américains
(Suite de notre article de l re page)
Carcassonne, 23 juillet. — Le tournoi
d’hier qui eut lieu devant 15.000 specta
teurs fut un véritable triomphe, et le
soir, au théâtre, la foule, emportée par
son admiration, força les barrages.
La troupe CEttly, de l’Odéon, les bal
lets fantastiques de Loi Fuller et l’in
termède de M. Guiilot de Saix obtin
rent le plus grand succès, en présence
des ministres.
Dès avant l’heure du tournoi, les buf
fets avalent été vidés par la foule. Bt les
80 maires des communes du département
attendaient, en bras de chemise, dans la
tribune, le cortège présidentiel. Le colo
nel Weraaere présenta le tournoi à M.
Doumergue, qui donna souvent , le signal
des applaudissements. Ce fut là, d’ail
leurs la plus splendide évocation du sei
zième siècle qu’on ait vue. Quatre-vingts
cavaliers d’élite, en armures et costumes
brodés de velours, manœuvraient avec une
extraordinaire précision, ce qui valut à
MM. le lieutenant-colonel Piquard, de Ro-
dellac et du Porzée d’être acblamés par
tous les spectateurs enthousiasmés. —A.
dk Gobart. . ,
GUILBAUD
Suède et Norvège
ont abandonné
les recherches
Avions et navires rentrent au port
■ Londres, 23 juillet. — Le correspon
dant de la Morning Post à Stockholm
télégraphie : La Suède a définitivement
abandonné les recherches entreprises
au Spitzberg, l’aviateur Thornberg
ayant reçu Tordre de rentrer en Suède.
- Om apprend également que le croiseur
norvégien Tordenskjold a abandonné
ses recherches. Son commandant a dé
claré que les eaux entre Tromsoë et l’île
des Ours, aussi bien qu’au large de la_
côte Bst du Spitzberg, ont été minutieu-'
sentent fouillées sans succès. Néan
moins, les recherches françaises se
poursuivent méthodiquement.
Nobile quitte la baie du Roi
Oslo, 23 juillet. — Le général Nobile
et les autres rescapés de l 'Italie ont
quitté hier la Baie du Roi, à bdrd du
Citta di Milano.
Us arriveront mardi à Stockholm, où
ils ne comptent séjourner qu’un seul
jour.
Nobile descendra chez le ministre
d’Italie en Suède, M. Colonna.
Mariana aurait succombé
D’après Je Lokal Anze-iger, un décès
serait suyyenu à bord du Citta di Mila
no, et l’on- croit qu'il s’agirait , de l’of
ficier Mariano, dont la jambe gelée
avait dû être amputée, il y a quelques
jours, par le médecin du ÏCrassinc,
AVANT L’ATLA NTIQUE
Des vols d*essai
de Coudouret
et de Favreau
Avec le beau temps actuel, les avia
teurs-candidats & la traversée de l'Atlan
tique poursuivent méthodiquement leurs
essaie.
Hier, le capitaine Coudouret faisait
sur le terrain du Bourget un essai de
l’appareil de T.S.F. monté sur l’avipn
« Fronce » ; et, ce matin-à 8 h. 40, ac
compagné de Mai-îly-Neele, il décollait
de nouveau, pour se poser à midi 5,
Avec 5.000 kilos de charge
D’autre part, l’aviateur Favreau a
effectué un vol d’essai à bord de l’avion
de de Marmier. L’appareil chargé à
5.000 kilos a décollé à 5 h; 51 ni. 25 s.
avec facilité et est revenu atterrir à
6 h. 47, tenant l’air 50 minutes.
L'aviateur s’est déclaré satisfait de
cet essai. Il est probable qu’avant de
■partir pour son raid transatlantique,
l’équipage de Marmier-Waokenheim s’at
taquera au record de durée en circuit.
Les aménagements
fiscaux
du budget de 1929
Le président du Conseil, comme noua l'a
vons dit, s’est résolument attelé à l'œuvre
budgétaire. C’est lui-même qui, au cours
des vacances qu’il prendra à. Samplgny,
rédigera l’exposé des motifs au projet de
budget de 1929.
.On sait que la préparation du budget
toucha à sa fin, mais que de nouvelles com
pressions de dépenses sont Indispensables
pour que puissent être commencées, dons ce
budget même, les adaptations consécutives
& la stabilisation et pour qu’il puisse, être
procédé & la mise au point de certaines ré
formes sociales urgentes.
Car, c’est sur le budget de 1929 que s’est
portée, d'ores et déjà., l'attention du chef
du gouvernement.
C’est le problème budgétaire qui, durant
son séjour à Samplgny, continuera k êtro
minutieusement examiné par le ministre des
Finances qui est (ainsi qu’il l’a déclaré k
diverses reprises, soit à la Chambre, soit
au Sénat) désireux d’introduire, dans le
budget que le Parlement aura k discuter en
novembre prochain, une série d’aménage
ments fiscaux, de façon à rendre plus équi
tables les charges réparties sur les contri
buables.
Dire que le budget de 1929 sera présenté
au Parlement en parfait équilibre, est su
perflu.
Le redressent financier du pays veut que
Soit poursuivie une politique de sagesse.
M. Poincaré, sans nul doute, saura lutter
contre toutes les surenchères qui auraient
comme fâcheuse conséquence la destruction
de cet équilibre budgétaire.
Plus que jamais, la prudence s’impose ai
Ton ne veut pas compromettre l'œuvre de
restauration monétaire. —■ L. D.
Rixe tragique
avenue du Maine
Un mort — Un blessé
Vers deux heures du matin, avenue
du Maine,' une dizaine de Bretons se
querellaient Soudain, deux coups de feu
retentirent Deux hommes s’affaissèrent
sur la chaussée. Les agents, attirés par
les détonations, accoururent. Les deux
blessés, Georges, Pans, demeurant 35,
rue des Sablières, et François Gueguen,
25 ans, 58, rue Vercingétorix,’ furent
transportés à l'hôpital Broussais, où
Pons succombait peu après;
L’auteur des coups de Tevolver; Désiré
Lainé, 38 ans, demeurant 95, boulevard
de Grenelle, a été arrêté. •
LE$£« GARAIENT RtTAILLERS » A PARIS
Le secrétaire général
de l’Association nous dit
le but de ce voyage
Plus de trois cents membres des
« Gannent Retaillers », les acheteurs
américaine, arrivés hier & Paris, se
réunissent cet après-midi, au Théâtre
des Champs-Elysées, pour ouvrir à
15 h. 30, sous la présidence de M. Boka-
nowski, la séance inaugurale de leur
congrès.
Ce matin, après avoir été déposer: en
délégation, à 9' heures, une palme de
bronze sur la tombe du Soldat Inconnu,
ils sont déjà une bonne centaine qui,
venus reconnaître les lieux, flânent au
tour de la coquette salle de l’avenue
Montaigne.
Panamas ou feutres clairs, conforta
bles costumes de flanelle, larges souliers,
jaune canari, sympathiques visages ra
sés où brillent parfois les hublots de
lunettes d’écaille.
Grand et svelte, très jeune d’allure,
voici M. John Hàhn, secrétaire exécutif
de l’association, qui représente, en at
tendant sa prochaine arrivée en France,
M. Franklin Simon, président des « Gar-
ment Retaillera » et propriétaire d’un
des plus grands magasins de New-York.
— Vous voyez, nous dit-il, c’est une
nouvelle Légion américaine, pacifique et
commerciale, qui débarque en France.
Mes collègues, que j’ai été attendre à
Cherbourg, sont enchantés du voyage et
de l’accueil qui leur a été fait à leur
arrivée à Paris.
Je crois que nous allons faire de. la
bonne besogne. Vous savez que c'est en
vue de décider les grands magasins
américains à développer leurs achats
d’articles français que nous avons dé
cidé de tenir notre congrès à Paris.
Nous sommes très flattés que M. Dou
mergue ait accepté la présidence d’hon
neur du Comité de réception dont fait
également partie M. Myron Herrick, no
tre ambassadeur à Paris, ainsi que de
nombreuses personnalités commercia
les.
Vous citerais-je parmi tous les hom
mes éminents qui veulent bien s’inté
resser à nos travaux, du côté américain,
MM. Mac Lean, attaché commercial à
l’ambassade des Etats-Unis; Taylor, pré
sident de la Chambre de Commerce amé
ricaine en France ; Basil Miles, commis
saire administratif pour les Etats-Unis à
la Chambre de Commerce Internatio
nale ; du côté français, MM. Henri Bé
renger, sénateur, ancien ambassadeur de
Fronce aux Etats-Unis ; Fernand David,
sénateur, ancien ministre, président de
l’Office National du Tourisme ; Mario
Roustan, Anatole Manceau, sénateur» :
André Baudet, président de la Chambre
de Commerce de Paris ; Muzet, prési
dent de l’Union des Chambres Syndica
les de France et tant d’autres à quLnous
sommes réellement reconnaissants d'a
voir compris l'intérêt dé notre visite eu
France.
Notre programme est très chargé- et
nous resterons 15 jours à Paris, avant
J.O J UU1U C« 4WUO) M Y U>AI L
d'employer une autre quinzaine à la vi-
site des principales villes productrices
de votre pays.
..De ce congrès, vont certainement ré
sulter pour le commerce’franco-améri
cain, des avantagea que n’auraient pu
produire des rencontres isolées entre'
« business men ». D’altleura un des,
principaux peints de notre programme
comporte la création d’un comité com
mercial permanent franco-américain qui
s’occupera des relations commerciales
entre nos deux pays et qui travaillera à
•régler les questions de douanes, de
taxes d’importations, de « copyright »
qui intéressent tous les commerçants. '
Ajoutons au’avant l’ouverture du con
grès les « Gannent Retailers » sont à
midi les hôtes d’un grand banquet dans
un restaurant des Champs-Elysées et
que, ce soir ils se retrouveront aux
Ambassadeurs au dîner et à la fête qui
leur sont offerts par les chambres syn
dicales de la couture, dés négociants et
commissionnaires de la nouveauté. -—
P. C.
LS D RAME DB VILLISRS-LS-MABIE ü
Poussé par la faim
le meurtrier sort du bois
• Versailles, 23 juillet. — Il y a quel
ques jours, à Villier&Je-Mahieu, un ou
vrier agricole, Georges Leclerc, âgé de
26 ans, avait grièvement blessé d’un
coup de revolver Mlle Désirée Dutertre,
âgée de 16 ans, qui refusait de l’épou
ser. Leclerc, apres avoir fait croire à
son suicide en abandonnant sur les
bords d’un étang une partie des ses vê
tements, s’êtaft réfugié dans les bols
voisins. Il vient d’être arrêté par la gen
darmerie de la Queue-les-Yvellnes, alors
qu’il s’était rendu chez son ancien pa
tron, M. Lebigre, cultivateur à la ferme
de Perrainville. Il déclara qu’il était ex
ténué de fatigue, que, depuis le drame,
II n’avait rien mangé et que c’était
poussé par la faim qu’il s’était rendu
chez son ancien patron.
Leclerc sera mis à la disposition du
parquet de Versailles.
•«rv'vrvé
A Dijon,
Une chaîne se rompt
sur un foanè
;ge
Trois jeunes gens sont précipités sur
la grille d’un monument voisin
Dijon. 23 Juillet (de notre corr. part,, par
téléphone). — Oette nuit, vers minuit, au
moment où la fête, place de la République,
battait son plein, un accident très grave
s’est produit sur i'un des manèges appelé
« Cri-Cri ».
Une chaîne soutenant des sièges se rom
pit pendant que tournait le manège, et trois
Jeunes gens furent violemment projetés sur
la grille du monument Sadi-Camot, qui
se trouve au milieu de la place.
Tous trois furent grièvement blessés.
L’un d’eux, M. Coscia, dix-neuf ans, a dû
être trépané & son arrivée à l’hôpital. L’état
des trois jeunes gens inspire de vives In
quiétudes. -—G.
Les meurtriers de Pantin
sont arrêtés
Les individus qui, au cours d’une discus
sion survenue samedi soir, villa « Pau
lette », è. Pantin, avalent tiré des coups de
revolver, tuant Mme Jence et blessant M.
Henri Garot, ont été arrêtés ce matin par
le brigadier chef Pcscadère et les inspec
teurs Teasèdre, Tabary. Dorez et Combal..
Les policiers avalent appris que les trois
fuyards devaient s’être réfugiés dans une
baraque, route de Noisy k Romainville,
mais lorsqu'ils arrivèrent k cet endroit, le
trio avait disparu.
Le brigadier et ses collaborateurs effec
tuèrent alors des rondos durant toute la
tiult et au petit Jour, Ils appréhendèrent
près de la porte des Lilas ceux qu'lis cher
chaient : Henri-Emile Rousseau, 30 ans,
villa « Paulette », Louis Baudelln, dit Neu-
neull, 28 ans. charretier, 18, rue.de Paris k
Pantin, et Charles Dorlet, 29 ans,, villa
« Paulette ».
C’est Rousseau et BaudetIn qui auraient
tiré sur Mme Jence et M. Henri Garot, Ils
vont partir cet . après-midi au. Dépôt.
DANS LES PYRENEES
DES FORETS
Les Espagnols appellent au secours
Perpignan, 23 juillet (de notre corr.
part.). —- La montagne de Céret qui
semblait devoir être épargnée par le
fléau est en feu. Des mas Binagre et
Blazy sont menacés, les gendarmes de
Céret qui ont aidé & circonscrire le si
nistre au Perthus et à l’Albere sont sur
les lieux. Les environs de Las IUaB sont
à leur tour la proie des flammes. Une
centaine d’hommes de troupe sont ac
courus et, par leurs, efforts, cherchent
à Isoler les métairies de Céret.
Pendant le jour les progrès de Fin-
oendie sont difficilement visibles, mais
&• la tombée de la nuit l’horizon du Le
vant, tout rouge, en signale la formida
ble Intensité.
Le feu qui avait gagné le versant es
pagnol et qu’on croyait circonscrit, a
repris hier, entre les villages espagnols
de Cantallops et de Recassens.
La population de Cantallops en dan
ger a fait réclamer des secours aux au
torités françaises. Une compagnie de ti
railleurs, des gendarmes et des doua
niers ont été envoyés sur les lieux et
le fléau a pu être circonscrit. Les trou
pes françaises ont organisé des pa
trouilles de surveillance. — Bbousse.
TOKIO-NANKIN
Situation tendûe
entre la Chine
et le Japon...
Tokio annonce des « mesures »
Londres, 23 juillet (de notre corr.
part., par téléphone), Le correspon
dant à Tokio du Daily Telegraph télé
graphie qu’en raison de la déclaration
du gouvernement nationaliste abro
geant le traité de 1896 avec lé Japon; le
gouvernement de Tokio a fait présen
ter, par son ministre à Pékin et son
consul général à Nankin, une note
adressée au docteur Wang, ministre des
affaires étrangères, annonçant, sur.un
ton péremptoire, qu’il refuse de recon-"
naître cette dénonciation unilatérale
d’un traité. Cette note se termine, par
la phrase suivante : « Si. le gouverne
ment nationaliste persiste dans son at
titude actuelle, ' le gouvernement japo
nais se verra forcé d’adopter des me
sures pour la protection de ses droits
.et intérêts. »
Le défilé des chanteurs
à Vienne
■16 ■ - • .
- \ ■■ . .
Sept cents indispositions,’ une mort
subite, nn suicide .
■ Vienne, 23 juillet. — D'après le
compte rendu du défilé défi chanteurs,
lès délégations chorales qui marchaient
en tête étaient celles de * Pologne,’ de
Hongrie, de - Roumanie, de Suisse, de
Yougoslavie et du territoire de la Sarre:
Les trois Tyroliens, du Sud ont été
particulièrement applaudis.
On évalue à un million le nombre des
personnes qui -sa sont portées sur le
passage du défilé. ■ ’ ”
Les ambulances ont porté secours à
700 personnes légèrement ' indisposées.
Un chanteur de Wiesbaden est mort su
bitement comme il prenait rang. On si
gnale le suicide d’un autre chanteur.
Iiô service d’ordre, assuré par la po
lice et secondé par quelques détache
ments de l'armée fédérale a fonctionné
parfaitement.
Dans la rue
et s ur la-r oute
—- Rue Caulaincourt, le cycliste Gaétan
Verdier, 19 ans, habitant avenue des Ter-
S es, est blessé car M; François Moirier, ba
ttant rue Victor-Hugo, k Levallola. . Le
blessé est admis à Lariboisière. M. Moirier
. est prié de se tenir à la disposition de la
justice.
«— Boulevard de Clichy, M. Auguste Voi
sin, 34 ans, 125, avenue de Clichy, trébuche
sur une grille d’arbne, tombe et se fracture
le crâne, 1
— Boulevard de la Chapelle, Mme Marie
Moulinet, 40 ans, demeurant rue du Maroc,
est renversée par une auto.
—- Rue Ordener, une voiture attelée en-
tre en collision aveo deux taxis. Le con
ducteur du premier véhicule, M. Louis Bar-
tien, 28 ans, habitant rue Leihnitz, est griè
vement contusionné.
— Rue Ordener, en descendant d’un
tramway on marche, M. Thomas Vincent,
38 ans, domicilié rue d’Oran, tombe et se
fait de graves contusions. .
—• Avenue Laumière, M.. Paul Marion,
26 ans, qui circulait à motocyclette, est
renversé par. un taxi.
— Carrefour. Louis-Blanc-Saint-Martin,
le motocycliste Emile Larouge, habitant rue
Hélène, k Qhoisy-le-Roi, est renversé par
un taxi.
— Boulovard .de la ViUette, le motocy
cliste Quercy, demeurant passage Doudeau-
vllle, est renversé par une auto, r
Boulevard Magenta, le cycliste Menet-
tirer, domicilié boulevard Jean-Jaurès, k
Clichy, est renversé par un taxi.
—. Boulevard Magenta, M. Léon Dubois,
20 ans. manœuvre, rue de Paradis, est ren
versé par un taxi.
— Rue Ordener, lé motocycliste Migien
Forest, employé de» P.T.T., rue Marcadet,
se jette sur un taxi arrêté et sa fait de
graves blessures, i
— Rue des Cloys, deux autos entrent en
collision. Deux personnes qui se trouvaient
dans l'une d'elles ; M. Sébastien Ruscio et
Mme Jeanne Cusenfarb, demeurant tous
deux nie Marcadet, sont fortement contu
sionnés.
— Boulevard de Clichy, Mlle Cécile Lai-
lemand, 20 ans, couturière, passage du
Petit-Cerf, est renversée par une auto.
— En traversant la chaussée, rue de
Châteaudun, M. Jean Rousselot, 60 ans,
clerc de notaire,- 50, rue du Four, se Jette
sous un taxi. Etat grave. .
—• Rue Richelieu, M. André Cargou, 29
ans, demeurant rue du Croissant, tombe
sous une automobile. 11 est grièvement
blessé... ;
— Certains Journaux ont annoncé, ce
matin, que le consul général du Chili avait
été victime d’un grave accident d’auto, près
de Louvres. A la légation du Chili, on nous
a assuré ce matin qu'il ne s’agissait pas du
consul, mats d'un attaché mllltalra chilien.
—- A ChâtUlon-sous-Bagneux, rue du
Ponceau, le cycliste Roger Tronchet, dix-
huit ans, électricien, rue Jeanne, à Paris,
n’étant plus' maître de sa machine, se jette
sur un tramway et succombe à l’hôpital de
Vauglrard. •
—- A Pantin, route des Petits-Ponts, un
motocycliste renverse M. François La
brousse. 30 ans, receveur k la STT.C.R.P.,
qui a la jambe droite fracturée. A Thôpital
Saint-Louis.
— A Neullly, .avenue Saint-Foy, un taxi
renverse le cycliste René Pointeau, 19 ans,
cuisinier, rue de la Marine, qui est blessé
aux bras et k la. tête. A Bcaujon.
Toujours des chauffards
qui s’enfuient
— Rue do Lancry, le motocycliste Emile
Tragllo, 18 ans. décorateur rue de Samson,
qui cîrcuallt à. motocyclette, est renversé
par une auto, dont le conducteur continue
sa route.
— Rue. Ordener, M. ■ Antonio Zambonl,
48 ans, employé de commerce, fue des
Trols-Frères. est. renversé par. un camion
dont le chauffeur, après s’êtra rendu comp
te de l'accident, prendria-fuite: Le blessé a
été admis .à Biobat,. . ■•■ •■ •
Une messe au Parc
i,
des Exposit ions
Le cardinal Dubois a présidé ce matiu
l’ouverture do la Semaine sociale.
Au bivouac, l’aumônier dressait jadis
un autel sur des tambours. La Bemaine
sociale qui, pour ea vingtième seseion,
après avoir fait le tour de France,
tient cette année ses assises à Paris, a
élevé une chapelle dans les locaux oc
cupés, selon la saison, par la Foire de
Paris, la Semaine du cuir ou le Con
cours agricole. Le cardinal Dubois en
personne y est venu dire la messe ce
(Photo et cliché lntran.)
Une messe a été dite, ce matin,
dans la chapelle-hangar, pour l’inau
guration de la Semaine sociale.
matin, avec l’assistance des chanoines
Delabar et Gerller, en présence d’une
affluence considérable. L’autel portatif
était ^écoré de plantes vertes. Il y avait
un luminaire assez abondant et U ré
gnait, dans la chapelle improvisée, une
fraîcheur aimable.
Après la messe, le cardinal Dubois
commenta une lettre adressée par le
cardinal Gaspari aux organisateurs de
la Semaine,
Toujours sous la présidence de l’ar
chevêque de Paris, la première leçon
fut ensuite donnée par M. Eugène Du-
thoit, président de la commission géné
rale d’organisation, en présence de Mgr
Roland - Gosselin, coadjuteur de Ver
sailles, de Mgr Petit de Julleville, évê
que de Dijon, de Mgr de Guébriant.
Mgr Besson, évêque de Genève, parla
ensuite.
Un « déjeuner en commun » de plu
sieurs centaines de couverts réunit les
congressistes sous la présidence. du
cardinal Dubois.
Auto ur de Paris
BOULOGNE
. 87, avenue Victor-Hugo, au cours d'une
rixe, Fernando Vanlo, 25 ans, manœuvre,
demeurant rue Frossard, tire deux coups
de revolver kilt Louis Matherot, 38 ans,
demeurant 128, rue du Général-Galliénl qui,
légèrement blessé aux bras, put regagner
son domicile après avoir été pansé k l'hô
pital. Vanlo a été arrêté.
COLOMBES
Rue de la Rêlne-Henrlette. l’Algérien
Mohamed Bon Hamed, 29 ans, est blessé A
la ou Use droite d’une balle de revolver ipar
son frère Ben Hamed, 31 ans, sans domi
cile connu, à la suite d’une discussion d’in-
{érêti
On le transporte k Thôpital Necker.
Rejoint près du pont de Bezons par le
brigadier Mouget, le gardien de la paix
Chaptal et Paillant, le meurtrier tire sur
eux les dernières balles contenues dans son
pistolet automatique. Il ne. les atteint pas,
Arrêté, il a été envoyé au Dépôt.
ERMONT >
— En juin dernier, Mlle Julla Bengulse,
âgée de vingt ans, demeurant Ermont,
succombait k l’hôpital do Pontoise des sui
tes ’ de manœuvres abortives. L’enquête de
la. première brigade mobile, menée par le
commissaire Belln, .vient d’aboutir k Tar-
restatlon de la femme Charlotte Monvoiain,
tenanoièro d’un dépôt de vins, k Paris, rue
Bolnod, 15.- La police mobile a, en outre,
arrêté une complice : Germaine Ferlbaut,
demeurant & Ermont,
PROVINS
. — M. Himonet, garde-péohe, a découvert
dans la Seine, k la Tombe, le cadavre de
Mme Jeanne Morel, 41 ans, dont le mari est
principal clerc de notaire & Parts et habite
boulevard Voltaire, 139. Mme Morel était
depuis quelque temps en villégiature dans
le village voisin de Mtey-sur-Yonne. Oq
croit k un suicide.
'"—■a—
Extension du nouveau mode
de perception à la ligne 15
« La Muette - Madeleine »
A partir du lundi 23 juillet 1928, le sys
tème de perception du prix des places à
l'aide de carnets de tickets sera étendu k
la ligne de tramways n° 15, « La Muette.
Madeleine ».
Les tickets extraits de ces carnets ne
sont pas seulement valables sur les lignes
AB. AS, BI, 13. 14, 15, .19 et 20, où le sys.
tème est en vigueur ; ils sont également
acceptés pour leur valeur, en paiement du
prix des places sur tout le réseau. Les
voyageurs pourront se procurer des carnets
de tickets chez un grand nombre de com
merçante des quartiers desservis par les
lignes sus-indiquées ainsi que daus les voir
turcs de ces lignes.
La carte hebdomadaire sera également
mise en service sur la -ligne 15 le 28 juillet,
aux conditions indiquées par les affiches
apposées dans les voitures et les bureaux
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