Presse et revues
4 pages
Titre : L'Intransigeant
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1897-03-15
Contributeur : Rochefort, Henri (1831-1913). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32793876w
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 15 mars 1897 15 mars 1897
Description : 1897/03/15 (Numéro 6088). 1897/03/15 (Numéro 6088).
Description : Collection numérique : Grande collecte... Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail
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Identifiant : ark:/12148/bpt6k7808016
Source : Bibliothèque nationale de France, Gr Fol Lc2-3980
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/01/2011
vingt et un ans/âvealaSquelle il vit, a tent^
s de l'assassiner. hier mâtinyàcinq heures,
. .jpeadant' son sommeiL. U . iei'-a porté, un
- vicient coup do poignard à la gorge.
-- -L’auteur dé cette tentative de meurtre Si
• "été arrêté immédiatement.;' . ~
V Mlle B..dbmi’état paraît grave, a. été
^transporté à Rlvôpital Saint-Louis. . .’-
‘ Accidents de voitures. Le cheval
' du coupé dans lequel se trouvait Mlle Bar-
. iholoni • &’est emballé houlevard du Cour-
-celles.'- . >-
. Après avoir pararanxnne partie du bou
levard à une allure très rapide, la bête fu-r
‘‘rieuse.est venue [s’embrocberiau [brancard
, d'un camion :qui Venait en.,sens inverse,
.li'aniipal s’èst; ttupnet.. Le choç a. été- si vio
lent que le camïon a été renversé.. fç,.
Ni. Aille Barüioioni, ni lejçocher du coiipé
Q u’ont été blessés ' ' [ 'Y YY.,»,- '[[-''; ?
—- Aîiiie îageot, la femme- du re ce r
- -veur-peréepteur du quatrième- arrondisse-*
'ment, vient,d’être victime-d'un terrible ac*
"'cident. . v '
Elle passait, en -coupé) ' avenue Marceau,
' •lorsqu’une collision-se produisit avec, une
charrette de charbonnier; un dev brancards
• ‘pénétra dans le coupé et atteignit . Mme
[ Pageot en pleine poitrine. - r
„[ Transportée aussitôt à sqùdomicile,Mme
. Pageot,qui avait eu plusieurs' côtes, brisées,
• -n’a, pas -survécu • à - ses• blessures.-Elle est
' •morte, hier matin, malgré tous- les soins
] 'qui lui opt été-prodigués, !; . 7 . ■; ■ ' - ';
.. . —ün autre? accident s’est produit
‘ hier màfih, à-neuf -heures - et demie. Le
■ cheval-d’une,voiture- de place,- effrayé.par
' la .sirène' d’un- • remorqueur; s’est emballé
‘ sur. le Pont-Neuf’ét est parti à f fond de.t’raiu
[[dans Jâdirectipn delà,,r.ixe Dauphine. ,
;■ L’animal Æst.venu d’abattre sur une voit
■‘•turc à bras chargée d’orangesqul s’est bri T
• sée. sous la violence du choc. La marchande,
■ Mme- Dausseî, âgée de soixante-cinq ans, à
“'été renversée. Elle ■ a eir la jambe-gauche
[ [écrasée' et plusieurs côtes 'brisées.; Elle a
..été. transportée, à. l’hôpital.de là ; Charité
■. dans un état très grave. ■ ’ . .. - < -
Le cheval qui s’étaitàbattu a pu être mair
triîé par des passants ? ; et le cocher, ainsi
"que le vovageurqur ise trouvait dans le
[[fiacre, en ont. été quittes pour ta peur,
[[ Tenéstïvc ’ de meurtre (’Smfe)? —?
[[Nous racontions, dans notre numéro,du S
-.mars dernier, à.la. suite de quelles,circons
tances Mme .Clémentine Samson, âgée dé
-trente ans;- aya-it été frappée d’un coup-de
couteau sous le menton par -un nommé
Pierre Muller, vivants- maritalement avec
elle.-; -.U l-h-î-/.;-. 5 h h - :
Nous recevons de M. P. Muller une lettré
, dans, laquelle il. nous déclare, n’avoir pas
participé à cette tentative de meurtre, '. ’
Dont acte. , .... ■ ’ >
---• ■ Cïa.zettO'-idiiL./’Jf OUI? "• 1. ;
' ’Ac^inENx pd'.,caÉVAL.' , .-^ i ï.e" i capitaîne
^ Courbebaisse, frère du colonèLattàché .ài’êtat-
major de- la place de Paris, vient d’êtrè victime
; d'un. grave accident de cheval. H- va subir
l'amputation de.la jaiçbe, droit?./ ‘ , 1
— La'folie. — Un individu, atteint d’un
accès de folie» menaçait.hier.les passants, sur
- l’avenue des Ternes, d’un rasoir qu’il brandis-
sait-contre les promeneurs. Uet-hoimnej noiu-
mé Morin, âgé de quarante ans, . a été envoyé,
à l’infirmerie spéciale du Dépôt.
Suicide en fiacre.-' —- Hier Soir, à neuf
heures, une dainer très élégante, grande, brune,
paraissant âgée de trente à trente-cinq ans,
. vêtue de noir, qui se trouvait.dabs.un fiacre,
S’est tirée im coup de revolver à la tempe
droite, au moment où la voiture passait à
l’angle de’là -rue'de La Boétie et des Champs-
Elysées, Elle a été transportée à l’hôpital Beau-
jon, où elle est morte quelques instants après.
L’identité de cette jeune femme a été établie:
c’est une nommée Armandine Campagne,
femme de chambre chez M. P..., 32, rue de la
Ville-TEvêque.
~~~ les papiers de Clément. — On a donné,
hier, l’ordre & M. Martin, commissaire aux dé
légations judiciaires, d’examiner les papiers
laissés par le vieux mouchard. Cette opération
a été commencée hier. -. ■ .
• Dans le sol.. — En pratiquant dés fouil
les pour la construction d’une maison rue de.
la Pépinière, sur un terrain ayant fait partie -
du domaine .royal. au temps de Louis XIV, M.
Triboulet, architecte,: vient de mettre à jour
une, vaste fosse dé six mètres de long sur qua
tre de, large, et dont la profondeur a’a point
encore été -..déterminée. CO vaste .espace est
rempli-'par des. squelettes de cerfs, dont les
pieds et’ les cornes ont-été enlevés. Ces s que- ‘
ïettes sont'placés par rangées superposées et
séparées les unes des autres par une. couche
de chaux,. ?•. -, • .
i.r"'"V'L j: ..rr '.tir’" 1
ioMCMals ocialiste et rwlsMsls
Jeunbsse BLANqiiisxE dkPâris. YbàJeunessé.
Célébrera cette année la glorieuse épopée ré-x
volutionnaire de mars 1871 par un banquet et
une grande fSte dq.nuit qui auront Heu le di-*
manche SI mars, salle Catelain, -23,- galerie
Montpensier, au Palais-RoyaL fille invite tous
les jeunes, socialistes et leurs familles & se
rendre àcette, soirée où. fraterniseront les
vieux Conununeùx et les jeunes combattants
de l’idée,-dans une même communion révolu
tionnaire. — On trouvera des billets d’avance,,
pour le banquet, le bal et là fête de huit, au
prix de 3 fr. 73, et de;60 centimes pour le bail
seulement, au siège du comité, 72, rue Quin-
campoix* - . - -
Boülogné-sur-Seinb. : — À l’occasion de l’ah-
niversaire de la Commune de Paris, une fête
familiale aura'lieu samedi 20 mars, suivie dé
fiai de nuit,, dans les salons Courtiol, 19, rue
de-la Plaine, à huit heures et demie. —» Confé
rence sur le mouvement communeux; par le
L’Union républicaine' socialiste du troisièm^
arrondissement, parunedélibération prisedan?
sa dernière assemblée, approuvais cdtidatienetï
j; teiuenfe-socialiste ducitoyenBlondeldans l'élec
tion du bureau du. ConsetE municipal;, blâme
l’attitude générale du groupe des Droits de Paf
ris qui a rendu les réactionnaires arbitres de
^ l'élection .du. bureau, ei.passe à l’orijre du jour.
' Bésaicat d’anjonrd’biil
Cercle - eociaÛst&?-des. ( originaires dè
l'Yonne. — A trois. heures de L’aprè»-midi|
salle Jules, 6 , boulevard Magenta, t- L’électioi|
’d’AÙxerrai l’anniversaire du Dix-B[uit Mars^
,etp.. ...^ £. } m*. "—b'il- - * t
Lés Naturienffdelà BastiUei — Réunion
publique et contradictoire; ? h trois heures,
nalLe.Maurice, 183, rue-SaintrAntoine--. *, , !
citoyen Albert GouÜé. -
nettes, : bàL,,,* é-A,
« Chants, poésiesj. say-,
M BROKHiTE; PiULRiQRAÎRE
.a r».
: expeeforation de mu.côsités'filantes oixjau-
iiâtres f dèa raïes siiîlants muqueux et exa-
- /'ifitté* un» '/Tnà . frtnm/aa- 1 /vo' nliia mmvmà
lulmonaire et se traite de la? même façon,
in da nùa compàtrîotôs a déeonvart uns- re4
: mède.. admirable* De- nombreuses ..expé-j
riences, toutes;concluantes,;.ont;valu à' son
auteur, M - Louis ■ Legras y: un es..récompensé
de 15,000 francs. -La pdudpeu Louis Legras;
•en.effet,, dissipe instantanément, les^plus
viôleijts accès d'asthme,, de 'catarrhe, d op-t
prqssipn, { de toux dp yipillès. bronchites et
.gjiéfit, progr„egsiveihiant..„ M.VLôujiaJ Legras
pxpédaefranco , jme, ljoîtq de sa poudre
contré $J r - ÎÛ èn timbres ou'jaàandat-ppste
" adressés à AL. Louis Legras, ex-interne: des
' hôpitaux, 139,’ boulevard Magëntà, à Paris», î
On annoncé'là mort : -
; De SX. Bloch, président de la deuxième
chambre de la' cour d’appel de Paris et-'an
cien avoeat général a la cour et président
dè la chambre des mises en accusation. >■
MatlhéeS'd’aUjourdTiui dimanche ? s • [
‘Cdmêdic-Brànçaise,.^ li..— LMvare,.Afon«ï«ar
ae Pourceaagnac., ' ' ' • |
Opéra-Comique, T; h.' -i- Le Domina noirci»
Ifavarraise, les Rendez-vous bourgeois,
Odéon, î h. 1/2.— L e Chémmeatr. y : ,, - :
Porte-Saiht-Martin, 1 h. 1/2. r- La [Colonel
Roquébrune. ' .
Vaudeville, î b. 1/2. — lA Doulaureute, (
Renaissance, 2 h. 1/2. — La Tosca,
Gaîté, Xïù — ’fÀ Mascotte,. ' J [
.. Ambigu, .2 h. .^T- Les Deux Grosses* ^ ~ i
r Variétés^ 1 II 1/2., t— Lé Pompier de'serviei. -j
Palais-Royal,,! h. 1/2. —' Le.Terre-Neuve» ” i
FoIies^Ûramatiques, 2. heures» -r-. L’AuJ«r
‘du Tohu-Bohu,,, .... _ [ •[ |
• ..Nouveautés, 2,h;' Sursis^ f*. r ‘‘' '"* î
y Eldorado, 2-h. 21 Kit-Xif-Revutr ; A ! . s .' }
f‘ Athénée-Comique,. 1 IL-1/2,. ^ '.Madame 1 ''’Pn4
‘ffphàr^.^/' t ; \'’î
^.ThéâtearMqndalh.S fi. >/» vm Matinée,, âà^an-4
tine. — Le Petit Chaperon Rougp n ' f» •
I Cluny, 1 h, 3/fc. — Le Papa de Francine; ’’ , f ■,
‘‘ [^Déjazet, 2 b. — Le Dÿcée de jeunes files*,"’ \
‘/-[Théâtre de^la République,' .2 h. ■ — te Régi
meiit.' ,,[ .J. f ' ;
' Tbéâtrè IsolaJ'îbi.il/?! — Magie. — Préstidi*
gitation. ’ ; **' ’ " ’ ■ : " " *• ‘ •
* ■ Nouveau-Cirque, 2 h/ 1/2.-^Cirque
2 h.' 1/2.’— Cirque Tërnandô ,‘'2 h» -r
l' Scalâ,-Parisfana, y Cigale, Ba - Ta - Clan, Con
cert Européen, 2- heures. —Olympia»-* : h. 1/2;
f -Folies-Bergère, S’-h. 1/2.-— Casino-du Paris;
2' h. 1/2.-— Moulin-Rouge, * • h. -1/2.. (Matinées
t -réàervées aui famiUea.); —; Mêmea’apàfitacles
rqua;lesoiB.'.’;<--ï« h t „!./ ««i/r - {
Hippodrome du. Champ de Mars (2 heures)^ !
/.,! j; li A .S-if-t ■■ te.J•! T-'jftÿ
A la Comêdie-Franèaisei on* a î comhiéncô A
répéter; hier; l 9 >.Chaiee-d'ans ^arrière,^ saynète •
en un aote, en ■ prose, de M.fuHenri, Lavedan, :
qi 4 sqra. jouée le 20 -mars, au..ministère dp
l’instruction publique,par MM. Cpquèlia cadet,/
.Berr’.ét Mm® Pierspn.. ’ ; [ [ ; ['î..,-*» >
•,’pn[a, également rppris les répétitions dbj
Quitte poyr la peur, çomédié .éq un actè.l.d’Al-
ired dé. Vigny, qui, sera donnée 2 l’occasion -t
de ï’anniversairq .de,-fa naissancé du .poètp
r&Æfah.-} r-;- v .-Vir-v’-v'-v
. La Rue ■ Saint-Jean et la Moulin,. par
Georges Bcaume ■ (Plon, et C e , éditeurs, 1(^
rue Garancière),., — Georges Beaum,© n’a-
- pas donné encore , de- roman plus > gai et
plus vivant. Dans uns. ville de province,
plusieurs r familles vivent, pour ainsi dire,
ensemlile data la charmante et primitive
..familiarité dp la rue Elles partagent joies
et peines, Parmi lès commérages, [les émo
tions du quartier» sé déroulent dès scènes
d’amour,-ae joue Ia-destinée de plusieurs
coüples que tourmente ; le besoin de par
-raderi- -Nous prédisons-au nouveau-roman
•do«Georges Beaume un succès égal-à celui
qu’ont obtenu ses précédents volumes.
Sommaire du numéro 5A, du 15 mars
dit Magasin^d’EcIuccstton et^de RécrUatibn
(J. Hetzel et C e , éditeurs, 18, rue Jacob) :
Le Sphinx des Glaces (Chap. VIII), par J.
Verne. — Double conquête (Chap. VII-VXlI),
par E. Dupin.- de Saint-André. ' — Les Saisons;
par R. Rémusat, d’après ie Danois. — Gérard
et Colette (Sqr le éontinent noir), par A. Lau-
rie.
Dessins de'Roux,;.Destez, Bençtt.
Abonnements : Paris, U fr. ; départe
ments, 16 fr, ; Union, 17 fr.
Le fascicule de mars du Figaro illustré
est un numéro spécial, consacré à la ma
rine militaire. ..
'■ 11 est entièrement illustré en reproduc
tion de photographies instantanées, la plu
part en couleurs, dont les clichés ont . été*
pris par les opérateurs du Figaro illustré ,
dans nos ports de guerre, Toulon,.Brest,;
Lorient, Rochefort, Cherbourg. -
C’est, en S9 tableaux, la vie du bord prise
dans tous ses détails et dans toute sa vé
rité. ' *
Le texte de ce numéro ar été écrit par
deux écrivains, de la plus entière-compé
tence, tous deux lieutenants dè vaisseau de
réserve : MM. Maurice Loir (Mac -Landry,du
Figaro) etEmila Dubac.qui, U y a, quelques
années, eut, on s’en, souvient, à subir les
rigueurs de l’autorité: allemande. - -
L’Odéon fêtera, lui aussi,.la centenaire d’Al
fred da Vigny» -lî. reprendra» à. cette, occasion;
le 18 mars, lu.Muréchale d Ancre, ., , i '
L’œuyre du ppète sera précédée d’un, poème
inédit de.M< Tancrède Martel, et qui sera , dit
par Mlle dé Fehl. Ti,trè :[ Alfred de 'Vigny. '
La pièce qui viendra après la Carrière, au
Gymnase, sera une - comédie en trois actes de
M. Alfred-Capus, intitulée ftosme» > :
■■■ Lu direction vient de reculer-de vingt-quatre
heures la répétition générale de la Carrière, la
pièce de ; M.' Abel Heràiant; ' elle aura lieu le
mardi 16 et la première représentation lemer-
Kcre.di’l®niars«-..j.,;: - ..'Î 0 C i
. ’ Voici lesprogrammeé des tréiscoiicêrts
{'.qui ,auxout ’ lfeu[ aujourd’Ilui dimanche
lA.inarsA.. . ' y ^[„ i .
Concerts de l’Opéra '(Sériè-B): -* ASh.l/Jl.-f
Symphonie (Svendsen), l'* auditioiï. La Aferjj
r ode sytnphonib; ‘poésie de M'.'R Guinaud (VI
Joncières):' — Chants populaires français, -poé«. ;
[sies'de M. Maurice BoUchér (Julien Tlersot);
Danses anciennes; réglées par AI. Hansen.-f
Tanger . le soir, rapsodie, marocaine '(Lucieq
Lambert).”' -z- 'CirbifV tableau du 1" acte (Théo|
dore Dubois),—;Le 3 lupercalësi poème- sympbof
ùïqùe'(Ancbé Wormser).-f-.
Le concert sera dirigé - par-MM. R Vidal et
“G.Marty;'' fr ’-- ,~ -•* » - d :: «
. ■ Concertu Lamoureux {JCirqua des, Champs?
E lysées )*. à. 2 h*-,l/S- -- Ouveçture. dHeçmann ef
Dorothée (Schumann). —• Notre-Dame-d^a-Merf,
-•ppâiUft îfégendairQjda M* .Loqia .Gallét ; r . soif,
chœurs, orchestre et orgue, XThépdore Dubois j,
^olÂ.ehantés par, Mlles, Jenny Passama.Eléonere
Blanc; M. Engel,. ; v Symphonie .aveq- phœwrs
fBeethpvqn). -.Marcha hongroise. de-1% Qp/nr
■nation de Faust (Berlioz). . n*. v* - j
CoNCErçrsyCÔLONNS (TRéâïre du 1 'Châtelet); à
'’2-h; 1/t. Cruverture de Phèdre (Massenet). —
Jeunesse, poème de M. Hettich (M. : Georges
Hue): Mme Auguez dq l^ontalant; MM. Cazel-,
neuve et Cheyràt. — Symphonie espagnole
(Lalo); exécutée parM.Sarasate.— Eeif»posrale-Qlm. Chabrier)*-,- Introduction ttu rpndo
eoprx«B03a.(Satnt-Sa8us), - exécutés par. AL - Sara- -
sate. — Marche hongroise de la Ddmriatian de
Faust (Berlioz). • ■■ .-m* t; .. .k"-:'.
Spectafcles'de-la semaine - ■ [-
A TOpéra. — Aujourd’hui, à 2 h. 1/A, 8 * 'conr
cert (série B). r-*> Lundi, foatf. Mercredi,
Don Jutm, —:Yendredi,. Lohengrin, -n- Samedi,
Aida. .tiJ'.'f î
(La septième représentation de Messidor ; qui
'devàit avoîr' lièù mercredi 16' mars, est ajour
née par indisposition de M. Alvarez.)- *
A TOdéon.,.— [ji*undi, jnaçài,.inércrêài, ïéudî»
vendredi,;s.amedi, le Gheminept, .^./leudq- ma
tinée à 1 h. . 1 / 2 ’, conférence. dëj£ Hinzqûn, la
Maréchale d‘Ancre. *' .
La fête donnée jeudi soir au théâtre des
Variétés par les auteurs du Papa de Francine
et du Pompier de service a parfaitement réussi.
Souper excellent et dés plus gais, suivi de
danses' qui se sont prolongées jusqu’à l’au
rore.
Diverses chansons ont été chantées au des
sert par Mmes Judic, Gallois, 'Méaly, Cardin;
MM. Albert Brasseur et Prévost. - ■-< -- -» .-. r
Rendez-vous a été pris pour ia oentiénae du
Pompier de service. «» . . - ;
- s /.
Aujourd’hui, dernière matinée et dernière:
soirée de Kif-Kif-Revue, au théâtre de l’Eldo
rado. Avis à ceux qui n’ont pas [encore ap
plaudi Mmes Nicole Bernard, Tariol-Baugé,
Rivers, Cernay, Dylianë, Luçay et toutes, le*
autres jolies femmes, sans parler de Regnard, f.
Bellot, Xablet, M. Lamy, -Vandenne, Grandey,
etc.; à .ceux qui n’ont pas admiré Tapathcose
; des chrysanthèmes et la. grand tableau final;
‘enfin tout ce qui .a'fait le succès de cette amu-
sante et jolie revue. ' ' - - |
igueu
.Prix
du.numéro : 3 francs.
Une ’eemme.: égqbgée ET NOTÉE»,r- Beau
vais > On a trouvé daus- la rivière l’Epte.’ù
Ccfurcelles-lès-Giaors, ’le cadavre d’une
femme âg4fi“,dç\quarante-cinq ans-environ
qui. paraît avoir séjourné un certain temps
oans.l’eau. •. - ’
Cette femme avait la gorge ouverte.-
i L’identité de la victime n’a pu jusqu’alors
être établie. Elle était vêtue d ébits qui
tombaient en lambeaux.,
, Déraillement.— Coalgmmicrs- Le-train
de la Férté-Gaucher, devant-arriver à' Pa
ris à onze heures du matin, a déraillé près
de la station de Guérard* .. ., . .. -•
“Grand incendie. — Marseille : Le feii' quf
a éclaté oe matin aux Crottes, dans la ban
lieue de Marseille, a complètemeat 4éfcrujt
la minoterie Dalin dont il ne reste plus ac
tuellement que les quatre murs. Les perte*
s’élèvent ..à $50,000 francs, ' ‘. ■ U<
:... . iw
Paulus rival d’Èdisoh i En. effet, on peut voir
à BarTa-Çlan le fijnetograph, donnant un. ta
bleau où- l’on voit-le .chanteur populaire non
seulement s’animer, mimer, danser, mais on
l’entend aussi .^hanter à pleine,yoix *e*. meil
leurs refrains, [ _
-Jeudi,- première' de- la Txiganie 'dans les, mé
nages.
„.DeTotilousé î .
: « Le théâtre de LOEnvre donnera ,c* soir» au
théâtre des-Variétés, .YEnnemi du Peuple, d’Ib T
Petites nouvelles : ^ -,
: A la'Bodjnjèro X' ~ ; - - -
[ ^Aujourd’hui dimanche,mâtinée, à prix réduits,
à trois heures, — Conférence populaire de M,
Henri des Houx î Les veu», de Riohepin. au-
dition dé MRe Rogénie Buflet.
. A quatre heures et demie : Le Paiqis-Royàl à
travers les siècles (matinées ppur familles),
causerie de M. Th, Cahu, tableaux lumineux
de M. de Callias. Musique dè M. de la Tom-
belle. ' - •
~—Mme Itdeïina Patlï, yënant de ."Nice;;'est
arrivée hier *oir à Paris. ~
'' Mardi prochain , ’à Trïanon-Concert,
pour:-les adieux du professeur. .Gauthier, le.
célèbre! coupeur de tête, grande» représenta
tion dé gala, ; aveÀ le ; concours' des [plu?:, cu
rieuses attractions parisiennes,^ !; [, [[;
L'a Revue de Li-Onjchamps,pour là j20* rèpré -5
sentation, qui a.eu tien hier, vient de s’enri-4
chir^ d’unA scènç[,nouvelle liés Cent Kilos, èf
Montmartre,, '[
A "partir de cé^ jour, c’ëgt, notre 'confrère
B. Lebreton qui est. chargé .du secrétariat, gé
néral de ce concert. ■ i
M» Mardi 16i mars,' à huit heures' et demie;
salle Pleyel; musique de chambre; troisième
séance Ed. : Nadaud,: avec-le concours du MM;
Raoul; Pugna, Gibier,iTrombetta et Cras-Saint-
>< . 'm — .*• ; ,nh . i.-WiV't -
— On demande,, au théâtre de ta Porte-
Safnt-Martin, de-jeunes ét - Jolies figurantes; ■
, S’adresser tous les soirs; de - huit à neuf
heures/17; rue^deBoudy, à Mi Royer» " : - t
» * .. ... ■ . Triboulet.; :
Concerts
ATJJOURD.’HOT-DIMANCHE • ■ i
; Jardin d’Aecllmatatien. — Concert
symphonique, à. trois. heures»dans 1* grande
salle du Palai3-d’Hiver..-T Chef d’prche.?tre
,M«: Jules Lafitte, (de l’Opéra).; , '
Marche antique (L. KarrenJ. — Récit'et âir cle
de l’Africaine (Meyerbeer), chantés par Mlle Ju
liette- Dehréau. -* • Marché: funèbre d’une ma
rionnette (Gounod). — Fantaisie, pour fifitesur
Obéfon,'redemandée (Weber)/ éxéoutée par M-
Maquàrre. —‘Ouverture des'Dragons do Villars
(Maillart). — Prélude de Lohengrin (R. Wagher).
Fantaisie-ballet pour le violon (de Bériot), exé
cutée par Mlle Playfair, Sgéè fle onze ans. —
Le v Deruie£,amo,ur» i çzardas.. (G.ung;i), —,Scène
Çt air dë Gilda^cians^Rïgolettô Cyerdi); chantés
.par Mlle Jul4êj,.te I^bîéja»-»'M|qèhe solennelle
(Tschaïkowsky). v ” •* • _
TRAVAIL ET TBAVAILLEURS
COMMUNICATIONS
Les Agents, recenseurs du vingtième arron
dissement. — Réunion demain lundi,, à neuf
heures, salle Martin* 19t, rue des Pyrénées. —
Lecture, de la réponse de l’administration».;'
commencement "de la campagne de presse ;
uiesures a prendre.;;' signature d’une pétition
au Conséir municipal; — Présence assurée des
citoyens Archaip, Berthaux, Laudrin, Patenne,
conseillers municipaux»'
Ouvriers maréchaux.'— Sollicités par les or
ganisations ouvrières de la Seine, les ouvriers
maréchaux qui, militants socialistes, se sont
vus, pour ce fait rejetés de leur syndicat ré
trograde,ont décidé la création d’une nouvelle
.organisation syndicale qui prendra le nom de
Syndicat d’action des ouvriers maréchaux'du
département dè la Séide»'v- Les ouvriers de la
corporation,' soucieux de leur émancipation»
sont [invités à upe. première, assemblée géné
rale qui. aura lieu aujourd’hui.A. trois.heures
et-demie, à la Bourse du-Travail» . : , -
- - Ouvriers boulangers, -t» Une commission de
la chambre syndicale de* ouvriers boulangers
(je la Seine [a.’ été 'nommée pour là fondation.
d’îuLjaarnal, le.flév.eif des ouvriers, boulangers,
qui sera : l’organe de toute lacerppration de
la hôulangerie franqaisé. ...
[ "Une caissé est fondée ■ par le'syndfcat, pour
faire une réçiaihe à'outrance'contré les bu
reaux de- placement^ Que chacun, y métis son
obole et ce sera bientôt fini- • . . :
f. Allons 1, camarades, un peu de bon sens et
de raison, et la yictoire est à nous sans grève»
Sous, peu, de* affiches, placardées çàr tout.
Paris,- vous annonceront- ie-'jour et l’heure
d’une réunion-générale de la corporation,
ainsi que le premier numéro du- - Réveil des.
ouvriers,, boulangers* —, Le?, offrandes et les
adhésions, sont .reçues à Iq Bourse du Travail,
3, rue du Château-d’Eau; tous les jours, de
peuf heure* du matin à neuf heures du soir.
Réunions d'aujourd'hui
2 *^" Çhàmbre syndicale des ouvriers iharé-
Ohâux,[— Réunion de toute la corporation,
aujourd’hui dimanche,à trois heure? et demie,
à ,1a. Bourse du Travail, ) -, : [
Le .citoyen Paris, conseiller prud’homme
pour la première, catégorie des métaux,[rendra
compte'dé sonmàndàti- ' v' '■ ■ • ï -
' . '>**■’« <-■ i'-t [- J X' h. i
-Chambre, syndicale des ouvriers’ char-'
rons. —[Le citoyen Paris, conseiller prud’hom--
me,, rendra, compte» de son mandat, aujqur-;
d’hui, à deux heures du soir, à la, Bourse)
du Travail» dans la grande salle,. .
. Pour toutes les communications ouvrières* [
* • . ? * ç ,Aik Farj?iV-' 4 ?
1 ' '• V ", -f : ; |
I»e etioyen Ad. F«rjai ie .tient. ‘A la [
diepositian de» délégué* d«s syndicats!
ouvrier* et, groupe* corporatifs, tou* , le*
soirs, aux bureaux. - de, 1WCBAKSI-
GEANTClIit, rua SSontinartreJ» «le. aept i
à huit heures. \
DESSERT EXQUIS
Nouvelle Création
vélocipédie
, a**, Au. VÉLonROMK, p,’ili.vEB.. ■—- [ ’Auiaurd.'hüi(
4,,deux beiires, beurë\militaire,. aura'lié* au
Vélodrome d’Hiver,'la première journée de la
coursa ejx trois épreuves .organisée, par, 1 a,'di
rection. ■’ '
Rappelons., que, ; cette. éprauyèàurà Ûéu sur
dix kilomètres avec eutràîaéura et mettra, aux
prises Tom Lintôn, complètement rémià de,sa
faihlessq.de la dernière course, Lartigue» plu*
en forma qu’il pé,l’^ jamafs.été, Bpuhqursl, uq
.ancien coureur de,vitesse,'devenu stayér d?
premier [ordre'et qtn',“tout l’hiver, a.soulqvé
l’enthousiasme des_hahitués du[Vélpdrqme. ' j
' Autour de ’cëttê épreuve sensationnelle,, le
handicap.- habituel, une . course 'de. primes et
une maghifiquè coursé scratch qùîV^ réunji
Télita.de nos meilleur?, htyumés.. [
Cvclistes ! n’o.ubliez.pas-de demander lç
Catalogue Clément 1897, qui-vient de paraître.
Vous-te recevra» franco contre. 15,-centime?
envoyés.20, rue;BruneL . ' . j
%% Une chute gravé; — Lès 'dépêches-reçue?
de nôtre correspondant-de Saint-Pétersbouri
ont annoncé la chute assez sérieuse faite"Sur
la'pistqpar MUe-Reilloi chute qui fa empêchée
de rentrer en France en même temps-que'Ses
camarades; r ’ -
Sqn état ne s’est pas beaucoup amétioréi,
paraît-ib Mlle Reillô ’a été fortement touchée
au sein, et, depuis ; elle est «proie "à de?
douleurs violentes q-ui font -craindre de's ; com
plications graves. ' -j-
- ïtrK-. , ,
*** Responsabilité des vendeurs et cons
tructeurs.,:—'V ous-, payez! jJour bqnue une bi
cyclette qui- est dè mauvaise fabrication; Par
suite d’un vice de construction; un accident se
produit. A qui devez-vous demander un.e in
demnité,-au, constructeur ou au vendeur.?,-,
La quatrième chambre du tribunal civil vient
d’inaugurer- une jurisprudence nouvelle qui
établit: que le vendeur est seul- responsable. .
Le jugement accorde A,500 - franc*» de : , dom
mages-intérêts. .à deux bicyclistes ..victimes
d’un grave accident occasionné par.-la.rupture
de la fourche d’un tandem qui leur avait été
garanti s„ur:facture. ?. :■ • .
Un-- cércéb- pe ; couples. —'’Berlîn- tient
sans contestation possible le record «fie'-l’Ori
ginalité en choses vélocipédiques.
Ne vient-il pas de a’y fonder un cercle- dans
lequel ne sont admis que les couples, cyclistes
■màriés. Le mari me" peut y. entrer-, sans-rsa-,
femme; la femme sans le mari. -
Nous recevons avec les guides vélocipé
diques régionaux - déjà parus -(Touraine, Nor-
-mandie, Bretagne), le nouvel ouvrage de M. de
Baroncelli; le Guide des Vosges-( 1 fr. 75).
Çe petit guide, très pratique, aura certaine-
.ment cette saison, auprès des touristes cy
clistes, l’égal succès qui a signalé les ouvrages
précédents du même auteur ; aussi le recom
mandons-nous volontiers à ceux de nos lec
teurs qui; auraient l’intention de pédaler vers
notre frontière de TEst. ,y, ' .
*** La bicyclette Gladiator est unique en
perfection. Un point, c’e?t tout.
; . Rayon X...
fSf Ig 7'• ir,< ',^ 1 - v,* *
fnée 'sur Thîppodrome : EnjôIemvEa-Roehe -; ftt::
Beaulieu IL ftui sont arrivé?, ei; twte «jqnacet
ordre dansIe-Prix.Maj-igaan»-' -- ■ j,
. Parmi les vainqueurs-,--en 18DG, on trouve
'encore-'.Saicéd»;'. Polonaise;. Master. Ccwlayr-.et',
Danygarth, donJr on ignore la condition ac-
, tuelle» .Sur. la.foi.de ■ bruits faveraülos sur.son,
compte, nous optons.paur ■
.. Ephinère»
PRIX VAlENTINO. — Cette course s’annonça
comme, un. match,.à. l’arrivée,.entra Brûle Tout,
gagnant du Grand steeple*chase de Nice,, et
' ttead-heàter de Célimare'et FaniuÀ, autre dëafi-
haater;,imais da, lu.médiocre Métenip.fyçQse.
Aussi, croyoqs-uQus à,la victoire da
Brûle Tout. . .»
L ; PRIX, DU LAC.. Castelvieilb„.-,LQrenzo» -Bo- •
) tide et Le Cher» sont,, las,seul?, chevaux!qui
' nous paraissant trè* bien placés, dans l’èchella
des poids da ce handicap- Oi - » CastelvleUh. vient
^;da refuser.plusieurs ,.4a s.ea engagement?,, .ce.
- quicnoûs. angagaà i’éoai'tar. Lorenzo est resté'
sur.sa.lacüa viatoiEa.du.jpi'ix de la, Marne, a 5
finghien, remportêeii.-par Chandos- ab Luini»
JBotide lui aussi vient,, après,-.les débuts ..satis
faisants à Auteuil, de courir hoiiorah.lemqnt’
à finghien contre Kof de Thulô et Requin.
Les dernière* courses de. fia Cher annoncent
gué so,n tpiir est. proche, mais' nous ne pen-
' son? pas que cesoit-à Auteuil' -qu’it fasse son
[fipnp. v .;.V y ,\„ - •• ■'
Nous-concluons, eu faveur de* - •'
Lorenzo. .-
Demain,-lundi..15 mars»- réouverture des;
courses plates^à Vinceunes; -à deux heures.
: ■- ««" : Tristan.
rie if'is.1 .s! .iT!*? '.«.*»F 1 ; -, ..
SPORT JDMtUTICLTJR- [
" L'é’CIub nautique de'Paris s’est réini le s.a~:
medi 6 mars», en. son. siège Social, café de la
Colonne, Déplace de la Bastille» ;
Après l’admission, de'.plusieurs nouveaux
I membres, est procédé à' là"nomination d’un
'chef dit matériel, d’un conseiller et d’un capi
taine d’qntraînement, adjoint. ’» ’ •
' Les tégates d’entraînement, organisée? entre:
le Club nautique et.la Société, nautique cjeià :
Marne,. sa pQuçcout 'à Joinville-le-Pont proba
blement le 25 avril. Le programme' paraîtra
sou? peu,.. . .
Le cômité.'est eù, ce. moment en pourparlers
avec plusieurs' municipalités' des environs;:de.
Paris pour l’organisatAo.n de régates locales.’
' Les fêtés dq Pâques, .seront mises à profil
pour une. ballade de deux jours. H est. ques
tion dé la rencontre des équipes du. Ç. N. P,
ayec celles d’un. çiub. ami», . ; .
SPORT
, COURSES A AUTEUIb-
Dimanche. IA mars
3. - • • , « ’ - . -i
Les courses commenceront à deux heures
. ‘ • NOS PRONOSTICS
PRIX NUAGE. —, Druçy Lana ne ' dolt[ pa?
courir. Trappistine, qui vient de très bien cou
rir à Vincennes contre Sèquin et ' à- finghien
coptre Cabaret II -a ici une excellente chance
malgré son poids élevé. Dialogue est resté sur
une victoire remportée sur-ôdyss à Auteuil. La
dernière course deRubilly indique son déclin
déformé. Arab s’est bien défendu àEnghien-
contre Nevçrs ; mais, pour nousTésumer, pôus
faisons choix de ...... ...
- - Trajtpistiue»
. .PRIX DU -SENTIER. — 11 : est probable qu’au
dernier, moment la présence de Soréac fera le
vide par les Chevaux restant- au. programme
et. qui ne sont là très probablement que parce
que leurs ' propriétaires com stent ' sur l’ab
sence de l’excellent eheval- de l’écurie Desbons..'
Copime il est,impossible de rien }ui opposer,-
nous désignonc donc > .
Etoréxe, >;i ■ ■’ '•*„ '[ ' ’
■STEEPLE-CHASE NATIONAL. — Trois che
vaux sont; à notre avis, seuls en course. Sheri-
dan malgré son gros poids» Cosmopolite dans
les poids moyens et enfin Alvarez, qui bénéfi
cie de toutes les décharges, étant encore
maiden-
La difficulté du parcours, pour ces jeunes
chevaux, nous engage à choisir le top-weight,
qui est un sauteur très confirmé,
Sherldan. . ' v ’
PRIX AMARANTHE. — De tous ces hacks[et.
hunters, trois seulement ont reparu cette a’n-
Voir à la 4 e page l’annonce cUs3 -
GRANPS MAGASINS DU
Demain Lundi.
EXPOSITION SPÉCIALE DE
-BHBB
8 f
ANNÔNCES économiques
OFFRES
Çntfcpxahda, : '
Ouvrières modistes et des apprenties, gagnant;
de s. Tr.pressé.Robinet, 18, r. Dupetit-Thouars. -
Courtiers à la commission p r vente à créd. d* 5*,,
6 », 7*, 13*, lt* .et 15* arr l . Ecrire G. S., poste n* 13.i
J. fille p r atel, et courses. Woodman, 6 , r. Favart.'
Contremaîtres, employés et ouvriers désirant
exploiter eux-mêmes leurs capacités, trouve
ront local, force motrice et petit capital à leur
disposit. S’adr. av. dét. s* chiffre, S. F. 20, bur,23.
Brodeuse, 2 et. 3 fils. Sarrazins,- 6 , cité Riveria.
REUNIONS it Con férences
-ri-Quartier de Saint-Merri. — Les citoyens
du quartier Saipt-Merri, réunis, le vendredi
B mars«1897j salle Désiré, 22, rue Brise-Miche,
ont v-otô un,' ordre du jour de protestation
énergique, contre l’emplacement pp\ir, la cons
truction-d’un groupe scolaire préconisé par la
conseiller municipal Opportun, et- engagent la'
comité' de jprotestatiQn, à empêcher, par tous
les moyens, la mise à exécution de ce projet
qui n’assalntt eu rien le quartier Saint-Merri et
retarderait indéfiniment le pero;pient, cie l’ave
nue ôç THôtel'.de-Ville, ainsi que les autres
grands travaux.d’intérêt local.
—• Société amicale de secours mutuel? des
Angevins à Paris. —■ Bal annuel de la société,
le samedi 20 mars prochain, à dix heures dans
les salons Taverniar jeune, au Palais-Royal. —
On trouve des cartes d’entrée au siège social,
,39, boulevard, fié Strasbourg. .. [
—«t Société de secours mutuels des gcjjs de
maison. — Le. bal annuel sera donné le samedi
20 mars, dans le salon de Wagi’am, 39, avenue
de Wagram. —'Les- portes ouvriront à dix
heures. ' \.
—Union des femmes de France. — La con
férence dii mercredi 17 mars sera'faite au
siège de la société, 29, chaussée d’Antin, à
quatre heures, par le docteur R. Duranù-Far-
del, ancien chef de clinique de ' la Faculté de
médecine, sur « La peste ».
FEÜILLETQSLDE-.L’J3Vr5ÆjVS/GÆAJV:r
. 80 .
DES HALEES
PAR
JULIEN S É RM Et
DEUXIÈME PARTIE' ' ■
II'’
ÿ '»> ’ V 1 ™ V.ï
I»es fiançailles de Jeanne
(Suite.)
Jeanne et Andréls^ Feî>o?àieiit' tojas
deux, accoudés ^ la .fénêfire qui nuvra*^
sur le jardin du restaurant, àux-©âigi:fis
bosquets,
Pourtant, dans un grand platane des
ÇÎsçRux jasaient ;
Hri;;
André f ^
Jeanne Y
* Avajs-tu « souvent pensé que nous
nous épouserions. " ;
Oui, souvent; et toi, Jeanne?
. — Non! Cela-xne-semblait naturelle
vivre comme sœur et frère, je t’aiïnaîs
déjà, beaucoup, mais je sens que je t’ado
rerai tout à fait quand je serai ta femmç.
— Nous serons heureux I
' Opi^,. 3T ^-. ...f| '• -. f-
- Et nous- rendrons - heureux nos p^.-
rent§ !, Quand je pense que je ne leux
suîs rifin., anoi,* ei^qu’ils ro’pnt élevé, cés
braves gens ! Encore toi tu es leur niée?,
q’estplqs' naturel. * ;
-J (Jné chose seule me chagrine upi
eu, c’est que j’usurpe la place dans leur
œur de cette pauvre Marion. !
— Tu rien es pas coupable. ?
K i ri Qu’impdrto ! cela-m’attriste parfois,
î —r Tu as tort ! Marion a fait une folio,
dit André. Je l’aimais bien aussi et mûri
souvenir ne peut encore loi tenir ri
gueur. Mais .enfin le pérç Morel, .lui, a
juré dé ne plus la[ voir, Jl| est entêté, Iju
le.sawi^'ij -J/ ,£*. ÿiljl :» '.i » !
— Il ne changera pas.
— Elle pense toujours à nous, elle !
Elle est si bonne fille... Bibi m’a prévenu
que le cadeau qu’il nous offrait de la
part de. ses amis^ des couverts je croijs,
cela venait èn grande partie de la cotisa
tion de Marion... . . . ;
. . — On. rie peut refuser»..[-Si le. oérp?
surtout.- ÎR.nore la -.; . -J i -
’ti JH-.. v*!*: V. Ï s;x:-ç . t .
* 'A ce moment ûü appel les tira de leur 1 !
conversation.' '' “ ' . t-
&a-'Aridré,| 1 . $ v* - '*'['?! ;7'
Ce dernier $e. retourna, :. : ; r., [ -A
C’était le père Morel qui gaiement l’ip.*
terpellait.- - - "... -.J
— Embrasse donc Jeanne, sapristi !
C’est ton droit. Et. puis tu nous chanteras
quelque chose, I - . , . ;[[ - î
'Les fiancés s’embrassèrent èri* riant et
rentrèrent dans la salle où l’on s’assit
pour écouter chacun dire sâ chanson.
Ce fut Sophie .qui commença.
... Je l’ai fév?e après cinq mis R’^iseace; : ’
•- > jgais -d’elle, hélas 1 oublié, méconaa... î
Et chacun bissa--avec elle îe vieux re
frain: „
Fv Tairai, mon pœpJ mon pauvre cœur, tais-loi!
André se récusa ; mais «tomme onj’a a-
çusait de. se faire prieç, il Técita: le Sous-
Préfeï àux Champs, de' Daudet, avéc'
beaucoup de goût. [ ’ -1 .. ... r . ■■
Le père Collet, très émoustillé, conti
nua la série .par quelques bribes d’au re
frain de régiment ; puis une des jeunes
filles murmura une romance à fa mode
avec la pointe patriotique ^obligatoire
E histoire d’nQrossignphqiii a fpi d’Al-
sace-horrainç. [, . v - : v. <- «' [
Là gaieté reprit' son droit avec-Antoine
qui entonna le CarUlonneur : *' ‘ ’
■ ç> *.7 ’• Î ’t : j O ' f'- $$ , C.J ; ■*
^ Xliguc, ÿg ikPt 4ig, djg
Ah ! que j amfr...
A sonner un baptême - ^ • -,
Le père Moreî triompha avec-sa cban-
Bon de Béranger. -Ce qui offrit- à Duluc.
l’occasiqn de faire l’éloge dn - çhatotyq de
Lisette, i ) t. : J', f '■ \ ^ f ; -
. — On éu. fait plu? comme : celle-là l di-
saifcii avec regret ’
Et pour conclure E ût appel à sa mé-.
oire pour retrouver les . couplets de
moire
Bérat .
... Enfants 1 c’est moi qui ms Lisette^, '
.'L? Lisette ,dachansonnier, /•'-
Mais le .tribut fut paye, au répertoire
moderne, avec M. Ricourf,: «jui mupolo^
guà : « Je viens d’me piquer Iriez » : et
û Mince de-distinction f »
' Enfin,le suebès de la réunion était réservé
à Bibi, qui attaqua d’une voix de stentoi|
la scie A là.mode « Mon Caïman », que
Marjçn avait rendué populaire et que
tout Ptols voyait; à"la porté ,dej| libraires,
[ avec sa gravure enluminée représentant
f- Marion elle-mèine en grande toilette^
suivie "par up gentleman à la tête dé
crocodile. ' ' ' - ^
; .Hon caïman,
f ' Tes mon amant,
Ah 1 ah t
Mon caï-caï-mant
? Et4’fiù. ï e Prtt.l.ç dernier mot en ma-
jnîére. 4é tyrolienne : folle, qtie. Bibi ap-
çpmpagnaifc avec dés gestes énormes.
“ Comme l’qn était en train, le père Mo-
' rèl voulut recbmjnehcér une série et força 1
LAhdr^ A. rçdirp. pue poésie y . ■ ■>- - f •
,<£ e Pendant que’ lé jeune" homme "récitait..
quelques vers de yictor Hugo, Marthe se
tourna Y(y:s.Hugues. v
. —..Ce garçon-là ne te "rappelle per
sonne? dema'nda-t-elle.
-—•André? ' h' ' r *
Oui !... Regarde bien. . -
Je l’ai déjà remarqué... un peu ton
pauvre frèrej riest-çe pas ?
—Oui ! Didier avait ce front calme et
ce xegaTd profond, ces attitudes*..-C’est f
pour cela surtout. : que ce jeune homme.'
m’est sympathique. . , ;
—C’est un' garçon bien.-doué et .qui
mènera très, bien-la barque. Il a un' vrai
talent de dessinateur... . - [
. La .ressemblance d’André avec- Didier
était frappante ; mais -- pouvaient^ jl?
s’imaginer une autre cause que le hasard,
eux qui ignoraient que l’enfant de Paqle
était né !
Comme ils l’auraient chéri, ce néveu,
s’ils en avaient soupçonné l’existence,
les braves, gens qui, depuis plus de vingt
ans de ménage, riavaient jamais, eu d’en
fant!
Mais on improvisait un quadrille à
nouveau- Bibi fautait avec une grâce
d’éléphantf tout en essayant des ailes de
pigeon, '
- A un certain » moment, un -vacarme
épouvantable retentit ; le fort de la Halle
venait de crever une lame dp parquet en
retombant trop, durement. : -
: • Bibi’ glissa en même temps v passantjla
têt,e dans le piano dont ■ toutes Içs cordes
retentirent. « , î ‘ Y ;< ;. ;
On accourut.
. — T’es-tu fait mal? demaudait-'ori,'
i. --- Moi, pas du tout! dit le .colosse en
se relevant,'tout en se frottant les bras.
<■—. Tu as le bras détérioré, fit André.
• — Moi, répondit Bibi orgueilleuse
ment. Moi!, démoli? jamais! Regarde ça,
mon petit.
Il plaça seus son bras le pian.©. - - s
’ Ôn s’exclamait. '
Mais " il enlèvàit ~ de terre ’lë pesant
instrument gn prenant une. pose foraine
et en lançant la phrase traditionnelle :
« N’efi jetez plus !- » ^
Le piano rëtomoaj avec un bruit de
chaudron effrayant, ët l’on se sépara sur
cet expiait du géant des Huilés eu se-don
nant rendess-voùs au jour de la noce;-
-, . . " VIH .. *
' L? clir#n 8 Bièî??
Madame, on est Yenu ce mâtin de la.
banque, et le garçon de i-ecettes a laissé,
une fiche, dit Fanny A Hélène qui ren
trait rue Tfirbigo, après, avoir encore
frappé à vingt portes sans trouver d’ ar ” i
gent. - [ -, -
— Upe fiçliç dé quatre cents francs ? Je
m’en doute !’ répondit Mme Laverdac en.
déposant son chapeau à la bâte sur un
meuble^ Y ' . ’ \ • -Y
. (A suivre,).
s de l'assassiner. hier mâtinyàcinq heures,
. .jpeadant' son sommeiL. U . iei'-a porté, un
- vicient coup do poignard à la gorge.
-- -L’auteur dé cette tentative de meurtre Si
• "été arrêté immédiatement.;' . ~
V Mlle B..dbmi’état paraît grave, a. été
^transporté à Rlvôpital Saint-Louis. . .’-
‘ Accidents de voitures. Le cheval
' du coupé dans lequel se trouvait Mlle Bar-
. iholoni • &’est emballé houlevard du Cour-
-celles.'- . >-
. Après avoir pararanxnne partie du bou
levard à une allure très rapide, la bête fu-r
‘‘rieuse.est venue [s’embrocberiau [brancard
, d'un camion :qui Venait en.,sens inverse,
.li'aniipal s’èst; ttupnet.. Le choç a. été- si vio
lent que le camïon a été renversé.. fç,.
Ni. Aille Barüioioni, ni lejçocher du coiipé
Q u’ont été blessés ' ' [ 'Y YY.,»,- '[[-''; ?
—- Aîiiie îageot, la femme- du re ce r
- -veur-peréepteur du quatrième- arrondisse-*
'ment, vient,d’être victime-d'un terrible ac*
"'cident. . v '
Elle passait, en -coupé) ' avenue Marceau,
' •lorsqu’une collision-se produisit avec, une
charrette de charbonnier; un dev brancards
• ‘pénétra dans le coupé et atteignit . Mme
[ Pageot en pleine poitrine. - r
„[ Transportée aussitôt à sqùdomicile,Mme
. Pageot,qui avait eu plusieurs' côtes, brisées,
• -n’a, pas -survécu • à - ses• blessures.-Elle est
' •morte, hier matin, malgré tous- les soins
] 'qui lui opt été-prodigués, !; . 7 . ■; ■ ' - ';
.. . —ün autre? accident s’est produit
‘ hier màfih, à-neuf -heures - et demie. Le
■ cheval-d’une,voiture- de place,- effrayé.par
' la .sirène' d’un- • remorqueur; s’est emballé
‘ sur. le Pont-Neuf’ét est parti à f fond de.t’raiu
[[dans Jâdirectipn delà,,r.ixe Dauphine. ,
;■ L’animal Æst.venu d’abattre sur une voit
■‘•turc à bras chargée d’orangesqul s’est bri T
• sée. sous la violence du choc. La marchande,
■ Mme- Dausseî, âgée de soixante-cinq ans, à
“'été renversée. Elle ■ a eir la jambe-gauche
[ [écrasée' et plusieurs côtes 'brisées.; Elle a
..été. transportée, à. l’hôpital.de là ; Charité
■. dans un état très grave. ■ ’ . .. - < -
Le cheval qui s’étaitàbattu a pu être mair
triîé par des passants ? ; et le cocher, ainsi
"que le vovageurqur ise trouvait dans le
[[fiacre, en ont. été quittes pour ta peur,
[[ Tenéstïvc ’ de meurtre (’Smfe)? —?
[[Nous racontions, dans notre numéro,du S
-.mars dernier, à.la. suite de quelles,circons
tances Mme .Clémentine Samson, âgée dé
-trente ans;- aya-it été frappée d’un coup-de
couteau sous le menton par -un nommé
Pierre Muller, vivants- maritalement avec
elle.-; -.U l-h-î-/.;-. 5 h h - :
Nous recevons de M. P. Muller une lettré
, dans, laquelle il. nous déclare, n’avoir pas
participé à cette tentative de meurtre, '. ’
Dont acte. , .... ■ ’ >
---• ■ Cïa.zettO'-idiiL./’Jf OUI? "• 1. ;
' ’Ac^inENx pd'.,caÉVAL.' , .-^ i ï.e" i capitaîne
^ Courbebaisse, frère du colonèLattàché .ài’êtat-
major de- la place de Paris, vient d’êtrè victime
; d'un. grave accident de cheval. H- va subir
l'amputation de.la jaiçbe, droit?./ ‘ , 1
— La'folie. — Un individu, atteint d’un
accès de folie» menaçait.hier.les passants, sur
- l’avenue des Ternes, d’un rasoir qu’il brandis-
sait-contre les promeneurs. Uet-hoimnej noiu-
mé Morin, âgé de quarante ans, . a été envoyé,
à l’infirmerie spéciale du Dépôt.
Suicide en fiacre.-' —- Hier Soir, à neuf
heures, une dainer très élégante, grande, brune,
paraissant âgée de trente à trente-cinq ans,
. vêtue de noir, qui se trouvait.dabs.un fiacre,
S’est tirée im coup de revolver à la tempe
droite, au moment où la voiture passait à
l’angle de’là -rue'de La Boétie et des Champs-
Elysées, Elle a été transportée à l’hôpital Beau-
jon, où elle est morte quelques instants après.
L’identité de cette jeune femme a été établie:
c’est une nommée Armandine Campagne,
femme de chambre chez M. P..., 32, rue de la
Ville-TEvêque.
~~~ les papiers de Clément. — On a donné,
hier, l’ordre & M. Martin, commissaire aux dé
légations judiciaires, d’examiner les papiers
laissés par le vieux mouchard. Cette opération
a été commencée hier. -. ■ .
• Dans le sol.. — En pratiquant dés fouil
les pour la construction d’une maison rue de.
la Pépinière, sur un terrain ayant fait partie -
du domaine .royal. au temps de Louis XIV, M.
Triboulet, architecte,: vient de mettre à jour
une, vaste fosse dé six mètres de long sur qua
tre de, large, et dont la profondeur a’a point
encore été -..déterminée. CO vaste .espace est
rempli-'par des. squelettes de cerfs, dont les
pieds et’ les cornes ont-été enlevés. Ces s que- ‘
ïettes sont'placés par rangées superposées et
séparées les unes des autres par une. couche
de chaux,. ?•. -, • .
i.r"'"V'L j: ..rr '.tir’" 1
ioMCMals ocialiste et rwlsMsls
Jeunbsse BLANqiiisxE dkPâris. YbàJeunessé.
Célébrera cette année la glorieuse épopée ré-x
volutionnaire de mars 1871 par un banquet et
une grande fSte dq.nuit qui auront Heu le di-*
manche SI mars, salle Catelain, -23,- galerie
Montpensier, au Palais-RoyaL fille invite tous
les jeunes, socialistes et leurs familles & se
rendre àcette, soirée où. fraterniseront les
vieux Conununeùx et les jeunes combattants
de l’idée,-dans une même communion révolu
tionnaire. — On trouvera des billets d’avance,,
pour le banquet, le bal et là fête de huit, au
prix de 3 fr. 73, et de;60 centimes pour le bail
seulement, au siège du comité, 72, rue Quin-
campoix* - . - -
Boülogné-sur-Seinb. : — À l’occasion de l’ah-
niversaire de la Commune de Paris, une fête
familiale aura'lieu samedi 20 mars, suivie dé
fiai de nuit,, dans les salons Courtiol, 19, rue
de-la Plaine, à huit heures et demie. —» Confé
rence sur le mouvement communeux; par le
L’Union républicaine' socialiste du troisièm^
arrondissement, parunedélibération prisedan?
sa dernière assemblée, approuvais cdtidatienetï
j; teiuenfe-socialiste ducitoyenBlondeldans l'élec
tion du bureau du. ConsetE municipal;, blâme
l’attitude générale du groupe des Droits de Paf
ris qui a rendu les réactionnaires arbitres de
^ l'élection .du. bureau, ei.passe à l’orijre du jour.
' Bésaicat d’anjonrd’biil
Cercle - eociaÛst&?-des. ( originaires dè
l'Yonne. — A trois. heures de L’aprè»-midi|
salle Jules, 6 , boulevard Magenta, t- L’électioi|
’d’AÙxerrai l’anniversaire du Dix-B[uit Mars^
,etp.. ...^ £. } m*. "—b'il- - * t
Lés Naturienffdelà BastiUei — Réunion
publique et contradictoire; ? h trois heures,
nalLe.Maurice, 183, rue-SaintrAntoine--. *, , !
citoyen Albert GouÜé. -
nettes, : bàL,,,* é-A,
« Chants, poésiesj. say-,
M BROKHiTE; PiULRiQRAÎRE
.a r».
: expeeforation de mu.côsités'filantes oixjau-
iiâtres f dèa raïes siiîlants muqueux et exa-
- /'ifitté* un» '/Tnà . frtnm/aa- 1 /vo' nliia mmvmà
lulmonaire et se traite de la? même façon,
in da nùa compàtrîotôs a déeonvart uns- re4
: mède.. admirable* De- nombreuses ..expé-j
riences, toutes;concluantes,;.ont;valu à' son
auteur, M - Louis ■ Legras y: un es..récompensé
de 15,000 francs. -La pdudpeu Louis Legras;
•en.effet,, dissipe instantanément, les^plus
viôleijts accès d'asthme,, de 'catarrhe, d op-t
prqssipn, { de toux dp yipillès. bronchites et
.gjiéfit, progr„egsiveihiant..„ M.VLôujiaJ Legras
pxpédaefranco , jme, ljoîtq de sa poudre
contré $J r - ÎÛ èn timbres ou'jaàandat-ppste
" adressés à AL. Louis Legras, ex-interne: des
' hôpitaux, 139,’ boulevard Magëntà, à Paris», î
On annoncé'là mort : -
; De SX. Bloch, président de la deuxième
chambre de la' cour d’appel de Paris et-'an
cien avoeat général a la cour et président
dè la chambre des mises en accusation. >■
MatlhéeS'd’aUjourdTiui dimanche ? s • [
‘Cdmêdic-Brànçaise,.^ li..— LMvare,.Afon«ï«ar
ae Pourceaagnac., ' ' ' • |
Opéra-Comique, T; h.' -i- Le Domina noirci»
Ifavarraise, les Rendez-vous bourgeois,
Odéon, î h. 1/2.— L e Chémmeatr. y : ,, - :
Porte-Saiht-Martin, 1 h. 1/2. r- La [Colonel
Roquébrune. ' .
Vaudeville, î b. 1/2. — lA Doulaureute, (
Renaissance, 2 h. 1/2. — La Tosca,
Gaîté, Xïù — ’fÀ Mascotte,. ' J [
.. Ambigu, .2 h. .^T- Les Deux Grosses* ^ ~ i
r Variétés^ 1 II 1/2., t— Lé Pompier de'serviei. -j
Palais-Royal,,! h. 1/2. —' Le.Terre-Neuve» ” i
FoIies^Ûramatiques, 2. heures» -r-. L’AuJ«r
‘du Tohu-Bohu,,, .... _ [ •[ |
• ..Nouveautés, 2,h;' Sursis^ f*. r ‘‘' '"* î
y Eldorado, 2-h. 21 Kit-Xif-Revutr ; A ! . s .' }
f‘ Athénée-Comique,. 1 IL-1/2,. ^ '.Madame 1 ''’Pn4
‘ffphàr^.^/' t ; \'’î
^.ThéâtearMqndalh.S fi. >/» vm Matinée,, âà^an-4
tine. — Le Petit Chaperon Rougp n ' f» •
I Cluny, 1 h, 3/fc. — Le Papa de Francine; ’’ , f ■,
‘‘ [^Déjazet, 2 b. — Le Dÿcée de jeunes files*,"’ \
‘/-[Théâtre de^la République,' .2 h. ■ — te Régi
meiit.' ,,[ .J. f ' ;
' Tbéâtrè IsolaJ'îbi.il/?! — Magie. — Préstidi*
gitation. ’ ; **' ’ " ’ ■ : " " *• ‘ •
* ■ Nouveau-Cirque, 2 h/ 1/2.-^Cirque
2 h.' 1/2.’— Cirque Tërnandô ,‘'2 h» -r
l' Scalâ,-Parisfana, y Cigale, Ba - Ta - Clan, Con
cert Européen, 2- heures. —Olympia»-* : h. 1/2;
f -Folies-Bergère, S’-h. 1/2.-— Casino-du Paris;
2' h. 1/2.-— Moulin-Rouge, * • h. -1/2.. (Matinées
t -réàervées aui famiUea.); —; Mêmea’apàfitacles
rqua;lesoiB.'.’;<--ï« h t „!./ ««i/r - {
Hippodrome du. Champ de Mars (2 heures)^ !
/.,! j; li A .S-if-t ■■ te.J•! T-'jftÿ
A la Comêdie-Franèaisei on* a î comhiéncô A
répéter; hier; l 9 >.Chaiee-d'ans ^arrière,^ saynète •
en un aote, en ■ prose, de M.fuHenri, Lavedan, :
qi 4 sqra. jouée le 20 -mars, au..ministère dp
l’instruction publique,par MM. Cpquèlia cadet,/
.Berr’.ét Mm® Pierspn.. ’ ; [ [ ; ['î..,-*» >
•,’pn[a, également rppris les répétitions dbj
Quitte poyr la peur, çomédié .éq un actè.l.d’Al-
ired dé. Vigny, qui, sera donnée 2 l’occasion -t
de ï’anniversairq .de,-fa naissancé du .poètp
r&Æfah.-} r-;- v .-Vir-v’-v'-v
. La Rue ■ Saint-Jean et la Moulin,. par
Georges Bcaume ■ (Plon, et C e , éditeurs, 1(^
rue Garancière),., — Georges Beaum,© n’a-
- pas donné encore , de- roman plus > gai et
plus vivant. Dans uns. ville de province,
plusieurs r familles vivent, pour ainsi dire,
ensemlile data la charmante et primitive
..familiarité dp la rue Elles partagent joies
et peines, Parmi lès commérages, [les émo
tions du quartier» sé déroulent dès scènes
d’amour,-ae joue Ia-destinée de plusieurs
coüples que tourmente ; le besoin de par
-raderi- -Nous prédisons-au nouveau-roman
•do«Georges Beaume un succès égal-à celui
qu’ont obtenu ses précédents volumes.
Sommaire du numéro 5A, du 15 mars
dit Magasin^d’EcIuccstton et^de RécrUatibn
(J. Hetzel et C e , éditeurs, 18, rue Jacob) :
Le Sphinx des Glaces (Chap. VIII), par J.
Verne. — Double conquête (Chap. VII-VXlI),
par E. Dupin.- de Saint-André. ' — Les Saisons;
par R. Rémusat, d’après ie Danois. — Gérard
et Colette (Sqr le éontinent noir), par A. Lau-
rie.
Dessins de'Roux,;.Destez, Bençtt.
Abonnements : Paris, U fr. ; départe
ments, 16 fr, ; Union, 17 fr.
Le fascicule de mars du Figaro illustré
est un numéro spécial, consacré à la ma
rine militaire. ..
'■ 11 est entièrement illustré en reproduc
tion de photographies instantanées, la plu
part en couleurs, dont les clichés ont . été*
pris par les opérateurs du Figaro illustré ,
dans nos ports de guerre, Toulon,.Brest,;
Lorient, Rochefort, Cherbourg. -
C’est, en S9 tableaux, la vie du bord prise
dans tous ses détails et dans toute sa vé
rité. ' *
Le texte de ce numéro ar été écrit par
deux écrivains, de la plus entière-compé
tence, tous deux lieutenants dè vaisseau de
réserve : MM. Maurice Loir (Mac -Landry,du
Figaro) etEmila Dubac.qui, U y a, quelques
années, eut, on s’en, souvient, à subir les
rigueurs de l’autorité: allemande. - -
L’Odéon fêtera, lui aussi,.la centenaire d’Al
fred da Vigny» -lî. reprendra» à. cette, occasion;
le 18 mars, lu.Muréchale d Ancre, ., , i '
L’œuyre du ppète sera précédée d’un, poème
inédit de.M< Tancrède Martel, et qui sera , dit
par Mlle dé Fehl. Ti,trè :[ Alfred de 'Vigny. '
La pièce qui viendra après la Carrière, au
Gymnase, sera une - comédie en trois actes de
M. Alfred-Capus, intitulée ftosme» > :
■■■ Lu direction vient de reculer-de vingt-quatre
heures la répétition générale de la Carrière, la
pièce de ; M.' Abel Heràiant; ' elle aura lieu le
mardi 16 et la première représentation lemer-
Kcre.di’l®niars«-..j.,;: - ..'Î 0 C i
. ’ Voici lesprogrammeé des tréiscoiicêrts
{'.qui ,auxout ’ lfeu[ aujourd’Ilui dimanche
lA.inarsA.. . ' y ^[„ i .
Concerts de l’Opéra '(Sériè-B): -* ASh.l/Jl.-f
Symphonie (Svendsen), l'* auditioiï. La Aferjj
r ode sytnphonib; ‘poésie de M'.'R Guinaud (VI
Joncières):' — Chants populaires français, -poé«. ;
[sies'de M. Maurice BoUchér (Julien Tlersot);
Danses anciennes; réglées par AI. Hansen.-f
Tanger . le soir, rapsodie, marocaine '(Lucieq
Lambert).”' -z- 'CirbifV tableau du 1" acte (Théo|
dore Dubois),—;Le 3 lupercalësi poème- sympbof
ùïqùe'(Ancbé Wormser).-f-.
Le concert sera dirigé - par-MM. R Vidal et
“G.Marty;'' fr ’-- ,~ -•* » - d :: «
. ■ Concertu Lamoureux {JCirqua des, Champs?
E lysées )*. à. 2 h*-,l/S- -- Ouveçture. dHeçmann ef
Dorothée (Schumann). —• Notre-Dame-d^a-Merf,
-•ppâiUft îfégendairQjda M* .Loqia .Gallét ; r . soif,
chœurs, orchestre et orgue, XThépdore Dubois j,
^olÂ.ehantés par, Mlles, Jenny Passama.Eléonere
Blanc; M. Engel,. ; v Symphonie .aveq- phœwrs
fBeethpvqn). -.Marcha hongroise. de-1% Qp/nr
■nation de Faust (Berlioz). . n*. v* - j
CoNCErçrsyCÔLONNS (TRéâïre du 1 'Châtelet); à
'’2-h; 1/t. Cruverture de Phèdre (Massenet). —
Jeunesse, poème de M. Hettich (M. : Georges
Hue): Mme Auguez dq l^ontalant; MM. Cazel-,
neuve et Cheyràt. — Symphonie espagnole
(Lalo); exécutée parM.Sarasate.— Eeif»pos
eoprx«B03a.(Satnt-Sa8us), - exécutés par. AL - Sara- -
sate. — Marche hongroise de la Ddmriatian de
Faust (Berlioz). • ■■ .-m* t; .. .k"-:'.
Spectafcles'de-la semaine - ■ [-
A TOpéra. — Aujourd’hui, à 2 h. 1/A, 8 * 'conr
cert (série B). r-*> Lundi, foatf. Mercredi,
Don Jutm, —:Yendredi,. Lohengrin, -n- Samedi,
Aida. .tiJ'.'f î
(La septième représentation de Messidor ; qui
'devàit avoîr' lièù mercredi 16' mars, est ajour
née par indisposition de M. Alvarez.)- *
A TOdéon.,.— [ji*undi, jnaçài,.inércrêài, ïéudî»
vendredi,;s.amedi, le Gheminept, .^./leudq- ma
tinée à 1 h. . 1 / 2 ’, conférence. dëj£ Hinzqûn, la
Maréchale d‘Ancre. *' .
La fête donnée jeudi soir au théâtre des
Variétés par les auteurs du Papa de Francine
et du Pompier de service a parfaitement réussi.
Souper excellent et dés plus gais, suivi de
danses' qui se sont prolongées jusqu’à l’au
rore.
Diverses chansons ont été chantées au des
sert par Mmes Judic, Gallois, 'Méaly, Cardin;
MM. Albert Brasseur et Prévost. - ■-< -- -» .-. r
Rendez-vous a été pris pour ia oentiénae du
Pompier de service. «» . . - ;
- s /.
Aujourd’hui, dernière matinée et dernière:
soirée de Kif-Kif-Revue, au théâtre de l’Eldo
rado. Avis à ceux qui n’ont pas [encore ap
plaudi Mmes Nicole Bernard, Tariol-Baugé,
Rivers, Cernay, Dylianë, Luçay et toutes, le*
autres jolies femmes, sans parler de Regnard, f.
Bellot, Xablet, M. Lamy, -Vandenne, Grandey,
etc.; à .ceux qui n’ont pas admiré Tapathcose
; des chrysanthèmes et la. grand tableau final;
‘enfin tout ce qui .a'fait le succès de cette amu-
sante et jolie revue. ' ' - - |
igueu
.Prix
du.numéro : 3 francs.
Une ’eemme.: égqbgée ET NOTÉE»,r- Beau
vais > On a trouvé daus- la rivière l’Epte.’ù
Ccfurcelles-lès-Giaors, ’le cadavre d’une
femme âg4fi“,dç\quarante-cinq ans-environ
qui. paraît avoir séjourné un certain temps
oans.l’eau. •. - ’
Cette femme avait la gorge ouverte.-
i L’identité de la victime n’a pu jusqu’alors
être établie. Elle était vêtue d ébits qui
tombaient en lambeaux.,
, Déraillement.— Coalgmmicrs- Le-train
de la Férté-Gaucher, devant-arriver à' Pa
ris à onze heures du matin, a déraillé près
de la station de Guérard* .. ., . .. -•
“Grand incendie. — Marseille : Le feii' quf
a éclaté oe matin aux Crottes, dans la ban
lieue de Marseille, a complètemeat 4éfcrujt
la minoterie Dalin dont il ne reste plus ac
tuellement que les quatre murs. Les perte*
s’élèvent ..à $50,000 francs, ' ‘. ■ U<
:... . iw
Paulus rival d’Èdisoh i En. effet, on peut voir
à BarTa-Çlan le fijnetograph, donnant un. ta
bleau où- l’on voit-le .chanteur populaire non
seulement s’animer, mimer, danser, mais on
l’entend aussi .^hanter à pleine,yoix *e*. meil
leurs refrains, [ _
-Jeudi,- première' de- la Txiganie 'dans les, mé
nages.
„.DeTotilousé î .
: « Le théâtre de LOEnvre donnera ,c* soir» au
théâtre des-Variétés, .YEnnemi du Peuple, d’Ib T
Petites nouvelles : ^ -,
: A la'Bodjnjèro X' ~ ; - - -
[ ^Aujourd’hui dimanche,mâtinée, à prix réduits,
à trois heures, — Conférence populaire de M,
Henri des Houx î Les veu», de Riohepin. au-
dition dé MRe Rogénie Buflet.
. A quatre heures et demie : Le Paiqis-Royàl à
travers les siècles (matinées ppur familles),
causerie de M. Th, Cahu, tableaux lumineux
de M. de Callias. Musique dè M. de la Tom-
belle. ' - •
~—Mme Itdeïina Patlï, yënant de ."Nice;;'est
arrivée hier *oir à Paris. ~
'' Mardi prochain , ’à Trïanon-Concert,
pour:-les adieux du professeur. .Gauthier, le.
célèbre! coupeur de tête, grande» représenta
tion dé gala, ; aveÀ le ; concours' des [plu?:, cu
rieuses attractions parisiennes,^ !; [, [[;
L'a Revue de Li-Onjchamps,pour là j20* rèpré -5
sentation, qui a.eu tien hier, vient de s’enri-4
chir^ d’unA scènç[,nouvelle liés Cent Kilos, èf
Montmartre,, '[
A "partir de cé^ jour, c’ëgt, notre 'confrère
B. Lebreton qui est. chargé .du secrétariat, gé
néral de ce concert. ■ i
M» Mardi 16i mars,' à huit heures' et demie;
salle Pleyel; musique de chambre; troisième
séance Ed. : Nadaud,: avec-le concours du MM;
Raoul; Pugna, Gibier,iTrombetta et Cras-Saint-
>< . 'm — .*• ; ,nh . i.-WiV't -
— On demande,, au théâtre de ta Porte-
Safnt-Martin, de-jeunes ét - Jolies figurantes; ■
, S’adresser tous les soirs; de - huit à neuf
heures/17; rue^deBoudy, à Mi Royer» " : - t
» * .. ... ■ . Triboulet.; :
Concerts
ATJJOURD.’HOT-DIMANCHE • ■ i
; Jardin d’Aecllmatatien. — Concert
symphonique, à. trois. heures»dans 1* grande
salle du Palai3-d’Hiver..-T Chef d’prche.?tre
,M«: Jules Lafitte, (de l’Opéra).; , '
Marche antique (L. KarrenJ. — Récit'et âir cle
de l’Africaine (Meyerbeer), chantés par Mlle Ju
liette- Dehréau. -* • Marché: funèbre d’une ma
rionnette (Gounod). — Fantaisie, pour fifitesur
Obéfon,'redemandée (Weber)/ éxéoutée par M-
Maquàrre. —‘Ouverture des'Dragons do Villars
(Maillart). — Prélude de Lohengrin (R. Wagher).
Fantaisie-ballet pour le violon (de Bériot), exé
cutée par Mlle Playfair, Sgéè fle onze ans. —
Le v Deruie£,amo,ur» i çzardas.. (G.ung;i), —,Scène
Çt air dë Gilda^cians^Rïgolettô Cyerdi); chantés
.par Mlle Jul4êj,.te I^bîéja»-»'M|qèhe solennelle
(Tschaïkowsky). v ” •* • _
TRAVAIL ET TBAVAILLEURS
COMMUNICATIONS
Les Agents, recenseurs du vingtième arron
dissement. — Réunion demain lundi,, à neuf
heures, salle Martin* 19t, rue des Pyrénées. —
Lecture, de la réponse de l’administration».;'
commencement "de la campagne de presse ;
uiesures a prendre.;;' signature d’une pétition
au Conséir municipal; — Présence assurée des
citoyens Archaip, Berthaux, Laudrin, Patenne,
conseillers municipaux»'
Ouvriers maréchaux.'— Sollicités par les or
ganisations ouvrières de la Seine, les ouvriers
maréchaux qui, militants socialistes, se sont
vus, pour ce fait rejetés de leur syndicat ré
trograde,ont décidé la création d’une nouvelle
.organisation syndicale qui prendra le nom de
Syndicat d’action des ouvriers maréchaux'du
département dè la Séide»'v- Les ouvriers de la
corporation,' soucieux de leur émancipation»
sont [invités à upe. première, assemblée géné
rale qui. aura lieu aujourd’hui.A. trois.heures
et-demie, à la Bourse du-Travail» . : , -
- - Ouvriers boulangers, -t» Une commission de
la chambre syndicale de* ouvriers boulangers
(je la Seine [a.’ été 'nommée pour là fondation.
d’îuLjaarnal, le.flév.eif des ouvriers, boulangers,
qui sera : l’organe de toute lacerppration de
la hôulangerie franqaisé. ...
[ "Une caissé est fondée ■ par le'syndfcat, pour
faire une réçiaihe à'outrance'contré les bu
reaux de- placement^ Que chacun, y métis son
obole et ce sera bientôt fini- • . . :
f. Allons 1, camarades, un peu de bon sens et
de raison, et la yictoire est à nous sans grève»
Sous, peu, de* affiches, placardées çàr tout.
Paris,- vous annonceront- ie-'jour et l’heure
d’une réunion-générale de la corporation,
ainsi que le premier numéro du- - Réveil des.
ouvriers,, boulangers* —, Le?, offrandes et les
adhésions, sont .reçues à Iq Bourse du Travail,
3, rue du Château-d’Eau; tous les jours, de
peuf heure* du matin à neuf heures du soir.
Réunions d'aujourd'hui
2 *^" Çhàmbre syndicale des ouvriers iharé-
Ohâux,[— Réunion de toute la corporation,
aujourd’hui dimanche,à trois heure? et demie,
à ,1a. Bourse du Travail, ) -, : [
Le .citoyen Paris, conseiller prud’homme
pour la première, catégorie des métaux,[rendra
compte'dé sonmàndàti- ' v' '■ ■ • ï -
' . '>**■’« <-■ i'-t [- J X' h. i
-Chambre, syndicale des ouvriers’ char-'
rons. —[Le citoyen Paris, conseiller prud’hom--
me,, rendra, compte» de son mandat, aujqur-;
d’hui, à deux heures du soir, à la, Bourse)
du Travail» dans la grande salle,. .
. Pour toutes les communications ouvrières* [
* • . ? * ç ,Aik Farj?iV-' 4 ?
1 ' '• V ", -f : ; |
I»e etioyen Ad. F«rjai ie .tient. ‘A la [
diepositian de» délégué* d«s syndicats!
ouvrier* et, groupe* corporatifs, tou* , le*
soirs, aux bureaux. - de, 1WCBAKSI-
GEANTClIit, rua SSontinartreJ» «le. aept i
à huit heures. \
DESSERT EXQUIS
Nouvelle Création
vélocipédie
, a**, Au. VÉLonROMK, p,’ili.vEB.. ■—- [ ’Auiaurd.'hüi(
4,,deux beiires, beurë\militaire,. aura'lié* au
Vélodrome d’Hiver,'la première journée de la
coursa ejx trois épreuves .organisée, par, 1 a,'di
rection. ■’ '
Rappelons., que, ; cette. éprauyèàurà Ûéu sur
dix kilomètres avec eutràîaéura et mettra, aux
prises Tom Lintôn, complètement rémià de,sa
faihlessq.de la dernière course, Lartigue» plu*
en forma qu’il pé,l’^ jamafs.été, Bpuhqursl, uq
.ancien coureur de,vitesse,'devenu stayér d?
premier [ordre'et qtn',“tout l’hiver, a.soulqvé
l’enthousiasme des_hahitués du[Vélpdrqme. ' j
' Autour de ’cëttê épreuve sensationnelle,, le
handicap.- habituel, une . course 'de. primes et
une maghifiquè coursé scratch qùîV^ réunji
Télita.de nos meilleur?, htyumés.. [
Cvclistes ! n’o.ubliez.pas-de demander lç
Catalogue Clément 1897, qui-vient de paraître.
Vous-te recevra» franco contre. 15,-centime?
envoyés.20, rue;BruneL . ' . j
%% Une chute gravé; — Lès 'dépêches-reçue?
de nôtre correspondant-de Saint-Pétersbouri
ont annoncé la chute assez sérieuse faite"Sur
la'pistqpar MUe-Reilloi chute qui fa empêchée
de rentrer en France en même temps-que'Ses
camarades; r ’ -
Sqn état ne s’est pas beaucoup amétioréi,
paraît-ib Mlle Reillô ’a été fortement touchée
au sein, et, depuis ; elle est «proie "à de?
douleurs violentes q-ui font -craindre de's ; com
plications graves. ' -j-
- ïtrK-. , ,
*** Responsabilité des vendeurs et cons
tructeurs.,:—'V ous-, payez! jJour bqnue une bi
cyclette qui- est dè mauvaise fabrication; Par
suite d’un vice de construction; un accident se
produit. A qui devez-vous demander un.e in
demnité,-au, constructeur ou au vendeur.?,-,
La quatrième chambre du tribunal civil vient
d’inaugurer- une jurisprudence nouvelle qui
établit: que le vendeur est seul- responsable. .
Le jugement accorde A,500 - franc*» de : , dom
mages-intérêts. .à deux bicyclistes ..victimes
d’un grave accident occasionné par.-la.rupture
de la fourche d’un tandem qui leur avait été
garanti s„ur:facture. ?. :■ • .
Un-- cércéb- pe ; couples. —'’Berlîn- tient
sans contestation possible le record «fie'-l’Ori
ginalité en choses vélocipédiques.
Ne vient-il pas de a’y fonder un cercle- dans
lequel ne sont admis que les couples, cyclistes
■màriés. Le mari me" peut y. entrer-, sans-rsa-,
femme; la femme sans le mari. -
Nous recevons avec les guides vélocipé
diques régionaux - déjà parus -(Touraine, Nor-
-mandie, Bretagne), le nouvel ouvrage de M. de
Baroncelli; le Guide des Vosges-( 1 fr. 75).
Çe petit guide, très pratique, aura certaine-
.ment cette saison, auprès des touristes cy
clistes, l’égal succès qui a signalé les ouvrages
précédents du même auteur ; aussi le recom
mandons-nous volontiers à ceux de nos lec
teurs qui; auraient l’intention de pédaler vers
notre frontière de TEst. ,y, ' .
*** La bicyclette Gladiator est unique en
perfection. Un point, c’e?t tout.
; . Rayon X...
fSf Ig 7'• ir,< ',^ 1 - v,* *
fnée 'sur Thîppodrome : EnjôIemvEa-Roehe -; ftt::
Beaulieu IL ftui sont arrivé?, ei; twte «jqnacet
ordre dansIe-Prix.Maj-igaan»-' -- ■ j,
. Parmi les vainqueurs-,--en 18DG, on trouve
'encore-'.Saicéd»;'. Polonaise;. Master. Ccwlayr-.et',
Danygarth, donJr on ignore la condition ac-
, tuelle» .Sur. la.foi.de ■ bruits faveraülos sur.son,
compte, nous optons.paur ■
.. Ephinère»
PRIX VAlENTINO. — Cette course s’annonça
comme, un. match,.à. l’arrivée,.entra Brûle Tout,
gagnant du Grand steeple*chase de Nice,, et
' ttead-heàter de Célimare'et FaniuÀ, autre dëafi-
haater;,imais da, lu.médiocre Métenip.fyçQse.
Aussi, croyoqs-uQus à,la victoire da
Brûle Tout. . .»
L ; PRIX, DU LAC.. Castelvieilb„.-,LQrenzo» -Bo- •
) tide et Le Cher» sont,, las,seul?, chevaux!qui
' nous paraissant trè* bien placés, dans l’èchella
des poids da ce handicap- Oi - » CastelvleUh. vient
^;da refuser.plusieurs ,.4a s.ea engagement?,, .ce.
- quicnoûs. angagaà i’éoai'tar. Lorenzo est resté'
sur.sa.lacüa viatoiEa.du.jpi'ix de la, Marne, a 5
finghien, remportêeii.-par Chandos- ab Luini»
JBotide lui aussi vient,, après,-.les débuts ..satis
faisants à Auteuil, de courir hoiiorah.lemqnt’
à finghien contre Kof de Thulô et Requin.
Les dernière* courses de. fia Cher annoncent
gué so,n tpiir est. proche, mais' nous ne pen-
' son? pas que cesoit-à Auteuil' -qu’it fasse son
[fipnp. v .;.V y ,\„ - •• ■'
Nous-concluons, eu faveur de* - •'
Lorenzo. .-
Demain,-lundi..15 mars»- réouverture des;
courses plates^à Vinceunes; -à deux heures.
: ■- ««" : Tristan.
rie if'is.1 .s! .iT!*? '.«.*»F 1 ; -, ..
SPORT JDMtUTICLTJR- [
" L'é’CIub nautique de'Paris s’est réini le s.a~:
medi 6 mars», en. son. siège Social, café de la
Colonne, Déplace de la Bastille» ;
Après l’admission, de'.plusieurs nouveaux
I membres, est procédé à' là"nomination d’un
'chef dit matériel, d’un conseiller et d’un capi
taine d’qntraînement, adjoint. ’» ’ •
' Les tégates d’entraînement, organisée? entre:
le Club nautique et.la Société, nautique cjeià :
Marne,. sa pQuçcout 'à Joinville-le-Pont proba
blement le 25 avril. Le programme' paraîtra
sou? peu,.. . .
Le cômité.'est eù, ce. moment en pourparlers
avec plusieurs' municipalités' des environs;:de.
Paris pour l’organisatAo.n de régates locales.’
' Les fêtés dq Pâques, .seront mises à profil
pour une. ballade de deux jours. H est. ques
tion dé la rencontre des équipes du. Ç. N. P,
ayec celles d’un. çiub. ami», . ; .
SPORT
, COURSES A AUTEUIb-
Dimanche. IA mars
3. - • • , « ’ - . -i
Les courses commenceront à deux heures
. ‘ • NOS PRONOSTICS
PRIX NUAGE. —, Druçy Lana ne ' dolt[ pa?
courir. Trappistine, qui vient de très bien cou
rir à Vincennes contre Sèquin et ' à- finghien
coptre Cabaret II -a ici une excellente chance
malgré son poids élevé. Dialogue est resté sur
une victoire remportée sur-ôdyss à Auteuil. La
dernière course deRubilly indique son déclin
déformé. Arab s’est bien défendu àEnghien-
contre Nevçrs ; mais, pour nousTésumer, pôus
faisons choix de ...... ...
- - Trajtpistiue»
. .PRIX DU -SENTIER. — 11 : est probable qu’au
dernier, moment la présence de Soréac fera le
vide par les Chevaux restant- au. programme
et. qui ne sont là très probablement que parce
que leurs ' propriétaires com stent ' sur l’ab
sence de l’excellent eheval- de l’écurie Desbons..'
Copime il est,impossible de rien }ui opposer,-
nous désignonc donc > .
Etoréxe, >;i ■ ■’ '•*„ '[ ' ’
■STEEPLE-CHASE NATIONAL. — Trois che
vaux sont; à notre avis, seuls en course. Sheri-
dan malgré son gros poids» Cosmopolite dans
les poids moyens et enfin Alvarez, qui bénéfi
cie de toutes les décharges, étant encore
maiden-
La difficulté du parcours, pour ces jeunes
chevaux, nous engage à choisir le top-weight,
qui est un sauteur très confirmé,
Sherldan. . ' v ’
PRIX AMARANTHE. — De tous ces hacks[et.
hunters, trois seulement ont reparu cette a’n-
Voir à la 4 e page l’annonce cUs3 -
GRANPS MAGASINS DU
Demain Lundi.
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Brodeuse, 2 et. 3 fils. Sarrazins,- 6 , cité Riveria.
REUNIONS it Con férences
-ri-Quartier de Saint-Merri. — Les citoyens
du quartier Saipt-Merri, réunis, le vendredi
B mars«1897j salle Désiré, 22, rue Brise-Miche,
ont v-otô un,' ordre du jour de protestation
énergique, contre l’emplacement pp\ir, la cons
truction-d’un groupe scolaire préconisé par la
conseiller municipal Opportun, et- engagent la'
comité' de jprotestatiQn, à empêcher, par tous
les moyens, la mise à exécution de ce projet
qui n’assalntt eu rien le quartier Saint-Merri et
retarderait indéfiniment le pero;pient, cie l’ave
nue ôç THôtel'.de-Ville, ainsi que les autres
grands travaux.d’intérêt local.
—• Société amicale de secours mutuel? des
Angevins à Paris. —■ Bal annuel de la société,
le samedi 20 mars prochain, à dix heures dans
les salons Taverniar jeune, au Palais-Royal. —
On trouve des cartes d’entrée au siège social,
,39, boulevard, fié Strasbourg. .. [
—«t Société de secours mutuels des gcjjs de
maison. — Le. bal annuel sera donné le samedi
20 mars, dans le salon de Wagi’am, 39, avenue
de Wagram. —'Les- portes ouvriront à dix
heures. ' \.
—Union des femmes de France. — La con
férence dii mercredi 17 mars sera'faite au
siège de la société, 29, chaussée d’Antin, à
quatre heures, par le docteur R. Duranù-Far-
del, ancien chef de clinique de ' la Faculté de
médecine, sur « La peste ».
FEÜILLETQSLDE-.L’J3Vr5ÆjVS/GÆAJV:r
. 80 .
DES HALEES
PAR
JULIEN S É RM Et
DEUXIÈME PARTIE' ' ■
II'’
ÿ '»> ’ V 1 ™ V.ï
I»es fiançailles de Jeanne
(Suite.)
Jeanne et Andréls^ Feî>o?àieiit' tojas
deux, accoudés ^ la .fénêfire qui nuvra*^
sur le jardin du restaurant, àux-©âigi:fis
bosquets,
Pourtant, dans un grand platane des
ÇÎsçRux jasaient ;
Hri;;
André f ^
Jeanne Y
* Avajs-tu « souvent pensé que nous
nous épouserions. " ;
Oui, souvent; et toi, Jeanne?
. — Non! Cela-xne-semblait naturelle
vivre comme sœur et frère, je t’aiïnaîs
déjà, beaucoup, mais je sens que je t’ado
rerai tout à fait quand je serai ta femmç.
— Nous serons heureux I
' Opi^,. 3T ^-. ...f| '• -. f-
- Et nous- rendrons - heureux nos p^.-
rent§ !, Quand je pense que je ne leux
suîs rifin., anoi,* ei^qu’ils ro’pnt élevé, cés
braves gens ! Encore toi tu es leur niée?,
q’estplqs' naturel. * ;
-J (Jné chose seule me chagrine upi
eu, c’est que j’usurpe la place dans leur
œur de cette pauvre Marion. !
— Tu rien es pas coupable. ?
K i ri Qu’impdrto ! cela-m’attriste parfois,
î —r Tu as tort ! Marion a fait une folio,
dit André. Je l’aimais bien aussi et mûri
souvenir ne peut encore loi tenir ri
gueur. Mais .enfin le pérç Morel, .lui, a
juré dé ne plus la[ voir, Jl| est entêté, Iju
le.sawi^'ij -J/ ,£*. ÿiljl :» '.i » !
— Il ne changera pas.
— Elle pense toujours à nous, elle !
Elle est si bonne fille... Bibi m’a prévenu
que le cadeau qu’il nous offrait de la
part de. ses amis^ des couverts je croijs,
cela venait èn grande partie de la cotisa
tion de Marion... . . . ;
. . — On. rie peut refuser»..[-Si le. oérp?
surtout.- ÎR.nore la -.; . -J i -
’ti JH-.. v*!*: V. Ï s;x:-ç . t .
* 'A ce moment ûü appel les tira de leur 1 !
conversation.' '' “ ' . t-
&a-'Aridré,| 1 . $ v* - '*'['?! ;7'
Ce dernier $e. retourna, :. : ; r., [ -A
C’était le père Morel qui gaiement l’ip.*
terpellait.- - - "... -.J
— Embrasse donc Jeanne, sapristi !
C’est ton droit. Et. puis tu nous chanteras
quelque chose, I - . , . ;[[ - î
'Les fiancés s’embrassèrent èri* riant et
rentrèrent dans la salle où l’on s’assit
pour écouter chacun dire sâ chanson.
Ce fut Sophie .qui commença.
... Je l’ai fév?e après cinq mis R’^iseace; : ’
•- > jgais -d’elle, hélas 1 oublié, méconaa... î
Et chacun bissa--avec elle îe vieux re
frain: „
Fv Tairai, mon pœpJ mon pauvre cœur, tais-loi!
André se récusa ; mais «tomme onj’a a-
çusait de. se faire prieç, il Técita: le Sous-
Préfeï àux Champs, de' Daudet, avéc'
beaucoup de goût. [ ’ -1 .. ... r . ■■
Le père Collet, très émoustillé, conti
nua la série .par quelques bribes d’au re
frain de régiment ; puis une des jeunes
filles murmura une romance à fa mode
avec la pointe patriotique ^obligatoire
E histoire d’nQrossignphqiii a fpi d’Al-
sace-horrainç. [, . v - : v. <- «' [
Là gaieté reprit' son droit avec-Antoine
qui entonna le CarUlonneur : *' ‘ ’
■ ç> *.7 ’• Î ’t : j O ' f'- $$ , C.J ; ■*
^ Xliguc, ÿg ikPt 4ig, djg
Ah ! que j amfr...
A sonner un baptême - ^ • -,
Le père Moreî triompha avec-sa cban-
Bon de Béranger. -Ce qui offrit- à Duluc.
l’occasiqn de faire l’éloge dn - çhatotyq de
Lisette, i ) t. : J', f '■ \ ^ f ; -
. — On éu. fait plu? comme : celle-là l di-
saifcii avec regret ’
Et pour conclure E ût appel à sa mé-.
oire pour retrouver les . couplets de
moire
Bérat .
... Enfants 1 c’est moi qui ms Lisette^, '
.'L? Lisette ,dachansonnier, /•'-
Mais le .tribut fut paye, au répertoire
moderne, avec M. Ricourf,: «jui mupolo^
guà : « Je viens d’me piquer Iriez » : et
û Mince de-distinction f »
' Enfin,le suebès de la réunion était réservé
à Bibi, qui attaqua d’une voix de stentoi|
la scie A là.mode « Mon Caïman », que
Marjçn avait rendué populaire et que
tout Ptols voyait; à"la porté ,dej| libraires,
[ avec sa gravure enluminée représentant
f- Marion elle-mèine en grande toilette^
suivie "par up gentleman à la tête dé
crocodile. ' ' ' - ^
; .Hon caïman,
f ' Tes mon amant,
Ah 1 ah t
Mon caï-caï-mant
? Et4’fiù. ï e Prtt.l.ç dernier mot en ma-
jnîére. 4é tyrolienne : folle, qtie. Bibi ap-
çpmpagnaifc avec dés gestes énormes.
“ Comme l’qn était en train, le père Mo-
' rèl voulut recbmjnehcér une série et força 1
LAhdr^ A. rçdirp. pue poésie y . ■ ■>- - f •
,<£ e Pendant que’ lé jeune" homme "récitait..
quelques vers de yictor Hugo, Marthe se
tourna Y(y:s.Hugues. v
. —..Ce garçon-là ne te "rappelle per
sonne? dema'nda-t-elle.
-—•André? ' h' ' r *
Oui !... Regarde bien. . -
Je l’ai déjà remarqué... un peu ton
pauvre frèrej riest-çe pas ?
—Oui ! Didier avait ce front calme et
ce xegaTd profond, ces attitudes*..-C’est f
pour cela surtout. : que ce jeune homme.'
m’est sympathique. . , ;
—C’est un' garçon bien.-doué et .qui
mènera très, bien-la barque. Il a un' vrai
talent de dessinateur... . - [
. La .ressemblance d’André avec- Didier
était frappante ; mais -- pouvaient^ jl?
s’imaginer une autre cause que le hasard,
eux qui ignoraient que l’enfant de Paqle
était né !
Comme ils l’auraient chéri, ce néveu,
s’ils en avaient soupçonné l’existence,
les braves, gens qui, depuis plus de vingt
ans de ménage, riavaient jamais, eu d’en
fant!
Mais on improvisait un quadrille à
nouveau- Bibi fautait avec une grâce
d’éléphantf tout en essayant des ailes de
pigeon, '
- A un certain » moment, un -vacarme
épouvantable retentit ; le fort de la Halle
venait de crever une lame dp parquet en
retombant trop, durement. : -
: • Bibi’ glissa en même temps v passantjla
têt,e dans le piano dont ■ toutes Içs cordes
retentirent. « , î ‘ Y ;< ;. ;
On accourut.
. — T’es-tu fait mal? demaudait-'ori,'
i. --- Moi, pas du tout! dit le .colosse en
se relevant,'tout en se frottant les bras.
<■—. Tu as le bras détérioré, fit André.
• — Moi, répondit Bibi orgueilleuse
ment. Moi!, démoli? jamais! Regarde ça,
mon petit.
Il plaça seus son bras le pian.©. - - s
’ Ôn s’exclamait. '
Mais " il enlèvàit ~ de terre ’lë pesant
instrument gn prenant une. pose foraine
et en lançant la phrase traditionnelle :
« N’efi jetez plus !- » ^
Le piano rëtomoaj avec un bruit de
chaudron effrayant, ët l’on se sépara sur
cet expiait du géant des Huilés eu se-don
nant rendess-voùs au jour de la noce;-
-, . . " VIH .. *
' L? clir#n 8 Bièî??
Madame, on est Yenu ce mâtin de la.
banque, et le garçon de i-ecettes a laissé,
une fiche, dit Fanny A Hélène qui ren
trait rue Tfirbigo, après, avoir encore
frappé à vingt portes sans trouver d’ ar ” i
gent. - [ -, -
— Upe fiçliç dé quatre cents francs ? Je
m’en doute !’ répondit Mme Laverdac en.
déposant son chapeau à la bâte sur un
meuble^ Y ' . ’ \ • -Y
. (A suivre,).
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