Titre : Comoedia / rédacteur en chef : Gaston de Pawlowski
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1921-07-31
Contributeur : Pawlowski, Gaston de (1874-1933). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32745939d
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 31 juillet 1921 31 juillet 1921
Description : 1921/07/31 (A15,N3150). 1921/07/31 (A15,N3150).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7646323v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-123
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 25/05/2015
31-7-^1
CGMŒDTA®
-a.
AUJOURD'HUI
AU SALON Du GOUT FRANÇAIS, Paiais de
Clace pLh. amPs-Elysées, de 14 à 18 heures,
2.50 exposants: Spectacle féerique; artisans en
costumes de toutes les provinces française?. —
Orchestre, So alon de thé.
1 nE DE VERDURE DU PRÉ-CATEI.AN, à 15
heures, Il ne faut jurer de rien. Première re-
présentation du Bouquet de Violettes, de Mme
B 1711, Danses de Mlle Abraamova, Mlle Assunta
Benda.
THEATRE DE LA NATURE DE CHAMPIGNY-LA-
BATAILLE, a x5 h. 30, seconde représentation
de Le nstre' de Georges Delaquys, avec tous
les créât
COntédie=Françaf!se
Vendredi soir la Comédie-Française donnait
Le Luthier de Crémone et Le Barbier de Sé-
ville.
Dans cete ornière pièce, M. Maurice Es-
cande jouait .pour la première fois le rôle du
comte Almaviva. Ce jeune acteur, dont M. Ga-
brie Boissy a souvent loue ici les qualités de
jeuoe r.-P a donne au comte une silhouette
et une aillure tout à fai,t intéressantes. Il incarne
d'ailleurs merveilleusement le perse nnage. Il
sut donner , la fantaisie dans le rôle de l'of-
ficier fU(i ivre, de ronction dans !e rô!e
de Don Alonzo, et -imprima à toutes ses scènes
un mouvement très vif qui lui valut un succès
très mérité. On a bien senti, par moments,
quelques légers flottements et on eût désiré
Parfois L'r*>« m'Se au point plus complète, plus
nette, mais ce sera une affaire de ,ré,pétition.
Quand M. Escande aura interprété plusieurs
fois le rôle du comte Almaviva, il sera sûre-
ment Son Caractère correspondant admirable-
ment à r^acprit du personnage — en pleine pos-
ssion ce rôle.
Mlle Marie Leconte fut une Rosine délicieuse
et parfaite en tous Points.
M. Croué, ds qui ObtIent chaque fois dans le
rôle faire Igaro un très vif succès, sut avec A ta-
lent faire ressortir fouté la finesse de son rôle.
M. D2Y nic ~es fut un meomparaMe Bazile,
ténébreaux et lugubre à souhait. Cet artiste,
dont le talent de composition est vraiment ex-
traordinaire, lut longuement applaudi après sa
tirade sur Cal°mnie.
Bartholo fut interprété par M. Lafon qui
donna à ce rÔle tout son Côté comique et ridi-
cule sans jamais charger et en restant dans la
grande tradition.
M. Flconnier disait le notaire, M. Dufresne,
La Jeunesse, et M. Chaize, l'Alcade.
Le Luthier de Crémone, qui complétait le
spectacle, fut interprété avec talent par MM.
Lafon p Escande et Pa.,r MIle Yvonn-e
Ducos.
---- Par intérim ASTÉ D'ESPARBES.
1 i1
L. PLASSARD
PARISn.7dI Pn"tempsAVRI LLÉE
Rue du Septembre et PARTOUT
S_ 1 ~.————_
Opéra
La reprise de Guillaume Tell, qui a eu lieu
mercredi dernier, a valu, un très grand succès à
Mme Ritter Ciampi, qui a montré dans le rôle
de stv~ les plus rares qualités de voix
et 1'0 ::>tY,le. La brHlante cantatrice doit créer
à l'Opéra, dès le début de la saison prochaine,
Juan.
L'Enlèvement au Sérail, de Mozart, puis Don-
Juan.
Mlle Al exandrowicz et M. Cerdan chanteront
mercredi les deux principaux rôles de Thaïs,
dont le aller sera dansé par Mlle Zambelli.
OPéra=Comic¡v.e
C'est ce sn- que M.Ile Di Gastardi chantera
La idéal: èe, dont elle personnifie, de fa-
çon idéale, le rOle de Mimi. Auprès d'elle, M.
Charles Angel, dont la voix éclatante et le pa-
thétique puissant conviennent particulièrement
au rôle de Rodolphe, Mlle Sibille, MM. Allard,
Parmentier, Dupré, Cadaye, Mesmaecker tien-
dront, avec iAhi/ autorité coutumière, les prin-
cipaux rôles de l'ouvrage de M. Puccini. A
l'orchestre 1, M, Archainbaud.
Théâtre de Paris
d AUiourd 'h -
Ajourd'hui, en matinée et en soirée, deux
dernières de il Val d« io revlLe de MM. Rip et Ci^noux,
Ça Va! av ses créateurs : Miss Campton,
Pauley, Georgé, Plantade, le, danseur Earl Les-
lie et Thérèse 4 Dom.y
Demain àche.
Mardi, première sensationnelle du film du
Match Carpentier-Dempsey, dont M. Léon Vol-
terra s'est a«Té l'exclusivité. Lek séances au-
ront ^eu ~ous ks soirs, de 20 h. 30 à 22 h.
et de 22.h tous les SOirS, de 20 h. 30 à 22 h.
et de 22 h. 45- a 23 h. 45, et à partir de mercre-
di, tous les jours, de 16 h. 30 à 18 h.
La location touveirte pour la première, qui
promet d elfe une fête sportive tout-à-fait bril-
lante et Pour les autres représentations.
Palais-Royal
Aujourd'hui, en matinée, à 14 H. 30, et en
soirée, à 20 h. 30 : Le Chasseur de chez
Maxim's, la pièce la plus joyeuse et la plus
spirituelle, le Plus grand succès de l'année.
CARNET DU CRITIQUE
Mardi 2 août. -
Au Théâtre Réjane, première représentation
du film du Match « CarpentiercDempsey ».
Odéon
M. Desmoulins jouera, à partir du 3 août,
le rôle de Jean Valjean dans Les Misérables.
Théâtre de l'Oasis
On signale depuis quelques jours qu'après
21 heures du soir des promeneurs sans nombre
sillonnent l'avenue des Champs-Elysées. Il
s'agit des personnes qui, n'ayant pas trouvé
de places à l'Oasis, passent leur soirée comme
elles peuvent. 26, avenue Victor-Emmanuel III.
Fauteuil, 30 fr. Elysées 15-80.
'Bouffes=Pa ris iens
- Comment, monsieur, vous n'avez pas en-
core vu Phi-Phi! Courez prendre un fauteuil
aux Bouffes-Parisiens où cette opérette mondiale
sera jouée aujourd'hui, en matinée, à 2 b. 30,
et en soirée, à 8 h. 30. Et l'on ne vous mon-
rera plus du doigt comme le monsieur qui n'a
pas vu « Phi-Phi ».
Les Veux Masques
Ce théâtre, qui s'intitule « Théâtre d'Epou-
vante et de Rire », présente actuellement un
programme qui justifie pleinement son titre. Il
comprend cinq pièces de tout premier ordre qui,
adroitement alternées, font passer brusquement
du fou-rire à l'effroi, en un'contraste saisissant :
Le Billet de Faveur, de Marcel Nancey; La
Maison vide, de A chaume et Montewis; Loulou
a dit m. a la loi. de Jean Kolb et Crozan;
L'Assassin, de Ch. Muller, d'après le conte cé-
lèbre de Maurice Level, et Le Coup d'essai, de
Palau.
Une interprétation Temarquable (Mévisto,
Carlos-Avril, Raymond Lyon, Sémery, Gati-
neau, Mmes Blanche Derval, Loulou Doris,
Elise Puget, Alice Salva); une mise en scène
minutieuse et exacte; le cadre élégant et con-
fortable de la salle : tout contribue à faire de
ce programme le spectacle le plus sensationnel
de la saison.
Aujourd'hui, matinée à 3 h.
Théâtre Comoedia
Mise en scène avec soin, interprétée avec en-
train et gaîté; La Nuit de l'Ingénue obtient un
vif succès. Il faut savoir gré à l'auteur, M.
Max Harry, de nous avoir épargné, sur un. su-
jet quelque ,peu scabreux, des plaisanteries fa-
ciles et des grivoiseries de mauvais goût : c'est
là du bon théâtre, adroitement écrit.
Aujourd'hui, matinée à 3 heures. -
Tarif d'été : Faut. d'orehestpe ; 5 Cr., 4 fr. *
Cluny,
Grâce à la proximité de la Seine, grâce au
voisinage des jardins du Luxembourg et du Mu-
sée de Clany, grâce à. etc. le Théâtre Cluny
(Gob. 07-76) demeure la salle de spectacle la
plus extraordinairement fraîche de Parias. En
outre, grâce à ces deux vaudevilles hilarants :
]' veux coucher 'avec Nini et Tous Dingos, grâ-
ce enfin à ces artistes incomparablement gais :
Mmes Y. Legeay, L. Dorsenn, L. Chanet, M.
Greuze; MM. P. Robert, G. Béver, P. Lacoste,
Gi. Villaret et Pi Huchet; grâce à tout cela, le
Théâtre Cluny ne fermera pas ses portes.
Théâtre du Motilin-Bleu
Quelle est 'la salle — à ciel ouvert — la plus
fraîche de Paris? — C'est celle du Théâtre du
Moulin-Bleu (42, rue de Douai, Gut. 42-90).
— Quel est 'le meilleur spectacle du moment?
— C'est La Petite Bonne d'Abraham, l'opérette
captivante, en 3 actes, de Mouézy-Eon et Gan-
déra. — Quels sont lIes artistes les plus fins et
les plus spirituels de la Capitale? — Ce sont
Mmes Y. Harnold, N. Laury et Lisette de
Béer; MM. A. Morins, J. Devald-e, Géo Flandre
et P. Labry. On commence à 15 h., en mati-
née. et à 21 h., en soirée.
Œ> 0 I
tïïaiynxqi
(Huile balsamique antiseptique
s POUR
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L HYGJENE DE LA. VOIX
ET CONTRE
~».~, , LA TOUX
ùàns foules (esPhàrïïtàacj*
DÉPÔT
Ô.RUE VIVIENNE.Ô
PARI S
Matinées d'aujourd'hui
COMEDIE-FRANÇAISE, 13 h. 30. — Le Monde oÙ
l'on s'ennuie, comédie en trois actes, en prose,
d'Ed. Pailileron.
Mmes Kolb, Mme de Céran ; Devoyod, la Du-
chesse' de Réville ; Bovy, J. Raymond ; de Cham-
varon, Mme de StRéauJt Damiaiury, Mme de
Boy nés ; Bretty, Mme Ariego ; Duflos, Suz. de
VN-Mers ; Roseraie, Ducy Watson. ; Cath. Fonte-
n.a.y, ,Mm.e de L-aml-aTi..
MM. H. Mayer, Bellac; Dessonnes, R. de Cé-
ram ; D. d'Inès, le Général ; Falcorinier, Desmll-
lets ; Numa, Raymond ; Lafoai, St-Réault ; Ro-
cher, Gaïac ; Chaize, François ; Ledoux, Toulon,
nier ; IiemaTchand, Virot ; R. Girard, de Boynes.
Le Dépit Amoureux, ooniédie en deux actes, en
vers, de Molière.
Mmes Valpreux, Lufile ; Bretty, Ma,ri.niette.
MM. Dessonnes, Val fera ; Croué, Mascarille ; D.
d'Inès, Gros-René ; Rocher, Eraste.
OPERA-COMIQUE, 13 h. 30. — Lalimé, opé-
ra en 3 actes, paroles de Gondinet et Ph. Gille.
musique de Léo Delibes.
Mimes Roger, Lakmé ; N. Fefrrari, Ellén ; Vil-
le,t,tie, Benison ; Huohet, Ross ; Perrold, Malika.
MM. Gazette, Gêraid ; Azéma, Nilaka,nta ; Pan-
zéra, Frédéric ; Doaival, Radji.
Danses pa.r MIles Sonia. Pavloff, Rosne et les
dames du corps de ballet.
Paillasse, drame lyriquie en deux actes, de M.
Léoii'cavalito, paroles d'Eugène Crostl.
Mme M. Mathieu, Nedida.
MM. Ch. Jean, Canlo ; Albers, Tonio ; de Creus,
Peppo ; Berret, Silvio.
ODEON, 14 h. — La Mare au Diable.
TRIANON-LYRIQUE, 14 h. — Marion de Lorme.
THEATRE DE CHAMPIGNY, 15 h. 30. — Le
Monstre.
Théâtres donnant le même spectacle qu'en soiréa
Théâtre de la Galté-Lyrique (14 h. 30). Théâtre
de la Porte-St-Martin (14 h.), Théâtre des Bouffes-
Pari.siens (14 h. 30), Théâtre Antoine (14 h. 30),
Nouvel-Ambigu (14 h. 45), Palais-Royal (14 h. 30),
Théâtre de Paris (14 h. 30), Théâtre du Grand-
Guignol (14 h. 30), Châtaliet (14 h. 30), Deux-Masques
(14 h. 30), La Cigale (14 h. 30). Déjazet (14 h. 30)
Théâtre Cluiny (14 h. 30), Th. du Moulin-BLeu
(15 h,), Empire (14 h. 45), Abri (15 li.), Crenelle
(14 li. 30), Comœdia (15 h.), Gibelins (14 11. 30).
- SPECTACLES DIVERS
Olympia (14 h. 30), Folies-Bergère (14 h. 30), Ca-
sino ùe Paris (14 h. 30), Ccwieert Mayol (14 h. 30).
Ambassadeurs (14 h.30),Gaîté-Rochechouart (14 h.30)
Marigay (14 h. 30), Alhambra (14 h. 30).
CABARETS ARTISTIQUES
'Là Pie qui Chante (15 h.), Les Noctambules
..{15 ih.), La Lune Rousse (15 h.), Le Coucou (15 h.).
Déplacements et Villégiatures
de nos Abonnés
M. Carlos B. de SUCRE, à Poutaillac,
Mme HUOT, à Vichy.
Mlle DETRÔY, au Raincy.
Mlle M. CALVET, à Cadauyac.
M. Edmond PERROT, à Louhans.
Mme WULLEMS, à Allevard-les-Bains. v
M. GRUNWALAT, à Vichy.
Mme MOLINIE, à Begles.
M. Paul MEUVIELLE. à Saint-Aubin. 0,.
Rf. Chapes MERE, à Marseille..
M. H. STAMBOUAU, à Venise.
M. Jules SERRES, à Torino (Italie).
Mme J. CAMPREDON-ROCHEBLAVE, à Nîmes.
M. Philippe ERLANGER, à Etretat.
M. André de FOUQUIERES, à Dinard.
M. 'Robert PIGUET, à Vaiuid (Suisse).
Mme MEYER, à Saint-Honoré-les-Bains.
M. CABOURG, à Criel-Plage.
Mlle Jane RAYMOND, à Chamonix.
Mme de CARFORT, à Chamoniy
M. Léoin ROUBIER, à Mézilles.
M. BOUDRY, à Vittel.
M. BOURGEOIS, à Mers
Mme CAHEN, à Deauville,
Mlle Yvette TANGUI, à Basse-Indre.
M. Laurent BADIN, à VaTOn-geville-sur-Mer.
Mlle Fernande ORTILLE, à Camiinan.
Mlle-Léty MONTANT, Le Pouliguen.
M. Julien CHAUSSMANN, à Chatillon-sur-Indro.
Mme BLANCHE, à Montgé.
Mme DUBREUIL, à Trébeurden.
M. GOMPEL, à carantec.
Mme Raymond BARBAUD. à Cabourg,
Mlle Paule MOULY, à Rouen.
M. René BLANC, à Toulouse.
Mlle GONZALVES, à Quimpe,rlé.
Docrteur BRUKER, à Aire-Ona.
M. AZARIAU, à Rome. v
Mlle RUFF. à Longemer.
M. Octave BERNARD, à Baar.
Mme Raymonde VECART, à De au ville.
Mlle DERMINEUR-, à Alger.
Mme Résina CAMIER, à La Verrière.
M, Pierre DOINEL, à La Baule.
M. Marcel THOMAS, à G o u r n a y - sur- Mar n a
M Léon ESCALAIS. à Quiberon.
Mlle Alice IURBEC, à Saint-Sauveur.
M. OVIDO, à Saint-Sébastien.
Mme BOBEE, à Talloires.
Mme BIAREZ, à Saint-Raphaël.
Mme NANCY-VERNET, à Midrevaux.
Mme STEIN, à Sain t-Pierer^du-Vouvray
Mlle Marthe MOlRIN, à Mx-les-Bains.,
M. Marc AUURUY. à Saumur.
M. Jacques MARE Y, à La Baule.
M BROCART, à Saint-Cast.
M Alex GROSVALT, à La Baule.
M PALMANTIER, à Caimpol.
M. HIPPERT, à Etretat.
m {MORINEAU, à Le Cormier.
M. Fernanifl BALLUT, à Saint-Fargeau..
Mlle LAVIGNAC, à Fouesnant,
M. GIEL, à Arcachon.
M. Pierre THOMAS, à Maubeuge,
Mme MARBEAU, à Yerres.
Mlle BARTHELME, à CabOTlTg.
RENTRÉS A PARIS
M. René PINART.
Mme Edmond PICARD.
CHANTEURs, ACTEURS
Î. et tous ceux qui sont exposés aux $
FATIGUES de la VOIX
Jouent prendre des
PASTILLES
-1*1 V
"CONTREUT"
Imm*, au Jasmin d'Afrique
PeaiM tKHpastiHM, ane âemi-heare aTant de^araître en pablie,
-":''f'f
S ^pris) ;
L. GIRAND, ^fwrniaçien de 1 Clasae
PIS.
.fil].,-,.,. e.Ob
1 fr~nç§ çSntfe 4 JrAM? Mandat-poste.
.W~m~'
Une grande Saison d'Art
au Casino de Cauterets
C'est une grande, une magnifique saison
d'art qui déroule ses fastes et ses longs en-
chantements au Casino-Club die Cauterets
— au lendemain des représentations si bril-
lantes- de Mlle Geneviève Vix dans Carmen,
la Tosca, Thaïs, le Jongleur de Notre-Dame,
le nombreux public qui se trouve actuelle-
mont à Cauterets a eu la joie d'assister le
22 juillet à une représentation de Chana
d'Habits. (Mlle Jasmine a remporté dans
l'œuvre fameuse un éclatant succès. Sa grâ-
ce, sa beauté, son intelligence scénique, son
exceptionnelle souplesse ont fait merveille
dans un personnage particulièrement diffi-
cilte à extérioriser. Elle a été longuement é-t.,
justement acclamée. t!
Le grand mime Séverin, dont il est super-j
flu de dire l'extraordinaire pui..Sen lice d'*'
(Photo Arlaud) •'
1,
- ::It
M. SÉVERIM , 3
-. (Pierrot) -- 1. 1
manque, a été admirable. Le talent peirson-
nel et si vivant de M. Robert Quiinault et de
Mme Dupré a été unanimement goûté dant
les danses espagnoles inédites de Mme Cou-
lomb de Beaugreni'sr. Puis après Faust, où
l'on applaudit le beau talent de Mlle Go-
lettre Chabry, oe fut l'Ombre Rouge, le mi-
modraime de M. Alfred Mortier, musique
de M. Jean Nouguès, dont le succès fut si
grand au Nouveau Théâtre.
Mlle Jasmine reprenait le rôle qu'elle a
créé inoubliablement ; M. Séverin a retrou-
vé son grand succès de la création et iM. Ro-
bert Quinault ainsi que Mme Dupré-Qui-
nault ont été associés au succès de cette re-
présentation magnifique de l'œuvre.puissan-
te de notre éminent collaborateur Alfred
Mortier et de M. Jean Nouguès.
Mlle JASMINE
(Photo Sabourini
1
On n'avait pas encore vu à Cauterets une
saison aussi brillante, aussi parfaite, si heu-
M. Robert QUINAULT, Maitre de Ballet de t'Opéra
reusemeint diverse et réunissant au Casino
Club quelques uns des meilleurs artistes
cjntemporains.
Les MusioHalls
1 e<*tres de genre dt Concerts o Cabarets artistiques e Cirques £ Dancings
EHOS & INFORMATIONS
Aujourd'hui dimanche matinée et soirée
aux Folies-Bergère. La magnifique revue de
Louis Lemarchand sera comme d'habitude in-
tesprétée , , créateur.
Les BEAUX DIMANCHE;
On b ,loin des plaisirs im-
probabmes JG3 alors que l'on en a de certains tout
~près l'en POurqUOi, par exemple, quitter
Paris où l'on a SOn« home -» confortable, sa
table l' on mange une nourriture saine, son
lit où P^^ndément, pour de loin-
taines Se ruine an Proches — villégiatures où
l'on se 'rui.', "U jeu, OÙ l'on s'ennuie prodigieu-
sement, où la mode stupide nous oblige à des
changement ùultiples- et quotidiens à de
costumes; où le cinéma de l'endroit passe des
films usés, où le casino nous offre des distrac-
tions (!) périmées; ou votre maîtresse vous fait
des scènes à CaUse de votre femme; où votre
femme vous PO'^nne parce que son amant
la trompée avec votre maîtresse (ce qui est
taux. archi-faux !) où -' si l'on est aux eaux
—il faut boire des eaux saumâtres; où — si
l'on est à la mer — il faut épater la plage par
l'élégance d'un maillot étriqué et supporter la
vision d'académies désolantes. pourquoi, pour-
quoi toutes CeS fatigues inutiles alors que vous
puvez demeurer tranquillement dans ce Paris
~ensoleillé délicieusement frais Je soir,
où les théâtres vous offrent, pour quelques
francs. s* des œ ^UVTes que vous pouvez, à votre
gré, considérer comme des chefs-d'œuvre; où
les music-halls s'ingénient à vous satisfaire, où
l'Olympia — P°Ur ne citeir 'Que cet établisse-
ment — donne, tn ce moment, le plus éclatant
et le plus marveilleux des spectacles, fOU vous
étés sûrs ?lr Paître, parée de toutes les
séducati .'°ns ?t0ut«s les grâces, -la plus belle
gitane qui Soit au monde, la brune Maria Dal-
baïcin; la blonde Valenia Ellansky, cette îRusse
mince, longue, diaphane, dont le corps souple
ondule tilt Souc À voiles lég,-,s; Perchicot, cet
amusant IChantèurà la fantaisie neuve et au
somique charmant; exquise de gaitë
luvenile dans la Revue qui commence le spec-
tacle; Jack Birchley, cet « hommequi se se tord »>
et qui fait si ♦ orcire de rire; Borseto, ce vkr
tuose qui JOue dulVtolon. et du piano — en
même te Anna , et Ferry Cromwell, le plus
harmonieux et le plus eléSant des couples de
danseurs d'un bros., ces acro-
bates d' unh hwnour bien anglais; Fornax, cet ex-
cellent chanteur dont les chansonnettes sont
choisies avec goût; les de Haviland's, ces equi-
libristes farceurs dont le sketche acrobatique :
« Un peu de fraîcheur sur les toits! » est plein
d'à-propos et d'imprévu; Launay, si aimé du
public des Boulevards extérieurs (rappelez-vous-
le à la Cigale, alors qu'il en était le Dorville
et le Carjol !) ; et vous iriez, alors que vous
avez toutes cez joies ici, vous iriez risquer de
vous faire assassiner dans un train ou tampon-
ner par un rapide?. Pas si bête!. Vous télé-
phonerez au Central 44-68 pour retenir vos
places, et vous irez passer ce beau dimanche
à l'Olympia — comme tout le monde!
Le Thé-Tango de l'Olympia.
Après la matinée, de 5 à 7, Thé-Tango avec
le Jazz-Band de- Smet et l'Orphéal de MUe G.
de N. Exhibitions de Danses nouvelles par
Odette Vitré, la Reine de Beauté de l'Orléa-
nais; Lucie de Lambert et André R., etc. (En-
trée : 3 fr., tous droits compris.)
--
9
7e ET 98e DU « COUCHER DE LA POMPADOUR »
AU CONCERT MAYOL.
Cette opérette divertissante, suggestive, ob-
tient chaque soir un éclatant succès avec une
musique adorable, des robes somptueuses
déshabillant de jolies femmes, des visions char-
nelles. Faut, à partir de 5 fr.; prom. : 3 fr.
Aujourd'hui, grande matinée et soirée.
A
ux AMBASS'.
*• On étouffe dans les sables de spectacle,
et, comme vous le savez très bien, ce soir,
vous viendrez aux Ambassadeurs. Situés en
pleins Champs-Elysées, ses murs sont faits de
verdure et les feuilles bruissantes des grands
arbres lui servent de plafond.
Là, confortablement assis et respirant à pleins
poumons le grand air si agréable et si sain,
vous pourrez admirer la somptueuse revue
Paris en Shimmy-se et applaudir ses principaux
tableaux : Les Amours de Phi-Phi, Les Even-
tails transparents. l'Amour en Espagne, Le
Jazz-Band infernal, La Leçon de Gavotte, Les
Filles de Gennevilliers et les Adoratrices de
l'homme. *
Faut. : à partir de 5 &•; prom. : 3 fr..
Aujourd'hui, matinée.
G
AITÉ-ROCHECHOUART.
Il faut qu'on le sache bien. Biscot,, Ju-
1 dex, Mathé, Rolette, Loche, 30 vedettes du tnea-
tre, du music-hall et du cinéma sont avec la di-
vette Lina Tyber à la Gaîté-Rochechouart, où ils
interprètent la meilleure revue de la saison.
L
A PIE QUI CHANTE.
r Aujourd'hui, en matinée, à g heures et
en soirée, à 21 heures, le spectacle le plus
parisien et le plus gai, dans la salle la plus
fraîche.
Cach' tes bijoux est la plus spirituelle des re-
vues jouée ipar la troupe la plus experte et les
artistes les plus jolies.
«
T
- OCTAMBULES.
Alors qu'il fait 36° dans tout Paris, vous
trouverez dans la salle de la Tue Champollion
une fraîcheur extraordinaire. Aussi Martial
Boyer a-t-il décidé de ne pas fermer de toute
la saison les portes de son joyeux cabaret. Tous
les soirs, les chansonniers Jack Cazol, de
Buxeuil, Devilliers, .Varier, Luc Noël, R.
Caries, E. Wyl, et la revue Plaies et Boxe, avec
B. Fusier, Pinsonnette et Antoine Lauff. Au-
jourd'hui, 'matinée et soirée.
L
E Coucou, 33, boulevard Saint-Martin.
L'inauguration de cet élégant cabaret a
été un gros - succès.
Hier et avant-hier, on a dû refuser du mon-
de! Quel théâtre peut en dire autant par ces
chaleurs saharanennes. Il est vrai que la salle
est d'une fraîcheur!!
AAu,jour,d'hui., matinée à 2 h. 45, et soirée
à 8 h. 45. ,-..1":
A
BULLIER. -
Aujourd'hui, matinée à 14 R- 30 et soi-
rée dansante à 20 h. 30 au grand bal du Quar-
tier. A chaque séance, les deux réputés or-
chestres de la capitale. -Le, maestro Gauwin et
son orchestre endiablé. Le plus beau Jardin
d'été de Paris. Dancing entièrement ouvert sur
le Jardin.
L
'HYPNOTISME AU « FAUBOIJRG ÏÏ.
C'est après-demain mardi qu'a lieu à
20 h. 30 très précisés, au Concert Printania,
127, avenue de Clichy, la dernière des pas-
sionnantes soirées du « Faubourg », organisées
par Léo PoLdès, avec (On prograhime des plus
curieux. M. Charles Brouilhet fera des révéla-
tions sensationnelles : Comment on trompe le
public. La vérité sur les « magnétiseurs » et
les spirites., Les trucs de théâtre. Science et
spectacle. Hypnose et pseudo-hypnose, avec
EXPÉRIENCES d'hypnotisme en pleine lumière,
devant le public. La parole sera donnée aux
membres do la presse, aux savants, àux spiritea
et aux contradicteurs de toutes opinions
La Saison Théâtrale
BAGNERES-DE-BIGORRE. — Les représen-
tations données au Théâtre du Parc obtiennent
de plus en plus la grande faveur du public. C'est
dire que M Fraticelli s'avère comme un parfait
organisateur de spectacles, qualité précieuse en-
tire toutes et dont nous ne saurions trop le fé-
liciter.
Nous avons applaudi ,cette semaine, Tré-Ki,
spirituel fantaisiste auquel a été réservé le plus
enthousiaste accueil. Etoile Lenoir et son dan-
seur, Mlle Georgina, les Helders, etc.
Dimanche, nous furent données deux intéres-
santes comédies: La Sauterelle, de Grenet-Dan-
court, où Mlle Réal et M. Roger nous exposè-
rent de la plus burlesque manière les inattendus
effets moralisateurs d'un certain mal de mer
gardi'ën, si l'on peut dire, de la vertu conjugale,
et Au bout du fil, l'acte charmant de M. Zama-
«:()is, où Mlle Ray et M. Monteny soutinrent ex-
cellemment une thèse à peu près semblable,
jmàie avec un téléphone, cette fois, comme Deus
I/feX machina.
Mardi, dans la salle des fêtes du Casino, l'in-
«conRparable Séverin et la si gracieuse Jasmine
-se taillèrent un gros succès dans l'Ombre rouge,
fie mimodrame émouvant de A. Mortier et J.
Nluiüès. Signalons aussi les exquis ébats choré-
graphiques auxquels se livrèrent, pour l'émer-
^llement de nos yeux, Mlle M. Dupré et M.
Robert Quinault.
En somme, soirées charmantes qui font le
plus grand honneur à l'inlassable et dévoué di-
recteur de notre scène estivale. — R. E.
CALAIS. - Théâtre municipal. — Deux bon-
nes représentations de Monte-Cristo, données
par la tournée Ravet avec une troupe de pre-
mier ordre. M. Person Dumaine ,dans le rôle
d'Edmond nant-ès, eut le succès que mérite son
talent d'artiste dramatique.
Théâtre des 'Arts. — L'Ecole des Cocottes, la
spirituelle et charmante comédie de MM. Ar-
mont et Gerbidon, a obtenu un réel succès avec
la charmante artiste Musidora.
L'Amant de Cœur a également été représenté
avec succès. Cette pièce gaie eut une interpré-
tation sans égale avec l'inimitable comique
iiisti ,1a délicieuse Flore Albany et M. De-
* champs, créateur du rôle.
Casino municipal. — La coquette bonbonnière
iou'est notre salle de Casino offre chaque soir un
abri en tous points délectable aux promeneurs
de la plage, accablés par la température La di-
rection a su composer une variété de spectacles
qui ajoute son charme à ces reposantes soirées.
:;Les concerts, les attractions de music-hall, les
/comédies interprétées par une troupe excellente
y attirent un public nombreux et choisi. — L. F.
DEAUVILLE. — Aujourd'hui, Paillasse, en
sélection avec .MM. Frianr, Couzinou, Caruso,
d'Arjac et Mlle Morlet; Ballet Egyptien avec
Mlle d'Astra, Barbero, Dorme!, Delannoy, sous
la direction de M. Georges George.
Au théâtre, à 8 h. 30, Phi-Phi.
Demain ier août, La Traviata, en sélection
avec le ballet de Thaïs. Le soir, La Tosca,
avec Mme Jeanne Bourdon et MM. Charles
Priant et Maguenat.
NARBONNE. — La ville de Narbonne vient
de décider de -faireluconstruire un théâtre de
plein air permanent, comme celui de la Cité
de Carcassonne.
Le Docteur Ferroul a confié à M. Joseph Li-
gnon la direction artistique de cette scène qui
sera encadrée par les tours de la Cathédrale
et les Vieux-Murs de l'Hôtel-de-Ville.
L'inauguration de ce théâtre aura lieu le 28
août prochain avec la Fille de la Terre, d'E-
mile Sicard et Déodat de Séverac.
En têt ede l'interprétation figureront MM.
Dorival et Romuald Joubé.
.060-
mSÊÊm AGENCE DES THEATRES aHBBB
, Av.de l'Opéra.ParIs.Tél.Centr.35-59. Cut.81-34 ■
LOCATION TOUS THÈATBES I
1 LOCATION Tu
ROYAT. — A l'Eden-Casino, de beaux con-
certs de musique de chambre classique sont
donnés chaque jour par MM. Amédée Re:uch-
sel, Pascal et Jumelais. On y entend aussi le
prestigieux pianiste-virtuose Eugène Reuchsel,
et différents solistes de passage. Une heure
de musique ancienne, fut inscrite deux soirs de
suite au programme, et fut l'occasion d'un im-
mense succès pour M. Maurice Reuchsel, qui
joue en grand artiste de la viole d'amour, le
si curieux instrument, et pour Mlle Poncet dans
ses vieilles chansons en costumes.
ROUEN. — A l'occasion des fêtes qui ont
eu lieu à Rouen pour la réception du Président
de la République, la « Ligue maritime et colo-
niale française » a organisé au théâtre il es Arts
une soirée de gala offerte à ses membres.
M. Georges Zeller, chargé d'élaborer le pro-
gramme artistique a été bien inspiré en choi-
sissant l'oeuvre grandiose d'Henri de Bor-
nier : La Fille de Roland.
L'interprétation a été excellente dans son en-
semble : M. Desmarets, dans le rôle du crtute
Amaury et M. Georges Zeller dans celui de
Charlemagne, ont droit à tous nos éloges.
Quant à Mille Jeanne Delvair (Berthe) et à M.
Alexandre (chevalier Gérald) ils surent, par
leur jeu dramatique et Heur belle diction, s'at-
tirer les unanimes applaudissements d'un par-
terre choisi. — L. 1_
4..
nilOTIrtSJTHEATRE et CINEMA, Gravallet, de la
Util I lun Comédie-Française. 15. r. Victor-Massé.
Musique
t*-
L'Harmonie de Neuilly-sur-Seine donnera
aujourd'hui de 4 h. 30 à 5 h. 30, boulevard
d'Argenson, un concert dirigé par M. Emile
Merlier.
Au programme : Salut lointain, pas redoublé,
Dœring; Les Dieux en exil, ouverture, Bosch;
Intermezzo de Cavalleria Rusticana; P. Masca-
gni ; Ballet de Faust, en 7 parties, Ch. Gounod ;
Les Cloches de Corneville, R. Planquette,
Le prochain concert aura lieu le dimanche
18 septembre 1921.
"Comœdia" à Londres
On est quelque peu embarrassé pour cent
m-encer un article suir le théâtre de Londres,
En trois lignes tout serait dit si l'on voulait se
Testreindre strictement aux faits d'intérêt géo-
néral.
Le fait est que tout le monde est en va-
cances. Hélas ! trop dans la profession sont eu
vacances forcées. Ainsi, il y a deux mille ar-
tistes chômeurs. Le mal s'est étendu en pro-
vince ou dans les plus grandes villes, comme
Liverpool, où plusieurs semaines durant, aucun
théâtre n'ouvrit ses portes.
Skittles, une nouvelle pièce, est annoncée.
Quilles, un jeu de quilles! voilà un nom bien
à propos pour notre malheureux théâtre qutf
l'on transforme tantôt en music-hall, tantôt en
cinéma, pour enfin revenir de temps à autre
à sa destination originale. On retransforme et
ensuite on recommence. Tout le monde y perd
de ~'argent, excepté le propriétaire, car il ea
gagne toujours. Il y a cependant - autre chose,
dont le résultat est satisfaisant : ce sont les
matinées des Sociétés dramatiques. Comme
pour la plupart, ces sociétés obtiennent gratui-
tement la salle, elles sont en mesure de. con-
sacrer tous leurs deniers à des pièces intérêt
santes. J'assistais récemment à une représenta-
tion organisée par le « League of Nations u.
théâtre. C'était encore une création de notre
distingué confrère dramatique, J.- T. Groin, qùl
reste décidément le vrai « champion o .de la
cause. Malgré la chaleur torride, la vaste salle
du Prince Of Wales était comble. La représen-
ta'tion obtint un éclatant succès. A la sortie,
rencontrant Grein, il me dit qu'il partait ie len-
demain pour cinq semaines de vacances. « Et
vos « French Players »? — Oh! ça va très,
très bien, me dit-il, nous avons déjà. n
Mais à ce moment, la salle se vidant, il est
entouré par une foule d'admiratrices et, ainsi
débordé, je ne pus tirer un mot de plus. En-
fin. je sais que les « French Players » vont
bien et la saison doit commencer vers. le mi-
lieu du mois d'octobre. Nous aurons quelque
surprises sensationnelles, nous y reviendrons.
Il paraît que cette fois Chu, Chin, Chow a
décidément vécu. C'est la fin de sa cinquième
année. Imagine-t-on qu'un artiste qui a jouél
un irôfe cinq années consécutives puisse jouer,
un autre rôle? Quel abrutissement pour les ar-
tistes! Chu, Chin Chow est d'ailleurs en voya-
ge, mais il paraît que le succès en province
est « maigre » comme la recette. Cela n'a rien
d'étonnant; le public a l'habitude des désappoin-
tements des productions en exportation.
Les auteurs qui écrivent des pièces pour eux.
et y jouent le rôle principal sont de plus eu
plus en vogue. Suivant la saison shakespea-
rienne, le Court Theatre a sur. l'affiche: Mr.
Malatesta, de M. William Ricçiardi, qui, effec-
tivement, tient le rôle principal. La pièce quoi-
que ne contenant rien de bien original, a ses
mérites, mais il serait difficile de dire combien;
de temps elle restera sur l'affiche du Court
Theatre.
Une autre pièce, qui me semble mériter une
assez longue saison, est Atter Dinner, en ce
moment au Lyric Theatre (non pas de Ham-
mersmith cette fois), de Londres. After Dinner
est une pièce écrite un peu dans le style da
« Smoking Concert » et si l'on fumait dans la
salle, ce serait le « real article ». ,
Le public a bien reçu la pièce qui, au point
de vue divertissement, est incontestablement
un succès.
If, la pièce de lord Dunsany, dont je donnais
un court aperçu récemment, est toujours sar
l'affiche des « Ambassadors Theatre », elle y.
restera encore longtemps, à mon avis, car c'est
une excellente pièce.
Au Garrick, la saison française finit cette
semaine. Les Ballets Russes au Princes conti-
nueront. * •- -
Au Playhouse, encore une nouvelle pièce :
M' Lady, qui, je le souhaite, sera un succès
pour ce théâtre qui détient le record des chan-
gements de programme. -
Les théâtres sont presque tous encore ou.
verts à Londres et pourtant, dans la plupart,
les recettes sont. maigres.
H. BONNAIRB.
ÇA & LA
M. Pierre Finaly, qui a appartenu au théâtre
de l'Odéon, vient d'avoir la douleur de perdra
son père.
Nous adressons au, sympathique comédien
l'expression de nos plus sincères condoléances.
)
« COMŒDIA » SUR LE TURF
LE TREMBLAY, HIER
Les turfistes gagnaient de nouveau hier le coqaet
hippodrome du Tremblay dont les pistes Testent
IÍI()uj.ou:r.s élastiques et favorables aux platers. Au
programme, de belles épreuves, selon la règle im-
muable. En premier lieu le Prix Buocaneer (10 000
francs, 2.000 m.) attirait l'attention. ccrmplété par
le Pirix Bougie (pour les twe year elda) et le
Prix See Saw. pouT tous chevaux. Dans la premit-
re course, On 'Les A, depuis longtemps sur la brê<'b_.
l'emporta sur ses deux aînés Massis et Giuido H':.ai.
Le Prilx Bougie fut rapidement mené et gagné
par Sibylle lll. La troisième épreuve fut dévolus
après lutte à Saint Moritz qiji l'emporta d'une COW-
te tête. Les épreuves autres : CamLne, Bruce et Sé-
raphine revinrent respectivement à Bergame, Avizé,
et Farouche. Très agréable réunion. — F. DACHUX.
Pari Mutuel
Prix Carine. — 1. Bergame, 2. Ma Grande. J.
Avizie. — Pesage : gagnant, 23 » ; placés, 18 50.
48 r), 17 50.
Prix Bruce. — 1. Avize, 2. Maigre Tout. - Pesa-
ge gagnant, 33 50 ; placés, 14 », 12 II.
Prix Séraphine. — 1. Farouche, 2. Sennat. — Pe-
sage : gagnant, 98 50 ; placés, 35 50, 35 ».
Prix Bueeanler, — 1. On Les A. — Pesage i ga-
gnant, 20 II.
Prix Bougie. — 1. Sibylle III, 2. Finette, 3. R&.
dieuse. — Pesage : gagnant, 23 50 ; placés, 12 M.
13 n, 21 50.
Prix See Saw. - 1. Saint Moritz, 2. Limey. -
Pesage ; gagnant, 81 50 ; placés, 43 », 36 50.
AUJOURD'HUI. 14 HEURES, MAISONS-LAFFITTK
GAGNANTS DE « COMCEDIA »
Prix d'Igny. — Ecurie Lazand. Estampée.
Prix d'Ouilly. 1- Almora, Prilep.
Prix Monarque. — Rapin, Imaginaire.
Omnium de Deux Ans (50.000 fr., 1.100 m.). -
Joyeux Drille, Zoroastre.
Handicap d'Eté. — La Bahia, Joyce.
Prix Maintenon. -lIDally, Raffet.
Les Cinémas
LETTRES DE VACANCES
La Vie réelle et le Ciné
Ne pensez-vous pas qu'un acteur de ci-
néma, très au courant de son métier et, à
chaque film, bien pénétré de son rôle et
du scénario dans lequel celui-ci est inter-
calé risque de ne pas prendre la vie réelle
au sérieux ?
Les abonnés et lecteurs de Comœdia
sont priés de dire leur avis et de l'expli-
quer brièvement.
Chaque réponse devra être accOmpagnee
du nom et de l'adresse. Nous insérerons
le plus grand nombre de lettres qui nous
seront parvenues avant le 16 Août.
Ecriee: J.-L. Croze, Ciné-Comœdia.
INFORMATIONS
O
n four/sera.
L'Autre Aile, le roman du monde de
l'aviation, que M. Canudo a puone a~s ie
Figaro, et qui va paraître en librairie chez ras-
quelle, passera à l'écran. C'est la Dal-Film qui
s'est assuré d'exclusivité de ce roman moderne,
original et poignant, de l'auteur de La Ville
sans Chef, que Mathot et René Leprince doi-
vent créer, chez Pathé.
On parle d'une jeune premier, ancien com-
battant et splendidement doué, et d'une de nos
plus blondes et belles star, ipour tourna à
Pau, les rôles principaux de L'Autre Aile, dont
il sera fait une réalisation très neuve.
L
T
es deux « Trois MousquetaireS ».
f Le film français, qu'aura terminé, dans
les premeirs jours de la semaine procnaine,
-ix<-
4^": • *
Henri Diamant-Berger, sera présenté, à quel-
ques jours Me distance du film américain. Et
les deux versions s'élanceront parallèlement à
la conquête tWs écrans mondiaux, avec cette,
différence, toutefois, que le nôtre aura (droit de
cité dans n'importe quel cinéma et que œdiUt
de Douglas Fainbanks ne pourra paraître -
France, car les adaptateurs du chef-d'œuvre de
Dumas n'ont payé aucun droit aux héritier
Ils h'avaient d'ailleurs légalement rien' à payer.
puisque les Trois Mousquetaires sont, à l'étran-
ger, dans lie domaine public, alors que chez
nous les romans de Dumas .appartiennent à ses
descendants, et cela pour plusieurs années en-
core.
En Amérique, c'est un de nos compatriotes.
M. Léon Barry, qui tient le rôle d'Athos.
A
Icazar d'Eté Cinéma (en plein air).
f? (V UT il 0 F/>fTtWT/> - r.A A«>Atiaotii*
Fauteuils ; 4 francs. "'-1 ..u~ !V. ~U' v,
L
e Ciné sauveur.
Aij>rs <;&'il y a « du tirage » pour intKK
auire le cinéma à l'Opéra — on en parle tou-
jours, mais on ne paie jamais ce que demande
M. iRouché — les Anglais agissent autrement
avec Covent Garden,
Notre excellent confrère le Ménestrel nom
annonce .qu'à dater de l'automne prochain un
syndicat est devenu locataire du premier théâ-
tre lyrique — et théâtre chic — de Londres.
A Covent Garden, on Jouera évidemment en-
core des opéras let des ballets, mais aussi du
comédies, des films, des matches de boxe «
toute espèce de spectacles populaires recettes pou won t assurer la vie du théâtre de-
venue précaire aujourd'hui. i
Ces dernières lignes ne s'appliquent-elles pat
à notre Académie nationale de musique? -
Hors du cinéma, 'Point de salut l
CGMŒDTA®
-a.
AUJOURD'HUI
AU SALON Du GOUT FRANÇAIS, Paiais de
Clace pLh. amPs-Elysées, de 14 à 18 heures,
2.50 exposants: Spectacle féerique; artisans en
costumes de toutes les provinces française?. —
Orchestre, So alon de thé.
1 nE DE VERDURE DU PRÉ-CATEI.AN, à 15
heures, Il ne faut jurer de rien. Première re-
présentation du Bouquet de Violettes, de Mme
B 1711, Danses de Mlle Abraamova, Mlle Assunta
Benda.
THEATRE DE LA NATURE DE CHAMPIGNY-LA-
BATAILLE, a x5 h. 30, seconde représentation
de Le nstre' de Georges Delaquys, avec tous
les créât
COntédie=Françaf!se
Vendredi soir la Comédie-Française donnait
Le Luthier de Crémone et Le Barbier de Sé-
ville.
Dans cete ornière pièce, M. Maurice Es-
cande jouait .pour la première fois le rôle du
comte Almaviva. Ce jeune acteur, dont M. Ga-
brie Boissy a souvent loue ici les qualités de
jeuoe r.-P a donne au comte une silhouette
et une aillure tout à fai,t intéressantes. Il incarne
d'ailleurs merveilleusement le perse nnage. Il
sut donner , la fantaisie dans le rôle de l'of-
ficier fU(i ivre, de ronction dans !e rô!e
de Don Alonzo, et -imprima à toutes ses scènes
un mouvement très vif qui lui valut un succès
très mérité. On a bien senti, par moments,
quelques légers flottements et on eût désiré
Parfois L'r*>« m'Se au point plus complète, plus
nette, mais ce sera une affaire de ,ré,pétition.
Quand M. Escande aura interprété plusieurs
fois le rôle du comte Almaviva, il sera sûre-
ment Son Caractère correspondant admirable-
ment à r^acprit du personnage — en pleine pos-
ssion ce rôle.
Mlle Marie Leconte fut une Rosine délicieuse
et parfaite en tous Points.
M. Croué, ds qui ObtIent chaque fois dans le
rôle faire Igaro un très vif succès, sut avec A ta-
lent faire ressortir fouté la finesse de son rôle.
M. D2Y nic ~es fut un meomparaMe Bazile,
ténébreaux et lugubre à souhait. Cet artiste,
dont le talent de composition est vraiment ex-
traordinaire, lut longuement applaudi après sa
tirade sur Cal°mnie.
Bartholo fut interprété par M. Lafon qui
donna à ce rÔle tout son Côté comique et ridi-
cule sans jamais charger et en restant dans la
grande tradition.
M. Flconnier disait le notaire, M. Dufresne,
La Jeunesse, et M. Chaize, l'Alcade.
Le Luthier de Crémone, qui complétait le
spectacle, fut interprété avec talent par MM.
Lafon p Escande et Pa.,r MIle Yvonn-e
Ducos.
---- Par intérim ASTÉ D'ESPARBES.
1 i1
L. PLASSARD
PARISn.7dI Pn"tempsAVRI LLÉE
Rue du Septembre et PARTOUT
S_ 1 ~.————_
Opéra
La reprise de Guillaume Tell, qui a eu lieu
mercredi dernier, a valu, un très grand succès à
Mme Ritter Ciampi, qui a montré dans le rôle
de stv~ les plus rares qualités de voix
et 1'0 ::>tY,le. La brHlante cantatrice doit créer
à l'Opéra, dès le début de la saison prochaine,
Juan.
L'Enlèvement au Sérail, de Mozart, puis Don-
Juan.
Mlle Al exandrowicz et M. Cerdan chanteront
mercredi les deux principaux rôles de Thaïs,
dont le aller sera dansé par Mlle Zambelli.
OPéra=Comic¡v.e
C'est ce sn- que M.Ile Di Gastardi chantera
La idéal: èe, dont elle personnifie, de fa-
çon idéale, le rOle de Mimi. Auprès d'elle, M.
Charles Angel, dont la voix éclatante et le pa-
thétique puissant conviennent particulièrement
au rôle de Rodolphe, Mlle Sibille, MM. Allard,
Parmentier, Dupré, Cadaye, Mesmaecker tien-
dront, avec iAhi/ autorité coutumière, les prin-
cipaux rôles de l'ouvrage de M. Puccini. A
l'orchestre 1, M, Archainbaud.
Théâtre de Paris
d AUiourd 'h -
Ajourd'hui, en matinée et en soirée, deux
dernières de il Val d« io revlLe de MM. Rip et Ci^noux,
Ça Va! av ses créateurs : Miss Campton,
Pauley, Georgé, Plantade, le, danseur Earl Les-
lie et Thérèse 4 Dom.y
Demain àche.
Mardi, première sensationnelle du film du
Match Carpentier-Dempsey, dont M. Léon Vol-
terra s'est a«Té l'exclusivité. Lek séances au-
ront ^eu ~ous ks soirs, de 20 h. 30 à 22 h.
et de 22.h tous les SOirS, de 20 h. 30 à 22 h.
et de 22 h. 45- a 23 h. 45, et à partir de mercre-
di, tous les jours, de 16 h. 30 à 18 h.
La location touveirte pour la première, qui
promet d elfe une fête sportive tout-à-fait bril-
lante et Pour les autres représentations.
Palais-Royal
Aujourd'hui, en matinée, à 14 H. 30, et en
soirée, à 20 h. 30 : Le Chasseur de chez
Maxim's, la pièce la plus joyeuse et la plus
spirituelle, le Plus grand succès de l'année.
CARNET DU CRITIQUE
Mardi 2 août. -
Au Théâtre Réjane, première représentation
du film du Match « CarpentiercDempsey ».
Odéon
M. Desmoulins jouera, à partir du 3 août,
le rôle de Jean Valjean dans Les Misérables.
Théâtre de l'Oasis
On signale depuis quelques jours qu'après
21 heures du soir des promeneurs sans nombre
sillonnent l'avenue des Champs-Elysées. Il
s'agit des personnes qui, n'ayant pas trouvé
de places à l'Oasis, passent leur soirée comme
elles peuvent. 26, avenue Victor-Emmanuel III.
Fauteuil, 30 fr. Elysées 15-80.
'Bouffes=Pa ris iens
- Comment, monsieur, vous n'avez pas en-
core vu Phi-Phi! Courez prendre un fauteuil
aux Bouffes-Parisiens où cette opérette mondiale
sera jouée aujourd'hui, en matinée, à 2 b. 30,
et en soirée, à 8 h. 30. Et l'on ne vous mon-
rera plus du doigt comme le monsieur qui n'a
pas vu « Phi-Phi ».
Les Veux Masques
Ce théâtre, qui s'intitule « Théâtre d'Epou-
vante et de Rire », présente actuellement un
programme qui justifie pleinement son titre. Il
comprend cinq pièces de tout premier ordre qui,
adroitement alternées, font passer brusquement
du fou-rire à l'effroi, en un'contraste saisissant :
Le Billet de Faveur, de Marcel Nancey; La
Maison vide, de A chaume et Montewis; Loulou
a dit m. a la loi. de Jean Kolb et Crozan;
L'Assassin, de Ch. Muller, d'après le conte cé-
lèbre de Maurice Level, et Le Coup d'essai, de
Palau.
Une interprétation Temarquable (Mévisto,
Carlos-Avril, Raymond Lyon, Sémery, Gati-
neau, Mmes Blanche Derval, Loulou Doris,
Elise Puget, Alice Salva); une mise en scène
minutieuse et exacte; le cadre élégant et con-
fortable de la salle : tout contribue à faire de
ce programme le spectacle le plus sensationnel
de la saison.
Aujourd'hui, matinée à 3 h.
Théâtre Comoedia
Mise en scène avec soin, interprétée avec en-
train et gaîté; La Nuit de l'Ingénue obtient un
vif succès. Il faut savoir gré à l'auteur, M.
Max Harry, de nous avoir épargné, sur un. su-
jet quelque ,peu scabreux, des plaisanteries fa-
ciles et des grivoiseries de mauvais goût : c'est
là du bon théâtre, adroitement écrit.
Aujourd'hui, matinée à 3 heures. -
Tarif d'été : Faut. d'orehestpe ; 5 Cr., 4 fr. *
Cluny,
Grâce à la proximité de la Seine, grâce au
voisinage des jardins du Luxembourg et du Mu-
sée de Clany, grâce à. etc. le Théâtre Cluny
(Gob. 07-76) demeure la salle de spectacle la
plus extraordinairement fraîche de Parias. En
outre, grâce à ces deux vaudevilles hilarants :
]' veux coucher 'avec Nini et Tous Dingos, grâ-
ce enfin à ces artistes incomparablement gais :
Mmes Y. Legeay, L. Dorsenn, L. Chanet, M.
Greuze; MM. P. Robert, G. Béver, P. Lacoste,
Gi. Villaret et Pi Huchet; grâce à tout cela, le
Théâtre Cluny ne fermera pas ses portes.
Théâtre du Motilin-Bleu
Quelle est 'la salle — à ciel ouvert — la plus
fraîche de Paris? — C'est celle du Théâtre du
Moulin-Bleu (42, rue de Douai, Gut. 42-90).
— Quel est 'le meilleur spectacle du moment?
— C'est La Petite Bonne d'Abraham, l'opérette
captivante, en 3 actes, de Mouézy-Eon et Gan-
déra. — Quels sont lIes artistes les plus fins et
les plus spirituels de la Capitale? — Ce sont
Mmes Y. Harnold, N. Laury et Lisette de
Béer; MM. A. Morins, J. Devald-e, Géo Flandre
et P. Labry. On commence à 15 h., en mati-
née. et à 21 h., en soirée.
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L HYGJENE DE LA. VOIX
ET CONTRE
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ùàns foules (esPhàrïïtàacj*
DÉPÔT
Ô.RUE VIVIENNE.Ô
PARI S
Matinées d'aujourd'hui
COMEDIE-FRANÇAISE, 13 h. 30. — Le Monde oÙ
l'on s'ennuie, comédie en trois actes, en prose,
d'Ed. Pailileron.
Mmes Kolb, Mme de Céran ; Devoyod, la Du-
chesse' de Réville ; Bovy, J. Raymond ; de Cham-
varon, Mme de StRéauJt Damiaiury, Mme de
Boy nés ; Bretty, Mme Ariego ; Duflos, Suz. de
VN-Mers ; Roseraie, Ducy Watson. ; Cath. Fonte-
n.a.y, ,Mm.e de L-aml-aTi..
MM. H. Mayer, Bellac; Dessonnes, R. de Cé-
ram ; D. d'Inès, le Général ; Falcorinier, Desmll-
lets ; Numa, Raymond ; Lafoai, St-Réault ; Ro-
cher, Gaïac ; Chaize, François ; Ledoux, Toulon,
nier ; IiemaTchand, Virot ; R. Girard, de Boynes.
Le Dépit Amoureux, ooniédie en deux actes, en
vers, de Molière.
Mmes Valpreux, Lufile ; Bretty, Ma,ri.niette.
MM. Dessonnes, Val fera ; Croué, Mascarille ; D.
d'Inès, Gros-René ; Rocher, Eraste.
OPERA-COMIQUE, 13 h. 30. — Lalimé, opé-
ra en 3 actes, paroles de Gondinet et Ph. Gille.
musique de Léo Delibes.
Mimes Roger, Lakmé ; N. Fefrrari, Ellén ; Vil-
le,t,tie, Benison ; Huohet, Ross ; Perrold, Malika.
MM. Gazette, Gêraid ; Azéma, Nilaka,nta ; Pan-
zéra, Frédéric ; Doaival, Radji.
Danses pa.r MIles Sonia. Pavloff, Rosne et les
dames du corps de ballet.
Paillasse, drame lyriquie en deux actes, de M.
Léoii'cavalito, paroles d'Eugène Crostl.
Mme M. Mathieu, Nedida.
MM. Ch. Jean, Canlo ; Albers, Tonio ; de Creus,
Peppo ; Berret, Silvio.
ODEON, 14 h. — La Mare au Diable.
TRIANON-LYRIQUE, 14 h. — Marion de Lorme.
THEATRE DE CHAMPIGNY, 15 h. 30. — Le
Monstre.
Théâtres donnant le même spectacle qu'en soiréa
Théâtre de la Galté-Lyrique (14 h. 30). Théâtre
de la Porte-St-Martin (14 h.), Théâtre des Bouffes-
Pari.siens (14 h. 30), Théâtre Antoine (14 h. 30),
Nouvel-Ambigu (14 h. 45), Palais-Royal (14 h. 30),
Théâtre de Paris (14 h. 30), Théâtre du Grand-
Guignol (14 h. 30), Châtaliet (14 h. 30), Deux-Masques
(14 h. 30), La Cigale (14 h. 30). Déjazet (14 h. 30)
Théâtre Cluiny (14 h. 30), Th. du Moulin-BLeu
(15 h,), Empire (14 h. 45), Abri (15 li.), Crenelle
(14 li. 30), Comœdia (15 h.), Gibelins (14 11. 30).
- SPECTACLES DIVERS
Olympia (14 h. 30), Folies-Bergère (14 h. 30), Ca-
sino ùe Paris (14 h. 30), Ccwieert Mayol (14 h. 30).
Ambassadeurs (14 h.30),Gaîté-Rochechouart (14 h.30)
Marigay (14 h. 30), Alhambra (14 h. 30).
CABARETS ARTISTIQUES
'Là Pie qui Chante (15 h.), Les Noctambules
..{15 ih.), La Lune Rousse (15 h.), Le Coucou (15 h.).
Déplacements et Villégiatures
de nos Abonnés
M. Carlos B. de SUCRE, à Poutaillac,
Mme HUOT, à Vichy.
Mlle DETRÔY, au Raincy.
Mlle M. CALVET, à Cadauyac.
M. Edmond PERROT, à Louhans.
Mme WULLEMS, à Allevard-les-Bains. v
M. GRUNWALAT, à Vichy.
Mme MOLINIE, à Begles.
M. Paul MEUVIELLE. à Saint-Aubin. 0,.
Rf. Chapes MERE, à Marseille..
M. H. STAMBOUAU, à Venise.
M. Jules SERRES, à Torino (Italie).
Mme J. CAMPREDON-ROCHEBLAVE, à Nîmes.
M. Philippe ERLANGER, à Etretat.
M. André de FOUQUIERES, à Dinard.
M. 'Robert PIGUET, à Vaiuid (Suisse).
Mme MEYER, à Saint-Honoré-les-Bains.
M. CABOURG, à Criel-Plage.
Mlle Jane RAYMOND, à Chamonix.
Mme de CARFORT, à Chamoniy
M. Léoin ROUBIER, à Mézilles.
M. BOUDRY, à Vittel.
M. BOURGEOIS, à Mers
Mme CAHEN, à Deauville,
Mlle Yvette TANGUI, à Basse-Indre.
M. Laurent BADIN, à VaTOn-geville-sur-Mer.
Mlle Fernande ORTILLE, à Camiinan.
Mlle-Léty MONTANT, Le Pouliguen.
M. Julien CHAUSSMANN, à Chatillon-sur-Indro.
Mme BLANCHE, à Montgé.
Mme DUBREUIL, à Trébeurden.
M. GOMPEL, à carantec.
Mme Raymond BARBAUD. à Cabourg,
Mlle Paule MOULY, à Rouen.
M. René BLANC, à Toulouse.
Mlle GONZALVES, à Quimpe,rlé.
Docrteur BRUKER, à Aire-Ona.
M. AZARIAU, à Rome. v
Mlle RUFF. à Longemer.
M. Octave BERNARD, à Baar.
Mme Raymonde VECART, à De au ville.
Mlle DERMINEUR-, à Alger.
Mme Résina CAMIER, à La Verrière.
M, Pierre DOINEL, à La Baule.
M. Marcel THOMAS, à G o u r n a y - sur- Mar n a
M Léon ESCALAIS. à Quiberon.
Mlle Alice IURBEC, à Saint-Sauveur.
M. OVIDO, à Saint-Sébastien.
Mme BOBEE, à Talloires.
Mme BIAREZ, à Saint-Raphaël.
Mme NANCY-VERNET, à Midrevaux.
Mme STEIN, à Sain t-Pierer^du-Vouvray
Mlle Marthe MOlRIN, à Mx-les-Bains.,
M. Marc AUURUY. à Saumur.
M. Jacques MARE Y, à La Baule.
M BROCART, à Saint-Cast.
M Alex GROSVALT, à La Baule.
M PALMANTIER, à Caimpol.
M. HIPPERT, à Etretat.
m {MORINEAU, à Le Cormier.
M. Fernanifl BALLUT, à Saint-Fargeau..
Mlle LAVIGNAC, à Fouesnant,
M. GIEL, à Arcachon.
M. Pierre THOMAS, à Maubeuge,
Mme MARBEAU, à Yerres.
Mlle BARTHELME, à CabOTlTg.
RENTRÉS A PARIS
M. René PINART.
Mme Edmond PICARD.
CHANTEURs, ACTEURS
Î. et tous ceux qui sont exposés aux $
FATIGUES de la VOIX
Jouent prendre des
PASTILLES
-1*1 V
"CONTREUT"
Imm*, au Jasmin d'Afrique
PeaiM tKHpastiHM, ane âemi-heare aTant de^araître en pablie,
-":''f'f
S ^pris) ;
L. GIRAND, ^fwrniaçien de 1 Clasae
PIS.
.fil].,-,.,. e.Ob
1 fr~nç§ çSntfe 4 JrAM? Mandat-poste.
.W~m~'
Une grande Saison d'Art
au Casino de Cauterets
C'est une grande, une magnifique saison
d'art qui déroule ses fastes et ses longs en-
chantements au Casino-Club die Cauterets
— au lendemain des représentations si bril-
lantes- de Mlle Geneviève Vix dans Carmen,
la Tosca, Thaïs, le Jongleur de Notre-Dame,
le nombreux public qui se trouve actuelle-
mont à Cauterets a eu la joie d'assister le
22 juillet à une représentation de Chana
d'Habits. (Mlle Jasmine a remporté dans
l'œuvre fameuse un éclatant succès. Sa grâ-
ce, sa beauté, son intelligence scénique, son
exceptionnelle souplesse ont fait merveille
dans un personnage particulièrement diffi-
cilte à extérioriser. Elle a été longuement é-t.,
justement acclamée. t!
Le grand mime Séverin, dont il est super-j
flu de dire l'extraordinaire pui..Sen lice d'*'
(Photo Arlaud) •'
1,
- ::It
M. SÉVERIM , 3
-. (Pierrot) -- 1. 1
manque, a été admirable. Le talent peirson-
nel et si vivant de M. Robert Quiinault et de
Mme Dupré a été unanimement goûté dant
les danses espagnoles inédites de Mme Cou-
lomb de Beaugreni'sr. Puis après Faust, où
l'on applaudit le beau talent de Mlle Go-
lettre Chabry, oe fut l'Ombre Rouge, le mi-
modraime de M. Alfred Mortier, musique
de M. Jean Nouguès, dont le succès fut si
grand au Nouveau Théâtre.
Mlle Jasmine reprenait le rôle qu'elle a
créé inoubliablement ; M. Séverin a retrou-
vé son grand succès de la création et iM. Ro-
bert Quinault ainsi que Mme Dupré-Qui-
nault ont été associés au succès de cette re-
présentation magnifique de l'œuvre.puissan-
te de notre éminent collaborateur Alfred
Mortier et de M. Jean Nouguès.
Mlle JASMINE
(Photo Sabourini
1
On n'avait pas encore vu à Cauterets une
saison aussi brillante, aussi parfaite, si heu-
M. Robert QUINAULT, Maitre de Ballet de t'Opéra
reusemeint diverse et réunissant au Casino
Club quelques uns des meilleurs artistes
cjntemporains.
Les MusioHalls
1 e<*tres de genre dt Concerts o Cabarets artistiques e Cirques £ Dancings
EHOS & INFORMATIONS
Aujourd'hui dimanche matinée et soirée
aux Folies-Bergère. La magnifique revue de
Louis Lemarchand sera comme d'habitude in-
tesprétée , , créateur.
Les BEAUX DIMANCHE;
On b ,loin des plaisirs im-
probabmes JG3 alors que l'on en a de certains tout
~près l'en POurqUOi, par exemple, quitter
Paris où l'on a SOn« home -» confortable, sa
table l' on mange une nourriture saine, son
lit où P^^ndément, pour de loin-
taines Se ruine an Proches — villégiatures où
l'on se 'rui.', "U jeu, OÙ l'on s'ennuie prodigieu-
sement, où la mode stupide nous oblige à des
changement ùultiples- et quotidiens à de
costumes; où le cinéma de l'endroit passe des
films usés, où le casino nous offre des distrac-
tions (!) périmées; ou votre maîtresse vous fait
des scènes à CaUse de votre femme; où votre
femme vous PO'^nne parce que son amant
la trompée avec votre maîtresse (ce qui est
taux. archi-faux !) où -' si l'on est aux eaux
—il faut boire des eaux saumâtres; où — si
l'on est à la mer — il faut épater la plage par
l'élégance d'un maillot étriqué et supporter la
vision d'académies désolantes. pourquoi, pour-
quoi toutes CeS fatigues inutiles alors que vous
puvez demeurer tranquillement dans ce Paris
~ensoleillé délicieusement frais Je soir,
où les théâtres vous offrent, pour quelques
francs. s* des œ ^UVTes que vous pouvez, à votre
gré, considérer comme des chefs-d'œuvre; où
les music-halls s'ingénient à vous satisfaire, où
l'Olympia — P°Ur ne citeir 'Que cet établisse-
ment — donne, tn ce moment, le plus éclatant
et le plus marveilleux des spectacles, fOU vous
étés sûrs ?lr Paître, parée de toutes les
séducati .'°ns ?t0ut«s les grâces, -la plus belle
gitane qui Soit au monde, la brune Maria Dal-
baïcin; la blonde Valenia Ellansky, cette îRusse
mince, longue, diaphane, dont le corps souple
ondule tilt Souc À voiles lég,-,s; Perchicot, cet
amusant IChantèurà la fantaisie neuve et au
somique charmant; exquise de gaitë
luvenile dans la Revue qui commence le spec-
tacle; Jack Birchley, cet « hommequi se se tord »>
et qui fait si ♦ orcire de rire; Borseto, ce vkr
tuose qui JOue dulVtolon. et du piano — en
même te Anna , et Ferry Cromwell, le plus
harmonieux et le plus eléSant des couples de
danseurs d'un bros., ces acro-
bates d' unh hwnour bien anglais; Fornax, cet ex-
cellent chanteur dont les chansonnettes sont
choisies avec goût; les de Haviland's, ces equi-
libristes farceurs dont le sketche acrobatique :
« Un peu de fraîcheur sur les toits! » est plein
d'à-propos et d'imprévu; Launay, si aimé du
public des Boulevards extérieurs (rappelez-vous-
le à la Cigale, alors qu'il en était le Dorville
et le Carjol !) ; et vous iriez, alors que vous
avez toutes cez joies ici, vous iriez risquer de
vous faire assassiner dans un train ou tampon-
ner par un rapide?. Pas si bête!. Vous télé-
phonerez au Central 44-68 pour retenir vos
places, et vous irez passer ce beau dimanche
à l'Olympia — comme tout le monde!
Le Thé-Tango de l'Olympia.
Après la matinée, de 5 à 7, Thé-Tango avec
le Jazz-Band de- Smet et l'Orphéal de MUe G.
de N. Exhibitions de Danses nouvelles par
Odette Vitré, la Reine de Beauté de l'Orléa-
nais; Lucie de Lambert et André R., etc. (En-
trée : 3 fr., tous droits compris.)
--
9
7e ET 98e DU « COUCHER DE LA POMPADOUR »
AU CONCERT MAYOL.
Cette opérette divertissante, suggestive, ob-
tient chaque soir un éclatant succès avec une
musique adorable, des robes somptueuses
déshabillant de jolies femmes, des visions char-
nelles. Faut, à partir de 5 fr.; prom. : 3 fr.
Aujourd'hui, grande matinée et soirée.
A
ux AMBASS'.
*• On étouffe dans les sables de spectacle,
et, comme vous le savez très bien, ce soir,
vous viendrez aux Ambassadeurs. Situés en
pleins Champs-Elysées, ses murs sont faits de
verdure et les feuilles bruissantes des grands
arbres lui servent de plafond.
Là, confortablement assis et respirant à pleins
poumons le grand air si agréable et si sain,
vous pourrez admirer la somptueuse revue
Paris en Shimmy-se et applaudir ses principaux
tableaux : Les Amours de Phi-Phi, Les Even-
tails transparents. l'Amour en Espagne, Le
Jazz-Band infernal, La Leçon de Gavotte, Les
Filles de Gennevilliers et les Adoratrices de
l'homme. *
Faut. : à partir de 5 &•; prom. : 3 fr..
Aujourd'hui, matinée.
G
AITÉ-ROCHECHOUART.
Il faut qu'on le sache bien. Biscot,, Ju-
1 dex, Mathé, Rolette, Loche, 30 vedettes du tnea-
tre, du music-hall et du cinéma sont avec la di-
vette Lina Tyber à la Gaîté-Rochechouart, où ils
interprètent la meilleure revue de la saison.
L
A PIE QUI CHANTE.
r Aujourd'hui, en matinée, à g heures et
en soirée, à 21 heures, le spectacle le plus
parisien et le plus gai, dans la salle la plus
fraîche.
Cach' tes bijoux est la plus spirituelle des re-
vues jouée ipar la troupe la plus experte et les
artistes les plus jolies.
«
T
- OCTAMBULES.
Alors qu'il fait 36° dans tout Paris, vous
trouverez dans la salle de la Tue Champollion
une fraîcheur extraordinaire. Aussi Martial
Boyer a-t-il décidé de ne pas fermer de toute
la saison les portes de son joyeux cabaret. Tous
les soirs, les chansonniers Jack Cazol, de
Buxeuil, Devilliers, .Varier, Luc Noël, R.
Caries, E. Wyl, et la revue Plaies et Boxe, avec
B. Fusier, Pinsonnette et Antoine Lauff. Au-
jourd'hui, 'matinée et soirée.
L
E Coucou, 33, boulevard Saint-Martin.
L'inauguration de cet élégant cabaret a
été un gros - succès.
Hier et avant-hier, on a dû refuser du mon-
de! Quel théâtre peut en dire autant par ces
chaleurs saharanennes. Il est vrai que la salle
est d'une fraîcheur!!
AAu,jour,d'hui., matinée à 2 h. 45, et soirée
à 8 h. 45. ,-..1":
A
BULLIER. -
Aujourd'hui, matinée à 14 R- 30 et soi-
rée dansante à 20 h. 30 au grand bal du Quar-
tier. A chaque séance, les deux réputés or-
chestres de la capitale. -Le, maestro Gauwin et
son orchestre endiablé. Le plus beau Jardin
d'été de Paris. Dancing entièrement ouvert sur
le Jardin.
L
'HYPNOTISME AU « FAUBOIJRG ÏÏ.
C'est après-demain mardi qu'a lieu à
20 h. 30 très précisés, au Concert Printania,
127, avenue de Clichy, la dernière des pas-
sionnantes soirées du « Faubourg », organisées
par Léo PoLdès, avec (On prograhime des plus
curieux. M. Charles Brouilhet fera des révéla-
tions sensationnelles : Comment on trompe le
public. La vérité sur les « magnétiseurs » et
les spirites., Les trucs de théâtre. Science et
spectacle. Hypnose et pseudo-hypnose, avec
EXPÉRIENCES d'hypnotisme en pleine lumière,
devant le public. La parole sera donnée aux
membres do la presse, aux savants, àux spiritea
et aux contradicteurs de toutes opinions
La Saison Théâtrale
BAGNERES-DE-BIGORRE. — Les représen-
tations données au Théâtre du Parc obtiennent
de plus en plus la grande faveur du public. C'est
dire que M Fraticelli s'avère comme un parfait
organisateur de spectacles, qualité précieuse en-
tire toutes et dont nous ne saurions trop le fé-
liciter.
Nous avons applaudi ,cette semaine, Tré-Ki,
spirituel fantaisiste auquel a été réservé le plus
enthousiaste accueil. Etoile Lenoir et son dan-
seur, Mlle Georgina, les Helders, etc.
Dimanche, nous furent données deux intéres-
santes comédies: La Sauterelle, de Grenet-Dan-
court, où Mlle Réal et M. Roger nous exposè-
rent de la plus burlesque manière les inattendus
effets moralisateurs d'un certain mal de mer
gardi'ën, si l'on peut dire, de la vertu conjugale,
et Au bout du fil, l'acte charmant de M. Zama-
«:()is, où Mlle Ray et M. Monteny soutinrent ex-
cellemment une thèse à peu près semblable,
jmàie avec un téléphone, cette fois, comme Deus
I/feX machina.
Mardi, dans la salle des fêtes du Casino, l'in-
«conRparable Séverin et la si gracieuse Jasmine
-se taillèrent un gros succès dans l'Ombre rouge,
fie mimodrame émouvant de A. Mortier et J.
Nluiüès. Signalons aussi les exquis ébats choré-
graphiques auxquels se livrèrent, pour l'émer-
^llement de nos yeux, Mlle M. Dupré et M.
Robert Quinault.
En somme, soirées charmantes qui font le
plus grand honneur à l'inlassable et dévoué di-
recteur de notre scène estivale. — R. E.
CALAIS. - Théâtre municipal. — Deux bon-
nes représentations de Monte-Cristo, données
par la tournée Ravet avec une troupe de pre-
mier ordre. M. Person Dumaine ,dans le rôle
d'Edmond nant-ès, eut le succès que mérite son
talent d'artiste dramatique.
Théâtre des 'Arts. — L'Ecole des Cocottes, la
spirituelle et charmante comédie de MM. Ar-
mont et Gerbidon, a obtenu un réel succès avec
la charmante artiste Musidora.
L'Amant de Cœur a également été représenté
avec succès. Cette pièce gaie eut une interpré-
tation sans égale avec l'inimitable comique
iiisti ,1a délicieuse Flore Albany et M. De-
* champs, créateur du rôle.
Casino municipal. — La coquette bonbonnière
iou'est notre salle de Casino offre chaque soir un
abri en tous points délectable aux promeneurs
de la plage, accablés par la température La di-
rection a su composer une variété de spectacles
qui ajoute son charme à ces reposantes soirées.
:;Les concerts, les attractions de music-hall, les
/comédies interprétées par une troupe excellente
y attirent un public nombreux et choisi. — L. F.
DEAUVILLE. — Aujourd'hui, Paillasse, en
sélection avec .MM. Frianr, Couzinou, Caruso,
d'Arjac et Mlle Morlet; Ballet Egyptien avec
Mlle d'Astra, Barbero, Dorme!, Delannoy, sous
la direction de M. Georges George.
Au théâtre, à 8 h. 30, Phi-Phi.
Demain ier août, La Traviata, en sélection
avec le ballet de Thaïs. Le soir, La Tosca,
avec Mme Jeanne Bourdon et MM. Charles
Priant et Maguenat.
NARBONNE. — La ville de Narbonne vient
de décider de -faireluconstruire un théâtre de
plein air permanent, comme celui de la Cité
de Carcassonne.
Le Docteur Ferroul a confié à M. Joseph Li-
gnon la direction artistique de cette scène qui
sera encadrée par les tours de la Cathédrale
et les Vieux-Murs de l'Hôtel-de-Ville.
L'inauguration de ce théâtre aura lieu le 28
août prochain avec la Fille de la Terre, d'E-
mile Sicard et Déodat de Séverac.
En têt ede l'interprétation figureront MM.
Dorival et Romuald Joubé.
.060-
mSÊÊm AGENCE DES THEATRES aHBBB
, Av.de l'Opéra.ParIs.Tél.Centr.35-59. Cut.81-34 ■
LOCATION TOUS THÈATBES I
1 LOCATION Tu
ROYAT. — A l'Eden-Casino, de beaux con-
certs de musique de chambre classique sont
donnés chaque jour par MM. Amédée Re:uch-
sel, Pascal et Jumelais. On y entend aussi le
prestigieux pianiste-virtuose Eugène Reuchsel,
et différents solistes de passage. Une heure
de musique ancienne, fut inscrite deux soirs de
suite au programme, et fut l'occasion d'un im-
mense succès pour M. Maurice Reuchsel, qui
joue en grand artiste de la viole d'amour, le
si curieux instrument, et pour Mlle Poncet dans
ses vieilles chansons en costumes.
ROUEN. — A l'occasion des fêtes qui ont
eu lieu à Rouen pour la réception du Président
de la République, la « Ligue maritime et colo-
niale française » a organisé au théâtre il es Arts
une soirée de gala offerte à ses membres.
M. Georges Zeller, chargé d'élaborer le pro-
gramme artistique a été bien inspiré en choi-
sissant l'oeuvre grandiose d'Henri de Bor-
nier : La Fille de Roland.
L'interprétation a été excellente dans son en-
semble : M. Desmarets, dans le rôle du crtute
Amaury et M. Georges Zeller dans celui de
Charlemagne, ont droit à tous nos éloges.
Quant à Mille Jeanne Delvair (Berthe) et à M.
Alexandre (chevalier Gérald) ils surent, par
leur jeu dramatique et Heur belle diction, s'at-
tirer les unanimes applaudissements d'un par-
terre choisi. — L. 1_
4..
nilOTIrtSJTHEATRE et CINEMA, Gravallet, de la
Util I lun Comédie-Française. 15. r. Victor-Massé.
Musique
t*-
L'Harmonie de Neuilly-sur-Seine donnera
aujourd'hui de 4 h. 30 à 5 h. 30, boulevard
d'Argenson, un concert dirigé par M. Emile
Merlier.
Au programme : Salut lointain, pas redoublé,
Dœring; Les Dieux en exil, ouverture, Bosch;
Intermezzo de Cavalleria Rusticana; P. Masca-
gni ; Ballet de Faust, en 7 parties, Ch. Gounod ;
Les Cloches de Corneville, R. Planquette,
Le prochain concert aura lieu le dimanche
18 septembre 1921.
"Comœdia" à Londres
On est quelque peu embarrassé pour cent
m-encer un article suir le théâtre de Londres,
En trois lignes tout serait dit si l'on voulait se
Testreindre strictement aux faits d'intérêt géo-
néral.
Le fait est que tout le monde est en va-
cances. Hélas ! trop dans la profession sont eu
vacances forcées. Ainsi, il y a deux mille ar-
tistes chômeurs. Le mal s'est étendu en pro-
vince ou dans les plus grandes villes, comme
Liverpool, où plusieurs semaines durant, aucun
théâtre n'ouvrit ses portes.
Skittles, une nouvelle pièce, est annoncée.
Quilles, un jeu de quilles! voilà un nom bien
à propos pour notre malheureux théâtre qutf
l'on transforme tantôt en music-hall, tantôt en
cinéma, pour enfin revenir de temps à autre
à sa destination originale. On retransforme et
ensuite on recommence. Tout le monde y perd
de ~'argent, excepté le propriétaire, car il ea
gagne toujours. Il y a cependant - autre chose,
dont le résultat est satisfaisant : ce sont les
matinées des Sociétés dramatiques. Comme
pour la plupart, ces sociétés obtiennent gratui-
tement la salle, elles sont en mesure de. con-
sacrer tous leurs deniers à des pièces intérêt
santes. J'assistais récemment à une représenta-
tion organisée par le « League of Nations u.
théâtre. C'était encore une création de notre
distingué confrère dramatique, J.- T. Groin, qùl
reste décidément le vrai « champion o .de la
cause. Malgré la chaleur torride, la vaste salle
du Prince Of Wales était comble. La représen-
ta'tion obtint un éclatant succès. A la sortie,
rencontrant Grein, il me dit qu'il partait ie len-
demain pour cinq semaines de vacances. « Et
vos « French Players »? — Oh! ça va très,
très bien, me dit-il, nous avons déjà. n
Mais à ce moment, la salle se vidant, il est
entouré par une foule d'admiratrices et, ainsi
débordé, je ne pus tirer un mot de plus. En-
fin. je sais que les « French Players » vont
bien et la saison doit commencer vers. le mi-
lieu du mois d'octobre. Nous aurons quelque
surprises sensationnelles, nous y reviendrons.
Il paraît que cette fois Chu, Chin, Chow a
décidément vécu. C'est la fin de sa cinquième
année. Imagine-t-on qu'un artiste qui a jouél
un irôfe cinq années consécutives puisse jouer,
un autre rôle? Quel abrutissement pour les ar-
tistes! Chu, Chin Chow est d'ailleurs en voya-
ge, mais il paraît que le succès en province
est « maigre » comme la recette. Cela n'a rien
d'étonnant; le public a l'habitude des désappoin-
tements des productions en exportation.
Les auteurs qui écrivent des pièces pour eux.
et y jouent le rôle principal sont de plus eu
plus en vogue. Suivant la saison shakespea-
rienne, le Court Theatre a sur. l'affiche: Mr.
Malatesta, de M. William Ricçiardi, qui, effec-
tivement, tient le rôle principal. La pièce quoi-
que ne contenant rien de bien original, a ses
mérites, mais il serait difficile de dire combien;
de temps elle restera sur l'affiche du Court
Theatre.
Une autre pièce, qui me semble mériter une
assez longue saison, est Atter Dinner, en ce
moment au Lyric Theatre (non pas de Ham-
mersmith cette fois), de Londres. After Dinner
est une pièce écrite un peu dans le style da
« Smoking Concert » et si l'on fumait dans la
salle, ce serait le « real article ». ,
Le public a bien reçu la pièce qui, au point
de vue divertissement, est incontestablement
un succès.
If, la pièce de lord Dunsany, dont je donnais
un court aperçu récemment, est toujours sar
l'affiche des « Ambassadors Theatre », elle y.
restera encore longtemps, à mon avis, car c'est
une excellente pièce.
Au Garrick, la saison française finit cette
semaine. Les Ballets Russes au Princes conti-
nueront. * •- -
Au Playhouse, encore une nouvelle pièce :
M' Lady, qui, je le souhaite, sera un succès
pour ce théâtre qui détient le record des chan-
gements de programme. -
Les théâtres sont presque tous encore ou.
verts à Londres et pourtant, dans la plupart,
les recettes sont. maigres.
H. BONNAIRB.
ÇA & LA
M. Pierre Finaly, qui a appartenu au théâtre
de l'Odéon, vient d'avoir la douleur de perdra
son père.
Nous adressons au, sympathique comédien
l'expression de nos plus sincères condoléances.
)
« COMŒDIA » SUR LE TURF
LE TREMBLAY, HIER
Les turfistes gagnaient de nouveau hier le coqaet
hippodrome du Tremblay dont les pistes Testent
IÍI()uj.ou:r.s élastiques et favorables aux platers. Au
programme, de belles épreuves, selon la règle im-
muable. En premier lieu le Prix Buocaneer (10 000
francs, 2.000 m.) attirait l'attention. ccrmplété par
le Pirix Bougie (pour les twe year elda) et le
Prix See Saw. pouT tous chevaux. Dans la premit-
re course, On 'Les A, depuis longtemps sur la brê<'b_.
l'emporta sur ses deux aînés Massis et Giuido H':.ai.
Le Prilx Bougie fut rapidement mené et gagné
par Sibylle lll. La troisième épreuve fut dévolus
après lutte à Saint Moritz qiji l'emporta d'une COW-
te tête. Les épreuves autres : CamLne, Bruce et Sé-
raphine revinrent respectivement à Bergame, Avizé,
et Farouche. Très agréable réunion. — F. DACHUX.
Pari Mutuel
Prix Carine. — 1. Bergame, 2. Ma Grande. J.
Avizie. — Pesage : gagnant, 23 » ; placés, 18 50.
48 r), 17 50.
Prix Bruce. — 1. Avize, 2. Maigre Tout. - Pesa-
ge gagnant, 33 50 ; placés, 14 », 12 II.
Prix Séraphine. — 1. Farouche, 2. Sennat. — Pe-
sage : gagnant, 98 50 ; placés, 35 50, 35 ».
Prix Bueeanler, — 1. On Les A. — Pesage i ga-
gnant, 20 II.
Prix Bougie. — 1. Sibylle III, 2. Finette, 3. R&.
dieuse. — Pesage : gagnant, 23 50 ; placés, 12 M.
13 n, 21 50.
Prix See Saw. - 1. Saint Moritz, 2. Limey. -
Pesage ; gagnant, 81 50 ; placés, 43 », 36 50.
AUJOURD'HUI. 14 HEURES, MAISONS-LAFFITTK
GAGNANTS DE « COMCEDIA »
Prix d'Igny. — Ecurie Lazand. Estampée.
Prix d'Ouilly. 1- Almora, Prilep.
Prix Monarque. — Rapin, Imaginaire.
Omnium de Deux Ans (50.000 fr., 1.100 m.). -
Joyeux Drille, Zoroastre.
Handicap d'Eté. — La Bahia, Joyce.
Prix Maintenon. -lIDally, Raffet.
Les Cinémas
LETTRES DE VACANCES
La Vie réelle et le Ciné
Ne pensez-vous pas qu'un acteur de ci-
néma, très au courant de son métier et, à
chaque film, bien pénétré de son rôle et
du scénario dans lequel celui-ci est inter-
calé risque de ne pas prendre la vie réelle
au sérieux ?
Les abonnés et lecteurs de Comœdia
sont priés de dire leur avis et de l'expli-
quer brièvement.
Chaque réponse devra être accOmpagnee
du nom et de l'adresse. Nous insérerons
le plus grand nombre de lettres qui nous
seront parvenues avant le 16 Août.
Ecriee: J.-L. Croze, Ciné-Comœdia.
INFORMATIONS
O
n four/sera.
L'Autre Aile, le roman du monde de
l'aviation, que M. Canudo a puone a~s ie
Figaro, et qui va paraître en librairie chez ras-
quelle, passera à l'écran. C'est la Dal-Film qui
s'est assuré d'exclusivité de ce roman moderne,
original et poignant, de l'auteur de La Ville
sans Chef, que Mathot et René Leprince doi-
vent créer, chez Pathé.
On parle d'une jeune premier, ancien com-
battant et splendidement doué, et d'une de nos
plus blondes et belles star, ipour tourna à
Pau, les rôles principaux de L'Autre Aile, dont
il sera fait une réalisation très neuve.
L
T
es deux « Trois MousquetaireS ».
f Le film français, qu'aura terminé, dans
les premeirs jours de la semaine procnaine,
-ix<-
4^": • *
Henri Diamant-Berger, sera présenté, à quel-
ques jours Me distance du film américain. Et
les deux versions s'élanceront parallèlement à
la conquête tWs écrans mondiaux, avec cette,
différence, toutefois, que le nôtre aura (droit de
cité dans n'importe quel cinéma et que œdiUt
de Douglas Fainbanks ne pourra paraître -
France, car les adaptateurs du chef-d'œuvre de
Dumas n'ont payé aucun droit aux héritier
Ils h'avaient d'ailleurs légalement rien' à payer.
puisque les Trois Mousquetaires sont, à l'étran-
ger, dans lie domaine public, alors que chez
nous les romans de Dumas .appartiennent à ses
descendants, et cela pour plusieurs années en-
core.
En Amérique, c'est un de nos compatriotes.
M. Léon Barry, qui tient le rôle d'Athos.
A
Icazar d'Eté Cinéma (en plein air).
f? (V UT il 0 F/>fTtWT/> - r.A A«>Atiaotii*
Fauteuils ; 4 francs. "'-1 ..u~ !V. ~U' v,
L
e Ciné sauveur.
Aij>rs <;&'il y a « du tirage » pour intKK
auire le cinéma à l'Opéra — on en parle tou-
jours, mais on ne paie jamais ce que demande
M. iRouché — les Anglais agissent autrement
avec Covent Garden,
Notre excellent confrère le Ménestrel nom
annonce .qu'à dater de l'automne prochain un
syndicat est devenu locataire du premier théâ-
tre lyrique — et théâtre chic — de Londres.
A Covent Garden, on Jouera évidemment en-
core des opéras let des ballets, mais aussi du
comédies, des films, des matches de boxe «
toute espèce de spectacles populaires
venue précaire aujourd'hui. i
Ces dernières lignes ne s'appliquent-elles pat
à notre Académie nationale de musique? -
Hors du cinéma, 'Point de salut l
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