Titre : L'Action française : organe du nationalisme intégral / directeur politique : Henri Vaugeois ; rédacteur en chef : Léon Daudet
Auteur : Action française. Auteur du texte
Éditeur : Action française (Paris)
Date d'édition : 1938-02-22
Contributeur : Vaugeois, Henri (1864-1916). Directeur de publication
Contributeur : Daudet, Léon (1867-1942). Directeur de publication
Contributeur : Maurras, Charles (1868-1952). Directeur de publication
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Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 22 février 1938 22 février 1938
Description : 1938/02/22 (Numéro 53). 1938/02/22 (Numéro 53).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, GR FOL-LC2-6354
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 18/01/2011
! ACTION FRANÇAISE — 22 FEVRIER 1938
ILA PRESSE
Le discours du Fiihrer
Qu'nttendait-on de Hitler, de ses paro
les ou de ses silences? Nous ne pouvons
que mépriser ceux qui — dans un sens ou
dans un attire, sont étonnés par le discours
de dimanche.
« Hiiler, écrit sagement M. Maurice Col-
rat à Excehior. reste l 'homme de Mcin
Kampf. »
An Populaire, quelques lignes seulement
.— mais vraiment embarrassées — de
l'exGelîent Bracke. Il ne se fait aucune
illusion sur la vanité de ses réflexions
quant au « prétendu Reichstaq ». Et son
appel à l'Angleterre est bien discret.
C'est que Braeke a de la mémoire.
Il se rappelle les prédictions île son Bium
quant à l'échec de Hitler et trouve peut-
être que les socialistes français ont été
fous de s'abandonner aux prophètes juifs.
A \'Humanité, c'est une « utilité » de
• deuxième classe, le kamarade Cogniot qui
oppose à la parole du Fûhrer « la volonté
de lutter pour la paix dans l'indépendance
et la dignité de notre pays » du Front
populaire. #
Plus clair, le kamarade Péri joue les
va-t-en guerre :
Les généralités dont nous a régalé M. Yvon
Delbos. les refrains sur les croisades idéologi
ques sont d'un autre temps.
Hier, le Fiihrer a déclaré la guerre à 90 %
du retire humain. Nous saurons demain si le
gouvernement français a compris. Noue saurons
s'il op;e pour le suicide poltron ou si. conscient
de son mandat, il fait appel à ces 90 %, s'il
sonne le ralliement public des peuples pacifi
ques défiés par le provocateur de l'Opéra Kroll!
Combien, sur ces 90. voudront mar
cher?
Les partis de gauche, de Briand aux
sous-Cachin_ ont favorisé par leur lâ
cheté, le réarmement de l'Allemagne.
Ils sont affolés à présent.
L'Ere Nouvelle écrit •
Le discours de M. Hitler définit «ne concep
tion politique que, nous, nation démocratique,
nous ne pouvons admettre. (L"Ere Nouvelle feint
d'oublier que cette conception politique, c'est
la démocratie qui Fa lancée : 1789, 1792, 1848.
etc., etc.)
Mais nous faisons son jeu et nous allons, tête
baissée, dans l'abîme si, sous couleur de le com
battre, nous opposons idéologie à idéologie.
M. Hitler fonde sa politique sur le principe
dp l'ingérence.
Les nations démocratiques ne peuvent fonder la
leur que sur le principe de la non-ingérence, de
la non-ingérence totale, dans quelque pays que c.o
soit.
Nous disons cela, avec beaucoup de ralme, parce
que, pour l'heure c'est la réaction immédiate qui
s'impose devant le discours du Fulirer.
Il s'agit, d'abord, de ne pas tomber dans le
piège qui, volontairement ou non, nous est tendu.
Et voici que, pour nous dérider, dame
Tabouis apporte à l'Œuvre les dernières
nouvelles des « grandes chancelleries »
(mais oui! mais oui! ça y est). *
Somme toute, dans l'ensemble, les grandes chan
celleries ont jugé que ce discours était plus mena
çant qu'à l'ordinaire. Il signifiait en clair : con
tinuation de la guerre d'Espagne, renforcement je
l'action du côté de l'Autriche, menace contre la
Tchécoslovaquie, alliance renforcée avec le Japon
et l'Italie. Enfin, et par-dessus tout, l'affirmation
de la victoire intégrale du nazisme.
On remarquera le silence presque com
plet de la presse des gauches quant aux
questions économiques et sociales traitées
par Hitler. Silence qui justifie surabondam
ment les commentaires de Maurras dans
sa « Politique » d'hier.
Xotons tine observation juste de M.
Wladimir d'Ormesson au Figaro :
Ce qui est surtout frappant dans le discours
du Fûhrer, c'est la façon désinvolte, épisodique,
presque négligée, avec laquelle il a parlé de l'Au
triche. On nous avait assuré qu'en contre-partie
des conditions imposées a Vienne, le chancelier
du Reich réaffirmerait solennellement l' « indé
pendance » de l'Autriche. Le mot ne semble même
pas avoir été prononcé. M. Hitler a évoqué les en
tretiens de Berchtesgaden comme il aurait pu
le faire pour une question traitée avec le Statthal-
ter de Bavière,.
A l' Epoque, M. James Donnadieu dit
quelle paix veut Hitler :
En vérité, Hitler veut la paix, mais la paix
germanique. S'il peut obtenir sans coup férir tout
ce qu'il souhaite, si ses ambitions peuvent être
satisfaites sans vers»r de sang, il gardera l'épée
au fourreau. Sinon, il faut ^attendre avant long
temps qu'il n~e de 1' « ultima ratio ». Il n'y a
j qu'un moyen, pour ni."s, d'empscher les aven-
| tu es. C'est de savoir ce qu-" nous voulons et de
s'affirmer. C'est d'être fo>'s. C'est de rester en
étroit contact avec nos alliés C'est, pour la Grande-
Bretagne, an lieu de se vepî'er sur elle-même, de
cojfcvd'rer quelle a un grand rôle à jouer dans
le monde pour maintenir la paix, cemme M. Eden
l'avait compris C'est de nous grouper, tous ceux
qui sommes menacés prr pansemioiisme de nou
veau triomphant !
Il convient ici de rappeler comme nous
y invite M. Jean de Granvilliers à la IV'
République, que M. James Donnadieu avait
donné en 1932, à la Collection du Temps
présent, un livre prophétique : Où oa
l'Autriche ? où nous relevons, entre bien
d'autres, ces quelques lignes :
a II s'agit, d'ai'leurs, pour nous, d'une ques
tion vitale. Nous devons interdire l'Anschluss si
nous ne voulons pas que l'Allemagne reprenne sa
politique d'hégémonie. Après avoir acquis l'Au
triche, elle aurait en Europe centrale une posi
tion plus forte ou'en 1914. Elle ne manquerait pas
de réaliser la' Mitteleuropa, objet de ses rêves, ce
qui serait la source de nouveaux conflits, mais
avec un empire fortifié. Ainsi, l'énergie dont
nous défendons le principe n'a d'autre but que
de faire l'économie de millions d'existences. Une
politique de faiblesse n'a jamais été une politique
de paix. »
M. Donnadieu ne fut pas plus écouté en
1932 que ne l'avaient été Bain ville, Maur
ras et l'Action française, en 1917, 1918 et
pendant les négociations dés traités d»
paix.
M. Robert Lorette transmet de Berlin à
Paris-Midi, les imnressions allemandes su»"
le discours du Fûhrer :
On imagine sans doute les commentaires des
milieux politiques et de la presse. « Journée his
torique », « Heures inoubliables », etc. Ce qui
frappe le plus, ici, c'est la part réservée 2 l'Au
triche. En premier lieu on salue les nombreux
Autrichiens résidant â Berlin, qui sont allés ap
plaudir le Fiihrer sous son balcon. Sans parler
des manifestations de sympathie qui se sont dé
roulées & Vienne. Ensuite, le9 journaux sont una
nimes à insister sur le fait que, malgré toutes les
difficultés, les Allemands des deux Etats sont
« Testés liés par l'histoire et par le sang »... que
pour le Reich, l'Autriçhe est une « affaire de
cteur », que l'on pourra se souvenir plus tard de
« ces jours bienheureux où le Fiihrer des Alle
mands s'est adressé 2 tons les fils d'un même peu
ple », etc...
En somme le discours d'hier peut être ramené à
une simple formule :
Réalisation progressive des vingt-cinq points du
programme du parti nazi et des prophétie» conte
nues dans « Mein Kampf »-
C'est la vérité.
Qu'en pensent tous les « pèlerins de la
paix > qui vont perdre leur salive — mais
non leur vanité — à Berlin à de ridicules
parlotes ?
Au Journal dés Débats, M. Pierre Ber-
nus note que « ce qui ressort surtout du
discours prononcé par le chancelier Hit
ler, c'est un prodigieux orgueil. »
.- Un tel état d'esprit est extrêmement périlleux.
Il le conduit & formuler des exigences au sujet
desquelles il n'admet, aucune discussion et dont la
réalisation complète procurerait à l'Allemagne la
domination de l'Eurpoe. Le Reich, qui ne ren
trera jamais dans la S. D. N., repousse toute
organisation internationale. Il entend appliquer le
système de l'autarcie, qui, empêchant les relations
économiques normales, ; crée un état de trouble
profond et multiplie les conflits internationaux,
a II n'y a pas, dit-il, d'économie mondiale qui
puisse remplacer une autonomie économique na
tionale et souveraine. » Tout effort d'améliora
tion dans les relations commerciales des peuples
est ainsi rejeté. Les questions économiques et po
litiques ne doivent pas être mélangées, car elles
n'ont aucun rapport entre elles, affirmation qui
est contraire à la réalité et qui, dans tous les
cas, rend toute négociation féconde impossible.
Bien plus, pour aider le Reich i pousser jusqu'au
bout cette politique d'autarcie, les puissances sont
invitées à lui rendre ses colonies et sont averties
que l'affaire ne saurait donner lieu à un débat.
M. Bernus constate que l'orgueil de Hit
ler est « encouragé quand il constate ce
qui se passe en France et en Angleterre. »
Et notre confrère regrette que la crise
anglaise se produise en un moment où la
concorde et les décisions rapides seraient
nécessaires.
La démission de M. Eden
Les journaux soviétiques de chez nous
et aussi M. Perlinax, rédacteur soviétique
du journal national l'Echo de Paris (Cor-
pechot ! Corpechot 1) en semblent déses
pérés.
M. Pertinax compare la démission de
M. Eden à celle ae Delcassé en 1905.
M d 'Ormesson, d'autres encore disent de
même.
« Toute comparaison cdoche » sans :
doute, mais celle-ci des deux pieds... |
Le renvoi de Delcassé fui exigé par ;
l'Allemagne. -, I
Aucune puissance étrangère n'a exigé
(l'Angleterre ne l'aurait pas toléré) le
départ de M. Eden. Cependant la coïnci
dence du discours de Hitler, désagréable
pour l'Angleterre et M. Eden, et de la ;
démission de celui-ci est, comme dit le
Temps, « déplaisante ».
Dame Tabouis prétend,, à l'Œuvre, que
« la France, en fin d'après-midi, a
exprimé à M. Phipps — mahdé d'ur
gence au Quai d'Orsay — l'intérêt primor
dial qu'elle attachait au maintien de
M. Eden, mais que, survenant a cette
heure tardive, ce message n'a peut-être
pas porté tous ses effets ».
Si petite soit notre estime pour l'intel
ligence de M. Yvon Delbos, nous voulons
croire qu'il n'a pas commis cette gaffe,
qui aurait été sévèrement jugée et juste
ment condamnée par l'honneur britan
nique.
Les Anglais se sont, sans doute, depuis
mai 36 immiscé dans notre politique
ministérielle. Mais c'est qu'ils avaient
affaire à des youtres et à des galapiats.
L 'Angleterre n'en est pas encore là.
Dame Tabouis annonce la dissolu
tion des Communes, le triomphe des tra
vaillistes... Voilà qtii est fait pour rassu
rer les conservateurs anglais.
Le Populaire profite ■ de la démission
de M. Eden pour insulter M. - Neville
Chamberlain, dont il traite la politique
d' « équivoque ».
Voilà qui est adroit de la part de gens
qui réclapient le pouvoir pour demain.
L'Humanité se contente de donner des
informations.
Au Journal, Saint-Brice ne pleure pas
sur le départ de, M. Eden :
Sa grande infortune est d'avoir été débordé
pair ceux qui lont tant de fois compromis en
abritant derrière son jeune enthousiasme les in
trigues les plus scabreuses de la démagogie in
ternationale. Qu'on se rappelle son voyage à Mos
cou d'où il est revenu — curieux avertissement du
destin — tellement malade. Qu'on se rappelle sa
rencontre avec le Duce, ou moment où on pouvait
encore empêcher la guerreque les tempéraments des deux hommes se sont
heurtés au point d'entretenir des rancunes inex
piables. Puis cela a été le torpillage de l'accord
Laval-Hoare qui aurait assuré au Négus la re
traite confortable d'un sultan du Maroc.
Toujours M. Eden a prêté l'oreille aux direc
tives de politique étrangère de l'opposition. {Un
gentilhomme mais du type baron Pié.) On vou
drait être bien sûr que sa retraite elle-même n'est
pas une manœuvre d'opposition. Rarement les
circonstances ont imposé plus impérieuselrnent
le ralliement de toutes les forces d'ordre.
La production, le travail
On a procédé, ces joùrs-ci, à Saint-
Nazaire au lancement du Pasteur.
Quelle leçon dans le reportage de
M. Christian de Caters, au Jour, sur ce
lancement :
Il faisait gris. Une brise pénétrante renfrognait
les visages. Mais je regardais les groupes d'ou
vriers pour la plupart désœuvrés dans l'expecta
tive du lancement de ce Pasteur, leur Pasteur que
depuis dix-huit mois ils ont vu grandir sur la
cale de Penhoët. Leur expression ne semblait pas
heureuse, pour ce jour de fête.
Trois d'entre eux attendaient, dont l'un grison
nant : quarante ans de chantiers, depuis qu'il
était < haut comme ça >.
— Un beau morceau I fis-je en montrant la
coque.
. — Oui. Nous, vous savez, on est habitué. On
n'y pense même plus. On en a vu d'autres... Et
il aurait été prêt six mois plus tôt si, au com
mencement, on avait eu de la matière première...
La tôle n'arrivait pas.
Non : la tôle n'arrivait pas. C'était dans les
mois qui ont suivi les élections de 1936. L'homme
poursuivit :
— Si le travail va bien, on sera prêt dans un
an.
« Mais le malheur, reprit-il avec une lenteur
réfléchie, c'est qu'après le Pasteur, il n'y en a
pas d autre. Quand il sera lancé, les chantiers
vont rester vides... Et nous, on nous renverra à la
pêche... »
Et notre confrère cite les paroles de
M. Fould, président de la Société de Pen
hoët, constructrice du Pasteur :
Nos prix de revient sont élevés, et, comme pour
toutes |es industries nationales, monsieur le mi
nistre. vous en connaissez les causes... Les arma
teurs français n'ont commandé en France, en
1937, qu'un seul navire : un cargo charbonnier
de 2.4Ô0 tonnes pour onze millions et demi :
Mais pendant la même période ils ont comman
dé à l'étranger sept navires formant un total de
32.500 tonnes pour cent trente-sept millions de
francs... C'est, depuis le 1" janvier 1937, 170
millions d'or qui sortiront ou ne rentreront pas
en France, 15 â 20 millions d'impôts, plus de 70
millions de salaires, 130 millions de commandes
pour les industries fournisseurs de la construction
navale Si un industriel manquant de travail refuse
une commande, ,c'est bien parce qu'il est arrivé
à la limité des sacrifices possibles et non pas
parce qu'il exige un' 1 bénéfice exagéré...
A quoi le ministre a répondu en fai
sant l'éloge... du Mexique, « pays ardem
ment et généreusement républicain ». Le
Mexique, persécuteur et spoliateur !
Et ce ministre est un radical...
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Les 40 heures
On reconnaît un peu partout que leur
application rigoureuse est une cause de
ruine pour certains commerces et de
détraquement profond pour beaucoup
d'industries.
C'est surtout dans les commerces et
industries moyens que l'incidence de la
loi des 40 heures a été déplorable. Que
d'entreprises déjà défuntes ou agonisan
tes I
Eh bien ! il y a quelqu'un qui dénigre
les faibles esprits assez naïfs pour s'ima
giner que les 40 heures ont pu avoir des
effets fâcheux sur notre production.
Dans un article de la Flèohe, consacré
à une attaque violente contre les banques
et contre M. Georges Bonnet, ce quelqu'un
les raille lourdement :
Heureusement, M. Georges Bonnet vient de se
saisir de la question. En 15 discours, et 22 com
muniqués â la presse, il n'est pas douteux qu'il
va rétablir l'équilibre de notre balance commer
ciale, avec le même brio qu'il a rétabli l'équili
bre de notre budget (à 20 milliards près). Et si,
malgré tout, les importations continuent de croî
tre, les exportations de baisser, et l'or de sortir des
caves de la Banque de France, notre prestigieux
ministre passera de l'Economie nationale aux Tra
vaux publics ou aux Affaires étrangères en disant
d'un air dégoûté :
A qui la faute ? Mais à la semaine de quaran
te heures, voyons I
Savez-vous qui a pris ce ton ?
Le socialiste de banque, M. Francis Dé
lais!.
Le lecteur dévoué — et bigrement intel
ligent — qui me prie de signaler ce pa
pier, ajoute :
«Le scandale n'est pas que M,. Delaisi
« déteste la. haute banque, après l'avoir
« servie : échange de mauvais procédés.
« Le scandale est qu'en raillant les
« adversaires de l'application uniforme
« de là loi des 40 heures, il trahit les clas-
« ses moyennes, au service desquelles il
« s'est placé.
« Il faut que ce scandale cesse... »
Pourquoi? Quant à nous, nous pensons
que Delaisi continue.
Pierre TVC.
ILES SJPOflSTS
On demande :
a) Paris; appartement à acheter: quais,
Neuilly, Saint-Louis, Saint-Germain, XVI*
arrondissement, 100 â 175.000.
b) Dinard : villa, entre mer et bois.
H. CHARLES.
AVIOMOBII.E
Le Paris-Saint-Raphaël féminin est terminé
Le rallye Paris-Saint-Raphaël féminin a pris fin,
dimanche, par les deux dernières épreuves comp
tant pour le classement.
Le matin, eut lieu à Draguignan, celle de ma
nœuvre, qui est la plus importante. Elle fut rem
portée par Miss Haig, ex aequo avec Mrs Lace,
toutes deux équipées avec pneus Dunlop.
L'après-midi, Mlle Lamberjack, sur Talbot, pneus
Dunlop, gagna la course de côte de Saint-Sebas
tien, à Saint-Raphaël. Elle triompha, comme à
Nevers, dans le kilomètre lancé et le 500 mètres
départ arrêté.
De ce fait, Mlle Lamberjack gagne, une fols
encore, la coupe de vitesse.
Le classement intercatégories, ou classement au
rendement, dans lequel lu formule qui permet de
faire le' calcul fait Intervenir le poids de la voi
ture par rapport à la cylindrée du moteur, voit
figurer en léte Miss Haig, devant Mme Descollas,
triomphatrice du rallye de Montc-CaTlo.
Quant au classement par catégorie, voici le nom
de chaque concurrente* placée en tête :
l r * catégorie : Miss Haig, pneus Dunlop. — 2" ca
tégorie ; Mme DescoMas. — 3 catégorie : Miss Rid-
dell. — 4* catégorie : Mlle Dassonville, sur Peu
geot. — 5 catégorie : Mme Roux. — 6 e catégorie :
Mrs Lace.
BALLODl OVALE A 15.
Le Championnat de France d'excellence
Poule A : A Vienne, CS Vienne bat Aviron Bayou-
nais, 16 à 3; à Deeazeville, US Decazeville et Biar
ritz 01., 0 à 0.
Poule B : A Clermont-Ferrand, AS Montferrand
bat RC Toulon, 10 à 3; à Dijon, St. Dljonnais et
AS Tarbes, 4 à 4.
Poule c î a Perpignan, usa Perpignan bat us
Thuir, 15 à 4; à AuriUac, St. Aurillacois bat CA
Brive, 7 à 3.
Poule D : A Lyon, Lyon OU bat St. Tarbais, 11 à
0; à Saint-Girons, FC Saint-Girons et St. Piscé-
nois, 0 à 0.
Poule £ : A Carcassonnc, AS Carcassonne bat
FC Lézignan. 18 à 0; ix Paris, US Métro bat Saint-
Vlncwit-de Tyrosse, 8 à 0.
Poule F : A Paris, Racing CF bat St. Français,
18 à 5: à Grenoble, FC Grenoble-CA Béglais, remis.
Ponle G : A Narbonne, RC Nnrbonne bat St. Tou
lousain, 6 à 0; à Avignon, SO Avignon bat FC
Auoh, 8 à 3.
Poule H : A Libourne, UA Libourne bat CA Péri
gueur, 11 à 0; à Pau, Sect. Paloise bat RC Chalons,
16 à 4.
BALLOIS OVALE A « 13 m
Le Championnat de France
A Paris, Bordeaux bat Paris, 42 points à 13;
à Bordeaux, Dax bat Catalans, 0 à 3; à Toulouse,
Toulouse Ol. bat RC Albi, 20 à 17; à Rayonne, Côte
Basque et Lyon-Villeurbanne, 10 à 10; à Ville
neuve. Villeneuve bat Roanne. 25 à 10.
BALLO IS ROND»
La' journée des ligues
A Paris, Budapest et Paris» 1 but à 1. — A Lille,
Nord bat Pologne, 4 à 0. — A Strasbourg, Wurtem
berg-Bade battent Alsace, 4 à 3. — A Dijon, Bour-
gognc-Franche-Comté battent Viktoria-Zlzhow, 3 à
t. — A Rouen, FC Rouen bat En lente Caennalse,
0 à 0. — A Reimi, Nord-Est bat Cologne, 2 à 1. —
A Metz, Lorraine jtiat Hesse. 5 à 2. — A Marseille,
Etrangers Sud-Est battent Français, 4 à 1. — A
Angers, Nord B bat Ouest, 1 à 0. — A Saint-Jean-
d*Augély, Ouest B bat Centre Ouest, 6 à 2.
D'autre part, pour le championnat de France
professionnel de 2 division, au Havre, US Boulogne
bat Havre AC, 2 6 1.
Poule complémentaire : A Montpellier, RC Calais
bat SO Montpellier. 1 à 0.
COURSE CYCLO-PEDESTRE.
Peuziat est champion de Par»
Soixanlc-dix concurrents ont participé dimanche,
& Montlhéry, au championnat de Paris de. cross
cyclo-pédestre.
Cette épreuve, longue de 19 tas et hérissée de
difficultés, s'est terminée par la victoire de Peuziat
Voici les résultats : 1. Georges Peuziat (US Mé
tro), les 19 kms en 38' 45"; 2. Paul Chocques
(indiv.), à 2 longueurs; 3. Cara^ezzi, à 1 longueur;
4. Saunier, à 20 secondes; 5. GuShaire, à 66 secon
des; 6. Berizzi; 7. Feather; 8. Haag; 9. Igau; 10.
Danguilkume; 11. Capderou; 12*Aury; 13. Ross À.;
14. Brunei? 15. Caput; 16. Moncel; 17. Timbert;
18. Cordeau; 19. Châtelain; 20. Ross (X* etc...
C tCLiSME
Au Vélodrome d'Hiver
Résultats: Américaine franco-belge, distance 60
kilomètres : 1. Roux-Rouhier, français, totalisant
10 pts et couvrant la distance en 1 fa, 5 m.'8 s.;
2. à deux tours, Brunel-Debacker, beiges, 15 pts;
3» Le Nizerhy-Landrieu, 10 pts; 4. Sérès-Hovenber-
ghe, 9 pts; 5. Troualen-Delfosse, 7 pts.
Cricérium d'hiyer derrière petites motos î Pre
mière série, 20 kilomètres : 1, Pecqueux, en 19 m.
45 s.; 2. Fournier, à 10 mètres; 3. Terreau, à 230
mètres; 4. Minardi, à 270; 5. Cosson, à 290; 6. Ga-
uiard, à 510. — Deuxième série : 1. Arthur Sérès,
en 19 m. 10 s. 1/5; 2. Georges Wambst, à 30 mè
tres; 3. Pélissier, a 500 mètres; 4. Thétard, à 750
mètres; 5. ValkarolF, & 800 mètres; G. Meulenberg
(accidenté), à lu tours.
Finale du critérium d'hiver, vitesse : 1. Sche-
rens; 2. Gérandin, à 3/4 de longueur; 3. Chaillot,
à une longueur.
Brassard-poursuite, 5 kms : 1. Girard, en 6* 32"
3/5: 2. Huys, 6» 33" 3/5.
Finale du critérium d'hiver derrière petites m>
tos, 40 kilomètres : 1. Terreau, en 38 m. 31 s. 2/*;
2. à un lour, Sérès, à 125 mètres; 3. Georges
Wambst, à 245 mètres; 4. Pélissier, à 5 tours;
5. Fournier, à 5 tours et 100 mètres; 6. Pecqueux,
à 9 tours.
Handicap du kilomètre : 1. Gérardîn (10) ; 2.
Chaillot (20) ; 3. Jézo (00) ; 4. GeoTget (50), 1 m.
10 s. 2/5.
Rossi gagne le Critérium d'Alger
Soixante-neuf coureurs ont participé dimanche
matin à l'annuelle épreuve cycliste organisée par
r« Echo d'Alger » et dénommée le « Critérium
d'Alger ».
Cette course, disputée sur un parcours de 18$
kilomètres, tracé aux environs d'Alger, a été ga«
gnée par l'Italien Rossi qui réussit en fln de course
à lâcher ses principaux adversaires.
Résultats : 1. Jules Rossi, les 183 kilomètres en
5 heures (moyenne : 38 kms 600) ; 2. Raoul Le-
sueur, à 2' 15"; 3. Berrendero, à 5* 25"; 4. Lonck.
à 11' 10"; 5. Frosip; 6. Corallini; 7. Mithouard, à
11' 20"; 8. Louviot, à 11' 29"; 9. Galateau, à 12';
10. Orlando (Casablanca), premier Nord-Africain{
11. Abbès (premier Algérois), à 20 minutes; 12.
Amara; 13. Amari, à 24' 30"; 14. Oubron, & 25';
15. Cenié; 16. Passât; 17. Larbi, etc...
Ont abandonné : Speicher, Gallien, etc...
HIPPISME.
Concours hippique militaire du Bois
de Boulogne
La première réunion hippique militaire de l'an
née, organisée par le Club hippique des Sablons
du Bols de Boulogne s'est déroulée dimanche sur
son terrain du Jardin d'acclimatation.
Cette man'festation était réservée aux sous-offl»
ciers de la région et de la garnison de Paris. La
coupe offerte par l'armée moderne a été remportée
par le garde Nicolas sur Arnica.
1.000 fr. de prix offerts par le Jardin d'ecclU
matation sont partagés entre Indien, monté' par
M. Dumez; Caprice d'Oloa, montée par M. Penven.
Dimànehe prochain, à 14 W; 30. ou Jardin d'ac-
cl'-matatîon, 2« réunion pour militaires semblable-
ment dotée d'une coupe et de 1.000 fr. de prix, et
réservée aux officiers d'activé de la garnison et
de la région de Paris. Les engagements seront re«
çus jusqu'au mercredi 23 février, au siège.
TEmiS.
Les Championnats internationaux de France
Voici les résultats :
Double dames, finale : Mlle S. Pannetler-Mme Le-
bailly (France) bal lent Mlle S. Barbier-Miss Saun*
ders (France-Grande-Bretagne) par 6-l # 1-0, 6-4.
ri/g.
 la Fédération française de tir de vitesse
Le comité de la F.F.T.V. vient d'établir ainsi qui
suit le calendrier des tirs de vitesse pour 193S:
20 mars: épreuves de l'E.N.M.; 3 avril j fîrs au
stand de Versailles; 6 avril, 17 heures: chez Gas-
tinne-Renette, à Paris; 30 avril: tirs au stand de
Versailles; 7 mai: championnat de France au pis
tolet de combat, 14 h. 30, chez Gastlnne-Renette, à
Issy; 12 mai: assemblée générale de la F.F.T.V.,
22, rue Daru, 17 h. 30; 15 mal: tirs au stand de
Versailles; 21 mai : tirs au stand de Versailles, à
14 h. 30; 22 mai: épreuves de l'E:N.M.; 29 mai:
tirs au stand de Versailles; 11-19 juin: champion
nats de France au concours nat'onal, à Bel'.,; H,
juin: challenge Vibraye, à Verngilles, à 14 *. 30;
2>6 juin: challenge Vibraye, à Versailles; 2 juillet:
'challenge Lesparre, à 14 h. 30, chez Gastinne-Rc-
nette, à Issy; 3 juillet: challenge Paris-Midi, à Ver
sailles, à 14 h. 30. .
On patauge et
i'en s'enrhume
Heureusement le Si
rop des Vosges Cazé,
remède éprouvé et
sûr, soulage et guérit
promptement dans
tous ces cas : rhumes,
bronchite, catarrhe,
asthme, emphysème.
Sii$p4^gs(àzé
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LES COjUBSiES
Résultats du lundi il Février,
Vincennes
PRIX DE SAINT-POL
1. La Bulie (A. Marie) G.] 44
à M. E. Angué P.| 1»
2. Ligustrum (Perlbarg) P.l 9
3. Le Cid II (E. Carré) P.| 10
4. Laplze. — 15 partants.
PRIX DE CHOLET
1. Leader M (P. Forcinal) G-.l 36 50
à M. Georges Moreau P. 16
2. La Côte d'Azur D (A. D'haène) .... P. 11
3. Loram (M. de Wulf) P.| 18
4. Le Torpilleur. — 17 partants.
PRIX DE BACQUEVILLE
1. Norolles (A. Marie) G.| 29
à M. L. Lhéronde! P. 13
2. Nobby Williams (Perlbarg) P. 7 ÏQ
JUMELE I «S
3. Nestor II, 4. Noyelette. — 7 partants.
PRIX DE LA ROCHE-SUR-YON
1. Memnon (Carré) G.j 1,04
à Mme Leplatre P.;
S. Monsieur le Major (L. Forcinal).... P.l 18
3. Monsieur Turqueville (P. Lalsia) P.| 16 50
4. Marlssel D. — 18 partants.
PRIX DE VERDUN
1. Karnae (Neveux) G.| S S0
à M. A. Bézière P.j 6
2. Jentil Voisin (E. Carré) P.| S
JUMELE ..| 2158
3. Kodak, 4. Korinette. — 7 partants.
PRIX D'AGEE
1. Buît tC. Masson) G.l 26
à M. Vidal P.' ^ 59
2. Infante (Bertho) P.! 11 50
3. Iiissy K (H. Masson) P.| 18
4. Imos B. — 1# partants.
PRIX DE FALAISE
1. L'Amazone B (Vanlandeghcm) G.| Ifi
à Mme B. Monnet P.! 11
2. Libellule II (Al. Tambéri) P. 20 50
3. Lutin sans Suite (A. Forcinal) .... P.| 16
4. Le Templier. — 13 partants.
Enghien
Aujourd'hui, mardi, à 14 heures, courses à
Engliien.
Nos préférences :
PRIX DE MODANE (haies, hand., ft vend., 10.000
Crânes, 3.100 mètres). — Opulence, Archimède IL
PRIX DE LA MAURIENINE (st., hand., 15.000
francs, 3.400 mètres). — Figeac, Tournesol.
PRIX DU MONT-CENIS (haies, 12.000 francs,
2.900 mètres). — Lucia II, Ribnik.
PRIX MASTBR DOB (st., 25.000 francs, 3.000 mè
tres). — Girardière, Cobé.
PRIX VALEXTINO (trot attelé, 10.000 francs,
2.800 mètres). — Kaisersberg, Lasse.
PRIX HELLENVILLIERS (trot monté, 15.000 fr.,
2.300 mètres). — Léonie II, Karoline.
PRIX HAROLD (trot attelé, 8.000 francs, 2.100
mètres). — Mabrouka, Mine d'Or II.
Demain, mercredi, courses à Vincennes.
Courses d'Enghien
La réunion de quatre courses à obstacles et trois
courses au trot, normalement prévue pour aujour
d'hui, mardi 22 'février, à En&hien, devant avoir
lieu, les quatre courses au trot qui devaient rem
placer éventuellement les quatre courses à obsta
cles, sont annulées.
AVIS ET COMMUNICATIONS
COMMUNIQUES DIVERS.
—*>— Pour répondre à la demande générale et
particulièrement a celle des étudiants et des col
légiens désireux de connaître les pièces devenues
classiques qui firent leur succès, les Théophiliens
(groupe théâtral médiéval de la Sorbonne) donne
ront le jeudi 24 février, à 20 h. 45, au çrand «n»
phithéâtre de l'Institut d'art et d'urchéologk*, 3 #
rue Michelet, une unique représentation du Mira-
cle t de Théophile de Rutobeuf, et du Jeu de Robin
ei Marion , d'Adam de le Haie (xm e siècle), adap*
talion littéraire de Gustave Cohen, musicale de
Jacques CheHIey, mise en scène de Maurice Jac*
quemont. Participation aux frais ; 10 francs, étu
diants et collégiens: 3 francs sur présentation ds
leur carte. Location chez le concierge de la Sor«
bonne, 17, rue de la Sorbonne.
Ceci, sans préjudice de leur nouveau spectre
cle jgui Sera coroposé de: L'Abraham sacrifiant,
de Th. de. Bèze et de le Sotie, des Trois Gatanls et
Phlipot , et donné dans la même salle les 2 et 3
avril prochain.
COURS ET CONFERENCES
—o— Sous les auspices de l'Institut britan
nique et de l'Association Grande-Bretagne, M. Des-
mond MacCarthy fera, à ta Sorbonne, amphithéâtre
Richelieu, mercredi 23 février, à 20 h. 45, un9
conférence en anglais Intitulée: « Les hommes de
lettres sous Edouard VII et Georges V ».
REUNIONS ET SOLENNITES
—o— Ce soir, mardi, à 20 h. 30, au Club du
Faubourg, salle Wagram, grande manifestation avea
les députés Tixicr-Vignancour, Fernand-LaurenL
MM. Edouard Pfeiffer, anciens secrétaire générul
du parti radical; Gabrielli, délégué du Parti popu
laire français; André Masson, délégué du Parti
national social, etc..., sur Contre la combinaison:
« De Thorez à Paul lleynaud ». Pas de commu
nistes au pouvoir/ Un ministère « franco-russe »»
c'est la guerre! en face de MM. Robert Lange, lïu
parti radical; le pro-fesseur Grosclnude, président
du Front populaire du 17*, etc... Cette séance com
mencera avec Mme Jane Némo, sur La femme doiim
elle encore obéissance à son mari?
le coin
monsieur
Les cannes.
La plus agréable — la plus logique diversi
té caractérise les cannes, ces indispensables ao-
comungnemrnts de nos sorties, de nos prome
nades, en réglementant leur style suivant
l'heure du jour.
Le matin, on choisira une canne de bois ^Im
pie, un peu fruste même : frêne, merisier,
chênê clair ou un beau noisetier bagué d'ar
gent. Quelques sportifs adoptent le bâton nor
mand de frêne gris si pittoresque avec son
bout renflé et 6a poignée à lanière de ouir
clair. La ennne basque de néflier, d'un cfiio
si particulier, peut servir à la fols pour ta
promenade et la défense.
L'après-midi, un agréable choix conseille
parmi les modèles simp'es, sott le piment fon
cé ou rnsé. soit le macassar aux beaux reflets
sombres. Les séries plus élégantes compren
nent l'amourette mouchetée aux ligrtires noir
et fauve, le Jonc de Malacca et le bambou.
Une bonne nouvelle.
C'est celle que nous apporte le tailleur-che
misier tîamiot, bien connu de nos lecteurs.
Vous savez que pour parer dans la mesure du
possible au chômage qui frappe les ouvriers
de l'habillement chaque année à pareille épo
que, Damlot cherche i intensifier ses ventes en
accordant à sa fidèle clientèle une réduction de
10 % jusqu 'à fin révrier. A la demande d'un
certain nombre de lecteurs, qui ne désirent
passer commande qu'en mars, il a décidé de
proroger la date de son escompte Jusqu'au
samedi 5 mars.
Je rappelle que cette réduction de 10 %
sur les prix tements. même sur mesures, qu'il s'agisse
d'habit, de smoking, de Jaquette, de complet
veston, d'imperméables ou de pardessus.
Au sujet des pardessus. Ramlot a toujours
sa collection de pardessus prêts à porter, fa
çon grand tailleur qu'il vend à 295, 3>50 et
400 francs. Il vous faul. aller voir ces pardes
sus qui vous aideront à terminer les jours
froids de mars et que vous rangerez ensuite
précieusement pour l'hiver 1938.
Voyez aussi ses fiçis de série : robes de
chambre, vêlements d'intérieur, pyjamas, ohe-
mises, cravates, etc...
Recommandez-vous de l'A. P. Ramlot , 27
0iç, boulevard . Raspr >1, Paris.
J 'ai consulté...
le chemisier sur la lingerie nouvelle, et volel
oe qu'il m'a dit : « Ce printemps, les eiieniises
ont le col attaché, mais sans « écart ». Elles ont
une gorge anglaise et pas de plis. Leur tissu
est le plus souvent une popeline claire, unie,
ou une popeline à fines rayures sur fond
blanc. »
Voilà quant au tissu et à la forme. Pour
ta coupe, aucun changement : elle doil être
comme toujours impeccable, et s'adapter èxac-
, tement à vos mesures.
Si vou* avez quelque reproche h faire ft vos
! chemises, c'est simple monsieur, allez trou-
i ver Gaston .lan >t. Ce spécialiste parisien vous
! en fera de parfaites, e d'un lissu tellement du-
i rable que vous les trouverez économiques.
Rien ne peut remplacer le linge sur mesure,
surtout quand l'exéculanl est un chemisier de
■ la valeur de fîas'nn .lanot
• Allez le trouver de notre part 28, rue Vi-
.gnon (entre la Madeleine et le Printemps).
Tél. : Opé. 00-34.
Le smoking.
Notre smoking, pour la saison, affine sa
ooupe et la taille, un peu descendue, se pré
cise. Pans l'ensemble nous assislons à la
même recherche- d'une ligne longue et bien
dégagée. Col assez bas, avec de larges revers.
Manches avec poignet assez étroit souligné
par une piqûre et trois boutons. Oliel noir peu
visible. Pantalon d'une largeur modérée aveo
ganse latérale et tombant droit sur le sou
lier verni.
Cest la tenue rêvée pour les petits théâtres,
les dîners intimes; les dancings.
Or, un smoking, un habit, uqe 'laquelle de
mande a être ooupé par un véritable artiste-au
doigté précis
Le maître tailleur Séneault nremier prix de
; l'Rcote de coupe de Londres, coupe lui-m^me
ei ndapte la mode et le classique «nr 'hicin
de ses clients. ,l'a)oute qu'il n'esl pat- cher,
i Allez donc lui rendre "Isile de notrp part, mê
me pour lui demander un renseignrmi-nl un
i oonseil. vous ne le reerellere'/ pas Pat la
i même occasion, demandez-lui de vous présen-
j ter son choix parfait d 'étoffes elnssiques unies
j °u façonnées, nu de. fantaisies pour la snlson.
Conforlablemenl installé, sans luxe Inutile,
au 55-54, rue de Flouai (place Vinlimille). Tri
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vous deviendrez le fi Me client.
Petite correspondance.
Lecteur d'Angoulême, — Mais oui, le panta
lon de riiabit est toujours orné, sur le côté,
d'une ganse de soie.
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ILA PRESSE
Le discours du Fiihrer
Qu'nttendait-on de Hitler, de ses paro
les ou de ses silences? Nous ne pouvons
que mépriser ceux qui — dans un sens ou
dans un attire, sont étonnés par le discours
de dimanche.
« Hiiler, écrit sagement M. Maurice Col-
rat à Excehior. reste l 'homme de Mcin
Kampf. »
An Populaire, quelques lignes seulement
.— mais vraiment embarrassées — de
l'exGelîent Bracke. Il ne se fait aucune
illusion sur la vanité de ses réflexions
quant au « prétendu Reichstaq ». Et son
appel à l'Angleterre est bien discret.
C'est que Braeke a de la mémoire.
Il se rappelle les prédictions île son Bium
quant à l'échec de Hitler et trouve peut-
être que les socialistes français ont été
fous de s'abandonner aux prophètes juifs.
A \'Humanité, c'est une « utilité » de
• deuxième classe, le kamarade Cogniot qui
oppose à la parole du Fûhrer « la volonté
de lutter pour la paix dans l'indépendance
et la dignité de notre pays » du Front
populaire. #
Plus clair, le kamarade Péri joue les
va-t-en guerre :
Les généralités dont nous a régalé M. Yvon
Delbos. les refrains sur les croisades idéologi
ques sont d'un autre temps.
Hier, le Fiihrer a déclaré la guerre à 90 %
du retire humain. Nous saurons demain si le
gouvernement français a compris. Noue saurons
s'il op;e pour le suicide poltron ou si. conscient
de son mandat, il fait appel à ces 90 %, s'il
sonne le ralliement public des peuples pacifi
ques défiés par le provocateur de l'Opéra Kroll!
Combien, sur ces 90. voudront mar
cher?
Les partis de gauche, de Briand aux
sous-Cachin_ ont favorisé par leur lâ
cheté, le réarmement de l'Allemagne.
Ils sont affolés à présent.
L'Ere Nouvelle écrit •
Le discours de M. Hitler définit «ne concep
tion politique que, nous, nation démocratique,
nous ne pouvons admettre. (L"Ere Nouvelle feint
d'oublier que cette conception politique, c'est
la démocratie qui Fa lancée : 1789, 1792, 1848.
etc., etc.)
Mais nous faisons son jeu et nous allons, tête
baissée, dans l'abîme si, sous couleur de le com
battre, nous opposons idéologie à idéologie.
M. Hitler fonde sa politique sur le principe
dp l'ingérence.
Les nations démocratiques ne peuvent fonder la
leur que sur le principe de la non-ingérence, de
la non-ingérence totale, dans quelque pays que c.o
soit.
Nous disons cela, avec beaucoup de ralme, parce
que, pour l'heure c'est la réaction immédiate qui
s'impose devant le discours du Fulirer.
Il s'agit, d'abord, de ne pas tomber dans le
piège qui, volontairement ou non, nous est tendu.
Et voici que, pour nous dérider, dame
Tabouis apporte à l'Œuvre les dernières
nouvelles des « grandes chancelleries »
(mais oui! mais oui! ça y est). *
Somme toute, dans l'ensemble, les grandes chan
celleries ont jugé que ce discours était plus mena
çant qu'à l'ordinaire. Il signifiait en clair : con
tinuation de la guerre d'Espagne, renforcement je
l'action du côté de l'Autriche, menace contre la
Tchécoslovaquie, alliance renforcée avec le Japon
et l'Italie. Enfin, et par-dessus tout, l'affirmation
de la victoire intégrale du nazisme.
On remarquera le silence presque com
plet de la presse des gauches quant aux
questions économiques et sociales traitées
par Hitler. Silence qui justifie surabondam
ment les commentaires de Maurras dans
sa « Politique » d'hier.
Xotons tine observation juste de M.
Wladimir d'Ormesson au Figaro :
Ce qui est surtout frappant dans le discours
du Fûhrer, c'est la façon désinvolte, épisodique,
presque négligée, avec laquelle il a parlé de l'Au
triche. On nous avait assuré qu'en contre-partie
des conditions imposées a Vienne, le chancelier
du Reich réaffirmerait solennellement l' « indé
pendance » de l'Autriche. Le mot ne semble même
pas avoir été prononcé. M. Hitler a évoqué les en
tretiens de Berchtesgaden comme il aurait pu
le faire pour une question traitée avec le Statthal-
ter de Bavière,.
A l' Epoque, M. James Donnadieu dit
quelle paix veut Hitler :
En vérité, Hitler veut la paix, mais la paix
germanique. S'il peut obtenir sans coup férir tout
ce qu'il souhaite, si ses ambitions peuvent être
satisfaites sans vers»r de sang, il gardera l'épée
au fourreau. Sinon, il faut ^attendre avant long
temps qu'il n~e de 1' « ultima ratio ». Il n'y a
j qu'un moyen, pour ni."s, d'empscher les aven-
| tu es. C'est de savoir ce qu-" nous voulons et de
s'affirmer. C'est d'être fo>'s. C'est de rester en
étroit contact avec nos alliés C'est, pour la Grande-
Bretagne, an lieu de se vepî'er sur elle-même, de
cojfcvd'rer quelle a un grand rôle à jouer dans
le monde pour maintenir la paix, cemme M. Eden
l'avait compris C'est de nous grouper, tous ceux
qui sommes menacés prr pansemioiisme de nou
veau triomphant !
Il convient ici de rappeler comme nous
y invite M. Jean de Granvilliers à la IV'
République, que M. James Donnadieu avait
donné en 1932, à la Collection du Temps
présent, un livre prophétique : Où oa
l'Autriche ? où nous relevons, entre bien
d'autres, ces quelques lignes :
a II s'agit, d'ai'leurs, pour nous, d'une ques
tion vitale. Nous devons interdire l'Anschluss si
nous ne voulons pas que l'Allemagne reprenne sa
politique d'hégémonie. Après avoir acquis l'Au
triche, elle aurait en Europe centrale une posi
tion plus forte ou'en 1914. Elle ne manquerait pas
de réaliser la' Mitteleuropa, objet de ses rêves, ce
qui serait la source de nouveaux conflits, mais
avec un empire fortifié. Ainsi, l'énergie dont
nous défendons le principe n'a d'autre but que
de faire l'économie de millions d'existences. Une
politique de faiblesse n'a jamais été une politique
de paix. »
M. Donnadieu ne fut pas plus écouté en
1932 que ne l'avaient été Bain ville, Maur
ras et l'Action française, en 1917, 1918 et
pendant les négociations dés traités d»
paix.
M. Robert Lorette transmet de Berlin à
Paris-Midi, les imnressions allemandes su»"
le discours du Fûhrer :
On imagine sans doute les commentaires des
milieux politiques et de la presse. « Journée his
torique », « Heures inoubliables », etc. Ce qui
frappe le plus, ici, c'est la part réservée 2 l'Au
triche. En premier lieu on salue les nombreux
Autrichiens résidant â Berlin, qui sont allés ap
plaudir le Fiihrer sous son balcon. Sans parler
des manifestations de sympathie qui se sont dé
roulées & Vienne. Ensuite, le9 journaux sont una
nimes à insister sur le fait que, malgré toutes les
difficultés, les Allemands des deux Etats sont
« Testés liés par l'histoire et par le sang »... que
pour le Reich, l'Autriçhe est une « affaire de
cteur », que l'on pourra se souvenir plus tard de
« ces jours bienheureux où le Fiihrer des Alle
mands s'est adressé 2 tons les fils d'un même peu
ple », etc...
En somme le discours d'hier peut être ramené à
une simple formule :
Réalisation progressive des vingt-cinq points du
programme du parti nazi et des prophétie» conte
nues dans « Mein Kampf »-
C'est la vérité.
Qu'en pensent tous les « pèlerins de la
paix > qui vont perdre leur salive — mais
non leur vanité — à Berlin à de ridicules
parlotes ?
Au Journal dés Débats, M. Pierre Ber-
nus note que « ce qui ressort surtout du
discours prononcé par le chancelier Hit
ler, c'est un prodigieux orgueil. »
.- Un tel état d'esprit est extrêmement périlleux.
Il le conduit & formuler des exigences au sujet
desquelles il n'admet, aucune discussion et dont la
réalisation complète procurerait à l'Allemagne la
domination de l'Eurpoe. Le Reich, qui ne ren
trera jamais dans la S. D. N., repousse toute
organisation internationale. Il entend appliquer le
système de l'autarcie, qui, empêchant les relations
économiques normales, ; crée un état de trouble
profond et multiplie les conflits internationaux,
a II n'y a pas, dit-il, d'économie mondiale qui
puisse remplacer une autonomie économique na
tionale et souveraine. » Tout effort d'améliora
tion dans les relations commerciales des peuples
est ainsi rejeté. Les questions économiques et po
litiques ne doivent pas être mélangées, car elles
n'ont aucun rapport entre elles, affirmation qui
est contraire à la réalité et qui, dans tous les
cas, rend toute négociation féconde impossible.
Bien plus, pour aider le Reich i pousser jusqu'au
bout cette politique d'autarcie, les puissances sont
invitées à lui rendre ses colonies et sont averties
que l'affaire ne saurait donner lieu à un débat.
M. Bernus constate que l'orgueil de Hit
ler est « encouragé quand il constate ce
qui se passe en France et en Angleterre. »
Et notre confrère regrette que la crise
anglaise se produise en un moment où la
concorde et les décisions rapides seraient
nécessaires.
La démission de M. Eden
Les journaux soviétiques de chez nous
et aussi M. Perlinax, rédacteur soviétique
du journal national l'Echo de Paris (Cor-
pechot ! Corpechot 1) en semblent déses
pérés.
M. Pertinax compare la démission de
M. Eden à celle ae Delcassé en 1905.
M d 'Ormesson, d'autres encore disent de
même.
« Toute comparaison cdoche » sans :
doute, mais celle-ci des deux pieds... |
Le renvoi de Delcassé fui exigé par ;
l'Allemagne. -, I
Aucune puissance étrangère n'a exigé
(l'Angleterre ne l'aurait pas toléré) le
départ de M. Eden. Cependant la coïnci
dence du discours de Hitler, désagréable
pour l'Angleterre et M. Eden, et de la ;
démission de celui-ci est, comme dit le
Temps, « déplaisante ».
Dame Tabouis prétend,, à l'Œuvre, que
« la France, en fin d'après-midi, a
exprimé à M. Phipps — mahdé d'ur
gence au Quai d'Orsay — l'intérêt primor
dial qu'elle attachait au maintien de
M. Eden, mais que, survenant a cette
heure tardive, ce message n'a peut-être
pas porté tous ses effets ».
Si petite soit notre estime pour l'intel
ligence de M. Yvon Delbos, nous voulons
croire qu'il n'a pas commis cette gaffe,
qui aurait été sévèrement jugée et juste
ment condamnée par l'honneur britan
nique.
Les Anglais se sont, sans doute, depuis
mai 36 immiscé dans notre politique
ministérielle. Mais c'est qu'ils avaient
affaire à des youtres et à des galapiats.
L 'Angleterre n'en est pas encore là.
Dame Tabouis annonce la dissolu
tion des Communes, le triomphe des tra
vaillistes... Voilà qtii est fait pour rassu
rer les conservateurs anglais.
Le Populaire profite ■ de la démission
de M. Eden pour insulter M. - Neville
Chamberlain, dont il traite la politique
d' « équivoque ».
Voilà qui est adroit de la part de gens
qui réclapient le pouvoir pour demain.
L'Humanité se contente de donner des
informations.
Au Journal, Saint-Brice ne pleure pas
sur le départ de, M. Eden :
Sa grande infortune est d'avoir été débordé
pair ceux qui lont tant de fois compromis en
abritant derrière son jeune enthousiasme les in
trigues les plus scabreuses de la démagogie in
ternationale. Qu'on se rappelle son voyage à Mos
cou d'où il est revenu — curieux avertissement du
destin — tellement malade. Qu'on se rappelle sa
rencontre avec le Duce, ou moment où on pouvait
encore empêcher la guerre
heurtés au point d'entretenir des rancunes inex
piables. Puis cela a été le torpillage de l'accord
Laval-Hoare qui aurait assuré au Négus la re
traite confortable d'un sultan du Maroc.
Toujours M. Eden a prêté l'oreille aux direc
tives de politique étrangère de l'opposition. {Un
gentilhomme mais du type baron Pié.) On vou
drait être bien sûr que sa retraite elle-même n'est
pas une manœuvre d'opposition. Rarement les
circonstances ont imposé plus impérieuselrnent
le ralliement de toutes les forces d'ordre.
La production, le travail
On a procédé, ces joùrs-ci, à Saint-
Nazaire au lancement du Pasteur.
Quelle leçon dans le reportage de
M. Christian de Caters, au Jour, sur ce
lancement :
Il faisait gris. Une brise pénétrante renfrognait
les visages. Mais je regardais les groupes d'ou
vriers pour la plupart désœuvrés dans l'expecta
tive du lancement de ce Pasteur, leur Pasteur que
depuis dix-huit mois ils ont vu grandir sur la
cale de Penhoët. Leur expression ne semblait pas
heureuse, pour ce jour de fête.
Trois d'entre eux attendaient, dont l'un grison
nant : quarante ans de chantiers, depuis qu'il
était < haut comme ça >.
— Un beau morceau I fis-je en montrant la
coque.
. — Oui. Nous, vous savez, on est habitué. On
n'y pense même plus. On en a vu d'autres... Et
il aurait été prêt six mois plus tôt si, au com
mencement, on avait eu de la matière première...
La tôle n'arrivait pas.
Non : la tôle n'arrivait pas. C'était dans les
mois qui ont suivi les élections de 1936. L'homme
poursuivit :
— Si le travail va bien, on sera prêt dans un
an.
« Mais le malheur, reprit-il avec une lenteur
réfléchie, c'est qu'après le Pasteur, il n'y en a
pas d autre. Quand il sera lancé, les chantiers
vont rester vides... Et nous, on nous renverra à la
pêche... »
Et notre confrère cite les paroles de
M. Fould, président de la Société de Pen
hoët, constructrice du Pasteur :
Nos prix de revient sont élevés, et, comme pour
toutes |es industries nationales, monsieur le mi
nistre. vous en connaissez les causes... Les arma
teurs français n'ont commandé en France, en
1937, qu'un seul navire : un cargo charbonnier
de 2.4Ô0 tonnes pour onze millions et demi :
Mais pendant la même période ils ont comman
dé à l'étranger sept navires formant un total de
32.500 tonnes pour cent trente-sept millions de
francs... C'est, depuis le 1" janvier 1937, 170
millions d'or qui sortiront ou ne rentreront pas
en France, 15 â 20 millions d'impôts, plus de 70
millions de salaires, 130 millions de commandes
pour les industries fournisseurs de la construction
navale
une commande, ,c'est bien parce qu'il est arrivé
à la limité des sacrifices possibles et non pas
parce qu'il exige un' 1 bénéfice exagéré...
A quoi le ministre a répondu en fai
sant l'éloge... du Mexique, « pays ardem
ment et généreusement républicain ». Le
Mexique, persécuteur et spoliateur !
Et ce ministre est un radical...
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Les 40 heures
On reconnaît un peu partout que leur
application rigoureuse est une cause de
ruine pour certains commerces et de
détraquement profond pour beaucoup
d'industries.
C'est surtout dans les commerces et
industries moyens que l'incidence de la
loi des 40 heures a été déplorable. Que
d'entreprises déjà défuntes ou agonisan
tes I
Eh bien ! il y a quelqu'un qui dénigre
les faibles esprits assez naïfs pour s'ima
giner que les 40 heures ont pu avoir des
effets fâcheux sur notre production.
Dans un article de la Flèohe, consacré
à une attaque violente contre les banques
et contre M. Georges Bonnet, ce quelqu'un
les raille lourdement :
Heureusement, M. Georges Bonnet vient de se
saisir de la question. En 15 discours, et 22 com
muniqués â la presse, il n'est pas douteux qu'il
va rétablir l'équilibre de notre balance commer
ciale, avec le même brio qu'il a rétabli l'équili
bre de notre budget (à 20 milliards près). Et si,
malgré tout, les importations continuent de croî
tre, les exportations de baisser, et l'or de sortir des
caves de la Banque de France, notre prestigieux
ministre passera de l'Economie nationale aux Tra
vaux publics ou aux Affaires étrangères en disant
d'un air dégoûté :
A qui la faute ? Mais à la semaine de quaran
te heures, voyons I
Savez-vous qui a pris ce ton ?
Le socialiste de banque, M. Francis Dé
lais!.
Le lecteur dévoué — et bigrement intel
ligent — qui me prie de signaler ce pa
pier, ajoute :
«Le scandale n'est pas que M,. Delaisi
« déteste la. haute banque, après l'avoir
« servie : échange de mauvais procédés.
« Le scandale est qu'en raillant les
« adversaires de l'application uniforme
« de là loi des 40 heures, il trahit les clas-
« ses moyennes, au service desquelles il
« s'est placé.
« Il faut que ce scandale cesse... »
Pourquoi? Quant à nous, nous pensons
que Delaisi continue.
Pierre TVC.
ILES SJPOflSTS
On demande :
a) Paris; appartement à acheter: quais,
Neuilly, Saint-Louis, Saint-Germain, XVI*
arrondissement, 100 â 175.000.
b) Dinard : villa, entre mer et bois.
H. CHARLES.
AVIOMOBII.E
Le Paris-Saint-Raphaël féminin est terminé
Le rallye Paris-Saint-Raphaël féminin a pris fin,
dimanche, par les deux dernières épreuves comp
tant pour le classement.
Le matin, eut lieu à Draguignan, celle de ma
nœuvre, qui est la plus importante. Elle fut rem
portée par Miss Haig, ex aequo avec Mrs Lace,
toutes deux équipées avec pneus Dunlop.
L'après-midi, Mlle Lamberjack, sur Talbot, pneus
Dunlop, gagna la course de côte de Saint-Sebas
tien, à Saint-Raphaël. Elle triompha, comme à
Nevers, dans le kilomètre lancé et le 500 mètres
départ arrêté.
De ce fait, Mlle Lamberjack gagne, une fols
encore, la coupe de vitesse.
Le classement intercatégories, ou classement au
rendement, dans lequel lu formule qui permet de
faire le' calcul fait Intervenir le poids de la voi
ture par rapport à la cylindrée du moteur, voit
figurer en léte Miss Haig, devant Mme Descollas,
triomphatrice du rallye de Montc-CaTlo.
Quant au classement par catégorie, voici le nom
de chaque concurrente* placée en tête :
l r * catégorie : Miss Haig, pneus Dunlop. — 2" ca
tégorie ; Mme DescoMas. — 3 catégorie : Miss Rid-
dell. — 4* catégorie : Mlle Dassonville, sur Peu
geot. — 5 catégorie : Mme Roux. — 6 e catégorie :
Mrs Lace.
BALLODl OVALE A 15.
Le Championnat de France d'excellence
Poule A : A Vienne, CS Vienne bat Aviron Bayou-
nais, 16 à 3; à Deeazeville, US Decazeville et Biar
ritz 01., 0 à 0.
Poule B : A Clermont-Ferrand, AS Montferrand
bat RC Toulon, 10 à 3; à Dijon, St. Dljonnais et
AS Tarbes, 4 à 4.
Poule c î a Perpignan, usa Perpignan bat us
Thuir, 15 à 4; à AuriUac, St. Aurillacois bat CA
Brive, 7 à 3.
Poule D : A Lyon, Lyon OU bat St. Tarbais, 11 à
0; à Saint-Girons, FC Saint-Girons et St. Piscé-
nois, 0 à 0.
Poule £ : A Carcassonnc, AS Carcassonne bat
FC Lézignan. 18 à 0; ix Paris, US Métro bat Saint-
Vlncwit-de Tyrosse, 8 à 0.
Poule F : A Paris, Racing CF bat St. Français,
18 à 5: à Grenoble, FC Grenoble-CA Béglais, remis.
Ponle G : A Narbonne, RC Nnrbonne bat St. Tou
lousain, 6 à 0; à Avignon, SO Avignon bat FC
Auoh, 8 à 3.
Poule H : A Libourne, UA Libourne bat CA Péri
gueur, 11 à 0; à Pau, Sect. Paloise bat RC Chalons,
16 à 4.
BALLOIS OVALE A « 13 m
Le Championnat de France
A Paris, Bordeaux bat Paris, 42 points à 13;
à Bordeaux, Dax bat Catalans, 0 à 3; à Toulouse,
Toulouse Ol. bat RC Albi, 20 à 17; à Rayonne, Côte
Basque et Lyon-Villeurbanne, 10 à 10; à Ville
neuve. Villeneuve bat Roanne. 25 à 10.
BALLO IS ROND»
La' journée des ligues
A Paris, Budapest et Paris» 1 but à 1. — A Lille,
Nord bat Pologne, 4 à 0. — A Strasbourg, Wurtem
berg-Bade battent Alsace, 4 à 3. — A Dijon, Bour-
gognc-Franche-Comté battent Viktoria-Zlzhow, 3 à
t. — A Rouen, FC Rouen bat En lente Caennalse,
0 à 0. — A Reimi, Nord-Est bat Cologne, 2 à 1. —
A Metz, Lorraine jtiat Hesse. 5 à 2. — A Marseille,
Etrangers Sud-Est battent Français, 4 à 1. — A
Angers, Nord B bat Ouest, 1 à 0. — A Saint-Jean-
d*Augély, Ouest B bat Centre Ouest, 6 à 2.
D'autre part, pour le championnat de France
professionnel de 2 division, au Havre, US Boulogne
bat Havre AC, 2 6 1.
Poule complémentaire : A Montpellier, RC Calais
bat SO Montpellier. 1 à 0.
COURSE CYCLO-PEDESTRE.
Peuziat est champion de Par»
Soixanlc-dix concurrents ont participé dimanche,
& Montlhéry, au championnat de Paris de. cross
cyclo-pédestre.
Cette épreuve, longue de 19 tas et hérissée de
difficultés, s'est terminée par la victoire de Peuziat
Voici les résultats : 1. Georges Peuziat (US Mé
tro), les 19 kms en 38' 45"; 2. Paul Chocques
(indiv.), à 2 longueurs; 3. Cara^ezzi, à 1 longueur;
4. Saunier, à 20 secondes; 5. GuShaire, à 66 secon
des; 6. Berizzi; 7. Feather; 8. Haag; 9. Igau; 10.
Danguilkume; 11. Capderou; 12*Aury; 13. Ross À.;
14. Brunei? 15. Caput; 16. Moncel; 17. Timbert;
18. Cordeau; 19. Châtelain; 20. Ross (X* etc...
C tCLiSME
Au Vélodrome d'Hiver
Résultats: Américaine franco-belge, distance 60
kilomètres : 1. Roux-Rouhier, français, totalisant
10 pts et couvrant la distance en 1 fa, 5 m.'8 s.;
2. à deux tours, Brunel-Debacker, beiges, 15 pts;
3» Le Nizerhy-Landrieu, 10 pts; 4. Sérès-Hovenber-
ghe, 9 pts; 5. Troualen-Delfosse, 7 pts.
Cricérium d'hiyer derrière petites motos î Pre
mière série, 20 kilomètres : 1, Pecqueux, en 19 m.
45 s.; 2. Fournier, à 10 mètres; 3. Terreau, à 230
mètres; 4. Minardi, à 270; 5. Cosson, à 290; 6. Ga-
uiard, à 510. — Deuxième série : 1. Arthur Sérès,
en 19 m. 10 s. 1/5; 2. Georges Wambst, à 30 mè
tres; 3. Pélissier, a 500 mètres; 4. Thétard, à 750
mètres; 5. ValkarolF, & 800 mètres; G. Meulenberg
(accidenté), à lu tours.
Finale du critérium d'hiver, vitesse : 1. Sche-
rens; 2. Gérandin, à 3/4 de longueur; 3. Chaillot,
à une longueur.
Brassard-poursuite, 5 kms : 1. Girard, en 6* 32"
3/5: 2. Huys, 6» 33" 3/5.
Finale du critérium d'hiver derrière petites m>
tos, 40 kilomètres : 1. Terreau, en 38 m. 31 s. 2/*;
2. à un lour, Sérès, à 125 mètres; 3. Georges
Wambst, à 245 mètres; 4. Pélissier, à 5 tours;
5. Fournier, à 5 tours et 100 mètres; 6. Pecqueux,
à 9 tours.
Handicap du kilomètre : 1. Gérardîn (10) ; 2.
Chaillot (20) ; 3. Jézo (00) ; 4. GeoTget (50), 1 m.
10 s. 2/5.
Rossi gagne le Critérium d'Alger
Soixante-neuf coureurs ont participé dimanche
matin à l'annuelle épreuve cycliste organisée par
r« Echo d'Alger » et dénommée le « Critérium
d'Alger ».
Cette course, disputée sur un parcours de 18$
kilomètres, tracé aux environs d'Alger, a été ga«
gnée par l'Italien Rossi qui réussit en fln de course
à lâcher ses principaux adversaires.
Résultats : 1. Jules Rossi, les 183 kilomètres en
5 heures (moyenne : 38 kms 600) ; 2. Raoul Le-
sueur, à 2' 15"; 3. Berrendero, à 5* 25"; 4. Lonck.
à 11' 10"; 5. Frosip; 6. Corallini; 7. Mithouard, à
11' 20"; 8. Louviot, à 11' 29"; 9. Galateau, à 12';
10. Orlando (Casablanca), premier Nord-Africain{
11. Abbès (premier Algérois), à 20 minutes; 12.
Amara; 13. Amari, à 24' 30"; 14. Oubron, & 25';
15. Cenié; 16. Passât; 17. Larbi, etc...
Ont abandonné : Speicher, Gallien, etc...
HIPPISME.
Concours hippique militaire du Bois
de Boulogne
La première réunion hippique militaire de l'an
née, organisée par le Club hippique des Sablons
du Bols de Boulogne s'est déroulée dimanche sur
son terrain du Jardin d'acclimatation.
Cette man'festation était réservée aux sous-offl»
ciers de la région et de la garnison de Paris. La
coupe offerte par l'armée moderne a été remportée
par le garde Nicolas sur Arnica.
1.000 fr. de prix offerts par le Jardin d'ecclU
matation sont partagés entre Indien, monté' par
M. Dumez; Caprice d'Oloa, montée par M. Penven.
Dimànehe prochain, à 14 W; 30. ou Jardin d'ac-
cl'-matatîon, 2« réunion pour militaires semblable-
ment dotée d'une coupe et de 1.000 fr. de prix, et
réservée aux officiers d'activé de la garnison et
de la région de Paris. Les engagements seront re«
çus jusqu'au mercredi 23 février, au siège.
TEmiS.
Les Championnats internationaux de France
Voici les résultats :
Double dames, finale : Mlle S. Pannetler-Mme Le-
bailly (France) bal lent Mlle S. Barbier-Miss Saun*
ders (France-Grande-Bretagne) par 6-l # 1-0, 6-4.
ri/g.
 la Fédération française de tir de vitesse
Le comité de la F.F.T.V. vient d'établir ainsi qui
suit le calendrier des tirs de vitesse pour 193S:
20 mars: épreuves de l'E.N.M.; 3 avril j fîrs au
stand de Versailles; 6 avril, 17 heures: chez Gas-
tinne-Renette, à Paris; 30 avril: tirs au stand de
Versailles; 7 mai: championnat de France au pis
tolet de combat, 14 h. 30, chez Gastlnne-Renette, à
Issy; 12 mai: assemblée générale de la F.F.T.V.,
22, rue Daru, 17 h. 30; 15 mal: tirs au stand de
Versailles; 21 mai : tirs au stand de Versailles, à
14 h. 30; 22 mai: épreuves de l'E:N.M.; 29 mai:
tirs au stand de Versailles; 11-19 juin: champion
nats de France au concours nat'onal, à Bel'.,; H,
juin: challenge Vibraye, à Verngilles, à 14 *. 30;
2>6 juin: challenge Vibraye, à Versailles; 2 juillet:
'challenge Lesparre, à 14 h. 30, chez Gastinne-Rc-
nette, à Issy; 3 juillet: challenge Paris-Midi, à Ver
sailles, à 14 h. 30. .
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LES COjUBSiES
Résultats du lundi il Février,
Vincennes
PRIX DE SAINT-POL
1. La Bulie (A. Marie) G.] 44
à M. E. Angué P.| 1»
2. Ligustrum (Perlbarg) P.l 9
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4. Laplze. — 15 partants.
PRIX DE CHOLET
1. Leader M (P. Forcinal) G-.l 36 50
à M. Georges Moreau P. 16
2. La Côte d'Azur D (A. D'haène) .... P. 11
3. Loram (M. de Wulf) P.| 18
4. Le Torpilleur. — 17 partants.
PRIX DE BACQUEVILLE
1. Norolles (A. Marie) G.| 29
à M. L. Lhéronde! P. 13
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3. Nestor II, 4. Noyelette. — 7 partants.
PRIX DE LA ROCHE-SUR-YON
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à Mme Leplatre P.;
S. Monsieur le Major (L. Forcinal).... P.l 18
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à M. A. Bézière P.j 6
2. Jentil Voisin (E. Carré) P.| S
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3. Kodak, 4. Korinette. — 7 partants.
PRIX D'AGEE
1. Buît tC. Masson) G.l 26
à M. Vidal P.' ^ 59
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3. Iiissy K (H. Masson) P.| 18
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PRIX DE FALAISE
1. L'Amazone B (Vanlandeghcm) G.| Ifi
à Mme B. Monnet P.! 11
2. Libellule II (Al. Tambéri) P. 20 50
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Enghien
Aujourd'hui, mardi, à 14 heures, courses à
Engliien.
Nos préférences :
PRIX DE MODANE (haies, hand., ft vend., 10.000
Crânes, 3.100 mètres). — Opulence, Archimède IL
PRIX DE LA MAURIENINE (st., hand., 15.000
francs, 3.400 mètres). — Figeac, Tournesol.
PRIX DU MONT-CENIS (haies, 12.000 francs,
2.900 mètres). — Lucia II, Ribnik.
PRIX MASTBR DOB (st., 25.000 francs, 3.000 mè
tres). — Girardière, Cobé.
PRIX VALEXTINO (trot attelé, 10.000 francs,
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PRIX HELLENVILLIERS (trot monté, 15.000 fr.,
2.300 mètres). — Léonie II, Karoline.
PRIX HAROLD (trot attelé, 8.000 francs, 2.100
mètres). — Mabrouka, Mine d'Or II.
Demain, mercredi, courses à Vincennes.
Courses d'Enghien
La réunion de quatre courses à obstacles et trois
courses au trot, normalement prévue pour aujour
d'hui, mardi 22 'février, à En&hien, devant avoir
lieu, les quatre courses au trot qui devaient rem
placer éventuellement les quatre courses à obsta
cles, sont annulées.
AVIS ET COMMUNICATIONS
COMMUNIQUES DIVERS.
—*>— Pour répondre à la demande générale et
particulièrement a celle des étudiants et des col
légiens désireux de connaître les pièces devenues
classiques qui firent leur succès, les Théophiliens
(groupe théâtral médiéval de la Sorbonne) donne
ront le jeudi 24 février, à 20 h. 45, au çrand «n»
phithéâtre de l'Institut d'art et d'urchéologk*, 3 #
rue Michelet, une unique représentation du Mira-
cle t de Théophile de Rutobeuf, et du Jeu de Robin
ei Marion , d'Adam de le Haie (xm e siècle), adap*
talion littéraire de Gustave Cohen, musicale de
Jacques CheHIey, mise en scène de Maurice Jac*
quemont. Participation aux frais ; 10 francs, étu
diants et collégiens: 3 francs sur présentation ds
leur carte. Location chez le concierge de la Sor«
bonne, 17, rue de la Sorbonne.
Ceci, sans préjudice de leur nouveau spectre
cle jgui Sera coroposé de: L'Abraham sacrifiant,
de Th. de. Bèze et de le Sotie, des Trois Gatanls et
Phlipot , et donné dans la même salle les 2 et 3
avril prochain.
COURS ET CONFERENCES
—o— Sous les auspices de l'Institut britan
nique et de l'Association Grande-Bretagne, M. Des-
mond MacCarthy fera, à ta Sorbonne, amphithéâtre
Richelieu, mercredi 23 février, à 20 h. 45, un9
conférence en anglais Intitulée: « Les hommes de
lettres sous Edouard VII et Georges V ».
REUNIONS ET SOLENNITES
—o— Ce soir, mardi, à 20 h. 30, au Club du
Faubourg, salle Wagram, grande manifestation avea
les députés Tixicr-Vignancour, Fernand-LaurenL
MM. Edouard Pfeiffer, anciens secrétaire générul
du parti radical; Gabrielli, délégué du Parti popu
laire français; André Masson, délégué du Parti
national social, etc..., sur Contre la combinaison:
« De Thorez à Paul lleynaud ». Pas de commu
nistes au pouvoir/ Un ministère « franco-russe »»
c'est la guerre! en face de MM. Robert Lange, lïu
parti radical; le pro-fesseur Grosclnude, président
du Front populaire du 17*, etc... Cette séance com
mencera avec Mme Jane Némo, sur La femme doiim
elle encore obéissance à son mari?
le coin
monsieur
Les cannes.
La plus agréable — la plus logique diversi
té caractérise les cannes, ces indispensables ao-
comungnemrnts de nos sorties, de nos prome
nades, en réglementant leur style suivant
l'heure du jour.
Le matin, on choisira une canne de bois ^Im
pie, un peu fruste même : frêne, merisier,
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gent. Quelques sportifs adoptent le bâton nor
mand de frêne gris si pittoresque avec son
bout renflé et 6a poignée à lanière de ouir
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si particulier, peut servir à la fols pour ta
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cé ou rnsé. soit le macassar aux beaux reflets
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