Titre : Comoedia / rédacteur en chef : Gaston de Pawlowski
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1934-03-28
Contributeur : Pawlowski, Gaston de (1874-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32745939d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 28 mars 1934 28 mars 1934
Description : 1934/03/28 (A28,N7718). 1934/03/28 (A28,N7718).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k76479393
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-123
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/05/2015
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5 - - •. - - 1- ■ ,,-,'/ « COMŒDIA, - Mercradi 28 Maris 1934
LA VIE DU SPECTAî .CLE
r „•
Ainsi donc, André, l'amoureux de
Cécile, se déguise en pensionnaire
et se fait passer pour modeste tan-
dis qu'il fait endosser à son domes-
tique Jéàri la soutane du chanoine
Plantavoine;ainsi Brigrcole amou-
reux de la jeune Modeste, nièce vé-
ritable de ce chanoine s'engage
dans la liroupe de comédie qui vient
donner une représentation au pt'ii-
sionm>a?t. N aihjpefll'ement, le vrai
Chantavoine et la vraie Modeste
arrivent à leur tour; et comme il
sied ce sont eux qui passent pour
des imposteurs; naturellement en-
core, le commissaire n'y voit goutte
I et embrouille tout; mais comme il
faut bien finir agréablement, tout
s'arrangera; André épousera Cé-
ciï-e et Bniig'nol'e, Modeste; Jean re-
prendra sa livrée et rendra au cha-
noine la possession de sa person-
nalité. Une brève analyse ne sau-
rait donner le mouvement de cette
pièce pleine de quiproquos : il faut
la voir animée par des acteurs
pleins d'entrain.
La musique de M. Henri Hinch-
Inann n'en manque point. C'est
dans le domaine de la joyeuseté
qu'elle s'éploie à loisir. Si ce com-
positeur n'évite point toujours les
rentiers battus quand il prend à
son compte, le commerce de la sen-
timentalité, il excelle dans la pa-
rodie et il se moque à ravir des
grands airs des autres. Passant lui
auŒÛ de l'a feirnte sévéTî'té à la vraie
gaieté,, il a des trouvailles rythmi-
ques charmantes, enchaîne avec
adres&e l'andante et l'allégro et
dans celui-ci montre une liberté et
une vivacité de bon aloi. Les pre-
mières scènes du deuxième acte
sonft dqjtoe ,paônfa.Ue inéu-ssùfte.
Mmes Moreini et Larisse tien-
nent avec beaucoup de gentillesse
les rôles candides de Modeste et
de Cécile; souriante, plaisante et
vive, Mme Larthy, à la tête de la
troupe comique est vraiment à
l'aise sur les planches. Mmes So-
- rène et Darmor sont les bénévoles
maîtresses du pensionnat. Il y a
encore un enjuponné : c'est M.
Rozani, qui porte avec drôlerie
l'uniforme bleu et le bonnet à ailes
des Hirondelles. Cette fausse Mo-
deste sait muer sa voix mâle et
bien timbrée et singer les grâces
d'une avenante jeune fille; puis,
libéré de toute surveillance, sauter
et danser en étudiant effronté. M.
Ambrçville ne l'est pas moins en
chanoine supposé. Son onction a
de quoi éveiller le soupçon, car cet
homme de Dieu lève aussi volon-
tiers la jambe que le coude : les
parties de danse et de cave ne sont
.point, pour lui faire peur. Cette tru-
culente jovialité est très plaisam-
ment dessinée par M. Ambreville.
Le vrai chanoine, c'est M. Mario
qui, dans ce rôle effacé, conserve
la dignité nécessaire; et l'amou-
reux Brignole confie ses sentiments
à la voix généreuse de M. Godart.
M. Bauduin est un commissaire
épajtarouflant jx commissaire pas
ordinaire » ainsi que le -dit la
preste ..:e.t jolie chanson qu'il dé-
gôise avec une entraînanie 'vlrtuo
sîfé. •
Madeleine PORTIER.
Les obsèques
d'Eugène Morel
d' Fiu ge ne More l
Les obsèques -d'Eugène More! ont
eu lieu hies matin au cimetière du
Père-Lachaiîe au milieu-d'une gran-
de affluemre d'écrivainè et de gens de
théâtre. M. Julien Ca.in,.adrni(nit3'tra-
teur général de la Bibliothèque-na-
tionale et de nombreux bibliothécai-
res s.p. trouvaient parmi les assis-
tant. Le deuil était conduit par M.
A. Ferdinand Hérolid. beau-frère du
défunt et par.son fils Frédéric Mo-
rel, élève de l'Ecole normale supé-
rieure.
Le corbillard disparaissait Iittéra-
1 ornent, sous .un. amoncellement de
couronnes et de erbes..De nombreux
discours furent, prononcés, notam-
ment par M. de la Roncière au nom
de la Bibliothèque nationale; Pierre
Mortier, au nom de la Société des
Gens de Lettres; Rente Peter, au nom
de la Société des Auteurs dramati-
ques;. Edmond Sée, au nom de l'As-
sociation de la critique; .Alphonse
Séché, au nom de la So-ciété des Ora-
teurs et Conférenciers, etc., qui tous
Te tracèrent la carrière féconde de
l'écrivain original, de l'organisateur
et du poète que fut cet homme qui
s'intéressa avec profit à tant de bran-
ches dé l'activité intellectuelle et so-
ciale.' -:
f LA C. T. I.
',' résume ses efforts
en vue de secourir
les intellectuels. chômeurs
La Confédération des Travailleurs
intellectuels nous adresse le commu-
niqué suivant :
A plusieurs reprises, la presse a
anAoncé que tes caisses de chômage
des travatUeura intellectuels .allaient
fonctionner. .,
La - C. T. I. ,'crojt devoir rappeler,
pour éviter toute équivoque, que,
depuis plus d'un an et demi, cinq
caisses de secours icontrole chômage
des travailleurs inteHectuels ont été
créées par elle.' Notamment une
ca,js-zF,, pour les artistes-peintres,
sculpteurs, graveurs, - décorateurs,
etc a délivré plus d'un million en
allocations. de chômage depuis no-
vembre 1932*
Les autres caisses sont celles des
Arts dramatique et musical, des Let-
tres. des Journalistes, (en liaison avec
le Syndicat national des - Journalis-
tes) et la Caisse.Interprofessionnelle.
La C. T., I. a pu, au prix de mu!-
tiples difficultés, faire fonctionner
ses caisses avec une seule interrup-
« ion d'un mois, au moment où les
avances de l'Etat lui ont fait défaut..
Ces caisses constitueront dans
l'avenir, l'assurance- - chômage des
travailleurs inteHectuels, en période?
normal.
La C. T. L affirmé qu'ont été se-
courus, sans" aucun favoritisme, tous
les travailleurs intellectuels privés
de leur rémunération professionnelle
par«uite de ta. crise écohomique, qui
ont demandé l'allocation de chômage
et qui ent été reconnus comme la mé-
ritant, pa'r les organisations respon-
sables du. contrôle et de la gest"ion
des caisges. *
La Ci T. L n'a négligé aucun effort
LES AVANT-PREMIERES
« Cyrano de Bergerac »
au Théâtre Sarah-Bernhardt
On répète la scène du balcon sur le
plateau du Théâtre Sarah-Bernhardt.
Mlle Marguerite Valmont est une ra-
dieuse Roxane, et Romuald Joubé, de-
vant la porte, lui adresse des madri-
gaux d'amour..
Cyrano a abandonné son berceau dra-
matique de la Porte-Satnt-Martin pour
le Théâtre Sarah-Bernhardt. Les frères
Isola lui donnent la plus belle hôspita-
lité. Aux fauteuils d'orchestre, M. Ed-
mond Roze met en scène. Quel est son
rôle ? Respecter la tradition et donner
plus de vie aux mouvements de foule.
Son rôle est important au siège d'Ar-
ras où tous les Gascons doivent se bat-
tre comme des lions. ','
Sous les regards des frères Isola, la
répétition se déroule sans incidents.
C'est une belle reprise de l'œuvre d'Ed-
mond Rostand qui sera donnée ce soir
avec Romuald Joubé, Rolla Norman,
Henri Monteux, Augereau, Decceur,
Mmes Marguerite Valmond. Madeleine
Thomas.
« Vive la Treeve »
au Perchoir
Au Perchoir, on fait du. bon travail.
Victor Vallier est l'animateur de son
plateau où pour la troisième fois il don-
ne cette saison unè revue inédite. Cette
fois-ci, il est un des auteurs avec M. R.
Treno. Nous sommes conviés à un co-
mité de trêve. L'idée est ingénieuse. Que
verrons-nous au cours du meeting ?
D'abord le Boulevard 1934 en opposi-
tion avec le Boulevard 1900. Il faut bien
sacrifier un tableau à la vague de ré-
trospective. Voici une scène sur les ban-
quiers modernes. Nous y voyons Mlle
Andrée Daneira, qui enlève ses répli-
ques avec beaucoup d'autorité et de brio,
qualités qui sont précieuses sur les tré-
teaux d'un cabaret. Une pittoresque, et
amusante Fanny est campée par Mlle
Suzanne Blanchet. Avec beaucoup de
sentiment et une fine sensibilité, Mlle
Alice Fiert détaille les couplets de la
plus belle lettre d'amour. Le patron,
Victor Valier, est un président Doumer-
gue d'une belle allure; comme toujours,
M. Tarquini d'Or est un excellent co-
médien doublé d'un exquis chanteur, et
Mlles Dorsel, Pierre Marly;" MM. Paul
Cléroue, Jean Runzence, René Dary,
complètent un merveilleux ensemble.
Dans le tour de chant, signalons les
débuts de Jacques Cossin et des fantai-
sistes Charles et Johney. — J. DELINI.
AU CASINO DE PARIS
La 200e de « Vive Paris »
- est joyeusement fêtée
Le Casino de Pam-est-en fête.
Le cocktail est- super-parisien. te#
costumes de scène -des- ir]4 1934 voi-
sinent avec ceuK, -d'e.*.-'goromeuses
1900, les attractions se succèdent sûr
un plancher'établi dans le hartl, le
chàmipagne coule, les verres de porto
circulent de table à table, les Amé-
ricains ont du gin à satiété. Ge cock-
bail dansant justifie bien le titre.de
la revue Vive Paris, dont l'élite du
monde théâtral célèbre la 20D&..
Mme Cécile Sorel, au chapeau em-
panaché, préside une pente table.
A sa droite, Mme Yvette GuHbert et
à sa gauche M. André de Fouquières.
La chanson et l'élégance sont réu-
nis. Une grande banquette rassemble
Dranem qui vient de la répétition des
Deux hortensias, aux Nouveautés,
Robert Darthez, qui s'apprête à chan-
ter au Grand Ecart, Jean Weber et
Nadine. Picard, qui nous donne les
tuyaux sur les dernières créations de
nos grands couturiers..
Un coup de grosse caissè est donné
par l'orchestre Jo Bouillot- et les
girls du Casino exécutent un joyeux
divertissement.
La danse reprend parmi les invi-
tés. MILe Blanche Montel a pour ca-
valier M. Escande. Marcelle Rahna
fait toujours preuve de grâce et de
souplesse. e die grâce et de
Seconde attraction, c'est Mile Dia-
na. la plus' enjouée gommeuse de
'l'époque 1900. Elle cède le plancher
aux huit belles.filles d'Hollywood qui
enlèvent une Rumba dans -un mou-
ve:ment endiablé. L'extraordinaire
trio Dety, Delso et Juan est acclame
dans un numéro de grâce et d'acro-
batie. -
Ceux et celles qui applaudissent ces
attractions sont : MM. Tristan Ber-
nard, Jbs"é Germain, G ab a roche, Guil-
laume de Saxe, Léo Poldès, Louis
Beydts, Paul Colin, Pierre Varecnne,
Mac-Cab, Fréjaville, Mansuel'le, Jean
Lasserre, .Alibert, Tc-chner Dandy,
Micliel Landau.-Jean Barôis, Char-
piaii, A. M eer,. Marcel Lié vin, Arsène-
Emile Mas. Fosse. Pierre Lazareu.
Charles Gombault, Marcelilin, • Jean
Barreyre, de Retsfet. Emile LundlQuist"
Ransan, Audouy, Fulép, Pierre Bar-
la tier. *
'Mmes PàrisyS, Esther LektLjn, Ma-
rie Leconte, T«n_ia Navar, Sitvette
FiMacier, Sujette O'Ni:!, Golet/to An-
dris. Alibert, Raymonde Latour, Ta-
mary, Suzanne Dubost. Renée Var-
vi 1 le, Marguerite" Oarré, Rose Amy,
Jenny Carré, Viola Varène, Douchjtz,
M. Lancret, Alexandra Pecker. Yvon-
ne G u il le t, Madeleine Bourgeon.
L'évocation de l'époque 1900 con-
timue avec Mme Irwinrg- et M. Laurray,
M. Rogers qui imite Mayol, la dan-
seuse Hwi:t. -
Henri Va;rna s'avance vers là table
de Cécile Sorel. Il a une coupe de
charnpas-ne à la main. Ce n'est pas
une allocution qu'il va faire. Il pro-
nonce quelque paroles très cordiales
pour remercier tous 'les amis et notre
Célimènê Nationale, qui vient do re-
fuser de brillanfs engagements pour
rester dans la troupe du Casino de
Paris jusqu'à la dernière de la Re-
vue qu'elle conduit à la 400* repré-
sentation.
La danse reprend. Les couples sont
plus nombreux que jamais et s'il
n'y avait pas eu de représentation au
Casino de Paris, la fête s'e serait pro-
longée toute la soirée. — Delini.
pour qu'une aide soit apportée par
le travail (travaux de a ville de Pa-
ris, plan d'équipement intellectuel
de la nat-ionj Exposition, de L937),.
NOS AMIS
Le grand acteur brésilien
Procopio Ferreira
** va venir à Paris
* ;
Nous apprenons 1 arrivée prochaine
à' Paris du grand comédien brésilien
Procopio Ferreira, l'un des noms les
plus en évidence de l'art théâtral
sud-américain.
Comœdia se faj'L un plaisir d'an-
noncer le premier cette nouvelle,
non seulement parce que M. Procopio
Ferreira esL .aujourd'hui le plus
grand artiste brésilien, mars aussi
un fervent , pionnier de notre art
dramatique et de la culture françai-
se au Brésil.
De plus, il est le créateur en por-
tugais des grandes œuvres françaises
et l'interprète de nos meilleurs au-
teurs, teh; que Jean Sarment, Denis
Amiel, Marcel Pagnol, Acremant,
Berr, Louis Verneuil, Jacques Deval,
Yves Mirande et beaucoup d'autres.
La visite de cet artiste aura une
grande signification pour la propa-
gande françaisé au Brésil. — B.
Le Théâtre
Petit Courrier Théâtral.
A la Comédie-Française.
Demain jeudi en matinée, à 14-h.
(abonnement suspendu, toutes places
à la disposition, du public, tarif des
matinées classiques), M. Albert Lam-
bert fils fera sa rentrée. La Madone
à l'Etoile : M'M, Albert Lambert fils,
Roger Monteaux, Jean yalcourt, Mme
Vera Korène. Poèmes dits par Mmes
Suzanne Devoyod : Un Evangile
(François Coppée), avec accompagne-
ment musical; Marcelle Gabarre :
C'est l'heure où le ramier. (Victor
Hugo). ,
Polyeucte : MM. A! fils, Georges Ive Roy, Jean Hervé, Do-
rival, OhambrmÜI, RObert. Vidalin,
Jean Martinelli, Mmes Delvair, Mar-
celle Brou. ,..
En soirée, à 20 h. 15 (abonnement
suspendu, toutes places à la disposi-
tion; du public), La Passion : MM.
Georges Le Roy, Alexandre, Denis
d'Inès, André Bacqùé, Dorival, Chanl-
brellil, Maurice Donïieaud, M. Le
Marchand, Le Goff, Pierre Dux, Jean
Martinelli,. Robert Vidalin,^ Claude
Lehmann, Echourin, Jean Valcourt,
Ba;lpétré (première fois dans le rô'e
do Caiphe), Mme s Delv a ir, Gabrie l ! o
Hbbjnne, Tonia Navar.,.Jeanne Sully,
Henriette Barreau, MàrceUe Brou,
Lherbay, Roussi..
— Vendredi, à 20 h. 15 : La Pas-
sion.
— Samedi, à 20 h. 15 : La Passion.
— Di manehe.eil't 14 lieuv-
res : La Couronne devcàrtdnp èn 401-
réèi.àj 20 h. 15 : iAh&fs&itybmw*'
'Au Théâtïse^fttttttWiW d^ l'Otièôn.
Tristan et Iseut, dé MM. Joseph
BédJer, de l'Académie française, et
Louis Artbs, sera donné demain jeu-
di, en .soirée, avec r M'M. Roger Clair-
val, Louis Seigner, - José Squinquel,
André Wasiey, Horry-Jaaïies, Lucien-
Pascal, Bonifas, Ray-Roy, Flourens,
Jacques Eyser, Jean Schneider, Char-
pentier, Mmes Annie Ducaux, Lucy
Latlgier, Pauletite Marinier, Made-
leine puret, Ne]th-Blahc. Airs et
chants de M. Paul Ladmirault, exé-
cutés par l'orchestre du Théâtre na-
tional de l'OdéOn, sous la direction
de M: André. Cadou.
D'autre part, la prochaine repré-
sentation de La Fleur merveilleuse
aura lieu samedi 31 mars, en mati-
née. La pièce de M. Miguel Za/macoïs
sera interprétée par MiM. Darras,
Raymond-Girard, Georges Cusin, Lu-
cien Bryonne, Guy Parzv, Bonifas,
Jean Francey, Harry-Jàmes, Flou-
reins, Marcel Bourde 1 Ray-Roy, Lu-
cien-Pascal, Baconnet, Jean Clair-
jo.is, Mail'Uet; Barratier, Jean Schnei-
der CViatrpentier,; Mimes Germaine
Laugier Juliette Verneuil, Renée Si-
monot, Paulette Rduvier, Claude Gé-
nia, Simoiie Texieir, Colette-Adam,
GermaMie Duard, Ne-ith-Blanc, Lucy
Laugier, Suzanne Delaur, Jeanne
Margès, Paulette Marinier, Odette
Brianne, Bolti.
Aux Mathurins.
Mme Alice COicéa, souffrante et ne
pouvant jouer le Tôle important
qu'ellle a créé dans Le mari que j'ai
voMu, M. Jean Sarrus, directeur du
Théâtre des Mathurins, plutôt que
Carnet du Critique
AUJOURD'HUI
Les répétitions générales
Au Perchoir, à - 21 heures,"
répétition générale de Vive la
Trêve, revue nouvelle de MM.
Robert Tréno et Victor >Vali
lier, initer,prêtée par Miltles Alice
Furt, Andrée Daneira, Suzan-
ne Blaneheti Hél'ène Deskel,
Pierrette Muni y; MM. Victor
Valilier, Tarquitni d'Or,- Paul
Gîérôuc, Olive, Jean Rauzena et
René Dary. i
— Au Théâtre Albert-I"
(Spectacle Yves Renaud), répé-
tition générale de Parce que je
l'aime, pièce en 4 tableaux de
M. André de Chatellus» avec
Mme Cassive, e:t L'Enfant du
génie, 1 acte de Maxime Garn.
Les premières représentations
Au Théâtre Sarah-Bernhardt,
à 20 h. 15 précises, première,
représentation (à bureaux ou-
verts) de Cyrano de Bergerac,
pièce héroï-comique en 5 ac-
tes d'Edmond Rostand.
DEMAIN
Au Théâtre des Ambassa-
deurs, a 21 heures, première
représentation de La Bête noi-
re, de AL Stève Passeur..
Datés retenues.
Jeudi 29 mars. — A la Comé-
die-Française : La Passion. —
Aux Ambassadeurs, en soirée :
La Bête noire.
Mardi 3 avril. — Aux Capuci-
nes, en soirée: Mitzi-Mitzou..
Mercredi 4 avril. — Au Théâ-
tre Déjazet, en soirée : A qui la
mariée.
Vendredi 6 avril. - A l'Ate-
lier, en soirée: Les Coqs et Dom-
mage qu'elle soit une prostituée.
Mardi 10 avril. — A la Comédie
des Champs-Elysées, en soirée :
La Machine infernale.
*r Mercredi 11 avril. — Aux Nou-
veautés, en soirée : Les Sœurs
Hortensias. 4
Mardi 17 avril. - Au Théâtre
Saint-Georges, en soirée, nouveau
spectacle. - > *
..:, '-f> REMISE DE DATE
La répétition générale de Mjlzi-
Mitzou, qui devait avoir lieu le mardi
27 mars au Théâtre des Capucines,
est définitivement reportée au mar-
di 3 avril en soirée.
, t ON A ENGAGE.
.au. Théâtre Michel, pour jouer
dans la nouvelle revue de Rip, Oh!
parle-m'en, Mlle Renée Varville.
DISTRIBUTION
l. De A qui la mariée? au Théâtre
Dêja^et\^ MM.'PiGJve D Chau-
les Leriche, André Saint-Ltlc, Frcé
f)lietrche. ; 1 Paul emange, ..Jpveii?^
; £ovd€f^< f^^ssuxou^.
Mmes Andrée Richcl, Em ma I\oel,
Uabriellç Rosny, Renée Brugette, Su-
,.:annc Lueenay..
:.de faire doubller Mme Cocéa, a décidé
de faire relâche jusqu'à samedi soir
31 mars, date a laquelle Mme Alice
Cocéa, complètement rétablie, pourra
reprendre son rôle dtans la comédie
de M. Louis VerneuiA, aux côtés
d'Harry Baiîr, Marguerite Pierry et
Dan ie.t Lecourtois. ;
- * - Aux Capucines.
t
Par déférence pour la critique et
pour ne pas la c,?,u,voque.r pendant
les fêtes, la Directio-n des Capucines
a décidé de donner la répéti't.ion gé-
néralise de Mitzi-Mitzou de mardi soir
3 avril. Vendredi soir 29 mars, ré-
pétiti"on des couturières, , samedi,
soir, première.
Au Studio des Auteurs
et Studio Féminin.
Le Studio des Auteurs et le S'tudio
Féminin tiendront ce soir, mercredi
28 mars, à 21 heureis, au Café de
Madrid, 6, boulevard Montmartre
Madir" idd, u le" étage), Jeur 12* réun«ion
hebdomadaire, Au programme: Réei-
-la:} discuté de Pypmalion II, pièce eh
trois actes de C. Tainett-Vaglio, .avec
le coincours de Milite Rosemonde et de
M'M. Pierre A thon, Lucien Rolltin,
Régis Houtin, Gabriel Nouèhy.
Causerie de M. Robert DOil sur la
suppression du metteur en scène
d'inspiration russe ou allemand e.
Poèmes de M. Pierre Athon. Pébat
publiic.
LES REGATES DE NICE
Les plus fins racers se disputent les premières places aux Régates de
~3,~ JVi'ce, H/picï un, des batefluz? em:plcine^cQursa.J.: j
La Musique
Les Ténèbres
, à Véglise Saint-Gervais
Le jour du Vendredi-Saint, le 30
mars, à 5 heures, les Chanteurs de
Sairit-Gervais" commémoreront l'an-
niversaire du bombardement de
l'église Saint-Gervais, seize années
presque jour pour jour après la tra-
gédie du 29 mars 1918. Ils se feront
entendre à l'office des Ténèbres, sous
la direction de Paul Le Flem. Au pro-
gramme, les émouvantes Lamenta-
tions de Jérémie, des motets de Pa-
lestrina, de Victoria, ainsi' que le
fameux Crucifixus à huit voix de
Lotti. Au grand orgue, Paul Brunold
jouera sur l'orgue du grand Coupe-
rin diverses pièces du XVII* siècle.
La Technique de la Danse
sous la Ille République
Ce eo.ir mercredi 28 mars 1934, à
20 h. 45, dernière conférence de la
brillante série organiisée par les Ar-
chives internationales de la Danse,
6, rue Vital. Elle sera faite par
l'éminent danseur français M. Robert
Quinault" ex-maître de ballet à
l'Opéra-Comique, sur : La Techni-
que de la Danse sous la III' Répu-
blique, et illustrée avec le concours
de Mlle Brossé, Mlle Beltham, pour
la danse acrobatique ; Mlle Renée
Piat et M. Robert Quinault, lu.i-
même, pour les danses portées, et
enfin, pour la danse classique. Mlle
LambaJle, danseuse étoile de l'Opéra.
M. P.-O. Ferroud W
a parlé, à Prague, de Ravel,
Roussel et Schmitt
P.-O, Ferroud, notre sympathi-
que confrère de Paris-Soir, a fait, à
l'Institut français de Prague, une
causerie sur Rave!, Roussel. Florent
Schmitt. Il a analysé avec beaucoup
de. finesse et.de clarté les personna-
lités de ces trois musiciens, grands
aînés de la,,. jeune école musicale
française. Il sut montrer leurs ten-
dances communes et insista sur leur
dédain de ce qui est emphase et
grandiloquence. Des auditions de
disques judicieusement choisis com-
plétèrent ces indications. La confé-
rence de Ferroud fut fort goûtée et
applaudie par un public prêt à vi-
brer à tout ,ce qui vient de Francs
Les subventions
* aux sOCiétés musicales de Paris
Chaque année, le Conseil munici-
pal de Paris vote dès subventions aux
Sociétés musicales de Parte qui ont
donné des concerts publics et gra-
tuits pendant la saison d'été précé-
dente. Deux cent trente-cinq concerts
ont été assurés par ces sociétés l'an
dernier. Le crédit voté étant de
90.000 francs, la Commission a pro-
posé d'attribuer une domine de
382 fr. 95 par audition publique. La
proposition de la quatrième commis-
sion a été adoptée.
Petit Courrier Musical
::,:", 'l A l'Opéra.
, A l Opéra.
'■iAiil|u-qUe nous l'avons annoncé,
l'Opéra f^a relâche vendredi et sa-
medi, pour reprendre ses représenr
laUons le dimanche de Pâques, en
soirée, avec Faust.
A l'Opéra-Comique.
Demain jeudi, à 20 h. 15: Les Pê-
cheurs de perles, avec MMe Li'liie
Grandyal; MM. Lugo, Browniee, Li-
veai..
Au 1er et au 2' acte: Divertisse-
ment. Au pupitre: G. Gloez. On com-
mencera par Les Noces de Jeannet-
te, avec M. Rousseau et MMe Jane
RolUand, sous la direction de P. Re-
nausld. --
— Lakmé sera donnée à l'Opéra-
Comique samedi1 prochain 31 mars,
avec Mille Gatti, dans le rôle de Lak-
mé; MM. • Amouilt, Lanzone, OIaude-
Qat, etc.: L'ouvrage de Léo De'Iibea
fera affiche avec Idylle funambules-
que, l'oeuvre charmante de R. Pla-
net'
— Milile Bernadette Devrai chante-
ra, pour lia première fois à d'Opéra-
Comique, en soirée de dimanche de
Pâques 1er avril, le rôle principal de
Madame Butterfly, aux côtés de MM.
Lugo, ain yieuilJle. etc. Printemps
fleuri, complétera )ie speotacJle. Le
ravissant. ballet qui obtint, lors de
sa première repHélsenitati'on, un suc-
cès considérable,' sera interprété par
MJtle So'lange Sohwarz, M. Constan-
tin Tohetrkas, MMes CoMim, Stephann,
Juanina et de corps de ballet, sous la
dirftotion da E. Cohen.
— En matinée du dimanche de
Pâques: Carmen, âvec MM. Miche-
letti, André Arbeau, M'iiles Jennie
Tourel, J^aplace, etc.
: i-— M. Lugo qui chantera Madame
Butterfly à tl'Opéra-Gomique diman-
che 1" avril en soirée, interprétera
égalemeaiit, sur cette même scène, le
rôle de Mario Cavaradossa de La Tos-
ca (lundi 2 avril en matinée. L'omwre
de Puccini sena pr.écéd'ée de Cavalle-
ria Rusticana.. o
1 La distribution de Manon, Itumdi 2
en soirée, comprendra Mlle Hermine
Gatiti. MM. PauH yergnes, Lanzone,
Baldous. etc.
lz>, M. Rub.in, Président de la Fé-
dération Musicale des Sociétés Mu-
sicales de Fauicigny (Haute-Savoie),
a été nommé chevalier de la Légion
d'honneur.
-o Le 26 avril, se fera entendre, à
l'Opéra, l'Orcihéstre Phillharmonique
de Vienne.
Vendredf. prochain, à 14 h. 30,
à Sa int-Honoré d'Eyrlau, exécu t i on
de Stabat Mater de Liszt (deuxième
partie de J'oratorio Christus), avec
s'Oili, ohoeuz et orchestre, sous la di-
rection de M. Félix Range!.
o Le Westminster Ohoir des
Etats-Unis viendra prochainement
en. Europe où ii chantera dan;& une
dizaine de capitales. lit se rendra en-
suite en Russie soviétique pour une
importante tournée d'auditions.
C'est Je vendredi 30 mars, en
«..b. irée,, qiùe.ie« X^bnce^s CoJoniie" et
les Concerts Lamoureux donneront
leur dernier concert de la saison. Un
concert: supplémentaire serait peu-
être p-rél."u.
Les femmes compositeurs
n'ayant, encore rien édite et désirant
concourir pour le prix musical de
2.000 francs de « L'Aide aux Femmes
de professions libérales >, doivent
adresser leurs manuscrits — sans
sujet imposé' — avant le 25 avril,
Icl.:',ez la présidente de l'Association,
GALERE,
Nouvelles théâtrales
THEATRES LYRIQUES
Mogador.
Demain jeudi, dimanche et lundi 2
avril (Pâques), matinée du formidable
speatadle: L'Auberge du cheval blanc, qui
obtient tous les soirs un triomphal suc-
cès, avec toute la brillante interpréta-
tion.
Bouffes-Parisiens.
Demain, dimanche et lundi de Pâques,
à 15 heures, matinée de Le Bonheur,
Mesdames, la délicieuse comédie musi-
cale de Francis dis Croisset, couplets de
Albert Willemetz, sur des airs de Chris-
tine, interprétée par Michel Simon, Su-
zanne Danltès, Jeanne Véniat, Arletty,
Simone Simon, Numès fias, Lepers et
Koval.
Nouveautés.
Après 270 représentations, la Revue
de Rip, qui triomphe depuis plus de 6
mois, verra dans deux semaines sa car-
rière interrompue en plein succès par
suite d'engagements pris il y a plus
d'un an. Jusqu'à la fin, elle sera inter-
prétée par ses incomparables créateurs:
Tramel, Marguerite Moréno, Mauricet,
Editlh MSéra. Ge,orgé, Josylla, Carlos
Conte avec Davia et Loulou Hegoburu.
THEATRES DE DRAME
ET DE COMEDIE
Athénée.
c On s'amuse à l'extrême >, écrit
Mme Gérard d'Houville, dans son comp-
te rendu de File indienne. Comment
pourrait-il en être autrement, avec une
interprétation qui groupe dans une mê-
me pièce dles comiques tels que Boucot,
Blanche Montel, Aimé Clariond, De-
lta-Col, Robert Ctermont, Gobet, Henry
Darfbrey, Henri Ebstein, Anette Doria,
Suzy Lova Alberte Wolff, Simone Ber-
nard —et iPalaai ? Tous ces artistes
joyeux et pleins d'entrain joueront, en
matinée, dimanche et lundi de Pâques.
Michodière.
Demain, dimanche et lundi de Pâ-
ques, à 14 h. 30, matinée de Les Temps
difficiles, la puissante pièce de M.
Edouard Bourdst, avec ses brillants
créateurs: Marguerite Deval, Jeanne
Provost, Hélène Perdirière, Jacques Bau-
msr, Dalio et Victor Boucher.
Saint-Georges.
La belle et émouvante comédie dra-
matique de M. Denys Amdel: L'Homme,
a vui son succès consacré par 100 re-
présentations au cours desquelles le pu-
blic fait le plus chaleureux accueil à
cette pièce dont ila thèse est si hardie
et à ses magnifiques interprètes: Valen- j
tine Tessier, Debucourt et Renée Devil- I
lers.
MUSIC-HALLS
CIRQUES ET CABARETS
Cirque Medrano.
Au cours du spectacle entièrement
nouveau que présenteront vendredi
soir Mme et M. Medrano, l'extraordi-
naire imitateur Linder fera sa rentrée
à Paris et sera entouré de plusieurs at-
tractions importantes et nouvelles dont
les engagements ont été signés au cours
du voyage que les jeunes directeurs ont
effectué en Europe Centrale il y a quel-
ques semaines. C'est au cours de ce
voyage que Mme et M. Medrano ont
« découvert y. en Autriche, leur vedet-
te actuels/ 'Mïïè IMage..«u.':.*,;
ii • "V *':J 1
; : i Cours et Leçons.
Théâtre, cinéma, art oratoire,
correction d'accents et défauts de
prononciation. Paul Gravollet, da
la Comédie - Française, 15, rue
Yictor-Massé (9" arr.).
MADELEINE MANSION, solide
des Concerts Lamoureux, professeur
au Conservatoire Mozart, cours et
leçons de chant. Méthode simple et
sûre. Contrôle des progrès par les
disques.Inscriptions les jeudis, de 5 h.
à 7 h., et sur rendez-vous, 20 bis,
avenue Mac-Mahon (17*). Etoile
35-23..
Mme Valensky-Petazzoni, profes-
seur de chant, ex-cantatrice de la
Scala de Milan : Cours et leçons par-
ticulières dé bel canto. Pose de voix,
Parle français et italien. 35, rue des
Morillons (15e).
FORMIDABLE SUCCES DE RIRE
DEMAIN MATINEE A 3 HEURES
QUATRE
NOUVELLES
Pâques au Normandy Hôtel
Pâques à l'Hôtel du Golf
Pâques au Casino La Roulette
"Tout Paris" sera à Deauville
UNIVERSITE DES ARTS
Hôtel particulier
12, rue Le Verrier (Montparnasse)
Téléph. : Odéon 86-39
Deux nouveaux cours viennent d'être créés:
1" Cours littéraire pratique.
(Perfectionnement de la culture littéraire.
— Préparation à la carrière des lettres
et au journalisme.)
2° Enseignement de l'art de la parole.
(Préparation aux carrières oratoires et aux
fonctions syndicales.)
Pour tous renseignements, écrire :
12, rue Le Verrier.
Ces cours commenceront le 9 avril.
- -- 14
"1..1 ,. MiE LTÔIO
0 , 1
4 ~6, ",,
- ivm m a goi -a
Elèvera-t-on pour
les grandes Expositions
de notre Capitale
un , édifice en acier
.(
couvrant 12 hectares ?
(Suite de la première page) J
Le premier second prix a été at-
tribué à M. Expert-, auteur de deux
projets lCa,pHva.-m's, mais FUT 'Je,sq'll'e']s
on voudrait avoir des indications,
pthjs précises que ceYI-es guie com
popt'ent des châssis exécutés avec la
plass sédui'safn'be habileté. Les portes
de bronze prévues par l'architecte
ne se Mlieint pas suffisamment avec
le reste de J'a, comst'motion.
A MiM. MoJinKj, Nicod et Boulan-
ger échoit le troi'Sième prix. La
franche affirmation de l'a poutrai-
son dans la façade me sédui-t. Mais
que'lle déceipt'io'n d'apercevoir uiae
maquette de décora ticji piiielura'le
avec une Paillas Mhén-é -et, des guer-
riers grecsl Leis auteurs n'ont-illâ
pas seaiiti jte coiutTesenis anachroni-
que de tels sujets dace wn hatll d'une
si extrême mode'rnitlé?'
- Du petit—f i îis d'Eiffel, M. Graine t,
un palais rectangulaire €st logique-
ment coinçu. Il faut y ©lignai er une
armature em chemrons, ré par tissant'
adroitemernt les changes des _surfa-
ces vitrées perpendiculaires.
MM. Chaules eit Dalrujoel Letroene
ont vu colossal. Leur bâtiment,
d'une oe.nl aiima de mèt'res de h'au-
teuT, smiblle irdip él'eVlé pour sa lar-
geur, mais un dirigeable y .peut évo-
luer.
M. BoutterijT. d'une palit, M. Louis
MadeWine de d'autre, ont eu recours
au prin/cipie du pont suspendu,, ce
qui Ti'e s'êsprime pas en formes très'
agréables à l'exilé rieur. Il en est de
même pour Jeg tirais ponts à arc de
M. Boundeix.
Les plans de M. Um/bdeivs'tock1
pourrai-ent ètne réail'is^s en d'3>s di-
meicsions très difféirmt'es. De cotte
façon on ne saurait doter un con-
cept de véritaibL'ie grandeur.
Les deux plafonds Imaginés paiî
M. Léon-.Joseph Madelliirre compor-
teraiieni des a,vaotages -et des imco.n-!
véinj'eiiitis. X.e toit à destination d'aé-
rodrome est composé d'un p!amcher
d'acier ajouiré.
Un des mei Meurs envois est celui]
de MM. Beauidoin et tLtlds. Milieu-:
reuiaemenit il es't en dehors des don-
nées du programme et il a été mis;
1 loirs concours.
L'exposition dioait je viens de par-
ler trop rapideiment, œt une dets;
plus passionnantes man.ifesit.aittons
de l'a s-ai-son.. E.!,:te m-elt à l'ordre du
jouir un problème dieis plus actueîs.
Oe n'est pas on quelques lignes
qu'on peut dégager Je pKcieux apr
port des travaux présentés.
Yvanhoé RAMBOSSON.
LE KALEIDOSCOPE
enregistre
un grand remue-ménage
a , dans le «milieu,», •
(Sùt'te de Ua'^remïêi^t!)
,. ~!"lfT!
M. Zweifel était entendu au *' titre de
témoin, relativement à la plainte dé-
posée par lui, visant: 1° la disparition
de douze cents pièces du dossier Sta-
viski, à la suite de quoi il lit défaut
devant la treizième chambre; 20 les
certificats de complaisance délivrés par
le docteur Vachet, dont usa et abusa
avec un art consommé M. Gaulier, pour
obtenir un certain nombre de remises.
L'audition du témoin s'est terminée
un peu avant vingt heures, cependant
que le docteur Vachet était entendu
dans un bureau voisin.
La confrontation dont nous .espérions
beaucoup n'aura lieu que d'ici à quel-
ques jours.
Ne posons donc pas de conclusions.
Ellu seraient prématurées.
L'affolement dans le « milieu »;
Après < Jo-les-cheveux-blancs *, voi-
là qu'il est beaucoup question d'un cer-
tain Angelo que recherche Scotland
Yard à la demande de la Sûreté géné-
rate.
Il est bon de noter une fois de plus,
— ce ne sera pas la dernière, malheur
reusement — les complaisances dont bé-
néficie la c pègre *: Angelo, repris de
justice italien, expulsé de France, était
encore à Paris, il n'y pas longtemps.
Pourquoi l'a-t-an laissé filer ?
Dans le < milieu », on s'affole. Les,
complices se sentent traqués. Pourtant,
il ne semble pas que la police se hâta
de jeter le coup de filet qui mettrait
tout ce joli monde sous les verrous.
Que de prudence et de retenue t Sans
doute, craint-on certaines révélations
trop sensationnelles ?.
Les bijoux de Londres sont venus il;
point pour faire diversion. Mais mainte-
nant que l'on sait que Romagnino les en.
gagea lui-même à Londres, l'histoire
perd de son intérêt.
On se retourne vers l'affaire Prince
que l'on avait un peu oubliée. De nou-
veau on s'occupe de certaines voitures,
qu'on a eu tout le temps de camoufler;
on interroge des garagistes et il se pour-
rait qu'avant peu certains noms déjà
prononcés, et sur lesquels on n'a pas
suffisamment insisté, reparaissent sur
l'affiche.
Maladie diplomatique
Que nous apportera demain ? On com-
mence de bavarder. C'est le sauve-qui-
peu général, à commencer par M. Bon-
ny dont nous dénoncions « l'extrême fa-
tigue > hier matin. Nous apprenons, de
bonne source, que ces bruits étaient fon-
dés. M. Bonny préparait sa retraite. De-
main, après-demain peut-étre, un com-
muniqué officiel nous apprendra que le
« détective-amateur » a demandé un
congé de deux ou trois mois, congé qui
pourrait être prolongé. sine die ? Nou-
veau signe de désarroi.
Henry HUGAULT.
'CUSEMÏER~ 1
B3BEBHB~
NULLE LIQUEUR N'EST PLUS DÉLECTABLE I
J"",'
.,
----------
5 t ,
5 - - •. - - 1- ■ ,,-,'/ « COMŒDIA, - Mercradi 28 Maris 1934
LA VIE DU SPECTAî .CLE
r „•
Ainsi donc, André, l'amoureux de
Cécile, se déguise en pensionnaire
et se fait passer pour modeste tan-
dis qu'il fait endosser à son domes-
tique Jéàri la soutane du chanoine
Plantavoine;ainsi Brigrcole amou-
reux de la jeune Modeste, nièce vé-
ritable de ce chanoine s'engage
dans la liroupe de comédie qui vient
donner une représentation au pt'ii-
sionm>a?t. N aihjpefll'ement, le vrai
Chantavoine et la vraie Modeste
arrivent à leur tour; et comme il
sied ce sont eux qui passent pour
des imposteurs; naturellement en-
core, le commissaire n'y voit goutte
I et embrouille tout; mais comme il
faut bien finir agréablement, tout
s'arrangera; André épousera Cé-
ciï-e et Bniig'nol'e, Modeste; Jean re-
prendra sa livrée et rendra au cha-
noine la possession de sa person-
nalité. Une brève analyse ne sau-
rait donner le mouvement de cette
pièce pleine de quiproquos : il faut
la voir animée par des acteurs
pleins d'entrain.
La musique de M. Henri Hinch-
Inann n'en manque point. C'est
dans le domaine de la joyeuseté
qu'elle s'éploie à loisir. Si ce com-
positeur n'évite point toujours les
rentiers battus quand il prend à
son compte, le commerce de la sen-
timentalité, il excelle dans la pa-
rodie et il se moque à ravir des
grands airs des autres. Passant lui
auŒÛ de l'a feirnte sévéTî'té à la vraie
gaieté,, il a des trouvailles rythmi-
ques charmantes, enchaîne avec
adres&e l'andante et l'allégro et
dans celui-ci montre une liberté et
une vivacité de bon aloi. Les pre-
mières scènes du deuxième acte
sonft dqjtoe ,paônfa.Ue inéu-ssùfte.
Mmes Moreini et Larisse tien-
nent avec beaucoup de gentillesse
les rôles candides de Modeste et
de Cécile; souriante, plaisante et
vive, Mme Larthy, à la tête de la
troupe comique est vraiment à
l'aise sur les planches. Mmes So-
- rène et Darmor sont les bénévoles
maîtresses du pensionnat. Il y a
encore un enjuponné : c'est M.
Rozani, qui porte avec drôlerie
l'uniforme bleu et le bonnet à ailes
des Hirondelles. Cette fausse Mo-
deste sait muer sa voix mâle et
bien timbrée et singer les grâces
d'une avenante jeune fille; puis,
libéré de toute surveillance, sauter
et danser en étudiant effronté. M.
Ambrçville ne l'est pas moins en
chanoine supposé. Son onction a
de quoi éveiller le soupçon, car cet
homme de Dieu lève aussi volon-
tiers la jambe que le coude : les
parties de danse et de cave ne sont
.point, pour lui faire peur. Cette tru-
culente jovialité est très plaisam-
ment dessinée par M. Ambreville.
Le vrai chanoine, c'est M. Mario
qui, dans ce rôle effacé, conserve
la dignité nécessaire; et l'amou-
reux Brignole confie ses sentiments
à la voix généreuse de M. Godart.
M. Bauduin est un commissaire
épajtarouflant jx commissaire pas
ordinaire » ainsi que le -dit la
preste ..:e.t jolie chanson qu'il dé-
gôise avec une entraînanie 'vlrtuo
sîfé. •
Madeleine PORTIER.
Les obsèques
d'Eugène Morel
d' Fiu ge ne More l
Les obsèques -d'Eugène More! ont
eu lieu hies matin au cimetière du
Père-Lachaiîe au milieu-d'une gran-
de affluemre d'écrivainè et de gens de
théâtre. M. Julien Ca.in,.adrni(nit3'tra-
teur général de la Bibliothèque-na-
tionale et de nombreux bibliothécai-
res s.p. trouvaient parmi les assis-
tant. Le deuil était conduit par M.
A. Ferdinand Hérolid. beau-frère du
défunt et par.son fils Frédéric Mo-
rel, élève de l'Ecole normale supé-
rieure.
Le corbillard disparaissait Iittéra-
1 ornent, sous .un. amoncellement de
couronnes et de erbes..De nombreux
discours furent, prononcés, notam-
ment par M. de la Roncière au nom
de la Bibliothèque nationale; Pierre
Mortier, au nom de la Société des
Gens de Lettres; Rente Peter, au nom
de la Société des Auteurs dramati-
ques;. Edmond Sée, au nom de l'As-
sociation de la critique; .Alphonse
Séché, au nom de la So-ciété des Ora-
teurs et Conférenciers, etc., qui tous
Te tracèrent la carrière féconde de
l'écrivain original, de l'organisateur
et du poète que fut cet homme qui
s'intéressa avec profit à tant de bran-
ches dé l'activité intellectuelle et so-
ciale.' -:
f LA C. T. I.
',' résume ses efforts
en vue de secourir
les intellectuels. chômeurs
La Confédération des Travailleurs
intellectuels nous adresse le commu-
niqué suivant :
A plusieurs reprises, la presse a
anAoncé que tes caisses de chômage
des travatUeura intellectuels .allaient
fonctionner. .,
La - C. T. I. ,'crojt devoir rappeler,
pour éviter toute équivoque, que,
depuis plus d'un an et demi, cinq
caisses de secours icontrole chômage
des travailleurs inteHectuels ont été
créées par elle.' Notamment une
ca,js-zF,, pour les artistes-peintres,
sculpteurs, graveurs, - décorateurs,
etc a délivré plus d'un million en
allocations. de chômage depuis no-
vembre 1932*
Les autres caisses sont celles des
Arts dramatique et musical, des Let-
tres. des Journalistes, (en liaison avec
le Syndicat national des - Journalis-
tes) et la Caisse.Interprofessionnelle.
La C. T., I. a pu, au prix de mu!-
tiples difficultés, faire fonctionner
ses caisses avec une seule interrup-
« ion d'un mois, au moment où les
avances de l'Etat lui ont fait défaut..
Ces caisses constitueront dans
l'avenir, l'assurance- - chômage des
travailleurs inteHectuels, en période?
normal.
La C. T. L affirmé qu'ont été se-
courus, sans" aucun favoritisme, tous
les travailleurs intellectuels privés
de leur rémunération professionnelle
par«uite de ta. crise écohomique, qui
ont demandé l'allocation de chômage
et qui ent été reconnus comme la mé-
ritant, pa'r les organisations respon-
sables du. contrôle et de la gest"ion
des caisges. *
La Ci T. L n'a négligé aucun effort
LES AVANT-PREMIERES
« Cyrano de Bergerac »
au Théâtre Sarah-Bernhardt
On répète la scène du balcon sur le
plateau du Théâtre Sarah-Bernhardt.
Mlle Marguerite Valmont est une ra-
dieuse Roxane, et Romuald Joubé, de-
vant la porte, lui adresse des madri-
gaux d'amour..
Cyrano a abandonné son berceau dra-
matique de la Porte-Satnt-Martin pour
le Théâtre Sarah-Bernhardt. Les frères
Isola lui donnent la plus belle hôspita-
lité. Aux fauteuils d'orchestre, M. Ed-
mond Roze met en scène. Quel est son
rôle ? Respecter la tradition et donner
plus de vie aux mouvements de foule.
Son rôle est important au siège d'Ar-
ras où tous les Gascons doivent se bat-
tre comme des lions. ','
Sous les regards des frères Isola, la
répétition se déroule sans incidents.
C'est une belle reprise de l'œuvre d'Ed-
mond Rostand qui sera donnée ce soir
avec Romuald Joubé, Rolla Norman,
Henri Monteux, Augereau, Decceur,
Mmes Marguerite Valmond. Madeleine
Thomas.
« Vive la Treeve »
au Perchoir
Au Perchoir, on fait du. bon travail.
Victor Vallier est l'animateur de son
plateau où pour la troisième fois il don-
ne cette saison unè revue inédite. Cette
fois-ci, il est un des auteurs avec M. R.
Treno. Nous sommes conviés à un co-
mité de trêve. L'idée est ingénieuse. Que
verrons-nous au cours du meeting ?
D'abord le Boulevard 1934 en opposi-
tion avec le Boulevard 1900. Il faut bien
sacrifier un tableau à la vague de ré-
trospective. Voici une scène sur les ban-
quiers modernes. Nous y voyons Mlle
Andrée Daneira, qui enlève ses répli-
ques avec beaucoup d'autorité et de brio,
qualités qui sont précieuses sur les tré-
teaux d'un cabaret. Une pittoresque, et
amusante Fanny est campée par Mlle
Suzanne Blanchet. Avec beaucoup de
sentiment et une fine sensibilité, Mlle
Alice Fiert détaille les couplets de la
plus belle lettre d'amour. Le patron,
Victor Valier, est un président Doumer-
gue d'une belle allure; comme toujours,
M. Tarquini d'Or est un excellent co-
médien doublé d'un exquis chanteur, et
Mlles Dorsel, Pierre Marly;" MM. Paul
Cléroue, Jean Runzence, René Dary,
complètent un merveilleux ensemble.
Dans le tour de chant, signalons les
débuts de Jacques Cossin et des fantai-
sistes Charles et Johney. — J. DELINI.
AU CASINO DE PARIS
La 200e de « Vive Paris »
- est joyeusement fêtée
Le Casino de Pam-est-en fête.
Le cocktail est- super-parisien. te#
costumes de scène -des- ir]4 1934 voi-
sinent avec ceuK, -d'e.*.-'goromeuses
1900, les attractions se succèdent sûr
un plancher'établi dans le hartl, le
chàmipagne coule, les verres de porto
circulent de table à table, les Amé-
ricains ont du gin à satiété. Ge cock-
bail dansant justifie bien le titre.de
la revue Vive Paris, dont l'élite du
monde théâtral célèbre la 20D&..
Mme Cécile Sorel, au chapeau em-
panaché, préside une pente table.
A sa droite, Mme Yvette GuHbert et
à sa gauche M. André de Fouquières.
La chanson et l'élégance sont réu-
nis. Une grande banquette rassemble
Dranem qui vient de la répétition des
Deux hortensias, aux Nouveautés,
Robert Darthez, qui s'apprête à chan-
ter au Grand Ecart, Jean Weber et
Nadine. Picard, qui nous donne les
tuyaux sur les dernières créations de
nos grands couturiers..
Un coup de grosse caissè est donné
par l'orchestre Jo Bouillot- et les
girls du Casino exécutent un joyeux
divertissement.
La danse reprend parmi les invi-
tés. MILe Blanche Montel a pour ca-
valier M. Escande. Marcelle Rahna
fait toujours preuve de grâce et de
souplesse. e die grâce et de
Seconde attraction, c'est Mile Dia-
na. la plus' enjouée gommeuse de
'l'époque 1900. Elle cède le plancher
aux huit belles.filles d'Hollywood qui
enlèvent une Rumba dans -un mou-
ve:ment endiablé. L'extraordinaire
trio Dety, Delso et Juan est acclame
dans un numéro de grâce et d'acro-
batie. -
Ceux et celles qui applaudissent ces
attractions sont : MM. Tristan Ber-
nard, Jbs"é Germain, G ab a roche, Guil-
laume de Saxe, Léo Poldès, Louis
Beydts, Paul Colin, Pierre Varecnne,
Mac-Cab, Fréjaville, Mansuel'le, Jean
Lasserre, .Alibert, Tc-chner Dandy,
Micliel Landau.-Jean Barôis, Char-
piaii, A. M eer,. Marcel Lié vin, Arsène-
Emile Mas. Fosse. Pierre Lazareu.
Charles Gombault, Marcelilin, • Jean
Barreyre, de Retsfet. Emile LundlQuist"
Ransan, Audouy, Fulép, Pierre Bar-
la tier. *
'Mmes PàrisyS, Esther LektLjn, Ma-
rie Leconte, T«n_ia Navar, Sitvette
FiMacier, Sujette O'Ni:!, Golet/to An-
dris. Alibert, Raymonde Latour, Ta-
mary, Suzanne Dubost. Renée Var-
vi 1 le, Marguerite" Oarré, Rose Amy,
Jenny Carré, Viola Varène, Douchjtz,
M. Lancret, Alexandra Pecker. Yvon-
ne G u il le t, Madeleine Bourgeon.
L'évocation de l'époque 1900 con-
timue avec Mme Irwinrg- et M. Laurray,
M. Rogers qui imite Mayol, la dan-
seuse Hwi:t. -
Henri Va;rna s'avance vers là table
de Cécile Sorel. Il a une coupe de
charnpas-ne à la main. Ce n'est pas
une allocution qu'il va faire. Il pro-
nonce quelque paroles très cordiales
pour remercier tous 'les amis et notre
Célimènê Nationale, qui vient do re-
fuser de brillanfs engagements pour
rester dans la troupe du Casino de
Paris jusqu'à la dernière de la Re-
vue qu'elle conduit à la 400* repré-
sentation.
La danse reprend. Les couples sont
plus nombreux que jamais et s'il
n'y avait pas eu de représentation au
Casino de Paris, la fête s'e serait pro-
longée toute la soirée. — Delini.
pour qu'une aide soit apportée par
le travail (travaux de a ville de Pa-
ris, plan d'équipement intellectuel
de la nat-ionj Exposition, de L937),.
NOS AMIS
Le grand acteur brésilien
Procopio Ferreira
** va venir à Paris
* ;
Nous apprenons 1 arrivée prochaine
à' Paris du grand comédien brésilien
Procopio Ferreira, l'un des noms les
plus en évidence de l'art théâtral
sud-américain.
Comœdia se faj'L un plaisir d'an-
noncer le premier cette nouvelle,
non seulement parce que M. Procopio
Ferreira esL .aujourd'hui le plus
grand artiste brésilien, mars aussi
un fervent , pionnier de notre art
dramatique et de la culture françai-
se au Brésil.
De plus, il est le créateur en por-
tugais des grandes œuvres françaises
et l'interprète de nos meilleurs au-
teurs, teh; que Jean Sarment, Denis
Amiel, Marcel Pagnol, Acremant,
Berr, Louis Verneuil, Jacques Deval,
Yves Mirande et beaucoup d'autres.
La visite de cet artiste aura une
grande signification pour la propa-
gande françaisé au Brésil. — B.
Le Théâtre
Petit Courrier Théâtral.
A la Comédie-Française.
Demain jeudi en matinée, à 14-h.
(abonnement suspendu, toutes places
à la disposition, du public, tarif des
matinées classiques), M. Albert Lam-
bert fils fera sa rentrée. La Madone
à l'Etoile : M'M, Albert Lambert fils,
Roger Monteaux, Jean yalcourt, Mme
Vera Korène. Poèmes dits par Mmes
Suzanne Devoyod : Un Evangile
(François Coppée), avec accompagne-
ment musical; Marcelle Gabarre :
C'est l'heure où le ramier. (Victor
Hugo). ,
Polyeucte : MM. A!
rival, OhambrmÜI, RObert. Vidalin,
Jean Martinelli, Mmes Delvair, Mar-
celle Brou. ,..
En soirée, à 20 h. 15 (abonnement
suspendu, toutes places à la disposi-
tion; du public), La Passion : MM.
Georges Le Roy, Alexandre, Denis
d'Inès, André Bacqùé, Dorival, Chanl-
brellil, Maurice Donïieaud, M. Le
Marchand, Le Goff, Pierre Dux, Jean
Martinelli,. Robert Vidalin,^ Claude
Lehmann, Echourin, Jean Valcourt,
Ba;lpétré (première fois dans le rô'e
do Caiphe), Mme s Delv a ir, Gabrie l ! o
Hbbjnne, Tonia Navar.,.Jeanne Sully,
Henriette Barreau, MàrceUe Brou,
Lherbay, Roussi..
— Vendredi, à 20 h. 15 : La Pas-
sion.
— Samedi, à 20 h. 15 : La Passion.
— Di manehe.eil't 14 lieuv-
res : La Couronne devcàrtdnp èn 401-
réèi.àj 20 h. 15 : iAh&fs&itybmw*'
'Au Théâtïse^fttttttWiW d^ l'Otièôn.
Tristan et Iseut, dé MM. Joseph
BédJer, de l'Académie française, et
Louis Artbs, sera donné demain jeu-
di, en .soirée, avec r M'M. Roger Clair-
val, Louis Seigner, - José Squinquel,
André Wasiey, Horry-Jaaïies, Lucien-
Pascal, Bonifas, Ray-Roy, Flourens,
Jacques Eyser, Jean Schneider, Char-
pentier, Mmes Annie Ducaux, Lucy
Latlgier, Pauletite Marinier, Made-
leine puret, Ne]th-Blahc. Airs et
chants de M. Paul Ladmirault, exé-
cutés par l'orchestre du Théâtre na-
tional de l'OdéOn, sous la direction
de M: André. Cadou.
D'autre part, la prochaine repré-
sentation de La Fleur merveilleuse
aura lieu samedi 31 mars, en mati-
née. La pièce de M. Miguel Za/macoïs
sera interprétée par MiM. Darras,
Raymond-Girard, Georges Cusin, Lu-
cien Bryonne, Guy Parzv, Bonifas,
Jean Francey, Harry-Jàmes, Flou-
reins, Marcel Bourde 1 Ray-Roy, Lu-
cien-Pascal, Baconnet, Jean Clair-
jo.is, Mail'Uet; Barratier, Jean Schnei-
der CViatrpentier,; Mimes Germaine
Laugier Juliette Verneuil, Renée Si-
monot, Paulette Rduvier, Claude Gé-
nia, Simoiie Texieir, Colette-Adam,
GermaMie Duard, Ne-ith-Blanc, Lucy
Laugier, Suzanne Delaur, Jeanne
Margès, Paulette Marinier, Odette
Brianne, Bolti.
Aux Mathurins.
Mme Alice COicéa, souffrante et ne
pouvant jouer le Tôle important
qu'ellle a créé dans Le mari que j'ai
voMu, M. Jean Sarrus, directeur du
Théâtre des Mathurins, plutôt que
Carnet du Critique
AUJOURD'HUI
Les répétitions générales
Au Perchoir, à - 21 heures,"
répétition générale de Vive la
Trêve, revue nouvelle de MM.
Robert Tréno et Victor >Vali
lier, initer,prêtée par Miltles Alice
Furt, Andrée Daneira, Suzan-
ne Blaneheti Hél'ène Deskel,
Pierrette Muni y; MM. Victor
Valilier, Tarquitni d'Or,- Paul
Gîérôuc, Olive, Jean Rauzena et
René Dary. i
— Au Théâtre Albert-I"
(Spectacle Yves Renaud), répé-
tition générale de Parce que je
l'aime, pièce en 4 tableaux de
M. André de Chatellus» avec
Mme Cassive, e:t L'Enfant du
génie, 1 acte de Maxime Garn.
Les premières représentations
Au Théâtre Sarah-Bernhardt,
à 20 h. 15 précises, première,
représentation (à bureaux ou-
verts) de Cyrano de Bergerac,
pièce héroï-comique en 5 ac-
tes d'Edmond Rostand.
DEMAIN
Au Théâtre des Ambassa-
deurs, a 21 heures, première
représentation de La Bête noi-
re, de AL Stève Passeur..
Datés retenues.
Jeudi 29 mars. — A la Comé-
die-Française : La Passion. —
Aux Ambassadeurs, en soirée :
La Bête noire.
Mardi 3 avril. — Aux Capuci-
nes, en soirée: Mitzi-Mitzou..
Mercredi 4 avril. — Au Théâ-
tre Déjazet, en soirée : A qui la
mariée.
Vendredi 6 avril. - A l'Ate-
lier, en soirée: Les Coqs et Dom-
mage qu'elle soit une prostituée.
Mardi 10 avril. — A la Comédie
des Champs-Elysées, en soirée :
La Machine infernale.
*r Mercredi 11 avril. — Aux Nou-
veautés, en soirée : Les Sœurs
Hortensias. 4
Mardi 17 avril. - Au Théâtre
Saint-Georges, en soirée, nouveau
spectacle. - > *
..:, '-f> REMISE DE DATE
La répétition générale de Mjlzi-
Mitzou, qui devait avoir lieu le mardi
27 mars au Théâtre des Capucines,
est définitivement reportée au mar-
di 3 avril en soirée.
, t ON A ENGAGE.
.au. Théâtre Michel, pour jouer
dans la nouvelle revue de Rip, Oh!
parle-m'en, Mlle Renée Varville.
DISTRIBUTION
l. De A qui la mariée? au Théâtre
Dêja^et\^ MM.'PiGJve D Chau-
les Leriche, André Saint-Ltlc, Frcé
f)lietrche. ; 1 Paul emange, ..Jpveii?^
; £ovd€f^< f^^ssuxou^.
Mmes Andrée Richcl, Em ma I\oel,
Uabriellç Rosny, Renée Brugette, Su-
,.:annc Lueenay..
:.de faire doubller Mme Cocéa, a décidé
de faire relâche jusqu'à samedi soir
31 mars, date a laquelle Mme Alice
Cocéa, complètement rétablie, pourra
reprendre son rôle dtans la comédie
de M. Louis VerneuiA, aux côtés
d'Harry Baiîr, Marguerite Pierry et
Dan ie.t Lecourtois. ;
- * - Aux Capucines.
t
Par déférence pour la critique et
pour ne pas la c,?,u,voque.r pendant
les fêtes, la Directio-n des Capucines
a décidé de donner la répéti't.ion gé-
néralise de Mitzi-Mitzou de mardi soir
3 avril. Vendredi soir 29 mars, ré-
pétiti"on des couturières, , samedi,
soir, première.
Au Studio des Auteurs
et Studio Féminin.
Le Studio des Auteurs et le S'tudio
Féminin tiendront ce soir, mercredi
28 mars, à 21 heureis, au Café de
Madrid, 6, boulevard Montmartre
Madir" idd, u le" étage), Jeur 12* réun«ion
hebdomadaire, Au programme: Réei-
-la:} discuté de Pypmalion II, pièce eh
trois actes de C. Tainett-Vaglio, .avec
le coincours de Milite Rosemonde et de
M'M. Pierre A thon, Lucien Rolltin,
Régis Houtin, Gabriel Nouèhy.
Causerie de M. Robert DOil sur la
suppression du metteur en scène
d'inspiration russe ou allemand e.
Poèmes de M. Pierre Athon. Pébat
publiic.
LES REGATES DE NICE
Les plus fins racers se disputent les premières places aux Régates de
~3,~ JVi'ce, H/picï un, des batefluz? em:plcine^cQursa.J.: j
La Musique
Les Ténèbres
, à Véglise Saint-Gervais
Le jour du Vendredi-Saint, le 30
mars, à 5 heures, les Chanteurs de
Sairit-Gervais" commémoreront l'an-
niversaire du bombardement de
l'église Saint-Gervais, seize années
presque jour pour jour après la tra-
gédie du 29 mars 1918. Ils se feront
entendre à l'office des Ténèbres, sous
la direction de Paul Le Flem. Au pro-
gramme, les émouvantes Lamenta-
tions de Jérémie, des motets de Pa-
lestrina, de Victoria, ainsi' que le
fameux Crucifixus à huit voix de
Lotti. Au grand orgue, Paul Brunold
jouera sur l'orgue du grand Coupe-
rin diverses pièces du XVII* siècle.
La Technique de la Danse
sous la Ille République
Ce eo.ir mercredi 28 mars 1934, à
20 h. 45, dernière conférence de la
brillante série organiisée par les Ar-
chives internationales de la Danse,
6, rue Vital. Elle sera faite par
l'éminent danseur français M. Robert
Quinault" ex-maître de ballet à
l'Opéra-Comique, sur : La Techni-
que de la Danse sous la III' Répu-
blique, et illustrée avec le concours
de Mlle Brossé, Mlle Beltham, pour
la danse acrobatique ; Mlle Renée
Piat et M. Robert Quinault, lu.i-
même, pour les danses portées, et
enfin, pour la danse classique. Mlle
LambaJle, danseuse étoile de l'Opéra.
M. P.-O. Ferroud W
a parlé, à Prague, de Ravel,
Roussel et Schmitt
P.-O, Ferroud, notre sympathi-
que confrère de Paris-Soir, a fait, à
l'Institut français de Prague, une
causerie sur Rave!, Roussel. Florent
Schmitt. Il a analysé avec beaucoup
de. finesse et.de clarté les personna-
lités de ces trois musiciens, grands
aînés de la,,. jeune école musicale
française. Il sut montrer leurs ten-
dances communes et insista sur leur
dédain de ce qui est emphase et
grandiloquence. Des auditions de
disques judicieusement choisis com-
plétèrent ces indications. La confé-
rence de Ferroud fut fort goûtée et
applaudie par un public prêt à vi-
brer à tout ,ce qui vient de Francs
Les subventions
* aux sOCiétés musicales de Paris
Chaque année, le Conseil munici-
pal de Paris vote dès subventions aux
Sociétés musicales de Parte qui ont
donné des concerts publics et gra-
tuits pendant la saison d'été précé-
dente. Deux cent trente-cinq concerts
ont été assurés par ces sociétés l'an
dernier. Le crédit voté étant de
90.000 francs, la Commission a pro-
posé d'attribuer une domine de
382 fr. 95 par audition publique. La
proposition de la quatrième commis-
sion a été adoptée.
Petit Courrier Musical
::,:", 'l A l'Opéra.
, A l Opéra.
'■iAiil|u-qUe nous l'avons annoncé,
l'Opéra f^a relâche vendredi et sa-
medi, pour reprendre ses représenr
laUons le dimanche de Pâques, en
soirée, avec Faust.
A l'Opéra-Comique.
Demain jeudi, à 20 h. 15: Les Pê-
cheurs de perles, avec MMe Li'liie
Grandyal; MM. Lugo, Browniee, Li-
veai..
Au 1er et au 2' acte: Divertisse-
ment. Au pupitre: G. Gloez. On com-
mencera par Les Noces de Jeannet-
te, avec M. Rousseau et MMe Jane
RolUand, sous la direction de P. Re-
nausld. --
— Lakmé sera donnée à l'Opéra-
Comique samedi1 prochain 31 mars,
avec Mille Gatti, dans le rôle de Lak-
mé; MM. • Amouilt, Lanzone, OIaude-
Qat, etc.: L'ouvrage de Léo De'Iibea
fera affiche avec Idylle funambules-
que, l'oeuvre charmante de R. Pla-
net'
— Milile Bernadette Devrai chante-
ra, pour lia première fois à d'Opéra-
Comique, en soirée de dimanche de
Pâques 1er avril, le rôle principal de
Madame Butterfly, aux côtés de MM.
Lugo, ain yieuilJle. etc. Printemps
fleuri, complétera )ie speotacJle. Le
ravissant. ballet qui obtint, lors de
sa première repHélsenitati'on, un suc-
cès considérable,' sera interprété par
MJtle So'lange Sohwarz, M. Constan-
tin Tohetrkas, MMes CoMim, Stephann,
Juanina et de corps de ballet, sous la
dirftotion da E. Cohen.
— En matinée du dimanche de
Pâques: Carmen, âvec MM. Miche-
letti, André Arbeau, M'iiles Jennie
Tourel, J^aplace, etc.
: i-— M. Lugo qui chantera Madame
Butterfly à tl'Opéra-Gomique diman-
che 1" avril en soirée, interprétera
égalemeaiit, sur cette même scène, le
rôle de Mario Cavaradossa de La Tos-
ca (lundi 2 avril en matinée. L'omwre
de Puccini sena pr.écéd'ée de Cavalle-
ria Rusticana.. o
1 La distribution de Manon, Itumdi 2
en soirée, comprendra Mlle Hermine
Gatiti. MM. PauH yergnes, Lanzone,
Baldous. etc.
lz>, M. Rub.in, Président de la Fé-
dération Musicale des Sociétés Mu-
sicales de Fauicigny (Haute-Savoie),
a été nommé chevalier de la Légion
d'honneur.
-o Le 26 avril, se fera entendre, à
l'Opéra, l'Orcihéstre Phillharmonique
de Vienne.
Vendredf. prochain, à 14 h. 30,
à Sa int-Honoré d'Eyrlau, exécu t i on
de Stabat Mater de Liszt (deuxième
partie de J'oratorio Christus), avec
s'Oili, ohoeuz et orchestre, sous la di-
rection de M. Félix Range!.
o Le Westminster Ohoir des
Etats-Unis viendra prochainement
en. Europe où ii chantera dan;& une
dizaine de capitales. lit se rendra en-
suite en Russie soviétique pour une
importante tournée d'auditions.
C'est Je vendredi 30 mars, en
«..b. irée,, qiùe.ie« X^bnce^s CoJoniie" et
les Concerts Lamoureux donneront
leur dernier concert de la saison. Un
concert: supplémentaire serait peu-
être p-rél."u.
Les femmes compositeurs
n'ayant, encore rien édite et désirant
concourir pour le prix musical de
2.000 francs de « L'Aide aux Femmes
de professions libérales >, doivent
adresser leurs manuscrits — sans
sujet imposé' — avant le 25 avril,
Icl.:',ez la présidente de l'Association,
GALERE,
Nouvelles théâtrales
THEATRES LYRIQUES
Mogador.
Demain jeudi, dimanche et lundi 2
avril (Pâques), matinée du formidable
speatadle: L'Auberge du cheval blanc, qui
obtient tous les soirs un triomphal suc-
cès, avec toute la brillante interpréta-
tion.
Bouffes-Parisiens.
Demain, dimanche et lundi de Pâques,
à 15 heures, matinée de Le Bonheur,
Mesdames, la délicieuse comédie musi-
cale de Francis dis Croisset, couplets de
Albert Willemetz, sur des airs de Chris-
tine, interprétée par Michel Simon, Su-
zanne Danltès, Jeanne Véniat, Arletty,
Simone Simon, Numès fias, Lepers et
Koval.
Nouveautés.
Après 270 représentations, la Revue
de Rip, qui triomphe depuis plus de 6
mois, verra dans deux semaines sa car-
rière interrompue en plein succès par
suite d'engagements pris il y a plus
d'un an. Jusqu'à la fin, elle sera inter-
prétée par ses incomparables créateurs:
Tramel, Marguerite Moréno, Mauricet,
Editlh MSéra. Ge,orgé, Josylla, Carlos
Conte avec Davia et Loulou Hegoburu.
THEATRES DE DRAME
ET DE COMEDIE
Athénée.
c On s'amuse à l'extrême >, écrit
Mme Gérard d'Houville, dans son comp-
te rendu de File indienne. Comment
pourrait-il en être autrement, avec une
interprétation qui groupe dans une mê-
me pièce dles comiques tels que Boucot,
Blanche Montel, Aimé Clariond, De-
lta-Col, Robert Ctermont, Gobet, Henry
Darfbrey, Henri Ebstein, Anette Doria,
Suzy Lova Alberte Wolff, Simone Ber-
nard —et iPalaai ? Tous ces artistes
joyeux et pleins d'entrain joueront, en
matinée, dimanche et lundi de Pâques.
Michodière.
Demain, dimanche et lundi de Pâ-
ques, à 14 h. 30, matinée de Les Temps
difficiles, la puissante pièce de M.
Edouard Bourdst, avec ses brillants
créateurs: Marguerite Deval, Jeanne
Provost, Hélène Perdirière, Jacques Bau-
msr, Dalio et Victor Boucher.
Saint-Georges.
La belle et émouvante comédie dra-
matique de M. Denys Amdel: L'Homme,
a vui son succès consacré par 100 re-
présentations au cours desquelles le pu-
blic fait le plus chaleureux accueil à
cette pièce dont ila thèse est si hardie
et à ses magnifiques interprètes: Valen- j
tine Tessier, Debucourt et Renée Devil- I
lers.
MUSIC-HALLS
CIRQUES ET CABARETS
Cirque Medrano.
Au cours du spectacle entièrement
nouveau que présenteront vendredi
soir Mme et M. Medrano, l'extraordi-
naire imitateur Linder fera sa rentrée
à Paris et sera entouré de plusieurs at-
tractions importantes et nouvelles dont
les engagements ont été signés au cours
du voyage que les jeunes directeurs ont
effectué en Europe Centrale il y a quel-
ques semaines. C'est au cours de ce
voyage que Mme et M. Medrano ont
« découvert y. en Autriche, leur vedet-
te actuels/ 'Mïïè IMage..«u.':.*,;
ii • "V *':J 1
; : i Cours et Leçons.
Théâtre, cinéma, art oratoire,
correction d'accents et défauts de
prononciation. Paul Gravollet, da
la Comédie - Française, 15, rue
Yictor-Massé (9" arr.).
MADELEINE MANSION, solide
des Concerts Lamoureux, professeur
au Conservatoire Mozart, cours et
leçons de chant. Méthode simple et
sûre. Contrôle des progrès par les
disques.Inscriptions les jeudis, de 5 h.
à 7 h., et sur rendez-vous, 20 bis,
avenue Mac-Mahon (17*). Etoile
35-23..
Mme Valensky-Petazzoni, profes-
seur de chant, ex-cantatrice de la
Scala de Milan : Cours et leçons par-
ticulières dé bel canto. Pose de voix,
Parle français et italien. 35, rue des
Morillons (15e).
FORMIDABLE SUCCES DE RIRE
DEMAIN MATINEE A 3 HEURES
QUATRE
NOUVELLES
Pâques au Normandy Hôtel
Pâques à l'Hôtel du Golf
Pâques au Casino La Roulette
"Tout Paris" sera à Deauville
UNIVERSITE DES ARTS
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.(
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(Suite de la première page) J
Le premier second prix a été at-
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projets lCa,pHva.-m's, mais FUT 'Je,sq'll'e']s
on voudrait avoir des indications,
pthjs précises que ceYI-es guie com
popt'ent des châssis exécutés avec la
plass sédui'safn'be habileté. Les portes
de bronze prévues par l'architecte
ne se Mlieint pas suffisamment avec
le reste de J'a, comst'motion.
A MiM. MoJinKj, Nicod et Boulan-
ger échoit le troi'Sième prix. La
franche affirmation de l'a poutrai-
son dans la façade me sédui-t. Mais
que'lle déceipt'io'n d'apercevoir uiae
maquette de décora ticji piiielura'le
avec une Paillas Mhén-é -et, des guer-
riers grecsl Leis auteurs n'ont-illâ
pas seaiiti jte coiutTesenis anachroni-
que de tels sujets dace wn hatll d'une
si extrême mode'rnitlé?'
- Du petit—f i îis d'Eiffel, M. Graine t,
un palais rectangulaire €st logique-
ment coinçu. Il faut y ©lignai er une
armature em chemrons, ré par tissant'
adroitemernt les changes des _surfa-
ces vitrées perpendiculaires.
MM. Chaules eit Dalrujoel Letroene
ont vu colossal. Leur bâtiment,
d'une oe.nl aiima de mèt'res de h'au-
teuT, smiblle irdip él'eVlé pour sa lar-
geur, mais un dirigeable y .peut évo-
luer.
M. BoutterijT. d'une palit, M. Louis
MadeWine de d'autre, ont eu recours
au prin/cipie du pont suspendu,, ce
qui Ti'e s'êsprime pas en formes très'
agréables à l'exilé rieur. Il en est de
même pour Jeg tirais ponts à arc de
M. Boundeix.
Les plans de M. Um/bdeivs'tock1
pourrai-ent ètne réail'is^s en d'3>s di-
meicsions très difféirmt'es. De cotte
façon on ne saurait doter un con-
cept de véritaibL'ie grandeur.
Les deux plafonds Imaginés paiî
M. Léon-.Joseph Madelliirre compor-
teraiieni des a,vaotages -et des imco.n-!
véinj'eiiitis. X.e toit à destination d'aé-
rodrome est composé d'un p!amcher
d'acier ajouiré.
Un des mei Meurs envois est celui]
de MM. Beauidoin et tLtlds. Milieu-:
reuiaemenit il es't en dehors des don-
nées du programme et il a été mis;
1 loirs concours.
L'exposition dioait je viens de par-
ler trop rapideiment, œt une dets;
plus passionnantes man.ifesit.aittons
de l'a s-ai-son.. E.!,:te m-elt à l'ordre du
jouir un problème dieis plus actueîs.
Oe n'est pas on quelques lignes
qu'on peut dégager Je pKcieux apr
port des travaux présentés.
Yvanhoé RAMBOSSON.
LE KALEIDOSCOPE
enregistre
un grand remue-ménage
a , dans le «milieu,», •
(Sùt'te de Ua'^remïêi^t!)
,. ~!"lfT!
M. Zweifel était entendu au *' titre de
témoin, relativement à la plainte dé-
posée par lui, visant: 1° la disparition
de douze cents pièces du dossier Sta-
viski, à la suite de quoi il lit défaut
devant la treizième chambre; 20 les
certificats de complaisance délivrés par
le docteur Vachet, dont usa et abusa
avec un art consommé M. Gaulier, pour
obtenir un certain nombre de remises.
L'audition du témoin s'est terminée
un peu avant vingt heures, cependant
que le docteur Vachet était entendu
dans un bureau voisin.
La confrontation dont nous .espérions
beaucoup n'aura lieu que d'ici à quel-
ques jours.
Ne posons donc pas de conclusions.
Ellu seraient prématurées.
L'affolement dans le « milieu »;
Après < Jo-les-cheveux-blancs *, voi-
là qu'il est beaucoup question d'un cer-
tain Angelo que recherche Scotland
Yard à la demande de la Sûreté géné-
rate.
Il est bon de noter une fois de plus,
— ce ne sera pas la dernière, malheur
reusement — les complaisances dont bé-
néficie la c pègre *: Angelo, repris de
justice italien, expulsé de France, était
encore à Paris, il n'y pas longtemps.
Pourquoi l'a-t-an laissé filer ?
Dans le < milieu », on s'affole. Les,
complices se sentent traqués. Pourtant,
il ne semble pas que la police se hâta
de jeter le coup de filet qui mettrait
tout ce joli monde sous les verrous.
Que de prudence et de retenue t Sans
doute, craint-on certaines révélations
trop sensationnelles ?.
Les bijoux de Londres sont venus il;
point pour faire diversion. Mais mainte-
nant que l'on sait que Romagnino les en.
gagea lui-même à Londres, l'histoire
perd de son intérêt.
On se retourne vers l'affaire Prince
que l'on avait un peu oubliée. De nou-
veau on s'occupe de certaines voitures,
qu'on a eu tout le temps de camoufler;
on interroge des garagistes et il se pour-
rait qu'avant peu certains noms déjà
prononcés, et sur lesquels on n'a pas
suffisamment insisté, reparaissent sur
l'affiche.
Maladie diplomatique
Que nous apportera demain ? On com-
mence de bavarder. C'est le sauve-qui-
peu général, à commencer par M. Bon-
ny dont nous dénoncions « l'extrême fa-
tigue > hier matin. Nous apprenons, de
bonne source, que ces bruits étaient fon-
dés. M. Bonny préparait sa retraite. De-
main, après-demain peut-étre, un com-
muniqué officiel nous apprendra que le
« détective-amateur » a demandé un
congé de deux ou trois mois, congé qui
pourrait être prolongé. sine die ? Nou-
veau signe de désarroi.
Henry HUGAULT.
'CUSEMÏER~ 1
B3BEBHB~
NULLE LIQUEUR N'EST PLUS DÉLECTABLE I
J"",'
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