Titre : Comoedia / rédacteur en chef : Gaston de Pawlowski
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1936-01-15
Contributeur : Pawlowski, Gaston de (1874-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32745939d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 janvier 1936 15 janvier 1936
Description : 1936/01/15 (A30,N8376). 1936/01/15 (A30,N8376).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7649987s
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-123
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/05/2015
30' ANNEE. -' N° 8376 MERCREDI 15 JANVIER 1936
&T* -
DIRECTEUR : JEAN DE ROVERA
146-150, avenue des
Champs - Élysées
w
9 lignes téléphon. groupées :
ELY. 88-81
La nuit s PASSY 00.80
Le Numéro : 0,25
Province: 0,30
Adresser toute la
Rédaction correspondance
Admlnistr < sans exception à
I Publicité ! M. le Directeur
L de a Comcedia D.
De grandes fêtes se déroulent actuellement à Baroda, à l'occasion
du soixantième anniversaire de l'avènement au trône du « gaek.
war » de Baroda. Et voici, merveilleuse image, un des éléphants
LE DOCUMENT DU JOUR
du souverain, richement harnaché, prenant part à un somptueux défilé.
- LA GREVE DES SPECTACLES.
- 1
■
résidents de groupes et directeurs
1 affirment leur solidarité
l"
U. Charles Méré, président des Auteurs et Compositeurs,
n'a eu encore aucune conversation avec les Directeurs
*• 1 L'anxiété est vive dans Paris!où la
OPulation se demande si elle va,
1 Ollt à coup, être privée de specta-
es --
ul i Bien que nous ayons eu souvent
rt occasion de parler, ici, des taxes
"T rustes et trop lourdes qui accablent
industrie grâce à laquelle tant de
m j Ils peuvent vivre, nous avons pensé
wjï'îl- n'était sans doute pas inutile
c 1.1 moment où les directeurs sont à
s- r veille de prendre une -décision
^f^ssi grave. de desser une. sorte de
cahier des charges » afin que les
LI érités responsables sachent" com-
'~M elles se trouveront "devant un
J'Oe uni el prêt à défendre son droit
*T Un fonctionnement normal.
re lecteurs connaissent déjà par
lie ,D'Jterview qu'il a accordée à notre
Ils trj'laborateur H.-Frédéric Pottecher,
{Ilel est à ce sujet le sentiment de
Max Maurey, président de l'Asso-
S2.-ion des Directeurs de Théâtres ;
oi ei. aujourd'hui, quelques nouvel-
nJ-s-déclarations ;
Les frères Isola
CIO Les directeurs succombent sous
ces taxes et les impôts, nous confient
TKf frères Isola. Même avec des suc-
;(t les charges sont trop fortes pour
=0 fu,. notes puissions subsister.
ji M. Paul Derval
* K. Paul Derval, directeur des Fo-
}Ç$-Bergère nous a assuré que les
cVMj-lialls suivraient d'exemple du
id âtrr; et du cinéma eta Précisé
tic les contrats passés cette année
Importent des clauses de résiliation
j,*1 prévision de cette grève décidée
Principe depuis longtemps. A son
1 ;:t8, la menace seule de la grève ne
? ^°s 3Uff}sante et les pouvoirs
teq ne s'inclineront que devant
CjE*1 exécution. Il déplore par avance
'répercussions que cette' grève ne
ae, :nquerait pas d'avoir à l'étranger.
oc Vserait une très mauvaise propa-
e dont seul le Gouvernement
5 $ too Ut>
M. CBarïes Delac ,- ---
^^ar^€s Delajc, de son côté, nous
B ELa'i'tl?1toé la solidarité des directeurs
émas avec les directeurs de
6* et déclaré qu'ils observe-
r Paie nt toutes les décisions que pour-
rait prendre l'Association des direc*
leurs de théâtre.
M. Hubert Genin
Quant à M. HuberL Genin, prési-
dent de la Chambre syndicale des
Directeurs des Théâtres de France,
il a bien voulu nous préciser la po-
sition des théâtres de province à
l'égard de ce mouvement de protes-
tation.
— Le droit des pauvres pour la
province, nous a-t-il dit, est encore
plus lourd qu'à Paris, car aux taxes.
d'Etat viennent s'ajouter des taxes
municipales ot l'exploitation en elle-
même y est très difficile. A Paris, le
Conseil municipal sera plus enclin à
favoriser les spectacles qtte les mai-
l'es des villes de province, qui sont
en même temps présidents des bu-
l'eaux de bienfaisance.
D'autre part, la radiodiffusion des
pièces a porté un coup terrible aux
théâtres provinciaux.
Et si à Paris les directeurs sont
propriétaires de leurs établissements,
en province, ils sont directeurs de
théâtres subventionnés, c'est-à-dire
assimilables à des fonctionnaires.
Leur prMition est donc très délicate.
Ce seraient les cinémas, plus nom-
breux et libres, qui pourraient ap-
pliquer la grève en province. Au
cours de la grève de février 1932,
tous les théâtres et cinémas, en effet,
avaient suivi les décisions de Paris.
M. Ge.nin espère qu'il en sera de
même cette année. -
M. Charles Méré
Interrogé à son tour. M. Charles
Méré, président de la Société des
Auteurs, nous a déclare :
— Je n'ai encore eu aucune con-
versation à ce sujet avec les direc-
tettrs, ni met leur président, mon
ami Max Maurey, la Commission de
la Société des Auteurs n'a donc pas
pour l'instant envisagé les mesures
qu'elle pourrait prendre en cas de
grève générale des spectacles et no-
tamment quant au retrait du réper
tcrirmetfr~ lar Société. Toutes infor-
mations qui pourraient, donc, pa;"
ro,ître à ce sujet, devront être consi-
dérées comme prématurées. , -
Réponses recueillies par :
Pierre BARLATIER.
LA COMEDIE EN DEUIL
-«Moab
Le Gallo est mort
leu
Cet étourdissant comique lut un véritable
« deus ex machina» de l'infr igue vaudevillesque
d' tll meneur d'entrain de ia comé-
gaie, un véritables deus ex ma-
JJlna > du vaudeville, c'était ce pau-
Adrien Le Galo qui vient de
oUl,ir.
irvant du « côté-jardin » d'un
i p ahuri, dénouant line situation
l'eésistible à l'avant-scène, puis sor-
t en vitesse du « côté-cour », Le
liaaîili o était resté cinq minutes en
Le Gallo
(Photo G.-L. Manuel frères.)
(;' ene et, pendant ce laps de temps,
8'i, - dans la salle une perpétuelle
Pête de rire.
cj nom de Le Gallo fera partie
th la grande lignée des artistes du
6âtre de la lme Montpenaier; il
j jurera dans la galerie des artistes
astres de cette scène aux côtés
YI Lassouche, Brasseur, Raimond,
tteau, etc., etc.
t'arl die Le Ga'J3'Ü c'était d!e sa-
-1* animer une pièce. Avec liui pas
(Ip^Q'ngueur, ii ne laissait jamais le
s^jr^otatewir respirer - serait-ce une
Ude - ill voulait toujours l'amu-
et c'est ce jeu Éi personaiel qui
attira, un fidèle public.
i:h^e comédiedi qui tema.it de Gavro-
Y ? de la faiïtaisie et diu natuTOl de-
fli être ParisiieBi d'origime. et s'il
t( ^'lev,é à Nantes, iil n'en conserva
ta-, In-Otins sa. verve insfUncttive et son
~). -
il, avait héei avanit. de sie
ij^ il avait hésité avant de se liancer
Jy- carrière tliéàItalie. D'un
vif , et d'un caractère gai et
rj.e, j'l avait diébuité dans le jouir-
fiai"î- ^mie. Le reportage l'iobéressaiit,
le théâtre le capt-ivait.
i 'Il 1887, il arrivait à Paris, prêt
[.^quérir les scènes de la capi-
ij^> Aux Fodies-Dramatiques, dans
i!l pièce. Ce Coquin de Printemps.
-: Êâ S&véto'iit « artiste, gai » Êit aug.si,-
tôt le P,alIaIIS-RoY,M l'engageait. Ge
théâtre die spefot'adtes joyeux avait
un cooGUirirenit à Paris qui donnait, le
même genre de pièces, c'était le
Théâtre OIJUfllY, lie Palais-Royal de la
rive gla'Uc'h'e. iQharleis Le Gallilio y fai-
sait tirois saisons (';OlllSé,cUlLÍves.
On aultne itihéâjtme éhaHt aussi le
temple du vaiudeviillte, c'était files Nou-
veaultés du boulevard des Ha'lite[]iS.
Adrien Le Gallilio y crée L'Hôtel du
Libre Echangej Le Capitole, Inno-
cent.
Doué d'urne voix agréable, il aillait
chomttier la nevueike a Taibairâi, cabareit moinitim air trois appelé
à devenir la Boîte à Funsy. Il ajn:i-
mait dies epeClt ac les fajutaisiisites
comme Adam et Eve, Fleur d'orange,
Les Petits Bateaux.
Alliphonise Fira'nclq au Gymnase,
mo'nit-ailt une comédie gaie d'Alfred
Campus, La Bourse ou la Vie. Le Galllo
faisait partie de la distribution, et
pendant, tirais cents représentiatioais
cooséiouitiveis [11 jouaill L'Enfant du
Miracle à l'Athénée,
J. DELINI.
(Lire la suite cr. deuxième TJfI'T")
CHOSES DE PARIS
66 A l'impossible
nu l n es t tenu.
Nous sommes quelques-iuns — une bande de
copams - qui fréquentons assidûment Mont-
parnasse.
L'un d'entre nous, qui est dans « des affai-
res de films » nous quitta brusquement pour
Londres et nous promit des cartes postales.
Trois ou quatre jours plus tard, effective-
ment, nous recevions des cartes postales. Elles
représentaient toutes S. M. George V debout,
assis, à cheval, en colonel, en amiral, en géné-
ral; seul, avec ses enfants, avec S. M. Mary,
etc.
Je résolus de répondre du tact au tac.
Et me voilà parti à la recherche d'une carte
postale représentant M. Albert Lebrun. Sans
mentir, je puis aff irmer que j'ai bien « visité »
quinze papetiers-libraires. Partout, dans PaTis, -
et même en banlieue.
On m'a offert six fois le colonel de la
Rocque, huit fois M. Cachin, dix fois M.
Lenine, trois fois M. Flandin, eept fois M.
Poimcaré, quatre fois S. M. George V, treize
fois S. M. Alexandre 1er de Yougoslavie,
une fois M. Moaode1 et une fois, timidement,
M. Laval.
Mais d'Albert Lebrun, président de la Ré-
publique française depuis trois ans et demi,
point.
J'insistai.
H.-Frédéric POTTECHER.
{tire. IG suite ûîl deuxième. WUj;'), ■>
ET LES ENFANTS
Bst-il indispensable
de couper en deux
le Jardin des Tuileries ?
C'est le vieux projet
du prolongement de
la rue de Castiglione
qui reparaît
L'extension de l'Exposition de
1937 jusqu'à la place de la Con-
corde devant rendre précaire la cir-
culation des voitures sur le pont
Alexandre-III et accroître l'embou-
teillage du pont de la Concorde, du
pont. Royal et du pont du Carrou-
sel, l'ancien projet de M. de Puymai-
gre, qui consistait à prolonger la rue
de Castiglione dans le jardin des
Tuileries, de façon à créer un débou-
ché au pont Solférino, vient d'être
repris par M. Lefébure, conseiller
municipal du quartier Vendôme.
Celui, en effet, vient de prier le
préfet de la Seine de solliciter sans
délai de l'Etat l'autorisation d'amé-
nager cette voie, déclarant que « la
grande majorité des commerçants de
la rue de la Paix, de la place Ven-
dôme et de la - rue de Castiglione,
jadis opposée à ce percement, recon-
naît maintenant qu'il est indispen-
sable et même le réclame aveo 'la
plus grande insistance ».
M. Lefébure fait d'ailleurs obser-
ver que la différence de niveau de
la rue de Rivoli et des Tuileries per-
mettait de réaliser ce prolongement
en traversant 'la rue de Rivoli en
souterrain. -
Cette idée ne date pas d'hier : nous
avons déjà protesté contre elle, au
temps où M. Citroën la défendait.
Les enfants, dans Paris, courent
déjà bien assez de dangers sans qu'il
soit besoin de risquer de les écra-
ser dans leur cher jardin des Tuile-
ries. Sans parler de l'esthétique !
Si le prolongement de la rue Cas-
t.iglione s'impose, et si le métro le
permet, pourquoi ne pas faire pas-
ser cette voie sous le jardin l- u-i-
même ?
UNE HEUREUSE IDEE
Les jardins féeriques
de Èmogne-tur-goine
seront-ils acquis
par la Ville de Paris ?
Il s'agit des merveilleux jardins
exotiques aménagés
par Otto Kahn
Le Conseil général de 'la Seine en-
visage l'achat, à Boulogne-sur-Seine,
de la magnifique propriété où M.
Kahn, l'ancien propriétaire, a dé-
pensé des sommes considérables pour
aménager des jardins où l'on trouve,
tout comme dans les contes des
Mille et une nuits, la Forêt bleue, la
Forêt dorée, la Forêt des Vosges, le
Parc à la française, le Jardin japo-
nais, etc.
Le département va se porter
acquéreur de cet extraordinaire do-
maine jusqu'à un prix qui va être
fixé d'un commun accord entre le
préfet de la Seine, le président et le
rapporteur de la Commission du
budget.
Un quart de Siècle,..
Ce qu'on lisait dans Comœdia
le 15 janvier 1911
★ Au cours du duel Louis Vauxcel-
les-Max Fischer, M. Max Fischer a été
gravement blessé à la poitrine.
* Willy vient d'envoyer à Comœdîà»
ce programme d'une fête donnée en
pays wallon:
« A 9 heures, sortie Musicale; 2 heu-
res, rassemblement de la jeunesse;
5 heures, mat de cocagne, 10 francs de
prix.
« Immédiatement après le bal en plein
air, un bouquet sera offert à la demoi-
selle qui embrassera le mieux son cava-
lier. »
Au FÉNTt
DESJÔUHS
Une voie de salut
pour la Comédie Française.
L'accord établi entre la Radio d'Etat
et la Comédie Française est un exem-
ple frappant de ce que peut un hom-
me quand il examine objectivement,
intelligemment les choses et possède
l'esprit de décision.
Un homme, c'est M. Mandel que je
veux dire. Et il serait plus exact d'écri-
re deux hommes puisqu'on l'occurence
il a trouvé en M. Mario Roustan un
ministre non moins décidé que lui a
comprendre et à agir. Si bien qu'après
quelques négociations l'on s'est trouvé
devant cet accord qui PEUT DEVE-
NIR LE SALUT DE LA MAISON DE
MOLIERE. Et du même coup le salut
des trois autres Subventionnés.
Car on peut bien l'avouer aujour-
d'hui: la Commission pour le nouveau
statut de la Comédie — dont les tra-
vaux s'achèvent — avait beau s'éver-
tuer (avec quel zèle désintéressé, ai%&
quelle énergie chercheuse et minu-
tieuse !) le meilleur de son travail res-
tait sinon stérile, du moins en péril.
Pour imposer, en effet, une discipline
stricte aux comédiens et des efforts
inventifs à tous il fallait un budget
décent et sain. Ne disposant point des
ressources nécessaires pour rétribuer
normalement les comédiens comment
réduire et même dnteixbm tous con-
gés !
C'était un cercle vicieux, vicié par le
défaut de pécune.
Le contrat passé avec la Radio ré-
sout la question. Il fournit l'argent qui
manquait. Il supplée à limpossible ac-
croissement de la subvention. Désormais
le travail de la Commission pourra por-
ter ses fruits. Grâces en soient rendues
à MM. Mandel et Roustan. Les vertus
de l'autorité sont vertus efficaces. 1
A l'école de la Radio.
Toutefois la roche tarpéieome est
près du Capitole. M. Mandel n'est pas
un. songe-creux. C'est un « mariole »
comme dit sans irrespect le peuple. Il
n'a conclu qu'un contrat d'ESSAI à
trois mois. Ce pactole de 3 millions et
demi qui lui tombe la Compagnie des
Comédiens Français devra le gagner,
le mériter surtout.
Par son labeur, par son ingéniosité,
par Son adaptation, elle aussi, à un
mode nouveau de communication le-
quel a ses lois, ses exigences.
La tendance fatale en pareil cas
veut, on ne le sait que trop, que l'orga-
nisme ancien, du faîte de sa gloire,
prétende à commander au nouveau ve-
nu qui le secourt.
Si la Comédie donne dans cette er-
reur sa défaite est certaine, légitime
et son gain perdu d'avance. Souhai-
tons-lui l'intelligence de comprendre
que c'est elle qui doit s'adapter d'abord,
quitte une fois acclimatée dans ce do-
maine à l'enrichir et même prédomi-
ner.
S'adapter signifie: avoir de l'imagi-
nation pour ses programmes, travail-
ler dur pour les constituer non en
fonction de ses coutumes et commodi-
tés mais du public nouveau qu'à tout
prix il faut conquérir; écouter amica-
lement les compétences quant aux
qualités radiogéniques; évincer les
mauvais éléments en dépit de tous leurs
autres droits; apprendre qu'un micro
est mille fois plus sensible non que
les 1.200 spectateurs d'une salle mais
que le seuil premier rang de l'orches-
tre; se faiM donc une façon de jouer
pour l'amplificateur et garder l'autre
pour le dialogue avec une salle entière,
etc., etc.
A ce prix, à ce prix seulement la Co-
médie gagnera la partie qui peut la
sauver et méritera de garder l'initia-
tive. Qu'elle trébuche, je ne vois plus
qui ou quoi la tirera d'affaire.
Mais, bien entendu, de même qu'il
a fallu un homme, deux hommes pour
ce résultat il faut qu'un homme com-
mande chez elle et que tous obéissent.
Le Spectacle est-il décidé ?
Ces effets de l'esprit de décision le
Spectacle en bénéficiera aussi pour peu
qu'il ne lanterne plus et à condition,
bien entendu, qu'il fasse bloc, l'Union
des Artistes comprise, refusant partout
le service.
Gabriel BOISSY.
(Lire la suite en deuxième page)
TOUTES LES COULISSES.
15 JANVIER :
SAINT MAUR.
La fête du jour, Saint Maur, est la
[vôtre
C'est vous le patron, selon les clichés.
Mais un jour de terme il y en a d'au-
[très :
Saint Turc, Saint Fric, Saint-Maur-
[les-Fauchés.
Un serviteur modèle.
L
es députés qui sont allés fêter
le tricentenaire des Antilles ont
regagné hier le Palais-Bourbon. Ils
ont rapporé de leur beau voyage de
charmants souvenirs.
Celui-ci, par exemple, que nous
contait M. Le Bail :
— A Cayenne, nous avons été
invités à déjeuner par le directeur
du pénitentier. Nous étions servis
par un maître d'hôtel impeccable. Et
comme nous félicitions notre hôte
du tact, de la ponctualité, voire de
la prestence de son serviteur, il nous
confia que u'était un bagnard.
Cela jeta un certain froid parmi
les convives. L'un d'eux demanda au
directeur ce qui avait bien pu con-
duire ce malheureux aux travaux
forcés.
— Oh ! rien que de très banal,
fit-il. D'ailleurs, il exerce ici une
sorte de sacerdoce. Il est chapelain.
— Mais enfin, quel crime a-t-il
commit?
— Eh! bien, il a violé une petite
nMe de cinq ans.
Pauvre Président.
A
Cuba, les députés français fu-
rent reçus par le président de
la République. Grand tralala. On
met lIes petits plats dans les grands.
Et après la t réception, quand
sonne l'heure des adieux, les invités
sont émus par la tristesse du citoyen
président. Une larme perle à sa pau-
pière.
— Alors quoi, lui dit M. Sarraut,
ça ne va. pas? -
— Ah! non, avoue le premier ci-
toyen de Cuba. Quel métier que le
mien. On ne sait jamais comment ça
commence la président de la Répu-
blique cubaine. Mais on sait trop
comment ça finit. En prison ou sur
l'échafaud.
« Tenez, si je pouvais je partirais
avec vous. Seulement on (ne me lais-
serait pas embarquer. Je suis
condamné, vous dis-je, condamné. »
Le bosquet de Pans.
M.
Louis Gélis, conseiller muni-
cipal, ayant proposé l'enlève-
ment des ormes des boulevards Sé-
basto, de CourcellM, des avenues de
Clichy et de Saint-Ouen, de la place
Clichy et des marronniers rue Cau-
laincourt — parce que les marron-
niers et ormeaux dépérissent dans
l'atmosphère parisienne — et leur
remplacement par des sophoras ou
des platanes, l'édilité en a ainsi or-
donné.
Mais par quoi remplacera-t-on la
rue des Marronniers dile-même (16e)
et la rue des Ormeaux (20e) et la rue
de l'Orme (19*) et Philibert-Delorme
(17e) et la rue du Mail (2e) — à
cause de l'orme du Mail?
Enfin, une bonne nouvelle, on va
semer de l'acacia tout le long de la
rue Soufflot. Dans cinquante ans
d'ici, l'allée des Acacias grimpera
vers le Panthéon ou descendra sur
la Fontaine Médicis.
LE FIGURANT.
tL&£ 19 mite ta troisième Kg&el
Les Faifs Ju Jour
M. Fernand Bouisson a été réélu
hier président de la Chambre par
319 voix 6ur 387 suffrages exprimés.
Sont élus vice-présidents : MM.
Delbos, Moncel, de Chammard,
Bracke, Soulier et Henry Paté.
Sont réélus questeurs, MM. Cazals,
Tranchand et Barthe.
PARIS. — Au Conseil des minis-
tres d'hier, sous la présidence de
M. Lebritn, la politique extérieure, la
politique intérieure, la situation
financière, les inondations ont fait
l'objet des délibérations. M. Pierre
Laval, M. Marcel Régnier, M. Paga-
non, M. Piétri ont fait chacun pour
leur département un bref exposé de
la situation. -
M. Herriot est reritpé à Paris hier,
Il dit n'avoir .reçu aucun journaliste
pendant cette absence, et n'a rien à
leur dire.
NEW-YORK. — La Cour Suprême
des Etats-Unis continue de battre en
brèche la politique de M. Roosevelt.
Chaque jour un nouvel arrêt est
rendu. ,"
NONDRES. '— Le retrait du Japon
de la Conférence navale de Londres
sera rendu officiel aujourd'hui avec 1
avis motivé.
BREST. — La 2' escadre française
ayant reçu l'ordre d'appareiller, des
bruits tendancieux ont couru. Le
ministère de la Marine dément for-
mellement toute information attri-
buant un but politique à ces ma-
nœuvres.
NICE. - Des complices cherchent
à faire évdder de l'hôpital l'assassin
présumé ae. Mme Arbel. On lui ljas'sfJ
de l'argent et des limes. Il fi gagnera
d'aller en prison. Cette complicité du
public, quel indice!
BBAUVAIS. — La folie homicide
ne cesse pas. Une « bonne » mère
de famille, depuis deux ans empois
sonnait lentement son mari. Prise en
flagrant délit, elle avoue. Il s'agis-<
sait de se marier avec un amant.
Combinaison ratée par excès.
PARIS. — Un gamin de 19 ans fu-
sille à bout portant un médecin à
qui il reprochait de n'avoir pu sau-
ve.r son frère. Si les malades ou leurs
parents le prennent tomme ça!.
NEW-YORK. — Les lauriers de
nos pilotes réveillent l'ardeur des
Américains. Howard Hughes relie
Los-Angeles à New-YorK en 9 h, 27,'
(418 km. heure).
VERS UNE REFORMÉ VESTIMENTAIRE ?
La Bataille de l'Habit noir
- (Suite)
La majorité des femmes ne lui sont plus favorables
REPONSES de Mmes Renée Corciad e, Lucie Delarue-Mardrus, France-
Ellys, Jeanne Granier, Raymonde Machard, Bella
Reine, la duch esse de La Rochefoucaull, Margue-
rite Templey, Maria Vérone, -
Un truc fort répandu au music-
hall, quand un chanteur veut lancer
un air nouveatt, consiste, après les
deux ou trois premiers couplets, à
inviter les dames de l'assistance à se
faire entendre. Rien que les dames!
Et c'est alors un bon moment de fou
rire, car — par timidité naturelle et,
sans doute aussi, par décence — les
dames, en pareille circonstance,
n'élèvent presque jamais la voix.
Pour emporter le morceau, il faut
battre le rappel des gorges mascu-
lines.
- Pour ce qui nous occupe ici, quéllèj
revanche du côte féminin ! Et - quel
concert insoupçonné ! Mais oyez
plutôt: -
Mme Raymonde Machard
— Grossie question. Et il est re-
grettable que Les - Frainçalâ se désin-
téressent de ce point die vue capital:,
la coquetterie. Mais s' -il1 s'agit de
comibattre 11'habit noix, vous avez
toutes les femmes françaises avec
vous ! Je connais Jeajir santiimeMit à
cet égar{} , et cotmmeijiit ! L'habit noir,
qui a pu inventer ça? C'est affreux.
On dirait que lœ hommes qu| le
portent vont à leur propre entèra-e-
ment. Les Françaises, quii sont fem-
mes de goût, seraient ravies du re-
tour de la mode masiculiine à tfca oou-
'leur. Et ce serai,t tout à fait très
bieai. ,- -- -, -- - - -
Imaginez, au contraire, ce qu'itl-
ad vie mirait si birusquement les fem-
mes adaptaieint un même vêtement
standard !
Donc, pas d'hésitation. Que fla mode
mascuLjne fasse ses bagages et paTte
à la découverte d'horizons nouveaux.
Point n'est besoin, pour cela, quelle
soit extravagante. Un peu d'intelli-
gence lui suffira..
Mme Jeanne Granier
— Artiste parlant à un. journa-
liste, oui, je suis contre l'habit noir.
Qu'est-ce que cette comédie qui fait
de chaque début de soirée un pre-
mier acte pour lies banquettes? Trois
haJbWs contre quatre-v ingt-dix ves-
tons. -est-ce assez formidable et
fou !
Que oeiuix qui veulent faire du
ohjic coaitinuient donc à broyer du
noir; c'est leur affaire! Mais qu'ils
laissent en paix ceux du métier, ceux
qui n'ont ni temps à perdre ni ridi-
cule à affronter. Ba pîutS belte mode,
c'est celle du travaiil 'libre et de
l'épanouissement de soi.
Mme Maria Vérone
— J'ai horreur de dieux choses :
1° L'uniforme. - --- - - -
2° Le noir.
Maurice-J. CUAMPEL.
Wkê. la Suite, en êeuxièriï# pcCgçjl
BON ESPOIR
Des trais de chandelles4
ne sauraient empêcher
le grand compositeur
STRAVINSKY
d'entrer à l'Institut
En conséquence on peut
escompter que sa candidature
serait recevable
La canidiidiature à l'Institut d'ïgoil
Sconclusion des juristes ôm-inents qui
ont examiné celtte question de droite
Un académicien peut-il, d'apleuir^
être > asstoilié à un fonctionnaire ?
L'examen des textes de ici, cetllJe du
19 juillet dernier en partiicajlieir qui
concerne les naturalisés français,
-nious apiprend, en effet, qu'un fonc-
tionnaire d!e l'Etat est un citoyen qui
: perçoit un traitement, une soiliâtei ote
rétribution soumis à une. retenue
pour la constitution d'une pension
de retraite. Est-ce le cas pour, un*
.alCadémjc;i!eTh élu à vie fclt qui ne bé-
rué tk'ie , par conséquent, d'aucune re-
traite? - L. A.
(Lire la suite en deuxième, page.)'
UN AMI DE LA MUSIQUE
GUSTAVE LYON
est mort hier
Ses travaux d'acoustique firent
autorité dans le monde entier
C'est avec une douloureuse sur-
prise que nous avons appris la mort
de Gustave Lyon. Il avait 79 ans.
On le savait souffrant depuis déjà
quelque temps, mais on pensait que
sa robuste constitution reprendrait
le dessus. Il n'avait cessé de garder,
une lucidité, une vigueur d'esprit et
de jugement qui lui-permirent, jus-
qu'au dernier, moment, de rester.,
l'homme actif qu'il fut au cours;
d'une existence bien remplie. -
Avec lui s'en va un homme qui
aimait les artistes et en était aimé,
Sa bonhomie, sa jovialité charmante,
sa cordialité affectueuse avaient
ouvert bien des coeurs. Homme d'ac-
tion qui resta longtemps à la tête dej
la Maison Pleyel et eut.! de ce fait,,
de délicats problèmes d'ordre prati-
que à résoudre, il oubliait la fièvre!
des affaires pour se reposer dans, la
&T* -
DIRECTEUR : JEAN DE ROVERA
146-150, avenue des
Champs - Élysées
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La nuit s PASSY 00.80
Le Numéro : 0,25
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Adresser toute la
Rédaction correspondance
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I Publicité ! M. le Directeur
L de a Comcedia D.
De grandes fêtes se déroulent actuellement à Baroda, à l'occasion
du soixantième anniversaire de l'avènement au trône du « gaek.
war » de Baroda. Et voici, merveilleuse image, un des éléphants
LE DOCUMENT DU JOUR
du souverain, richement harnaché, prenant part à un somptueux défilé.
- LA GREVE DES SPECTACLES.
- 1
■
résidents de groupes et directeurs
1 affirment leur solidarité
l"
U. Charles Méré, président des Auteurs et Compositeurs,
n'a eu encore aucune conversation avec les Directeurs
*• 1 L'anxiété est vive dans Paris!où la
OPulation se demande si elle va,
1 Ollt à coup, être privée de specta-
es --
ul i Bien que nous ayons eu souvent
rt occasion de parler, ici, des taxes
"T rustes et trop lourdes qui accablent
industrie grâce à laquelle tant de
m j Ils peuvent vivre, nous avons pensé
wjï'îl- n'était sans doute pas inutile
c 1.1 moment où les directeurs sont à
s- r veille de prendre une -décision
^f^ssi grave. de desser une. sorte de
cahier des charges » afin que les
LI érités responsables sachent" com-
'~M elles se trouveront "devant un
J'Oe uni el prêt à défendre son droit
*T Un fonctionnement normal.
re lecteurs connaissent déjà par
lie ,D'Jterview qu'il a accordée à notre
Ils trj'laborateur H.-Frédéric Pottecher,
{Ilel est à ce sujet le sentiment de
Max Maurey, président de l'Asso-
S2.-ion des Directeurs de Théâtres ;
oi ei. aujourd'hui, quelques nouvel-
nJ-s-déclarations ;
Les frères Isola
CIO Les directeurs succombent sous
ces taxes et les impôts, nous confient
TKf frères Isola. Même avec des suc-
;(t les charges sont trop fortes pour
=0 fu,. notes puissions subsister.
ji M. Paul Derval
* K. Paul Derval, directeur des Fo-
}Ç$-Bergère nous a assuré que les
cVMj-lialls suivraient d'exemple du
id âtrr; et du cinéma eta Précisé
tic les contrats passés cette année
Importent des clauses de résiliation
j,*1 prévision de cette grève décidée
Principe depuis longtemps. A son
1 ;:t8, la menace seule de la grève ne
? ^°s 3Uff}sante et les pouvoirs
teq ne s'inclineront que devant
CjE*1 exécution. Il déplore par avance
'répercussions que cette' grève ne
ae, :nquerait pas d'avoir à l'étranger.
oc Vserait une très mauvaise propa-
e dont seul le Gouvernement
5 $ too Ut>
M. CBarïes Delac ,- ---
^^ar^€s Delajc, de son côté, nous
B ELa'i'tl?1toé la solidarité des directeurs
émas avec les directeurs de
6* et déclaré qu'ils observe-
r Paie nt toutes les décisions que pour-
rait prendre l'Association des direc*
leurs de théâtre.
M. Hubert Genin
Quant à M. HuberL Genin, prési-
dent de la Chambre syndicale des
Directeurs des Théâtres de France,
il a bien voulu nous préciser la po-
sition des théâtres de province à
l'égard de ce mouvement de protes-
tation.
— Le droit des pauvres pour la
province, nous a-t-il dit, est encore
plus lourd qu'à Paris, car aux taxes.
d'Etat viennent s'ajouter des taxes
municipales ot l'exploitation en elle-
même y est très difficile. A Paris, le
Conseil municipal sera plus enclin à
favoriser les spectacles qtte les mai-
l'es des villes de province, qui sont
en même temps présidents des bu-
l'eaux de bienfaisance.
D'autre part, la radiodiffusion des
pièces a porté un coup terrible aux
théâtres provinciaux.
Et si à Paris les directeurs sont
propriétaires de leurs établissements,
en province, ils sont directeurs de
théâtres subventionnés, c'est-à-dire
assimilables à des fonctionnaires.
Leur prMition est donc très délicate.
Ce seraient les cinémas, plus nom-
breux et libres, qui pourraient ap-
pliquer la grève en province. Au
cours de la grève de février 1932,
tous les théâtres et cinémas, en effet,
avaient suivi les décisions de Paris.
M. Ge.nin espère qu'il en sera de
même cette année. -
M. Charles Méré
Interrogé à son tour. M. Charles
Méré, président de la Société des
Auteurs, nous a déclare :
— Je n'ai encore eu aucune con-
versation à ce sujet avec les direc-
tettrs, ni met leur président, mon
ami Max Maurey, la Commission de
la Société des Auteurs n'a donc pas
pour l'instant envisagé les mesures
qu'elle pourrait prendre en cas de
grève générale des spectacles et no-
tamment quant au retrait du réper
tcrirmetfr~ lar Société. Toutes infor-
mations qui pourraient, donc, pa;"
ro,ître à ce sujet, devront être consi-
dérées comme prématurées. , -
Réponses recueillies par :
Pierre BARLATIER.
LA COMEDIE EN DEUIL
-«Moab
Le Gallo est mort
leu
Cet étourdissant comique lut un véritable
« deus ex machina» de l'infr igue vaudevillesque
d' tll meneur d'entrain de ia comé-
gaie, un véritables deus ex ma-
JJlna > du vaudeville, c'était ce pau-
Adrien Le Galo qui vient de
oUl,ir.
irvant du « côté-jardin » d'un
i p ahuri, dénouant line situation
l'eésistible à l'avant-scène, puis sor-
t en vitesse du « côté-cour », Le
liaaîili o était resté cinq minutes en
Le Gallo
(Photo G.-L. Manuel frères.)
(;' ene et, pendant ce laps de temps,
8'i, - dans la salle une perpétuelle
Pête de rire.
cj nom de Le Gallo fera partie
th la grande lignée des artistes du
6âtre de la lme Montpenaier; il
j jurera dans la galerie des artistes
astres de cette scène aux côtés
YI Lassouche, Brasseur, Raimond,
tteau, etc., etc.
t'arl die Le Ga'J3'Ü c'était d!e sa-
-1* animer une pièce. Avec liui pas
(Ip^Q'ngueur, ii ne laissait jamais le
s^jr^otatewir respirer - serait-ce une
Ude - ill voulait toujours l'amu-
et c'est ce jeu Éi personaiel qui
attira, un fidèle public.
i:h^e comédiedi qui tema.it de Gavro-
Y ? de la faiïtaisie et diu natuTOl de-
fli être ParisiieBi d'origime. et s'il
t( ^'lev,é à Nantes, iil n'en conserva
ta-, In-Otins sa. verve insfUncttive et son
~). -
il, avait héei avanit. de sie
ij^ il avait hésité avant de se liancer
Jy- carrière tliéàItalie. D'un
vif , et d'un caractère gai et
rj.e, j'l avait diébuité dans le jouir-
fiai"î- ^mie. Le reportage l'iobéressaiit,
le théâtre le capt-ivait.
i 'Il 1887, il arrivait à Paris, prêt
[.^quérir les scènes de la capi-
ij^> Aux Fodies-Dramatiques, dans
i!l pièce. Ce Coquin de Printemps.
-: Êâ S&véto'iit « artiste, gai » Êit aug.si,-
tôt le P,alIaIIS-RoY,M l'engageait. Ge
théâtre die spefot'adtes joyeux avait
un cooGUirirenit à Paris qui donnait, le
même genre de pièces, c'était le
Théâtre OIJUfllY, lie Palais-Royal de la
rive gla'Uc'h'e. iQharleis Le Gallilio y fai-
sait tirois saisons (';OlllSé,cUlLÍves.
On aultne itihéâjtme éhaHt aussi le
temple du vaiudeviillte, c'était files Nou-
veaultés du boulevard des Ha'lite[]iS.
Adrien Le Gallilio y crée L'Hôtel du
Libre Echangej Le Capitole, Inno-
cent.
Doué d'urne voix agréable, il aillait
chomttier la nevueike a
à devenir la Boîte à Funsy. Il ajn:i-
mait dies epeClt ac les fajutaisiisites
comme Adam et Eve, Fleur d'orange,
Les Petits Bateaux.
Alliphonise Fira'nclq au Gymnase,
mo'nit-ailt une comédie gaie d'Alfred
Campus, La Bourse ou la Vie. Le Galllo
faisait partie de la distribution, et
pendant, tirais cents représentiatioais
cooséiouitiveis [11 jouaill L'Enfant du
Miracle à l'Athénée,
J. DELINI.
(Lire la suite cr. deuxième TJfI'T")
CHOSES DE PARIS
66 A l'impossible
nu l n es t tenu.
Nous sommes quelques-iuns — une bande de
copams - qui fréquentons assidûment Mont-
parnasse.
L'un d'entre nous, qui est dans « des affai-
res de films » nous quitta brusquement pour
Londres et nous promit des cartes postales.
Trois ou quatre jours plus tard, effective-
ment, nous recevions des cartes postales. Elles
représentaient toutes S. M. George V debout,
assis, à cheval, en colonel, en amiral, en géné-
ral; seul, avec ses enfants, avec S. M. Mary,
etc.
Je résolus de répondre du tact au tac.
Et me voilà parti à la recherche d'une carte
postale représentant M. Albert Lebrun. Sans
mentir, je puis aff irmer que j'ai bien « visité »
quinze papetiers-libraires. Partout, dans PaTis, -
et même en banlieue.
On m'a offert six fois le colonel de la
Rocque, huit fois M. Cachin, dix fois M.
Lenine, trois fois M. Flandin, eept fois M.
Poimcaré, quatre fois S. M. George V, treize
fois S. M. Alexandre 1er de Yougoslavie,
une fois M. Moaode1 et une fois, timidement,
M. Laval.
Mais d'Albert Lebrun, président de la Ré-
publique française depuis trois ans et demi,
point.
J'insistai.
H.-Frédéric POTTECHER.
{tire. IG suite ûîl deuxième. WUj;'), ■>
ET LES ENFANTS
Bst-il indispensable
de couper en deux
le Jardin des Tuileries ?
C'est le vieux projet
du prolongement de
la rue de Castiglione
qui reparaît
L'extension de l'Exposition de
1937 jusqu'à la place de la Con-
corde devant rendre précaire la cir-
culation des voitures sur le pont
Alexandre-III et accroître l'embou-
teillage du pont de la Concorde, du
pont. Royal et du pont du Carrou-
sel, l'ancien projet de M. de Puymai-
gre, qui consistait à prolonger la rue
de Castiglione dans le jardin des
Tuileries, de façon à créer un débou-
ché au pont Solférino, vient d'être
repris par M. Lefébure, conseiller
municipal du quartier Vendôme.
Celui, en effet, vient de prier le
préfet de la Seine de solliciter sans
délai de l'Etat l'autorisation d'amé-
nager cette voie, déclarant que « la
grande majorité des commerçants de
la rue de la Paix, de la place Ven-
dôme et de la - rue de Castiglione,
jadis opposée à ce percement, recon-
naît maintenant qu'il est indispen-
sable et même le réclame aveo 'la
plus grande insistance ».
M. Lefébure fait d'ailleurs obser-
ver que la différence de niveau de
la rue de Rivoli et des Tuileries per-
mettait de réaliser ce prolongement
en traversant 'la rue de Rivoli en
souterrain. -
Cette idée ne date pas d'hier : nous
avons déjà protesté contre elle, au
temps où M. Citroën la défendait.
Les enfants, dans Paris, courent
déjà bien assez de dangers sans qu'il
soit besoin de risquer de les écra-
ser dans leur cher jardin des Tuile-
ries. Sans parler de l'esthétique !
Si le prolongement de la rue Cas-
t.iglione s'impose, et si le métro le
permet, pourquoi ne pas faire pas-
ser cette voie sous le jardin l- u-i-
même ?
UNE HEUREUSE IDEE
Les jardins féeriques
de Èmogne-tur-goine
seront-ils acquis
par la Ville de Paris ?
Il s'agit des merveilleux jardins
exotiques aménagés
par Otto Kahn
Le Conseil général de 'la Seine en-
visage l'achat, à Boulogne-sur-Seine,
de la magnifique propriété où M.
Kahn, l'ancien propriétaire, a dé-
pensé des sommes considérables pour
aménager des jardins où l'on trouve,
tout comme dans les contes des
Mille et une nuits, la Forêt bleue, la
Forêt dorée, la Forêt des Vosges, le
Parc à la française, le Jardin japo-
nais, etc.
Le département va se porter
acquéreur de cet extraordinaire do-
maine jusqu'à un prix qui va être
fixé d'un commun accord entre le
préfet de la Seine, le président et le
rapporteur de la Commission du
budget.
Un quart de Siècle,..
Ce qu'on lisait dans Comœdia
le 15 janvier 1911
★ Au cours du duel Louis Vauxcel-
les-Max Fischer, M. Max Fischer a été
gravement blessé à la poitrine.
* Willy vient d'envoyer à Comœdîà»
ce programme d'une fête donnée en
pays wallon:
« A 9 heures, sortie Musicale; 2 heu-
res, rassemblement de la jeunesse;
5 heures, mat de cocagne, 10 francs de
prix.
« Immédiatement après le bal en plein
air, un bouquet sera offert à la demoi-
selle qui embrassera le mieux son cava-
lier. »
Au FÉNTt
DESJÔUHS
Une voie de salut
pour la Comédie Française.
L'accord établi entre la Radio d'Etat
et la Comédie Française est un exem-
ple frappant de ce que peut un hom-
me quand il examine objectivement,
intelligemment les choses et possède
l'esprit de décision.
Un homme, c'est M. Mandel que je
veux dire. Et il serait plus exact d'écri-
re deux hommes puisqu'on l'occurence
il a trouvé en M. Mario Roustan un
ministre non moins décidé que lui a
comprendre et à agir. Si bien qu'après
quelques négociations l'on s'est trouvé
devant cet accord qui PEUT DEVE-
NIR LE SALUT DE LA MAISON DE
MOLIERE. Et du même coup le salut
des trois autres Subventionnés.
Car on peut bien l'avouer aujour-
d'hui: la Commission pour le nouveau
statut de la Comédie — dont les tra-
vaux s'achèvent — avait beau s'éver-
tuer (avec quel zèle désintéressé, ai%&
quelle énergie chercheuse et minu-
tieuse !) le meilleur de son travail res-
tait sinon stérile, du moins en péril.
Pour imposer, en effet, une discipline
stricte aux comédiens et des efforts
inventifs à tous il fallait un budget
décent et sain. Ne disposant point des
ressources nécessaires pour rétribuer
normalement les comédiens comment
réduire et même dnteixbm tous con-
gés !
C'était un cercle vicieux, vicié par le
défaut de pécune.
Le contrat passé avec la Radio ré-
sout la question. Il fournit l'argent qui
manquait. Il supplée à limpossible ac-
croissement de la subvention. Désormais
le travail de la Commission pourra por-
ter ses fruits. Grâces en soient rendues
à MM. Mandel et Roustan. Les vertus
de l'autorité sont vertus efficaces. 1
A l'école de la Radio.
Toutefois la roche tarpéieome est
près du Capitole. M. Mandel n'est pas
un. songe-creux. C'est un « mariole »
comme dit sans irrespect le peuple. Il
n'a conclu qu'un contrat d'ESSAI à
trois mois. Ce pactole de 3 millions et
demi qui lui tombe la Compagnie des
Comédiens Français devra le gagner,
le mériter surtout.
Par son labeur, par son ingéniosité,
par Son adaptation, elle aussi, à un
mode nouveau de communication le-
quel a ses lois, ses exigences.
La tendance fatale en pareil cas
veut, on ne le sait que trop, que l'orga-
nisme ancien, du faîte de sa gloire,
prétende à commander au nouveau ve-
nu qui le secourt.
Si la Comédie donne dans cette er-
reur sa défaite est certaine, légitime
et son gain perdu d'avance. Souhai-
tons-lui l'intelligence de comprendre
que c'est elle qui doit s'adapter d'abord,
quitte une fois acclimatée dans ce do-
maine à l'enrichir et même prédomi-
ner.
S'adapter signifie: avoir de l'imagi-
nation pour ses programmes, travail-
ler dur pour les constituer non en
fonction de ses coutumes et commodi-
tés mais du public nouveau qu'à tout
prix il faut conquérir; écouter amica-
lement les compétences quant aux
qualités radiogéniques; évincer les
mauvais éléments en dépit de tous leurs
autres droits; apprendre qu'un micro
est mille fois plus sensible non que
les 1.200 spectateurs d'une salle mais
que le seuil premier rang de l'orches-
tre; se faiM donc une façon de jouer
pour l'amplificateur et garder l'autre
pour le dialogue avec une salle entière,
etc., etc.
A ce prix, à ce prix seulement la Co-
médie gagnera la partie qui peut la
sauver et méritera de garder l'initia-
tive. Qu'elle trébuche, je ne vois plus
qui ou quoi la tirera d'affaire.
Mais, bien entendu, de même qu'il
a fallu un homme, deux hommes pour
ce résultat il faut qu'un homme com-
mande chez elle et que tous obéissent.
Le Spectacle est-il décidé ?
Ces effets de l'esprit de décision le
Spectacle en bénéficiera aussi pour peu
qu'il ne lanterne plus et à condition,
bien entendu, qu'il fasse bloc, l'Union
des Artistes comprise, refusant partout
le service.
Gabriel BOISSY.
(Lire la suite en deuxième page)
TOUTES LES COULISSES.
15 JANVIER :
SAINT MAUR.
La fête du jour, Saint Maur, est la
[vôtre
C'est vous le patron, selon les clichés.
Mais un jour de terme il y en a d'au-
[très :
Saint Turc, Saint Fric, Saint-Maur-
[les-Fauchés.
Un serviteur modèle.
L
es députés qui sont allés fêter
le tricentenaire des Antilles ont
regagné hier le Palais-Bourbon. Ils
ont rapporé de leur beau voyage de
charmants souvenirs.
Celui-ci, par exemple, que nous
contait M. Le Bail :
— A Cayenne, nous avons été
invités à déjeuner par le directeur
du pénitentier. Nous étions servis
par un maître d'hôtel impeccable. Et
comme nous félicitions notre hôte
du tact, de la ponctualité, voire de
la prestence de son serviteur, il nous
confia que u'était un bagnard.
Cela jeta un certain froid parmi
les convives. L'un d'eux demanda au
directeur ce qui avait bien pu con-
duire ce malheureux aux travaux
forcés.
— Oh ! rien que de très banal,
fit-il. D'ailleurs, il exerce ici une
sorte de sacerdoce. Il est chapelain.
— Mais enfin, quel crime a-t-il
commit?
— Eh! bien, il a violé une petite
nMe de cinq ans.
Pauvre Président.
A
Cuba, les députés français fu-
rent reçus par le président de
la République. Grand tralala. On
met lIes petits plats dans les grands.
Et après la t réception, quand
sonne l'heure des adieux, les invités
sont émus par la tristesse du citoyen
président. Une larme perle à sa pau-
pière.
— Alors quoi, lui dit M. Sarraut,
ça ne va. pas? -
— Ah! non, avoue le premier ci-
toyen de Cuba. Quel métier que le
mien. On ne sait jamais comment ça
commence la président de la Répu-
blique cubaine. Mais on sait trop
comment ça finit. En prison ou sur
l'échafaud.
« Tenez, si je pouvais je partirais
avec vous. Seulement on (ne me lais-
serait pas embarquer. Je suis
condamné, vous dis-je, condamné. »
Le bosquet de Pans.
M.
Louis Gélis, conseiller muni-
cipal, ayant proposé l'enlève-
ment des ormes des boulevards Sé-
basto, de CourcellM, des avenues de
Clichy et de Saint-Ouen, de la place
Clichy et des marronniers rue Cau-
laincourt — parce que les marron-
niers et ormeaux dépérissent dans
l'atmosphère parisienne — et leur
remplacement par des sophoras ou
des platanes, l'édilité en a ainsi or-
donné.
Mais par quoi remplacera-t-on la
rue des Marronniers dile-même (16e)
et la rue des Ormeaux (20e) et la rue
de l'Orme (19*) et Philibert-Delorme
(17e) et la rue du Mail (2e) — à
cause de l'orme du Mail?
Enfin, une bonne nouvelle, on va
semer de l'acacia tout le long de la
rue Soufflot. Dans cinquante ans
d'ici, l'allée des Acacias grimpera
vers le Panthéon ou descendra sur
la Fontaine Médicis.
LE FIGURANT.
tL&£ 19 mite ta troisième Kg&el
Les Faifs Ju Jour
M. Fernand Bouisson a été réélu
hier président de la Chambre par
319 voix 6ur 387 suffrages exprimés.
Sont élus vice-présidents : MM.
Delbos, Moncel, de Chammard,
Bracke, Soulier et Henry Paté.
Sont réélus questeurs, MM. Cazals,
Tranchand et Barthe.
PARIS. — Au Conseil des minis-
tres d'hier, sous la présidence de
M. Lebritn, la politique extérieure, la
politique intérieure, la situation
financière, les inondations ont fait
l'objet des délibérations. M. Pierre
Laval, M. Marcel Régnier, M. Paga-
non, M. Piétri ont fait chacun pour
leur département un bref exposé de
la situation. -
M. Herriot est reritpé à Paris hier,
Il dit n'avoir .reçu aucun journaliste
pendant cette absence, et n'a rien à
leur dire.
NEW-YORK. — La Cour Suprême
des Etats-Unis continue de battre en
brèche la politique de M. Roosevelt.
Chaque jour un nouvel arrêt est
rendu. ,"
NONDRES. '— Le retrait du Japon
de la Conférence navale de Londres
sera rendu officiel aujourd'hui avec 1
avis motivé.
BREST. — La 2' escadre française
ayant reçu l'ordre d'appareiller, des
bruits tendancieux ont couru. Le
ministère de la Marine dément for-
mellement toute information attri-
buant un but politique à ces ma-
nœuvres.
NICE. - Des complices cherchent
à faire évdder de l'hôpital l'assassin
présumé ae. Mme Arbel. On lui ljas'sfJ
de l'argent et des limes. Il fi gagnera
d'aller en prison. Cette complicité du
public, quel indice!
BBAUVAIS. — La folie homicide
ne cesse pas. Une « bonne » mère
de famille, depuis deux ans empois
sonnait lentement son mari. Prise en
flagrant délit, elle avoue. Il s'agis-<
sait de se marier avec un amant.
Combinaison ratée par excès.
PARIS. — Un gamin de 19 ans fu-
sille à bout portant un médecin à
qui il reprochait de n'avoir pu sau-
ve.r son frère. Si les malades ou leurs
parents le prennent tomme ça!.
NEW-YORK. — Les lauriers de
nos pilotes réveillent l'ardeur des
Américains. Howard Hughes relie
Los-Angeles à New-YorK en 9 h, 27,'
(418 km. heure).
VERS UNE REFORMÉ VESTIMENTAIRE ?
La Bataille de l'Habit noir
- (Suite)
La majorité des femmes ne lui sont plus favorables
REPONSES de Mmes Renée Corciad e, Lucie Delarue-Mardrus, France-
Ellys, Jeanne Granier, Raymonde Machard, Bella
Reine, la duch esse de La Rochefoucaull, Margue-
rite Templey, Maria Vérone, -
Un truc fort répandu au music-
hall, quand un chanteur veut lancer
un air nouveatt, consiste, après les
deux ou trois premiers couplets, à
inviter les dames de l'assistance à se
faire entendre. Rien que les dames!
Et c'est alors un bon moment de fou
rire, car — par timidité naturelle et,
sans doute aussi, par décence — les
dames, en pareille circonstance,
n'élèvent presque jamais la voix.
Pour emporter le morceau, il faut
battre le rappel des gorges mascu-
lines.
- Pour ce qui nous occupe ici, quéllèj
revanche du côte féminin ! Et - quel
concert insoupçonné ! Mais oyez
plutôt: -
Mme Raymonde Machard
— Grossie question. Et il est re-
grettable que Les - Frainçalâ se désin-
téressent de ce point die vue capital:,
la coquetterie. Mais s' -il1 s'agit de
comibattre 11'habit noix, vous avez
toutes les femmes françaises avec
vous ! Je connais Jeajir santiimeMit à
cet égar{} , et cotmmeijiit ! L'habit noir,
qui a pu inventer ça? C'est affreux.
On dirait que lœ hommes qu| le
portent vont à leur propre entèra-e-
ment. Les Françaises, quii sont fem-
mes de goût, seraient ravies du re-
tour de la mode masiculiine à tfca oou-
'leur. Et ce serai,t tout à fait très
bieai. ,- -- -, -- - - -
Imaginez, au contraire, ce qu'itl-
ad vie mirait si birusquement les fem-
mes adaptaieint un même vêtement
standard !
Donc, pas d'hésitation. Que fla mode
mascuLjne fasse ses bagages et paTte
à la découverte d'horizons nouveaux.
Point n'est besoin, pour cela, quelle
soit extravagante. Un peu d'intelli-
gence lui suffira..
Mme Jeanne Granier
— Artiste parlant à un. journa-
liste, oui, je suis contre l'habit noir.
Qu'est-ce que cette comédie qui fait
de chaque début de soirée un pre-
mier acte pour lies banquettes? Trois
haJbWs contre quatre-v ingt-dix ves-
tons. -est-ce assez formidable et
fou !
Que oeiuix qui veulent faire du
ohjic coaitinuient donc à broyer du
noir; c'est leur affaire! Mais qu'ils
laissent en paix ceux du métier, ceux
qui n'ont ni temps à perdre ni ridi-
cule à affronter. Ba pîutS belte mode,
c'est celle du travaiil 'libre et de
l'épanouissement de soi.
Mme Maria Vérone
— J'ai horreur de dieux choses :
1° L'uniforme. - --- - - -
2° Le noir.
Maurice-J. CUAMPEL.
Wkê. la Suite, en êeuxièriï# pcCgçjl
BON ESPOIR
Des trais de chandelles4
ne sauraient empêcher
le grand compositeur
STRAVINSKY
d'entrer à l'Institut
En conséquence on peut
escompter que sa candidature
serait recevable
La canidiidiature à l'Institut d'ïgoil
S
ont examiné celtte question de droite
Un académicien peut-il, d'apleuir^
être > asstoilié à un fonctionnaire ?
L'examen des textes de ici, cetllJe du
19 juillet dernier en partiicajlieir qui
concerne les naturalisés français,
-nious apiprend, en effet, qu'un fonc-
tionnaire d!e l'Etat est un citoyen qui
: perçoit un traitement, une soiliâtei ote
rétribution soumis à une. retenue
pour la constitution d'une pension
de retraite. Est-ce le cas pour, un*
.alCadémjc;i!eTh élu à vie fclt qui ne bé-
rué tk'ie , par conséquent, d'aucune re-
traite? - L. A.
(Lire la suite en deuxième, page.)'
UN AMI DE LA MUSIQUE
GUSTAVE LYON
est mort hier
Ses travaux d'acoustique firent
autorité dans le monde entier
C'est avec une douloureuse sur-
prise que nous avons appris la mort
de Gustave Lyon. Il avait 79 ans.
On le savait souffrant depuis déjà
quelque temps, mais on pensait que
sa robuste constitution reprendrait
le dessus. Il n'avait cessé de garder,
une lucidité, une vigueur d'esprit et
de jugement qui lui-permirent, jus-
qu'au dernier, moment, de rester.,
l'homme actif qu'il fut au cours;
d'une existence bien remplie. -
Avec lui s'en va un homme qui
aimait les artistes et en était aimé,
Sa bonhomie, sa jovialité charmante,
sa cordialité affectueuse avaient
ouvert bien des coeurs. Homme d'ac-
tion qui resta longtemps à la tête dej
la Maison Pleyel et eut.! de ce fait,,
de délicats problèmes d'ordre prati-
que à résoudre, il oubliait la fièvre!
des affaires pour se reposer dans, la
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