Titre : Comoedia / rédacteur en chef : Gaston de Pawlowski
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1935-02-07
Contributeur : Pawlowski, Gaston de (1874-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32745939d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 février 1935 07 février 1935
Description : 1935/02/07 (A29,N8034). 1935/02/07 (A29,N8034).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7649595z
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-123
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/05/2015
4
'COKŒDtl'" W Jeudi 7 Février 1935 1
A STRASBOURG
- &
Le grand poète de Dornach
ALBERT STEFFEN
lit, avec gran d succès, *
des extraits de ses œuvres
[De notre correspondant particulier)
Devant une nombreuse élite litté-
raire de Strasbourg et invité par Les
Grandes Conférences de Strasbourg,
le cé'lèbre poète, romancier et au-
teur dramatique suisse, a lu des ex-
traits de ses œuvres.
,' Tous les auditeurs furent entrai-
nés - par les révélations poétiques
qu'a su procurer cette délicieuse soi-
rée. On sait qu'Albert Steffen e.s,L lé
président du mouvement anthropo-
6op'hique à Dornach, en Suisse, mais
on ne sait pas assez qu'il est actuel-
lement un des plus grands écrivains
de langue allemande. Les représen-
tations de son Antéchrist, dont Co-
inœdia a parlé, ont attiré vers Dor-
Dach les critiques d'art de tous les
pays du continent. Depuis, le succès
a été dépassé par la représentation
de Hieram et Salomon.
iLors de la soirée de Strasbourg,
les spectateurs furent à même de
faire des comparaisons avec d'autres
grands auteurs de 'langue allemande,
et le résultat de ces comparaisons
test à l'avantage de Steffen.
Après avoir défini l'essence même
'de la poésie et du travail du poète,
après l'avoir comparé au « temp!e
du logos », il a lu des extraits de
Iquelques-uns des romans, une nou-
• velle sur « le dernier tableau d'Hol-
bein », puis quelques poèmes lyri-
ques, quelques « mythes M, créations
"originales de Steffen et qui sont tous
'de petits drames serrés, et enfin
quelques esquisses autobiographi-
ques.
Ce qui frappe t'auditeur comme le
lecteur des œuvres de Steffen, c'est
3a langue pure et transparente qui
rend les visions et intuitions les plus
subtiles, de sorte qu'on a l'impres-
sion de se promener à. travers un
paysage suisse que l'ivresse des frOm-
guets blancs a enfiévrés. Les faits su-
prasensibles les plus compliqués de-
viennent, par la richesse des images
poétiques et cette force verbaLe lim-
pide, des épisodes de la vie courante
'qui atteignent une vraie grandeur
Oa-ns la plus complète simplicité.
A Strasbourg, où l'on a pourtant
Je rare privilège, grâce aux « Gran-
des Conférences H, d'entendre, les
- [voix les plus autorisées de la litté-
rature de langue allemande, on n'a
pas entendu depuis longtemps un
-poète aussi riche et un écrivain aussi
vigoureux et original. -
Lors de son 509 anniversaire,
Steffen a reçu, en décembre dernier,
les hommages de toute la Suisse.
Strasbourg, à son tour, a eu l'hon-
neur de transformer la « Soirée
Steffen.» en une manifestation fran-
co-suisse..Nous avons aperçu parmi
les personnalités officielles M. le gé-
néral Walch, gouverneur militaire
de Strasbourg, M. Jung, remplaçant
'le préfet du Bas.Rhin, M. Weingart-
ner, consul de Suisse, et les repré-
- ©entants officiels de la colonie puisse
à Strasbourg. ■
UN FESTIVAL
ALBERT ROUSSEL
Des « Amis du - Conservatoire »
dont les concerts, grâce à la prési-
dence du docteur Pautrier, gardent
toujours un niveau particulièrement
elevé, ont appelé à Strasbourg 'M. Al-
.bert Roussel pour diriger peirsoanel-
Jement l'exécution de quelques-unes
t de ses œuvres au cours d'un beau
, festival au Conservatoire.
inutile de dire que' le programme
jchoisi fut suivi avec la plus grande
Sattention par le public de grand
ichoix de notre ville liant. gâtée avec
, de belles festivités musicales, et
nous pensIons à ce propos au concert
d'abonnement pendant lequel, il y a
» quelques années, M. Guy Ropartz di-
rigea les • « Evocations » et révéla
aux Strasbourgeois un Roussel de la
'symphonie.
Cette fois, la seconde sonate pour
piano et violon souleva ^.enthou-
siasme des auditeurs par la vigueur
et. l'élégance dès «lignes à côté de
l'intensité des couleurs, musicales ;
certains passages ont quitté la har-
diesse inopinée de la musique mo-
derne pour retourner à uoo"bjenfa.i-
sante tradition de la musique de
eharnbre. L'exécution de cette œuvre
fut particulièrement soignée. Au
piano, fe compositeur au jeu simple
".et chaudement coloré. M. Dany
iBrunschwjg, de Paris, avait accepté
la partie de violon parfois bien diffl-
; -cile, notamment dans le scherzo.
!M., Kraus charma par son art de
[joueur de flûte, également dans le
Trio, où MM. Rosiam, Geurten et
Kraus rivalisèrent dano l'élégance de
j'in ter prêtât ion.
: Une seconde partie du programme
nous a révélé un nouveau Roussel,
celui du chant ou du lied qui nous
semble différent du Roussel de la
• musique - symphonique. Sarabande,
Light et le Bachelier de Salamanque
en étaient de vivantes preuves. Mlle
Marcelle Bunlet dont le nom était
prévu au programme et qui dut
chanter le même soir Ariane et
Barbe-Bleue, ainsi -que nous l'espé-
rions, fut remplacée au pied levé
par Mme Croiza, excellente inter-
'p - prête dont la voix semble faite pour
- Ses lieds de Roussel.
En somme, une très belle soirée
de grande valeur artistique et qui
méritai t bien d'être' retransmise par
Radio-Strasbourg.
Camille-Schneider.
L'Annuaire
de T.S.F.-Phono-Ciné 1935
(de Lyon eL du Su '-Est, se année)
vient de paraître. Cet important ou-
vrage renferme des milliers d'adres-
ses de revendeurs des vingt dépar-
tements du Sud-Est (de Dijon à
Nice) classés par départements et
par spécialités, une nomenclature et
un classement par spécialités de
centaines de constructeurs et fabri-
cants français adresses des Syndicats,
Radio-Clubs, salles de cinéma et ma-
tériel de projection, fournisseurs de
l'électricité, etc., ainsi qu'une liste
très importante de disques, exempts
de droits d'auteurs.
Prix de l'Annuaire de T.SJF.-Phono-
Ciné 1935 : 20 fr., donnant droit aux
suppléments qui paraîtront courant
de l'année.
Editions J. Reibel, 86, rue Créqui,
fe Lyon, 6\ (Chèques postaux : Lyon
427-31). i • ■ •; -•
-EN BELGIQUE ,; .,
L'activité diverse
multiple et merveilleuse
, de Femand Wicheler *
- * mort à la tâche
Bruxelles, 3 février.
(De notre correspondant particulier.)
- Fernand Wicheler qui, avec Frans
Fonson, disparu depuis plusieurs an-
nées, avait écrit Le Mariage de Mlle
Beulemans, vient de mourir à
Bruxelles. C'était un esprit curieux
et un écrivain de qualité dont le
talent n'était pas totalement connu,
masqué par un genre dont le succès
s'était imposé et qui lui avait com-
mandé une activité particulière.
Ce Mariage de MUe Beulemans,
auquel une autre coniédile de la
même veine. La Demoiselle de Ma-
gasin, devait succéder, restera le
type de la satire locale qui réussit à
franchir d'étroites frontières. Habi-
lement charpentées, ces deux pièces
d'un comique irrésistible ne sollici-
tent pas de l'accent seul leurs effets
les plus sûrs. Elles restent des exem-
ples parfaits de cette production
charmante dont la vertu essentielle
est de ressusciter une atmosphère pt
des personnages qui ne survivent
déjà que dans la légende et dont le
souvenir s'efface dans une société et
une ville dont la guerre a réussi à
modifier s il profondément et Famé et
la physionomie. Ce type du vieux
Bruxellois ventru et jovial, à l'ac-
cent sonore qui apparente le Beule-
mans du Nord au Õfarius du Midi.
survivra grâce à trois actes qui
triomphèrent aussi bien à l'étranger
qu'en Belgique, et, chose infiniment
curieuse, affrontèrent même la re-
doutable épreuve de la traduction.
Ce sens si particulier de l'humour
bruxellois, Fernand Wicheler le pos-
sédait totalement.N'avÚt-jl pas été
l'un des plus actifs animateurs de
cet adorable cabaret du - Diable au
Corps qui, au CèeUI: même de la capi-
tale. offrait l'oasis surprenante d'un
jardinet archaïque où des arbres
chétifs mais obstinés se défendaient
contre l'envahissement des immeu-
bles modernes ? C'était une retraite
discrète et ombreuse, un cabaret
d'autrefois où, parmi les vieilles
faïences et les pots d'étant, s'inscri-
vaient au mur de 3ages et naïves
sentences. Une horloge désuète comp-
tait des heures joyeuses tandis que
le poële antique ronflait, entouré
d'étudiants, d'esthètes et d'artistes
quil accueillaient volontiers de fidè-
les visiteurs français. C'est là, en ce
Diable au Corps dont la disparition,
voici peu d'années, fut ressentie
comme un véritable deuil, que Fer-
nand Wichcler avec de joyeux et ar-
dents compagnons — En.thoven,
Amédée Lynen, Rhamsès II — fonda
un théâtre extraordinaire. Il se si-
gnalait à la fois par l'exiguïté de son
local, la fantaisie de ses représen-
tations et l'étonnante somme d'esprit
qui -r était dépensée pour un public
qui, avant la guerre, en était encore
à préférer l'humour à la plastique
et le texte aux décors.
u est le journalisme qui î avait,
mené llà, La.tâchs de chroniqueur de
la vie quotidienne à laquelle il se
vouait dans plusieurs journaux, Le
Soir notamment, et La Gazette, avait
?:Jmirablemënt préparé Wicheler à
l'art de la chanson, de la revues et de
la comédie. La collaboration du déli-
cat acteur bruxelloiis, Gustave Li-
beau l'avait aidé à se consacrer plus
totalement encore au théâtre. Tandis
au'il drivait, seul ou en collabora-
tion, des pièces telles que La Petite
Guerre, L'Entente Cordiale, Mon On-
cle Justinien. L'Histoire du Crocodile,
Cette sacrée Union sacrée, il dirigeait
un important théâtre, l'Olympia, et
montait même sur le plateau pour
interpréter certaines de ses comé-
diles avec de véritables ressources
comiques et cette rugueuse bonhomie
qui correspondait si bien à son carac-
tère.
Comme tout vrai Bruxellois, Fer-
nand Wicheler adorait Paris. D'ail-
leurs, la plupart de - ses œuvres y
avaient été accueillîtes avec succès.
Il partagea ses dernières années en-
tre sa vieille maison bruxelloise et
son jardin de Rueil où l'offrande
paisible de l'herbe et des fleurs se
tendait vers la Seine. Il n'était point
de'ceux qui tentent de se survivre
et s'accrochent désespérément aux
réussites d'autrefois. Délaissant le
théâtre depuis, quelques années, il
s'était vivement intéressé à la Radio-
phonie et la petite troupe qu'il avait
réussi à constituer avec la savante
comédienne Gilberte Légrand figura
fréquemment dahs les programmes
des postes parisiens. Un môme goût
pour d'inédites formules dramati-
ques adaptées aux exigences de ce
nouveau moyen d'expression nous
avait rapproché. Je m'en félicite, car
cela m'a permis de mieux connaître
cet homme amical et simple qui
voulait oublier les victoires passées
pour- s'astreindre à d'autres recher-
ches et recommencer un apprentis-
sage. Il m'apporta des manuscrits de
jeux radiophoniques. des séries de
dialogues consacras à La Petite His-
toire, des œuvres d'évocation telles
que André Vésale et La Révolution
brabançonne dont la réalisation dans
les ondes le passionnait comme des
expériences de laboratoiire. Sa science
du théâtre le servait dans ces tenta-
tives, de même qu'une rare érudi-
tion et un talent d'écrivain, délicat
et singulièrement consciencieux.
C'est le souvenir le plus émouvant
que je veux garder de cet homme
qui, journaliste, .chansonni" er, direc-
teur de théâtre, comédien, revuisle.
dramaturge, n'a pas voulu jouir en
toute tranquillité d'une réputation
flatteuse et des profits assurés. Il a
préféré, jusqu'au dernier moment,
renouveler la discipline du travail et,
en dépit du mal implacable qui le
tuait déjà, tenait malgré tout à. con-
sacrer ses dernières forces à encou-
rager et ajder la naissance d'un art
nouveau.
Théo FLEISCHMAN.
LE GALA DES ARMES
La société « Les Armes de Com-
bat »,organise, le lundi 25 février, à
21 heures, à l'hôtel Claridge, le
« Gala des Armes », sous la prési-
dence de M. François Pjétri, ministre
de la Marine, président de la Fédéra-
tion nationale d'Escrime, assisté des
plus hautes personnalités militaires
et civiles.
Ce gala, au cours duquel sera tirée
la finale du prix Lucien Gaudin, à
l'épée, sera suivi d'un bal.
Il s'annonce comme une fête mon-
daine spécialement brillante et dont
l'élégance rappellera les jggagniûqiiej
soirée d'ayant-guerre. -
En déjeunant à la Yillette
—:—UJ ■
« La Petite Viande »
1 n'est pas
ce qu'un vain peuple
pense
Gens de robe et de bistouri, grands
maîtres ès abattoirs, princes de fin-
dustrie et autres fîns gourmets. oh!
une trentaine en tout — car le ban-
quet officiet est ici en horreur <— se
trouvaient réunis l'autre jour chez
Langevin à la pittoresque et renom-
mée « accueillatice ». Le mot est
neuf ; il mériterait le dictionnaire.
Sans autre forme de procès, si l'on
peut dire, un des convives le lança,
M. Stagni, dont l'origine transalpine
et la cordialité si franche firent por-
ter, un mémorable toast à l'Italie et
au rapprochement toujours plus
étroit des deux grandes soeurs lati-
nes.
Mais quelle drôle d'enseigne que
cette « Petite Viande 1 » Elle date
de 1912. Une tradtiion, par consé-
quent. On appelle ainsi, en jargon
local, la modeste prime « sur le vif »
des bouchers à leurs garçons. Mar-
chandise hors commerce, en quelque
sorte. Mais j'imagine que bien des
cuisinières se fussent disputé- ce
jour-là, et non sans vivacité, les
morceaux pompeux qui nous furent
servis. Véritable débauche de viande
fine et avec quel art apprêtée ! Et
arrosée de quels crus 1
M. Jean-Jacques Dumoret, avocat
à la Cour d'appel de Paris et député
du Loir-èi-Cher, présidait. Vieille
connaissance, dirions-nous, s'il suf-
fisait, au détriment de son jeune
âge, de rappeler son activité débor-
liante, touchant à tout avec tin égal
bonheur et multipliant les sympa-
thies. 1
Autour de lui, au hasard d'un livre
d'or scrupuleusement tenu à jour et
qu'illustrent les signatures les plus
rares (tout un qu.art de siècle bien-
tôt !) : MM. Sarradon, ambassadeur
des Usines Renault ; A.-Jean Ber-
nard, de la Société des Auteurs ;
Gravel'eau, le banquier de la Vil-
lette ; Robert Moureaux, délégué
officieux du Club des Cent ; le radio-
logue Pernot ; Jean Paul-Boncour. ;
Desfeuilles, bibliothécaire de la
Chambre ; Robert Lévy, président du
Syndicat de la Boucherie en gros de
Paris ; Albert Wilm, Taravent, La-
bre, Denis, Isbecque, Chauvel, Mar-
ladott Lecocq. ainsi que le commis-
saire de police du quartier et l'ami
Aimé Chéri, qui résume tout un pro-
gramme de dévouement, sans. parler
de ceux que j'oublie.
Les absents ont toujours tort, pré-
tend-on. Une fois de plus, il faut
le croire., Mais ce ne sont pas les
braves gosses de la porte de Pantin
qui s'en plaindront. Car la caisse
de la « Petite Viande » fonctionne
pour eux. pour leur donner un peu
plus de bien-être et des vacances
ensoleillées.
Maintenant, voulez-vous que je
vous dise ? N'en soufflez mot à per-
sonne ! Le patron naime pas l'en-
combrement, ni l'à-peu-près.
M.-J. C.
PATINAGE ARTISTIQUE
"';
Mme Clericetti
Nombreux sont ceux qui s'exercent
au sport élégant et gracieux du pa-
tinage, bien peu atteignent la perfec-
tion de Mme Clericetti.
(Photo Keystone.)
Une femme académicienne
L'Académie d'Agriculture
a élu hier une femme
dans sa section
des correspondants
Le féminisme vient de remporter
une nouvelle victoire. A l'un des siè-
grs vacants, dans la. section des cor-
respondants nationaux, l'Académie
d'Agriculture a élu, hier, Mlle Ga-
rola, de la station de rèctierches
agronomiques de Charines. C'est la
première fois que la sévère Compa-
gnie de la rue de flBellechasse accorde
ses suffrages à une candidate. Titu-
laire d'une récompense de l'Acadé-
mie, Mlle Garola est l'auteur de
nombreux travaux agronomiques.
Ajoutons que beaucoup de membres
de l'Académie d'Agriculture siègent
également à l'Académie des Sciences
oti la question des candidatures fé-
minines vient justement de se poser.
Voilà évidemment un fait qui va
donner quelque espoir aux jeunes
femmes' et aux autres qui aspirent.
à la robe verte.
Car c'est à l'unanimité des 46 vo-
tants que l'Académie s'est pronon-
cée en faveur de sa candidate. Un
seul académicien, qui vota d'ailleurs
pour Mlle Garola, ignorait qu'il
s'agissait d'une femme.
— Personne ne m\.vaM, prévenu,
s'exclama-t-il après la proclamation
du scrutin. Mais, galamment, il ap-
prouva l'élection de sa consœur.
— L. A. t
21 on dcz 1 iên
Les Cours.
a S. M. la Reine Astrid de Belgique,
émue des effets que 'la prolongation
de la crise exerce sur la santé dec:
enfants dont les parents se trou-
vent sans travail, s'e&t mise en rap-
ports avec M. Henri Jaspar, minis-
tre d'Etat et président de ï'Œuvre
nationale de l'Enfance. La Reine a
examiné avec lui la forme sous la-
quelle l'Œuvre nationale, en inten-
sifiant son action actuelle, l'aidera
à soulager davantage les petits
auxquels elle désire s'intéresser per-
sonnellement,
Le Monde officiel.
0 M. le gouverneur général Brévié
est rentré à Dakar, après une longue
tournée dans la colonie.
Réceptions.
83 Le comte de Montureux et le
comte et la comtesse Guy de Gon-
taut-Bjron ont donné, mardi, une
réception intime, en l'honneur des
jeunes fiancés : Mlle Ruby de Mun
et du comte Philippe d'Arschot de
Schoonhoven.
53 La marquise de Saint-Paul a
donné, mardi, une matinée artisti-
que. L'élégante assistance a. beau-
coup applaudi Yve-tte Guilbert.
Châteaux et Villas.
53 En leur résidence, à Montréal,
le vicomte et la vicomtesse R. de
iRoumefort ont donné une soirée mu-
sicale, suivie de* souper.
Cercles et Sociétés.
a Le Cercle de l'Alliance vient de
transférer son siège social et son lieu
de réunion au 280, rue Saint-Honoré,
où ses membres pourront se réunir
chaque samedi, de 21 à 2i heures.
G Au dernier Comité du Ski-Club
de Paris ont été notifiées les nou-
velles admissions suivantes :
M. Max Carmos, M. Jean Baylaucq,
Mlle Simone Chauvière, M. Emmanuel
Delanney, M. Paul Expilly. M. Gil-
bert Galtier, M, Paul Gerber, Mlle
Gisèle Gonse, M. Pierre Lainé, -M. Ju-
iles Mannheimer, Mlle Simone Pé-
coud, Mlle Christiane Tauvenon, M.
André Dubourdieu, M. Paul Magrou,
Mme Denise Màgrqu, le docteur Er-
nest Agnel, Mme Denise Bagues,
M. Louis-Gefirges Blanc, Mme Su-
zanne Blanc, M. Hasle, Mme Jean-
nette Hasle, Mlle Annik de Kersau-
son, M. Edmond Legrand, M.- André
Mollard, M. Didier Petyt, M. Gus-
tave Vanel, Mme Isabelle Vaucaire,
M. Charles Vjard, M. Frédéric de
Wilde, le comte Guy van den Steen
de Jehay.
Naissances.
B Mme Loujs de Monicault a mis
au monde un fils : Olivier.
S Mme Hubert Guérin a donne lie
jour à un fila : Philippe.
S3 La vicomtesse de Tapol a mis
au monde une fille : Isabelle.
53 Mme Olivier de Saint-Marc a
mis au monde une fille : Guille-
mebte.
Fiançailles.
S M. Philippe Lehideux, fils de
M. et de Mme Roger Lehideux, vient
de se fiancer avec Mlle Gisèle Hes-
pel, fille du comte et de la comtesse
Hubert d'Hespel.
Mariages.
S! En l'église Notre-Dame des
QkmSM â M )}jnl lê mâXlage da
M. Jean Corrion avec Mlle Magde-
leine Pelnard-Gonsidère.
53 Le R. P. de CastiHon de Saint-
Victor, en l'église Notre-Dame d'Au-
't,euil, a béni le mariage du comte
Louis de Cugnac, fiLs de la marquise
de Cugnac, née de Truchis, avec Mlle
-Rosé- de La Rivière, fille de la com-
tesse de La Rivière, riée de Truchjs.
Les témoins étaient, pour le ma-
rié : le général comte de Cugnac et
dé comte Thibault de Saint-Seine, ses
tonde® ; pour la mariée : le comte
de Terret, son oncle, et le comte de
Kermel, son beau-frère.
Une brillante réception a réuni,
après la cérémonie religieuse, les pa-
rents et le§ amis des deux familles.
Deuils.
S Nous apprenons la mort : — Do
(Mlle Marguerite de Si 1 lègue, décédée
au château de Lagurgue (B.-P.) ;
- de Mlle Béatrice de Lassus-Saint-
Geniès, décédée à Beyrouth ; — de
Mme Andrée Ferté, dont les obsè-
ques ont eu lieu hier, à Blanzy
(Aisne) ; — du docteur "Vantard ;
— de Mme Alphonse Duperron, dont
les obsèques ont eu lieu hier, en
l'é-glise Notre-Oame-de-l'Asisomp-
tion ; — de M* Alphonse Trezel, offi-
cier de la Légion d'honneur, dont les
obsèques auront lieu demain matin,
en l'église Saint-Augustin ; — de M
Alexandre Gelma, avocat à l'a Cour
de Paris ; — de M. Pierre Cassan,
décédé à Narbonne ; — du comte
Max de Pourtalès ; — de M. Gabriel
Desmazery, dont les obsèques seront
cé.iébrées ce matin, en l'église Saint-
I.lI,moort de. Vaugirard.
Bienfaisance.
9 M. George Blumenthal, le riche
Américain, vient de remettre à M.
Mouler, directeur général de l'As-
sistance publique, 175.000 francs, don
destiné à l'agrandissement du service
du docteur Le Mée, à. l'hôpital des
Enf an ts- M al ades.
Regina.
« L'AIR-FRANCE »
ouvre le service régulier
100 0/0 aérien
France-Amérique, du Sud
Le Santos-Dumont, équipage Gi-
von, Ponce, Neri, Cornet-, Richard,
vient d'effectuer, de Dakar à Natal,
son cinquième voyage transatlanti-
que, le vingtième réalisé par la ligne
française.
Cette (liaison: marque l'ouverture
-
du service régulier entièrement aé-
rien vers l'Amérique du Sud, que -l'a
Compagnie Air-France assure à par-
tir du 1" février 1935. Les voyages
doivent su succéder à ila cadence
d'un par semaine; première et troi-
sième semaine du mois, dajis le secs
France-Amérique; deuxième et qua-
trième, dans -le sens Amerique-
France.
Les courriers mixtes complémen-
taires continueront à être assurés
en moins d'une semaine par ajvion et
aviso, la deuxième et quatrième se-
maine dans le sens Francè-Araéri-
que, l'a première et troisième dans
le sens Amérique-France, un gain de
temps important devant même être
réalisé au début de l'été sur ces ser-
~~â miJEt~St êfi âilendâfit qu'eux
aussi soient effectues entièrement
par vois aériennes.
Aucune modification n'est apportée
aux jours et heures de départ.
Le courrier entièrement aérien
« via Air-France » qui touche
rAmérique du Sud deux jours après
le départ d'Europe, assure la liaison
entre l'Europe et Ri moins de trois jours, entre l'Europe,
l'Argentine et l'Uruguay en mo,ins de
quatre jours, entre l'Europe et le
Chili m quatre jours.
if Calendrier de VExposition'
- des Arts 1937 t
Les petites industries d'art
ne sont pas
tout à fait mortes
Que reste-t-'il du petit artsaruat
artistique dans nos provinces? Voilà
une question qui ne manque pas de
retenir l'attention à deux ans d'une
grande manifestation où l'on doit
faire largement appel au régiona-
lisme.
, Notr econfrère Henri Clouzot y ré-
pond dans une enquête assez com-
plète publiée par La Formation Pro-
fessionnelle et dans laquelle il énu-
mère, par département, les petites
industries régionales encore vivan-
tes.
Je dis encore vivantes, car beau-
coup ne survécurent pas au dévelop-
pement des transports. L'enquête, si
précieuse, de M. Clouzot a dû enregis-
trer maintes déclarations nécrologi-
ques : « Industrie disparue en 1850,
en 1880, en 1910. l'artisan est mort,
son fils a abandonné le métier.
De curieux foyers de production
urbaine ou rurale persistent pour-
tant en plus grand nombre qu'on
pourrait croire. Il s'agit dans la
grande débâcle, actueLle et provi-
soire, du machinsrne, de leur faire
honneur. L'Exposition de 1937 peut
beaucoup pour eux. Ils peuvent grâce
à elle, retrouver une réelle vital.ité.
Déjà les Ateliers Primavéra se sont
efforcés de leur procurer du travail.
1937 peut leur valoif d'importants
débouchés nouveaux. Les touristes
français et étrangers noteront volon-
tiers au Champ-de-Mars les régions
et les communes d'oii il leur sera
possible de rapporter des souvenirs
savoureux au lieu des horribles fa-
brications passe-partout qu'on trouve
sur toutes les plages et dans toutes
les cités renommées.
L'accroissement intensif de la lo-
comotion finira peut-être par faire
vivre ce qu'il - aura beaucoup contri-
bué à raréfier.
Y.R.
SPORTS FEMININS
Bientôt aura lieu
le Paris-Saint-Raphaël
féminin, par Vichy
Cette épreuve, que toute femme
ayant son permis de conduire peut
faire, prendra le départ de Paris-
Orly le 27 février. Voici l'itinéraire :
Mercredi 27 février. - Paris-
Nevers-Vichy (330 km.). Départ de
Paris, au lieu dit « La Vieille Poste »
(limite du département de la Seine,
sur la route nationale no 7, sortie
par la porte d'Italie). l*r départ, à
6 h. 30. Fontainebleau, Nemours,
Cosne, Pougueg (course de côte), Ne-
vers (demi-étape). Arrivée à 11 h. 15.
1er départ de Nevers, à 14 h. 30 ;
par Moulins, Cusset, [Vichy (étape).
Arrivée à 17 heures, -'---- ,'--
Jeudi 28 février. — Étape Vichy-
Bourg-Chambéry (289 km.). 1er dé-
part, à.7 heures. Lapalisse, Pigoin,
Charolles, Maçon, Bourg (demi-
étape). Arrivée à 11 h. 15. l'Il départ
de Bourg, à 14 heures. Pont d'Ain,
Ambérieu, Belley, Le Bourget et
Chambéry (étape). Arrivée à 17 h.
Vendredi 1" mars. — Etape Cham-
béry-Grenoble-Digne (238 fcm.) 1er
départ, à 9 h. 10. Le Touvet, Greno-
ble (demi-étape). Arrivée à 10 h. 40.
1" départ de Grenoble, à 13 h. Col
de Lus-1 a-C ro i x- H a ute, Sisteron, Di-
gne (étape). Arrivée à 18 h. 30.
Samedi 2 mars. - Etape Digne-
MarseiIle-Toulon (211 km.). 1" dé-
part, à 7 h. Manosque, Aix, Marseille
i(demi-étape). Arrivée à 10 ih. 30.
À 10 h. 45, course des 500 mètres
du boulevard Michelet. 1er départ de
Marseille, à 14 h. Cassis, Saint-Cyr,
Bandol (réception des concurrentes
par la Municipalité et les groupe-
ments locaux. Une neutralisation de
30 minutes sera accordée). Sanary,
Toulon (étape). Arrivée à 16 h. 45.
A 18 h. : réception officielle par la
municipalité de Toulon. >
Dimanche 3 mars. - Etape Tou-
Ion-Saint-Raphaël (98 km.). 1er dé-
part, à 8 h. 40. Hyères, La Londe,
Sainte-Maxime (contrôle de passage),
Saint-Raphaël. Arrivée à 11 heures.
Les engagements sont reçus à
l'Automobile-Club du Var, 17, rue
Mirabeau, à Toulon. - -
COMŒDIA
finances
4 J '.::: Bourse du 6 février 1935.
La Bourse d'aujourd'hui est restée
'très calme, cependant. la tendance a
été meilleure qu'hier; en effet, de
très légers progrès ont été enregis-
trés dans beaucoup de comparti-
ments.
3 0/0 perpétuel, 83,60; le 4 0/0
1917, 89,90; le 4 0/0 1918, 89; le
4 0/0 1925, 103,60; le 5 0/0 1920
amortissable, 119,75; le 4 1/2 0/0
1932, tranche « A », 92,95; le
4 1/2 0/0 1932, tranche « B », 93,75;
l'Obligation du Trésor 4 1/2 0/0
1933, 1.050; Bons du Trésor 4 1/2 0/0
1933. 1.023, et la Caisse Autonome,
954. -
Bonne tenue des valeurs de nos
grands Etablissements de Crédit, la
Banque de Paris et des Pays-Bas,
982; la Banque de l'Union Parisienne,
500; le Crédit Commercial de France,
588; le Crédit Lyonnais, 1.815; le
Crédit Foncier de France, 3.750; le
Comptoir National d'Escompte de
Paris, 1.004; la Société Générale,
1.047; la Banque de France, 10.740,
et la Banque Transatlantique, 448.
Fermeté des valeurs d'Électricité,
la Générale d'Electricité s'avance à
1.294; l'Electricité de la Seine suit
le même chemin ainsil que l'Electri-
cité de Paris, le Nord-Lumière et la
Thomson-Houston; seule la Pari-
sienne de Distribution s'effrite légè-
rement à 1.187.
Une manifestation ;
d'élégance française -
10 en Suisse -f.J1|*
La 2e Semaine d'élégance
et de sports d'Arosa *vj,
———
*
La Semaine française d'élégance et
de sports d'Arosa vient de se termi-
ner. Elle a connu le plus grand des
succès auprès de la clientèle cosmo-
polite de la belle station de sports
d'hiver suisse.
Le sport a eu des performances
de qualité. L'équipe de Davos a ga-
gné !le grand tournoi international de
hockey sur glace, en battant succes-
sivement les teams d'Arosa, de Pra-
gue et de Pologne, et devient ainsi
détentrice pour 1935 de la Coupe
« Excelsior ». La Coupe « Fémina »
de descente a vu la victoire de Mme
Schmidt, une skieuse émérite, qui
triompha de nombreuses et valeu-
reuses concurrentes sur un parcours
particulièrement difficile. Le con-
cours de patinage artistique fut un
triomphe pour les patineurs vien-
nois qui enlevèrent toutes les pre-
mières places.
Les manifestations d'élégance orga-
nisées à la manière française furent
également très suivies. Le concours
en tenue de ski fut gagné par Mme
de La Cerda. Celui des robes du soir
revint à Mme Pierre Huni, char-
mante dans sa robe de satin blanc.
Le bal en bleu nous nt songer, avec
ses harmonies de tons et son
affluence, à certaines belles soirées
parisiennes. Et un concours de danse
constitua une charmante manifesta-
tion, au cours de laquelle la Suisse
se distingua devant cinq nations.
En résumé, belle semaine pour
l'élégance française, pour 'lie sport
international et la perle des stations
suisses.
Remarqué parmi l'assistance :
comtesse Ghisllain de Maigret (Pa-
ris); Mme Pierre Huni, née Mira-
bau'd (Paris) ; la princesse Leila Be-
derkhan (Paris) ; comte Ph. de Bou-
bée de Grammont (Paris) ; Mme et
M. Bellonte (Paris); Mme R. Dru-
cher, née baronne de Beaumont Croi-
sent; Mlle T. de Vijk (Paris); M. Danie
Heinemann (Bruxelles) ; comte de La
Rocca (Rome); Mme Pétavy (Paris);
Mlle M. de La Cerda (Vienne); M.
Weimamn (Stamboul) ; comte de Ein-
siedeln ; baron Egon de Hartimuth
(Vienne) ; M. Henkel (Wiesbaden);
M. Marcel Marceron (Paris) ; M. A.
Vernes (Paris); Mme et M. Claudon
(Paris) ; Mme et M. Regnault (Stras-
bourg); M. Crouzet (Paris); Mme et
M. Henry (Valencienne) ; M. Delepine
(Paris), etc., etc.
F.-J. Mann.
La
el
ournee
La Flamme du Souvenir
A. I8_.il, 30* « Royal Anijouu » (Ami-
cafle des ancioes du 368 R. I.) Amicale Ge.
A. C. dru 236" R. I.; Amical des A. C.
du 388 R. I. T.; Les poïlus des 21® et
221* R. I.
Conférences
* A 14 h. 30, Monnaie, quai Comi :
« La Monnaie, son musée et ses ttebers »,
visite et coniférewce par le directeur.
* A 15 heures, rue de la Sorbonne, 16 :
« La Société des Nations », p&T M. Scdlilé.
A 15 heures, rue SaEot-André-dea-
Arts. 49 : « La psychothérapie des tics
psychiques », par le docteur BérjUon.
* A 16 h. 15, rue de la Sorbocroe, 16 >
cr Buillgarle, Grèce, Turquie ». par M. Lhé-
ritier.
* A 16 h. 30, irue Serpente, 28, « L'ob-
servation psychologique des enfante D, par
Mme Janowska..
* A 17 heures, Mairie du 16* arrondis-
eemeot : « Le séjour d'Ambroite Thomas
à Passy en 1891 », par Mme Henry Fer-
tare.
A 17 h. 30, nie de la Saitooone, 16 :
« CotnnMMitcatiom avec l'Exiirême-Oriemt B.
par M. Roger Lévy.
★ A 17 h. 30, Muséum : « Le Pétrole.
Recherches en A. E. F. », par M. Jung.
* A 17 h. 30, me Serpente, 28 : « Mil-
lerand, Briand, Poincaré », paT le docteur
Coraàilieau.
* A 20 h. 30, rue Saint-Andri-de&-Atts.
49 : cr La beauté pair la santé », par Mme
P&mîé Paget.
* A 20 h. 45, 28, rue Saint-Domiakiiue :
zier.
★ A 20 h. 45, Université populaire de
SaiMtt-OeoM : te docteur Schumgriin.
★ A 20 h. 45, rue de la Sorboone, 16 :
« La jesponsabïliti du jouraa!li«tie », par M.
Stepfaea VaQot.
★ A 20 h. 45, rue Mattourin-Régnier, 57 :
« La Croisière noire aiulomobiSe B. par M.
Roiger Nanme. (Projection#).
★ A 21 heures, rue Montpensier.2, Insti-
tut International de Coopération InWMectuidMe:
M. Geôles Roux : « Mystique fasciste ».
* A 21 heures, Club du Faubourg, Salle
des Sociétés Savantes, 8, j'ue Danton : a Front
National contre Front Commun », avec MM.
Trocfeu, Calzant et René Richard.
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IZFAI C,AV reJy
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« COMCE
chez le même 1
'COKŒDtl'" W Jeudi 7 Février 1935 1
A STRASBOURG
- &
Le grand poète de Dornach
ALBERT STEFFEN
lit, avec gran d succès, *
des extraits de ses œuvres
[De notre correspondant particulier)
Devant une nombreuse élite litté-
raire de Strasbourg et invité par Les
Grandes Conférences de Strasbourg,
le cé'lèbre poète, romancier et au-
teur dramatique suisse, a lu des ex-
traits de ses œuvres.
,' Tous les auditeurs furent entrai-
nés - par les révélations poétiques
qu'a su procurer cette délicieuse soi-
rée. On sait qu'Albert Steffen e.s,L lé
président du mouvement anthropo-
6op'hique à Dornach, en Suisse, mais
on ne sait pas assez qu'il est actuel-
lement un des plus grands écrivains
de langue allemande. Les représen-
tations de son Antéchrist, dont Co-
inœdia a parlé, ont attiré vers Dor-
Dach les critiques d'art de tous les
pays du continent. Depuis, le succès
a été dépassé par la représentation
de Hieram et Salomon.
iLors de la soirée de Strasbourg,
les spectateurs furent à même de
faire des comparaisons avec d'autres
grands auteurs de 'langue allemande,
et le résultat de ces comparaisons
test à l'avantage de Steffen.
Après avoir défini l'essence même
'de la poésie et du travail du poète,
après l'avoir comparé au « temp!e
du logos », il a lu des extraits de
Iquelques-uns des romans, une nou-
• velle sur « le dernier tableau d'Hol-
bein », puis quelques poèmes lyri-
ques, quelques « mythes M, créations
"originales de Steffen et qui sont tous
'de petits drames serrés, et enfin
quelques esquisses autobiographi-
ques.
Ce qui frappe t'auditeur comme le
lecteur des œuvres de Steffen, c'est
3a langue pure et transparente qui
rend les visions et intuitions les plus
subtiles, de sorte qu'on a l'impres-
sion de se promener à. travers un
paysage suisse que l'ivresse des frOm-
guets blancs a enfiévrés. Les faits su-
prasensibles les plus compliqués de-
viennent, par la richesse des images
poétiques et cette force verbaLe lim-
pide, des épisodes de la vie courante
'qui atteignent une vraie grandeur
Oa-ns la plus complète simplicité.
A Strasbourg, où l'on a pourtant
Je rare privilège, grâce aux « Gran-
des Conférences H, d'entendre, les
- [voix les plus autorisées de la litté-
rature de langue allemande, on n'a
pas entendu depuis longtemps un
-poète aussi riche et un écrivain aussi
vigoureux et original. -
Lors de son 509 anniversaire,
Steffen a reçu, en décembre dernier,
les hommages de toute la Suisse.
Strasbourg, à son tour, a eu l'hon-
neur de transformer la « Soirée
Steffen.» en une manifestation fran-
co-suisse..Nous avons aperçu parmi
les personnalités officielles M. le gé-
néral Walch, gouverneur militaire
de Strasbourg, M. Jung, remplaçant
'le préfet du Bas.Rhin, M. Weingart-
ner, consul de Suisse, et les repré-
- ©entants officiels de la colonie puisse
à Strasbourg. ■
UN FESTIVAL
ALBERT ROUSSEL
Des « Amis du - Conservatoire »
dont les concerts, grâce à la prési-
dence du docteur Pautrier, gardent
toujours un niveau particulièrement
elevé, ont appelé à Strasbourg 'M. Al-
.bert Roussel pour diriger peirsoanel-
Jement l'exécution de quelques-unes
t de ses œuvres au cours d'un beau
, festival au Conservatoire.
inutile de dire que' le programme
jchoisi fut suivi avec la plus grande
Sattention par le public de grand
ichoix de notre ville liant. gâtée avec
, de belles festivités musicales, et
nous pensIons à ce propos au concert
d'abonnement pendant lequel, il y a
» quelques années, M. Guy Ropartz di-
rigea les • « Evocations » et révéla
aux Strasbourgeois un Roussel de la
'symphonie.
Cette fois, la seconde sonate pour
piano et violon souleva ^.enthou-
siasme des auditeurs par la vigueur
et. l'élégance dès «lignes à côté de
l'intensité des couleurs, musicales ;
certains passages ont quitté la har-
diesse inopinée de la musique mo-
derne pour retourner à uoo"bjenfa.i-
sante tradition de la musique de
eharnbre. L'exécution de cette œuvre
fut particulièrement soignée. Au
piano, fe compositeur au jeu simple
".et chaudement coloré. M. Dany
iBrunschwjg, de Paris, avait accepté
la partie de violon parfois bien diffl-
; -cile, notamment dans le scherzo.
!M., Kraus charma par son art de
[joueur de flûte, également dans le
Trio, où MM. Rosiam, Geurten et
Kraus rivalisèrent dano l'élégance de
j'in ter prêtât ion.
: Une seconde partie du programme
nous a révélé un nouveau Roussel,
celui du chant ou du lied qui nous
semble différent du Roussel de la
• musique - symphonique. Sarabande,
Light et le Bachelier de Salamanque
en étaient de vivantes preuves. Mlle
Marcelle Bunlet dont le nom était
prévu au programme et qui dut
chanter le même soir Ariane et
Barbe-Bleue, ainsi -que nous l'espé-
rions, fut remplacée au pied levé
par Mme Croiza, excellente inter-
'p - prête dont la voix semble faite pour
- Ses lieds de Roussel.
En somme, une très belle soirée
de grande valeur artistique et qui
méritai t bien d'être' retransmise par
Radio-Strasbourg.
Camille-Schneider.
L'Annuaire
de T.S.F.-Phono-Ciné 1935
(de Lyon eL du Su '-Est, se année)
vient de paraître. Cet important ou-
vrage renferme des milliers d'adres-
ses de revendeurs des vingt dépar-
tements du Sud-Est (de Dijon à
Nice) classés par départements et
par spécialités, une nomenclature et
un classement par spécialités de
centaines de constructeurs et fabri-
cants français adresses des Syndicats,
Radio-Clubs, salles de cinéma et ma-
tériel de projection, fournisseurs de
l'électricité, etc., ainsi qu'une liste
très importante de disques, exempts
de droits d'auteurs.
Prix de l'Annuaire de T.SJF.-Phono-
Ciné 1935 : 20 fr., donnant droit aux
suppléments qui paraîtront courant
de l'année.
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fe Lyon, 6\ (Chèques postaux : Lyon
427-31). i • ■ •; -•
-EN BELGIQUE ,; .,
L'activité diverse
multiple et merveilleuse
, de Femand Wicheler *
- * mort à la tâche
Bruxelles, 3 février.
(De notre correspondant particulier.)
- Fernand Wicheler qui, avec Frans
Fonson, disparu depuis plusieurs an-
nées, avait écrit Le Mariage de Mlle
Beulemans, vient de mourir à
Bruxelles. C'était un esprit curieux
et un écrivain de qualité dont le
talent n'était pas totalement connu,
masqué par un genre dont le succès
s'était imposé et qui lui avait com-
mandé une activité particulière.
Ce Mariage de MUe Beulemans,
auquel une autre coniédile de la
même veine. La Demoiselle de Ma-
gasin, devait succéder, restera le
type de la satire locale qui réussit à
franchir d'étroites frontières. Habi-
lement charpentées, ces deux pièces
d'un comique irrésistible ne sollici-
tent pas de l'accent seul leurs effets
les plus sûrs. Elles restent des exem-
ples parfaits de cette production
charmante dont la vertu essentielle
est de ressusciter une atmosphère pt
des personnages qui ne survivent
déjà que dans la légende et dont le
souvenir s'efface dans une société et
une ville dont la guerre a réussi à
modifier s il profondément et Famé et
la physionomie. Ce type du vieux
Bruxellois ventru et jovial, à l'ac-
cent sonore qui apparente le Beule-
mans du Nord au Õfarius du Midi.
survivra grâce à trois actes qui
triomphèrent aussi bien à l'étranger
qu'en Belgique, et, chose infiniment
curieuse, affrontèrent même la re-
doutable épreuve de la traduction.
Ce sens si particulier de l'humour
bruxellois, Fernand Wicheler le pos-
sédait totalement.N'avÚt-jl pas été
l'un des plus actifs animateurs de
cet adorable cabaret du - Diable au
Corps qui, au CèeUI: même de la capi-
tale. offrait l'oasis surprenante d'un
jardinet archaïque où des arbres
chétifs mais obstinés se défendaient
contre l'envahissement des immeu-
bles modernes ? C'était une retraite
discrète et ombreuse, un cabaret
d'autrefois où, parmi les vieilles
faïences et les pots d'étant, s'inscri-
vaient au mur de 3ages et naïves
sentences. Une horloge désuète comp-
tait des heures joyeuses tandis que
le poële antique ronflait, entouré
d'étudiants, d'esthètes et d'artistes
quil accueillaient volontiers de fidè-
les visiteurs français. C'est là, en ce
Diable au Corps dont la disparition,
voici peu d'années, fut ressentie
comme un véritable deuil, que Fer-
nand Wichcler avec de joyeux et ar-
dents compagnons — En.thoven,
Amédée Lynen, Rhamsès II — fonda
un théâtre extraordinaire. Il se si-
gnalait à la fois par l'exiguïté de son
local, la fantaisie de ses représen-
tations et l'étonnante somme d'esprit
qui -r était dépensée pour un public
qui, avant la guerre, en était encore
à préférer l'humour à la plastique
et le texte aux décors.
u est le journalisme qui î avait,
mené llà, La.tâchs de chroniqueur de
la vie quotidienne à laquelle il se
vouait dans plusieurs journaux, Le
Soir notamment, et La Gazette, avait
?:Jmirablemënt préparé Wicheler à
l'art de la chanson, de la revues et de
la comédie. La collaboration du déli-
cat acteur bruxelloiis, Gustave Li-
beau l'avait aidé à se consacrer plus
totalement encore au théâtre. Tandis
au'il drivait, seul ou en collabora-
tion, des pièces telles que La Petite
Guerre, L'Entente Cordiale, Mon On-
cle Justinien. L'Histoire du Crocodile,
Cette sacrée Union sacrée, il dirigeait
un important théâtre, l'Olympia, et
montait même sur le plateau pour
interpréter certaines de ses comé-
diles avec de véritables ressources
comiques et cette rugueuse bonhomie
qui correspondait si bien à son carac-
tère.
Comme tout vrai Bruxellois, Fer-
nand Wicheler adorait Paris. D'ail-
leurs, la plupart de - ses œuvres y
avaient été accueillîtes avec succès.
Il partagea ses dernières années en-
tre sa vieille maison bruxelloise et
son jardin de Rueil où l'offrande
paisible de l'herbe et des fleurs se
tendait vers la Seine. Il n'était point
de'ceux qui tentent de se survivre
et s'accrochent désespérément aux
réussites d'autrefois. Délaissant le
théâtre depuis, quelques années, il
s'était vivement intéressé à la Radio-
phonie et la petite troupe qu'il avait
réussi à constituer avec la savante
comédienne Gilberte Légrand figura
fréquemment dahs les programmes
des postes parisiens. Un môme goût
pour d'inédites formules dramati-
ques adaptées aux exigences de ce
nouveau moyen d'expression nous
avait rapproché. Je m'en félicite, car
cela m'a permis de mieux connaître
cet homme amical et simple qui
voulait oublier les victoires passées
pour- s'astreindre à d'autres recher-
ches et recommencer un apprentis-
sage. Il m'apporta des manuscrits de
jeux radiophoniques. des séries de
dialogues consacras à La Petite His-
toire, des œuvres d'évocation telles
que André Vésale et La Révolution
brabançonne dont la réalisation dans
les ondes le passionnait comme des
expériences de laboratoiire. Sa science
du théâtre le servait dans ces tenta-
tives, de même qu'une rare érudi-
tion et un talent d'écrivain, délicat
et singulièrement consciencieux.
C'est le souvenir le plus émouvant
que je veux garder de cet homme
qui, journaliste, .chansonni" er, direc-
teur de théâtre, comédien, revuisle.
dramaturge, n'a pas voulu jouir en
toute tranquillité d'une réputation
flatteuse et des profits assurés. Il a
préféré, jusqu'au dernier moment,
renouveler la discipline du travail et,
en dépit du mal implacable qui le
tuait déjà, tenait malgré tout à. con-
sacrer ses dernières forces à encou-
rager et ajder la naissance d'un art
nouveau.
Théo FLEISCHMAN.
LE GALA DES ARMES
La société « Les Armes de Com-
bat »,organise, le lundi 25 février, à
21 heures, à l'hôtel Claridge, le
« Gala des Armes », sous la prési-
dence de M. François Pjétri, ministre
de la Marine, président de la Fédéra-
tion nationale d'Escrime, assisté des
plus hautes personnalités militaires
et civiles.
Ce gala, au cours duquel sera tirée
la finale du prix Lucien Gaudin, à
l'épée, sera suivi d'un bal.
Il s'annonce comme une fête mon-
daine spécialement brillante et dont
l'élégance rappellera les jggagniûqiiej
soirée d'ayant-guerre. -
En déjeunant à la Yillette
—:—UJ ■
« La Petite Viande »
1 n'est pas
ce qu'un vain peuple
pense
Gens de robe et de bistouri, grands
maîtres ès abattoirs, princes de fin-
dustrie et autres fîns gourmets. oh!
une trentaine en tout — car le ban-
quet officiet est ici en horreur <— se
trouvaient réunis l'autre jour chez
Langevin à la pittoresque et renom-
mée « accueillatice ». Le mot est
neuf ; il mériterait le dictionnaire.
Sans autre forme de procès, si l'on
peut dire, un des convives le lança,
M. Stagni, dont l'origine transalpine
et la cordialité si franche firent por-
ter, un mémorable toast à l'Italie et
au rapprochement toujours plus
étroit des deux grandes soeurs lati-
nes.
Mais quelle drôle d'enseigne que
cette « Petite Viande 1 » Elle date
de 1912. Une tradtiion, par consé-
quent. On appelle ainsi, en jargon
local, la modeste prime « sur le vif »
des bouchers à leurs garçons. Mar-
chandise hors commerce, en quelque
sorte. Mais j'imagine que bien des
cuisinières se fussent disputé- ce
jour-là, et non sans vivacité, les
morceaux pompeux qui nous furent
servis. Véritable débauche de viande
fine et avec quel art apprêtée ! Et
arrosée de quels crus 1
M. Jean-Jacques Dumoret, avocat
à la Cour d'appel de Paris et député
du Loir-èi-Cher, présidait. Vieille
connaissance, dirions-nous, s'il suf-
fisait, au détriment de son jeune
âge, de rappeler son activité débor-
liante, touchant à tout avec tin égal
bonheur et multipliant les sympa-
thies. 1
Autour de lui, au hasard d'un livre
d'or scrupuleusement tenu à jour et
qu'illustrent les signatures les plus
rares (tout un qu.art de siècle bien-
tôt !) : MM. Sarradon, ambassadeur
des Usines Renault ; A.-Jean Ber-
nard, de la Société des Auteurs ;
Gravel'eau, le banquier de la Vil-
lette ; Robert Moureaux, délégué
officieux du Club des Cent ; le radio-
logue Pernot ; Jean Paul-Boncour. ;
Desfeuilles, bibliothécaire de la
Chambre ; Robert Lévy, président du
Syndicat de la Boucherie en gros de
Paris ; Albert Wilm, Taravent, La-
bre, Denis, Isbecque, Chauvel, Mar-
ladott Lecocq. ainsi que le commis-
saire de police du quartier et l'ami
Aimé Chéri, qui résume tout un pro-
gramme de dévouement, sans. parler
de ceux que j'oublie.
Les absents ont toujours tort, pré-
tend-on. Une fois de plus, il faut
le croire., Mais ce ne sont pas les
braves gosses de la porte de Pantin
qui s'en plaindront. Car la caisse
de la « Petite Viande » fonctionne
pour eux. pour leur donner un peu
plus de bien-être et des vacances
ensoleillées.
Maintenant, voulez-vous que je
vous dise ? N'en soufflez mot à per-
sonne ! Le patron naime pas l'en-
combrement, ni l'à-peu-près.
M.-J. C.
PATINAGE ARTISTIQUE
"';
Mme Clericetti
Nombreux sont ceux qui s'exercent
au sport élégant et gracieux du pa-
tinage, bien peu atteignent la perfec-
tion de Mme Clericetti.
(Photo Keystone.)
Une femme académicienne
L'Académie d'Agriculture
a élu hier une femme
dans sa section
des correspondants
Le féminisme vient de remporter
une nouvelle victoire. A l'un des siè-
grs vacants, dans la. section des cor-
respondants nationaux, l'Académie
d'Agriculture a élu, hier, Mlle Ga-
rola, de la station de rèctierches
agronomiques de Charines. C'est la
première fois que la sévère Compa-
gnie de la rue de flBellechasse accorde
ses suffrages à une candidate. Titu-
laire d'une récompense de l'Acadé-
mie, Mlle Garola est l'auteur de
nombreux travaux agronomiques.
Ajoutons que beaucoup de membres
de l'Académie d'Agriculture siègent
également à l'Académie des Sciences
oti la question des candidatures fé-
minines vient justement de se poser.
Voilà évidemment un fait qui va
donner quelque espoir aux jeunes
femmes' et aux autres qui aspirent.
à la robe verte.
Car c'est à l'unanimité des 46 vo-
tants que l'Académie s'est pronon-
cée en faveur de sa candidate. Un
seul académicien, qui vota d'ailleurs
pour Mlle Garola, ignorait qu'il
s'agissait d'une femme.
— Personne ne m\.vaM, prévenu,
s'exclama-t-il après la proclamation
du scrutin. Mais, galamment, il ap-
prouva l'élection de sa consœur.
— L. A. t
21 on dcz 1 iên
Les Cours.
a S. M. la Reine Astrid de Belgique,
émue des effets que 'la prolongation
de la crise exerce sur la santé dec:
enfants dont les parents se trou-
vent sans travail, s'e&t mise en rap-
ports avec M. Henri Jaspar, minis-
tre d'Etat et président de ï'Œuvre
nationale de l'Enfance. La Reine a
examiné avec lui la forme sous la-
quelle l'Œuvre nationale, en inten-
sifiant son action actuelle, l'aidera
à soulager davantage les petits
auxquels elle désire s'intéresser per-
sonnellement,
Le Monde officiel.
0 M. le gouverneur général Brévié
est rentré à Dakar, après une longue
tournée dans la colonie.
Réceptions.
83 Le comte de Montureux et le
comte et la comtesse Guy de Gon-
taut-Bjron ont donné, mardi, une
réception intime, en l'honneur des
jeunes fiancés : Mlle Ruby de Mun
et du comte Philippe d'Arschot de
Schoonhoven.
53 La marquise de Saint-Paul a
donné, mardi, une matinée artisti-
que. L'élégante assistance a. beau-
coup applaudi Yve-tte Guilbert.
Châteaux et Villas.
53 En leur résidence, à Montréal,
le vicomte et la vicomtesse R. de
iRoumefort ont donné une soirée mu-
sicale, suivie de* souper.
Cercles et Sociétés.
a Le Cercle de l'Alliance vient de
transférer son siège social et son lieu
de réunion au 280, rue Saint-Honoré,
où ses membres pourront se réunir
chaque samedi, de 21 à 2i heures.
G Au dernier Comité du Ski-Club
de Paris ont été notifiées les nou-
velles admissions suivantes :
M. Max Carmos, M. Jean Baylaucq,
Mlle Simone Chauvière, M. Emmanuel
Delanney, M. Paul Expilly. M. Gil-
bert Galtier, M, Paul Gerber, Mlle
Gisèle Gonse, M. Pierre Lainé, -M. Ju-
iles Mannheimer, Mlle Simone Pé-
coud, Mlle Christiane Tauvenon, M.
André Dubourdieu, M. Paul Magrou,
Mme Denise Màgrqu, le docteur Er-
nest Agnel, Mme Denise Bagues,
M. Louis-Gefirges Blanc, Mme Su-
zanne Blanc, M. Hasle, Mme Jean-
nette Hasle, Mlle Annik de Kersau-
son, M. Edmond Legrand, M.- André
Mollard, M. Didier Petyt, M. Gus-
tave Vanel, Mme Isabelle Vaucaire,
M. Charles Vjard, M. Frédéric de
Wilde, le comte Guy van den Steen
de Jehay.
Naissances.
B Mme Loujs de Monicault a mis
au monde un fils : Olivier.
S Mme Hubert Guérin a donne lie
jour à un fila : Philippe.
S3 La vicomtesse de Tapol a mis
au monde une fille : Isabelle.
53 Mme Olivier de Saint-Marc a
mis au monde une fille : Guille-
mebte.
Fiançailles.
S M. Philippe Lehideux, fils de
M. et de Mme Roger Lehideux, vient
de se fiancer avec Mlle Gisèle Hes-
pel, fille du comte et de la comtesse
Hubert d'Hespel.
Mariages.
S! En l'église Notre-Dame des
QkmSM â M )}jnl lê mâXlage da
M. Jean Corrion avec Mlle Magde-
leine Pelnard-Gonsidère.
53 Le R. P. de CastiHon de Saint-
Victor, en l'église Notre-Dame d'Au-
't,euil, a béni le mariage du comte
Louis de Cugnac, fiLs de la marquise
de Cugnac, née de Truchis, avec Mlle
-Rosé- de La Rivière, fille de la com-
tesse de La Rivière, riée de Truchjs.
Les témoins étaient, pour le ma-
rié : le général comte de Cugnac et
dé comte Thibault de Saint-Seine, ses
tonde® ; pour la mariée : le comte
de Terret, son oncle, et le comte de
Kermel, son beau-frère.
Une brillante réception a réuni,
après la cérémonie religieuse, les pa-
rents et le§ amis des deux familles.
Deuils.
S Nous apprenons la mort : — Do
(Mlle Marguerite de Si 1 lègue, décédée
au château de Lagurgue (B.-P.) ;
- de Mlle Béatrice de Lassus-Saint-
Geniès, décédée à Beyrouth ; — de
Mme Andrée Ferté, dont les obsè-
ques ont eu lieu hier, à Blanzy
(Aisne) ; — du docteur "Vantard ;
— de Mme Alphonse Duperron, dont
les obsèques ont eu lieu hier, en
l'é-glise Notre-Oame-de-l'Asisomp-
tion ; — de M* Alphonse Trezel, offi-
cier de la Légion d'honneur, dont les
obsèques auront lieu demain matin,
en l'église Saint-Augustin ; — de M
Alexandre Gelma, avocat à l'a Cour
de Paris ; — de M. Pierre Cassan,
décédé à Narbonne ; — du comte
Max de Pourtalès ; — de M. Gabriel
Desmazery, dont les obsèques seront
cé.iébrées ce matin, en l'église Saint-
I.lI,moort de. Vaugirard.
Bienfaisance.
9 M. George Blumenthal, le riche
Américain, vient de remettre à M.
Mouler, directeur général de l'As-
sistance publique, 175.000 francs, don
destiné à l'agrandissement du service
du docteur Le Mée, à. l'hôpital des
Enf an ts- M al ades.
Regina.
« L'AIR-FRANCE »
ouvre le service régulier
100 0/0 aérien
France-Amérique, du Sud
Le Santos-Dumont, équipage Gi-
von, Ponce, Neri, Cornet-, Richard,
vient d'effectuer, de Dakar à Natal,
son cinquième voyage transatlanti-
que, le vingtième réalisé par la ligne
française.
Cette (liaison: marque l'ouverture
-
du service régulier entièrement aé-
rien vers l'Amérique du Sud, que -l'a
Compagnie Air-France assure à par-
tir du 1" février 1935. Les voyages
doivent su succéder à ila cadence
d'un par semaine; première et troi-
sième semaine du mois, dajis le secs
France-Amérique; deuxième et qua-
trième, dans -le sens Amerique-
France.
Les courriers mixtes complémen-
taires continueront à être assurés
en moins d'une semaine par ajvion et
aviso, la deuxième et quatrième se-
maine dans le sens Francè-Araéri-
que, l'a première et troisième dans
le sens Amérique-France, un gain de
temps important devant même être
réalisé au début de l'été sur ces ser-
~~â miJEt~St êfi âilendâfit qu'eux
aussi soient effectues entièrement
par vois aériennes.
Aucune modification n'est apportée
aux jours et heures de départ.
Le courrier entièrement aérien
« via Air-France » qui touche
rAmérique du Sud deux jours après
le départ d'Europe, assure la liaison
entre l'Europe et Ri
l'Argentine et l'Uruguay en mo,ins de
quatre jours, entre l'Europe et le
Chili m quatre jours.
if Calendrier de VExposition'
- des Arts 1937 t
Les petites industries d'art
ne sont pas
tout à fait mortes
Que reste-t-'il du petit artsaruat
artistique dans nos provinces? Voilà
une question qui ne manque pas de
retenir l'attention à deux ans d'une
grande manifestation où l'on doit
faire largement appel au régiona-
lisme.
, Notr econfrère Henri Clouzot y ré-
pond dans une enquête assez com-
plète publiée par La Formation Pro-
fessionnelle et dans laquelle il énu-
mère, par département, les petites
industries régionales encore vivan-
tes.
Je dis encore vivantes, car beau-
coup ne survécurent pas au dévelop-
pement des transports. L'enquête, si
précieuse, de M. Clouzot a dû enregis-
trer maintes déclarations nécrologi-
ques : « Industrie disparue en 1850,
en 1880, en 1910. l'artisan est mort,
son fils a abandonné le métier.
De curieux foyers de production
urbaine ou rurale persistent pour-
tant en plus grand nombre qu'on
pourrait croire. Il s'agit dans la
grande débâcle, actueLle et provi-
soire, du machinsrne, de leur faire
honneur. L'Exposition de 1937 peut
beaucoup pour eux. Ils peuvent grâce
à elle, retrouver une réelle vital.ité.
Déjà les Ateliers Primavéra se sont
efforcés de leur procurer du travail.
1937 peut leur valoif d'importants
débouchés nouveaux. Les touristes
français et étrangers noteront volon-
tiers au Champ-de-Mars les régions
et les communes d'oii il leur sera
possible de rapporter des souvenirs
savoureux au lieu des horribles fa-
brications passe-partout qu'on trouve
sur toutes les plages et dans toutes
les cités renommées.
L'accroissement intensif de la lo-
comotion finira peut-être par faire
vivre ce qu'il - aura beaucoup contri-
bué à raréfier.
Y.R.
SPORTS FEMININS
Bientôt aura lieu
le Paris-Saint-Raphaël
féminin, par Vichy
Cette épreuve, que toute femme
ayant son permis de conduire peut
faire, prendra le départ de Paris-
Orly le 27 février. Voici l'itinéraire :
Mercredi 27 février. - Paris-
Nevers-Vichy (330 km.). Départ de
Paris, au lieu dit « La Vieille Poste »
(limite du département de la Seine,
sur la route nationale no 7, sortie
par la porte d'Italie). l*r départ, à
6 h. 30. Fontainebleau, Nemours,
Cosne, Pougueg (course de côte), Ne-
vers (demi-étape). Arrivée à 11 h. 15.
1er départ de Nevers, à 14 h. 30 ;
par Moulins, Cusset, [Vichy (étape).
Arrivée à 17 heures, -'---- ,'--
Jeudi 28 février. — Étape Vichy-
Bourg-Chambéry (289 km.). 1er dé-
part, à.7 heures. Lapalisse, Pigoin,
Charolles, Maçon, Bourg (demi-
étape). Arrivée à 11 h. 15. l'Il départ
de Bourg, à 14 heures. Pont d'Ain,
Ambérieu, Belley, Le Bourget et
Chambéry (étape). Arrivée à 17 h.
Vendredi 1" mars. — Etape Cham-
béry-Grenoble-Digne (238 fcm.) 1er
départ, à 9 h. 10. Le Touvet, Greno-
ble (demi-étape). Arrivée à 10 h. 40.
1" départ de Grenoble, à 13 h. Col
de Lus-1 a-C ro i x- H a ute, Sisteron, Di-
gne (étape). Arrivée à 18 h. 30.
Samedi 2 mars. - Etape Digne-
MarseiIle-Toulon (211 km.). 1" dé-
part, à 7 h. Manosque, Aix, Marseille
i(demi-étape). Arrivée à 10 ih. 30.
À 10 h. 45, course des 500 mètres
du boulevard Michelet. 1er départ de
Marseille, à 14 h. Cassis, Saint-Cyr,
Bandol (réception des concurrentes
par la Municipalité et les groupe-
ments locaux. Une neutralisation de
30 minutes sera accordée). Sanary,
Toulon (étape). Arrivée à 16 h. 45.
A 18 h. : réception officielle par la
municipalité de Toulon. >
Dimanche 3 mars. - Etape Tou-
Ion-Saint-Raphaël (98 km.). 1er dé-
part, à 8 h. 40. Hyères, La Londe,
Sainte-Maxime (contrôle de passage),
Saint-Raphaël. Arrivée à 11 heures.
Les engagements sont reçus à
l'Automobile-Club du Var, 17, rue
Mirabeau, à Toulon. - -
COMŒDIA
finances
4 J '.::: Bourse du 6 février 1935.
La Bourse d'aujourd'hui est restée
'très calme, cependant. la tendance a
été meilleure qu'hier; en effet, de
très légers progrès ont été enregis-
trés dans beaucoup de comparti-
ments.
3 0/0 perpétuel, 83,60; le 4 0/0
1917, 89,90; le 4 0/0 1918, 89; le
4 0/0 1925, 103,60; le 5 0/0 1920
amortissable, 119,75; le 4 1/2 0/0
1932, tranche « A », 92,95; le
4 1/2 0/0 1932, tranche « B », 93,75;
l'Obligation du Trésor 4 1/2 0/0
1933, 1.050; Bons du Trésor 4 1/2 0/0
1933. 1.023, et la Caisse Autonome,
954. -
Bonne tenue des valeurs de nos
grands Etablissements de Crédit, la
Banque de Paris et des Pays-Bas,
982; la Banque de l'Union Parisienne,
500; le Crédit Commercial de France,
588; le Crédit Lyonnais, 1.815; le
Crédit Foncier de France, 3.750; le
Comptoir National d'Escompte de
Paris, 1.004; la Société Générale,
1.047; la Banque de France, 10.740,
et la Banque Transatlantique, 448.
Fermeté des valeurs d'Électricité,
la Générale d'Electricité s'avance à
1.294; l'Electricité de la Seine suit
le même chemin ainsil que l'Electri-
cité de Paris, le Nord-Lumière et la
Thomson-Houston; seule la Pari-
sienne de Distribution s'effrite légè-
rement à 1.187.
Une manifestation ;
d'élégance française -
10 en Suisse -f.J1|*
La 2e Semaine d'élégance
et de sports d'Arosa *vj,
———
*
La Semaine française d'élégance et
de sports d'Arosa vient de se termi-
ner. Elle a connu le plus grand des
succès auprès de la clientèle cosmo-
polite de la belle station de sports
d'hiver suisse.
Le sport a eu des performances
de qualité. L'équipe de Davos a ga-
gné !le grand tournoi international de
hockey sur glace, en battant succes-
sivement les teams d'Arosa, de Pra-
gue et de Pologne, et devient ainsi
détentrice pour 1935 de la Coupe
« Excelsior ». La Coupe « Fémina »
de descente a vu la victoire de Mme
Schmidt, une skieuse émérite, qui
triompha de nombreuses et valeu-
reuses concurrentes sur un parcours
particulièrement difficile. Le con-
cours de patinage artistique fut un
triomphe pour les patineurs vien-
nois qui enlevèrent toutes les pre-
mières places.
Les manifestations d'élégance orga-
nisées à la manière française furent
également très suivies. Le concours
en tenue de ski fut gagné par Mme
de La Cerda. Celui des robes du soir
revint à Mme Pierre Huni, char-
mante dans sa robe de satin blanc.
Le bal en bleu nous nt songer, avec
ses harmonies de tons et son
affluence, à certaines belles soirées
parisiennes. Et un concours de danse
constitua une charmante manifesta-
tion, au cours de laquelle la Suisse
se distingua devant cinq nations.
En résumé, belle semaine pour
l'élégance française, pour 'lie sport
international et la perle des stations
suisses.
Remarqué parmi l'assistance :
comtesse Ghisllain de Maigret (Pa-
ris); Mme Pierre Huni, née Mira-
bau'd (Paris) ; la princesse Leila Be-
derkhan (Paris) ; comte Ph. de Bou-
bée de Grammont (Paris) ; Mme et
M. Bellonte (Paris); Mme R. Dru-
cher, née baronne de Beaumont Croi-
sent; Mlle T. de Vijk (Paris); M. Danie
Heinemann (Bruxelles) ; comte de La
Rocca (Rome); Mme Pétavy (Paris);
Mlle M. de La Cerda (Vienne); M.
Weimamn (Stamboul) ; comte de Ein-
siedeln ; baron Egon de Hartimuth
(Vienne) ; M. Henkel (Wiesbaden);
M. Marcel Marceron (Paris) ; M. A.
Vernes (Paris); Mme et M. Claudon
(Paris) ; Mme et M. Regnault (Stras-
bourg); M. Crouzet (Paris); Mme et
M. Henry (Valencienne) ; M. Delepine
(Paris), etc., etc.
F.-J. Mann.
La
el
ournee
La Flamme du Souvenir
A. I8_.il, 30* « Royal Anijouu » (Ami-
cafle des ancioes du 368 R. I.) Amicale Ge.
A. C. dru 236" R. I.; Amical des A. C.
du 388 R. I. T.; Les poïlus des 21® et
221* R. I.
Conférences
* A 14 h. 30, Monnaie, quai Comi :
« La Monnaie, son musée et ses ttebers »,
visite et coniférewce par le directeur.
* A 15 heures, rue de la Sorbonne, 16 :
« La Société des Nations », p&T M. Scdlilé.
A 15 heures, rue SaEot-André-dea-
Arts. 49 : « La psychothérapie des tics
psychiques », par le docteur BérjUon.
* A 16 h. 15, rue de la Sorbocroe, 16 >
cr Buillgarle, Grèce, Turquie ». par M. Lhé-
ritier.
* A 16 h. 30, irue Serpente, 28, « L'ob-
servation psychologique des enfante D, par
Mme Janowska..
* A 17 heures, Mairie du 16* arrondis-
eemeot : « Le séjour d'Ambroite Thomas
à Passy en 1891 », par Mme Henry Fer-
tare.
A 17 h. 30, nie de la Saitooone, 16 :
« CotnnMMitcatiom avec l'Exiirême-Oriemt B.
par M. Roger Lévy.
★ A 17 h. 30, Muséum : « Le Pétrole.
Recherches en A. E. F. », par M. Jung.
* A 17 h. 30, me Serpente, 28 : « Mil-
lerand, Briand, Poincaré », paT le docteur
Coraàilieau.
* A 20 h. 30, rue Saint-Andri-de&-Atts.
49 : cr La beauté pair la santé », par Mme
P&mîé Paget.
* A 20 h. 45, 28, rue Saint-Domiakiiue :
★ A 20 h. 45, Université populaire de
SaiMtt-OeoM : te docteur Schumgriin.
★ A 20 h. 45, rue de la Sorboone, 16 :
« La jesponsabïliti du jouraa!li«tie », par M.
Stepfaea VaQot.
★ A 20 h. 45, rue Mattourin-Régnier, 57 :
« La Croisière noire aiulomobiSe B. par M.
Roiger Nanme. (Projection#).
★ A 21 heures, rue Montpensier.2, Insti-
tut International de Coopération InWMectuidMe:
M. Geôles Roux : « Mystique fasciste ».
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des Sociétés Savantes, 8, j'ue Danton : a Front
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