Presse et revues
6 pages
Titre : Comoedia / rédacteur en chef : Gaston de Pawlowski
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1911-01-09
Contributeur : Pawlowski, Gaston de (1874-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32745939d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 09 janvier 1911 09 janvier 1911
Description : 1911/01/09 (A5,N1197). 1911/01/09 (A5,N1197).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7647423h
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-123
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/05/2015
COMOED-I;f. rtiNI)l P JANVIER 191T > S
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LA SAISON THEATRALE A L'ÉTRANGER
Les Théâtres de Hambourg
1 Par M. Stanislas RZEWUSKI
'Les théâtres de Hambourg montent chaque
an,niée plusieurs spécimens d'un genre dramati-
que,, jadis très en vogue dans tous les pays ger-
maniques et anglo-saxons. Nous voulons panier
des contes de Noël, des féeries, des pièces à
grand spectacle écrites tout spécialement à l'oc-
casion des fêtes de Noël et du Nouvel An. Cette
dramaturgie inoffensive et sympathique, s'adres-
sant surtout aux familles.. et qjtà fit des délices de
nombreuses générations, a produit d'authentiques
petites merveiHes de fins joyaux d'émotion, de
fantaisie, de tpoésie sincère. Malheureusein en t,
les traditions et l'esthétique du genre en ques-
tion se perdent de plus en plus, les grandes
villes germaniques ne montent plus guère d'ou-
vrages pareils. Hambourg admirable cité indus-
trielle, bien. moderne, cependant prospère, ,riche
et active entre toutes, reste fidèle à cette ex-
cellente coutume et les fêtes de Noël ont vu.
cette année encore, l'éclosion die toute une série
de ces pièces, joie des enfants, sécurité des pa-
rents. c'est le cas de le dire.
L'Opéra de Hambourg, a monté une luxueuse
et très artistique féerie musicale, le ThaHa. thea-
ter, un conte « Rotkopfchez » le Schauspielhaus
une pièce fantastique en huit tableaux, dont l'a
partition, est tout à fait agréable. Ces différents
ouvrages, sans grandes prétentions littéraires,
mais non sans qualités artistiques, ayant bénéfi-
cié d'une mise en scène admirable, telle que les
théâtres allemands contemporains peuvent seuls
en réaliser de pareilles, ont ravi le public in-
dulgent, auquel ils s'adressaient. Leurs péripé-
ties naïves et poétiques à lia fois développent de
changeantes et éblouissantes visions dans une
atmosphère de rêve et d'illusion bienfaisante ;
©Mes transportent vraiment le spectateur dans un
monde fantastique et charmant. Il y a
là .une des manifestations les plus remarquables
die l'art dramatique en Allemagne, un des rares
vestiges du passé théâtral qui y subsistent en-
core.
Parmi les nouveauté, s de la saison nous signa-
lerons une première Qui a eu lieu au Cari
Sehnxltze teater et qui nous intéresse particuliè-
rement car l'auteur M. Léo Bail, très reinarque,
ble compositeur d'opérette débutera prochaine-
ment à Paris. En effet, M. Alphonse Franck va
iouer à ce beau théâtre de 1 A polo, ou triom-
phe en ce moment La Veuve joyeuse, -urne des
partitions les plus célèbres de Léo PaiM: La Fem-
me divorcée. C'est là sans aucun doute avec La
Princesse Dollar, le chef-d'œuvre de ce musi-
cien exquis, dont le nOUvel cirage était impa-
tiemment attende.
Das Puppenmadel, — c'est le tiltre de l'oipé-
rette créée à Hambourg, a brillamment réussi.
Le poème est ravissant, la pardon charmas
te d'un bout à l'autre. Elle abonde en idées mu-
sicales, en. couplets agréables, en rythmes joyeux
et allègres. Une délicieuse étoile d'opera-coira-
que, Mlle Antomewska y a fait ses débuts a
Hambourg avec beaucoup d'éclat et de
STANISLAS RZEWUSKI.
"Comœdia" à Marseille
Opéra. — La seconde représentation du Bar-
bier de Séville a été un véritable triomphe pour
tous es mterprètes ; notre exquise chanteuse lé-
gère, Mme Beirthe César, doat la voix est si
cristalline a démeusernent chanté son grand
air du 2e acte et, à la leçon de chant, nous a fait
admirer sa vi^rtuosité dians « les variations de
Prock qu'elle a dû hisser. M. Lapeilletene est
un des rnetl,leUlrS interprètes du comte Ataavi_ va ;
&a wr toutes les qualités que nécessite ce
rôle, timbréee, chaude, veloutée et souple, tel est
l'organe de ce remarquable ténor ; ajoutez à
cela un Jeu de scène des plus naturels et vous
comprendrez aisément tout le regret que l'on
éprouve a n'entendre cet artiste qu'en représen-
Figaro trouve en M. Figarelia un de ses plus
parfaits interprètes ; notre baryton d'opéra-comi-
que, qui sut toujours se faire applaudir a .trouvé
là l'occasion de se surpasser et on ne sait lequel
il convient de lOUrer le plus, du chanteur iimpec-
cable ou du Parfait comédien. M. Lafont est un
e inénarrable, dl chante son air de la
cJfoJ™m ?:i• e d'une voix splendide et il joue tout
son e en bon comédien. ;vavec un tel artiste,
rien ne vous échappe, les mots qui dosent vous
faire rff-e ont toute leur portée et le (public, par
ses applaudissements, montre à noue basse chan-
tions. combien il apprécie toutes ses intenpréta-
Le rôle du docteur Barthoao est tenu par
M. Allard avec 1111116 grande autorité scénique ; ce
Cor: artISte Porte bien -l'empreinte de l'Opéra-
Comique; on sent qu'il ne vise point à l'effet, et
tous ses gestes et jeux de physionomie, sont em-
freintS e grand naturel ; sa voix pleine et so-
notre la superbement dans son « Pensez-vous
qu'il soit bien fadle » et lorsqu'à la leçon de
chant ql ïiuança. d'exquise façon cc Conte Di-
vin t l' m;e¡lodæe.d'A.ugusta Hotaiès, il fut applaudi
par toute la saUe.
y01 certes, une représentation qui fait le
plus grand honneur à la compétence artistique
de notre directeur, M. A. Sauigey, et il faut le
si s réserve pour nous avoir présenté une
si belle interprétation. L. D.
j* WOliu BELLES.* BONNES DENTS
|^*»H»EZ.vou8 TOUS LES JOURS PU
1 1
v^^eur An tisoptique^ t. ffcumcu,12, BdBonne-Nou veile.Parifi
J^VIGN0N. - L'originale pièce de MM. Fon-
son et Wicheler, Le Mariage de Mademoiselle
Beulemans, vient d'être donnée sur notre scène
par la troupe de la Renaissance de Paris. Elle
a été Un succès pour les auteurs et pour les
interprètes. Parmi ces derniers nous devons par-
ticulièrement signaler Mme Adryana qui fut une
ravissante Suzanne Beulemans et s'acquitta par-
faitement de son rôle ingrat. M. Willekens, avec
aisance composa Beulemans. Il eut des attitudes
comiques qui eurent le don d'amuser et de faire
rire tous les spectateurs. M. Signoret joua avec
correction Albert Delpierre; Mme Charmai fit
vai0r/ j de sérieuses oualités dans le personnage
de de sérieuldes qualités dans le personnage
de Mme Beulemans.
Mardi prochain, la tournée Baret, si impatiem-
ment att-ndue, viendra jouer le Lys avec le pré-
cieu x concours de Mme Suzanne-Després. Il y
aura cf rta™ernent foule ce soir-là pour applaudir
l'excellente artiste et les comédiens de «valeur qui
composent ordinairement les tournées de l'habile
impresario Baret.
On nous annonce également pour ce mois-ci,
au profit des inondés, une grande représentation!
d'opéra avec des artistes de tout premier ordre.
Cette titative serait due au Comité permanent
des fêtes récemment formé par notre municipa-
lité.
- .1 J. G.
CLERMONT-FERRAND. — Théâtre munici-
PAL. J" Le succès obtenu par La Veuve Joyeuse
est si grand que. M. Bizet-Dufatire a décidé de
la don ner une semaine de plus, ce qui portera
au joli chiffre de 28 représentations de suite le
même OUvrage. Depuis longtemps, à Clermont-
Ferrand, on n'avait vu pareil empressement du
V ir au théâtre. Il est juste de recon-
naître que cet empressement est justifié par la
façon remarquable dont cet ouvrage est monté et
surtout Pour l'excellente interorétation qui en est
donnée par : Mlle Alice Gillet (Missia Palmiéri
incomparable) ; M. Patorni (Danilo, de la meil-
leure école) ; MM. Derval, Darvis, Salles, Da-
vesnes, Mlles Saint-Blancat, Mathés, Lecomte,
Darvis, Mikéa, et nos gracieuses ballerines sous
l'excellente direction de Mlle Lefresne. J. C.
.0 YPtfor D PONTET luc. de r. Ollivier. Tél. 187.11
Il l'tt l, laubs ft'entmartra. Parlé
f. Sseur de perruques des principaux ^artistes
<*c FRANCE et de l'ETRANGER
DI ¥ON. - Beaucoup de succès pour la féerie
Le Tour du Monde d'une Orpheline, qui a tenu,
l'affich e dUTant les fêtes. Il convient de féliciter
M. Mo «rcos, régisse,ur de comédie et M. Vanda-
me, chef d'orchestre, ainsi que tous les inter-
prètes : Hwles Miieusset et Peron, MM. Sternon,
-- OUd, etC.. etc. J. R.
l'Comœdia'' â Menton
Casino Municipal. — La Vierge folle. - Sous
la direction de MM. Victor Ullmann et André*
Ca,lmettes aura lieu le lundi 9 courant une seule
représentation de La Vierge folle, de M. Henry
Bataille, l'immense succès du Gymnase. L'in-
terprétation sera de tout premier ordre avec Mlle
Blanche Dufrène (Fanny Armaury), Mlle Denise
Lorys, Alice Lody, Degaral, MM. Volnys, Re-
noux, Gance. M. André Calmettes interprétera
le rôle d'Armaury qu'il a créé au tymnase.
Tournée Baret. — On nous annonce pour
vendredi 13 courant une représentation de Su-
zanne-Després, la grande artist-î qu'on vient en-
,core d'acclamer dans son admirable intlrpréta-
tion d'Elektra. L'imprésario Baret a choisi pour,
notre ville Le Lys, la très belle pièce de M. ;
Pierre Wolff, que Suzanne-Despcrés créa l'an der-
nier au Vaudeville et dans laquelle son succès;
fut triomphal. ~U-
'Comœdia'' à Rome
Mlle Emma CRAMATICA
dans « Le Songe d'une Nuit d'Amour"
BLIDA *- Après quelques représentations de
La Cigale et la Fourmi, la direction nous a donne
Rip.
L'opéra-comique de Planquette s'est joué de-
vant une salle bien garnie.
Rip constituait une épreuve redoutable pour
M. H. Dumas, notre baryton, non seulement au
point de vue vocal mais encore au point de vue
scénique. De fait Rip tient la scène, d'un bout à
l'autre de la pièce.
Le rôle est lourd, écrasant, il exige une sou-
plesse de talent, et une voix douce et facile à
manier. M. Dumas a répondu favorablement à
ces desiderata. Son air d'entrée: u C'est un rien,
un souffle, un rien!. » et surtout son invoca-
tion aux enfants: « C'est malgré moi, si j'ose ».
ont été dits avec un charme réel, et soulignés par
de vifs applaudissements.
Le troisième acte a été interprété avec beau-
coup de sentiment et de sincérité.
Cette création" de Rip fâit le pliiè "grand hon-
neur à M. H. Dumas, aussi sont nombreuses les
sympathies qu'il s'est acquises.
Mme Wetenka-Régent a un double rôle — le
plus important après celui de Rip — Nelly dans
les deux premiers actes, Lowna dans le troi-
sième. Elle s'est acquittée a\ ec conviction et
autorité de sa double tâche, aussi le public l'a
fêtée grandement.
Mme Devaize a été très drôle dans le rôle de
Kate.
M. Nivière incarne merveilleusement ses rôles
il fut très applaudi dans celui d'Ischabod.
M. Moriss est un comique hors pair, il person-
nifie ses rôles; les habitués du théâtre lui font
des ovations méritées à chaque représentation.
M. Delange est un artiste, mais à notre avis
il doit briller davantage dans la comédie. Com-
me régisseur général, notre -grand premier comi-
que, manque d'énergie, si bien qu'il ne peut évi-
ter les conflits qui ne cessent de surgir entre
les pensionnaires de notre théâtre. Il devrait
aussi se mettre à l'amende et pour cause.
A l'avenir, qu'il recommande un peu plus de
de correction, à la troisième chanteuse Jane Rey,
cette dernière a des poses qui incommodent le
public.
M. Suiran promet; pour l'avenir, il était très
drôle parmi les enfants de Kate.
Le tout conduit en maître par l'excellent chef
M. Raffit.
A l'étude: Ma Mie Rosette, Les Saltimban-
ques. E. R.
LIMOGES. — Au Casino, la revue de Saint-
Pol fait florès. Et c'est chaque soir devant une
chambrée complète que se déroutent les amusan-
tes 'scènes de En avant la Musique! aux accents
d'une musique alerte -et légère écrite par M. De-
lormeL A l'interprétation die cette aimable fan-
taisie, les pt>n,sionnai-res de M. Cazautets appor-
tent un entrain, et un à-propos chamianits. Mme
Cécile Ketly, une très agréable commère, et M.
Pressy, un compère élégant, mènent joyeuse-
ment la ronde, aides par de jolies artistes ou dé-
sopilants comiques. Mmes Starki, Giry, Ghan-
ielair, les sœurs Brunettys. Gilles, MM. Maré-
chal, Monray, Rizzi, Miauroux et tous leurs ex-
cellents camarades, méritent des compliments.
La miss en scène, très couleur locale, est vi-
vement admirée. E. B.
LONS-LE-SAULNIER-LES-BAINS. — M.
Pointel, directeur du théâtre de Ohâlon, vient
de nous donner avec succès Werther. Il y avait
longtemps qije nous n'avions eu un tel ré gai à
Lonsile-Saunier et nous ne saunons tlroP- fehcJitèr
l'habile directeur dé l'œuvre décentralisatrice
qu'il vient d'entreprendre en faveur de notre
ville.
LYON. - La Traviata. — La reprise de la
Traviata ce vieil opéra qui n'avait pas été joué
depuis ,longtemps à Lyon a été pour Mlle Mar-
chai (Violletta), l'occasion d'un véntable triom-
phe. Très en voix, avec de beaux costumes, 1*
charmante artiste a dès lie premier acte enlevé
l,a salUe avec la valse, et les applaudissement
n'ont pas cessé jusqu'à la fin. M. Jolbert (Ru"
doU. d'Orbel), M. Raynal (Georges d'Orbel), et
Mlle Delhomme (Clara), onit contribué au succè3
très franc. J. B. S.
Nouveau-Théâtre. « Lucrèce Borgia e).
M. Martini a toutes les audaces et toutes lss
veines : mélo du vieux répertoire, draine modlet-
ne, drame romantique, tout lui sourit avec un
égal succès. Le drame die Victor ,Hugo bien rois
en scène et richement costumé a trouvé une ir*
terprétation d'élite: M. Dulac (d'Este), M. Bré-
vannes (Genna.ro), Mme Nadia d'An,gely (Lt-
crèzia), ont bien mérité les chaleureux applau-
dissements d'une saHe empoignée et conquise.
C'est une belle victoire. Le spectacle fut termi-
né par la comédie Prête-moi ta femme, que MM.
Leclferc, Guercy, Châtlllon, Arnald, Mmes Guec-
cy, Carmen Riga enlevèrent avec une vis comka
irrésistible. A. B.
MONTPELLIER. — Nouvelles reprises des
ouvrages classiques choisis pour la continuation
des débuts : Mignon, La Tosca, Les Dragons de
Villars, etc. Toujours même succès pour les in-
terprètes, notamment pour Mme Victoria Fer,
l'étoile de la troupe; M. Mouchez, conscien-
cieux; M. Martel, satisfaisant, et enfin Mlle
Delcount, dugazon, et M. Nandès, deuxième
ténor léger, qui subissaient tous les deux leur
ultime épreuve. Leur admission a été pronon-
cée à la presque unanimité des suffrages.
MONTE-CARLO. — Mme Marthe Régnier
va débuter comme cantatrice.
Ses débuts auront lieu dans la Vie de Bohème,
de Puccini, le 26 janvier prochain, à t'Opéra
de Monte-Carlo. A côté d'elle chanteront MM.
Rousiselière et Chaliapine.
SAINT-NAZAIRE. — Coralie et Cie.- Beau-
coup d'entrain et de brio; des situations d'un
««mîrjuip aç'bevf» et der déshabillés suggestifs.
D$ JJOIJS aateiirs : une. couturière ¡w.&tiqiUe (MME
Labdlhert); une adorable tante vierge (NLme
Chaumette) ; une séduisante négresse (Mme
Henry); un ménage heureux!! (Mme Janaise et
M. Delamarre) ; un petit vieux sec d'un lyris-
me amusant (M. Rôle) ; un Glapissard gLapissant
(M. Benistand) ; un avocat peureux (M. Montai),
et un. souffleur un peu bavard. P. D.
MILAN. — Les artistes à l'Exposition de Ro-
tne. — Les artistes 'firançais, qui menacent de
boycotter l'Exposition de Rome, ont trouve en
Italie des imitateurs.
Dans une assemblée tenue à Milanles pein-
tres et les sculpteurs milanais ont voté un ordre
du jour sommant le comité de l'Exposition ro-
maine de modifier la constitution du jury chargé
de la réception des tableaux.
Si ces modifications sont refusées, les artistes
milanais, qui forment le groupe le plus nom-
breux des artistes italiens, s'abstiendront en
masse.
TURIN. — Un télégramme de New-York an-
nonce que les artistes qui devaient interpréter
dans cette viille Isabeau, le dernier opéra de
P. Mascagni, se sont rembarques pour l'Italie
et que Le contrat de l'illustre maestro avec les
imprésarios américains a été résilié. En consé-
quence, la grande première aura lieu, non à
'Rome, mais à Turin à l'occasion de l'ouverture
de l'Exposition universelle, ainsi que le bruit en
avait déjà couru. c. M.
"Comœdia" à Bruxelles
Théâtre du Parc: Le centenaire d'Alfred de
Musset. - Le théâtre du Parc a voulu s'asso-
cier à la célébration du centenaire de la nais-
sance de Musset. Une des matinées littéraires
de l'abonnement a été, à cette intention, consa-
crée au poète passionné dont le souvenir est tou-
jours cher à tous les cœurs.
Quelques-unes des pièces les plus célèbres
ont été dites d'abord par des artistes de la mai-
son : Les Stances à la Malibran, par la jolie Mlle
Le 'Roy; Mimi Pinson, par Mlle Breitner, très
enjouée et expressive ; Lucie et le Saule, par M.
de Gravone, plein de ferveur et de sincérité ;
Madrid et La Parisienne, par M. Scott, très na-
turel et amusant.
Puis, après que Mlle Breitner et M. de Gfâu
vone eurent fait chanter, vibrer, pleurer et fris-
sonner les vers mélodieux de La Nuit de Mai,
les trois actes d'il ne faut jurer de rien mirent
la salle en gaîté. Le joli badinage, spirituel et su-
ranné, rencontra le succès le plus aimable. Il
fut enlevé avec .légèreté, avec belle humeur et
dans un .mouvement fort heureux. Mme Angèle
Renard y apporta toute sa charmante bonne
grâce, et Mlle Roger la ravissante ingénuité de
sa jeunesse. Ces dames de Mantes, mère et
fille, furent la joie distinguée et la joliesse sé-
duisante de la pièce, tandis que M. Gournac et
M. Scott, l'oncle et le neveu Van Buck, en fu-
rent la gaîté. Avec un entrain du meilleur ton,
ces deux excellents artistes conduisirent notam-
ment d'une adroite façon fort allègre le péril-
leux long dialogue d'exposition qui constitue tout
le premier acte du malicieux proverbe. Il serait
enfin injuste de ne pas rendre hommage au bon
abbé plaisant bien dessiné par M. Rousseau.
Théâtre de POlympia: « Le Million ». — Il
y a longtemps que nous n'avions ri d'aussi bon
cœur. Voilà de la drôlerie vraiment joyeuse, du
burlesque sans, grossièreté, des trouvailles sans
extravagance et de l'esprit sans incohérence.
MM. G. Berr et Guillemaud ont réalisé ce bon
tour de force de mettre tout dans leurs cinq ac-
tes désopilants: de la farce, de l'humour, de
l'ingéniosité, de la parodie, de la tendresse aus-
si, de la vraisemblance même à la rigueur, de
la bonhomie et de la finesse, et tout cela a por-
té, du premier au dernier instant.
Mais aussi combien ils futent heureusement
servis à l'Olympia par une interprétation qui
brûle les planches et fait un sort à chaque trou-
vaille !
MM. Victor Henry, Blanche et Stacquet sont
un inénarrable trio de bohèmes, et M. Baudoin,
un ténor titalien d'une charge à la fois discrète
et bouffonne qui a fait rire aux larmes. Le comi-
que de M. Henry, notamment, un Prosper Bona-
vent qui fait valoir avec une blague à froid éton-
nante des tics, des mines et des gestes indes-
criptibles, a porté sans répit.
M. Cueille, toujours amusant au possible, a
fait un apache aux transformations, inévitables
dignes d'un Frégoli. M. Darcey fut un commis-
saire de police caricaturé avec facétie. MM. De-
nières, Ravel, Noury, Charlet et d'autres ache-
vèrent de donner de l'entrain à ce vaudeville
d'une invention vraiment neuve.
Quant aux rôles féminins, un peu sacrifiés par
les auteurs, ils trouvèrent des interprètes diver-
sement méritantes dans les personnages de Mlle
Mariette Simonnet, dont la gracieuse élégance
fut toujours accueillie avec plaisir, de Mlles
Becker, bonne fille ; Derval, enjouée; Vildès,
canaille à souhait ; Parno, petit chasseur rou-
blard. P. A.
Cinq mois de prison pour une chanson. — M.
Dubec, chanteur comique français, avait été en-
gage dans un café-concert de Bruxelles. Un
agent censeu('- car il y a maintenant à Bruxelles
des agènts censeurs — lui dressa procès-verbal
pour « chansons obscènes avec gestes indé-
cents ». Assigné devant le tribunal correction-
nel, M. Dubec s'est vu condamner, après dé-
bats à huis clos, à cinq mois de prison et 500
francs d'amende.
La chanson était peut-être révoltante. A coup
sûr, elle l'était moins qu'une pareille sentence.
C est une intéressante physionomie d'artiste
que celle de Mlle Jeanne Tordeus, morte récem-
ment à Bruxelles où elle avait professé avec
maîtrise jusqu'en ces dernières années, la dé-
clamation au Conservatoire RoyaL
Jeanne Tordeus joua non sans succès, il y a
trente ans, sur la scène de l'Odéon et sur celle
de la Comédie-Française.
L'un des derniers élèves die Mlle Tordeus ne
fut pas le moins illustre sur la scène du monde,
sinon au théâtre. Le roi Léopold II, qui, on le
sait, «aimait beaucoup la France », avait, sur
le tard, étendu cet amour jusqu'à notre littéra-
ture jusque-là quelque peu négligée par lui. Ce
fut à Mlle Tordeus qu'il s'adressa pour combler
cette lacune et l'on vit le distingué professeur
se tendre à Palais à jour fixe pour expliquer et
commenter les classiques.
Le Margotio DELESPAUL. HAlEZ
EST
LE CHOCOLAT DES ARTISTES
"Comœdia" à Athènes
Depuis déjà une semaine, de grandes affiches
annonçaient l'arrivée de Mme Réjane à Athènes,
avec sa troupe,sfpour donner deux représentations
au Théâtre Royal. Je m'empressai d'aller saluer
notre grande artiste à la descente du bateau et
lui souhaiter la bienvenue sur le sol de Grèce.
Je la trouvai, comme toujours, charmante et
comme je lui demandai les impressions de son
séjour au Caire, ellle me répondit : a Nous avons
eu un Accueil des plus ahaileureux et je suas en-
chantée de ma tournée. Quant à Athènes j'y
suis déjà venue et je connais tout le charme de
ses ruines, de sa nature étrange et de sa chaude
lumière; et je suis toujours enchantée d'y re-
venir. »
Le même soif j'assistai à la représentation de
Madame Sans-Gêne et je pus constater encore
une fois, le naturel, du jeu et le charme Je la
diction de Mme Réjane, et le lendemain en cr,
tendant Israël, de Bemstein, la profonde étude
qu'elle a faite du 'personnage de la Ducibesse de
Croucy.
Les Athéniens s'étaient empressés d'aller a,p
plaaidir notre charmante comédienne, et ('ümI,¡e
ici tout le monde parle finançais, le théâtre étaii
presque plein; la famiilîe royale a honoré de si
présence les représentations de Mme Réjane.
Les représentations de la troupe d'opérette
française sont terminées. Je ne m'étendrai pas
sur la mauvaise qualité des asiates qui la c im-
posaient. Le publie fit vite voir son méconten-
tement en se tenant momentanément éloigné du
theatre. Quand donc est-ce que les directeurs
français se convaincront qu'il n'y a pJus d'im-
béciles nuMe part et se décideront à ne .pi-us par-
ti. r en tournée qu'avec des éïéments dignes !
Ainsi la troupe italienne qui a succédé immé-
di, atement après avec, à sa tête, des- artistes com-
me Mme Galvany et M. Modesti, non seule mont
fait saale comble, mais y attire aussi .un public
d'élite. Les représentations successives du Bar-
bier de Séville, Lucie de Lammermoor, Aïda,
SonnambuLa, La Bohême, ont été dans Jerr en-
semble très suffisantes. Il n'y aurait de repro-
ches à faire qu'à l'orchestre, mais les invi-
tions sont si pareâmonieusement comptées par les
imprésarii spéculateurs, qu 'il ne peut malheureu-
sement en être autrement.
A. MIRONDINOS.
CHEMIN DE FER D'ORLEANS
Excursions aux Gorges du Tarn
Il est délivré pendant toute l'année des billets
de voyage circulaire de 1* et 2 classe, permutant
de visiter les Gorges du Tarn et comprenait di-
vers itinéraires, dont ci-après un exemple :
Paris — Vierzon — Limoges — Brive — Figeac
— Rodez (1)
ou Bourges — Montluçon — Neussargues (vià Au-
rillac ou Riom-ès-Montagnes) Garabit, Mende ou
Banassac-la-Canourgue (Interruption du voya>.
par fer) - Aguessac ou Millau — Béziers - Cr
cassonne - Toulouse
ou Bédarieux — Lamalou-les-Bains — Castres
(Tarn) — Montauban — Cahors — Brive - Limo-
ges — Vierzon — Paris.
1' classe : 136 francs; 2' classe. 96 francs.
Validité des billets : 30 jours, non compris le
Jour de départ. - Faculté de prolongation moyen-
nant supplément.
Nota. — Les voyageurs peuvent commence leur
voyage à toutes les gares situées sur i'itlfl?raire
du voyage circulaire, mais ils doivent suivra :;d
itinéraire dans l'ordre indiqué ci-dessus l''-xï ur-
sion aux Gorges du Tarn n'étant possible que dans
13 sens de la descente.
Les frais de l'excursion dans les Gorges du Tarn
ne sont pas compris dans les prix des billets de
voyages circulaires.
(1) En vue d'une excursion au Viaduc du Viaur,
les voyageurs peuvent effectuer le parcours cie
Rodez à Albi-Orléans et retour, avec facaltt
d'arrêt à la halte de Viaur tant à l'aller qu c.
retour, moyennant la perception d'un supplément
de 7 fr. 50 en 1* classe et de 5 francs en 2* < Us.sf.
Les billets de ce parcours additionnel peuvent
être demandée. soit au commencement du voyar?,
en même temps que ta billet ciro\iidez, au moment du passage dans cette gare. oea
billets additionnels n'augmentent pas la durée de
validité du billet circulaire auquel ils viennent se
couder.
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stations ainsi que dans ses bureaux de ville, et
adressé franco contre l'envoi de o fr. 50 à l'Ad-
ministration Centrale, 1. Place Valhubert, à Paris
Bureau du Trafic-Voyageurs Publicité).
CHEMINS DE FER DE L'ETAT
Modifications au Service des trains
sur les Lignes de Paris au Havre et de Parle à
Cherbourg, à partir du lundi 6 décembre 1913.
L'Administration des Chemins de fer de l'htaf
a l'honneur de faire conna'tre au public ru'eu
raison des travaux entrepris sur les lignes de Pa-
ris au Havre et de Paris à Cherbourg, elle se
trouve dans l'obligation de modifier légèrement
l'horaire de certains trains de ces lignes, à partir
du lundi 5 décembre.
Ces modifications, toute stemporaires. consistent
à incorporer dans les marches le temps des rakn-
tissements obligatoires; elles entraînent, par suite,
une légère augmentation de la durée du trnjet
MM. lés voyageurs sont nriés de voulu'i- l^en
se reporter aux affiches spéciales apposée dans
les gares.
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di 12 anccurt. - Du vendredi 6 janvier au j
di 12 janvier 1910. - 8 h. t : LES EXPLOITS
D'UN TITI PARISIEN, pièce à grand spectacle
en cinq acles et 10 tableaux, de Henri Hubert et
Jacques Vol nys. - Mmes Suzanne Horel, suzette;
Lecointte, Mme Mathieu; Berthet, Miss Hellen;
Ad Cirardin, Mme Durand; Contier, Eudoxie;
Aube r tin, Une femme; Bardozelll, Justine; MM.
Villa, Le petit Louis; Lucien Laforest, Armand La-
fontaine; Gontier, Gros Jean, André Rivière, Lord
Richard; Sarborg. Gustave; Cabel, Victor; Cor-
nier, Tip-Top, Dechambre, Tom; Piquart, Le dé-
tective; Ruffier, Le capitaine du steamer; Picard,
Le Bourgeois, Breton, Le patron du restaurant-
Dupuy, Emile Arnal — M Romanety's et sa trou-
pe.
THÉÂTRE DES GOBELINS
42, Avenue des Gobelins. — TOUS les SOirs. sans
relâche le vendredi. - 8 h. 1/4 - LA REVU E :
Mlle Eifen, La commère; M. Lacotte, Le compère;
Mmes Odette Richard, O. Dax, MUSLClora, Jarry,
Savelly, Marsay, etc.. etc. MM. Heurtin, Leroux,
Pré fils, Mulhéry, Charpentier fils, Dodin, etc.
— Attractions : Le Château de cartes; Les Provin
ces françaises; Fantastio Vautour; La Bulle de
Savon; Les Tutus mignons. - Ba)'et~e"L
THÉATRE DE MONTROUGE.
70, Avenue d'Orléans. — Du vendredi 6 au JLeEuUdAL
12 janvier Inclus. - 8 h. 4. - LE CHEMINEA",
Cl,nfI actes, en vers, de Jean R'Chep >
de l'Académie Française. — Mmes valentine Le-
prince, ¡OLr:Pt.te; Ribes, Catherine; Henriette DoM,
Aline; Avrillier 1" Lugnot; Lucette Presle, *
Lugnot; Le petit, Cuilbert, 3" Lugnot. MM. Can-
drille, Le Chemineau; Thierry, François; Vil e-
neuve, Maître Pierre; Mailliet, Tainet; Carle,
Ouques, Martin,
THEATRE DE GRENELLE
32, rue de la Croix-Nivert. — Tél. 745-05. - Du
7 au 13 janvier 1911. - 8 h. b - LE BOSSU.
THEATRE MONTPARNASSE
31, rue de la Qaité. — Tél. 721-02. - Du 7 au 13
janvier 1911. - 8 h. j. — NAPOLEON.
THÉATRE DE IELLEVILLE MLF
16, rue de j laelleville. - Du 8 au 15 janvier 1911.
(2e semaine) : 8 h. 1/2 LES AMOURS D'UN PETIT
rue d THEATRE POPULAIRE
8, rue de eBelleville * — Tél. 944-9G. — 8 h. i. -
AU 8 tah) DES DAMES, pièce en cinq actes.
et 8 tableaux, de Hugot et Saint-Arroman, d'ap.
le roman d'Emile Zola.
THEATRE MODERNE
THEATRE MOUERE
209, faubourg Saint-Denis. — Tél. 1,19-32. - 8 h. i.
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Alexandre Bisson et C. Livet.
MUSIC-HALLS
& CAFES-CONCERTS
ALHAMBRA. — Spectacle varia.
Tél. 930-12 BA.TA.CLAN Tél. 930-19
50, Boulevard Voltaire
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Le music-hall de Paris le plus Joli, le plus élégant
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8 h J. - ET ÇA 1, revue à grand spectacle en
deux actes et 21 tableaux, de Calval et Charley.
MM. Dutard. Cari Star, Favey. Champel. Cos-
nard Yretil, Caillaux. Aibertot. Adelphe. — Mmes
Martelett,, Firia Montjoie, Suzanne-Lazar, Liéna,
Dufay Dalmont, Sarbel, Simone Andhrée, etc. —
Les pius drôles girls de Londres et de Paris 1
RA-TA-CLAN est à votre porte ;
BOITE A FURSY. — Tél. 285-10. — 9 h. 1/2. —
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Mévisto ainé. — Yvonne Maëlec, Made Siamé, E.
Wolff, Michel, sauterne.
OULLIEFT.NCUVEAU - Grand Bal Jeudi samedi.
et dimanche. - Les autres soirs, et dimanche en
matinée : Cinématographe.
CASINO DE PARIS. - spe<;tao:.le varié.
CONCERT EUROPÉEN, Place Clichy. — 8 h. 1/2. -
Première représentation de BOUM ! VOILA ! .,
revue en 12 tableaux de H. Casty; mise en scène
de P. Dervlls. — Jeanne Bloch, Faure Marba,
jane lux, La Commère; Haupto, Le compère;
Launay, Radia. — La boutique de Mme Padaud;
cne' Les Polichinelles; Chansons de Route; Le
Circuit de l'Ouest-Etat; La chasse au Renard;
Toto chez les courtisanes; Films officiels; etc. Le
Paradis.
CONCERT MAYOL, 10, rue de l'Echiquier. — Tél.
168-07 - 8 h. — UNE REVUE CHEZ MAYOL,
deux actes et 8 tableaux, de Paul Marinier, Léo
Lefièvre et Deyrmon. — ALLEMS, Nina Myral,
Perriat, Parisette, Timmy, D'Eyvriel, Pierly,
Darcueil, Lily Fortel, Sardounette, etc., et MM.
Fréjol, Tramel, Raimu, Rigaux, Qradel's, Zidner,
Sardou, Devyl, Dorel, Paulin, Bodrier. Lancelot,
Damia, Alice Rivière, etc. — Matinées : Diman-
ches et fêtes à A 2 heures. atmées : Diman-
ELDORADO. — Thêâtre-Concert. — Boulevard de
Strasbourg. - Téléphone 442-17. - Matinées à
prix réduits le jieeuu dl. — Tous les soirs, à 8 h. :
Partie de Co 10ert. - b»METTEZ-NOUS ÇA, revue
en deux actes et 12 tableaux de Georges jouée
et actes uS|QUe de Léon Oequln,
par MM. Dranem, Montel, Bach, Carjol, Nul*
gam, Dellys, perrier, C'assens. Pums. M~ut.~
Reybars; Mmes N
Moret, Landra, Meva, Dussert. Dedax. Ploryo,
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ETOILE-PALACE. — Spectacle varié.
FANTAISIES EAINT-MARTIN. — Spectacle varié.
POLIES-BERGERE, rue Richer. — Tél. 102-59 et
281-42. — 8 h. 1/2. — LA REVUE DES FOLIES-
BERGÈRE, de P.-L. Fiers et Eugène Héros, 46
tableaux, 1000 costumes. — A 0 h. 20 ; Les Jaxons
dans « Les Polichinelles; A 9 h. 50, Paris en 1810;
A 10 h. 05. Mme Récamier; A 10 h. 20, La dis-
tribution des Aigles; A il h. 25. Les Régates
d Henley - A 11 h. 45, L'Entrevue du Camp du
Drap-d'Or. — dane Marnac, Miss Haney. Clau-
dius, Maurel, Chevalier, Inès et Reba Kaufmann,
et. Marie Marville.
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revue en deux actes et 16 tableaux, de Battaille
Henri et 4Valentin Tarault, musique nouvelle et
arrangée de M. Bour; Mise en scène de Paul
Pebvre; Décors de Ménessier; Costumes de Pas.
caud. — La danseuse Esmée, Serjius, Boucot,
Zaique, Mansuelle, Delamane, Demanche, Dell-
nay, Cariel, Bazin, Nibor; Mlles Dhomas, Davrl.
gny, Suz. Chevalier, Lucette Clerval, BI. Vialys,
P. Mons, M. Marcy, Dormeuil, Liovent, Ysèle. —
Partie de Concert : Fréhel. — Dimanches et Fê-
tes ; Matinée à 2 heures.
JARDIN D'ACCLIMATATION, Bois de Boulogne. -
Tél. 505-32. — Théâtre du Jardin d'AccilmatattoD.
lï- LE VOYAGE EN CHINE.
Dimanche 15. JAOUARITA, L'INDIENNE.
CHALET - LA SERVANTE MAITRESSE. - TE
CHALET
Dimanche 22. — LA PETITE FACETTE.
Jeudi 26. - LA DAME BLANCHE.
Dimanche 20. — MARIE STUART.
LA CIGALE, 120, boulevard Rochechouart. - TfIf.
407-60. - 8 h. 1/2. — MAIS Z OUI 1, grande rcTtit.
Miss Campt.n. Vllbert, Marthe Lenclud, Dorvllilt
Em, Franville, Fred Pascal. Mary Max, Bucouft,
Harnold, Martenll, Mâsssr^. Urban, Bertho, Duk-
laer, Delorr. Decorvet. etc.. eto ,
TABLEAUX. — i. L'Ecole des Cocottes officiel:
2, O. E. o. E. 1; c La chanson de route. t.
L'affaire - des poisons. 5. La Place de l'Hôtel-le-
Ville (Bruxelles); 6. La Piazetta (Venise)- 7 La
place du Kremlin (Moscou); 8. La Place de la
Oiralda (Séville); 9. Trafaigar-Square (Londres);
10. La place des Nations (Grand défilé): 11. La
Jardin des Débarras; 12. L'omis; 13. 606 >• 14, Au
pays du Ranz. 15. La roulotte de l'Amour lApa-
tUosel.
LUNA-PARK SKATINU-RINK- — Entrée 1 franc -
Trois séances par jour : De 10 h. 1/2 à midi
De 3 heures à 6 h. 1/2; De 8 h. 1/2 à mmu -
Dimanche : de 2 t^a^e h. Attraction
spéciale : Les merveilleux Frank. - Tél. 50244.
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Cosmopeîlta, suite de danses; Mlle Carlotta
Brianza, M. Stakanoff, Alba, Attractions uniauet
Lina Muratti dans Les Métamorphoses- E. Frey
De 3 à 6 h. : Matinée-Cinéma. Entrée 1 franc
La Tragédie anarchiste de Londres
Thé. Attractions - Estudiantina d'Orient
MOULIN-ROUGIE. — Concert varié.
SOALA THEATRE. — Spectacle varié.
SCALA, boulevard de Strasbourg Direction Fursy).
— Tél. 435-86. - LA REVUE DE LA SCALA, deux
actes et 22 tableaux, de Michel Carré et André
Barde. - Morton, Edmée Favart, Mary perret,
Paule Morly, Pomponette, Irène 13ordonj, René6
Baltha, Pépa Bonafé, Marthe dehan, Marjac, Si-
noël, Robert Casa, Eugénio, Rivers, , Paul Lack,
Géo Flandre, Elvell, Delmens. - Partie de oon-
cert. - Matinée, dimanches et fêtes, à 2 Heures.
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Moulin). - Tous les soirs. à 9 heures : Bal à
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5 à 7 heures.
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Matinée. 10 h. î/2 (entrée ; 1 franc, location pa
tins : 1 fr. 50); Après-midi, de 3 h. à 6 h. l/a (eo-
trée : 1 fr. 50. Loc. patins - 2 francs); Soirée.
f1 heures (entrée : 1 fr. 50; Loc. iJatins tr.l.
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mière partie : V Symphonie, en ut mineur, op.
67 ; Sérénade, pour flûte violon et alto, op. 25 :
MM. Toffroy, Tlnlot et Maçon. — Deuxième par-
tie : Les plus célèbres ouvertures Egmont, op.
84; Coriolan op. 62; Fidelio, compose eu i8i4,
sans n° d'ordre; Prométhée, op.
L'orchestre sera dirigé par M. Georges Rabani.
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frais, 6, rue de Tournou.
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Deux Danses Norvégiennes, Gneg; Prélude à
l'après-midi d'un Faune, Debussy; Nymphes et
Satyres, G. Schumann; Symphonie Réformation
Mendelssohn : Andante, Allegro con fuoeo Àllea-rn
gro vivace, Andante, Allegro vivace Allegro
maestosO. — Deuxième partie : Quintette pour
piano et instruments à cordes, c. Franck : Molto
moderato quasi lento, Allegro, Lento con molto
sentimento, Allegro non troppo m'a. con fuoco :
MM. G. Haas. Dorson, Paganetti. G. Drouet et
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di au Jeudi 12 janvier inclus. — 1000 kilomètres
d'Europe en automobile (voyage); Un pot-pourri
de Caméra (histoire naturelle); La malice du pein-
tre (comique) ; Mariage gai (vaudeville) ; Le Car-
dinal (drame historique) ; Fête du Filet bleu à
Concarneau (plein-air) ; La nouvelle entravée de
Mme Wibbley (comique). — Actualités : Les
grands raids cl aviation ; L'Exposition internatio-
nale de Tllrm; Le roi Albert 1" et le Parlement
belge, etc.
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Mardi et jours suivants. - L'HOTEL DU Uo"
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LA SAISON THEATRALE A L'ÉTRANGER
Les Théâtres de Hambourg
1 Par M. Stanislas RZEWUSKI
'Les théâtres de Hambourg montent chaque
an,niée plusieurs spécimens d'un genre dramati-
que,, jadis très en vogue dans tous les pays ger-
maniques et anglo-saxons. Nous voulons panier
des contes de Noël, des féeries, des pièces à
grand spectacle écrites tout spécialement à l'oc-
casion des fêtes de Noël et du Nouvel An. Cette
dramaturgie inoffensive et sympathique, s'adres-
sant surtout aux familles.. et qjtà fit des délices de
nombreuses générations, a produit d'authentiques
petites merveiHes de fins joyaux d'émotion, de
fantaisie, de tpoésie sincère. Malheureusein en t,
les traditions et l'esthétique du genre en ques-
tion se perdent de plus en plus, les grandes
villes germaniques ne montent plus guère d'ou-
vrages pareils. Hambourg admirable cité indus-
trielle, bien. moderne, cependant prospère, ,riche
et active entre toutes, reste fidèle à cette ex-
cellente coutume et les fêtes de Noël ont vu.
cette année encore, l'éclosion die toute une série
de ces pièces, joie des enfants, sécurité des pa-
rents. c'est le cas de le dire.
L'Opéra de Hambourg, a monté une luxueuse
et très artistique féerie musicale, le ThaHa. thea-
ter, un conte « Rotkopfchez » le Schauspielhaus
une pièce fantastique en huit tableaux, dont l'a
partition, est tout à fait agréable. Ces différents
ouvrages, sans grandes prétentions littéraires,
mais non sans qualités artistiques, ayant bénéfi-
cié d'une mise en scène admirable, telle que les
théâtres allemands contemporains peuvent seuls
en réaliser de pareilles, ont ravi le public in-
dulgent, auquel ils s'adressaient. Leurs péripé-
ties naïves et poétiques à lia fois développent de
changeantes et éblouissantes visions dans une
atmosphère de rêve et d'illusion bienfaisante ;
©Mes transportent vraiment le spectateur dans un
monde fantastique et charmant. Il y a
là .une des manifestations les plus remarquables
die l'art dramatique en Allemagne, un des rares
vestiges du passé théâtral qui y subsistent en-
core.
Parmi les nouveauté, s de la saison nous signa-
lerons une première Qui a eu lieu au Cari
Sehnxltze teater et qui nous intéresse particuliè-
rement car l'auteur M. Léo Bail, très reinarque,
ble compositeur d'opérette débutera prochaine-
ment à Paris. En effet, M. Alphonse Franck va
iouer à ce beau théâtre de 1 A polo, ou triom-
phe en ce moment La Veuve joyeuse, -urne des
partitions les plus célèbres de Léo PaiM: La Fem-
me divorcée. C'est là sans aucun doute avec La
Princesse Dollar, le chef-d'œuvre de ce musi-
cien exquis, dont le nOUvel cirage était impa-
tiemment attende.
Das Puppenmadel, — c'est le tiltre de l'oipé-
rette créée à Hambourg, a brillamment réussi.
Le poème est ravissant, la pardon charmas
te d'un bout à l'autre. Elle abonde en idées mu-
sicales, en. couplets agréables, en rythmes joyeux
et allègres. Une délicieuse étoile d'opera-coira-
que, Mlle Antomewska y a fait ses débuts a
Hambourg avec beaucoup d'éclat et de
STANISLAS RZEWUSKI.
"Comœdia" à Marseille
Opéra. — La seconde représentation du Bar-
bier de Séville a été un véritable triomphe pour
tous es mterprètes ; notre exquise chanteuse lé-
gère, Mme Beirthe César, doat la voix est si
cristalline a démeusernent chanté son grand
air du 2e acte et, à la leçon de chant, nous a fait
admirer sa vi^rtuosité dians « les variations de
Prock qu'elle a dû hisser. M. Lapeilletene est
un des rnetl,leUlrS interprètes du comte Ataavi_ va ;
&a wr toutes les qualités que nécessite ce
rôle, timbréee, chaude, veloutée et souple, tel est
l'organe de ce remarquable ténor ; ajoutez à
cela un Jeu de scène des plus naturels et vous
comprendrez aisément tout le regret que l'on
éprouve a n'entendre cet artiste qu'en représen-
Figaro trouve en M. Figarelia un de ses plus
parfaits interprètes ; notre baryton d'opéra-comi-
que, qui sut toujours se faire applaudir a .trouvé
là l'occasion de se surpasser et on ne sait lequel
il convient de lOUrer le plus, du chanteur iimpec-
cable ou du Parfait comédien. M. Lafont est un
e inénarrable, dl chante son air de la
cJfoJ™m ?:i• e d'une voix splendide et il joue tout
son e en bon comédien. ;vavec un tel artiste,
rien ne vous échappe, les mots qui dosent vous
faire rff-e ont toute leur portée et le (public, par
ses applaudissements, montre à noue basse chan-
tions. combien il apprécie toutes ses intenpréta-
Le rôle du docteur Barthoao est tenu par
M. Allard avec 1111116 grande autorité scénique ; ce
Cor: artISte Porte bien -l'empreinte de l'Opéra-
Comique; on sent qu'il ne vise point à l'effet, et
tous ses gestes et jeux de physionomie, sont em-
freintS e grand naturel ; sa voix pleine et so-
notre la superbement dans son « Pensez-vous
qu'il soit bien fadle » et lorsqu'à la leçon de
chant ql ïiuança. d'exquise façon cc Conte Di-
vin t l' m;e¡lodæe.d'A.ugusta Hotaiès, il fut applaudi
par toute la saUe.
y01 certes, une représentation qui fait le
plus grand honneur à la compétence artistique
de notre directeur, M. A. Sauigey, et il faut le
si s réserve pour nous avoir présenté une
si belle interprétation. L. D.
j* WOliu BELLES.* BONNES DENTS
|^*»H»EZ.vou8 TOUS LES JOURS PU
1 1
v^^eur An tisoptique^ t. ffcumcu,12, BdBonne-Nou veile.Parifi
J^VIGN0N. - L'originale pièce de MM. Fon-
son et Wicheler, Le Mariage de Mademoiselle
Beulemans, vient d'être donnée sur notre scène
par la troupe de la Renaissance de Paris. Elle
a été Un succès pour les auteurs et pour les
interprètes. Parmi ces derniers nous devons par-
ticulièrement signaler Mme Adryana qui fut une
ravissante Suzanne Beulemans et s'acquitta par-
faitement de son rôle ingrat. M. Willekens, avec
aisance composa Beulemans. Il eut des attitudes
comiques qui eurent le don d'amuser et de faire
rire tous les spectateurs. M. Signoret joua avec
correction Albert Delpierre; Mme Charmai fit
vai0r/ j de sérieuses oualités dans le personnage
de de sérieuldes qualités dans le personnage
de Mme Beulemans.
Mardi prochain, la tournée Baret, si impatiem-
ment att-ndue, viendra jouer le Lys avec le pré-
cieu x concours de Mme Suzanne-Després. Il y
aura cf rta™ernent foule ce soir-là pour applaudir
l'excellente artiste et les comédiens de «valeur qui
composent ordinairement les tournées de l'habile
impresario Baret.
On nous annonce également pour ce mois-ci,
au profit des inondés, une grande représentation!
d'opéra avec des artistes de tout premier ordre.
Cette titative serait due au Comité permanent
des fêtes récemment formé par notre municipa-
lité.
- .1 J. G.
CLERMONT-FERRAND. — Théâtre munici-
PAL. J" Le succès obtenu par La Veuve Joyeuse
est si grand que. M. Bizet-Dufatire a décidé de
la don ner une semaine de plus, ce qui portera
au joli chiffre de 28 représentations de suite le
même OUvrage. Depuis longtemps, à Clermont-
Ferrand, on n'avait vu pareil empressement du
V ir au théâtre. Il est juste de recon-
naître que cet empressement est justifié par la
façon remarquable dont cet ouvrage est monté et
surtout Pour l'excellente interorétation qui en est
donnée par : Mlle Alice Gillet (Missia Palmiéri
incomparable) ; M. Patorni (Danilo, de la meil-
leure école) ; MM. Derval, Darvis, Salles, Da-
vesnes, Mlles Saint-Blancat, Mathés, Lecomte,
Darvis, Mikéa, et nos gracieuses ballerines sous
l'excellente direction de Mlle Lefresne. J. C.
.0 YPtfor D PONTET luc. de r. Ollivier. Tél. 187.11
Il l'tt l, laubs ft'entmartra. Parlé
f. Sseur de perruques des principaux ^artistes
<*c FRANCE et de l'ETRANGER
DI ¥ON. - Beaucoup de succès pour la féerie
Le Tour du Monde d'une Orpheline, qui a tenu,
l'affich e dUTant les fêtes. Il convient de féliciter
M. Mo «rcos, régisse,ur de comédie et M. Vanda-
me, chef d'orchestre, ainsi que tous les inter-
prètes : Hwles Miieusset et Peron, MM. Sternon,
-- OUd, etC.. etc. J. R.
l'Comœdia'' â Menton
Casino Municipal. — La Vierge folle. - Sous
la direction de MM. Victor Ullmann et André*
Ca,lmettes aura lieu le lundi 9 courant une seule
représentation de La Vierge folle, de M. Henry
Bataille, l'immense succès du Gymnase. L'in-
terprétation sera de tout premier ordre avec Mlle
Blanche Dufrène (Fanny Armaury), Mlle Denise
Lorys, Alice Lody, Degaral, MM. Volnys, Re-
noux, Gance. M. André Calmettes interprétera
le rôle d'Armaury qu'il a créé au tymnase.
Tournée Baret. — On nous annonce pour
vendredi 13 courant une représentation de Su-
zanne-Després, la grande artist-î qu'on vient en-
,core d'acclamer dans son admirable intlrpréta-
tion d'Elektra. L'imprésario Baret a choisi pour,
notre ville Le Lys, la très belle pièce de M. ;
Pierre Wolff, que Suzanne-Despcrés créa l'an der-
nier au Vaudeville et dans laquelle son succès;
fut triomphal. ~U-
'Comœdia'' à Rome
Mlle Emma CRAMATICA
dans « Le Songe d'une Nuit d'Amour"
BLIDA *- Après quelques représentations de
La Cigale et la Fourmi, la direction nous a donne
Rip.
L'opéra-comique de Planquette s'est joué de-
vant une salle bien garnie.
Rip constituait une épreuve redoutable pour
M. H. Dumas, notre baryton, non seulement au
point de vue vocal mais encore au point de vue
scénique. De fait Rip tient la scène, d'un bout à
l'autre de la pièce.
Le rôle est lourd, écrasant, il exige une sou-
plesse de talent, et une voix douce et facile à
manier. M. Dumas a répondu favorablement à
ces desiderata. Son air d'entrée: u C'est un rien,
un souffle, un rien!. » et surtout son invoca-
tion aux enfants: « C'est malgré moi, si j'ose ».
ont été dits avec un charme réel, et soulignés par
de vifs applaudissements.
Le troisième acte a été interprété avec beau-
coup de sentiment et de sincérité.
Cette création" de Rip fâit le pliiè "grand hon-
neur à M. H. Dumas, aussi sont nombreuses les
sympathies qu'il s'est acquises.
Mme Wetenka-Régent a un double rôle — le
plus important après celui de Rip — Nelly dans
les deux premiers actes, Lowna dans le troi-
sième. Elle s'est acquittée a\ ec conviction et
autorité de sa double tâche, aussi le public l'a
fêtée grandement.
Mme Devaize a été très drôle dans le rôle de
Kate.
M. Nivière incarne merveilleusement ses rôles
il fut très applaudi dans celui d'Ischabod.
M. Moriss est un comique hors pair, il person-
nifie ses rôles; les habitués du théâtre lui font
des ovations méritées à chaque représentation.
M. Delange est un artiste, mais à notre avis
il doit briller davantage dans la comédie. Com-
me régisseur général, notre -grand premier comi-
que, manque d'énergie, si bien qu'il ne peut évi-
ter les conflits qui ne cessent de surgir entre
les pensionnaires de notre théâtre. Il devrait
aussi se mettre à l'amende et pour cause.
A l'avenir, qu'il recommande un peu plus de
de correction, à la troisième chanteuse Jane Rey,
cette dernière a des poses qui incommodent le
public.
M. Suiran promet; pour l'avenir, il était très
drôle parmi les enfants de Kate.
Le tout conduit en maître par l'excellent chef
M. Raffit.
A l'étude: Ma Mie Rosette, Les Saltimban-
ques. E. R.
LIMOGES. — Au Casino, la revue de Saint-
Pol fait florès. Et c'est chaque soir devant une
chambrée complète que se déroutent les amusan-
tes 'scènes de En avant la Musique! aux accents
d'une musique alerte -et légère écrite par M. De-
lormeL A l'interprétation die cette aimable fan-
taisie, les pt>n,sionnai-res de M. Cazautets appor-
tent un entrain, et un à-propos chamianits. Mme
Cécile Ketly, une très agréable commère, et M.
Pressy, un compère élégant, mènent joyeuse-
ment la ronde, aides par de jolies artistes ou dé-
sopilants comiques. Mmes Starki, Giry, Ghan-
ielair, les sœurs Brunettys. Gilles, MM. Maré-
chal, Monray, Rizzi, Miauroux et tous leurs ex-
cellents camarades, méritent des compliments.
La miss en scène, très couleur locale, est vi-
vement admirée. E. B.
LONS-LE-SAULNIER-LES-BAINS. — M.
Pointel, directeur du théâtre de Ohâlon, vient
de nous donner avec succès Werther. Il y avait
longtemps qije nous n'avions eu un tel ré gai à
Lonsile-Saunier et nous ne saunons tlroP- fehcJitèr
l'habile directeur dé l'œuvre décentralisatrice
qu'il vient d'entreprendre en faveur de notre
ville.
LYON. - La Traviata. — La reprise de la
Traviata ce vieil opéra qui n'avait pas été joué
depuis ,longtemps à Lyon a été pour Mlle Mar-
chai (Violletta), l'occasion d'un véntable triom-
phe. Très en voix, avec de beaux costumes, 1*
charmante artiste a dès lie premier acte enlevé
l,a salUe avec la valse, et les applaudissement
n'ont pas cessé jusqu'à la fin. M. Jolbert (Ru"
doU. d'Orbel), M. Raynal (Georges d'Orbel), et
Mlle Delhomme (Clara), onit contribué au succè3
très franc. J. B. S.
Nouveau-Théâtre. « Lucrèce Borgia e).
M. Martini a toutes les audaces et toutes lss
veines : mélo du vieux répertoire, draine modlet-
ne, drame romantique, tout lui sourit avec un
égal succès. Le drame die Victor ,Hugo bien rois
en scène et richement costumé a trouvé une ir*
terprétation d'élite: M. Dulac (d'Este), M. Bré-
vannes (Genna.ro), Mme Nadia d'An,gely (Lt-
crèzia), ont bien mérité les chaleureux applau-
dissements d'une saHe empoignée et conquise.
C'est une belle victoire. Le spectacle fut termi-
né par la comédie Prête-moi ta femme, que MM.
Leclferc, Guercy, Châtlllon, Arnald, Mmes Guec-
cy, Carmen Riga enlevèrent avec une vis comka
irrésistible. A. B.
MONTPELLIER. — Nouvelles reprises des
ouvrages classiques choisis pour la continuation
des débuts : Mignon, La Tosca, Les Dragons de
Villars, etc. Toujours même succès pour les in-
terprètes, notamment pour Mme Victoria Fer,
l'étoile de la troupe; M. Mouchez, conscien-
cieux; M. Martel, satisfaisant, et enfin Mlle
Delcount, dugazon, et M. Nandès, deuxième
ténor léger, qui subissaient tous les deux leur
ultime épreuve. Leur admission a été pronon-
cée à la presque unanimité des suffrages.
MONTE-CARLO. — Mme Marthe Régnier
va débuter comme cantatrice.
Ses débuts auront lieu dans la Vie de Bohème,
de Puccini, le 26 janvier prochain, à t'Opéra
de Monte-Carlo. A côté d'elle chanteront MM.
Rousiselière et Chaliapine.
SAINT-NAZAIRE. — Coralie et Cie.- Beau-
coup d'entrain et de brio; des situations d'un
««mîrjuip aç'bevf» et der déshabillés suggestifs.
D$ JJOIJS aateiirs : une. couturière ¡w.&tiqiUe (MME
Labdlhert); une adorable tante vierge (NLme
Chaumette) ; une séduisante négresse (Mme
Henry); un ménage heureux!! (Mme Janaise et
M. Delamarre) ; un petit vieux sec d'un lyris-
me amusant (M. Rôle) ; un Glapissard gLapissant
(M. Benistand) ; un avocat peureux (M. Montai),
et un. souffleur un peu bavard. P. D.
MILAN. — Les artistes à l'Exposition de Ro-
tne. — Les artistes 'firançais, qui menacent de
boycotter l'Exposition de Rome, ont trouve en
Italie des imitateurs.
Dans une assemblée tenue à Milanles pein-
tres et les sculpteurs milanais ont voté un ordre
du jour sommant le comité de l'Exposition ro-
maine de modifier la constitution du jury chargé
de la réception des tableaux.
Si ces modifications sont refusées, les artistes
milanais, qui forment le groupe le plus nom-
breux des artistes italiens, s'abstiendront en
masse.
TURIN. — Un télégramme de New-York an-
nonce que les artistes qui devaient interpréter
dans cette viille Isabeau, le dernier opéra de
P. Mascagni, se sont rembarques pour l'Italie
et que Le contrat de l'illustre maestro avec les
imprésarios américains a été résilié. En consé-
quence, la grande première aura lieu, non à
'Rome, mais à Turin à l'occasion de l'ouverture
de l'Exposition universelle, ainsi que le bruit en
avait déjà couru. c. M.
"Comœdia" à Bruxelles
Théâtre du Parc: Le centenaire d'Alfred de
Musset. - Le théâtre du Parc a voulu s'asso-
cier à la célébration du centenaire de la nais-
sance de Musset. Une des matinées littéraires
de l'abonnement a été, à cette intention, consa-
crée au poète passionné dont le souvenir est tou-
jours cher à tous les cœurs.
Quelques-unes des pièces les plus célèbres
ont été dites d'abord par des artistes de la mai-
son : Les Stances à la Malibran, par la jolie Mlle
Le 'Roy; Mimi Pinson, par Mlle Breitner, très
enjouée et expressive ; Lucie et le Saule, par M.
de Gravone, plein de ferveur et de sincérité ;
Madrid et La Parisienne, par M. Scott, très na-
turel et amusant.
Puis, après que Mlle Breitner et M. de Gfâu
vone eurent fait chanter, vibrer, pleurer et fris-
sonner les vers mélodieux de La Nuit de Mai,
les trois actes d'il ne faut jurer de rien mirent
la salle en gaîté. Le joli badinage, spirituel et su-
ranné, rencontra le succès le plus aimable. Il
fut enlevé avec .légèreté, avec belle humeur et
dans un .mouvement fort heureux. Mme Angèle
Renard y apporta toute sa charmante bonne
grâce, et Mlle Roger la ravissante ingénuité de
sa jeunesse. Ces dames de Mantes, mère et
fille, furent la joie distinguée et la joliesse sé-
duisante de la pièce, tandis que M. Gournac et
M. Scott, l'oncle et le neveu Van Buck, en fu-
rent la gaîté. Avec un entrain du meilleur ton,
ces deux excellents artistes conduisirent notam-
ment d'une adroite façon fort allègre le péril-
leux long dialogue d'exposition qui constitue tout
le premier acte du malicieux proverbe. Il serait
enfin injuste de ne pas rendre hommage au bon
abbé plaisant bien dessiné par M. Rousseau.
Théâtre de POlympia: « Le Million ». — Il
y a longtemps que nous n'avions ri d'aussi bon
cœur. Voilà de la drôlerie vraiment joyeuse, du
burlesque sans, grossièreté, des trouvailles sans
extravagance et de l'esprit sans incohérence.
MM. G. Berr et Guillemaud ont réalisé ce bon
tour de force de mettre tout dans leurs cinq ac-
tes désopilants: de la farce, de l'humour, de
l'ingéniosité, de la parodie, de la tendresse aus-
si, de la vraisemblance même à la rigueur, de
la bonhomie et de la finesse, et tout cela a por-
té, du premier au dernier instant.
Mais aussi combien ils futent heureusement
servis à l'Olympia par une interprétation qui
brûle les planches et fait un sort à chaque trou-
vaille !
MM. Victor Henry, Blanche et Stacquet sont
un inénarrable trio de bohèmes, et M. Baudoin,
un ténor titalien d'une charge à la fois discrète
et bouffonne qui a fait rire aux larmes. Le comi-
que de M. Henry, notamment, un Prosper Bona-
vent qui fait valoir avec une blague à froid éton-
nante des tics, des mines et des gestes indes-
criptibles, a porté sans répit.
M. Cueille, toujours amusant au possible, a
fait un apache aux transformations, inévitables
dignes d'un Frégoli. M. Darcey fut un commis-
saire de police caricaturé avec facétie. MM. De-
nières, Ravel, Noury, Charlet et d'autres ache-
vèrent de donner de l'entrain à ce vaudeville
d'une invention vraiment neuve.
Quant aux rôles féminins, un peu sacrifiés par
les auteurs, ils trouvèrent des interprètes diver-
sement méritantes dans les personnages de Mlle
Mariette Simonnet, dont la gracieuse élégance
fut toujours accueillie avec plaisir, de Mlles
Becker, bonne fille ; Derval, enjouée; Vildès,
canaille à souhait ; Parno, petit chasseur rou-
blard. P. A.
Cinq mois de prison pour une chanson. — M.
Dubec, chanteur comique français, avait été en-
gage dans un café-concert de Bruxelles. Un
agent censeu('- car il y a maintenant à Bruxelles
des agènts censeurs — lui dressa procès-verbal
pour « chansons obscènes avec gestes indé-
cents ». Assigné devant le tribunal correction-
nel, M. Dubec s'est vu condamner, après dé-
bats à huis clos, à cinq mois de prison et 500
francs d'amende.
La chanson était peut-être révoltante. A coup
sûr, elle l'était moins qu'une pareille sentence.
C est une intéressante physionomie d'artiste
que celle de Mlle Jeanne Tordeus, morte récem-
ment à Bruxelles où elle avait professé avec
maîtrise jusqu'en ces dernières années, la dé-
clamation au Conservatoire RoyaL
Jeanne Tordeus joua non sans succès, il y a
trente ans, sur la scène de l'Odéon et sur celle
de la Comédie-Française.
L'un des derniers élèves die Mlle Tordeus ne
fut pas le moins illustre sur la scène du monde,
sinon au théâtre. Le roi Léopold II, qui, on le
sait, «aimait beaucoup la France », avait, sur
le tard, étendu cet amour jusqu'à notre littéra-
ture jusque-là quelque peu négligée par lui. Ce
fut à Mlle Tordeus qu'il s'adressa pour combler
cette lacune et l'on vit le distingué professeur
se tendre à Palais à jour fixe pour expliquer et
commenter les classiques.
Le Margotio DELESPAUL. HAlEZ
EST
LE CHOCOLAT DES ARTISTES
"Comœdia" à Athènes
Depuis déjà une semaine, de grandes affiches
annonçaient l'arrivée de Mme Réjane à Athènes,
avec sa troupe,sfpour donner deux représentations
au Théâtre Royal. Je m'empressai d'aller saluer
notre grande artiste à la descente du bateau et
lui souhaiter la bienvenue sur le sol de Grèce.
Je la trouvai, comme toujours, charmante et
comme je lui demandai les impressions de son
séjour au Caire, ellle me répondit : a Nous avons
eu un Accueil des plus ahaileureux et je suas en-
chantée de ma tournée. Quant à Athènes j'y
suis déjà venue et je connais tout le charme de
ses ruines, de sa nature étrange et de sa chaude
lumière; et je suis toujours enchantée d'y re-
venir. »
Le même soif j'assistai à la représentation de
Madame Sans-Gêne et je pus constater encore
une fois, le naturel, du jeu et le charme Je la
diction de Mme Réjane, et le lendemain en cr,
tendant Israël, de Bemstein, la profonde étude
qu'elle a faite du 'personnage de la Ducibesse de
Croucy.
Les Athéniens s'étaient empressés d'aller a,p
plaaidir notre charmante comédienne, et ('ümI,¡e
ici tout le monde parle finançais, le théâtre étaii
presque plein; la famiilîe royale a honoré de si
présence les représentations de Mme Réjane.
Les représentations de la troupe d'opérette
française sont terminées. Je ne m'étendrai pas
sur la mauvaise qualité des asiates qui la c im-
posaient. Le publie fit vite voir son méconten-
tement en se tenant momentanément éloigné du
theatre. Quand donc est-ce que les directeurs
français se convaincront qu'il n'y a pJus d'im-
béciles nuMe part et se décideront à ne .pi-us par-
ti. r en tournée qu'avec des éïéments dignes !
Ainsi la troupe italienne qui a succédé immé-
di, atement après avec, à sa tête, des- artistes com-
me Mme Galvany et M. Modesti, non seule mont
fait saale comble, mais y attire aussi .un public
d'élite. Les représentations successives du Bar-
bier de Séville, Lucie de Lammermoor, Aïda,
SonnambuLa, La Bohême, ont été dans Jerr en-
semble très suffisantes. Il n'y aurait de repro-
ches à faire qu'à l'orchestre, mais les invi-
tions sont si pareâmonieusement comptées par les
imprésarii spéculateurs, qu 'il ne peut malheureu-
sement en être autrement.
A. MIRONDINOS.
CHEMIN DE FER D'ORLEANS
Excursions aux Gorges du Tarn
Il est délivré pendant toute l'année des billets
de voyage circulaire de 1* et 2 classe, permutant
de visiter les Gorges du Tarn et comprenait di-
vers itinéraires, dont ci-après un exemple :
Paris — Vierzon — Limoges — Brive — Figeac
— Rodez (1)
ou Bourges — Montluçon — Neussargues (vià Au-
rillac ou Riom-ès-Montagnes) Garabit, Mende ou
Banassac-la-Canourgue (Interruption du voya>.
par fer) - Aguessac ou Millau — Béziers - Cr
cassonne - Toulouse
ou Bédarieux — Lamalou-les-Bains — Castres
(Tarn) — Montauban — Cahors — Brive - Limo-
ges — Vierzon — Paris.
1' classe : 136 francs; 2' classe. 96 francs.
Validité des billets : 30 jours, non compris le
Jour de départ. - Faculté de prolongation moyen-
nant supplément.
Nota. — Les voyageurs peuvent commence leur
voyage à toutes les gares situées sur i'itlfl?raire
du voyage circulaire, mais ils doivent suivra :;d
itinéraire dans l'ordre indiqué ci-dessus l''-xï ur-
sion aux Gorges du Tarn n'étant possible que dans
13 sens de la descente.
Les frais de l'excursion dans les Gorges du Tarn
ne sont pas compris dans les prix des billets de
voyages circulaires.
(1) En vue d'une excursion au Viaduc du Viaur,
les voyageurs peuvent effectuer le parcours cie
Rodez à Albi-Orléans et retour, avec facaltt
d'arrêt à la halte de Viaur tant à l'aller qu c.
retour, moyennant la perception d'un supplément
de 7 fr. 50 en 1* classe et de 5 francs en 2* < Us.sf.
Les billets de ce parcours additionnel peuvent
être demandée. soit au commencement du voyar?,
en même temps que ta billet ciro\ii
billets additionnels n'augmentent pas la durée de
validité du billet circulaire auquel ils viennent se
couder.
Pour plus amples détails, consulter le Livret-
Guide Officiel de la Compagnie d'Orléans, en vente
au prix de 0 fr. 30. dans les principales garas et
stations ainsi que dans ses bureaux de ville, et
adressé franco contre l'envoi de o fr. 50 à l'Ad-
ministration Centrale, 1. Place Valhubert, à Paris
Bureau du Trafic-Voyageurs Publicité).
CHEMINS DE FER DE L'ETAT
Modifications au Service des trains
sur les Lignes de Paris au Havre et de Parle à
Cherbourg, à partir du lundi 6 décembre 1913.
L'Administration des Chemins de fer de l'htaf
a l'honneur de faire conna'tre au public ru'eu
raison des travaux entrepris sur les lignes de Pa-
ris au Havre et de Paris à Cherbourg, elle se
trouve dans l'obligation de modifier légèrement
l'horaire de certains trains de ces lignes, à partir
du lundi 5 décembre.
Ces modifications, toute stemporaires. consistent
à incorporer dans les marches le temps des rakn-
tissements obligatoires; elles entraînent, par suite,
une légère augmentation de la durée du trnjet
MM. lés voyageurs sont nriés de voulu'i- l^en
se reporter aux affiches spéciales apposée dans
les gares.
ARGENT de suite sur mobiliers. Avances 00
M achat. Royer, 82, r. Amsterdam, 2 à 4 ou 6«w
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,:,' ,, M8I '.c, :" Trois séances S 10. h. 112 à midi 112; 3 heures à 6 li?
^r0par%uTCS i (Dimanche: 2 a ENTRÉE : Un franc
Autres Théâtres
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THEATRE MONTMARTRE au jeu-
di 12 anccurt. - Du vendredi 6 janvier au j
di 12 janvier 1910. - 8 h. t : LES EXPLOITS
D'UN TITI PARISIEN, pièce à grand spectacle
en cinq acles et 10 tableaux, de Henri Hubert et
Jacques Vol nys. - Mmes Suzanne Horel, suzette;
Lecointte, Mme Mathieu; Berthet, Miss Hellen;
Ad Cirardin, Mme Durand; Contier, Eudoxie;
Aube r tin, Une femme; Bardozelll, Justine; MM.
Villa, Le petit Louis; Lucien Laforest, Armand La-
fontaine; Gontier, Gros Jean, André Rivière, Lord
Richard; Sarborg. Gustave; Cabel, Victor; Cor-
nier, Tip-Top, Dechambre, Tom; Piquart, Le dé-
tective; Ruffier, Le capitaine du steamer; Picard,
Le Bourgeois, Breton, Le patron du restaurant-
Dupuy, Emile Arnal — M Romanety's et sa trou-
pe.
THÉÂTRE DES GOBELINS
42, Avenue des Gobelins. — TOUS les SOirs. sans
relâche le vendredi. - 8 h. 1/4 - LA REVU E :
Mlle Eifen, La commère; M. Lacotte, Le compère;
Mmes Odette Richard, O. Dax, MUSLClora, Jarry,
Savelly, Marsay, etc.. etc. MM. Heurtin, Leroux,
Pré fils, Mulhéry, Charpentier fils, Dodin, etc.
— Attractions : Le Château de cartes; Les Provin
ces françaises; Fantastio Vautour; La Bulle de
Savon; Les Tutus mignons. - Ba)'et~e"L
THÉATRE DE MONTROUGE.
70, Avenue d'Orléans. — Du vendredi 6 au JLeEuUdAL
12 janvier Inclus. - 8 h. 4. - LE CHEMINEA",
Cl,nfI actes, en vers, de Jean R'Chep >
de l'Académie Française. — Mmes valentine Le-
prince, ¡OLr:Pt.te; Ribes, Catherine; Henriette DoM,
Aline; Avrillier 1" Lugnot; Lucette Presle, *
Lugnot; Le petit, Cuilbert, 3" Lugnot. MM. Can-
drille, Le Chemineau; Thierry, François; Vil e-
neuve, Maître Pierre; Mailliet, Tainet; Carle,
Ouques, Martin,
THEATRE DE GRENELLE
32, rue de la Croix-Nivert. — Tél. 745-05. - Du
7 au 13 janvier 1911. - 8 h. b - LE BOSSU.
THEATRE MONTPARNASSE
31, rue de la Qaité. — Tél. 721-02. - Du 7 au 13
janvier 1911. - 8 h. j. — NAPOLEON.
THÉATRE DE IELLEVILLE MLF
16, rue de j laelleville. - Du 8 au 15 janvier 1911.
(2e semaine) : 8 h. 1/2 LES AMOURS D'UN PETIT
rue d THEATRE POPULAIRE
8, rue de eBelleville * — Tél. 944-9G. — 8 h. i. -
AU 8 tah) DES DAMES, pièce en cinq actes.
et 8 tableaux, de Hugot et Saint-Arroman, d'ap.
le roman d'Emile Zola.
THEATRE MODERNE
THEATRE MOUERE
209, faubourg Saint-Denis. — Tél. 1,19-32. - 8 h. i.
— NICK CARTER, drame en sept tableaux, de
Alexandre Bisson et C. Livet.
MUSIC-HALLS
& CAFES-CONCERTS
ALHAMBRA. — Spectacle varia.
Tél. 930-12 BA.TA.CLAN Tél. 930-19
50, Boulevard Voltaire
Nouvelle Direction : Madame Rasiml
Le music-hall de Paris le plus Joli, le plus élégant
le plus gai
8 h J. - ET ÇA 1, revue à grand spectacle en
deux actes et 21 tableaux, de Calval et Charley.
MM. Dutard. Cari Star, Favey. Champel. Cos-
nard Yretil, Caillaux. Aibertot. Adelphe. — Mmes
Martelett,, Firia Montjoie, Suzanne-Lazar, Liéna,
Dufay Dalmont, Sarbel, Simone Andhrée, etc. —
Les pius drôles girls de Londres et de Paris 1
RA-TA-CLAN est à votre porte ;
BOITE A FURSY. — Tél. 285-10. — 9 h. 1/2. —
pinelly, dans la revue 1911; Enthoven; Hyspa;
Mévisto ainé. — Yvonne Maëlec, Made Siamé, E.
Wolff, Michel, sauterne.
OULLIEFT.NCUVEAU - Grand Bal Jeudi samedi.
et dimanche. - Les autres soirs, et dimanche en
matinée : Cinématographe.
CASINO DE PARIS. - spe<;tao:.le varié.
CONCERT EUROPÉEN, Place Clichy. — 8 h. 1/2. -
Première représentation de BOUM ! VOILA ! .,
revue en 12 tableaux de H. Casty; mise en scène
de P. Dervlls. — Jeanne Bloch, Faure Marba,
jane lux, La Commère; Haupto, Le compère;
Launay, Radia. — La boutique de Mme Padaud;
cne' Les Polichinelles; Chansons de Route; Le
Circuit de l'Ouest-Etat; La chasse au Renard;
Toto chez les courtisanes; Films officiels; etc. Le
Paradis.
CONCERT MAYOL, 10, rue de l'Echiquier. — Tél.
168-07 - 8 h. — UNE REVUE CHEZ MAYOL,
deux actes et 8 tableaux, de Paul Marinier, Léo
Lefièvre et Deyrmon. — ALLEMS, Nina Myral,
Perriat, Parisette, Timmy, D'Eyvriel, Pierly,
Darcueil, Lily Fortel, Sardounette, etc., et MM.
Fréjol, Tramel, Raimu, Rigaux, Qradel's, Zidner,
Sardou, Devyl, Dorel, Paulin, Bodrier. Lancelot,
Damia, Alice Rivière, etc. — Matinées : Diman-
ches et fêtes à A 2 heures. atmées : Diman-
ELDORADO. — Thêâtre-Concert. — Boulevard de
Strasbourg. - Téléphone 442-17. - Matinées à
prix réduits le jieeuu dl. — Tous les soirs, à 8 h. :
Partie de Co 10ert. - b»METTEZ-NOUS ÇA, revue
en deux actes et 12 tableaux de Georges jouée
et actes uS|QUe de Léon Oequln,
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