Titre : Comoedia / rédacteur en chef : Gaston de Pawlowski
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-10-28
Contributeur : Pawlowski, Gaston de (1874-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32745939d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 28 octobre 1931 28 octobre 1931
Description : 1931/10/28 (A25,N6856). 1931/10/28 (A25,N6856).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k76504137
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-123
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/05/2015
48 ANNEE. — N° 1.365.
MERCREDI 28 OCTOBRE 1931
- - - - - - - .-. -- -- ---. -- .- -
JEAN DE ROVERA
Directeur -
Le premier quotidien français du cinéma
PARIS
25 centimes
le numéro
P R OVINCE
30 centimes
le numéro
C'est à 14 heures 30
qn'a lieu la présentation
de « Gloria - »
et non ce matin
En raison de la présentation de
L'Amoureuse Aventure à l'Ermitage,
la Compagnie Pathé-Natan a décidé
de présenter Gloria non pas le ma-
tin, mais l'après-midi à 14 h. 30 et
s'excuse auprès de la presse.
fi y a fagot et fagot !
Les prises de vue de The secret call
(L'Appel secret) étant terminées, à Hol-
lywood, Richard Arien souffrant d'une
molaire, n'ayant momentanément rien
à faire, voulut en profiter pour aller
voir son dentiste. Il sauta dans sa voi-
ture et, quittant les studios Paramount,
fila plein gaz.
— Je regrette beaucoup, mais il
m'est absolument impossible de vous
recevoir cet après-midi, dit le praticien.
J'ai dix-huit cavités à boucher.
Une heure plus tard, Arien rencon-
tra son dentiste en train de boucher les
dix-huit cavités en question. sur le
terrain de golf de Lakeside.
'L'interprète des Quatre Plumes blan-
ches, de Tais-toi, mon cœur! des Men-
diants de la vie et de tant d'autres
films agréables, n'en est pas encore
revenu.
L'histoire ne dit pas s'il a changé de
dentiste. Mais c'est probable!
AU JAPON
Le gouvernement japonais vient de
décider que désormais les Beaux-Arts
décerneraient trois prix aux meilleurs
films tournés au Japon.
C'est un bon exemple pour ceux qui
écrasent le spectacle de taxes abu-
sives.
CAXCA.NS - JOURNAL
Vera Sherbane à la Pax-Film
Vera Sherbane, la fille de Jean Choux,
le réalisateur de Jean de la Lune, qui
vient de tourner sous la, direction de
son père dans Un chien qui rapporte,
est engagée. par Edmond T. Grévilld
pour tenir un rôle important dans les
Cancans de la Pax-Film, qui seront
tous interprétés par une même troupe.
On tourne « Fils à papa »
Robert Wyler, revenant d'Holà wood,
où il était superviseur, notamment pour
les films: La Tourmente, Les Héros
de l'Enter, Ecole du courage, a donné
le premier coup 'de manivelle du film
Fils à papa (titre provisoire).
L'interprétation de cette production
dont le scénario et le dialogue sont
d'Yves Mirande, réunit les noms de
Noël-Noël, qui avec son brio habituel
Interprétera le principal rôle, Fran-
çoise Rosay,. Janine Merrey,. Pierre
Brasseur, Suzanne Dehelly, Chrvstiane
Delygne et Lugné-Poe.
Fils à -papa, premier film résultant
de la collaboration entre le C.I.C.
(Consortium International Cinémato-
graphique) et Universal Film, sera dis-
tribué par Universal Film.
Ce film, dont l'action se passe à
Paris, est une succession de scènes hu-
moristiques et sentimentales, notam-
ment celle se passant dans une mater-
nité d'hôpital où un des rôles princi-
paux est tenu par un bébi de quelques
jours:
H.-B. Caryer, le producteur de nom-
breuses et importantes productions
américaines, dont la dernière: L'Enne.
mi silencieux, a remporté en France
un très grand succès, est le superviseur
de cette comédie.
.«LA BANDE A BOUBOULE»
Léon Mathot réalise actuellement,pour le compte de
G. F. F. A., La Bande à Bouboule,dont Milton est la'
vedette.
1
Voici trois scènes de cette production qui s'annonce ï
- comme un des plus gros succès de la saison. l f nom de Milton n'est-il pas, d'ailleurs, tout un pro-
l > gramme?
Le concours du muscle
du Tour de France
G.F.F.A., avec l'appui du journal
L'Auto et des grands régionaux, entre-
prend un grand concours dit .du « Mus-
cle du Tour de France ». 1
Ce concours aura lieu du 6 novem-
bre à fin mars, dans les salles où sera
projeté le film Hardi les gars! tous les
spectateurs pouvant y prendre part.
Le film du concours est réalisé-de
la façon sui vante: Biscot viendra pré-
senter, en groupe, les - coureurs du Tour
de France, en les nommant un à un.
Il indiquera ensuite que les specta-
teurs vont voir dénier les jambes de
ces mêmes coureurs en'train de péda-
ler, à eux de reconnaître à qui appar-
tiennent ces jambes anonymes.
Des bulletins de concours, seront dis-
tribués à tous les spectateurs; ces bul-
letins comprendront, outre le règlement
du concours. la liste complète des prix
qui sont très importants. ,
« Le Bal » au Caméo
Le chef-d'œuvre de W. Thiele pour-
suit au Camé'o * la carrière triomphale
qu'il avait commentée au Gaumdnt-
-Paiace.
Le Bal est une œuvre d'ambiance
musicale, et seule la musique, mieux
qu'une série d'images ou surcoût qu'un
long dialogue, peut créer une atmos-
phère. Dans ce film les personnages
parlent peu ; quelquefois même, la
parole est complètement supprimée. On
y voit aussi des prises de vue en « tra-
veUing » assez longues.et nombreuses,
ce qui donne beaucoup de. vie aux
images.
Quant à l'interprétation, avec André
Lefaur, Geimaine Dermoz, Danielle
Darrieux et Marguerite Pierry, elle est
au-dessus de tout éloge.
Le public, qui a manifesté son en-
thousiasme devant ce film au Gaumont.
Palace, continue à affluer au Caméo.
Simone Mareuil et Roger Maxime dans une scène dramatique du film Le Coeur
de Paris, que réalisent J. Benoît-Lévet Marie Epstein (avec la collaboration
de c.-F. Tavano), pour le compte de S ynchro-Ciné. .,
LES PRÉSENTATIONS
« Les Monts en gammes a
Le grand film de la guerre dans les montagnes - Un film parlé sans « littérature, n,
émouvante fresque d'un long martyre
Un beau film. Un grand beau film
et tel que nous aimons le cinéma. Il
a sa place entre les films, sportif s et
les films de guerre et s'il s'appa-
rente à des productions déjà vues,
c'est en recréant un genre. 1
Toutefois il faut noter à l'actif de
l'auteur que nous n'avions pas en-
core vu la guerre dans les monta-
gnes.
L'action est lente à se nouer. Voi-
ci d'abord deux alpinistes faisant
l'ascension du mont Cimone dans les
Afpes Dolomites, deux rudes gars
dont l'objectif suit les gestes à mille
mètres au-dessus d'un abîme. Le
mont est vaincu. Le plus jeune des
alpinistes écrit alors sur un cahier:
« .Ascension du Mont Cimone avec
mon ami le guide tyrolien Dimaï. 1er
août 1914. — Comte Franchini.
Rome »..
Dans la vallée le tocsin. C'est la
guerre. Les gendarmes viennent aver-
tir les montagnards dont le départ est
une scène sobre et émouvante, sans
littérature (oh, merci!)
Deux ans plus tard, Franchini,
lieutenant de bersagl\eri, commande
une compagnie sur le versant du Ci-
mone; Dimaï est simple soldat dans
un poste autrichien qui garde le Ci-
mone. Le hasard n'est pas gênant
puisque nous sommes devant deux
alpinistes connus dont il est naturel
que les connaissances soient utili-
Observatoire solidement buté et
bien placé, le poste autrichien gêne
les attaques des Italiens. Franchini
est chargé de s'en emparer. Rien ne
peut donner une idée de la fulguran-
te suite d'images qui reconstituent
l'attaque. Des avalanches emportent
des grappes d'hommes, des obus
éclatent, déracinent des rocs, c'est
une vision de fer et de neige où
l'horreur de la guerre est peinte su-
périeurement.
A partir de cet instant le film est
sans 'défaut. Nous assistons au long
travail des Italiens creusant une mi-
ne pour faire sauter le poste. Le
bruit des perforeuses avertit les Au-
trichiens qui aussitôt poussent une
reconnaissance sur le flanc du Cimo-
ne sous une Dluie de balles et d'obus.
La course des skieurs échappant à
la mort, l'émotion de Dimaï et d'un
camarade apercevant dans la vallée
« leur » village dont ils ne reçoivent
jamais de nouvelles, laissent le spec-
tateur haletant.
Puis c'est la mission secrète de
— — — — — - - — —• — —— -
Dimaï qui, durant la nuit, traverse
les lignes italiennes, retrouve sa
femme qui le croit mort en Galicie,
n'ose pas embrasser son enfant de
peur de faiblir et apprend que le
poste doit sauter le lendemain. Sa
mission est remplie, Dimaî rejoint le
Cimone, arrive cinq minutes avant
l'effroyable explosion pour sauver ses
camarades mais perd un bras dans
la lutte
Une gerbe de bois, de feu, de
pierre et de neige et le vacarme de
l'écho multiplié par les vallées 1
Puis.
Puis nous retrouvons, la guerre
finie, Dimaï mutilé et le comte Fran-
chini paisibles amis comme avant,
faisant l'ascension du Cimone.
Ils se serrent la main, parlent de
la guerre, et disent: A quoi bon?
Joë Hamman donne au lieutenant
Call une physionomie, un « type »,
Henry Valbel dresse une curieuse
figure de commandant; Armand Ber-
nard est pittoresque dans le rôle d'un
poilu qui n'aime pas la guerre; Ma-
rie-Antoinette Buzet dans le rôle de
Mme Dimaï esi touchante et simple.
Quant à Louis Trenker. c'est dans
Dimaî l'acteur sportif le plus éton-
nant qui soit, qui jamais ne recourt
à des truquages et qui sait être émou-
vant. Les mêmes compliments vont
à Georges Péclet dont cette création
affirme une fois de plus le grand ta-
lent.
Jean-Pierre LJAUSU.
Horaire dejs grands films
dans les cinémas permanents
PARAMOUNT passe à
9 h. 12 ; 11 h. 30 ; 14 h. 3 ;
16 h. 37; 19 h. 26 ; 22 h. : 24 h. 33.
- OLYMPIA Serments
passer
9 n. 64 ; 12 h. 05; 14 h. 14;
16 h. 28 ; 18 h. 39: 20 h. 50:
23 h. 05 ; 1 h. 05.
MADELEINE Trader Horn
passe à
12 h.: 14 h. 04; 16 h. 30; 18 h. 45;
21 b. 15 ; 23 h. 40.
MARIVAUX. PATHE
Faubourg Montmartre
passe à
13 h. 15; 15 h. 35; 17 ho 65;
20 h. 15 ; 22 h. 35.
AUBERT.pAt.ACE En Bardée
passer
le K. 45; 13 h.; 15 h. 25; 17 h. 40;
19 h. 55 ; 22 h. 20 ; Oh. 35.
CAMEO > Le Bal
passe à
16 h. 14: 18 h. 30; 20 h. 45;
23 h. 12.
CAUMONT.PALACE : Hardi les Gars
passe à
15 h. 5; 17 h. 50; 22 h. 17; 24 h. 30.
UK3ULINE& L'Ange Bleu
passe à
20 b. 30 en version française.
22 h. 45 en Version intégrale ane.
mande.
LE JOURNAL OSSO
QUOTIDIEN CINEMATOGRAPHIQUE PRIVE
, , 1 - 73, Avenue des Champs-Elysées, PARIS
DEUXIEME ANNEE. — N° 412. - , MERCREDI 28 OCTOBRE 1931.
DANS LA CALE
Une exposition du film
àfrague
Du 13 mars au 20 se tiendra en 1932,
à Prague; une Exposition du Film, la
première de' ce genrè., dans l'Europe
centrale. Cette exposition est organisée
sous les auspices des Artistes;Tchéco-
slovaques de cinéma et des industries
tchécoslovaques du film. Elle compor-
tera plusieurs sections, notamment une
section rétrospective groupant toute la
documentation historique du dévelop-
pement-de la cÍ!1ématographie"en '"Bo-
hême et en Moravie depuis trente ans ;
en outre des pièces permettant de. se
rendre compte de l'évolution de l'in-
dustrie cinématographique tchécoslo-
vaque et du développement des. ate-
liers' cinématographiques' en Tchéco-
slovaquie. A l'occasion de cette exposi-
tion seront présentés de nouveaux
films relatifs à toutes les branches 'de
la production cinématographique tché-
coslovaque qui s'intéresse considéra-
blement au film éducatif ainsi qu'au
film scientifique.
A MUNICH
La police a interdit la présentation
de TVertojj, le film russe sur le plan
quinquennal. La C hanson de la vies œu-
vre de propagande bolchevique, a subi
, le même sort*
L'activité des Films Osso -
On tourne trois films
Quatre filma vont sortir en public
à Paris
Les Films Osso ont, depuis la ren-
trée, présenté quatre grands films :
Paris-Béguin, qui a obtenu le plus
éclatant succès lors, de sa première
exclusivité au Gaumont-Palace et
qui'continuera sa-belle carrière, à
partir du 23 novembre, au Caméo.
Ciraulez, qui sera présenté à par-
tir du 13 novembre à FOlympia.
Le Chanteur inconnu, qui a vu les
débuts triomphaux de Lucien Mura-
tore à l'écran.
Le Costaud des P. T. T., le nou-
veau succès de rire de Boucot.
Les Films Osso présenteront au
début du mois de novembre :
Le Parfum de la dame en noir, où
l'on retrouvera Rouletabille.
En même temps, les. Films Osso
réalisaient trois nouveaux grands
films :
Le Chant du marin, scénario
d'Henri Decoin. mise en scène de
•i ., :'"
--"ittuto,
dans Le Chant du Marin sera aussi
amv^~vt qu'il le fut dans Le Veilleur
et dans Paris-BéeruiEs
Carminé Gallone, avec Albert Pré-
jean, Mlles Lolita Benavente, Syl-
vette Fillacier, Ginette Gaubert,
Marthe Mussine, MM. Pitutto et Jim
Gérald, qu'on tourne actuellement au
studio de la rue Francceur.
Brumes (titre provisoire), de M.
Jacques de Baroncelli, avec Mlle Da-
nièle Parola et une autre grande ve-
dette que nous annoncerons ultérieu-
rement. MM. Robert Ancelin, Henry
Trévoux, Robert Narlay, Mlle Vanami
et M. Arnaudy. -
On tourne actuellement ce film au
studio de Billancourt.
La Femme de mes rêves, mise en
scène de M. Jean Bertin, avec Mlle
Suzy Vernon et M. Roland Toutain,
qu'on tourne à Berlin, et dont en
fera. également, une version alle-
mande. -
Ajoutons qu'entre temps M. Hen-
ry-Georges Clouzot a terminé, pour
les Films Osso, un sketch : La Ter-
reur des Batignolles, scénario de M.
Jacques de Baroncelli, avec Boucot,
Germaine Aussey et lean WQIL
« Bric-à-Brac et Cie »
On n'en voit pas beaucoup de comme
çà, c'est le cri joyeux qui fait actuelle-
ment fureur aux studios Tobis, à
Epinay. ,.
En effet, bien que les prises de vue
de Bric-à-brac et Cie soient terminées,
tout le monde se - souvient de l'entraî-
nante chanson qu'y .enregistra Dinan
et qui porte justement ce titre.
Mais Fernandel enregistra, lui aussi,
une chanson dans Bric-à-brac et Cie,
au cours d'une scène fort amusante,
représentant le mariage au Marché aux
Puces, et depuis on chante aussi à
Epinay Le Père la Puce !
Carnet du Critique
Aujourd'hui
A l'Ermitage, à 10 h., £'Amoureust
Aventure.
A'u Colisée, à 10 h. 30, Amour et dis
cipline (directeurs).
Jeudi 20 octobre
A l'Ermitage, à to h , Les Cinq Gen.
tlemen 1'naudits.
Au Colisée, à 10 b. 30, Mon Coeur et
ses millions (directeurs).
Vendiedi 30 octobre
Au Colisée, à 10 b 30. Amour et dis
ciiJline 'presse).
Samedi 31 octobre
Au Colisée, à 10 h. 30, Mon Cœur el
ses millions (presse^
Un grand voyageur
Douglas Fairbanks
partirait prochainement
pour TAmerique du Sud
Douglas Fairbanks, qui est rentré
dernièrement à Hollywood après un
long voyage en Asie et en Europe, se
prépare à partir de nouveau au début
de l'an prochain. Cette fois, il se di-
rigera vers les régions inexplorées de
l'Amérique du Sud, et, de même qu'à
son premier voyage, il emportera tout
un matériel de prises de vue et de son
intéressant.
La chasse aux animaux sauvages de
toute sorte constituera la principale oc-
cupation de Doug durant ce voyage.
Dès à présent, toutefois, il est certain
qu'il n'utilisera aucune arme à feu, il
n'emportera que des armes dérivées de
celles de l'homme primitif.
Douglas Fairbanks aura ainsi l'oc-
casion de se servir à nouveau du fouet
australien, comme dans Don X, fïls de
Zorro, du bolas comme dans Le Gau-
cho, de l'arc et des flèches, comme
dans Robin des Bois, de la lance enfin
et de quelques autres armes à l'usage
desquelles il se familiarise actuelle-
ment.
Le trajet' projeté couvrira plus de
vingt mille kilomètres. Deux gros
avions amphibies transporteront Doug
et ses compagnons de Los Angeles en
Amérique du Sud en suivant la ligne
commerciale des Pan-American Air-
ways.
Mary Pickford n'accompagnera pas
Douglas Fairbanks au cours de cette
expédition, mais elle le rejoindra à la
conclusion du voyage, dans une gran-
de ville de l'Amérique du Sud.
De même qu'au cours de son précé-
dent voyage, c'est Victor Fleming qui
accompagnera Douglas Fairbanks en
qualité de metteur en scène; il sera as-
sisté d'un opérateur de prises de vue et
d'un opérateur de prises de son choisi
parmi les collaborateurs des Studios
United Artists.
Lilian Harvey, la vedette du filin que Eric Pommer réalise actuellement pour
Ufa, Le Congrès s'amuse, et que met en scène Erik Charell.
'Aussi
Charlie Chaplin
revient en Europe
sur f « Ile-de-France
Charlie Chaplin, la célèbre vedet-
te de l'écran, et son frère, se sont
embarqués à bord de L'Ile de Fran-
ce.
Plusieurs autres personnalités
voyageront également en compagnie
de M. Pierre Laval et de la déléga-
tion française, notamment M. André
Citroën qui vient d'avoir en Améri-
que des conversations avec les grands
constructeurs d'automobile.
1,e témoignage d'un combattant
pour « Verdun,
souvenirs d'histoire »
,A l'issue de la présentation privée
ie Verdun, Souvenirs d'Histoire,
son nouveau film entièrement sono-
re et parlé. M. Léon PQirier a reçu,
la lettre suivante:
« Il semblait impossible de faire
un film .plus parfait que Verdun, Vi-
sions d'Histoire et c'est une vérita-
ble gageure que vous avez réussie,
car, sans héros principal qui concen-
tre l'attention, sans aucune part dg
roman, avec le simple exposé des
faits, vous avez réussi à faire une
œuvre plus vivante, plus poignante
et plus saisissante que la première
fois. De plus, votre film constitue
pour les générations futures un do-
cument historique d'une valeur uni-
que, par l'exactitude des faits, rap-
pelés sur place et par les personna-
ges qui y ont eu un rôle imDortant4
jouer. A mon avis, qui sûrement sera
celui des véritables anciens combat-
tants, votre film est à cent coudées
au-dessus de ces soi-disants films dé,
guerre, à tendances plus du moins
humanitaires donnés à l'étranger, et
dont le public s'est tellement engoué
ces temps derniers. Signé: P. Simôn,
Président de l'Association des An-
ciens Chasseurs de Driant. >»
« Prisonnier de mon cœur ».
André Berley
qui fut l'un des premiers comédiens
venir à l'écran sonore et dont - on, 'MI¡
rappelle la belle création danS Big-r
Hous, tourne actuellement Prisonniéç
de mon cœur, pour la Super-Film.
--- -
lesTMofres PATHE NATAN présenfenr
R ———————~———————
FAUBOURG =
MONTMAUTPE =s
= SON ALTESSE =
rsSOoN ALTESSEa
imù
3 L'AMOUR =
= TOUT ÇA =
= NE VAUT PAS
= L'AMOUR =
= J =
H ATOUT EE
EE CŒUR =
LE ROI DES =
= PEiQUILLEUPS EE
Les manuscrits non insérés ne sont
pas renditSj,
MERCREDI 28 OCTOBRE 1931
- - - - - - - .-. -- -- ---. -- .- -
JEAN DE ROVERA
Directeur -
Le premier quotidien français du cinéma
PARIS
25 centimes
le numéro
P R OVINCE
30 centimes
le numéro
C'est à 14 heures 30
qn'a lieu la présentation
de « Gloria - »
et non ce matin
En raison de la présentation de
L'Amoureuse Aventure à l'Ermitage,
la Compagnie Pathé-Natan a décidé
de présenter Gloria non pas le ma-
tin, mais l'après-midi à 14 h. 30 et
s'excuse auprès de la presse.
fi y a fagot et fagot !
Les prises de vue de The secret call
(L'Appel secret) étant terminées, à Hol-
lywood, Richard Arien souffrant d'une
molaire, n'ayant momentanément rien
à faire, voulut en profiter pour aller
voir son dentiste. Il sauta dans sa voi-
ture et, quittant les studios Paramount,
fila plein gaz.
— Je regrette beaucoup, mais il
m'est absolument impossible de vous
recevoir cet après-midi, dit le praticien.
J'ai dix-huit cavités à boucher.
Une heure plus tard, Arien rencon-
tra son dentiste en train de boucher les
dix-huit cavités en question. sur le
terrain de golf de Lakeside.
'L'interprète des Quatre Plumes blan-
ches, de Tais-toi, mon cœur! des Men-
diants de la vie et de tant d'autres
films agréables, n'en est pas encore
revenu.
L'histoire ne dit pas s'il a changé de
dentiste. Mais c'est probable!
AU JAPON
Le gouvernement japonais vient de
décider que désormais les Beaux-Arts
décerneraient trois prix aux meilleurs
films tournés au Japon.
C'est un bon exemple pour ceux qui
écrasent le spectacle de taxes abu-
sives.
CAXCA.NS - JOURNAL
Vera Sherbane à la Pax-Film
Vera Sherbane, la fille de Jean Choux,
le réalisateur de Jean de la Lune, qui
vient de tourner sous la, direction de
son père dans Un chien qui rapporte,
est engagée. par Edmond T. Grévilld
pour tenir un rôle important dans les
Cancans de la Pax-Film, qui seront
tous interprétés par une même troupe.
On tourne « Fils à papa »
Robert Wyler, revenant d'Holà wood,
où il était superviseur, notamment pour
les films: La Tourmente, Les Héros
de l'Enter, Ecole du courage, a donné
le premier coup 'de manivelle du film
Fils à papa (titre provisoire).
L'interprétation de cette production
dont le scénario et le dialogue sont
d'Yves Mirande, réunit les noms de
Noël-Noël, qui avec son brio habituel
Interprétera le principal rôle, Fran-
çoise Rosay,. Janine Merrey,. Pierre
Brasseur, Suzanne Dehelly, Chrvstiane
Delygne et Lugné-Poe.
Fils à -papa, premier film résultant
de la collaboration entre le C.I.C.
(Consortium International Cinémato-
graphique) et Universal Film, sera dis-
tribué par Universal Film.
Ce film, dont l'action se passe à
Paris, est une succession de scènes hu-
moristiques et sentimentales, notam-
ment celle se passant dans une mater-
nité d'hôpital où un des rôles princi-
paux est tenu par un bébi de quelques
jours:
H.-B. Caryer, le producteur de nom-
breuses et importantes productions
américaines, dont la dernière: L'Enne.
mi silencieux, a remporté en France
un très grand succès, est le superviseur
de cette comédie.
.«LA BANDE A BOUBOULE»
Léon Mathot réalise actuellement,pour le compte de
G. F. F. A., La Bande à Bouboule,dont Milton est la'
vedette.
1
Voici trois scènes de cette production qui s'annonce ï
- comme un des plus gros succès de la saison. l
l > gramme?
Le concours du muscle
du Tour de France
G.F.F.A., avec l'appui du journal
L'Auto et des grands régionaux, entre-
prend un grand concours dit .du « Mus-
cle du Tour de France ». 1
Ce concours aura lieu du 6 novem-
bre à fin mars, dans les salles où sera
projeté le film Hardi les gars! tous les
spectateurs pouvant y prendre part.
Le film du concours est réalisé-de
la façon sui vante: Biscot viendra pré-
senter, en groupe, les - coureurs du Tour
de France, en les nommant un à un.
Il indiquera ensuite que les specta-
teurs vont voir dénier les jambes de
ces mêmes coureurs en'train de péda-
ler, à eux de reconnaître à qui appar-
tiennent ces jambes anonymes.
Des bulletins de concours, seront dis-
tribués à tous les spectateurs; ces bul-
letins comprendront, outre le règlement
du concours. la liste complète des prix
qui sont très importants. ,
« Le Bal » au Caméo
Le chef-d'œuvre de W. Thiele pour-
suit au Camé'o * la carrière triomphale
qu'il avait commentée au Gaumdnt-
-Paiace.
Le Bal est une œuvre d'ambiance
musicale, et seule la musique, mieux
qu'une série d'images ou surcoût qu'un
long dialogue, peut créer une atmos-
phère. Dans ce film les personnages
parlent peu ; quelquefois même, la
parole est complètement supprimée. On
y voit aussi des prises de vue en « tra-
veUing » assez longues.et nombreuses,
ce qui donne beaucoup de. vie aux
images.
Quant à l'interprétation, avec André
Lefaur, Geimaine Dermoz, Danielle
Darrieux et Marguerite Pierry, elle est
au-dessus de tout éloge.
Le public, qui a manifesté son en-
thousiasme devant ce film au Gaumont.
Palace, continue à affluer au Caméo.
Simone Mareuil et Roger Maxime dans une scène dramatique du film Le Coeur
de Paris, que réalisent J. Benoît-Lévet Marie Epstein (avec la collaboration
de c.-F. Tavano), pour le compte de S ynchro-Ciné. .,
LES PRÉSENTATIONS
« Les Monts en gammes a
Le grand film de la guerre dans les montagnes - Un film parlé sans « littérature, n,
émouvante fresque d'un long martyre
Un beau film. Un grand beau film
et tel que nous aimons le cinéma. Il
a sa place entre les films, sportif s et
les films de guerre et s'il s'appa-
rente à des productions déjà vues,
c'est en recréant un genre. 1
Toutefois il faut noter à l'actif de
l'auteur que nous n'avions pas en-
core vu la guerre dans les monta-
gnes.
L'action est lente à se nouer. Voi-
ci d'abord deux alpinistes faisant
l'ascension du mont Cimone dans les
Afpes Dolomites, deux rudes gars
dont l'objectif suit les gestes à mille
mètres au-dessus d'un abîme. Le
mont est vaincu. Le plus jeune des
alpinistes écrit alors sur un cahier:
« .Ascension du Mont Cimone avec
mon ami le guide tyrolien Dimaï. 1er
août 1914. — Comte Franchini.
Rome »..
Dans la vallée le tocsin. C'est la
guerre. Les gendarmes viennent aver-
tir les montagnards dont le départ est
une scène sobre et émouvante, sans
littérature (oh, merci!)
Deux ans plus tard, Franchini,
lieutenant de bersagl\eri, commande
une compagnie sur le versant du Ci-
mone; Dimaï est simple soldat dans
un poste autrichien qui garde le Ci-
mone. Le hasard n'est pas gênant
puisque nous sommes devant deux
alpinistes connus dont il est naturel
que les connaissances soient utili-
Observatoire solidement buté et
bien placé, le poste autrichien gêne
les attaques des Italiens. Franchini
est chargé de s'en emparer. Rien ne
peut donner une idée de la fulguran-
te suite d'images qui reconstituent
l'attaque. Des avalanches emportent
des grappes d'hommes, des obus
éclatent, déracinent des rocs, c'est
une vision de fer et de neige où
l'horreur de la guerre est peinte su-
périeurement.
A partir de cet instant le film est
sans 'défaut. Nous assistons au long
travail des Italiens creusant une mi-
ne pour faire sauter le poste. Le
bruit des perforeuses avertit les Au-
trichiens qui aussitôt poussent une
reconnaissance sur le flanc du Cimo-
ne sous une Dluie de balles et d'obus.
La course des skieurs échappant à
la mort, l'émotion de Dimaï et d'un
camarade apercevant dans la vallée
« leur » village dont ils ne reçoivent
jamais de nouvelles, laissent le spec-
tateur haletant.
Puis c'est la mission secrète de
— — — — — - - — —• — —— -
Dimaï qui, durant la nuit, traverse
les lignes italiennes, retrouve sa
femme qui le croit mort en Galicie,
n'ose pas embrasser son enfant de
peur de faiblir et apprend que le
poste doit sauter le lendemain. Sa
mission est remplie, Dimaî rejoint le
Cimone, arrive cinq minutes avant
l'effroyable explosion pour sauver ses
camarades mais perd un bras dans
la lutte
Une gerbe de bois, de feu, de
pierre et de neige et le vacarme de
l'écho multiplié par les vallées 1
Puis.
Puis nous retrouvons, la guerre
finie, Dimaï mutilé et le comte Fran-
chini paisibles amis comme avant,
faisant l'ascension du Cimone.
Ils se serrent la main, parlent de
la guerre, et disent: A quoi bon?
Joë Hamman donne au lieutenant
Call une physionomie, un « type »,
Henry Valbel dresse une curieuse
figure de commandant; Armand Ber-
nard est pittoresque dans le rôle d'un
poilu qui n'aime pas la guerre; Ma-
rie-Antoinette Buzet dans le rôle de
Mme Dimaï esi touchante et simple.
Quant à Louis Trenker. c'est dans
Dimaî l'acteur sportif le plus éton-
nant qui soit, qui jamais ne recourt
à des truquages et qui sait être émou-
vant. Les mêmes compliments vont
à Georges Péclet dont cette création
affirme une fois de plus le grand ta-
lent.
Jean-Pierre LJAUSU.
Horaire dejs grands films
dans les cinémas permanents
PARAMOUNT
9 h. 12 ; 11 h. 30 ; 14 h. 3 ;
16 h. 37; 19 h. 26 ; 22 h. : 24 h. 33.
- OLYMPIA Serments
passer
9 n. 64 ; 12 h. 05; 14 h. 14;
16 h. 28 ; 18 h. 39: 20 h. 50:
23 h. 05 ; 1 h. 05.
MADELEINE Trader Horn
passe à
12 h.: 14 h. 04; 16 h. 30; 18 h. 45;
21 b. 15 ; 23 h. 40.
MARIVAUX. PATHE
Faubourg Montmartre
passe à
13 h. 15; 15 h. 35; 17 ho 65;
20 h. 15 ; 22 h. 35.
AUBERT.pAt.ACE En Bardée
passer
le K. 45; 13 h.; 15 h. 25; 17 h. 40;
19 h. 55 ; 22 h. 20 ; Oh. 35.
CAMEO > Le Bal
passe à
16 h. 14: 18 h. 30; 20 h. 45;
23 h. 12.
CAUMONT.PALACE : Hardi les Gars
passe à
15 h. 5; 17 h. 50; 22 h. 17; 24 h. 30.
UK3ULINE& L'Ange Bleu
passe à
20 b. 30 en version française.
22 h. 45 en Version intégrale ane.
mande.
LE JOURNAL OSSO
QUOTIDIEN CINEMATOGRAPHIQUE PRIVE
, , 1 - 73, Avenue des Champs-Elysées, PARIS
DEUXIEME ANNEE. — N° 412. - , MERCREDI 28 OCTOBRE 1931.
DANS LA CALE
Une exposition du film
àfrague
Du 13 mars au 20 se tiendra en 1932,
à Prague; une Exposition du Film, la
première de' ce genrè., dans l'Europe
centrale. Cette exposition est organisée
sous les auspices des Artistes;Tchéco-
slovaques de cinéma et des industries
tchécoslovaques du film. Elle compor-
tera plusieurs sections, notamment une
section rétrospective groupant toute la
documentation historique du dévelop-
pement-de la cÍ!1ématographie"en '"Bo-
hême et en Moravie depuis trente ans ;
en outre des pièces permettant de. se
rendre compte de l'évolution de l'in-
dustrie cinématographique tchécoslo-
vaque et du développement des. ate-
liers' cinématographiques' en Tchéco-
slovaquie. A l'occasion de cette exposi-
tion seront présentés de nouveaux
films relatifs à toutes les branches 'de
la production cinématographique tché-
coslovaque qui s'intéresse considéra-
blement au film éducatif ainsi qu'au
film scientifique.
A MUNICH
La police a interdit la présentation
de TVertojj, le film russe sur le plan
quinquennal. La C hanson de la vies œu-
vre de propagande bolchevique, a subi
, le même sort*
L'activité des Films Osso -
On tourne trois films
Quatre filma vont sortir en public
à Paris
Les Films Osso ont, depuis la ren-
trée, présenté quatre grands films :
Paris-Béguin, qui a obtenu le plus
éclatant succès lors, de sa première
exclusivité au Gaumont-Palace et
qui'continuera sa-belle carrière, à
partir du 23 novembre, au Caméo.
Ciraulez, qui sera présenté à par-
tir du 13 novembre à FOlympia.
Le Chanteur inconnu, qui a vu les
débuts triomphaux de Lucien Mura-
tore à l'écran.
Le Costaud des P. T. T., le nou-
veau succès de rire de Boucot.
Les Films Osso présenteront au
début du mois de novembre :
Le Parfum de la dame en noir, où
l'on retrouvera Rouletabille.
En même temps, les. Films Osso
réalisaient trois nouveaux grands
films :
Le Chant du marin, scénario
d'Henri Decoin. mise en scène de
•i ., :'"
--"ittuto,
dans Le Chant du Marin sera aussi
amv^~vt qu'il le fut dans Le Veilleur
et dans Paris-BéeruiEs
Carminé Gallone, avec Albert Pré-
jean, Mlles Lolita Benavente, Syl-
vette Fillacier, Ginette Gaubert,
Marthe Mussine, MM. Pitutto et Jim
Gérald, qu'on tourne actuellement au
studio de la rue Francceur.
Brumes (titre provisoire), de M.
Jacques de Baroncelli, avec Mlle Da-
nièle Parola et une autre grande ve-
dette que nous annoncerons ultérieu-
rement. MM. Robert Ancelin, Henry
Trévoux, Robert Narlay, Mlle Vanami
et M. Arnaudy. -
On tourne actuellement ce film au
studio de Billancourt.
La Femme de mes rêves, mise en
scène de M. Jean Bertin, avec Mlle
Suzy Vernon et M. Roland Toutain,
qu'on tourne à Berlin, et dont en
fera. également, une version alle-
mande. -
Ajoutons qu'entre temps M. Hen-
ry-Georges Clouzot a terminé, pour
les Films Osso, un sketch : La Ter-
reur des Batignolles, scénario de M.
Jacques de Baroncelli, avec Boucot,
Germaine Aussey et lean WQIL
« Bric-à-Brac et Cie »
On n'en voit pas beaucoup de comme
çà, c'est le cri joyeux qui fait actuelle-
ment fureur aux studios Tobis, à
Epinay. ,.
En effet, bien que les prises de vue
de Bric-à-brac et Cie soient terminées,
tout le monde se - souvient de l'entraî-
nante chanson qu'y .enregistra Dinan
et qui porte justement ce titre.
Mais Fernandel enregistra, lui aussi,
une chanson dans Bric-à-brac et Cie,
au cours d'une scène fort amusante,
représentant le mariage au Marché aux
Puces, et depuis on chante aussi à
Epinay Le Père la Puce !
Carnet du Critique
Aujourd'hui
A l'Ermitage, à 10 h., £'Amoureust
Aventure.
A'u Colisée, à 10 h. 30, Amour et dis
cipline (directeurs).
Jeudi 20 octobre
A l'Ermitage, à to h , Les Cinq Gen.
tlemen 1'naudits.
Au Colisée, à 10 b. 30, Mon Coeur et
ses millions (directeurs).
Vendiedi 30 octobre
Au Colisée, à 10 b 30. Amour et dis
ciiJline 'presse).
Samedi 31 octobre
Au Colisée, à 10 h. 30, Mon Cœur el
ses millions (presse^
Un grand voyageur
Douglas Fairbanks
partirait prochainement
pour TAmerique du Sud
Douglas Fairbanks, qui est rentré
dernièrement à Hollywood après un
long voyage en Asie et en Europe, se
prépare à partir de nouveau au début
de l'an prochain. Cette fois, il se di-
rigera vers les régions inexplorées de
l'Amérique du Sud, et, de même qu'à
son premier voyage, il emportera tout
un matériel de prises de vue et de son
intéressant.
La chasse aux animaux sauvages de
toute sorte constituera la principale oc-
cupation de Doug durant ce voyage.
Dès à présent, toutefois, il est certain
qu'il n'utilisera aucune arme à feu, il
n'emportera que des armes dérivées de
celles de l'homme primitif.
Douglas Fairbanks aura ainsi l'oc-
casion de se servir à nouveau du fouet
australien, comme dans Don X, fïls de
Zorro, du bolas comme dans Le Gau-
cho, de l'arc et des flèches, comme
dans Robin des Bois, de la lance enfin
et de quelques autres armes à l'usage
desquelles il se familiarise actuelle-
ment.
Le trajet' projeté couvrira plus de
vingt mille kilomètres. Deux gros
avions amphibies transporteront Doug
et ses compagnons de Los Angeles en
Amérique du Sud en suivant la ligne
commerciale des Pan-American Air-
ways.
Mary Pickford n'accompagnera pas
Douglas Fairbanks au cours de cette
expédition, mais elle le rejoindra à la
conclusion du voyage, dans une gran-
de ville de l'Amérique du Sud.
De même qu'au cours de son précé-
dent voyage, c'est Victor Fleming qui
accompagnera Douglas Fairbanks en
qualité de metteur en scène; il sera as-
sisté d'un opérateur de prises de vue et
d'un opérateur de prises de son choisi
parmi les collaborateurs des Studios
United Artists.
Lilian Harvey, la vedette du filin que Eric Pommer réalise actuellement pour
Ufa, Le Congrès s'amuse, et que met en scène Erik Charell.
'Aussi
Charlie Chaplin
revient en Europe
sur f « Ile-de-France
Charlie Chaplin, la célèbre vedet-
te de l'écran, et son frère, se sont
embarqués à bord de L'Ile de Fran-
ce.
Plusieurs autres personnalités
voyageront également en compagnie
de M. Pierre Laval et de la déléga-
tion française, notamment M. André
Citroën qui vient d'avoir en Améri-
que des conversations avec les grands
constructeurs d'automobile.
1,e témoignage d'un combattant
pour « Verdun,
souvenirs d'histoire »
,A l'issue de la présentation privée
ie Verdun, Souvenirs d'Histoire,
son nouveau film entièrement sono-
re et parlé. M. Léon PQirier a reçu,
la lettre suivante:
« Il semblait impossible de faire
un film .plus parfait que Verdun, Vi-
sions d'Histoire et c'est une vérita-
ble gageure que vous avez réussie,
car, sans héros principal qui concen-
tre l'attention, sans aucune part dg
roman, avec le simple exposé des
faits, vous avez réussi à faire une
œuvre plus vivante, plus poignante
et plus saisissante que la première
fois. De plus, votre film constitue
pour les générations futures un do-
cument historique d'une valeur uni-
que, par l'exactitude des faits, rap-
pelés sur place et par les personna-
ges qui y ont eu un rôle imDortant4
jouer. A mon avis, qui sûrement sera
celui des véritables anciens combat-
tants, votre film est à cent coudées
au-dessus de ces soi-disants films dé,
guerre, à tendances plus du moins
humanitaires donnés à l'étranger, et
dont le public s'est tellement engoué
ces temps derniers. Signé: P. Simôn,
Président de l'Association des An-
ciens Chasseurs de Driant. >»
« Prisonnier de mon cœur ».
André Berley
qui fut l'un des premiers comédiens
venir à l'écran sonore et dont - on, 'MI¡
rappelle la belle création danS Big-r
Hous, tourne actuellement Prisonniéç
de mon cœur, pour la Super-Film.
--- -
lesTMofres PATHE NATAN présenfenr
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