Titre : Comoedia / rédacteur en chef : Gaston de Pawlowski
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1920-09-08
Contributeur : Pawlowski, Gaston de (1874-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32745939d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 08 septembre 1920 08 septembre 1920
Description : 1920/09/08 (A14,N2823). 1920/09/08 (A14,N2823).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7647742w
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-123
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/05/2015
®" V - 09
COMŒDIA
3
AUJOURD'HUI
COMÉDIE-FRANÇAISE, 13 h. 30, répétition:
9u/ra^e de La Mort Enchaînée, pièce dramati-
ÏÏtigr en trois actes, en vers, de M. Maurice
'1i,e.
tt~f de Max, Sisyphe ; Charles GranvaJ, le Dieu.
Roger Gaillard, Glaucos ; Dorival, Premier
Escamote, TéTée ; Roger Manteaux, M.
; Drain, Asope ; Fabry, Pandioai ; Le-
Mmes Un Viei/lâéund *; Le Petit Jean Fieury. Eole.
Mmes DeLvalr, La M-ocrt ; Jeanne Even. Olotho ;
Yvonne Ducos, Tyro ; Guintini, Egine ; Nizan,
La Déesse Arge ; BarJac. Progné. MM. Cfaaize
Marcel Oufresne, Frescliard, Mme Roussel.
DEMAIN
Au .PERCHOIR, à 21 heures, première repri-
sentation de Tu te rends compte ! revue en
tableaux de Paul Clérouc. — Messieurs les
Anglais, tirez les premiers ! pièce en un acte,
de René Berton. (Vendredi, à 15 heures, répé-
tition générale pour la presse).
Opéra
Mlle Jeanne Bourdon, la jeune et très bril-
toute artiste de l'Opéra, qui vient de triompher
à Aix-les-Bains, Deauville, Ostende, Spa, Paris-
Plage, dans tous les rôles de son répertoire, va
Mlle Jeanne BOURDON
partir en. Espagne pendant tout le mois de sep-
tembre e taire acclamer notre musique moderne.
A son retour, elle s'arrêtera à Biarritz pour
'*, - des représentations au Casino.
« OS BXCTtOZf -- CRAVOI.ahST
de (a comeu ranc 15. H Viclor-Masst.
COmédie=Française
La v>tn"e de Roland (suite). — Coup sur coup,
je viens - de voir M. jean Hervé dans Gérald
et M. Maurice Escande daqs Rodrigue. Ni l'un,
ni l'autre, pour l'instant, ne satisfont pleine-
ment, m tous les deux apportent une note si
neuve, d'S.' personne-Lie, que l'en-éprouve beau-
coup alse devant cette floraison. Et tous les
deux, même lorsqu'ils se trompent, sont pleins
de plus évidentes promesses; tous les deux
drappent l'attention. Le public les a écoutés un
peu surp ris mais séduit par leur jeunesse au-
tant que c Par leur originalité.
Sur cette représentation du Cid qui, avant-
hier soir, représentation du Cid qui, avant-
Vriîn r,. me faisait songer à un drame shakes-
pearien, je reviendrai bientôt puisque j'en suis
aujourd'hui encore à la Fille de Roland.
Qui ne serait surpris par le Gérald de M.
Jean Hervé. Nous ne sommes plus devant ce
guerrier îlciuant, qui lance des vers tout d'une
pièce, qui crie à Be,rthe qu'il l'aime comme
s'il faisait une proclamation au soleil. Le Gé-
rald de ~tin Hervé est un beau jeune homme,
très jeun e, un adolescent, pâ!e et mince, un
adolescent qui, parfois, évolue ce Saint-Geor-
~de Donatello, image de la chevalerie elle-
même. Êt cet adolescent révèle une âme sen-
sible, ,sndncee' il parle avec douceur à Berthe,
avec tendresse à son pèf2. Sa fougue est pro-
fonde, comme mystique. On dirait Parsifal, à
certaines t minutes. Nous ne sommes plus de-
vant le Ullr"!1ze d'art dont je parlais hier, mais
devant CG,, ience.
Tout cela, fort remarquable en soi, dépasse
vraiment La Pièce de Bomier. On a dit ua peu
trop vite ql.¡ique ce rô:e ne convenait pas à M.
Hérvé tjuï doué de qualités plus intérieures,
n'en avait pas s les qualités superficielles. At-
s accoutume à ce théâtre en fa-
çade avant d'en, décider tout à fait. Une chose
est certai nn c'est qu'il se trompe complété-
ment en « attaquant » la Chanson des Epées
comme ct°Sy], Prière, puis en précipitant la chute
des octossylable comme une cascade. C'est
la sonnerie de clairons qui veut de l'éclat
des les premières notes, et cot éclat doit aller
Les mots, ici, sont là pour le son
,¡cte - A3'r le sens et -il ne faut Pas éluder
'Urs effets. Mais, je le répète, j'ai
hate de revoir M. Hervé dans Gerald. J al
M. Dorival compose un Nœthold dmpression-
nant par la carrure, rr^re, par le faciès sauvage, lourd
et sensuel. Voilà Ie personnage lui-même. Je
n'en dirai pas autant de M. Hemi Mayer dans
Ragenhardt, rôle qui ne lui convient nulle-
ment mais qu'il a joué sans doute, peur ren-
Lorsque Noethold jette son premier défi, MM.
Roçger Gaillard et Escande (Richard et Geof-
lot* u*i superbe élan d'acceptation' qu'il
Quel virtuose que M. Denis d'Inès! Ce co-
médien pourrait, Je crois jouer tous les rôles,
A beaucoup, comme à Rathert, il ne convien-
drait point, mai s d,ans tous il trouverait (tant
son jeu est habile a Jle à s'insinuer, à s'imposer)
des défenseurs. Dénué de la taille, de la puis-
sance que devrait avoir ce dominicain, image
de l'Eglise, il f a" Tl 'le, à force d'initensité dans
la diction, à force d'accent dans le masque,
dans le regard surtout (un ;regard étonnant et
constamment aiguisé) Iu oir Il arrive à suppiéer à
tout ce qui lui manque. 1U7.1 Son Ratbert cependant
gagnerait à montrer un Peu plus d'apitoiement
pour leur maîtresse du malheureux Caneton; cela
attenuerait d'autant certain "air inquisitorial qui
qui n'est pas tout à fait de mise ici.
M. Silvain est ua admirable comte Amaury.
vraiment tout le drame de sa conscience passe
sur son visage ravagé et ce serait la perfection
même si M. Silvain consentait à moins alentir
son débit, à moin, chercher l'effet. Quant à
M. Paul Mounet, dans Charlemagne il n'est
rien au théâtre, qui SOit aussi g-rand avec au-
tant de simplicité. Il est Charlemagne:
Tel qu'en lui même l'éternité le change
Un dernier mot : Pourquoi MUe Delvair, Ber-
the Belle et vaillante, ne pre-nd-elle pas l'ini-
tiative de renoncer à la SOtte tradition qui im-
pose à l'interprète de quitter inique Vecta-
cle du combat pour i £uirve,rs !e trou du souf-
fleur et crier la victoire die C-erald ? Ce cri,
cette pamoison, cette action de grâce, seraient
beaucoup plus émouvants si Berthe tombait à
genoux sur place aux pieds de Charlemagne.
Nous aurons aussi le cri du cœur au lieu du
cri de l'acteur.
GABRIEL BOISSY.
J'ACHÈTE bijoux or jusqu'à 6 f., le platine jus-
qu'à 45 f., l'argent 0,30 le gr. ;den-
tiers, 1,5 f la dent ; perles, brillants jusqu. 2.000 f.
RANIÉ, 46, r. Lafayette. Mét. U Peletier.
SEPTEMBRE SUR LA COTE D'ARGENT
Les Jeux du Cirque
(De notre envoyé spécial)
Dimanche 29 août. — Dax la verte, Dax la
morne, Dax que Rodenbach eût appelée : La
Morte, est en fête une fois par an..: C'est le
prélude de la grande saison. Le Tout Biar-
ritz, lie tout Saint-Sébastien, le tout Saint-Jean-
de-Luz s'y donnant rendez-vous. Il y a mainr-
tenant un tout Saint-Jean-de-Luz, depuis que le
roi d'Espagne danse à Ciboure et qu'Abel De-
val fait tanguer sur les bords de la - men Le
épays est infesté de jazz-band.
Le soir venu, ils lancent sur le bord de la
mer leurs li-tanies à la fois tintamaresques et
lugubres comme des plaintes dans la nuit. Cette
mélancolie musicale, coupée de bruits de sirè-
nes, de claqueson et de casseroles, signent aux
nègres la nostalgie et aux blancs. ■* 'ristesse
infime qui s'extériorise sous formes v- mouve-
nuents langoureusement tournants ■es J'extases
ry:t!hJmées. Cercle ou dancing champêtre, tel
est le prograrrume habituel des soirées cosmopo-
lites de lia Côte d'Argent. Le dimanche, on va
voir tuer les taureaux à Saint-Sébastien, à
Bayonne ou à Dax. Il faut bien se divertir un
peu, n'est-ce pas?
L'année dernière, les arènes de Bayonne ont
été brûlées par une foule composée de specta-
teurs sensés, transformés, pour quelques heu-
res, en fous furieux. De graves raisons motivè-
rent ces représailles. Les taureaux, victimes de
la crise des transports comme de simples bipè-
des, s'étaient permis de ne pas arriver à l'heure.
De plus, Le nombre des quadrupèdes étripés et
de poumons perforés avaient paru insuffisant.
Cette année, à Dax, les places de Barrera coû-
tent ouvrante et cinquante francs. Où est le
temps - où il était possible de voir massacrer
d'inoffensifs animaux pour dix francs, tout en
demeurant confortablement assis à l'ombre?
N'importe, le public ne rechigne pas. Le
sang a augmenté comme toute chose. Quoi de
plus naturel. Les joies sadiques de l'abattoir
doivent suivre la hausse die la vie chère.
La journée sera entièrement espagnole. A
quatre heures, la corrida, que chacun espère,
sanglante. Le soir, des (toréadors d'opéra-co-
mique joueront Carmen dans les arènes encore
(rouges die sang. Mais la véritable aittraction, c'est
la tuerie réelle. La vie ou plutôt la mort sem-
ble à tous ces blasés autrement poignante que
l'imitation. Que peut la fiction auprès de la
terrible réaNté. « Camlen, après l'émotion de
l'après-midi.,.' du chiqué », dit avec dédain un
élégant Parisien. Pensez donc, ce soir, Don José
ancrai un cotitsfcu en carton et en frappera la-
mentableaœdt l'héroïne. Tout à l'heure, au
contraire, les accessoires seront en acier trempé
et le taureau ne fera pas semblant de vouloir
tuer un être humain. Ah! si le tétf or était
douMé d'un matadore, si Don José estoquait vé-
ritablement son taureau devant le public, vous
verriez la recette quadrupler. Qu'est l'émotion
musicale, après la terreur folle et exquise qui
va faire frisonner tout à l'heure six mille per-
sonnes!.
Une cohue bigarrée et grondante. Quelques
hommes en béret, deux vénérables vieilles da-
mes en mantille semblent chargés de mettre
un peu de couleur locale dans cette foule
suante et brutale. Les femmes sont rêveuses,
elïes semblent songer avec une sorte de volupté
mystérieuse au tremiblement sadique qui les agi-
tera tout à l'heure, quand le sang éclaboussera
l'arène et que le soleil dorera les tripes pen-
dantes des chevaux aux ventres ouverts.
Près de la tribune présidentielle, Oscar Du-
frenne. en compagnie de Henri Varna, semble
avec admiration calculer la recette. On fera en-
viron cent mille francs. La meilleure revue de
Léo Lelièvre et de Varna ne pourra jamais réa-
liser en une soi ré© d!2 telles sommes, et peut-
être l'imprésario senige-til, avec mélancolie, que
la cruauté est une meKtk que l'esthétique et l'esprit. Donner en spectacle
des animaux suppliciés représente pour l'entre-
preneur le minimum d'efforts intellectuels pour
le maximum de résultats. Voici Parisys, agitée'
et rouge d'émotion; Renée Mulleir, très gravé;!
Delysia, vêtue d'une cape rouge, comme si elle!
voulait être le point de mire des taureaux. Tout!
à l'heure, elle lancera, avec enthousiasme, au
matadore son couvre-chef, qui lui semble le:
plus éclatant hommage de son enthousiasme.
Suivez pendant la course son béret blanc, vous
le trouverez toujours sur le chemin de l'honneur'
et de la mort; Emma MagMani, toute menue,
est complimentée. Hier soir, elkf a dansé avec;
succès le ballet de Faust; Jean Perrier attend:
impassible; Mme Ginette Boyesen, la jolie etli
élégante Américaine, femme de l'excellent écri-
vain Algernon Boyesen, explique les mystères;
de la tauromachie à sa voisine terrorisée et in-
trigue pour avoir une banderille trempée dui
sang d'un taureau mort. Ça porte bonheur, pa-
raît-il !.
Les péripéties habituelles et protocolaires de
la majestueuse boucherie se déroulent. Les to-
réadors saluent le président, qui lance la clef
du terril. Les lourds animaux bondissent dans
l'arène et s'arrêtent quelques instants, aveuglés
par .Le soleil, comme ahuris devant cette foute
frémissant. Ils éventrent de mélancoliques ros-
ses qui offrent avec soumission leur corps en
holocauste aux cornes de Jta lo'urde brute. Des
insectes avides de sang, des profiteurs de la
mort ailés volent autour des étiques chevaux.
Le picador sinistre Guguose, bardé de fer des
jeux du cirque, tombe et se relève pour amuser
le public et préparer le tragique et sublime
moment: la mort du taureau.
Des cris d'enthousiasme et des coups de si f-,
flets mêlent leurs vacarmes contradictoires. Des
morceaux de tripes giclent parmi les specta-
teurs. Des cris d'horreur retentissent. Livi-
des, la gorge serrée, plusieurs femmes ont une,
singulière façon de concilier leur sensibilité et
leur désir de voir l'atroce spectacle. Elles se
mettent ta main devant les yeux, mais hypocri-f
tement, elles trichent, elles écarquiHent large-
ment leurs doigts pour bien voir. Elles sonf*
leurs propres mystificatrices. Les mains sem-
blent dire : « Pitié. Horreur!. C'est abomi-
nable. Assez!. » Les yeux qui s'écarquillent
pour vaincre lies légers obstacles dressés par la
pudeur et la sensibilité ont des visions sangui-
naires. Ils paraissent dire: « C'est atroce et
délicieux. Encore ! » Ah ! l'hypocrisie hu-
maine !. MAX VITERBO.
..te.
COMPTOIR ARGENTIN
25, Rue Caumartin, Paris
AchèteBIIOUX SUS
tous chey
—————————— ,1
BAGNERES-DE-BIGORRE. — La représen-
tation de gala organisée pair la municipalité au
bénéfice des pauvres avait attiré dans la ravis-
sante salle du Casino l'élégant et nombreux pitf
blic des grands soirs
Les Dragons de Villars tenaienit l'affiche. Le
charmant opéra-comique de Maillart fournit, à
notre vaillante troupe, l'pccasion d'un nouveau
et fort légitime succès. --
Belamy avait dans M. Péraidi un superbe in-
terprète. La délicieuse Georgette de Mme Et
Gillet devait fatalement se laisser prendre aux
charmes de la voix caresseuse et du geste eti-
Jaleur du beau dragon. Biten entendu, ce grand
bénêt de Thibault, silhouetté d'excellente et bur-
lesque manière par M. Nivière, n'y devait voir
que du. bleu.
Mlle Gaima puait Rose Friquet, et M. Car-
ton, Sylvain. Le berger fut digne de la petite,
chevrière. oDes fleurs pour celle-ci et des ap-
pl.audissements pour celui-là, — le tout bien
mérité, du reste.
Les chœurs, bien stylés, chantèrent avec un
grand sentiment religieux l'impressionnante et
belle « Invocation » qui clôt le deuxièinie acte.
Orchestre supérieurement conduit par le maître
G. Haas. — R. E.
| p™" REGIE EXCLUSIVE DE LA PUBLICITÉ ———~
SOUS TOUTES SES FORMES 00.
DU ac
JOURNAL
î S'adressep :
1 POUR TOUS RENSEIGNEMENTS, PRIX, CONDITIONS ,
t AGENCE FERMIÈRE DE PUBLICITÉ I|
| 41, Boulevard des Capucines == PARIS |
| Téléphone : CENTRAL 94.96 et CENTRAL 94-97 <
fvwwwv VWWWtVV V\UVWVVVWA\VUjVWA/lVVVVVVVVVVV fVVV*/WVVWVVVVVVWVVVVVVVVVWVVVVV
Opéra-Comique
L'Opéra-Ccoiique donnera, demain, Carmen
avec une brillante interprétation qui réunira les
noms de M. Charles Priant, Mme Abby Ri-
chardson, M. Audoin et Mlle DiGastardi. M.
Catherine dirigera l'orchestre.
Gaité=Lgrique
Le Théâtre lyrique d'Auteuil vient de don-
ner plusieurs représentations de gala. La pre-
mière série comprenait: Les Cloches de Cor-
neville, avec Angèle Gril; la seconde: Le Pe-
tit Duc, avec Renée Danthesse. Ces deux bril-
lantes vedettes, entourées d'une troupe de
choix, ont remporté le plus vif succès,
LEttONS CHANT — POSE DE VOIX — DICTION
LEyUllO Mme J COL.l Rue Forest (Hippodrome)
Porte. S£îint=Ma rtiii
Demain, jeudi, la Porte-Saint-Martin donnera
une matinée de son grand succès Le Courrier
de Lyon, dont l'interprétation reste toujours
aussi éclatante avec MM. Jean Coquelin, Jean
Daragon; Mme Marguerite Moreno; MM. Leh-
mann, Chabert, Almette, etc. Matinées tous
les jeudis et dimanches.
Vaudeville
Ce soir, à 21 heures, le Vaudeville donnera
la 25011 représentation de La Femme de mon
Ami, avec la meilleure trompe de Paris. Direc-
tion d'été: Jacques Wilford. -
tion
Théâtre Antoine
La direction a décidé de donner, tous les
jeudis et samedis, à 14 h. 45, des matinées
supplémentaires de L'Inconnu, de Louis Ver-
neuil, le grand succès de la saison. Par suite
du conitm de la direction intérimaire avec M.
F. Gémier, il ne pourra être donné que 30 re-
présentations de cette pièce nouvelle. Soirée à
20 h. 45. (Deux bureaux de location au théâtre.
Tél.: Nard 36-32, Nord 36-33).
NouVeUA mbigu
Le Nouvel-Ambigu donnera, demain jeudi,
une matinée du Maître de Forges, dont le succès
ne s'épuise pas. L'œuvre de Georges Ohnet
est toujours interprétée par MM. Damorès,
Bourde 1 et Lorrain. Matinées jeudis, samedis
et dimanches.
Capucines
A 21 h. 15. Mais les hommes n'en sauront
rien, interprété par tous les créateurs. Le plus
petit théâtre, les plus grandes yedettes.
Théâtre de Paris
La saison reprend, et le triomphal sucées
d'Arsène Lupin continue. La célèbre pièce de
MM. F. de Croisset et M. Leblanc, est jouée
tous les soirs devant des salles combles. Petits
et grands se distraient aux aventures du pSeuT
do-duc de Chanmerace. La pièce est montée
luxueusement et jouée par les meilleurs artis-
tes. Demain, matinée.
Location: 15, rue Blanche. Central 38-y8<
Palais=Royal
Engagement. J'
Au retour d'une excursion en mer, le bateau
sur lequel se trouvaient MM. Gustave Quinson'
et Yves Mirande abordait au petit port 'de Sa-,'
nary. Directeur et auteur dramatique descen-j
daient à teyre et y engageaient M. PSerre Bre^-
sol, un très subtil et adroit comédien qui va'
faire une brillante rentrée dans le futur vaude-
ville du Palais-Royal, Le Chasseur de chez
Maxim'.
Trois rentrées sensationnelles.
Victor Boucher, Marken et Palau.
Voilà la troupe au complet avec Charles La-
my, Jules Barry, Sabine Landray et Baron fils,
remarquables interprètes de Et moi, j'te dis
qu'elle t'a fait d'l'œil. Demain jeudi, matinée à
14 h. 30.
— W
Vil | EDlfll I C GRAND U ROTEL BELLEVOE
VlLbhllvILLk - est Ouvert — Retenir.
mtÊM
Théâtre Michel
Les succès du Théâtre MieTzel.
Il y a, actuellement, trois gros succès à
Paris: Les 1Amants de Sazy, L'Ecole des Co-
cottes, La Femme de mon Ami. La première
de ces comédes se joue actuellement au théâ-
tre Michel, les deux autres y ont été créées,,
et c'est l'honneur de MM. Trébor et Brigoci
d'avoir eu trouver et monter des œuvres qui,
après une longue série de représentations,
triomphent encore sur les meilleures scènes des
boulevards.
Théâtre Albert 2or
Des horizons fleuris,
Pou-Chi-Nett, ingénue
Et perverse est venue
Pour conquérir Paris.
Et tout Paris raffole
De sa grâce frivole!
MM. d'Hansewick, Guillot de Saix, Pierre
gayle et Henri Dumont organiseront, à partir
du 15 octobre, une série de vendredis artistit
ques (poésie, musique, danse èt théâtre) daji$
lesquelles une place importante sera réservée
aux ieunes Il
Théâtres de genre £ Concerts 4 Cabarets artistiques il Cirques Dancings
Les grandes enquêtes de COMŒDIA"
CQmœdia a posé aux directeurs de
music-halls, théâtres de genre, cabarets
artistiques, et aux auteurs de revues,
opérettes, pièces à spectacle, les trais,
questions suivantes :
Quels sont vos projets?
Vos désirs ?
Vos espoirs?
Nous conitioiUMS aujourd'hui la publication
de quelques-urnes des réponses reçues.
DOMINIQUE BONNAUD
Chansonnier, dânaeteiuir de la Lune Rousse,
un cabaret qui veut rester dans la belle tradi-
tion montmartroise.
Cher Cogère et Ami,
Merci de l'intérêt qu'ont toujours montré la
Direction et la Rédaction en chef de Comœdia
à la Lune Rousse et à son pilote, le vieux chan-
sonnier qui vous adresse ici ses meilleurs com-
pliments.
Les projets de Georges Baltha et les miens
pous la satson théâtrale et, si j'ose dire, caba-
retière ?
Ils sont modestes.
Ils se bornent à préparer comme toujours
quatre revues et probablement cinq, pour la pé-
riode septembre 1920-juillet 1 Ç)?1, ce qui est
M, Dominique BONNAUD
déjà quelque chose, car, pour ne durer qu une !
heure à peine, ces revuettes, au moins telles
que nous les voulons, exigent un travail de pré-
paration peut-être plus considérable que la re-
.vue de music-hall. Nous ne pouvons avoir la
[prétention de nous sauver par la mise en scène!
Heureusement, nous sommes aiMs dans cette
tâche par une phalange de chansonnires tels que
mon spirituel frère d'armes du Chat Noir: Vin-
cent Hyspa, le jeune Léon Michel, que sa chan-
son « Dansons i) a classé et mis au premier
rang, Gaston Seerétan, si populaire, le fin Clé-
M. Louis BOUSQUET
roue, le bon humoriste Noël Laut., et par des
compositeurs tels que notre légendaire Adolphe
Stanislas et l'excellent Spark, à la fois musicien
et acteur, d'un mérite incontesté.
Car telle sera la troupe mâle qui livrera, sous
notre drapeau, la bataille pour la gloire de ce
Montmartre qu'on a tué si souvent et qui n'a
jamais été aussi vivant.
Quant aux consens, nous comptons bien en
faire tant et plus et les meilleures possibles
— pour peu que les événements s'y prêtent.
En dehors de la « Lune Rousse », j'ai per-
sonnellement des projets de pièces en vers,
mais comme je n'ai jamais eu le temps, depuis
le « Chat Noir », de les réaliser, n'en parlons
pas.
Voilà, mon cher, Ami, tout ce que je puis
vous dire en vous remerciant encore une fois.
et en vous répétant que j'ai été très touché de
votre cordial autographe.
Four -
DOMINIQUE BONNAUD.
Louis BOUSQUET
Dont les revues à succès ne se comptent
plus.
Mes projets? Des couplets.
Mes désirs? Des succès.
Mes espoirs ? Voir bientôt à la scène Le Pa-
dishals, opérette en trois actes, en collaboration
avec mon ami J. Raymond, musique du maestro
Gey.
Bien amicalement vôtre,
Louis BOUSQUET.
PAUL CLEROUC
Poète, chansonnier et artiste excellent. Au-
teur de nombreuses revues à succès.
Mon cher Ami,
Vos questions sont bien indiscrètes, mais je
sais qu'une bonne rubrique théâtrale ne vit que
d'indiscrétions.
Mes projets pour cette année ? Remplir avec
ponctualité et toute la verve désirable mon en-
gagement à la Lune Rousse, c'est-à-dire pea-
dre de bonnes chansons d'actualité. Cela n'est'
P.Js toujours facile.
Pour les revues, après Tu te rends compte ?,
au Perchoir, j'espère donner deux autres actes
sur une scène un peu plus grande.
Je souhaite, en raison de la rigueur proba-
ble de l'hiver qui vient, et du prix du charbon,
que les directeurs déshabillent un peu moins
les petites femmes sur le plateau, pour que les
auteurs puissent se faire jouer sans passer pat
cent combinaisons.
Pour les opérettes ? J'en ai cinq ou six dans
mes cartons. Toutes des chefs-d'œuvres, natu-
rellement. Mais les nombreux théâtres d'opé-
rette qui vont ouvrir remonteront vraisemblable-
ment le répertoire et je suis convaincu, les re-
lations artistiques et commerciales étant repri-
ses avec l'Autriche, que nous entendrons, à nou-
veau, un de ces jours quelaue valse lente en
trois actes!
, Pour les pièces à spectacle Je rêve d'écrire
pour le Chàtelet une grande féerie, avec une
intrigue amusante, de la bonne musique légère
sur des couplets joyeux, une mise en scène
somptueuse et toutes les attractions que l'on
voudra. Une féerie moderne, avec de l'esprit
M. Paul CLÉROUC
parisien, obtiendrait, je crois, un gros succès.
Excuse: la longueur de ma réponse et croyez
moi, mon cher Ami, bien cordialement vetre
PAUL CLEROUC
Nombre de réponses nous sont parvenuet.
dont nous continuerons la publication.
ECHOS & INFORMATIONS
1
OLIES-ÊERGERE. -
Le temps ContinUe à être incertain et
.maussade. Qu importe, si la joie est dans nos
.cœurs, et pour qu'elle y soit, allons aux Folies-
.Bergère.. La revae L'Amour en Folie est idoine
là dérider les plus moroses, grâce aux docteurs-
,ès-galté qui.se nomment Miss Campton et Bach,
grâce aussi au charme juvénile de la .plus belle
[femme de France: Mlle Agnès Souret.
1
D
UKE KÂHANAMOKU ET L'OLYMPIA.
Le recordman du monde des 100 mètres
nage libre, Duke Kahanamoku qui a battu, en
ee jouant, tous ses concurrents assistera, au-
jourd'hui, à la matinée de l'Olympia. Duke Ka-
hanamoku n'a pas voulu quitter Paris sans avoir
applaudi Kanni et Lula, la danseuse d'Hawaï,
qu'il a connue à Honolulu où Elle enseignait, à
la Cour, les danses nationales. Duke Kahana-
moku se fait une joie d'entendre Rose Amy
qui chantera, pour lui, le Papillon d'Hawaï, un
de ses anciens succès et, après la matinée, de
5 à 7, le jazz-band, augmenté des musiciens
de la suite de la princesse d'Hawai, jouera des
airs d'Honolulu. Au Thé-Tango de l'Olympia:
(Entrée: 3 francs.)
Le bureau de location ouvrira aujourd'hui, à
11 heures du matin, pour les représentations de
la plus belle danseuse d'Espagne : Isabel Ruiz.
Isabel Ruiz débutera à l'Olympi? après-demain,
vendredi, en matinée. Bétove? l'homme qui in-
trigue Paris, présentera son numéro humOtristi-
co-musical en même temps — ou presque ! —
que l'adorable Isabel Ruiz et que le fameux
danseur flamenco: Vicente Escudero. Une at-
traction fabuleuse : Les Viéviario ; Louise Dho-
mas et Dornand dans un sketch feront égale-
ment partie du très beau programme qui sera
offert à la presse et au public, le vendredi 10
septembre.
1
NUTILE DE VOUS PRESSER.
Vous avez tout le temps! Tel est le sage
conseil donné par la direction du Concert Mayol
en raison de l'affluence du public tous les soirs.
L'opérette Le Couvent des Caresses,avec la Pis-
cine Enchantés sera joues encore de nombreux
soirs et la célèbre étoile de café-concert Damia,
triomphe dans ses nouvelles créations. Demain,
matinée.
O
H ! MA CHÈRE ! CROYEZ-MOI !
Prenez ce soir un taxi, traversez tous les
boulevards, descendez la Rue Royale, allez Ave-
nue Gabriel, et si vous avez de la chance, en
vous arrêtant devant les Ambassadeurs, de trou-
ver encore une" place disponible, entrez appiau.
dir La Revue Légère, qui fait courir tout P*
ris.
8
1 L'ESPRIT parisien t'enchante
Ami viens à la Pie qui Chante
La devise de la maison >
A, c'est certain, toujours du bon.
L'humour français y règne en maître;
Le public, qui doit s'y connaître
Et qui sait où il faut aller
Accourt, nombreux, s'en régaler
Pour Fallot, comptant ses recettes
Il peut penser que la galette
Vient parfois, quoi qu'on en ait dit'
Aux gens de bon goût et d'esprit.
A
RLEQUIN, THEATRE GAI.
- En présence du succès toujours croissait
ae baiome, vierge folle, la joyeuse opérette dt
MM. Pierre Chambard et Fernand Raphaël, MM.
Nancey et Cézilly, d'un commun accord avec
M. Ténot leur successeur à la direction de j'Al.
lequln, ont décidé de prolonger la saison d'éjf
jusqu'au 26 septembre inclus.
Des matinées exceptionnelles auront lieu t
3 heures les mercredi, samedi et dimanche, 'iVe c;
la même brillante interprétation que le so.", et
agrémentées en surplus d'une partie chcv ;çr*-
phique particulièrement intéressante.
Hïlllîllî
SUR ECRAN
variations
Jamais Les Trois Mousquetaires n'ont joui
d'une pareille* faveur. On en parle sans les
avoir lus; on réclame l'ouvrage dans les car-
nets de lecture (dont je suis partisan enthou-
siaste, eussè-je dit, si on me l'eût demande), j
D'Artagnan reçoit, par l'intermédiaire de cer-
tains lecteurs, des interprètes assez imprévus;
on le rajeunit, on le vieillit tour à tour.
Tel dénie tout talent à Douglas Fairbanks, tel
autre le gasconne, au point de lui reprocher de
n'être point Béarnais. Enfin la question, pour
la majorité de nos correspondants, engage l'ave-
nir de la France et la gloire d'Alexandre Du-
mas !
Excès d'honneur, trop d'indignité et même
d'indignation. Si vous voulez mon avis person-
nel, je suis Dougliste; je regretterais que le
grand artiste américain ne s'essayât point dans le
rôle du fameux cadet. On m'assure, d'autre
part, que les « ayants droit », les maîtres de
l'affaire n'ont nullement traité définitivement
avec Fairbanks et que le choix pourrait bien
tomber sur un artiste français, inconnu ou pres-
que, en tout cas, innommé dans les réponses
faites à Comoedia.
Qui lira saura. En attendant, on scrute, ou
plutôt on scrutine, on pointe. M. Joubé tient
f !a tête. Voilà un comédien qui est connu et ad-
miré! On m'envoie ses titres, ses rôles et pres-
que son extrait de naissance. M. H. D., de
Bordeaux, ne m'écrit-il point: « Romuald Joubé
est né à Lannemezan, entre Capvern et Bagnè-
res-de-Bigorre. et il a déjà joué d'Artagnan
chez Sarah Bernhardt, il a été magnifique dans
La Faute d'Odette Maréchal. » D'accord.
Pour prouver que l'enquête : A qui d'Arta-
gnan? intéresse, après Léon Sazie, tous les gens
d'épée, les mousquetaires, ceux du moins qui
sont d'éminents cinématographistes, j'ai plaisir
( à donner — à monter en épingle, c'est le mot
- la lettre de Jean-Joseph Renaud, une fine
lame — lui aussi — et un grand découpeur.
de bons scénarios, lui aussi!
Cher ami,
Il s'agit bien, n'est-ce pas, du roman Les
Trots Mousquetaires, et non pas de la pièce qui
porte le même titre?
Alexandre Dumas père nous a donné cette
description de d'Artagnan au début du roman:
« Figurez-vous don Quichotte à dix-huit ans'
Visage long et brun; la pommette des joues sail-
lante; les muscles maxillaires énormément dé-
veloppés; l'œil ouvert et intelligent; le nez cro-
chu mais finement dessiné. »
Et au début de Vingt ans Après:
« C'était un homme de trente-neuf à qua-
rante ans. de petite taille, mais bien prise, mai-
gre, l'œil vif et spirituel, la barbe notre et les
cheveux grisonnants. »
Est-ce là Douglas Fairbanks?. Ce serai.t plu-
tôt Charlie Chaplin !.
Notez l'âge aussi : dix-huit ans au début au
romain, vingt et un à la fin 1
Le rôle est-il comique?. Non, à aucun ins-
tant. 'Même en La scène de l'auberge,. d'Artia-
gnam ne doit pas faire rire. Il n'est mêlté qu à
des aventures dramatiques. A la fin, Richelieu
Ut « sur ce visage sillonné de larmes » toutes les
souffrance^ que le héros a endurées.
Le rôle nécesske-t-il des quaHtes de gym-
naste?. Non! D'Artagnan tire brillamment l'é-
pée et monte à cheval. Rien de plus.
Mais Douglas Fairbanks serait remarquable en
Porthos. Le rôle est trop effacé?. Il serait fa-
cile et intéressant de tirer de certains chapitres
du Vicomte de Bragelonne un film, dont Porthos
serait le protagoniste, un film qui s'intitulerait
même « Porthos ».
Notre cher Léon Sazie objecte en faveur de
Douglas, que les mousquetaires étaient, dans a
réalité, de très rudes soldats. qu «1 ne faut pas
les « toUiner b), tels que le théâtre et 1 opérette
les présentent. et que Douglas Fairbanks, gros
pataud rigolo, a autant de finesse que la plupart
en avaient. D'accord! Seulement, nous n'avons
pas à nous soucier de ce qu'ils étaient dans la
réalité, ni de ce qu'ils sont devenus à la te.
mais de ce qu'ils sont dans le roman !.
Quelques artistes français seulement peuvent
jouer Athos et Aramis. Au cinéma, che^
les rôles « distingués » sont souvent tenfs pré-
tentieusement ; et si un personnage a des vait?
« précieux », on le confie à quelque inverti qui
en fait une chochotte.
Athos sera difficile à tenir. Certains des ac-
teurs proposés par vos correspondants ont Lv ta-
Lent nécessaire, mais sont trop âgés; d'-su^-ei
ont à l'écran des manières qiu constituent poiu
les midinettes, les crérniè-res et les bonnes, le
fin du fin de la distinction, mais qui font rire
les gens bien élevés.
Mais la vraie difficulté d'une belle mise
l'écran des Trois Mousquetaires sera, probible
ment, dans les rôl'es secondaires et dans la n a
ration. Le metteur en scène aura du mal à svj
ter, ça et là, la note « Mardi Gras » et la not<
« théâtre ». En effet, les acteurs et, actrice*
quit, savent porter le costume sont de pl i» er
plus rares en notre démocratie. Us sont trèt
nombreux en Angleterre, où il y a une .'(KJf
où la plupart des fonctions officielles s'ext r «•
encore aujourd'hui dans les beaux vêtement!
des dix-septième et dix-huitième siècles et où k
costume n'est pas une tradition, mais une ac-
tuante.
Les décors risquent aussi d'être « Porte $2 ¡ nt,
Martin » r.
Mais « Mil, ady » sera interprétée avec lm.:
justesse et une intensité extraordinaires si c
personnage est confié à Mme Emmy Lynn.
Jean-Joseph RENAUD.
L'auteur 'applaudi des films: Sept de Piou-e
La Villa iBIieue, Protée, y va carrément: i; a1:..
que. L'habitude!
Si la place ne m'était si parcimonieu(,('m :?,.:
mesurée, j'aurais plaisir à sortir d'autre un.
importants, motivés, mais j'allais oublier que
scrutin est clos. Je le rappelle une fois .-1,- riu.
On continue à m'écrire. Trop tard! Imposable
l'ai épuisé mon stock de regrets.
JL-L. CROZS.
COMŒDIA
3
AUJOURD'HUI
COMÉDIE-FRANÇAISE, 13 h. 30, répétition:
9u/ra^e de La Mort Enchaînée, pièce dramati-
ÏÏtigr en trois actes, en vers, de M. Maurice
'1i,e.
tt~f de Max, Sisyphe ; Charles GranvaJ, le Dieu.
Roger Gaillard, Glaucos ; Dorival, Premier
Escamote, TéTée ; Roger Manteaux, M.
; Drain, Asope ; Fabry, Pandioai ; Le-
Mmes Un Viei/lâéund *; Le Petit Jean Fieury. Eole.
Mmes DeLvalr, La M-ocrt ; Jeanne Even. Olotho ;
Yvonne Ducos, Tyro ; Guintini, Egine ; Nizan,
La Déesse Arge ; BarJac. Progné. MM. Cfaaize
Marcel Oufresne, Frescliard, Mme Roussel.
DEMAIN
Au .PERCHOIR, à 21 heures, première repri-
sentation de Tu te rends compte ! revue en
tableaux de Paul Clérouc. — Messieurs les
Anglais, tirez les premiers ! pièce en un acte,
de René Berton. (Vendredi, à 15 heures, répé-
tition générale pour la presse).
Opéra
Mlle Jeanne Bourdon, la jeune et très bril-
toute artiste de l'Opéra, qui vient de triompher
à Aix-les-Bains, Deauville, Ostende, Spa, Paris-
Plage, dans tous les rôles de son répertoire, va
Mlle Jeanne BOURDON
partir en. Espagne pendant tout le mois de sep-
tembre e taire acclamer notre musique moderne.
A son retour, elle s'arrêtera à Biarritz pour
'*, - des représentations au Casino.
« OS BXCTtOZf -- CRAVOI.ahST
de (a comeu ranc 15. H Viclor-Masst.
COmédie=Française
La v>tn"e de Roland (suite). — Coup sur coup,
je viens - de voir M. jean Hervé dans Gérald
et M. Maurice Escande daqs Rodrigue. Ni l'un,
ni l'autre, pour l'instant, ne satisfont pleine-
ment, m tous les deux apportent une note si
neuve, d'S.' personne-Lie, que l'en-éprouve beau-
coup alse devant cette floraison. Et tous les
deux, même lorsqu'ils se trompent, sont pleins
de plus évidentes promesses; tous les deux
drappent l'attention. Le public les a écoutés un
peu surp ris mais séduit par leur jeunesse au-
tant que c Par leur originalité.
Sur cette représentation du Cid qui, avant-
hier soir, représentation du Cid qui, avant-
Vriîn r,. me faisait songer à un drame shakes-
pearien, je reviendrai bientôt puisque j'en suis
aujourd'hui encore à la Fille de Roland.
Qui ne serait surpris par le Gérald de M.
Jean Hervé. Nous ne sommes plus devant ce
guerrier îlciuant, qui lance des vers tout d'une
pièce, qui crie à Be,rthe qu'il l'aime comme
s'il faisait une proclamation au soleil. Le Gé-
rald de ~tin Hervé est un beau jeune homme,
très jeun e, un adolescent, pâ!e et mince, un
adolescent qui, parfois, évolue ce Saint-Geor-
~de Donatello, image de la chevalerie elle-
même. Êt cet adolescent révèle une âme sen-
sible, ,sndncee' il parle avec douceur à Berthe,
avec tendresse à son pèf2. Sa fougue est pro-
fonde, comme mystique. On dirait Parsifal, à
certaines t minutes. Nous ne sommes plus de-
vant le Ullr"!1ze d'art dont je parlais hier, mais
devant CG,, ience.
Tout cela, fort remarquable en soi, dépasse
vraiment La Pièce de Bomier. On a dit ua peu
trop vite ql.¡ique ce rô:e ne convenait pas à M.
Hérvé tjuï doué de qualités plus intérieures,
n'en avait pas s les qualités superficielles. At-
s accoutume à ce théâtre en fa-
çade avant d'en, décider tout à fait. Une chose
est certai nn c'est qu'il se trompe complété-
ment en « attaquant » la Chanson des Epées
comme ct°Sy], Prière, puis en précipitant la chute
des octossylable comme une cascade. C'est
la sonnerie de clairons qui veut de l'éclat
des les premières notes, et cot éclat doit aller
Les mots, ici, sont là pour le son
,¡cte - A3'r le sens et -il ne faut Pas éluder
'Urs effets. Mais, je le répète, j'ai
hate de revoir M. Hervé dans Gerald. J al
M. Dorival compose un Nœthold dmpression-
nant par la carrure, rr^re, par le faciès sauvage, lourd
et sensuel. Voilà Ie personnage lui-même. Je
n'en dirai pas autant de M. Hemi Mayer dans
Ragenhardt, rôle qui ne lui convient nulle-
ment mais qu'il a joué sans doute, peur ren-
Lorsque Noethold jette son premier défi, MM.
Roçger Gaillard et Escande (Richard et Geof-
lot* u*i superbe élan d'acceptation' qu'il
Quel virtuose que M. Denis d'Inès! Ce co-
médien pourrait, Je crois jouer tous les rôles,
A beaucoup, comme à Rathert, il ne convien-
drait point, mai s d,ans tous il trouverait (tant
son jeu est habile a Jle à s'insinuer, à s'imposer)
des défenseurs. Dénué de la taille, de la puis-
sance que devrait avoir ce dominicain, image
de l'Eglise, il f a" Tl 'le, à force d'initensité dans
la diction, à force d'accent dans le masque,
dans le regard surtout (un ;regard étonnant et
constamment aiguisé) Iu oir Il arrive à suppiéer à
tout ce qui lui manque. 1U7.1 Son Ratbert cependant
gagnerait à montrer un Peu plus d'apitoiement
pour leur maîtresse du malheureux Caneton; cela
attenuerait d'autant certain "air inquisitorial qui
qui n'est pas tout à fait de mise ici.
M. Silvain est ua admirable comte Amaury.
vraiment tout le drame de sa conscience passe
sur son visage ravagé et ce serait la perfection
même si M. Silvain consentait à moins alentir
son débit, à moin, chercher l'effet. Quant à
M. Paul Mounet, dans Charlemagne il n'est
rien au théâtre, qui SOit aussi g-rand avec au-
tant de simplicité. Il est Charlemagne:
Tel qu'en lui même l'éternité le change
Un dernier mot : Pourquoi MUe Delvair, Ber-
the Belle et vaillante, ne pre-nd-elle pas l'ini-
tiative de renoncer à la SOtte tradition qui im-
pose à l'interprète de quitter inique Vecta-
cle du combat pour i £uirve,rs !e trou du souf-
fleur et crier la victoire die C-erald ? Ce cri,
cette pamoison, cette action de grâce, seraient
beaucoup plus émouvants si Berthe tombait à
genoux sur place aux pieds de Charlemagne.
Nous aurons aussi le cri du cœur au lieu du
cri de l'acteur.
GABRIEL BOISSY.
J'ACHÈTE bijoux or jusqu'à 6 f., le platine jus-
qu'à 45 f., l'argent 0,30 le gr. ;den-
tiers, 1,5 f la dent ; perles, brillants jusqu. 2.000 f.
RANIÉ, 46, r. Lafayette. Mét. U Peletier.
SEPTEMBRE SUR LA COTE D'ARGENT
Les Jeux du Cirque
(De notre envoyé spécial)
Dimanche 29 août. — Dax la verte, Dax la
morne, Dax que Rodenbach eût appelée : La
Morte, est en fête une fois par an..: C'est le
prélude de la grande saison. Le Tout Biar-
ritz, lie tout Saint-Sébastien, le tout Saint-Jean-
de-Luz s'y donnant rendez-vous. Il y a mainr-
tenant un tout Saint-Jean-de-Luz, depuis que le
roi d'Espagne danse à Ciboure et qu'Abel De-
val fait tanguer sur les bords de la - men Le
épays est infesté de jazz-band.
Le soir venu, ils lancent sur le bord de la
mer leurs li-tanies à la fois tintamaresques et
lugubres comme des plaintes dans la nuit. Cette
mélancolie musicale, coupée de bruits de sirè-
nes, de claqueson et de casseroles, signent aux
nègres la nostalgie et aux blancs. ■* 'ristesse
infime qui s'extériorise sous formes v- mouve-
nuents langoureusement tournants ■es J'extases
ry:t!hJmées. Cercle ou dancing champêtre, tel
est le prograrrume habituel des soirées cosmopo-
lites de lia Côte d'Argent. Le dimanche, on va
voir tuer les taureaux à Saint-Sébastien, à
Bayonne ou à Dax. Il faut bien se divertir un
peu, n'est-ce pas?
L'année dernière, les arènes de Bayonne ont
été brûlées par une foule composée de specta-
teurs sensés, transformés, pour quelques heu-
res, en fous furieux. De graves raisons motivè-
rent ces représailles. Les taureaux, victimes de
la crise des transports comme de simples bipè-
des, s'étaient permis de ne pas arriver à l'heure.
De plus, Le nombre des quadrupèdes étripés et
de poumons perforés avaient paru insuffisant.
Cette année, à Dax, les places de Barrera coû-
tent ouvrante et cinquante francs. Où est le
temps - où il était possible de voir massacrer
d'inoffensifs animaux pour dix francs, tout en
demeurant confortablement assis à l'ombre?
N'importe, le public ne rechigne pas. Le
sang a augmenté comme toute chose. Quoi de
plus naturel. Les joies sadiques de l'abattoir
doivent suivre la hausse die la vie chère.
La journée sera entièrement espagnole. A
quatre heures, la corrida, que chacun espère,
sanglante. Le soir, des (toréadors d'opéra-co-
mique joueront Carmen dans les arènes encore
(rouges die sang. Mais la véritable aittraction, c'est
la tuerie réelle. La vie ou plutôt la mort sem-
ble à tous ces blasés autrement poignante que
l'imitation. Que peut la fiction auprès de la
terrible réaNté. « Camlen, après l'émotion de
l'après-midi.,.' du chiqué », dit avec dédain un
élégant Parisien. Pensez donc, ce soir, Don José
ancrai un cotitsfcu en carton et en frappera la-
mentableaœdt l'héroïne. Tout à l'heure, au
contraire, les accessoires seront en acier trempé
et le taureau ne fera pas semblant de vouloir
tuer un être humain. Ah! si le tétf or était
douMé d'un matadore, si Don José estoquait vé-
ritablement son taureau devant le public, vous
verriez la recette quadrupler. Qu'est l'émotion
musicale, après la terreur folle et exquise qui
va faire frisonner tout à l'heure six mille per-
sonnes!.
Une cohue bigarrée et grondante. Quelques
hommes en béret, deux vénérables vieilles da-
mes en mantille semblent chargés de mettre
un peu de couleur locale dans cette foule
suante et brutale. Les femmes sont rêveuses,
elïes semblent songer avec une sorte de volupté
mystérieuse au tremiblement sadique qui les agi-
tera tout à l'heure, quand le sang éclaboussera
l'arène et que le soleil dorera les tripes pen-
dantes des chevaux aux ventres ouverts.
Près de la tribune présidentielle, Oscar Du-
frenne. en compagnie de Henri Varna, semble
avec admiration calculer la recette. On fera en-
viron cent mille francs. La meilleure revue de
Léo Lelièvre et de Varna ne pourra jamais réa-
liser en une soi ré© d!2 telles sommes, et peut-
être l'imprésario senige-til, avec mélancolie, que
la cruauté est une meKtk
des animaux suppliciés représente pour l'entre-
preneur le minimum d'efforts intellectuels pour
le maximum de résultats. Voici Parisys, agitée'
et rouge d'émotion; Renée Mulleir, très gravé;!
Delysia, vêtue d'une cape rouge, comme si elle!
voulait être le point de mire des taureaux. Tout!
à l'heure, elle lancera, avec enthousiasme, au
matadore son couvre-chef, qui lui semble le:
plus éclatant hommage de son enthousiasme.
Suivez pendant la course son béret blanc, vous
le trouverez toujours sur le chemin de l'honneur'
et de la mort; Emma MagMani, toute menue,
est complimentée. Hier soir, elkf a dansé avec;
succès le ballet de Faust; Jean Perrier attend:
impassible; Mme Ginette Boyesen, la jolie etli
élégante Américaine, femme de l'excellent écri-
vain Algernon Boyesen, explique les mystères;
de la tauromachie à sa voisine terrorisée et in-
trigue pour avoir une banderille trempée dui
sang d'un taureau mort. Ça porte bonheur, pa-
raît-il !.
Les péripéties habituelles et protocolaires de
la majestueuse boucherie se déroulent. Les to-
réadors saluent le président, qui lance la clef
du terril. Les lourds animaux bondissent dans
l'arène et s'arrêtent quelques instants, aveuglés
par .Le soleil, comme ahuris devant cette foute
frémissant. Ils éventrent de mélancoliques ros-
ses qui offrent avec soumission leur corps en
holocauste aux cornes de Jta lo'urde brute. Des
insectes avides de sang, des profiteurs de la
mort ailés volent autour des étiques chevaux.
Le picador sinistre Guguose, bardé de fer des
jeux du cirque, tombe et se relève pour amuser
le public et préparer le tragique et sublime
moment: la mort du taureau.
Des cris d'enthousiasme et des coups de si f-,
flets mêlent leurs vacarmes contradictoires. Des
morceaux de tripes giclent parmi les specta-
teurs. Des cris d'horreur retentissent. Livi-
des, la gorge serrée, plusieurs femmes ont une,
singulière façon de concilier leur sensibilité et
leur désir de voir l'atroce spectacle. Elles se
mettent ta main devant les yeux, mais hypocri-f
tement, elles trichent, elles écarquiHent large-
ment leurs doigts pour bien voir. Elles sonf*
leurs propres mystificatrices. Les mains sem-
blent dire : « Pitié. Horreur!. C'est abomi-
nable. Assez!. » Les yeux qui s'écarquillent
pour vaincre lies légers obstacles dressés par la
pudeur et la sensibilité ont des visions sangui-
naires. Ils paraissent dire: « C'est atroce et
délicieux. Encore ! » Ah ! l'hypocrisie hu-
maine !. MAX VITERBO.
..te.
COMPTOIR ARGENTIN
25, Rue Caumartin, Paris
AchèteBIIOUX SUS
tous chey
—————————— ,1
BAGNERES-DE-BIGORRE. — La représen-
tation de gala organisée pair la municipalité au
bénéfice des pauvres avait attiré dans la ravis-
sante salle du Casino l'élégant et nombreux pitf
blic des grands soirs
Les Dragons de Villars tenaienit l'affiche. Le
charmant opéra-comique de Maillart fournit, à
notre vaillante troupe, l'pccasion d'un nouveau
et fort légitime succès. --
Belamy avait dans M. Péraidi un superbe in-
terprète. La délicieuse Georgette de Mme Et
Gillet devait fatalement se laisser prendre aux
charmes de la voix caresseuse et du geste eti-
Jaleur du beau dragon. Biten entendu, ce grand
bénêt de Thibault, silhouetté d'excellente et bur-
lesque manière par M. Nivière, n'y devait voir
que du. bleu.
Mlle Gaima puait Rose Friquet, et M. Car-
ton, Sylvain. Le berger fut digne de la petite,
chevrière. oDes fleurs pour celle-ci et des ap-
pl.audissements pour celui-là, — le tout bien
mérité, du reste.
Les chœurs, bien stylés, chantèrent avec un
grand sentiment religieux l'impressionnante et
belle « Invocation » qui clôt le deuxièinie acte.
Orchestre supérieurement conduit par le maître
G. Haas. — R. E.
| p™" REGIE EXCLUSIVE DE LA PUBLICITÉ ———~
SOUS TOUTES SES FORMES 00.
DU ac
JOURNAL
î S'adressep :
1 POUR TOUS RENSEIGNEMENTS, PRIX, CONDITIONS ,
t AGENCE FERMIÈRE DE PUBLICITÉ I|
| 41, Boulevard des Capucines == PARIS |
| Téléphone : CENTRAL 94.96 et CENTRAL 94-97 <
fvwwwv VWWWtVV V\UVWVVVWA\VUjVWA/lVVVVVVVVVVV fVVV*/WVVWVVVVVVWVVVVVVVVVWVVVVV
Opéra-Comique
L'Opéra-Ccoiique donnera, demain, Carmen
avec une brillante interprétation qui réunira les
noms de M. Charles Priant, Mme Abby Ri-
chardson, M. Audoin et Mlle DiGastardi. M.
Catherine dirigera l'orchestre.
Gaité=Lgrique
Le Théâtre lyrique d'Auteuil vient de don-
ner plusieurs représentations de gala. La pre-
mière série comprenait: Les Cloches de Cor-
neville, avec Angèle Gril; la seconde: Le Pe-
tit Duc, avec Renée Danthesse. Ces deux bril-
lantes vedettes, entourées d'une troupe de
choix, ont remporté le plus vif succès,
LEttONS CHANT — POSE DE VOIX — DICTION
LEyUllO Mme J COL.l Rue Forest (Hippodrome)
Porte. S£îint=Ma rtiii
Demain, jeudi, la Porte-Saint-Martin donnera
une matinée de son grand succès Le Courrier
de Lyon, dont l'interprétation reste toujours
aussi éclatante avec MM. Jean Coquelin, Jean
Daragon; Mme Marguerite Moreno; MM. Leh-
mann, Chabert, Almette, etc. Matinées tous
les jeudis et dimanches.
Vaudeville
Ce soir, à 21 heures, le Vaudeville donnera
la 25011 représentation de La Femme de mon
Ami, avec la meilleure trompe de Paris. Direc-
tion d'été: Jacques Wilford. -
tion
Théâtre Antoine
La direction a décidé de donner, tous les
jeudis et samedis, à 14 h. 45, des matinées
supplémentaires de L'Inconnu, de Louis Ver-
neuil, le grand succès de la saison. Par suite
du conitm de la direction intérimaire avec M.
F. Gémier, il ne pourra être donné que 30 re-
présentations de cette pièce nouvelle. Soirée à
20 h. 45. (Deux bureaux de location au théâtre.
Tél.: Nard 36-32, Nord 36-33).
NouVeUA mbigu
Le Nouvel-Ambigu donnera, demain jeudi,
une matinée du Maître de Forges, dont le succès
ne s'épuise pas. L'œuvre de Georges Ohnet
est toujours interprétée par MM. Damorès,
Bourde 1 et Lorrain. Matinées jeudis, samedis
et dimanches.
Capucines
A 21 h. 15. Mais les hommes n'en sauront
rien, interprété par tous les créateurs. Le plus
petit théâtre, les plus grandes yedettes.
Théâtre de Paris
La saison reprend, et le triomphal sucées
d'Arsène Lupin continue. La célèbre pièce de
MM. F. de Croisset et M. Leblanc, est jouée
tous les soirs devant des salles combles. Petits
et grands se distraient aux aventures du pSeuT
do-duc de Chanmerace. La pièce est montée
luxueusement et jouée par les meilleurs artis-
tes. Demain, matinée.
Location: 15, rue Blanche. Central 38-y8<
Palais=Royal
Engagement. J'
Au retour d'une excursion en mer, le bateau
sur lequel se trouvaient MM. Gustave Quinson'
et Yves Mirande abordait au petit port 'de Sa-,'
nary. Directeur et auteur dramatique descen-j
daient à teyre et y engageaient M. PSerre Bre^-
sol, un très subtil et adroit comédien qui va'
faire une brillante rentrée dans le futur vaude-
ville du Palais-Royal, Le Chasseur de chez
Maxim'.
Trois rentrées sensationnelles.
Victor Boucher, Marken et Palau.
Voilà la troupe au complet avec Charles La-
my, Jules Barry, Sabine Landray et Baron fils,
remarquables interprètes de Et moi, j'te dis
qu'elle t'a fait d'l'œil. Demain jeudi, matinée à
14 h. 30.
— W
Vil | EDlfll I C GRAND U ROTEL BELLEVOE
VlLbhllvILLk - est Ouvert — Retenir.
mtÊM
Théâtre Michel
Les succès du Théâtre MieTzel.
Il y a, actuellement, trois gros succès à
Paris: Les 1Amants de Sazy, L'Ecole des Co-
cottes, La Femme de mon Ami. La première
de ces comédes se joue actuellement au théâ-
tre Michel, les deux autres y ont été créées,,
et c'est l'honneur de MM. Trébor et Brigoci
d'avoir eu trouver et monter des œuvres qui,
après une longue série de représentations,
triomphent encore sur les meilleures scènes des
boulevards.
Théâtre Albert 2or
Des horizons fleuris,
Pou-Chi-Nett, ingénue
Et perverse est venue
Pour conquérir Paris.
Et tout Paris raffole
De sa grâce frivole!
MM. d'Hansewick, Guillot de Saix, Pierre
gayle et Henri Dumont organiseront, à partir
du 15 octobre, une série de vendredis artistit
ques (poésie, musique, danse èt théâtre) daji$
lesquelles une place importante sera réservée
aux ieunes Il
Théâtres de genre £ Concerts 4 Cabarets artistiques il Cirques Dancings
Les grandes enquêtes de COMŒDIA"
CQmœdia a posé aux directeurs de
music-halls, théâtres de genre, cabarets
artistiques, et aux auteurs de revues,
opérettes, pièces à spectacle, les trais,
questions suivantes :
Quels sont vos projets?
Vos désirs ?
Vos espoirs?
Nous conitioiUMS aujourd'hui la publication
de quelques-urnes des réponses reçues.
DOMINIQUE BONNAUD
Chansonnier, dânaeteiuir de la Lune Rousse,
un cabaret qui veut rester dans la belle tradi-
tion montmartroise.
Cher Cogère et Ami,
Merci de l'intérêt qu'ont toujours montré la
Direction et la Rédaction en chef de Comœdia
à la Lune Rousse et à son pilote, le vieux chan-
sonnier qui vous adresse ici ses meilleurs com-
pliments.
Les projets de Georges Baltha et les miens
pous la satson théâtrale et, si j'ose dire, caba-
retière ?
Ils sont modestes.
Ils se bornent à préparer comme toujours
quatre revues et probablement cinq, pour la pé-
riode septembre 1920-juillet 1 Ç)?1, ce qui est
M, Dominique BONNAUD
déjà quelque chose, car, pour ne durer qu une !
heure à peine, ces revuettes, au moins telles
que nous les voulons, exigent un travail de pré-
paration peut-être plus considérable que la re-
.vue de music-hall. Nous ne pouvons avoir la
[prétention de nous sauver par la mise en scène!
Heureusement, nous sommes aiMs dans cette
tâche par une phalange de chansonnires tels que
mon spirituel frère d'armes du Chat Noir: Vin-
cent Hyspa, le jeune Léon Michel, que sa chan-
son « Dansons i) a classé et mis au premier
rang, Gaston Seerétan, si populaire, le fin Clé-
M. Louis BOUSQUET
roue, le bon humoriste Noël Laut., et par des
compositeurs tels que notre légendaire Adolphe
Stanislas et l'excellent Spark, à la fois musicien
et acteur, d'un mérite incontesté.
Car telle sera la troupe mâle qui livrera, sous
notre drapeau, la bataille pour la gloire de ce
Montmartre qu'on a tué si souvent et qui n'a
jamais été aussi vivant.
Quant aux consens, nous comptons bien en
faire tant et plus et les meilleures possibles
— pour peu que les événements s'y prêtent.
En dehors de la « Lune Rousse », j'ai per-
sonnellement des projets de pièces en vers,
mais comme je n'ai jamais eu le temps, depuis
le « Chat Noir », de les réaliser, n'en parlons
pas.
Voilà, mon cher, Ami, tout ce que je puis
vous dire en vous remerciant encore une fois.
et en vous répétant que j'ai été très touché de
votre cordial autographe.
Four -
DOMINIQUE BONNAUD.
Louis BOUSQUET
Dont les revues à succès ne se comptent
plus.
Mes projets? Des couplets.
Mes désirs? Des succès.
Mes espoirs ? Voir bientôt à la scène Le Pa-
dishals, opérette en trois actes, en collaboration
avec mon ami J. Raymond, musique du maestro
Gey.
Bien amicalement vôtre,
Louis BOUSQUET.
PAUL CLEROUC
Poète, chansonnier et artiste excellent. Au-
teur de nombreuses revues à succès.
Mon cher Ami,
Vos questions sont bien indiscrètes, mais je
sais qu'une bonne rubrique théâtrale ne vit que
d'indiscrétions.
Mes projets pour cette année ? Remplir avec
ponctualité et toute la verve désirable mon en-
gagement à la Lune Rousse, c'est-à-dire pea-
dre de bonnes chansons d'actualité. Cela n'est'
P.Js toujours facile.
Pour les revues, après Tu te rends compte ?,
au Perchoir, j'espère donner deux autres actes
sur une scène un peu plus grande.
Je souhaite, en raison de la rigueur proba-
ble de l'hiver qui vient, et du prix du charbon,
que les directeurs déshabillent un peu moins
les petites femmes sur le plateau, pour que les
auteurs puissent se faire jouer sans passer pat
cent combinaisons.
Pour les opérettes ? J'en ai cinq ou six dans
mes cartons. Toutes des chefs-d'œuvres, natu-
rellement. Mais les nombreux théâtres d'opé-
rette qui vont ouvrir remonteront vraisemblable-
ment le répertoire et je suis convaincu, les re-
lations artistiques et commerciales étant repri-
ses avec l'Autriche, que nous entendrons, à nou-
veau, un de ces jours quelaue valse lente en
trois actes!
, Pour les pièces à spectacle Je rêve d'écrire
pour le Chàtelet une grande féerie, avec une
intrigue amusante, de la bonne musique légère
sur des couplets joyeux, une mise en scène
somptueuse et toutes les attractions que l'on
voudra. Une féerie moderne, avec de l'esprit
M. Paul CLÉROUC
parisien, obtiendrait, je crois, un gros succès.
Excuse: la longueur de ma réponse et croyez
moi, mon cher Ami, bien cordialement vetre
PAUL CLEROUC
Nombre de réponses nous sont parvenuet.
dont nous continuerons la publication.
ECHOS & INFORMATIONS
1
OLIES-ÊERGERE. -
Le temps ContinUe à être incertain et
.maussade. Qu importe, si la joie est dans nos
.cœurs, et pour qu'elle y soit, allons aux Folies-
.Bergère.. La revae L'Amour en Folie est idoine
là dérider les plus moroses, grâce aux docteurs-
,ès-galté qui.se nomment Miss Campton et Bach,
grâce aussi au charme juvénile de la .plus belle
[femme de France: Mlle Agnès Souret.
1
D
UKE KÂHANAMOKU ET L'OLYMPIA.
Le recordman du monde des 100 mètres
nage libre, Duke Kahanamoku qui a battu, en
ee jouant, tous ses concurrents assistera, au-
jourd'hui, à la matinée de l'Olympia. Duke Ka-
hanamoku n'a pas voulu quitter Paris sans avoir
applaudi Kanni et Lula, la danseuse d'Hawaï,
qu'il a connue à Honolulu où Elle enseignait, à
la Cour, les danses nationales. Duke Kahana-
moku se fait une joie d'entendre Rose Amy
qui chantera, pour lui, le Papillon d'Hawaï, un
de ses anciens succès et, après la matinée, de
5 à 7, le jazz-band, augmenté des musiciens
de la suite de la princesse d'Hawai, jouera des
airs d'Honolulu. Au Thé-Tango de l'Olympia:
(Entrée: 3 francs.)
Le bureau de location ouvrira aujourd'hui, à
11 heures du matin, pour les représentations de
la plus belle danseuse d'Espagne : Isabel Ruiz.
Isabel Ruiz débutera à l'Olympi? après-demain,
vendredi, en matinée. Bétove? l'homme qui in-
trigue Paris, présentera son numéro humOtristi-
co-musical en même temps — ou presque ! —
que l'adorable Isabel Ruiz et que le fameux
danseur flamenco: Vicente Escudero. Une at-
traction fabuleuse : Les Viéviario ; Louise Dho-
mas et Dornand dans un sketch feront égale-
ment partie du très beau programme qui sera
offert à la presse et au public, le vendredi 10
septembre.
1
NUTILE DE VOUS PRESSER.
Vous avez tout le temps! Tel est le sage
conseil donné par la direction du Concert Mayol
en raison de l'affluence du public tous les soirs.
L'opérette Le Couvent des Caresses,avec la Pis-
cine Enchantés sera joues encore de nombreux
soirs et la célèbre étoile de café-concert Damia,
triomphe dans ses nouvelles créations. Demain,
matinée.
O
H ! MA CHÈRE ! CROYEZ-MOI !
Prenez ce soir un taxi, traversez tous les
boulevards, descendez la Rue Royale, allez Ave-
nue Gabriel, et si vous avez de la chance, en
vous arrêtant devant les Ambassadeurs, de trou-
ver encore une" place disponible, entrez appiau.
dir La Revue Légère, qui fait courir tout P*
ris.
8
1 L'ESPRIT parisien t'enchante
Ami viens à la Pie qui Chante
La devise de la maison >
A, c'est certain, toujours du bon.
L'humour français y règne en maître;
Le public, qui doit s'y connaître
Et qui sait où il faut aller
Accourt, nombreux, s'en régaler
Pour Fallot, comptant ses recettes
Il peut penser que la galette
Vient parfois, quoi qu'on en ait dit'
Aux gens de bon goût et d'esprit.
A
RLEQUIN, THEATRE GAI.
- En présence du succès toujours croissait
ae baiome, vierge folle, la joyeuse opérette dt
MM. Pierre Chambard et Fernand Raphaël, MM.
Nancey et Cézilly, d'un commun accord avec
M. Ténot leur successeur à la direction de j'Al.
lequln, ont décidé de prolonger la saison d'éjf
jusqu'au 26 septembre inclus.
Des matinées exceptionnelles auront lieu t
3 heures les mercredi, samedi et dimanche, 'iVe c;
la même brillante interprétation que le so.", et
agrémentées en surplus d'une partie chcv ;çr*-
phique particulièrement intéressante.
Hïlllîllî
SUR ECRAN
variations
Jamais Les Trois Mousquetaires n'ont joui
d'une pareille* faveur. On en parle sans les
avoir lus; on réclame l'ouvrage dans les car-
nets de lecture (dont je suis partisan enthou-
siaste, eussè-je dit, si on me l'eût demande), j
D'Artagnan reçoit, par l'intermédiaire de cer-
tains lecteurs, des interprètes assez imprévus;
on le rajeunit, on le vieillit tour à tour.
Tel dénie tout talent à Douglas Fairbanks, tel
autre le gasconne, au point de lui reprocher de
n'être point Béarnais. Enfin la question, pour
la majorité de nos correspondants, engage l'ave-
nir de la France et la gloire d'Alexandre Du-
mas !
Excès d'honneur, trop d'indignité et même
d'indignation. Si vous voulez mon avis person-
nel, je suis Dougliste; je regretterais que le
grand artiste américain ne s'essayât point dans le
rôle du fameux cadet. On m'assure, d'autre
part, que les « ayants droit », les maîtres de
l'affaire n'ont nullement traité définitivement
avec Fairbanks et que le choix pourrait bien
tomber sur un artiste français, inconnu ou pres-
que, en tout cas, innommé dans les réponses
faites à Comoedia.
Qui lira saura. En attendant, on scrute, ou
plutôt on scrutine, on pointe. M. Joubé tient
f !a tête. Voilà un comédien qui est connu et ad-
miré! On m'envoie ses titres, ses rôles et pres-
que son extrait de naissance. M. H. D., de
Bordeaux, ne m'écrit-il point: « Romuald Joubé
est né à Lannemezan, entre Capvern et Bagnè-
res-de-Bigorre. et il a déjà joué d'Artagnan
chez Sarah Bernhardt, il a été magnifique dans
La Faute d'Odette Maréchal. » D'accord.
Pour prouver que l'enquête : A qui d'Arta-
gnan? intéresse, après Léon Sazie, tous les gens
d'épée, les mousquetaires, ceux du moins qui
sont d'éminents cinématographistes, j'ai plaisir
( à donner — à monter en épingle, c'est le mot
- la lettre de Jean-Joseph Renaud, une fine
lame — lui aussi — et un grand découpeur.
de bons scénarios, lui aussi!
Cher ami,
Il s'agit bien, n'est-ce pas, du roman Les
Trots Mousquetaires, et non pas de la pièce qui
porte le même titre?
Alexandre Dumas père nous a donné cette
description de d'Artagnan au début du roman:
« Figurez-vous don Quichotte à dix-huit ans'
Visage long et brun; la pommette des joues sail-
lante; les muscles maxillaires énormément dé-
veloppés; l'œil ouvert et intelligent; le nez cro-
chu mais finement dessiné. »
Et au début de Vingt ans Après:
« C'était un homme de trente-neuf à qua-
rante ans. de petite taille, mais bien prise, mai-
gre, l'œil vif et spirituel, la barbe notre et les
cheveux grisonnants. »
Est-ce là Douglas Fairbanks?. Ce serai.t plu-
tôt Charlie Chaplin !.
Notez l'âge aussi : dix-huit ans au début au
romain, vingt et un à la fin 1
Le rôle est-il comique?. Non, à aucun ins-
tant. 'Même en La scène de l'auberge,. d'Artia-
gnam ne doit pas faire rire. Il n'est mêlté qu à
des aventures dramatiques. A la fin, Richelieu
Ut « sur ce visage sillonné de larmes » toutes les
souffrance^ que le héros a endurées.
Le rôle nécesske-t-il des quaHtes de gym-
naste?. Non! D'Artagnan tire brillamment l'é-
pée et monte à cheval. Rien de plus.
Mais Douglas Fairbanks serait remarquable en
Porthos. Le rôle est trop effacé?. Il serait fa-
cile et intéressant de tirer de certains chapitres
du Vicomte de Bragelonne un film, dont Porthos
serait le protagoniste, un film qui s'intitulerait
même « Porthos ».
Notre cher Léon Sazie objecte en faveur de
Douglas, que les mousquetaires étaient, dans a
réalité, de très rudes soldats. qu «1 ne faut pas
les « toUiner b), tels que le théâtre et 1 opérette
les présentent. et que Douglas Fairbanks, gros
pataud rigolo, a autant de finesse que la plupart
en avaient. D'accord! Seulement, nous n'avons
pas à nous soucier de ce qu'ils étaient dans la
réalité, ni de ce qu'ils sont devenus à la te.
mais de ce qu'ils sont dans le roman !.
Quelques artistes français seulement peuvent
jouer Athos et Aramis. Au cinéma, che^
les rôles « distingués » sont souvent tenfs pré-
tentieusement ; et si un personnage a des vait?
« précieux », on le confie à quelque inverti qui
en fait une chochotte.
Athos sera difficile à tenir. Certains des ac-
teurs proposés par vos correspondants ont Lv ta-
Lent nécessaire, mais sont trop âgés; d'-su^-ei
ont à l'écran des manières qiu constituent poiu
les midinettes, les crérniè-res et les bonnes, le
fin du fin de la distinction, mais qui font rire
les gens bien élevés.
Mais la vraie difficulté d'une belle mise
l'écran des Trois Mousquetaires sera, probible
ment, dans les rôl'es secondaires et dans la n a
ration. Le metteur en scène aura du mal à svj
ter, ça et là, la note « Mardi Gras » et la not<
« théâtre ». En effet, les acteurs et, actrice*
quit, savent porter le costume sont de pl i» er
plus rares en notre démocratie. Us sont trèt
nombreux en Angleterre, où il y a une .'(KJf
où la plupart des fonctions officielles s'ext r «•
encore aujourd'hui dans les beaux vêtement!
des dix-septième et dix-huitième siècles et où k
costume n'est pas une tradition, mais une ac-
tuante.
Les décors risquent aussi d'être « Porte $2 ¡ nt,
Martin » r.
Mais « Mil, ady » sera interprétée avec lm.:
justesse et une intensité extraordinaires si c
personnage est confié à Mme Emmy Lynn.
Jean-Joseph RENAUD.
L'auteur 'applaudi des films: Sept de Piou-e
La Villa iBIieue, Protée, y va carrément: i; a1:..
que. L'habitude!
Si la place ne m'était si parcimonieu(,('m :?,.:
mesurée, j'aurais plaisir à sortir d'autre un.
importants, motivés, mais j'allais oublier que
scrutin est clos. Je le rappelle une fois .-1,- riu.
On continue à m'écrire. Trop tard! Imposable
l'ai épuisé mon stock de regrets.
JL-L. CROZS.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.04%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.04%.
- Auteurs similaires Bibliothèque Diplomatique Numérique Bibliothèque Diplomatique Numérique /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "MAEDIGen0"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 3/4
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k7647742w/f3.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k7647742w/f3.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k7647742w/f3.image
- Mise en scène Mise en scène ×
Mise en scène
Créer facilement :
- Marque-page Marque-page https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/bookmark/ark:/12148/bpt6k7647742w/f3.image ×
Gérer son espace personnel
Ajouter ce document
Ajouter/Voir ses marque-pages
Mes sélections ()Titre - Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k7647742w
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k7647742w
- Signalement d'anomalie Signalement d'anomalie https://sindbadbnf.libanswers.com/widget_standalone.php?la_widget_id=7142
- Aide Aide https://gallica.bnf.fr/services/ajax/action/aide/ark:/12148/bpt6k7647742w/f3.image × Aide
Facebook
Twitter
Pinterest