Titre : L'Intransigeant
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-10-07
Contributeur : Rochefort, Henri (1831-1913). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32793876w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 07 octobre 1921 07 octobre 1921
Description : 1921/10/07 (Numéro 15038). 1921/10/07 (Numéro 15038).
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Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol Lc2-3980
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
L'INTRANSIGEANT VENDREDI 7 OCTOBRE . !
'VFâ~~qtra'Ta' condition expresse d’en sortir,
d’abord. ■
Or, les artistes allemands ne l’ignorent
J P as ; mais, comme la dépréciation' du marie
-]«»• interdit quelque peu Paris, les cafés
la 'Rotonde', du Dôme .(où l'un d’entre
-eux promettait en août 1914 de -revenir
; bientôt.., à 'Cheval), et Montparnasse, en
-général, n'en comptent plus guère d'au
thentiques. . -
~ Pour la môme raison, les marchands al-
■ lenaands-n’aohètent plus d’œuvres françai-
i.ses importantes. Mais les moyens, je vous
-prie, de payer ;3 ou 400.000 marks un De-
Tain, un -Métisse ou un Frisa ? Aussi les
galeries allemandes se rabattent-elles sur
> de moindres pièces et font-elles honneur
aux dessins,- aux gouaches, aux aquarelles
.- De ce fait, le marché allemand est à peu
près fermé à... notre expansion artistique
-.pour le plus -grand profit de Y Fxprcssionis-
inus, devenu "l’école presque officielle d’ou-
tre-Rhin. >
■ Qu’est-ce que l’Expressionnisme. ?
", ' Si l'on,, veut bien songer que ldfe Expres
sionnistes tiennent les Dadaïstes pour dés
pompiers, ce en quoi ils n’ont pas absolu
ment* tort d’ailleurs, l'on se fera déjà une
.certaine idée du genre.
- Si cependant l’on étudie les sources de
l’Expressionnisme, l’on constate qu’elles ne
sont pas exclusivement allemandes, prou
vant une fois de plus que, malgré ses qua
lités, l'art allemand' n’est jamais orignal.
Le terme d’expressionnisme et la tendance
«elle-même ont-ils été inventés par Hervé,
l'auteur de l'effrayant portrait d’ivrogne
qui voisina longtemps sur un mur de la
3'ue Saint-Jacques, non loin de ces non
moins expressionnistes foies d’alcooliques,
en plâtre colorié de la Ligue antialcooli
que ; ou bien est-ce le peintre Valensi, qui
en réclama, paraît-il, la paternité?
Il faut plutôt voir dans celte tendance
!hn apport slave. Kokoschka, au nord tout
plein-gentil, Kaudinskl.Chagall sont d’ori
gine Tusse. Quant à la tendance générale
du mouvement, on la trouve dans un goût
tout subjectif qui empêche cet art de s’as
souplir et de s'accommoder aux objets. La
manie des concepts a priori, manie alle
mande aussi, pousse les expressionnistes
à ne-voir dans la peintura qu’une maille
le monde. Suivant ce système ils oublient
totalement que l’amour du rythme parti
culier des choses forme la trame de. l’éter
nelle tradition de la peinture.
Et ce n’est pas chauvinisme, crovez-le
bien, que de voir dans cette tentative une
absence totale de directions précises. L’on
y rencontre plutôt cet état fébrile, tour
menté;* imprécis, qui s’attache d’ordinaire
à toutes, les œuvres d'un peupla féru d’art
qui vient d’éprouver une défaite et qui
veut reconstruire quelque chose sans fon
der les premiers éléments nécessaires.
Herwarth Walden.directeur de la revue
per Sturm, vint à Paris au cours de cette
jannée, portant dans sa marmotte quelques
terreurs expressionnistes de ses compa
triotes. Paris n’a pas été convaincu. Par
contre, nous avons tous été surpris d’ap-
)prendre qu’il existait dans les revues d’art
(allemandes, une rubrique ignorée chez
jnons et qui portait un titre assez signifi
catif, celui de : Politique d'Art, (Kunstpo-
Utik). .
Toutefois, Walden n’est pas venu à Paris
à cheval, mais- en sabots seulement. —
Maurice. Raïnal, . _____
Mais, avec l’étonnante, faculté d'impro
visation qui est nôtre, 'en moins d une
heure, il y eut dos services d'auto-cars, de
taxis pour conduire dans les banlieues pro
ches ions les voyageurs que les tramways
surchargés ne pouvaient prendre...
444444
Quand, vers sept heures, les person
nalités officielles arrivèrent précédées et
suivies de journalistes sur les lieux do la
catastrophe, un spectacle ejïarant, indes
criptible, s’offrit à leur vue.
Dans la nuit, le tunnel semblait un four
monstrueux et flamboyant de boulangerie.
On apercevait une énorme lueur rouge, et
la fumée noire, épaisse, âcre, sortait -du
tunnel comme d’une cheminée gigantesque.
j$e Les pompiers étaient dans cette four
naise. Iis combattaient l’incendie d’une ar
che qui rejoint les deux voies, sous le tun
nel.
Une grosse lance était en action et Beau,
contre le feu, faisait jaillir des nuages de
vapeur et de fuipée.
Les hommes ne pouvaient . tenir, sous
l’arclie, qu’en se couchant. Toutes les cinq
minutes, il fallait les remplacer. Ils sor
taient de leur poste dangereux, chance
lants, ruisselants d’eau. Un flambeau à
acétylène éclairait ce spectacle, dont au
cune phrase ne donnerait une idée.
. 444444
îjc Charlie Chaplin est apparu, hier, en
Chariie Chaplin et non en « Chariot ».
C’est-à-dire qu’il n’avait ni sa moustache,
ni son pantalon bouffant,, ni ses longues
chaussures, et comme on avait 'annoncé
que c’était ainsi qu’il viendrait sur la
scène, beaucoup de gens hésitèrent à le
reconnaître. "*
Une dame, fort élégante, ma foi, en toi
lette de soirée, mais qui semblait méfiante,
appela Douglas Fairbanks qui, justement
venait de faire son apparition dans la
salle, en veston, jouant avec une canne,
et lin demanda : , •
— Vous qui le* connaissez, c’est bien
Charlie Chaplin, n’est-ce pas ? *
Douglas approuva.
— Oui, oui, dit-il, c’est lui, tout seul ; il
n’a pas changé.,.
Alors la dame à demi tranquillisée :
— Tout de même, dit-elle à un monsieur
placé près d'elle, je vais lui demander de
signer mon programme, je reconnaîtrai
bien sa signature.
Il y a des gens difficiles à convaincre. .
L’inauguration du Salon de l’Automo
bile a été hier le triomphe absolu, incon
testé du chapeau haut de forme. Tous les
constructeurs avaient le tube. Tous les in
vités un peu officiels également ; il n’y
avait que le ministre qui fût en chapeau
melon... tandis que Gabriel Voisin restait
tête nue.
Le Music-Hall
Le-Moultrfde là Chanson.-- Il y a dans cette
revue de MM. Rouvray et Marsac une scène
de premier ordre : Carpentier va se battre
contre Dempsey ; un grognard de l’Empire
1H« pr t ippsfi i dâ l régjner.anv la-France-Lè boxeur
a’ose pas refuser et, pour la bataille, porte le
maillot* tricplorq que le vieux brave lui ap
porta. Le match a. lieu. Carpentier est battu...
* Bien. Vous lui remettrez son petit maillot
blanc », dit le grognard. Cette parodie de Y Ai
glon est-fine, d’unè raillerie'.sans méchanceté,
et traitée avec beaucoup d’esprit. D’ailleurs,
elle fut-longuement applaudie.
On peut exiger de ceux qui sont capables
d’écrire une scène de cette qualité une revue
parfaite. Ça Tourne, n’est que bonne.. Elle est
bien- jouée- par -MM. Léon Beiton, Colline,
Marte," Derîanëy Mmes Suzy Winker, G.aby
Xixa, surtout par Delphin, si consciencieux
déas-soB-jeu et dans sa composition des per
sonnages, -tef par Mlle Loulou Hégoburu, dont
cîn pput (lire, que La grâce justifie toutes les
rêveries qu’inspire sou nom. — René Bizet.
'•? • Le- Cinéma
U— La X'àenirie- * de Max Linder : Sept ans
de malheur. — Max Limier, le premier comi
que, celui qui sut nous divertir par des
moyens réellement .amusants, vient dé faire
sa réapparition sur l’écran avec un vaude
ville qui est -une petite comédie charmante,
montée avec 'grand soin et où Max montre
comment il a, su mettre 'à profit ses loisirs,
étudier la technique américaine et'revenir, a
l’écran, sinon renouvelé, au moins avec un
talent plus large, plus puissamment comique.
"Le domestique de Max casse un jour une
glace, et. c’est vraiment un épisode des plus
amusants de voir. Max utilisant un truc de
music-hall et se raser devant une glace où il
n’y a plus que le cadre et où un personnage
presque semblable à lui exécute les mêmes
mouvements. Max s’en aperçoit, médite une
vengeance, s’absente. .." , . ’
! Pendant qu’il téléphone, le domestique rem
place la glace et c’est un vrai miroir que
casse Max en voulant atteindre avec son sou
lier le personnage qu’il voit derrière.
■’ 11 s’ensuit sept ans de malhenr, c’est-à-dire
une série d’aventures extrêmement plaisantes
qui attirent notre rire sans aucun effort. ;
Le cinéma français a retrouvé Max améri
canisé et nous ne'pouvons que nous en félici
ter.- •- . ■ ,
-— La représentation donnée hier au Tro-
Cad'éro"ad'"islrféfice des enrauts des régions
Obérées, avec», la présence de Charlie Cha
plin; a rapporté plus de 200.000 flancs. La
soirée-fut exceptoinnellemeirt brillante, et - le
public acclama longtemps Cliaviie Chaplin,
qui exprima ses regrets de ne pas connaître
la langue française 'pour mieux pouvoir nous
remercier de cet accueil. Douglas Fairbanks
et Mary Picliford, qui avaient bien voulu prê
ter leur concours à cette soirée, eurent le
même succès que leur ami Charlie Chaplin.
— Ce soir, on inaugure le Cinéma Louxor,
au coin..du boulevard Magenta et du boule
vard de la Chapelle. C’est une nouvelle salle
Construite dans le goût égyptien. — Boisyvcx.
▼ TT» T T
jjc Dans un groupe de journalistes,avant-
hier, notre ministre des Finances parlait
du budget-
— Je ne tiens pas particulièrement, dit-
il, à l’augmentation de la taxe sur le chif
fre d’affaires.
— On trouvera peut-être 'd’autres res
sources, insinua un des auditeurs.
—, C’est possible, répondit M.- Donmer,
car la France offre, pour lès impôts, la
carte d’échantillons la plus riche du
monde.’
■ Le mot valait la peine d’être connu. C’est
flatteur, mais- c’est coûteux.
♦♦♦»♦»■
îjt Quoîque.luttant contre M. Clemenceau
et ses amis politiques, depuis vingt-cinq
ans, dans la Vendée, dont il est un des
représentants, M. de? Fontaine a fait ;la
paix avec le Tigre. Et pour bien marquer
çette réconciliation, il lui a fait cadeau
d’une vieille ‘‘canardière.
— Je l’ai,mise au-dessus de ma cheminée,
lui dit, dimanche, l’ancien président du
Conseil. Elle a peut-être bien servi à tirer,
jadis, sur les « Bleus »... Mais j’aime mieux
ne pâte y penser.
+++++* ...
Depuis qu’il n’est plus en service, te
général Cadorna, qui commanda l’armée
italienne pendant trente mois de guerre,
vit àPalhmza, sur le lac .Majeur, dans une
pension de famille où il paya à peine vingt
lire par jour. ;
Il vient : de recevoir, Mans sa retraité*
une lettre du ministère de la Guerre de
son pays, lui demandant s’il avait la.mé
daille militaire. Dans le cas contraire, on
le pria de vouloir, bien, faire savoir pen
dant combien de temps il a été au front et
à quelles batailles il a pris part.-
Le général a renvoyé la lettre avec cette
simple mention : « Erreur d’adresse ».
tierces essais au Stand de Fiai, au Grand
Palais, soit-'au Magasin d'Exposition,
115, Champs-Elvsêes. '
s}c Les femmes d'esprit, s'impatientaient
de lie pouvoir prendre leur thé chez Fait,
13, rue Royale.- Voilà qui est fait ; Ira
salons.à peine rouverts sont déjà pleins.
' 444444 ■■
jjr La Maison de Modes F. Sorbier, ré
putée pour l’élégance de ses créations, in
vite sa nombreuse clientèle à visiter ses
salons où sont exposés les modèles les plus
chics, les plus parisiens) les plus variés,
offerts à des prix très avantageux.-
9, Rue La Fayette, Paris.
j)c Samedi S octobre, le Paon P.oyal re
prendra ses thés, dîners et soupers dan
sants dans le cadre charmant que tout
Paris connaît. 29, r. Caumartin. -Louv.49-71.
A Gaillon.
Cette année encore la 2 litres Sport Ballot
se montre imbattable en vitesse et au ren
dement. .
Elle monte là côte avec Cliassagne à plus
de 123 hil. à l’heure, 1« du classement gé
néral au rendement vitesse..
Elle se classe avec Foresti, arec 248
points d'avance, 1™ du classement général
au. rendement tourisme.
Cette voiture était munie d’une carros
serie de série sans aucuue pointe de cour
se. Elle comprenait également une capote
extérieure avec housse, un-pare-brise fixe,
des phares de série de 225 mm. de diamètre
et un porte-roue de rechange à l’arrière.
Des' voitures identiquement semblables
seront exposées au Salon de l’Automobile,
grande nef, Stand n° G9.
Les embellissements de Paris. Tous
les jours, la grande ville se transforme et
s’embellit. Sa périphérie même change
d’aspect pour se mettre au goût et répon
dre aux besoins du jour.
Dans le 12* arrondissement, par exem
ple, les grands magasins bien connus •« Au
Marché de Bercy » viennent d’être entiè
rement transformés. On voit maintenant
un bel édifice dont les hautes vitrines, nr-
tistement ornées, mettent en valeur les
dernières créations de la mode et jettent
dans ce centre si populeux une note d'élé
gance et de beauté. C’est le vieux Paris
qui s’en va pour faire place au nouveau.
Madame ! ! ne vous serait-il pas agré
able de posséder un grâcieux cabriolet ?
René Patrix s’offre de l’adapter sur vo
tre torpédo. -
Monsieur ! ! les transformations qu’ef
fectuent nos ateliers, 74, Bd Auguste-Blan-
qui, Paris (13'), se distinguent par le sé
rieux de leur conception et le bon goût
de leur exécution.
Le Wattman.
Les Lettres
iwv Anniversaire de la mort d'Henri La
grange, grièvement blessé par un éclat d’obus
en Champagne, le 6 octobre 1915. Il a suc
combé à l’âge de vingt et un ans, à l’hûpital
de Monteveàu.
*wv L’inauguration du monument élevé au
poète Robert de la Villehervé aura lieu di
manche prochain, au Havre, en présence de
M. Edmond Haraucourt, président de la So
ciété des Gens de Lettres.
wv Le dernier numéro de l'Esprit Nouveau
contient une scène des Mariés de la Tout Eif
fel, de M. Jean Cocteau, et l’on reproduit un
peu auparavant'cette phrase de M. Jean Coc
teau qui indique bien une tendance des nou
veaux écrivains . « J’ai mis longtemps à chas
ser l’ange dit bizarre ».
Dans le même numéro, M. Le Corbusier-
Saugnier parle des autos modernes et du Par-
thénon. Entre l’un et les autres, il voit un
point commun ; chaque partie est décisive,
marque le m,aximum de précision, d’expres
sion, de proportion.
M. Le Corbusier-Saugnier voudrait que nos
maisons, par exemple, fussent construites in
dustriellement, en série, comme des châssis.
On verrait alors, ditfil, surgir rapidement des
formes inattendues mais saines, et l’esthéti
que se formulerait avec une précision surpre
nante.
< v « a . Le cas de M. Otto Friedrieclis.
La campagne en faveur de M. Otto Frie-
driechs, l’histoire de Louis XVH, dont on veut
disperser toute la documentation historique
et dont le zèle pour la France paraît
exceptionnellement établi, se poursuit dans
la presse. Un grand nombre d’écrivains, com
me MM. Romain Coolus, Frantz Jourdain,
Henry Malherbe, Emmanuel Bourcier, José
Germain, la plupart appartenant à l’Associa
tion des écrivains combattants, s’efforcent
d'intervenir en faveur de M. Friedriechs. ...
En arrivant en Erance, en f& 35, en y vivant;'en
y travaillant, en y amassant,bibliothèque, archives
•ot collections que. dès janvier 1903, J’ai léguées à la
Villa de Paris, j'ai mis, écrit M. Otto prledriechs.
ma pleine confiance dans cette Incomparable France
de mes rêves ot on me dépouille de tous mes instruments de travail.
Au reste la question de l’amitié de M. Frie
driechs pour la France mise à part, il est évi
dent qu’une œuvre de l’esprit ne peut pas être
dispersée comme les produits d’un magasin
inis sous séquestre.
vw La Revue littéraire et artistique pré
pare une série de six anthologies : Les Poètes
contemporains. Contes nouveaux, Le Théâtre
moderne, Monologues et Pièces à dire, Les
Chansons de France; Le Génie français.
Ce dernier recueil- se • propose d'être, non
plus une anthologie d’écrivains, mais une an
thologie de revues, et l’idée est au moins ori
ginale, encore que discutable : « Une revue
qui aura demandé 10 francs à un auteur pour
l'insertion (l’une page ne. versera que 9 fr. ».
On comptera les revues qui se prêteront à
cet aimable jeu.
D’ailleurs, eu règle générale, il faut conseil
ler aux débutants de ne -Jamais collaborer à
une revue ou à une anthologie, de ne jamais
prendre part à un concours qui peut être un
prétexte à « exploitation ».
Il peut nous arriver à nous-mêmes, malgré
tous les soins que nous prenons, de voir no
tre bonne foi surprise 'et d’annoncer un con
cours de nouvelles ou de chansons filmées
par exemple, qui peut cacher quelque trafic.
Mais les concurrents, au premier contact, se
ront fixés.
«wv c L’intellectuel n’est qu’une plus grande
application, une plus grande attention au
réel ». (Test une pensée de Marie Lenéru dont
la Revue de.France.achève dé publier le Jour
nal. ‘
vw Quatrième numéro des Œuvres libres .-■
deux romans, trois « nouvelles, une pièce en
trois actes.
Les romans commencent ainsi :
Sionia: Bencdictus gravit la sente tortueuse qui
mène au cèdre (lu Liban.
van den Plas, Carrosserie, Paris. Sté
Anonyme Française, expose dans sa Salle
d’Exposition, 74, avenue des Champs-Ely
sées (Claridge’s Hôtel) et au Salon de VAu
tomobile, Galerie D, Stand 8, à partir du
5 octobre prochain, -ses dernières créations
fabriquées dans ses nouvelles Usines de
Neuilly. Un Torpédo Cabriolet présenté ou
vert et fermé, dans son Stand (pu Salon,
est particulièrement-sensationnel.
BU BIT QUE*.*
yjt II était un peu plus de six heures et
quart,..quand on entendit, sur la place de.
l’Opéra, la cloche des voitures d’amhulance.-
La. foule arrêta sa marche brusquement ;
elle «ut le sentiment d’une catastrophe.
Chacun interrogeait son voisin. On regar
dait au eiel. On ne savait rien.
3Ims‘cornme~‘ d’autrés voitures de pom
piers passaient, et celles de l'état-major,
l’angoisse redoubla. . •
Enfin on apprit par on ne sait qui, par
une rumeur, plutôt que par quelqu’un, que
sd.u$; lOUpûél'des Batignolles deux trains
s’étaient tamponnés.
Devant la gare Saint-Lazare, ce fut
l’écrasement, l'embouteillage général jus
qu’à huit heures. Les gens qui- venaient
aux nouvelles se heurtaient à ceux qui vou
laient rentrer chez. eux. Les ambulances,
les voilures, de pompiers exigeaient juste-
Ulent lepas-sage. C’était un inextricable en
combrement.
3 ^ Avis du Salon de l’Automobile': Tou
tes les hautes personnalités du Tourisme :
Acheteurs, Constructeurs ou Visiteurs, se
donnent rendez-voos au Restaurant Le-
doyen, aux Champs-Elysées. (Elysée 04-82).
jjc Eps Lectrices el Lecteurs i- ïettrnn-
sigeant doivent découper et conserver soi-
gneusement l’annonce de la Maison de
Çros, 12, rue de Cléry, S Paris, qui paraît
dans ce numéro en sixième page.
En conservant et en consultant -attenti
vement cette annonce, les lecteurs et lec
trices se rendront, compte de l'économie ap
préciable qu’ils peuvent faire en achetant
directement aux prix et tarif du gros tous
les lainages, soieries, cotons, doublures à
la Maison de Gros. 12. rue de Cléry, Paris.
îjc Café-Restaurant de Versailles, Place
de Rennes (Saxe 05-10). Vendredi.7, Grand
Gala, cotillon et intermède des rois de la
danse, Andrée Sert us et. Georges Fontex
• * 4 - 4444-4
jfe Ait Salon de VAutomobile :
Quinze voitures d’essais Fiat, cle tous
modèles sont mises à la disposition des vi
siteurs du Salon, lesquels peuvent doman
line .(Eugène Figuière et Cie, édit,), est une
suito .de noies de-voyage fort intéressantes.
■M. Jean de la Jaiine a visité, semble-t-il, lon
guement et à plusieurs reprises la Sicile. Ses
notes nq sont pas que photographiques. Si
elles sont vivantes, alertes, évocatrices, elles
n'en sont pas moins l’œuvre d'un homme in
formé. M. J. do la Jaiine connaît bieni, l'his-
toiio si riche, si variée de la Sicile ; il en
connaît aussi la légende et, eu cite des traits
dont l'un, touchant Charles-Quiut, est magni
fique : l’histoire de ces juges corrompus qui
furent attachés à' la queue, d’un cheval et dont
les peaux servirent à recouvrir les sièges de
leurs successeurs.
M. de la .Jaiine consacre quelques pages à
cet extraordinaire cimetière souterrain des
capucins dont tous les morts sont visibles,
quelques-uns accrochés debout le ' long des
murs, d’autres dans des vitrines, d'autres po
sés sur leurs cercueils. — Les Treize.
Les Arts:';
x Le peintre Joseph Peters’organise, à An
vers, une grande exposition d’art, à laquelle
sont invités les artistes français.
x Le groupe « Nous », qui, sous la direc
tion de Jean-Francis Laglenne, se propose de
« considérer l’Art comme une forme cérébrale
du sport dont l’esprit anime toutes les mani
festations du lyrisme vital », -organise pour
février prochain une exposition consacrée à
l’art forain. ■
« Nous aimerions grouper, m’écrit le dis
tingué organisateur, les œuvres de quelques
artistes modernes à qui le cirque, la vie fo
raine, le .music-hall ont, suggéré des symboles
plastiques, et, à côté d’eux, quelques-unes de
ces peintures foraines exécutées par des arti
sans avec Un instinct très sûr, qui fait pen
ser à la sculpture nègre. »
Cette intention très intéressante mérite
d'être encouragée, et il serait fort utile que
les possesseurs d'œuvres foraines voulus
sent bien prêter les pièces les plus curieu
ses de leurs collections aux organisatfurs de
cette exposition. Il en existe de fort remar
quables et qui méritent d'être tirées de l’ou
bli.
x Un remarquable Manet, Le Mendiant, qui
se trouvait, dans la galerie d’un collection
neur allemand, à Dresde, lui a été acheté par
M. Joseph Slransky, chef d’orchestre à New-
York. D’autre part, un Portrait de Femme de
Degas, qui appartenait à Seligmann, aura
désormais sa place à l’Instilut des Arts de
la ville de Detroit.
Mariages
— Le mariage du duc de Crussol, fils du
duc et de Mme la duchesse d’Uzè.s, avec Mlle '
Evelyne Gordon, sera célébré lundi prochain
10 octobre, à la cathédrale d’Uzès.
— On annonce le mariage de M. Jean du
Mesnil avec Mlle Pauline Boutin. La cérémo
nie a été célébrée à Saint-Sulpice-les-Féuilles
(Haute-Vienne).
Conseils de Magda
, La nacre jouera un grand rôle dans la
mode nouvelle. On en fera des plaques, des
boucles el surtout des roses plates ravissan
tes sur les cloches noires. — Magda.
L’ignorance n’est pas une excuse
Si vous êtes fatigué, si vous manquez
d’énergie, peut-être est-ce simplement par
ce que vos dents ne sont pas bien entrete
nues. Vous devez aller voir votre dentiste.
La mucosité que vous trouvez fréquem
ment sur vos dents en amollit l’émail et y
creuse de petites cavités. C’est le début de
la carie, du tartre et de la pyorrhée. Le
seul moyen de se débarrasser de cette mu
cosité est de bien se brosser les dents au
moins deux fois par jour avec de la Pâte
Dentifrice Cadum, préparation scientifique
très distincte des dentifrices ordinaires,
qui nettoie parfaitement les dents et les
gencives et. assainit la bouche.
Les modistes de Paris
ont le plus grand intérêt à faire leurs achats
à la Maison de Gros, 12, r. de Cléry, Paris,
et doivent se faire inscrire de suite'pour ob
tenir la carte spéc. réservée aux modistes.
V r en 6° page l’ann. de la Maison de Gros.
Le Cold Cream Innoxa
repose l'épiderme
En l’employant matin.et soir, on adoucit
étonnamment la peau et l’on prévient les
rides. 22, avenue de l’Opéra.
Automobilistes
le Grand Garage de l’Opéra, 26, r. Buffault
(annexe 73, rue Rochechouart), informe sa
nombreuse clientèle qu’elle pourra admirer
les nouvelles 10 HP, 12 HP et 18 HP Boland-
Pilain, ainsi que les 10 HP et 14 HP Dela-
haye, à son stand 9, Galerie A, Salon de
l’Automobile. Tél. 98, Elysées 54-00 et 54-17.
Les couturières de Paris
doivent dès maintenant se faire inscrire à
la Maison de Gros, 12, rue de Cléry, Paris,
pour obtenir la carte spéciale qui leur est
réservée. Elles trouveront, à la Maison
de Gros, l’assortiment le plus considérable
en lainages, soieries, doublures, avec une
économie variant de 40 à 50 0/0.
V r en 6 e page l’ann. de la Maison de Gros.
Galerie La Boëtie .
64 bis, rue La Boëtie. Gde Exposit. vente.
Meubles ànc. de t* styles. Tabl. de malt-,
etc. Plus, millions de stock. Prix modérés.
44 A i’Opéra. Ceci n'est pas une réclame :
presque umle la .(]« l’Opéra ( st déjà
Uiouée pour ïa-.reprise de L’Or du llhin, qui
aura lieu demain soir. Et M; Houché a dû
immédiatement, fixer à mercredi prochain une
seconde.' représentation' do l'œuvre de Wag
ner.
44 A la Comédie-Française. Ce soir, dans
Le Passé, de Georges do Porto-Rielie,
M. Alexandre jouera pour la première fois le
rôle de François Prieur, et Mlle Ventura ce,
lui de. Dominique. •
4-4 A l'Opéra-Comique. Samedi s«*ir, dans
Martmf. rentrée de Mlle Davelli (rôle de la
. princesse). «
— Nous avons annoncé, pour'dimanche
après-midi, dans La Basoche, la rentré© de
Mlle Edmée Favart, qui.tient d’interpréter
avec son succès habituel La Fille de' Madame
Angot, à la Gaiié. Mlle Edmée Favart, repren
dra également à l'Opéra .Comique Mignon et
le rôle de Chérubin dans Les ■■Noces de Fi
garo, avant de faire ses débuts de comé
dienne à l’Athénée.
— La dernière répétition d'Orphée aura
lieu samedi après-midi. La reprise de l’œuvre
dé Gluck sera accompagnée de Camille- opé
ra-comique inédit de M. Paul Spaak, musi
que de M. Marc Delmas, dont la dernière ré
pétition aura lieu également samedi, en ma
tinée.
-44- Il fallait s’y attendre. Les « ltandits
masqués du P.-L.-M. » se perpétuent dans, les
revues de l’année. Et nous verrous, dit-on, au,-
«ïhéâtve Michel, M. Saint-Granier lui-même
dans le rôle d'un-pseudo-criminel.
44- A l'Apollo. Les représentations de The
Gréai Raymond prendront fin samedi.
4-f Le « Salon des Musiciens Français » re
prendra ses concerts dans la salle des Con
certs du Conservatoire dès lé mois de novem
bre.
4-4 On a des nouvelles du premier concert
donné par Chaliapine en Angleterre. Ce con- :
cert eut lieu lundi, à Birmingham. On fit,;
rapportent nos confrères d’outre-Manche, un
véritable triomphe au célèbre chanteur. Ou- 1
blions le passé. — E. B.
Scènes et écrans
THEATRES
Atliénêe. — Le Betour sera joué jusqu’à
dimanche soir inclus. Lundi, première re
présentation (reprise) de La Belle Aven
ture, avec Mme Marie Laure, Mlle Made
leine Soria, MM. Ch. Mosnier, Bonvallet,
Arnaudy, etc...
La location est ouverte : Central 82-23.
Jamais fatigué I Et je pourrais être le père (le
votre i>ère sans qu'il-y paraisse. Ses jeunes gens !
Façon de parler. Ils passent leur temps h îouti-
masser et à traîner leur derrière de chaise en chaise.
Bereée dans le ciel, c'est la pommeraie do mal.
Elle semble une forêt de corail blanc remuant au
fond de la mer.
C'est a coup sûr, ce soir de Mi-Caréme, bruyant
et pluvieux, que le diable, entra cbez nous. Je le vis.
Il courait après Mariette.
Ainsi, dans ces quatre débuts différents,
vous reconnaîtrez peut-être un peu de la ma
nière de quatre écrivains qui n’ont entre eux
aucune parenté littéraire ; Sionia, Georges
Duhamel, Lucie Deiarue-Mardrus et enfin
Francis Carco. Pour tous lés goûts.
«wv M. Binct-Valmer achève (jeux romans,
l'un Antanin Jassard, .veuf, que publieront
les « Œuvres libres », l’autre Les Seigneur
les Dames et ces Petits Messieurs, qui parai 1
tra dans un grand quotidien au printemps.
«vw Après l’enquête, le concours.
La revue Belles-Lettres prépare un con
cours.' Il demandera à ses lecteurs, en leur
soumettant, des textes inédits,...... De qui est-:
ce ? » - -
Un-journal du mat in, en 1319, avait surtout
fait appel à la mémoire de 'ses lecteurs, dans
un concours analogue. Aussi Belles-Lettres se
propose de s’adresser au sens critique du pu
blie. H publiera prochainement un certain’
nombre de textes de contemporains notables
dont il donnera la liste. Mais à quoi, les lec
teurs reconnaîtront-ils les auteurs présentés,
si ce n’est à leurs défauts î'
vw Une dépêche de New-York, 4 octobre,
que publie la Chicago Triitune :
Le docteur T. W. Edgar et ses aides ont
greffé avec succès des glandes de singe à l’é
crivain américain Irving R.. Racori, qui est
âgé de 5& ans.
«vw Un grand journal ne.w-yorI;ais, le New
York Times, raconte, dans un beau volume il
lustré, les étapes de sou histoire depuis 1851.
C’est celle de Î0 années de luttes pour mé
riter et pour garder le nom d’une grande
feuille indépendante.
La profession de foi publiés en 1896 par le
directeur actuel. M. Adolph S. Oehs, a été
scrupuleusement observée. Démocrate, favo
rable aux Alliés, dès l'origine de la guerre, le
Nom York Times écrivait le 15 décembre 1914 •
» L’Allemagne est vouée à une défaite cer
taine » ■
-vw Visions de Sicile, par M. Jean de la Ja-
Ecole dentaire française
La Direction rappelle aux étudiants en.
chirnrgie dentaire que conformément aux
dernières décisions académiques, le registre
d’inscriptions est ouvert du 1 er au 15 oc
tobre. S’adr.au Secrétariat,29,Bd St-Martin.
Ici et là
Petite Reine, la cofnédie de M.Willemetz,
paraîtra dans Les Annales, ainsi que La
Dame de Bronze et le Monsieur de Cristal,
l’acte de Henri Duvernois applaudi au
Grand-Guignol. Cette revue publie chaque
semaine une pièce de théâtre.
Connaissez-vous l’expert qui vous offrira
le maximum pour vos bijoux,diamants,per
les, arg ri * ? Voyez G.Boisseaud,2,r.Provence
(coin Fg Montmartre).Grand*choix d’occas.
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dans la journée. Réparations en 3 h. Den
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porcelaine, cristaux, lampes, suspensions,
pendules, candélabres, chenêts, landiers,
galeries, outillage, serrurerie, grilles de
clôture; châssis de couche, fruitiers,
broyeurs, pressoirs, bacs et caisses à fleurs,
meubles de cuisine, toilettes, baignoires,
chauffe-bains, lessiveuses, poubelles, appa
reils de chauffage, fourneaux et réchauds,
au charbon, au bois, à l’éleetricité, au pé
trole, au gaz (à signaler le réchaud « Feud-
sops »), lits, literie; ameublement doivent
s’acheter aux Etablissements Allez frères.
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compk-280. Dent. spéç.,2G,r.Rivoli (2 à 6 h.)
La Vie Théâtrale
44- Ce soir, au Théâtre des Mathurins (ré
ouverture), 8 h. 45 ; répétition générale do
Les deux «t Monsieur » de Madame, comédie
en trois actes de M. Félix Gandéra.
— Au Théâtre Michel, 9 h., première (à ce
théâtre) du Cocu magnifique, pièce en trois
actes de M. Cremmelynck (avec la Compa
gnie de « l’Œuvre »).
Au Moulin Bleu, 42,r.de Douai (Gut.42-90),
9 h., La Revue du Bouif, de Battaille-Henri
et G. de la Fouchardière. Faut. dep. 8 f.
MUSIC-HALLS
Eldorado. — Pour mettre un point final
aux « on-dit » qui circulent, M. Vallès nouV
prie dé rappeler que l’Eldorado n’est pas
à vendre et qu’il en reste toujours le seul
directeur.
Perchoir. — Attention ! Les as améri
cains du cinéma viendront ce soir applau*
dir Bû-Kd-Mô-F6-Li, dont le succès est
considérable.-
CIRQUES
Nouveau Cirque. — Aujourdirai jeudi
matinée et soirée, formidable programme.
20 attract. Loc. sans augm. 10 h. à7 h<
CINEMAS
L’Atlantide. '
Madeleine-Cinéma présentera seul, et en
exclusivité dans Paris, ce merveilleux film
à partir zlu vendredi 14 octobre. Location
tous les jours, de 11 h. à 17 heures.
Programme des spectacles
Hatinées de demain indiquées par le signe 4
Opéra. Relâche.
Comédie-Française. 8 h. 45. Le Passé.
Opéra-Comique. 8 h. Manon. .
Odéon. 8 h. 80. Charlotte Gorday.
Oaité-Lyrique. 8 h. 30. Lu Fille de Ma-lame Angot.
Châtelet. 8 h. 30. Le Tour du monde en 80 jours.
Porte-Saint-Martin. 8 h. 30. Sapho.
Th. de Paru (20-44). 8 h. 30. La Passante (V. Sergine).
Vaudeeillo. 9 h. Peg de mon coeur.
Variétés. 9 h. Kiki (Spinelly).
Sarah-Bernhardt. 8 h. 15 Les Deux Gosses.
Renaissance. 8 h. 45. Mon Homme (C. Laparcerle).
Antoine. 8 h. 30. I.a Dolorès, Daisy.
Trianon. 8 h. 30. La Dame blanche.
Gymnase. 8 h. 30. Petite Rolne.
Palais-Royal. 8 h. 30. Le Chasseur de chez Maxim’s.
Mogador. 8 h. 30. La Poupée (opérette).
Athénéa. 8 h. 45. Le Retour. -
Bouffes-Parisiens. 8 h. 45. Phl-Fhi.
Théâtre Michel. 8 h. 45. La Danseuse éperdue.
Nouvel-Ambigu. 8 h. 15. Oiseaux de passage.
Th. des Nouveautés. 8 h. 30. Mon Bébé (Max Dearly).
Crand-Cuignol. S Jt. 30. L’Homme de la Nuit.
Scala. 8 h. 45. Un fil â la patte (M. Simon).
Théâtre Femina. 8 h. 45. La.Bruno et. la Blonde.
Ba-Ta-Clan. 8 h. 45. Phi-Phi.
Th. Mariai. 9 h. Les bijoux Indiscrets (L. Darbelle).
Potinière. 9 h. Alain, sa mère et sa maîtresse.
Empire. 8 h. 30. Les Nouveaux Riches (Rivers).'
Cluny. 8 h. 45. Béguin de la garnison (G. Lecomte).
L’Abri. 9 h..Tout à l'air (revue légère).
Moulin Bleu, 42. r. Douai. 9 h. La Revue du Bouif.
Déjazet. 9 h. T’auras pas sa fleur.
Les Deux Anes, placé Blanche. 9 h. La Revue. .
Boite à Fursy. 9 h. Dans l’Train (revue).
44-
Casino do Paris. 8 h. 30. Dans un fauteuil (Myral).
Folies-Bergère (G. 02-50). 8 h. 30. C’est de la folie I
«Olympia. 2 h. 80. 8 h. 30. Raquel Mellcr. 5 à 7 thâ.
Calté-Rochech. 8 h. 30. Biscot dans la revue (dern.l.
Cigale. 8 h. 30. La Revue (R. Flory, Vilbert).
4-Edon, 8, Fg-Montmart. 8 h. 30. Damia, Boucot, etc.
Eide. 8 h. 30. Le Crime du Bouif (Tramel).
«polio. 8 h. 45. The great Raymond, illusionniste.
4Marivaux. M. et S. L. Ris h, Douglas Fnirhanks.
Mayol (Gut. 08-07). 8 h. 30. Mayol et la Revue.
Bouffes-Concert. 8 h. 30. Biribi (pièce vécue).
Nouv.-CIrque.T.l^. 20 attr. Matin, jeudi, sam;, dim.
Cirque de Paris. 8 1). 30. 40 chevaux,. 15 attractions.
; Alhambra. 8 h. 30: 30 tziganes avec Mme Efremova.
Pie-qui-Chante. 9 h. Bateaux Parisiens (Ch. Fallût).
Perchoir. 9 h. Bô-kô-mô-fô-li (revue). ïmm. succès.
Moulin Chanson. 9 h. Ca tourne, revue, ot chanson.
4Concordia. M. et S. Ni'jor, C. Stéfani, Gilles, etc.
4-Magic-Clty. Attractions senssttonn. Bal.’ skntlng.
Luna Park Attractions sensat. Scen. Rallw. Bal. etc.
Wagram. Bal mardi, jeudi, samedi et dim. à 8 b:
Gaumont-Palace. 8 h. 15. L’Atlanflde.
Omnia-Pathé. Le 7 de trèfle. Cœurs do 20 ans.
4-Madcleine-Dinéma. T." Signe de Zorro (Dr.ugîas).
Cinéma Max-Linder. 24, bd Poisonn. Signe de Zorro.
4Domours. Fleur dans les ruines (Gislii. 7 de trèfle.
44 444 444 - 44444444444444 -
-44
excellence, la maison Voisin continue la fa^
Tmcation'î sde sa 18 HP normal, üout on voie
tant d’exempiaiçes sillonner les rentes' dej.
France, el’tant d'éiégarits.'modèles rte vonuresi ’
de ville. Cest toujours la voiture sérionse,j
confortable et rapide, qui enchante la nortt-i
braise clienièle de. Voisin., * j
En pins des deux modèles classiques, Voi-j
Siu- expose deux nouveautés. D'abord uns
■10 IIP 12 cylindres.et aussi une. s. HP san4
soupape qui l'onsiituerout. certainement uuet
des grosses curiosités du Salon. . ■ '
Turcat-Méry •
(5-16 octobre 1921)
(Suite)
LA DEUXIÈME JOURNÉE
Dès hier, après l’inauguration, on a pu com
mencer à visiter les stands en détail et à se
rendre compte des importants progrès réalisés
depuis deux ans. Toujours un peu cachottiers,
nos constructeurs ont gardé jusqu’à la der
nière minute le secret sur les perfectionne
ments qu’ils ont imaginés. Nous reviendrons
au jour le jour sur les constatations intéres
santes qu’il a été permis de faire. Disons de
suite que Ton constatera une baisse de prix
générale
L’effort de la Lorraine-Dietrich
Il faut noter tout spécialement le très gros
effort accompli par la Société Lorraine-Die
trich au triple point de vue de la présentation
de ses modèles, du confort de ses carrosseries
et surtout de ses prix.
Voici une Maison dont le nom est à juste
titre depuis toujours réputé comme la meil
leure garantie et qui, cependant, réussit en
1921 à offrir ui»Torpédo 15 HP six cylindres,
ravissant, complètement en ordre de marche,
pour 28.750 fr. Grimpeuse de côtg étourdissan
te, ne connaissant que la prise directe, sou
ple, puissante dans ses reprises, cette voiture
permet de réaliser sans fatigue et confortable
ment, grâce à sa suspension, très étudiée, une
vitesse commerciale de 65 kilom. à.J : heure.
Voisin
Le Salon vient d'ouvrir ses portes et déjà
la foule des sportsmen amateurs de belle mé
canique se presse au stand Voisin. Cet en
gouement est amplement justifié tant par la
qualité des modèles exposés par la célèbre
firme que par leur irréprochable présentation.'
Dans un cadre particulièrement élégant, les
visiteurs de Voisin ont pu admirer 4 types
différents de voitures.
Tout d’abord le châssis 18 HP type sport,
semblable en tous les points à ceux qui triom
phèrent si brillamment au Mans, à Boulogne,
à Gaillon, au Venteux. Ce type « Sport » sera
à n’en point douter la voiture préférée des
sportsmen. Ils savent en effet que'la 18 IIP
Sport a fait ses preuves et a démontré en
côte, en palier, ses qualités particulières de
vitesse et d’endurance, et cela non point à
l'aide d’une publicité savante, mais par des
résultats tangibles qu’elle obtint dans, toutes
les grandes épreuves automobiles de ces deux
dernières années. .
A côté de la 18 HP Sport, voiture vite par
O'n sait la haute réputation des usines Tur-
cat-Méry. Elles n’ont pas failli à leur Tépu*j
talion et on peut dire que leur modèle 15 HP
est une des très belles pièces du Salon. Pour
la ville, comme pour le' tourisme, c’est uni
véhicule de grand luxe.-
Le moteur est un 80x150, très étudié, com
portant, par exemple des pistons en alumi
nium ; dans le changement de vitesse, lest
pignons restant'constamment en prise, sont à,
dents hélicoïdales. C’est un véhicule très si
lencieux qui comporte en outre nombre da »
particularités intéressantes : citons un rem-i
plisseur d’essence'spécial entre autres ingé; •
nieux dispositifs.
On peut être assuré que la 15?HP Turcat-
Méry s’imposera auprès des connaisseurs
comme le véhicule partait de 1 taxe.
Âriès
Il u’v a au Salon qu’un seul tmoaèJe-jSriêS*
une 15.HP de ville et de grand tourisme;)
d’un très grand chic. Cest un véhicule par
fait à tous points de vue, qut e valu; hier,
au baron Petiet, ' président de la Chambre
syndicale des Constructeurs d'ATitomobileS:et
directeur de Ta Société Ariès, les félicitations
des personnalités officielles.
Salmson
Après les succès remportés.cettê ânnéeci....
Ja Société Salmson. on comprend aisément
que son stand du Salon reçoive nombre dé
visiteurs polir voir le fameux cyclecar G. U
à moteur à ailettes.
. On y admire également le nouveau modèle,
type A. L., qui constitue la révélation du Sa-'
Ion. C’est un petit véhicule qui. élégant et
pratique — il a les roues amovibles — peut
faire du 100 à l’heure. Il coûte 8.900 franc
et ne paie que 100 francs d'impôts 1
a Le Zèbre » j
reste toujours la voiturette économique et défi
construction impeccable bien connue. Ses mo
dèles 1922 exposés Stand 2, face à l'entré®
principale, sont très remarqués. — Société
« Le Zèbre », 3, rue Viîlaret-do-Joyeusè, Paris*
« Amilcar »
Cette Société, qui dispose de puissants
moyens de production, présente, au stand il,
une voiturette 2 places extrêmement séduisan
te. Construite comme une grosse voiture, ellef]
est cependant assimilée aux cyclecars pour
l’impôt (100 fr. par an). Les trois modèles ex
posés : un torpédo, une conduite intérieure et?
un « type voyageur », réalisent la gamma
complète ! de la voiturette utilitaire. Siège so-(
cîal : 34, rue du Chemin-Vert, Paris.. ’
Le Cÿclotracteur au Grand Palais j
. Le long arrêt de M. Dior, ministre du Com4
merce et de l’Industrie, au Stand du « CycloA
tracteur », fut très remarqué au cours de
l’inauguration du Salon de l’Automobile. M.'
Dior se fit expliquer en détail le fonctionne-*,
ment de cet excellent moteur auxiliaire pourt
bicyclette, bien français par sa simplicité, sa
construction soignée et son impeccable mise
au point.
Le Cÿclotracteur, a constaté M. Dior ait
cours de sa visite, résout pour le cycliste le.
problème de la fatigue. .
Cet ingénieux appareil, dont des milliers
fonctionnent en ce moment sur nos belles
routes de France, s’adapte, instantanément sur,
toutes les bicyclettes d’homme, de danie ou“
d’enfant., Très léger et d’un prix modéré, con
sommant extrêmement peu, il- fait honneur
à la Compagnie Française des Automobiles de,
place, 29, rue Baudin, à LevaHois-Perret, qui
en est le constructeur.
Un carburateur simple et économique
Le carburateur R. E. A. attire au stand 2
de la salle K un public nombreux. On n’est
pas sans avoir entendu parler, en effet, des
qualités vraiment très remarquables de ce
carburateur qui s’impose déjà à l’attention
des connaisseurs : économie, simplicité, un'
seul gicleur démontable à la main, ralenti
parfait, reprises instantanées.
Aiternacycle et Alternapoche
Il a été nécessaire d’organiser un service!
d’ordre important pour permettre la circula
tion aux abords de l'exposition de Y Alterna-
cycle. Cela montre la diffusion de cet intéres
sant petit appareil dont trois ou quatre cent
mille sont déjà en service et permettent à tous
les cyclistes d’avoir à bord la lumière élec
trique sans piles, ni accus. On peut être re
connaissant à M. L. Rosengaart d’avoir vul
garisé cet indispensable accessoire qui peut
être placé sur roue avant ou sur roue arrière
et n’exige aucun entretien.
Mais la grande nouveauté, c’est l’Altemapü.
che, lampe électrique de poehe toujours prête
à fonctionner et qui sera précieuse au touriste
la nuit par exemple pour lire les indications
routières. ‘
(A suivre.)
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Catalogue franco.
'VFâ~~qtra'Ta' condition expresse d’en sortir,
d’abord. ■
Or, les artistes allemands ne l’ignorent
J P as ; mais, comme la dépréciation' du marie
-]«»• interdit quelque peu Paris, les cafés
la 'Rotonde', du Dôme .(où l'un d’entre
-eux promettait en août 1914 de -revenir
; bientôt.., à 'Cheval), et Montparnasse, en
-général, n'en comptent plus guère d'au
thentiques. . -
~ Pour la môme raison, les marchands al-
■ lenaands-n’aohètent plus d’œuvres françai-
i.ses importantes. Mais les moyens, je vous
-prie, de payer ;3 ou 400.000 marks un De-
Tain, un -Métisse ou un Frisa ? Aussi les
galeries allemandes se rabattent-elles sur
> de moindres pièces et font-elles honneur
aux dessins,- aux gouaches, aux aquarelles
.
près fermé à... notre expansion artistique
-.pour le plus -grand profit de Y Fxprcssionis-
inus, devenu "l’école presque officielle d’ou-
tre-Rhin. >
■ Qu’est-ce que l’Expressionnisme. ?
", ' Si l'on,, veut bien songer que ldfe Expres
sionnistes tiennent les Dadaïstes pour dés
pompiers, ce en quoi ils n’ont pas absolu
ment* tort d’ailleurs, l'on se fera déjà une
.certaine idée du genre.
- Si cependant l’on étudie les sources de
l’Expressionnisme, l’on constate qu’elles ne
sont pas exclusivement allemandes, prou
vant une fois de plus que, malgré ses qua
lités, l'art allemand' n’est jamais orignal.
Le terme d’expressionnisme et la tendance
«elle-même ont-ils été inventés par Hervé,
l'auteur de l'effrayant portrait d’ivrogne
qui voisina longtemps sur un mur de la
3'ue Saint-Jacques, non loin de ces non
moins expressionnistes foies d’alcooliques,
en plâtre colorié de la Ligue antialcooli
que ; ou bien est-ce le peintre Valensi, qui
en réclama, paraît-il, la paternité?
Il faut plutôt voir dans celte tendance
!hn apport slave. Kokoschka, au nord tout
plein-gentil, Kaudinskl.Chagall sont d’ori
gine Tusse. Quant à la tendance générale
du mouvement, on la trouve dans un goût
tout subjectif qui empêche cet art de s’as
souplir et de s'accommoder aux objets. La
manie des concepts a priori, manie alle
mande aussi, pousse les expressionnistes
à ne-voir dans la peintura qu’une maille
totalement que l’amour du rythme parti
culier des choses forme la trame de. l’éter
nelle tradition de la peinture.
Et ce n’est pas chauvinisme, crovez-le
bien, que de voir dans cette tentative une
absence totale de directions précises. L’on
y rencontre plutôt cet état fébrile, tour
menté;* imprécis, qui s’attache d’ordinaire
à toutes, les œuvres d'un peupla féru d’art
qui vient d’éprouver une défaite et qui
veut reconstruire quelque chose sans fon
der les premiers éléments nécessaires.
Herwarth Walden.directeur de la revue
per Sturm, vint à Paris au cours de cette
jannée, portant dans sa marmotte quelques
terreurs expressionnistes de ses compa
triotes. Paris n’a pas été convaincu. Par
contre, nous avons tous été surpris d’ap-
)prendre qu’il existait dans les revues d’art
(allemandes, une rubrique ignorée chez
jnons et qui portait un titre assez signifi
catif, celui de : Politique d'Art, (Kunstpo-
Utik). .
Toutefois, Walden n’est pas venu à Paris
à cheval, mais- en sabots seulement. —
Maurice. Raïnal, . _____
Mais, avec l’étonnante, faculté d'impro
visation qui est nôtre, 'en moins d une
heure, il y eut dos services d'auto-cars, de
taxis pour conduire dans les banlieues pro
ches ions les voyageurs que les tramways
surchargés ne pouvaient prendre...
444444
Quand, vers sept heures, les person
nalités officielles arrivèrent précédées et
suivies de journalistes sur les lieux do la
catastrophe, un spectacle ejïarant, indes
criptible, s’offrit à leur vue.
Dans la nuit, le tunnel semblait un four
monstrueux et flamboyant de boulangerie.
On apercevait une énorme lueur rouge, et
la fumée noire, épaisse, âcre, sortait -du
tunnel comme d’une cheminée gigantesque.
j$e Les pompiers étaient dans cette four
naise. Iis combattaient l’incendie d’une ar
che qui rejoint les deux voies, sous le tun
nel.
Une grosse lance était en action et Beau,
contre le feu, faisait jaillir des nuages de
vapeur et de fuipée.
Les hommes ne pouvaient . tenir, sous
l’arclie, qu’en se couchant. Toutes les cinq
minutes, il fallait les remplacer. Ils sor
taient de leur poste dangereux, chance
lants, ruisselants d’eau. Un flambeau à
acétylène éclairait ce spectacle, dont au
cune phrase ne donnerait une idée.
. 444444
îjc Charlie Chaplin est apparu, hier, en
Chariie Chaplin et non en « Chariot ».
C’est-à-dire qu’il n’avait ni sa moustache,
ni son pantalon bouffant,, ni ses longues
chaussures, et comme on avait 'annoncé
que c’était ainsi qu’il viendrait sur la
scène, beaucoup de gens hésitèrent à le
reconnaître. "*
Une dame, fort élégante, ma foi, en toi
lette de soirée, mais qui semblait méfiante,
appela Douglas Fairbanks qui, justement
venait de faire son apparition dans la
salle, en veston, jouant avec une canne,
et lin demanda : , •
— Vous qui le* connaissez, c’est bien
Charlie Chaplin, n’est-ce pas ? *
Douglas approuva.
— Oui, oui, dit-il, c’est lui, tout seul ; il
n’a pas changé.,.
Alors la dame à demi tranquillisée :
— Tout de même, dit-elle à un monsieur
placé près d'elle, je vais lui demander de
signer mon programme, je reconnaîtrai
bien sa signature.
Il y a des gens difficiles à convaincre. .
L’inauguration du Salon de l’Automo
bile a été hier le triomphe absolu, incon
testé du chapeau haut de forme. Tous les
constructeurs avaient le tube. Tous les in
vités un peu officiels également ; il n’y
avait que le ministre qui fût en chapeau
melon... tandis que Gabriel Voisin restait
tête nue.
Le Music-Hall
Le-Moultrfde là Chanson.-- Il y a dans cette
revue de MM. Rouvray et Marsac une scène
de premier ordre : Carpentier va se battre
contre Dempsey ; un grognard de l’Empire
1H« pr t ippsfi i dâ l régjner.anv la-France-Lè boxeur
a’ose pas refuser et, pour la bataille, porte le
maillot* tricplorq que le vieux brave lui ap
porta. Le match a. lieu. Carpentier est battu...
* Bien. Vous lui remettrez son petit maillot
blanc », dit le grognard. Cette parodie de Y Ai
glon est-fine, d’unè raillerie'.sans méchanceté,
et traitée avec beaucoup d’esprit. D’ailleurs,
elle fut-longuement applaudie.
On peut exiger de ceux qui sont capables
d’écrire une scène de cette qualité une revue
parfaite. Ça Tourne, n’est que bonne.. Elle est
bien- jouée- par -MM. Léon Beiton, Colline,
Marte," Derîanëy Mmes Suzy Winker, G.aby
Xixa, surtout par Delphin, si consciencieux
déas-soB-jeu et dans sa composition des per
sonnages, -tef par Mlle Loulou Hégoburu, dont
cîn pput (lire, que La grâce justifie toutes les
rêveries qu’inspire sou nom. — René Bizet.
'•? • Le- Cinéma
U— La X'àenirie- * de Max Linder : Sept ans
de malheur. — Max Limier, le premier comi
que, celui qui sut nous divertir par des
moyens réellement .amusants, vient dé faire
sa réapparition sur l’écran avec un vaude
ville qui est -une petite comédie charmante,
montée avec 'grand soin et où Max montre
comment il a, su mettre 'à profit ses loisirs,
étudier la technique américaine et'revenir, a
l’écran, sinon renouvelé, au moins avec un
talent plus large, plus puissamment comique.
"Le domestique de Max casse un jour une
glace, et. c’est vraiment un épisode des plus
amusants de voir. Max utilisant un truc de
music-hall et se raser devant une glace où il
n’y a plus que le cadre et où un personnage
presque semblable à lui exécute les mêmes
mouvements. Max s’en aperçoit, médite une
vengeance, s’absente. .." , . ’
! Pendant qu’il téléphone, le domestique rem
place la glace et c’est un vrai miroir que
casse Max en voulant atteindre avec son sou
lier le personnage qu’il voit derrière.
■’ 11 s’ensuit sept ans de malhenr, c’est-à-dire
une série d’aventures extrêmement plaisantes
qui attirent notre rire sans aucun effort. ;
Le cinéma français a retrouvé Max améri
canisé et nous ne'pouvons que nous en félici
ter.- •- . ■ ,
-— La représentation donnée hier au Tro-
Cad'éro"ad'"islrféfice des enrauts des régions
Obérées, avec», la présence de Charlie Cha
plin; a rapporté plus de 200.000 flancs. La
soirée-fut exceptoinnellemeirt brillante, et - le
public acclama longtemps Cliaviie Chaplin,
qui exprima ses regrets de ne pas connaître
la langue française 'pour mieux pouvoir nous
remercier de cet accueil. Douglas Fairbanks
et Mary Picliford, qui avaient bien voulu prê
ter leur concours à cette soirée, eurent le
même succès que leur ami Charlie Chaplin.
— Ce soir, on inaugure le Cinéma Louxor,
au coin..du boulevard Magenta et du boule
vard de la Chapelle. C’est une nouvelle salle
Construite dans le goût égyptien. — Boisyvcx.
▼ TT» T T
jjc Dans un groupe de journalistes,avant-
hier, notre ministre des Finances parlait
du budget-
— Je ne tiens pas particulièrement, dit-
il, à l’augmentation de la taxe sur le chif
fre d’affaires.
— On trouvera peut-être 'd’autres res
sources, insinua un des auditeurs.
—, C’est possible, répondit M.- Donmer,
car la France offre, pour lès impôts, la
carte d’échantillons la plus riche du
monde.’
■ Le mot valait la peine d’être connu. C’est
flatteur, mais- c’est coûteux.
♦♦♦»♦»■
îjt Quoîque.luttant contre M. Clemenceau
et ses amis politiques, depuis vingt-cinq
ans, dans la Vendée, dont il est un des
représentants, M. de? Fontaine a fait ;la
paix avec le Tigre. Et pour bien marquer
çette réconciliation, il lui a fait cadeau
d’une vieille ‘‘canardière.
— Je l’ai,mise au-dessus de ma cheminée,
lui dit, dimanche, l’ancien président du
Conseil. Elle a peut-être bien servi à tirer,
jadis, sur les « Bleus »... Mais j’aime mieux
ne pâte y penser.
+++++* ...
Depuis qu’il n’est plus en service, te
général Cadorna, qui commanda l’armée
italienne pendant trente mois de guerre,
vit àPalhmza, sur le lac .Majeur, dans une
pension de famille où il paya à peine vingt
lire par jour. ;
Il vient : de recevoir, Mans sa retraité*
une lettre du ministère de la Guerre de
son pays, lui demandant s’il avait la.mé
daille militaire. Dans le cas contraire, on
le pria de vouloir, bien, faire savoir pen
dant combien de temps il a été au front et
à quelles batailles il a pris part.-
Le général a renvoyé la lettre avec cette
simple mention : « Erreur d’adresse ».
tierces essais au Stand de Fiai, au Grand
Palais, soit-'au Magasin d'Exposition,
115, Champs-Elvsêes. '
s}c Les femmes d'esprit, s'impatientaient
de lie pouvoir prendre leur thé chez Fait,
13, rue Royale.- Voilà qui est fait ; Ira
salons.à peine rouverts sont déjà pleins.
' 444444 ■■
jjr La Maison de Modes F. Sorbier, ré
putée pour l’élégance de ses créations, in
vite sa nombreuse clientèle à visiter ses
salons où sont exposés les modèles les plus
chics, les plus parisiens) les plus variés,
offerts à des prix très avantageux.-
9, Rue La Fayette, Paris.
j)c Samedi S octobre, le Paon P.oyal re
prendra ses thés, dîners et soupers dan
sants dans le cadre charmant que tout
Paris connaît. 29, r. Caumartin. -Louv.49-71.
A Gaillon.
Cette année encore la 2 litres Sport Ballot
se montre imbattable en vitesse et au ren
dement. .
Elle monte là côte avec Cliassagne à plus
de 123 hil. à l’heure, 1« du classement gé
néral au rendement vitesse..
Elle se classe avec Foresti, arec 248
points d'avance, 1™ du classement général
au. rendement tourisme.
Cette voiture était munie d’une carros
serie de série sans aucuue pointe de cour
se. Elle comprenait également une capote
extérieure avec housse, un-pare-brise fixe,
des phares de série de 225 mm. de diamètre
et un porte-roue de rechange à l’arrière.
Des' voitures identiquement semblables
seront exposées au Salon de l’Automobile,
grande nef, Stand n° G9.
Les embellissements de Paris. Tous
les jours, la grande ville se transforme et
s’embellit. Sa périphérie même change
d’aspect pour se mettre au goût et répon
dre aux besoins du jour.
Dans le 12* arrondissement, par exem
ple, les grands magasins bien connus •« Au
Marché de Bercy » viennent d’être entiè
rement transformés. On voit maintenant
un bel édifice dont les hautes vitrines, nr-
tistement ornées, mettent en valeur les
dernières créations de la mode et jettent
dans ce centre si populeux une note d'élé
gance et de beauté. C’est le vieux Paris
qui s’en va pour faire place au nouveau.
Madame ! ! ne vous serait-il pas agré
able de posséder un grâcieux cabriolet ?
René Patrix s’offre de l’adapter sur vo
tre torpédo. -
Monsieur ! ! les transformations qu’ef
fectuent nos ateliers, 74, Bd Auguste-Blan-
qui, Paris (13'), se distinguent par le sé
rieux de leur conception et le bon goût
de leur exécution.
Le Wattman.
Les Lettres
iwv Anniversaire de la mort d'Henri La
grange, grièvement blessé par un éclat d’obus
en Champagne, le 6 octobre 1915. Il a suc
combé à l’âge de vingt et un ans, à l’hûpital
de Monteveàu.
*wv L’inauguration du monument élevé au
poète Robert de la Villehervé aura lieu di
manche prochain, au Havre, en présence de
M. Edmond Haraucourt, président de la So
ciété des Gens de Lettres.
wv Le dernier numéro de l'Esprit Nouveau
contient une scène des Mariés de la Tout Eif
fel, de M. Jean Cocteau, et l’on reproduit un
peu auparavant'cette phrase de M. Jean Coc
teau qui indique bien une tendance des nou
veaux écrivains . « J’ai mis longtemps à chas
ser l’ange dit bizarre ».
Dans le même numéro, M. Le Corbusier-
Saugnier parle des autos modernes et du Par-
thénon. Entre l’un et les autres, il voit un
point commun ; chaque partie est décisive,
marque le m,aximum de précision, d’expres
sion, de proportion.
M. Le Corbusier-Saugnier voudrait que nos
maisons, par exemple, fussent construites in
dustriellement, en série, comme des châssis.
On verrait alors, ditfil, surgir rapidement des
formes inattendues mais saines, et l’esthéti
que se formulerait avec une précision surpre
nante.
< v « a . Le cas de M. Otto Friedrieclis.
La campagne en faveur de M. Otto Frie-
driechs, l’histoire de Louis XVH, dont on veut
disperser toute la documentation historique
et dont le zèle pour la France paraît
exceptionnellement établi, se poursuit dans
la presse. Un grand nombre d’écrivains, com
me MM. Romain Coolus, Frantz Jourdain,
Henry Malherbe, Emmanuel Bourcier, José
Germain, la plupart appartenant à l’Associa
tion des écrivains combattants, s’efforcent
d'intervenir en faveur de M. Friedriechs. ...
En arrivant en Erance, en f& 35, en y vivant;'en
y travaillant, en y amassant,bibliothèque, archives
•ot collections que. dès janvier 1903, J’ai léguées à la
Villa de Paris, j'ai mis, écrit M. Otto prledriechs.
ma pleine confiance dans cette Incomparable France
de mes rêves ot
Au reste la question de l’amitié de M. Frie
driechs pour la France mise à part, il est évi
dent qu’une œuvre de l’esprit ne peut pas être
dispersée comme les produits d’un magasin
inis sous séquestre.
vw La Revue littéraire et artistique pré
pare une série de six anthologies : Les Poètes
contemporains. Contes nouveaux, Le Théâtre
moderne, Monologues et Pièces à dire, Les
Chansons de France; Le Génie français.
Ce dernier recueil- se • propose d'être, non
plus une anthologie d’écrivains, mais une an
thologie de revues, et l’idée est au moins ori
ginale, encore que discutable : « Une revue
qui aura demandé 10 francs à un auteur pour
l'insertion (l’une page ne. versera que 9 fr. ».
On comptera les revues qui se prêteront à
cet aimable jeu.
D’ailleurs, eu règle générale, il faut conseil
ler aux débutants de ne -Jamais collaborer à
une revue ou à une anthologie, de ne jamais
prendre part à un concours qui peut être un
prétexte à « exploitation ».
Il peut nous arriver à nous-mêmes, malgré
tous les soins que nous prenons, de voir no
tre bonne foi surprise 'et d’annoncer un con
cours de nouvelles ou de chansons filmées
par exemple, qui peut cacher quelque trafic.
Mais les concurrents, au premier contact, se
ront fixés.
«wv c L’intellectuel n’est qu’une plus grande
application, une plus grande attention au
réel ». (Test une pensée de Marie Lenéru dont
la Revue de.France.achève dé publier le Jour
nal. ‘
vw Quatrième numéro des Œuvres libres .-■
deux romans, trois « nouvelles, une pièce en
trois actes.
Les romans commencent ainsi :
Sionia: Bencdictus gravit la sente tortueuse qui
mène au cèdre (lu Liban.
van den Plas, Carrosserie, Paris. Sté
Anonyme Française, expose dans sa Salle
d’Exposition, 74, avenue des Champs-Ely
sées (Claridge’s Hôtel) et au Salon de VAu
tomobile, Galerie D, Stand 8, à partir du
5 octobre prochain, -ses dernières créations
fabriquées dans ses nouvelles Usines de
Neuilly. Un Torpédo Cabriolet présenté ou
vert et fermé, dans son Stand (pu Salon,
est particulièrement-sensationnel.
BU BIT QUE*.*
yjt II était un peu plus de six heures et
quart,..quand on entendit, sur la place de.
l’Opéra, la cloche des voitures d’amhulance.-
La. foule arrêta sa marche brusquement ;
elle «ut le sentiment d’une catastrophe.
Chacun interrogeait son voisin. On regar
dait au eiel. On ne savait rien.
3Ims‘cornme~‘ d’autrés voitures de pom
piers passaient, et celles de l'état-major,
l’angoisse redoubla. . •
Enfin on apprit par on ne sait qui, par
une rumeur, plutôt que par quelqu’un, que
sd.u$; lOUpûél'des Batignolles deux trains
s’étaient tamponnés.
Devant la gare Saint-Lazare, ce fut
l’écrasement, l'embouteillage général jus
qu’à huit heures. Les gens qui- venaient
aux nouvelles se heurtaient à ceux qui vou
laient rentrer chez. eux. Les ambulances,
les voilures, de pompiers exigeaient juste-
Ulent lepas-sage. C’était un inextricable en
combrement.
3 ^ Avis du Salon de l’Automobile': Tou
tes les hautes personnalités du Tourisme :
Acheteurs, Constructeurs ou Visiteurs, se
donnent rendez-voos au Restaurant Le-
doyen, aux Champs-Elysées. (Elysée 04-82).
jjc Eps Lectrices el Lecteurs i- ïettrnn-
sigeant doivent découper et conserver soi-
gneusement l’annonce de la Maison de
Çros, 12, rue de Cléry, S Paris, qui paraît
dans ce numéro en sixième page.
En conservant et en consultant -attenti
vement cette annonce, les lecteurs et lec
trices se rendront, compte de l'économie ap
préciable qu’ils peuvent faire en achetant
directement aux prix et tarif du gros tous
les lainages, soieries, cotons, doublures à
la Maison de Gros. 12. rue de Cléry, Paris.
îjc Café-Restaurant de Versailles, Place
de Rennes (Saxe 05-10). Vendredi.7, Grand
Gala, cotillon et intermède des rois de la
danse, Andrée Sert us et. Georges Fontex
• * 4 - 4444-4
jfe Ait Salon de VAutomobile :
Quinze voitures d’essais Fiat, cle tous
modèles sont mises à la disposition des vi
siteurs du Salon, lesquels peuvent doman
line .(Eugène Figuière et Cie, édit,), est une
suito .de noies de-voyage fort intéressantes.
■M. Jean de la Jaiine a visité, semble-t-il, lon
guement et à plusieurs reprises la Sicile. Ses
notes nq sont pas que photographiques. Si
elles sont vivantes, alertes, évocatrices, elles
n'en sont pas moins l’œuvre d'un homme in
formé. M. J. do la Jaiine connaît bieni, l'his-
toiio si riche, si variée de la Sicile ; il en
connaît aussi la légende et, eu cite des traits
dont l'un, touchant Charles-Quiut, est magni
fique : l’histoire de ces juges corrompus qui
furent attachés à' la queue, d’un cheval et dont
les peaux servirent à recouvrir les sièges de
leurs successeurs.
M. de la .Jaiine consacre quelques pages à
cet extraordinaire cimetière souterrain des
capucins dont tous les morts sont visibles,
quelques-uns accrochés debout le ' long des
murs, d’autres dans des vitrines, d'autres po
sés sur leurs cercueils. — Les Treize.
Les Arts:';
x Le peintre Joseph Peters’organise, à An
vers, une grande exposition d’art, à laquelle
sont invités les artistes français.
x Le groupe « Nous », qui, sous la direc
tion de Jean-Francis Laglenne, se propose de
« considérer l’Art comme une forme cérébrale
du sport dont l’esprit anime toutes les mani
festations du lyrisme vital », -organise pour
février prochain une exposition consacrée à
l’art forain. ■
« Nous aimerions grouper, m’écrit le dis
tingué organisateur, les œuvres de quelques
artistes modernes à qui le cirque, la vie fo
raine, le .music-hall ont, suggéré des symboles
plastiques, et, à côté d’eux, quelques-unes de
ces peintures foraines exécutées par des arti
sans avec Un instinct très sûr, qui fait pen
ser à la sculpture nègre. »
Cette intention très intéressante mérite
d'être encouragée, et il serait fort utile que
les possesseurs d'œuvres foraines voulus
sent bien prêter les pièces les plus curieu
ses de leurs collections aux organisatfurs de
cette exposition. Il en existe de fort remar
quables et qui méritent d'être tirées de l’ou
bli.
x Un remarquable Manet, Le Mendiant, qui
se trouvait, dans la galerie d’un collection
neur allemand, à Dresde, lui a été acheté par
M. Joseph Slransky, chef d’orchestre à New-
York. D’autre part, un Portrait de Femme de
Degas, qui appartenait à Seligmann, aura
désormais sa place à l’Instilut des Arts de
la ville de Detroit.
Mariages
— Le mariage du duc de Crussol, fils du
duc et de Mme la duchesse d’Uzè.s, avec Mlle '
Evelyne Gordon, sera célébré lundi prochain
10 octobre, à la cathédrale d’Uzès.
— On annonce le mariage de M. Jean du
Mesnil avec Mlle Pauline Boutin. La cérémo
nie a été célébrée à Saint-Sulpice-les-Féuilles
(Haute-Vienne).
Conseils de Magda
, La nacre jouera un grand rôle dans la
mode nouvelle. On en fera des plaques, des
boucles el surtout des roses plates ravissan
tes sur les cloches noires. — Magda.
L’ignorance n’est pas une excuse
Si vous êtes fatigué, si vous manquez
d’énergie, peut-être est-ce simplement par
ce que vos dents ne sont pas bien entrete
nues. Vous devez aller voir votre dentiste.
La mucosité que vous trouvez fréquem
ment sur vos dents en amollit l’émail et y
creuse de petites cavités. C’est le début de
la carie, du tartre et de la pyorrhée. Le
seul moyen de se débarrasser de cette mu
cosité est de bien se brosser les dents au
moins deux fois par jour avec de la Pâte
Dentifrice Cadum, préparation scientifique
très distincte des dentifrices ordinaires,
qui nettoie parfaitement les dents et les
gencives et. assainit la bouche.
Les modistes de Paris
ont le plus grand intérêt à faire leurs achats
à la Maison de Gros, 12, r. de Cléry, Paris,
et doivent se faire inscrire de suite'pour ob
tenir la carte spéc. réservée aux modistes.
V r en 6° page l’ann. de la Maison de Gros.
Le Cold Cream Innoxa
repose l'épiderme
En l’employant matin.et soir, on adoucit
étonnamment la peau et l’on prévient les
rides. 22, avenue de l’Opéra.
Automobilistes
le Grand Garage de l’Opéra, 26, r. Buffault
(annexe 73, rue Rochechouart), informe sa
nombreuse clientèle qu’elle pourra admirer
les nouvelles 10 HP, 12 HP et 18 HP Boland-
Pilain, ainsi que les 10 HP et 14 HP Dela-
haye, à son stand 9, Galerie A, Salon de
l’Automobile. Tél. 98, Elysées 54-00 et 54-17.
Les couturières de Paris
doivent dès maintenant se faire inscrire à
la Maison de Gros, 12, rue de Cléry, Paris,
pour obtenir la carte spéciale qui leur est
réservée. Elles trouveront, à la Maison
de Gros, l’assortiment le plus considérable
en lainages, soieries, doublures, avec une
économie variant de 40 à 50 0/0.
V r en 6 e page l’ann. de la Maison de Gros.
Galerie La Boëtie .
64 bis, rue La Boëtie. Gde Exposit. vente.
Meubles ànc. de t* styles. Tabl. de malt-,
etc. Plus, millions de stock. Prix modérés.
44 A i’Opéra. Ceci n'est pas une réclame :
presque umle la .(]« l’Opéra ( st déjà
Uiouée pour ïa-.reprise de L’Or du llhin, qui
aura lieu demain soir. Et M; Houché a dû
immédiatement, fixer à mercredi prochain une
seconde.' représentation' do l'œuvre de Wag
ner.
44 A la Comédie-Française. Ce soir, dans
Le Passé, de Georges do Porto-Rielie,
M. Alexandre jouera pour la première fois le
rôle de François Prieur, et Mlle Ventura ce,
lui de. Dominique. •
4-4 A l'Opéra-Comique. Samedi s«*ir, dans
Martmf. rentrée de Mlle Davelli (rôle de la
. princesse). «
— Nous avons annoncé, pour'dimanche
après-midi, dans La Basoche, la rentré© de
Mlle Edmée Favart, qui.tient d’interpréter
avec son succès habituel La Fille de' Madame
Angot, à la Gaiié. Mlle Edmée Favart, repren
dra également à l'Opéra .Comique Mignon et
le rôle de Chérubin dans Les ■■Noces de Fi
garo, avant de faire ses débuts de comé
dienne à l’Athénée.
— La dernière répétition d'Orphée aura
lieu samedi après-midi. La reprise de l’œuvre
dé Gluck sera accompagnée de Camille- opé
ra-comique inédit de M. Paul Spaak, musi
que de M. Marc Delmas, dont la dernière ré
pétition aura lieu également samedi, en ma
tinée.
-44- Il fallait s’y attendre. Les « ltandits
masqués du P.-L.-M. » se perpétuent dans, les
revues de l’année. Et nous verrous, dit-on, au,-
«ïhéâtve Michel, M. Saint-Granier lui-même
dans le rôle d'un-pseudo-criminel.
44- A l'Apollo. Les représentations de The
Gréai Raymond prendront fin samedi.
4-f Le « Salon des Musiciens Français » re
prendra ses concerts dans la salle des Con
certs du Conservatoire dès lé mois de novem
bre.
4-4 On a des nouvelles du premier concert
donné par Chaliapine en Angleterre. Ce con- :
cert eut lieu lundi, à Birmingham. On fit,;
rapportent nos confrères d’outre-Manche, un
véritable triomphe au célèbre chanteur. Ou- 1
blions le passé. — E. B.
Scènes et écrans
THEATRES
Atliénêe. — Le Betour sera joué jusqu’à
dimanche soir inclus. Lundi, première re
présentation (reprise) de La Belle Aven
ture, avec Mme Marie Laure, Mlle Made
leine Soria, MM. Ch. Mosnier, Bonvallet,
Arnaudy, etc...
La location est ouverte : Central 82-23.
Jamais fatigué I Et je pourrais être le père (le
votre i>ère sans qu'il-y paraisse. Ses jeunes gens !
Façon de parler. Ils passent leur temps h îouti-
masser et à traîner leur derrière de chaise en chaise.
Bereée dans le ciel, c'est la pommeraie do mal.
Elle semble une forêt de corail blanc remuant au
fond de la mer.
C'est a coup sûr, ce soir de Mi-Caréme, bruyant
et pluvieux, que le diable, entra cbez nous. Je le vis.
Il courait après Mariette.
Ainsi, dans ces quatre débuts différents,
vous reconnaîtrez peut-être un peu de la ma
nière de quatre écrivains qui n’ont entre eux
aucune parenté littéraire ; Sionia, Georges
Duhamel, Lucie Deiarue-Mardrus et enfin
Francis Carco. Pour tous lés goûts.
«wv M. Binct-Valmer achève (jeux romans,
l'un Antanin Jassard, .veuf, que publieront
les « Œuvres libres », l’autre Les Seigneur
les Dames et ces Petits Messieurs, qui parai 1
tra dans un grand quotidien au printemps.
«vw Après l’enquête, le concours.
La revue Belles-Lettres prépare un con
cours.' Il demandera à ses lecteurs, en leur
soumettant, des textes inédits,...... De qui est-:
ce ? » - -
Un-journal du mat in, en 1319, avait surtout
fait appel à la mémoire de 'ses lecteurs, dans
un concours analogue. Aussi Belles-Lettres se
propose de s’adresser au sens critique du pu
blie. H publiera prochainement un certain’
nombre de textes de contemporains notables
dont il donnera la liste. Mais à quoi, les lec
teurs reconnaîtront-ils les auteurs présentés,
si ce n’est à leurs défauts î'
vw Une dépêche de New-York, 4 octobre,
que publie la Chicago Triitune :
Le docteur T. W. Edgar et ses aides ont
greffé avec succès des glandes de singe à l’é
crivain américain Irving R.. Racori, qui est
âgé de 5& ans.
«vw Un grand journal ne.w-yorI;ais, le New
York Times, raconte, dans un beau volume il
lustré, les étapes de sou histoire depuis 1851.
C’est celle de Î0 années de luttes pour mé
riter et pour garder le nom d’une grande
feuille indépendante.
La profession de foi publiés en 1896 par le
directeur actuel. M. Adolph S. Oehs, a été
scrupuleusement observée. Démocrate, favo
rable aux Alliés, dès l'origine de la guerre, le
Nom York Times écrivait le 15 décembre 1914 •
» L’Allemagne est vouée à une défaite cer
taine » ■
-vw Visions de Sicile, par M. Jean de la Ja-
Ecole dentaire française
La Direction rappelle aux étudiants en.
chirnrgie dentaire que conformément aux
dernières décisions académiques, le registre
d’inscriptions est ouvert du 1 er au 15 oc
tobre. S’adr.au Secrétariat,29,Bd St-Martin.
Ici et là
Petite Reine, la cofnédie de M.Willemetz,
paraîtra dans Les Annales, ainsi que La
Dame de Bronze et le Monsieur de Cristal,
l’acte de Henri Duvernois applaudi au
Grand-Guignol. Cette revue publie chaque
semaine une pièce de théâtre.
Connaissez-vous l’expert qui vous offrira
le maximum pour vos bijoux,diamants,per
les, arg ri * ? Voyez G.Boisseaud,2,r.Provence
(coin Fg Montmartre).Grand*choix d’occas.
Lcvadé, dentiste, 1 dent 10 f., sur or 15 f.
Dentiers 28 dents 280 f. posés sans douleur
dans la journée. Réparations en 3 h. Den
tiers hors d’usage remis à neuf fi f. la dent.
154,Bd Magenta (Gare du Nord) de 8 à 19 h.
Mieux, Meilleur Marqhé.
Articles de ménage, de cave, brosserie,
porcelaine, cristaux, lampes, suspensions,
pendules, candélabres, chenêts, landiers,
galeries, outillage, serrurerie, grilles de
clôture; châssis de couche, fruitiers,
broyeurs, pressoirs, bacs et caisses à fleurs,
meubles de cuisine, toilettes, baignoires,
chauffe-bains, lessiveuses, poubelles, appa
reils de chauffage, fourneaux et réchauds,
au charbon, au bois, à l’éleetricité, au pé
trole, au gaz (à signaler le réchaud « Feud-
sops »), lits, literie; ameublement doivent
s’acheter aux Etablissements Allez frères.
Port franco en France depuis 25 francs.
Dentiste Métropol. Spéc.. dentiers. 1 dent
10 f., sur or 15 f.Dentiers comph 250 f. Rép.
en 3 h. de 9 à 6. Dim. midi, 26, Bd St-Denis.
D entiers 10 fr., sur or 15 fr., répar. 6. fr.
compk-280. Dent. spéç.,2G,r.Rivoli (2 à 6 h.)
La Vie Théâtrale
44- Ce soir, au Théâtre des Mathurins (ré
ouverture), 8 h. 45 ; répétition générale do
Les deux «t Monsieur » de Madame, comédie
en trois actes de M. Félix Gandéra.
— Au Théâtre Michel, 9 h., première (à ce
théâtre) du Cocu magnifique, pièce en trois
actes de M. Cremmelynck (avec la Compa
gnie de « l’Œuvre »).
Au Moulin Bleu, 42,r.de Douai (Gut.42-90),
9 h., La Revue du Bouif, de Battaille-Henri
et G. de la Fouchardière. Faut. dep. 8 f.
MUSIC-HALLS
Eldorado. — Pour mettre un point final
aux « on-dit » qui circulent, M. Vallès nouV
prie dé rappeler que l’Eldorado n’est pas
à vendre et qu’il en reste toujours le seul
directeur.
Perchoir. — Attention ! Les as améri
cains du cinéma viendront ce soir applau*
dir Bû-Kd-Mô-F6-Li, dont le succès est
considérable.-
CIRQUES
Nouveau Cirque. — Aujourdirai jeudi
matinée et soirée, formidable programme.
20 attract. Loc. sans augm. 10 h. à7 h<
CINEMAS
L’Atlantide. '
Madeleine-Cinéma présentera seul, et en
exclusivité dans Paris, ce merveilleux film
à partir zlu vendredi 14 octobre. Location
tous les jours, de 11 h. à 17 heures.
Programme des spectacles
Hatinées de demain indiquées par le signe 4
Opéra. Relâche.
Comédie-Française. 8 h. 45. Le Passé.
Opéra-Comique. 8 h. Manon. .
Odéon. 8 h. 80. Charlotte Gorday.
Oaité-Lyrique. 8 h. 30. Lu Fille de Ma-lame Angot.
Châtelet. 8 h. 30. Le Tour du monde en 80 jours.
Porte-Saint-Martin. 8 h. 30. Sapho.
Th. de Paru (20-44). 8 h. 30. La Passante (V. Sergine).
Vaudeeillo. 9 h. Peg de mon coeur.
Variétés. 9 h. Kiki (Spinelly).
Sarah-Bernhardt. 8 h. 15 Les Deux Gosses.
Renaissance. 8 h. 45. Mon Homme (C. Laparcerle).
Antoine. 8 h. 30. I.a Dolorès, Daisy.
Trianon. 8 h. 30. La Dame blanche.
Gymnase. 8 h. 30. Petite Rolne.
Palais-Royal. 8 h. 30. Le Chasseur de chez Maxim’s.
Mogador. 8 h. 30. La Poupée (opérette).
Athénéa. 8 h. 45. Le Retour. -
Bouffes-Parisiens. 8 h. 45. Phl-Fhi.
Théâtre Michel. 8 h. 45. La Danseuse éperdue.
Nouvel-Ambigu. 8 h. 15. Oiseaux de passage.
Th. des Nouveautés. 8 h. 30. Mon Bébé (Max Dearly).
Crand-Cuignol. S Jt. 30. L’Homme de la Nuit.
Scala. 8 h. 45. Un fil â la patte (M. Simon).
Théâtre Femina. 8 h. 45. La.Bruno et. la Blonde.
Ba-Ta-Clan. 8 h. 45. Phi-Phi.
Th. Mariai. 9 h. Les bijoux Indiscrets (L. Darbelle).
Potinière. 9 h. Alain, sa mère et sa maîtresse.
Empire. 8 h. 30. Les Nouveaux Riches (Rivers).'
Cluny. 8 h. 45. Béguin de la garnison (G. Lecomte).
L’Abri. 9 h..Tout à l'air (revue légère).
Moulin Bleu, 42. r. Douai. 9 h. La Revue du Bouif.
Déjazet. 9 h. T’auras pas sa fleur.
Les Deux Anes, placé Blanche. 9 h. La Revue. .
Boite à Fursy. 9 h. Dans l’Train (revue).
44-
Casino do Paris. 8 h. 30. Dans un fauteuil (Myral).
Folies-Bergère (G. 02-50). 8 h. 30. C’est de la folie I
«Olympia. 2 h. 80. 8 h. 30. Raquel Mellcr. 5 à 7 thâ.
Calté-Rochech. 8 h. 30. Biscot dans la revue (dern.l.
Cigale. 8 h. 30. La Revue (R. Flory, Vilbert).
4-Edon, 8, Fg-Montmart. 8 h. 30. Damia, Boucot, etc.
Eide. 8 h. 30. Le Crime du Bouif (Tramel).
«polio. 8 h. 45. The great Raymond, illusionniste.
4Marivaux. M. et S. L. Ris h, Douglas Fnirhanks.
Mayol (Gut. 08-07). 8 h. 30. Mayol et la Revue.
Bouffes-Concert. 8 h. 30. Biribi (pièce vécue).
Nouv.-CIrque.T.l^. 20 attr. Matin, jeudi, sam;, dim.
Cirque de Paris. 8 1). 30. 40 chevaux,. 15 attractions.
; Alhambra. 8 h. 30: 30 tziganes avec Mme Efremova.
Pie-qui-Chante. 9 h. Bateaux Parisiens (Ch. Fallût).
Perchoir. 9 h. Bô-kô-mô-fô-li (revue). ïmm. succès.
Moulin Chanson. 9 h. Ca tourne, revue, ot chanson.
4Concordia. M. et S. Ni'jor, C. Stéfani, Gilles, etc.
4-Magic-Clty. Attractions senssttonn. Bal.’ skntlng.
Luna Park Attractions sensat. Scen. Rallw. Bal. etc.
Wagram. Bal mardi, jeudi, samedi et dim. à 8 b:
Gaumont-Palace. 8 h. 15. L’Atlanflde.
Omnia-Pathé. Le 7 de trèfle. Cœurs do 20 ans.
4-Madcleine-Dinéma. T." Signe de Zorro (Dr.ugîas).
Cinéma Max-Linder. 24, bd Poisonn. Signe de Zorro.
4Domours. Fleur dans les ruines (Gislii. 7 de trèfle.
44 444 444 - 44444444444444 -
-44
excellence, la maison Voisin continue la fa^
Tmcation'î sde sa 18 HP normal, üout on voie
tant d’exempiaiçes sillonner les rentes' dej.
France, el’tant d'éiégarits.'modèles rte vonuresi ’
de ville. Cest toujours la voiture sérionse,j
confortable et rapide, qui enchante la nortt-i
braise clienièle de. Voisin., * j
En pins des deux modèles classiques, Voi-j
Siu- expose deux nouveautés. D'abord uns
■10 IIP 12 cylindres.et aussi une. s. HP san4
soupape qui l'onsiituerout. certainement uuet
des grosses curiosités du Salon. . ■ '
Turcat-Méry •
(5-16 octobre 1921)
(Suite)
LA DEUXIÈME JOURNÉE
Dès hier, après l’inauguration, on a pu com
mencer à visiter les stands en détail et à se
rendre compte des importants progrès réalisés
depuis deux ans. Toujours un peu cachottiers,
nos constructeurs ont gardé jusqu’à la der
nière minute le secret sur les perfectionne
ments qu’ils ont imaginés. Nous reviendrons
au jour le jour sur les constatations intéres
santes qu’il a été permis de faire. Disons de
suite que Ton constatera une baisse de prix
générale
L’effort de la Lorraine-Dietrich
Il faut noter tout spécialement le très gros
effort accompli par la Société Lorraine-Die
trich au triple point de vue de la présentation
de ses modèles, du confort de ses carrosseries
et surtout de ses prix.
Voici une Maison dont le nom est à juste
titre depuis toujours réputé comme la meil
leure garantie et qui, cependant, réussit en
1921 à offrir ui»Torpédo 15 HP six cylindres,
ravissant, complètement en ordre de marche,
pour 28.750 fr. Grimpeuse de côtg étourdissan
te, ne connaissant que la prise directe, sou
ple, puissante dans ses reprises, cette voiture
permet de réaliser sans fatigue et confortable
ment, grâce à sa suspension, très étudiée, une
vitesse commerciale de 65 kilom. à.J : heure.
Voisin
Le Salon vient d'ouvrir ses portes et déjà
la foule des sportsmen amateurs de belle mé
canique se presse au stand Voisin. Cet en
gouement est amplement justifié tant par la
qualité des modèles exposés par la célèbre
firme que par leur irréprochable présentation.'
Dans un cadre particulièrement élégant, les
visiteurs de Voisin ont pu admirer 4 types
différents de voitures.
Tout d’abord le châssis 18 HP type sport,
semblable en tous les points à ceux qui triom
phèrent si brillamment au Mans, à Boulogne,
à Gaillon, au Venteux. Ce type « Sport » sera
à n’en point douter la voiture préférée des
sportsmen. Ils savent en effet que'la 18 IIP
Sport a fait ses preuves et a démontré en
côte, en palier, ses qualités particulières de
vitesse et d’endurance, et cela non point à
l'aide d’une publicité savante, mais par des
résultats tangibles qu’elle obtint dans, toutes
les grandes épreuves automobiles de ces deux
dernières années. .
A côté de la 18 HP Sport, voiture vite par
O'n sait la haute réputation des usines Tur-
cat-Méry. Elles n’ont pas failli à leur Tépu*j
talion et on peut dire que leur modèle 15 HP
est une des très belles pièces du Salon. Pour
la ville, comme pour le' tourisme, c’est uni
véhicule de grand luxe.-
Le moteur est un 80x150, très étudié, com
portant, par exemple des pistons en alumi
nium ; dans le changement de vitesse, lest
pignons restant'constamment en prise, sont à,
dents hélicoïdales. C’est un véhicule très si
lencieux qui comporte en outre nombre da »
particularités intéressantes : citons un rem-i
plisseur d’essence'spécial entre autres ingé; •
nieux dispositifs.
On peut être assuré que la 15?HP Turcat-
Méry s’imposera auprès des connaisseurs
comme le véhicule partait de 1 taxe.
Âriès
Il u’v a au Salon qu’un seul tmoaèJe-jSriêS*
une 15.HP de ville et de grand tourisme;)
d’un très grand chic. Cest un véhicule par
fait à tous points de vue, qut e valu; hier,
au baron Petiet, ' président de la Chambre
syndicale des Constructeurs d'ATitomobileS:et
directeur de Ta Société Ariès, les félicitations
des personnalités officielles.
Salmson
Après les succès remportés.cettê ânnéeci....
Ja Société Salmson. on comprend aisément
que son stand du Salon reçoive nombre dé
visiteurs polir voir le fameux cyclecar G. U
à moteur à ailettes.
. On y admire également le nouveau modèle,
type A. L., qui constitue la révélation du Sa-'
Ion. C’est un petit véhicule qui. élégant et
pratique — il a les roues amovibles — peut
faire du 100 à l’heure. Il coûte 8.900 franc
et ne paie que 100 francs d'impôts 1
a Le Zèbre » j
reste toujours la voiturette économique et défi
construction impeccable bien connue. Ses mo
dèles 1922 exposés Stand 2, face à l'entré®
principale, sont très remarqués. — Société
« Le Zèbre », 3, rue Viîlaret-do-Joyeusè, Paris*
« Amilcar »
Cette Société, qui dispose de puissants
moyens de production, présente, au stand il,
une voiturette 2 places extrêmement séduisan
te. Construite comme une grosse voiture, ellef]
est cependant assimilée aux cyclecars pour
l’impôt (100 fr. par an). Les trois modèles ex
posés : un torpédo, une conduite intérieure et?
un « type voyageur », réalisent la gamma
complète ! de la voiturette utilitaire. Siège so-(
cîal : 34, rue du Chemin-Vert, Paris.. ’
Le Cÿclotracteur au Grand Palais j
. Le long arrêt de M. Dior, ministre du Com4
merce et de l’Industrie, au Stand du « CycloA
tracteur », fut très remarqué au cours de
l’inauguration du Salon de l’Automobile. M.'
Dior se fit expliquer en détail le fonctionne-*,
ment de cet excellent moteur auxiliaire pourt
bicyclette, bien français par sa simplicité, sa
construction soignée et son impeccable mise
au point.
Le Cÿclotracteur, a constaté M. Dior ait
cours de sa visite, résout pour le cycliste le.
problème de la fatigue. .
Cet ingénieux appareil, dont des milliers
fonctionnent en ce moment sur nos belles
routes de France, s’adapte, instantanément sur,
toutes les bicyclettes d’homme, de danie ou“
d’enfant., Très léger et d’un prix modéré, con
sommant extrêmement peu, il- fait honneur
à la Compagnie Française des Automobiles de,
place, 29, rue Baudin, à LevaHois-Perret, qui
en est le constructeur.
Un carburateur simple et économique
Le carburateur R. E. A. attire au stand 2
de la salle K un public nombreux. On n’est
pas sans avoir entendu parler, en effet, des
qualités vraiment très remarquables de ce
carburateur qui s’impose déjà à l’attention
des connaisseurs : économie, simplicité, un'
seul gicleur démontable à la main, ralenti
parfait, reprises instantanées.
Aiternacycle et Alternapoche
Il a été nécessaire d’organiser un service!
d’ordre important pour permettre la circula
tion aux abords de l'exposition de Y Alterna-
cycle. Cela montre la diffusion de cet intéres
sant petit appareil dont trois ou quatre cent
mille sont déjà en service et permettent à tous
les cyclistes d’avoir à bord la lumière élec
trique sans piles, ni accus. On peut être re
connaissant à M. L. Rosengaart d’avoir vul
garisé cet indispensable accessoire qui peut
être placé sur roue avant ou sur roue arrière
et n’exige aucun entretien.
Mais la grande nouveauté, c’est l’Altemapü.
che, lampe électrique de poehe toujours prête
à fonctionner et qui sera précieuse au touriste
la nuit par exemple pour lire les indications
routières. ‘
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