Titre : Messidor : informations du monde entier / dir. Gérault-Richard
Éditeur : (Paris)
Date d'édition : 1907-11-27
Contributeur : Gérault-Richard (1860-1911). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32815335x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 27 novembre 1907 27 novembre 1907
Description : 1907/11/27 (A1,N300). 1907/11/27 (A1,N300).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7645530c
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-89
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/04/2015
2
MESSIDOR
tion de surtaxes d'octroia, MMé Qérald,
Guillemet et Vaillant demandent quelles
raisons empêchent, notamment à Paris, dé
généraliser la suppression des octrois.
M. Caillaux, ministre des finances. —
,U'applaudis de tout mon cœur aux initia-
tives prises par les municipalités, mais je
ne puis faire, et ici je cite l'exemple de la
Ville de Paris, que certaines des munici-
palités n'aient pas encore trouvé la solu-
tion du problème, pour la part du moins
qui les concerne.
Les routes de France
La Chambre reprend la discussion du
Budget des Travaux publics.
M. Empereur. On sait l'intérêt qu'il y
aurait à mettre définitivement en commu-
nication le département de l'Isère et la
côte méditerranéenne en desservant les
six départements alpins. Sur 600 kilomè-
très de routes pour réaliser ce progrès, il
nèn reste que trente à construire. Ne re-
culons pas devant un dernier effort. Après
avoir dépensé des millions; nous pouvons
bien dépenser quelques dizaines de mil-
• liers de francs de plus.
M. Barthou. — Nous Ile trouvons pas de
la part des départements des Hautes-Alpes
et des Basses-Alpes, le même concours
pour la solution de la question que de la
part de la Savoie. Quand les départements
intéressés se seront mis d'accord, ils pour-
ront compter sur l'appui du gouverne-
ment.
La navigation
M. Badaude. — Le commerce français
tout entier a intérêt à l'amélioration du
port de Bordeaux.
M. Barthou. — Le gouvernement fera
tout le possible pour la construction de
nouveaux docks et l'amélioration de la na-
vigabilité de la Gironde.
Le canal des Deux-Mers
M. le Président. — M. Sénac a la parole.
: (Bruits et mouvements divers.)
M. Sénac. — La navigabilité de la Giron-
"d.e est pis encore qu'on ne l'a dit. Elle de-
vient presque nulle. La question est d'au-
tant plus grave qu'elle se rattache à celle
du canal des Déux-Mers qui est vitale pour
les grands intérêts économiques du pays
et pour la défense nationale. L'état de na-
vigabilité de la basse Seine est également
-..-inquiétant.
Voix diverses. —• La réponse du gouver-
nement.
M. Barthou. — Par un effort d'imagina-
tion qui ne m'a pas étonné de sa part, M.
rtSénac a fait remonter la Garonne, qui a
bien voulu (rires), jusque dans la Seine.
(Nouveaux rires et applaudissements.) La
'Chambre l'a encouragé par d'unanimes
.marques * d'assentiment. (Nouveaux rires.)
Ce n'est pas seulement un assentiment,
tuais une promesse que je dois à M. Sé-
'na.c. Qu'il en prenne acte. (Rires et ap-
plaudissements. )
Les canaux
M. Thierrey. — On a diminué à tort les
crédits nécessités par les travaux urgents
perfir le Midi, tel le canal de Marseille au
Rhône.
M. Barthou. — C'est une simple opéra-
tion de trésorerie qui ne ralentira pas les
travaux.
M. Bouveri. — Le canal du Centre est
envasé et le mauvais état des berges rend
le halage preeque impossible.
, M. Jaraet, rapporteur. - Les observa-
tions de M. Bouveri sont justifiées. La
commission espère que le gouvernement
en tiendra compte dans le prochain exer-
cice. -'
- M. Beuverl. — Je retire mon amende-
ment ; mais l'an prochain, je veillerai au
grain.
Les derniers chapitres sont adoptés.
On passe au budget des chemins de fer
ije l'Etat.. - -
M. CuMmet. - L'orateur se plaint de
l'insuffisance du matériel et du personnel
'ie la traction.
AU SÉNAT
--
La catastrophe du « lina ) ;
Séance du 26 novembre
;, La séance est ouverte à 2 h. 40. M. An-
Wnin Dubost préside. *
M. Monis, continuant son discours, fait
en vif éloge de l'ingénieur. Vieille, mais
aussitôt après entreprend de démontrer
que seule, ét par suite d'une décompo-
sition spontanée, la poudre B a pu occa-
sionner la catastrophe du Iéna.
IKFOIPM paRLEJIIENTaIRES
AU PALAIS BOURBON
M. Sarrien à la gauche radicale.
La gauche radicale s'est réunie sous la*
présidence de M. Cruppk
- Celui-ci, en prenant possession du fau-
teuil présidentiel, a remercié ses collègues
et prononcé le discours d'usage.
Il a fait une allusion émue à la démis-
Mon de M. Sarrien comme président. Ce
dernier continue toutefois à faire partie
du groupe.
- Le groupe a ensuite décidé la nomina-
tion d'une commission èhargée de l'étude
de tous les proj ets à l'ordre du jour de,1a
..Chambre. On a abordé ensuite la question
-de la réduction du nombre des députés.
- _Le groupe s'est prononcé pour l'affirma-
tive, toutes réserves faites sur les vpies et
moyens, et à condition de prendre pour
-bue le nombre des électeurs inscrits et
non celui des habitants.
Dais cette allocution, nous relevons la
partie suivante relative à l'indemnité par-
lementaire:
.« Nous avons d'autres adversaires; qui
recherchent et guettent l'heureuse embus-
c cade où notre parti pourrait choir.
'ctAujourd'hui, il essaient, .les bona apô-
tres, de démontrer au p.euple que mous
l'avô»4 mtl servi en adoptant ttfté mesure
qui asjïure l'indépendance dé ses repré-
sentants. Mais il suffit pour déjouer cette
manœuvre de répondre a.ux calomniateurs
par un redoublement de travail. »
La démission de M. Sarrien
M. Sarrien n-a pas Voulu jusqu'à pré-
sent rendra publique sa démission de
membre du groupe, Mais nous pouvons
dire qu'à partir de demain, le député de
Charolles cesse, avec plusieurs de ses
amis, de faire partie du groupe.
Il attendait l'installation de M. Cruppi.
Les richu- artistiques
M. Ridoire, député de ta. Vienne, a dé-
posé une proposition de loi pour la pro-
tection du patrimoine actuel artistique,
historique et'archéologique de la France.
M. Ridoire se propose non seulement de
faire un inventare de nos rchesses, mais
d'en empêcher la dilapidation 6t. surtout
.la vente à l'étranger
Le budget des troupes coloniales
La commission du budget a entendu les
ministres des Finances et des Colonies sur
la question du budget des troupes colonia-
les.
Le gouvernement a fait connaître qu'il
acceptait les modifications proposées par
la commission dans sa séance de la veille,
à savoir : le maintien en Indo-Chine d'un
bataillon d'infanterie coloniale, la sup-
pression d'une batterie d'artillerie à Fort-
de-France ét de celle de Nouméa ainsi que
la réalisation d'économies nouvelles sur
les constructions militaires et grosses ré-
parations.
Au point de vue budgétaire, ces mesures
créaient un déficit de 413.000 francs aux-
quelles le ministre des Colonies a proposé
de faire face : d'une part, en renonçant
pour cette année aux études relatives à
la création de poudreries en Indo-Chine,
soit 50.000 francs, et, d'autre part, en opé-
rant sur les chapitres de son budget qui
concernent l'habillement, le couchage, les
vivres, les fourrages, des rectifications de
dépenses s'élevant à 303.000 francs. Ces
chapitres ont donné lieu dans l'exercice
précédent à des annulations qui permet-
tent de ne pas avoir de craintes de deman-
des de crédits supplémentaires au cours
du prochain exercice.
La commission a pris acte de l'adhésion
donnée par le gouvernement et a ratifié
la proposition du ministre des Colonies.
Le budget de la marine
MM. Chaimet, Messimy,Armez, Siegfried
et plusieurs autres députés déposent sur
le budget de la marine la proposition dé
résolution suivante. « La Chambre, convain-
cue qu'il est nécessaire et urgent de pro-
céder à une réforme d'ensemble de l'insti-
tution maritime invite le gouvernement a
présenter dans le "lus bref délai avec le
concours d'une commission extraparlemen-
taire, un projet de loi d'organisation de
la marine militaire. »
L'alcool d'industrie
La commission de l'alcool industriel a
continué son enquête sur l'utilisation de
l'alcool d'industrie à l'automobilisme, au
chauffage et à l'éclairage. Elle a entendu
MM. De Chasseloup-Laubat, les représen-
tants des maisons de Diétrich, Peugeot,
etc., et les membres de la Chambre syndi-
cale des dénatureurs d'alcool.
En dehors des questions purement tech-
niques, les dépositions ont surtout porté
sur la situation du marché de l'alcool et
sur les moyens les plus propres à assu-
rer une certaine stabilité des cours.
Au LUXEMBOURG
..Le budget
La commission des finances vient d'ap-
prouver sur exposé verbal les conclusions
de MM: Leydét et Legrand, rapporteurs
spéciaux sur le budget du commerce et de
la Légion d'honneur..
Un certain nombre de chapitres demeu-
rent réservés ; ils contiennent notamment
les subventions à la marine marchande,
l'encouragement de renseignement com-
mercial professionnel, l'entretien du per-
sonnel de la chancellerie, la dotation des
médaillés militaires et des légionnaires.
La répression des fraudes
La commission relative aux fraudes et
falsifications a entendu les observations
de la Ligue fédérative économique de
France contre la proposition Cazeneuve
modifiant la loi de 1905.
Les habitations à bon marché
MM. Bonneville, Fessart et Ouvrier
viennent d'être élus membres de la com-
mission des habitations à bon marché.
A L'HOTEL DE VILLE
Le personnel non gradé de l'A. P.
Une délégation du personnel non gradé
des hôpitaux et hospices parmi laquelle
nous-avons remarqué notamment MM. Ra-
venel, Abadie et Duval, a été entendue
cet après-midi par la cinquième commis-
sion du conseil municipal.
Elle a énuméré les réformes réclamées
par le personnel, réformes rçue Messidor
a analysées récemment et qui concernent :
l'intégralité des salaires, la réglementation
des congés annuels, le paiement intégral
pendant les maladies, la réglementation
des heures de travail, la modification du
conseil de discipline..
Les délégués se sont élevés contre le pro-
jet tendant à l'externement des deux tier3
du personnel.
Le théâtre lyrique populaire
La quatrième commission entend MM.
Albert Carré, directeur de l'Opéra-Comi-
que, et Isola, directeurs de la Gaîté" au
sujet .du fonctionnement du théâtre lyri-
que populaire.
A DÉTACHER
BON N* 140
Du 26 Novembre (907
pour UNE MONTRE -
flte0Stï>Oï
En mémë Simili mr
Acier tieuié
Acier bruni
(Effacer le métal ou le modèle
dont on ne veut pas.
Modèle : MONSIEUR — DAME
D'(.os lecteurs ont été prévenus que les bons perforés ou macules serai
refusés.
Il est bien entendu que cette réserve ne s'applique pas aux bons qui pour
raient être déchirés sans aucune partie manquante.
Il en est de même des bons qui, quoique maculés, seraient entièrement lisibles
11 mmm
BEt GOJGBERDTIOJS
Les avances aux liquidateurs. - Entra-
ves à la réalisation des biens. — Hono-
raires d'avocats. — Le vérité sur
le milliard des congrégations.
On a distribué aujourd'hui, aux dépu-
tés, le rapport au président de la Répu-
blique sur les opérations effectuées en
vertu des lois relatives à la liquidation
des congrégations supprimées.
Les avances faites aux liquidateurs s'é
lèvent, en totalité, d'après la Comptabilité
publique, à 8.2G8.232 fr. 38.
Le rapport indique à quelles difficultés
se sont heurtés les liquidateurs pour la
réalisation de l'actif des congrégations.
Parmi ces difficultés, il faut citer la pres-
sion exercée par les adversaires des liqui-
dateurs pour arrêter les ventes.
Le rapport cite à cet égard des articles
parus dans divers organes religieux me-
naçant d'excommunication lés acheteurs
des biens saisis sur les congrégations.
« Ces manœuvres ont certainement abou-
ti, dit le garde des sceaux, à amener des
baisses de mises à prix et des réalisations
au-dessous, de la valeur des immeubles ».
Une autre cause de dépréciation était
aussi l'état de détériorations ou d'exploi-
tations abusives commises par les anciens
occupants.
A Paris, à Quimper, à Chambéry, à
Lille, à Toulouse et dans bien d'autres
villes, on avait enlevé et vendu les portes,
les fenêtres, les parquets, le zinc des toi-
tures, les cheminées, etc. Les plafonds
étaient défoncés, les cloisons étaient dé-
molies et des arbres avaient été coupés.
L'actif réalisé à ce jour dépasse 32 mil-
lions de francs et l'actif des congrégations
possédant le plus grand nombre d'immeu-
bles n'a pu être encore réalisé.
En ce qui touche les honoraires d'avo-
cats, pour les établissements congréganis-
tes de la Seine, ils s'élèvent au total pour
le département de la Seine à 315.076 fr.
pour 650 plaidoiries, dépuis l'application
de la loi jusqu'au 31 décembre 1906, mais
ces honoraires ont été répartis entre un
grand nombre d'avocats de différents bar-
reaux.
Les liquidations importantes pont encore
à poursuivre. 1
Le rapport établit, du reste, que le fa-
meux milliard des congrégations ne tom-
bait pas sous le coup de la loi P\ti..ryue
le chiffre relatif aux congrégations non
autorisées ne s'élève qu'à 267 millions
313.084 francs. Il ajoute qu'il suffit, au
surplus, de se reporter aux travaux prépa-
ratoires des lois de 1901 et 1904 pour cons-
tater que les résultats financiers de la sup-
pression des congrégations dissoutes n'ont
pas déterminé le législateur.
AU PALAIS
L'escroc Gallay porte plainte. - Gal-
lay\ a déposé une plainte contre Le Rendu
et plusieurs autres personnes. Il aurait
été escroqué par ceux-ci et aurait ainsi
perdu 60.000 francs.
M.le juge d'instruction Chenebenoit a été
chargé d'ouvrir une enquête sur cette
plainte.
Garde républicain souteneur. - Devant
la lOS chambre correctionnelle, présidée
par M. Fournel, à comparu le nommé
Michel Abr'aini, sous l'inculpation de mé-
tier de souteneur et de coups et blessures
volontaires.
Arrêté dans le square de la Tour Saint-
Jacques, alors qu'il venait d'avoir une
discussion avec une fille soumise, Cons-
tance Romé, sa maîtresse, et une de ses
camarades, Marcelle Maussant, au cours
de laquelle il avait porté aux deux fem-
mes, à la suite de leur refus de lui don-
ner de l'argent, des coups de pied et de
poing après les avoir jeté à terre, les
agents l'avaient trouvé porteur d'un cou-
teau ouvert et dissimulé dans la manche
de son vêtement.
Après plaidoirie de Me Charles Le Bre
ton, Abra:ini s'en est tiré avec six mois
de prison, 100 francs d'amende et cinq
ans d'interdiction de séjour.
la Vitrioleuse
ae m. ae Saint -Légier
Aux assises. - Deuxième audience
Il y a encore plus de monde aux assises
aujourd'hui qu'hier pour entendre la mer-
veilleuse joute oratoire à laquelle vont se
livrer Me Decori et M. l'avocat général
Peyssonnié d'une part, Mu Benj amin Lan-
dowski, Joseph Ménard et Henri-Robert
d'autre part.
A midi la parole est donnée à la partie
civile.
M0 Decori
L'avocat du marquis de Saint-Légier
commence par déclarer qu'il n'est pas venu
pour rechercher le châtiment d'une crimi-
nelle ; il se serait tu et aurait laissé se
dérouler le cours normal de la justice,
confiant dans le bon sens du jury, si Mme
Coussiérat, ne s'attardant pas à excuser
son crime, ne s'était dressée en accusa-
trice, essayant de déshonorer le malheu-
reux qu'elle a défiguré avec du vitriol qui
a rongé son œil pendant des semaines jus-
qu'au jour où l'ablation a dû en être faite.
Il montre l'accusée, se disant : « Ces
yeux que j'ai aimés, ces lèvres que j'ai
baisées n'appartiendront pas à une autre
femme. Je ferai un objet d'horreur de cette
chair qui a été à moi. » ; et décrit les souf-
frances horribles endurées par le jeune
marquis de Saint-Léger.
L'audience est suspendue à 2 h. 15.
L'audience est reprise à 2 h. 30, la pa-
role est donnée à l'avocat de l'accusation
M. l'avocat-général Peyssonnie
Pour Imi, ni l'accusée, ni sa victime ne
sont intéressants : poids cruels tous deux,
ils étaient dignes l'un de l'autre ; puis M.
l'avocat général fait un énergque réquisi-
toire contre le marquis de Saint-Léger,
« dont les amours ne duraient jamais plus
d'un mois, et qui eût dû se faire turc ».
Il termine toutefois son « réquisitore-plal-
doirie » par Valentine Coussiérat, en re-
poussant « les accusations de la femme
hystérique », qui a prétendu que le mar-
quis avait voulu devenir son amant entre-
tenu.
Indulgence large pour Mme Coussié-
rat, mais condamnation, et condamnation
pour les complices de l'agent d'affaires
Mercier, telle est la conclusion du réqui-
sitoire du ministère public.
L'audience est suspendue. A la reprise,
la parole est donnée à M* Benj amin Lan-
dowski, le distingué défenseur de Max
Timez. L'audience continue. Le verdict
sera rendu tard dans la soirée.
LE flUECE BE L'EIPBESS 1° It
(Par téléphone)
Etampes, 26 novembre.
Les pillards du train se sont enfuis
tranquillement, à travers bois : après une
course de 700 mètres, ils se sont tranquil-
lement arrêtés dans les bois de la Garenne,
entre Monsigny et Champigny; à trente
mètres à peine du moulin de Villemartin,
c'est-à-dire juste après avoir franchi le
petit pont portant ce dernier nom ; là, ils'
ont ouvert les cinq caisses dérobées en uti-
lisant une forte pince-monseigneur. Mis
en possession du magot, ils ont opéré le
partage, puis se sont éloignés le plus pai-
siblement du monde.
Les boîtes ont été retrouvées tard, hier
soir, au cours d'une battue, par le maré-
chal des logis de gendarmerie Brun, le
gendarme Plaquet et le garde particulier
Çhaumy. Dans une boîte — celle de la
gare de Bague — on a retrouve deux bil-
lets de cinquante francs que l'humidité
avait collée contre l'une des parois de la
caisse. Par inadvertance, les bandits les
avaient oubliés.
Grâce aux époux Charuel, aubergistes à
Etampes, on sait que les bandits ont passé
plusieurs heures dans cette localité. Le
plus grand des trois portait une grosse
sacoche. Ses complices l'écoutaient en si-
lence et paraissaient habitués à lui obéir
passivement. -
APRÈS 4 HEURES
LA FRANCE AU MAROC
Allemande déserteurs de ta légion étran-
gère. — Lettre Il'Aird-eI.Aziz -
Tanger, 26 novembre.
ttabat, 24 novembre. — Des renseignements
contradictoires circulent sur Boduchta-ben-
Bagdadi. Il serait toujours à Bouzniha, n'a-
vançant pas contre les Chaouia et intriguant
pour être nommé ministre de la guerre a la
place d'El GuelDbas, qui succède à El Torrès.
Hier on a voulu embarquer une vingtaine
d'Allemands, déserteurs de la légion étran-
gère, mais le capitaine du navire allemand
a refusé de les prendre à bord, leurs papiers
n'étant pas en règle. Le consul allemand a
dû les faire revenir chez lui. Enfin, hier,
ces mêmes déserteurs allemands ont pû être
embarqués pour Hambourg.
Dans la soirée le bruit a couru de l'occu-
pation de Mazagan par les troupes d'Abd-el-
Aziz. Ce bruit a été confirmé peu après. On
parle de reprendre Safl de la même façon.
Un navire anglais est attendu pour em-
barquer des troupes et des barcassiers. Plu-
sieurs de ces derniers ont été embarqués de
force pour Mazagan, ceux qui sont restés
ici et que l'on voudrait faire partir égale-
ment, sont introuvables.
Ce matin a été lue à la mosquée la lettre
d'Abd-el-Aziz annonçant la victoire du caïd
Anflous et la défaite de Moulay-Hafid. Cette
nouvelle ne semble pas exciter beaucoup
d'enthousiasme parmi les indigènes.
.- Tanger, 26 novembre.
Le Pelayo est arrivé ce matin venant de
Rabat, ayant à bord le général Marina, gou-
verneur militaire de Melilla.
On signale le passage d'un vapeur espa-
gnol venant de Ceuta, avec des troupes pour
Casablanca. (Havas.)
L'occupation de Mazagan
Tanger, 25 novembre.
Les nouvelles reçues à Tanger confirment
l'occupation de Mazagan par les troupes
chérinennes.
Toutes les autorités étaient présentes lors
du débarquement des troupes d'Ab-el-A2iz et
l'entrée de ces troupes s'est produite sans
coup férir au milieu des acclamations à
l'adresse d'Abd-el-Aziz.
Les troupes chérifiennes étaient parties de
Rabat le 23 au soir. L'occupation a eu lieu
le 24 au matin. (Havas.)
AUX AQUARELLISTES
M. Dujardin-Beaumetz. a visité, cet
après-midi, la troisième exposition de la
Société internationale des Aquarellistes.
Le sous-secrétaire d'Etat des Beaux-
Arts a été reçu dans les Galeries Georges
Petit, par M. Maurice Guillemot, prési-
dent de la Société.
LANCEMENT D'UN*
CONTRE-TORPILLEUR
Toulon, 26 novembre.
Le lancement du contre-torpilleur Co-
gnée a été effectué ce matin sur les cales
du Mourillon, en présence du contre-ami-
ral Campion, préfet maritime par intérim.
Le lancement a pleinement réussi.
LA CONVENTION DE BRUXELLES
Bruxelles, 26 novembre.
La commission permanente des sucres
s'est réunie aujourd'hui.
On paraît maintenant beaucoup moins
rassuré, dans les milieux de la Conféren-
ce, au sujet de l'issue des pourparlers en-
gagés. Les concessions qui ont été faites
à la Russie permettaient d'établir qu'on
arriverait à un accord, mais, il semble à
certains délégués que le gouvernement im-
périal ne se montre pas très disposé à
adhérer à la Convention de Bruxelles ; les
satisfactions qui lui ont été données au
cours des dernières réunions, en effet,
n'ont guère été, jusqu'à présent, paraît-il,
suivies de réciprocité. Si donc le gouverne-
ment russe ne renonce pas à une partie de
ses prétentions, il est à craindre que la
commission ne les repousse finalement.
On espère cependant encore que l'on fi-
nira par trouver une formule rendue ac-
ceptable pour tous. (Havas.)
LES BELGES AU CONGO
Bruxelles, 26 novembre.
M. Schollaert, président de la Chambre
et M. Verhaegen, viennent de déposer deux
amendements au projet de loi colonial,
en vue de régler la situation des Belges,
des étrangers et des indigènes au Congo.
Selon ces amendements, les Belges et
les étrangers jouissent au Congo des droits
reconnus par la constitution belge et par
les lois en vigueur en Belgique.
Conseil Supérieur de la Mutualité
La Mutualité et l'assistance aux vieillards
Le Conseil supérieur des sociétés de se,
cours mutuels s'est réuni ce matin, sous
la présidence de M. Viviani, ministre du
Travail.
II a adopté le projet de règlement inté-
rieur qui lui a été soumis par M. Mascle,
directeur de la Mutualité.
Il a ensuite désigné MM. Mablîeau et Gai-
rail pour le représenter dans la commis-
sion chargée de l'application de la loi sur
l'assistance aux viellards, et M. Gromani-
pour la représenter dans la commission
chargée de répartir les subventions aux
caisses de secours contre le chômage.
Le Conseil a protesté énergiquement con-
tre l'interprétation donnée par M. le sous-
secrétaire d'Etat aux Postes à l'article 30
de la loi des finances du 31 janvier 1907
qui exclut les élections au Conseil supé-
rieur de la Mutualité du bénéfice de cette
loi accordant un demi-tarif pour les cir-
culaires et bulletins de' vote.
Après une longue discussion, le Conseil
a ajourné jusqu'à la décision du Conseil
d'Etat l'examen du vœu relata à l'exoné-
ration des pharmacies mui
pôt de la patente. 'f aU:( suu:
Un vœu de M. Vermont, rplatif aUX^
ventions accordées aux soc: és de se „niir5
mutuels en raisOn du nombre de leurs
membres, a donné lieu a une i. ol ortante
discussion et ac été renvoyé à la conio'9
sion.
A l'Académie de Médectne;
- une ilec A On pr
Questions diverses. - une le set
Après un rapport de M. Gilbert sur le
vice des eaux minérales, M. Vincent commu-
nique le résultat de nouvell rechÇ?!<; fmence
vice des eaux minérales, M.
le tétanos : cette fois u nce
prédisposante des lésions hépatiques.
MM. Lemoine et Girari ert, Pui;
roux, d'autre part, examinent en lose, P\J)
ques cas particuliers de !ûinie
l'ordre du jour appellei l eélw ection d
bre titulaire dans la sec. ^e
physiologie, en remplacement de l~d, 1latbl' a.1
Duval, décédé le 28 février. G^i ait
A la suite d'un rapport ^ésentait & li
Commission des élections presen
candidats suivants : D *4
1re ligne, M. HeTineguy , 2 ligrie,, r;¿M, J)CIE,
3e ligne (par ordre alphabétIque). adjOint *
zenne, Langlois, RernY, Ret-tere,
la liste de présentation, M- H~llO~'
Voici les résultats de 1 eieoiion :
Votants : 83 III ;
MM. Henneguy, 65 voix, E 3 : vele
Retterer, 7 ; Rémy, 3 ; Dastre, uls, 2.
zenne, 1 ; Hallion, 1. Blancs et nuls, 2.
Le nouvel académicien, Fran^'V*
est professeur au •Col1^§fv)rH yogéjunS iepnarticU'
est chargé du cours d'enibryclg' éni. e coii]Pa.
rée. Cette année, il s'OCCU}?e P US
lièrentent de l'étude des Ulules-
ECHOS
Dans la Tour apiers
En feuilletant dans de VIe V/ort , 'g
famille, un Anglais, M. wig Il a TV0
fait une découverte curie • rê&er^
qu'un de ses ancêtres aval coin de étail
cachette mystérieuse dans plie
raille de la tour de Jeanne uVfez., dJ11r
indiquée par le mot OPen' à deg
M. Wigles Worth a deini.^lfe
nistration des Beaux-Arts de
fouilles à un endroit de la tolir Od fi
peut lire sur une pierre, .^er
effacée à demi, laissant S110 s]it
lettres E. N. .être deS
Ces fouilles réservent peut. sue
prises intéressantes.
Les Arts ENTFeU
Le jugement du procès PeIJ c \'leP
Ville de Paris et les héritier^ pUturt'' s deg
d'être rendu. Pour la dota
tions, il attribue à la Ville \g, B pu'
immeubles et des 542 actions décèS de
de France, depuis le jour a tJtrd
tuit.
Mais la Ville est déboutée SeIlt., Ut,trale
chef. Par un. premier test .on c
tuit léguait sa collection à ,1 Vait po
des Arts décoratifs et y J Olgl1 ,t¡J91i
tretien un million. , ^û'
Par son second testaine" t, il s~
la Ville de Parié à l'Union »s le ôéco,
ratifs, mais il restait muet SU. r le ipil"
J~ d
Le tribunal déclare que la 1 Le d d
n'a pas droit à Mtte y Le de 0 C,e j "j
l'attribuait à l'Union P°^r îj
la collection. Mais à la Vi.he, i ^ofifllL
que la collection, Paris ayalit tiell,
du subvenir aux dépenses d e
est l'interprétation du tribu P ®
Le million reviendra donc
de Dutuit. Ils sont treize cem
le disputer. &
La. Société pour la protec ,i .0lj-êre
ges de France,, dans sa 0 lql
de comité a émis les vceuX.i
1° Que le parc de Versa1 p et sll¡,e-
tenu en bon état de conserv jeS j » »
ment qu'on prenne d'urgence les
qui s'imposent à regard du alitr®9po*1)
2° Que soient classés, sU
Trouville à Honfleur, entre litre a
intéressants, le manoir de cu L
de Criquebœuf ; tégra le'el dLi
3° Que soient conservés in^tueS
les remparts historiques et P , }.S.
Trouage (Charente-Inférieu
A LA DE
Au stand Nlc,aU^0jj àfjicitfe
Nous avons déjà eu iloccasloll
nos lecteurs que touS ge
avaient été unanimes à jg
châssis exposé au s tan a del
une merveille de mécan^" t d
sion : il était donc int^re p jt
lir les diverses °Pin,1^?j,J îetfre-
dimanche, composé en les 0- j
praticiens de nos princ Y
construction autoniobile. éCooté f\>\
Avant-hier, nous avons rès dû
versations échangées D°
stand que couronne le VloiJ1 c K rt
et nous n'avons pas eu
longue enquête pour être ~~ft~;
sens commun s'est, en effet, nettement
noncé en faveur de la ej,
déjà si connue pour les lé pOs j~
dières qu'elle livre da^ ja
et le jugement édicté P ise p
confirme bien l'opinion .)'f'
connaisseurs. g,
t UES COURSES
Débâcle.
Ce fut hier celle du temps et, comme
avant-hier, de bien des espérances. Du
moins, dimanche, les désillusions se trou-
vaient-elles compensées, si elles peuvent
l'être,- par une température délicieuse, un
après-midi de grand air et de soleil. On en
, voulait moins à Quasimodo de battre les
deux représentants d'une génération que
l'on annonçait excellente, pour les obsta-
cles, de ce qu'il accomplissait ce- miracle
de galoper alors que deux jours plus tôt
il -semblait rebuté à tout jamais sous un
ciel merveilleux de pureté et qui dispen-
sait. de la joie. Pourtant les coups furent
durs et les à-coups cruels. Que de soupirs
causa le distancement de Soupirant, et
combien peu folichon apparut ce Bran-
tôme de la dernière course, si différent du
Brantôme que l'on avait vu huit jours plus
tôt, sauter comme un débutant et finir
comme un. achevé.
Hier, même lyre, mais dont les cordes,
parce que mouillées, semblèrent bien près
de se casser. Parfrement absent, Carter
est pris à tour de bras et ses joueurs sur-
pris.
Beaurepàire saute mal ; Tuticau le bat.
Son entraîneur doit être considéré comme
un habile homme et son jockey a droit
à des éloges, qu'on oublie de lui donner.
On ne l'attendait pas au poteau. Holt mon-
te Sylvaire comme Carter ne Le peut mon-
r ter. On délaisse Magot, le plus qualifié de
la course, qu'il gagne à trente contre un.
Fol Amour nui a précédé Pharaon et suivi
Kalpak. ne peut gagner. Pensez donc, il
est chez Bara, un entraîneur qui ne ga-
gne jamais. parce qu'il n'a pas chez lui
de chevaux ayant quatjse jambes nettes.
Sans Génie on n'aurait pu digérer Milon.
Pourtant Milpn fut un athlète qui triom-
pha maintes fois aux jeux olympiques.
Mais les courses n'ont rien d'olympique :
on peut y avoir triomphé une fois sans
voir ce succès se renouveler. Marly, qui
s'annonçait comme un sauteur impeccable,
dont'les débuts victorieux étaient certains
— la grosse prise à Saint-Ouen — fait une
faute qui lui enlève toute chance. Les
joueurs s'étaient déjà rendu compte que
la leur était partie depuis longtemps.
On recommencera jeudi. Comme il a
beaucoup plu, le terrain sera lourd, et
dame, par terrain lourd, les pièces de cent
sous ne pèsent pas cher.
AUTEUIL,
Réunion du 28 novembre 1907, à 1 h. 15
PRIX LA RISLE
Haies. — À réclamer. — 3.000 fr. — 8.500 m.
mm. ka
Pflzer 5 Arheost 77
E. Fischhof. 6 Etendard III. 74i
Salomon & Tuticau 71
Jean Stern. 5 Vieux Jeu. 73
Ch. Lienart 5 Mimtjac .73
Mme Cl. Procureur. 6 Boyne Duck. 73
E. Fischhot. â Beaurepaire 72
Ch. Liénart. 5 Neuilly II. 72
Pftzer 4 Rio Mayor 72
Vte G. dP Fotvtar^e,. 5 T i Ta Trhou-..- 70
A. LoUbignnc. 5 Udine. 70
A. Fauq.-Lemaltre.5 Creusotin 70
E. Thiébaux. 4 Saint Firmin. 70
M. Oronès. à Andréo 69
E. Thiébaux. 5 Attila 67
J. Nicole. 6 Rosi 67
E. Balsan. 6 Mon Pays. 67
G.-P. Esbran. 5 Va et Viens. 67
H. David 4 Framboise 67
Marino Clado 6 Orns 67
L.-N. André â Essling 67
p. Fatras. 4 Paimpolaise 64
G. Braquessac. 4 Mars 11. 64
M. rantait. 4 Ninive III. 64
'PRIX ASTROLABE
Steeple-chase. — 4.000 francs. — 3.100 mètres.
MM.. ktJ.
A. Veil-Picard. 3 Châtèauvert 68
A. Henriquet. 3 Césario 66
N.-G. Kousnetzoff. 3 Toute Bonne II. 66
H. de Mumm. 3 Tramat 66
A. Matthyssens. 3 Ahusquy 66
E. Thiébaux. 3 Nippon II. 66
E. Balsan. 3 Taxamètre .;. 66
E. Balsan. 3 Ris de Veau. 66
J d'Okhuvsen. 3 Mosquito 66
Génél al èorao. 3 Guardian Angel. 66
Ch. Liénart 3 En Avant March. 66
Juan Martin. 3 Alexandre «66
L. Lucas. 3 Primar 66
L.-N. André" 3 Pierragno 66
A.-E Dodge 3 Calbitos .63
James Hennessy. 3 Placide .,. 63
Ch. Liénart. 3 Le Connétab. III 63
Cte de V. d'Hozier. 3 Yolk 63
PRIX DUQUESNE
Steeple. — Handicap. — 10.000 fr. — 4.500 m.
MM.' ml
G. Belleville â Fer 73
E. Fischhof 5 Taidoun. 72
Pfizer » 5 Roi du. Monde.. 71
A. Veil-Picard. 4 Quasimodo 70
Pfizer .6 Medwin 69
H. Guyot. 4 La Chaldée 65h
E. Fischhot. 5 Cintra. 65
E. BaIsan. 4 Colo 62J
Vte G. de Fontarce. 4 Cake Walk 62|
E. Fischhof. 6 Ludivine 62
Jean ». 5 Vimix ..Jeu.,*. 611
E. Gaston. 5 Cinéas 'fiûjk
R. de La Vmgtrle. 5 Priscilla 6o
Vte G. de Fontarce. 5 Li Ta Tchou. 60
PRIX GOVERNOR
Steeple-chase. - 4.000 francs. — 3.100 mètres.
MM. kil.
A. veil-Picard.u 3 Châteauvert 65
rhamDion « 3 TOUte Bonne IL 63
ChainPlOn 3 Rolle. 63
A. Matthyssens. 3 'Bellum. 63
Salvator Mayer. 3 Para Belium. 63
1uan DMoSnl 3 North Star 60
H. de dî 3 North Star. 60
erte' • •• 3 °ver Joy 60
?o,ml? H»n ssy 3 Placide 60
1 acques Hennessy. 3 Placide 60
E. GUYOT. - *'*''*** 3 Le Catalan. 60
i ..•••••••• 3 Nethou 60
2 ThS 3 Muscadet 60
E. RniQa^ 3 Libanius 60
E. Balsan. 3 Mis Carabas II.. 60
Jacques Hennessy. 3 Rosi ta III. 60
Noël Ï'Ï • * * • • • • 3 Cartridge 60
Cte H., d'Auvergne.3 Peureuse 60
r3 Listrac -. 60
RT 0 AHÔtiIO ns r1 t Le Connétabl. III 60
Ch. rS 3 Le Connétabl. III 60
G. Braque..ssa¿::::::::: 3 Le Voltigeur 60
etc L.de V.d'Hozier. 3 Yolk 60
PRIX DES ALLEES
Haies. Handicap. — 4.000 fr. — 2.700 m.
MM. kiL
A. o Calomel 69J
A. Aumont 3 "Soupirant 66
A. Veil-Picard. 3 -Soupirant 66
r 3 Samuelo 65~
C'rénéral Colao 3 Guardian Angel 64
Ch. Brossette. 3 Endymion. 63
F Fischhof 3 Adamastor ", 61
PflTer 3 Gallerto 60*
pflzer .:',,,,, 3 Star Ruby. 60i
E Thiébaux 3 Libanius 60
E. Tlliébaux 3 Musigny. 60
E. Thlébaux. 3 Musigny 60
E- Thilh«™x 3 D'uc lie Ferrare. 60
r' UX 3 Bastion 60
■ BrunPt3 Guv •••»••• 60
Gastq n-Dreyfus 3 PamphIle. 60
I ^7^:::::: 60
C ,lo 3 Nourrice 60
**Ynnî^Inin 3 North Star 60
cnampion 3 MUe Boniface. 60
Mme S.-H. Plum. 3 Kaboul II. 60
André Prévost 3 Farandole II. 60
A Hennquet. 3 Fulton il 60
Victor Amor. 3 Ma Mie II. 60
Ephrussi 3 Epi d'Or III. 60
Jean Joubert. 3 Muscadet 60
W. Hurst. 3 Brigade II. 60
K Balsan. 3 Monteuil 60
Albert BerL. 3 Alexandrine 60
A. Brooks. 3 indian Mask. 60,
Ch. Chevallier. 3 Amourette III. 60
PRIX DU MERLERAULT
Steeple.,— Handicap. — 5.000 Ir. - 3.500 m.
MM.. kiL
Pftzer 6 Mecfwin 72
J.-C..Rouher. à Pomponius 69
E. Flschhof. 5 Cintra 68
G. Belleville. 6 Sévillan 67£
E. Fischhof. 6 Ludivine 66
Jean Stern. 5 Vieux Jeu. 65J
Camille Blanc. 5 Stradivarius 65
A.-B. de Puchesse. 5 Magot 65
S. Dufour. 6 Ketmie 111. 63fc
Urbain David. 4 Cabriole 63
F.-W. Mayer. à Intermède 63
Cte Moltke-Huitfeldt.. 4 Le Connétable II 62J
J. Count. 4 Corot 62
E. * â Etna II 61
E. talsan * * * * * * * '* » , *
I. Wysocki 4 Le Mesnil 60~
P. Hersan 5 La Galorière 60
J. Heitz. 5 Duc Job. 60
Cte H. d'Auvergne. 4 Wesphalie 60
G. Braquessac. 4 Mathusalem 60
FAITS DU JOUR
Le feu. — Un incendie s'est déclaré ce
matin, à six heures et demie, au sixième
étage de l'immeuble portant le numéro 14
de la rue de la Cossonnerie, dans le loge-
ment occupé par Mme Mérenger, vendeuse
aux Halles. Les pompiers de la caserne
Jean-Jacques-Rousseau se sont rendus ra-
pidement maîtres du feu qui avait pris
naissance dans le plancher. Les dégâts
sont peu importants.
- Un feu dA chambre s'est déclaré, ce
{je*** 4 v
matin, à onze heures « r e {etJ
Massart, 28, rue Sedain uipie
pidement éteint par les v eto,
gâts sont peu important- lJf1 Ù' t¡ti
Renversé par une ^K tll~
nommé Jean Végioue, biK?.
de Courcelles, à ^vaUnogis-^,5
tamponné par une au;n+ tif
Saint-Honoré. GrièveroJ^
a été transporté à l'hop vers ~~t,~f
Suicide. — On a trou~ 1
es fortifications, b
corps d'un jeune honlw êttl ,é d~J'III~
de dix-huit ans, blond, e~ cfea^jjL11
lon gris, d'une pèler,* rie et c~M~
liers à lacets. La5co^
mare de sang. Un re ,.gr> pi^
côté du cadavre. M- ^S
de police du quartier à un 5
une ejMuête. On croit
A LA BOURSE DU TRAVAIL ,f
La Commission adnil
se du travail avait. co c0tnP 0js
Syndicats à entendre is- g
gestion pendant le5 qL! uniOn ~cré~¡} .,
nent de s'écouler. La 1 e r, gS to
très tard. MM. Bled et rigier, bec rétarlil il
exposé les travaux de la Commision
exposé les travaux de gart e et i5
de l'incident Faure-GrJeiIlC
cé que le préfet de laient ;'1 el ¡el'
ministre du travail, avaient promis de
les deux travailleurs raICI VI
toucher les jetons de P nr,air je 1
la situation des o^ni|L'jri ,.;
aux Syndicats soit d, eS. Él tji otlJI
Ces déclarations off"flî1cijelies. afln 1^e OtJ
mises verbalement me LIatre nce '¡(le 'fl";,
A l'unanimité moins quatre
dicats ont renouvelé leur confiance
mission. Au cours dee l c^t
protestation s est tro^ire ~L: ~jl
des menuisiers « tl rl at
mission assez révolutionnaire
grief d'avoir bngué sOno-es sa
élections étaient organi *
PO 11 vaux règlement
MESSIDOR
tion de surtaxes d'octroia, MMé Qérald,
Guillemet et Vaillant demandent quelles
raisons empêchent, notamment à Paris, dé
généraliser la suppression des octrois.
M. Caillaux, ministre des finances. —
,U'applaudis de tout mon cœur aux initia-
tives prises par les municipalités, mais je
ne puis faire, et ici je cite l'exemple de la
Ville de Paris, que certaines des munici-
palités n'aient pas encore trouvé la solu-
tion du problème, pour la part du moins
qui les concerne.
Les routes de France
La Chambre reprend la discussion du
Budget des Travaux publics.
M. Empereur. On sait l'intérêt qu'il y
aurait à mettre définitivement en commu-
nication le département de l'Isère et la
côte méditerranéenne en desservant les
six départements alpins. Sur 600 kilomè-
très de routes pour réaliser ce progrès, il
nèn reste que trente à construire. Ne re-
culons pas devant un dernier effort. Après
avoir dépensé des millions; nous pouvons
bien dépenser quelques dizaines de mil-
• liers de francs de plus.
M. Barthou. — Nous Ile trouvons pas de
la part des départements des Hautes-Alpes
et des Basses-Alpes, le même concours
pour la solution de la question que de la
part de la Savoie. Quand les départements
intéressés se seront mis d'accord, ils pour-
ront compter sur l'appui du gouverne-
ment.
La navigation
M. Badaude. — Le commerce français
tout entier a intérêt à l'amélioration du
port de Bordeaux.
M. Barthou. — Le gouvernement fera
tout le possible pour la construction de
nouveaux docks et l'amélioration de la na-
vigabilité de la Gironde.
Le canal des Deux-Mers
M. le Président. — M. Sénac a la parole.
: (Bruits et mouvements divers.)
M. Sénac. — La navigabilité de la Giron-
"d.e est pis encore qu'on ne l'a dit. Elle de-
vient presque nulle. La question est d'au-
tant plus grave qu'elle se rattache à celle
du canal des Déux-Mers qui est vitale pour
les grands intérêts économiques du pays
et pour la défense nationale. L'état de na-
vigabilité de la basse Seine est également
-..-inquiétant.
Voix diverses. —• La réponse du gouver-
nement.
M. Barthou. — Par un effort d'imagina-
tion qui ne m'a pas étonné de sa part, M.
rtSénac a fait remonter la Garonne, qui a
bien voulu (rires), jusque dans la Seine.
(Nouveaux rires et applaudissements.) La
'Chambre l'a encouragé par d'unanimes
.marques * d'assentiment. (Nouveaux rires.)
Ce n'est pas seulement un assentiment,
tuais une promesse que je dois à M. Sé-
'na.c. Qu'il en prenne acte. (Rires et ap-
plaudissements. )
Les canaux
M. Thierrey. — On a diminué à tort les
crédits nécessités par les travaux urgents
perfir le Midi, tel le canal de Marseille au
Rhône.
M. Barthou. — C'est une simple opéra-
tion de trésorerie qui ne ralentira pas les
travaux.
M. Bouveri. — Le canal du Centre est
envasé et le mauvais état des berges rend
le halage preeque impossible.
, M. Jaraet, rapporteur. - Les observa-
tions de M. Bouveri sont justifiées. La
commission espère que le gouvernement
en tiendra compte dans le prochain exer-
cice. -'
- M. Beuverl. — Je retire mon amende-
ment ; mais l'an prochain, je veillerai au
grain.
Les derniers chapitres sont adoptés.
On passe au budget des chemins de fer
ije l'Etat.. - -
M. CuMmet. - L'orateur se plaint de
l'insuffisance du matériel et du personnel
'ie la traction.
AU SÉNAT
--
La catastrophe du « lina ) ;
Séance du 26 novembre
;, La séance est ouverte à 2 h. 40. M. An-
Wnin Dubost préside. *
M. Monis, continuant son discours, fait
en vif éloge de l'ingénieur. Vieille, mais
aussitôt après entreprend de démontrer
que seule, ét par suite d'une décompo-
sition spontanée, la poudre B a pu occa-
sionner la catastrophe du Iéna.
IKFOIPM paRLEJIIENTaIRES
AU PALAIS BOURBON
M. Sarrien à la gauche radicale.
La gauche radicale s'est réunie sous la*
présidence de M. Cruppk
- Celui-ci, en prenant possession du fau-
teuil présidentiel, a remercié ses collègues
et prononcé le discours d'usage.
Il a fait une allusion émue à la démis-
Mon de M. Sarrien comme président. Ce
dernier continue toutefois à faire partie
du groupe.
- Le groupe a ensuite décidé la nomina-
tion d'une commission èhargée de l'étude
de tous les proj ets à l'ordre du jour de,1a
..Chambre. On a abordé ensuite la question
-de la réduction du nombre des députés.
- _Le groupe s'est prononcé pour l'affirma-
tive, toutes réserves faites sur les vpies et
moyens, et à condition de prendre pour
-bue le nombre des électeurs inscrits et
non celui des habitants.
Dais cette allocution, nous relevons la
partie suivante relative à l'indemnité par-
lementaire:
.« Nous avons d'autres adversaires; qui
recherchent et guettent l'heureuse embus-
c cade où notre parti pourrait choir.
'ctAujourd'hui, il essaient, .les bona apô-
tres, de démontrer au p.euple que mous
l'avô»4 mtl servi en adoptant ttfté mesure
qui asjïure l'indépendance dé ses repré-
sentants. Mais il suffit pour déjouer cette
manœuvre de répondre a.ux calomniateurs
par un redoublement de travail. »
La démission de M. Sarrien
M. Sarrien n-a pas Voulu jusqu'à pré-
sent rendra publique sa démission de
membre du groupe, Mais nous pouvons
dire qu'à partir de demain, le député de
Charolles cesse, avec plusieurs de ses
amis, de faire partie du groupe.
Il attendait l'installation de M. Cruppi.
Les richu- artistiques
M. Ridoire, député de ta. Vienne, a dé-
posé une proposition de loi pour la pro-
tection du patrimoine actuel artistique,
historique et'archéologique de la France.
M. Ridoire se propose non seulement de
faire un inventare de nos rchesses, mais
d'en empêcher la dilapidation 6t. surtout
.la vente à l'étranger
Le budget des troupes coloniales
La commission du budget a entendu les
ministres des Finances et des Colonies sur
la question du budget des troupes colonia-
les.
Le gouvernement a fait connaître qu'il
acceptait les modifications proposées par
la commission dans sa séance de la veille,
à savoir : le maintien en Indo-Chine d'un
bataillon d'infanterie coloniale, la sup-
pression d'une batterie d'artillerie à Fort-
de-France ét de celle de Nouméa ainsi que
la réalisation d'économies nouvelles sur
les constructions militaires et grosses ré-
parations.
Au point de vue budgétaire, ces mesures
créaient un déficit de 413.000 francs aux-
quelles le ministre des Colonies a proposé
de faire face : d'une part, en renonçant
pour cette année aux études relatives à
la création de poudreries en Indo-Chine,
soit 50.000 francs, et, d'autre part, en opé-
rant sur les chapitres de son budget qui
concernent l'habillement, le couchage, les
vivres, les fourrages, des rectifications de
dépenses s'élevant à 303.000 francs. Ces
chapitres ont donné lieu dans l'exercice
précédent à des annulations qui permet-
tent de ne pas avoir de craintes de deman-
des de crédits supplémentaires au cours
du prochain exercice.
La commission a pris acte de l'adhésion
donnée par le gouvernement et a ratifié
la proposition du ministre des Colonies.
Le budget de la marine
MM. Chaimet, Messimy,Armez, Siegfried
et plusieurs autres députés déposent sur
le budget de la marine la proposition dé
résolution suivante. « La Chambre, convain-
cue qu'il est nécessaire et urgent de pro-
céder à une réforme d'ensemble de l'insti-
tution maritime invite le gouvernement a
présenter dans le "lus bref délai avec le
concours d'une commission extraparlemen-
taire, un projet de loi d'organisation de
la marine militaire. »
L'alcool d'industrie
La commission de l'alcool industriel a
continué son enquête sur l'utilisation de
l'alcool d'industrie à l'automobilisme, au
chauffage et à l'éclairage. Elle a entendu
MM. De Chasseloup-Laubat, les représen-
tants des maisons de Diétrich, Peugeot,
etc., et les membres de la Chambre syndi-
cale des dénatureurs d'alcool.
En dehors des questions purement tech-
niques, les dépositions ont surtout porté
sur la situation du marché de l'alcool et
sur les moyens les plus propres à assu-
rer une certaine stabilité des cours.
Au LUXEMBOURG
..Le budget
La commission des finances vient d'ap-
prouver sur exposé verbal les conclusions
de MM: Leydét et Legrand, rapporteurs
spéciaux sur le budget du commerce et de
la Légion d'honneur..
Un certain nombre de chapitres demeu-
rent réservés ; ils contiennent notamment
les subventions à la marine marchande,
l'encouragement de renseignement com-
mercial professionnel, l'entretien du per-
sonnel de la chancellerie, la dotation des
médaillés militaires et des légionnaires.
La répression des fraudes
La commission relative aux fraudes et
falsifications a entendu les observations
de la Ligue fédérative économique de
France contre la proposition Cazeneuve
modifiant la loi de 1905.
Les habitations à bon marché
MM. Bonneville, Fessart et Ouvrier
viennent d'être élus membres de la com-
mission des habitations à bon marché.
A L'HOTEL DE VILLE
Le personnel non gradé de l'A. P.
Une délégation du personnel non gradé
des hôpitaux et hospices parmi laquelle
nous-avons remarqué notamment MM. Ra-
venel, Abadie et Duval, a été entendue
cet après-midi par la cinquième commis-
sion du conseil municipal.
Elle a énuméré les réformes réclamées
par le personnel, réformes rçue Messidor
a analysées récemment et qui concernent :
l'intégralité des salaires, la réglementation
des congés annuels, le paiement intégral
pendant les maladies, la réglementation
des heures de travail, la modification du
conseil de discipline..
Les délégués se sont élevés contre le pro-
jet tendant à l'externement des deux tier3
du personnel.
Le théâtre lyrique populaire
La quatrième commission entend MM.
Albert Carré, directeur de l'Opéra-Comi-
que, et Isola, directeurs de la Gaîté" au
sujet .du fonctionnement du théâtre lyri-
que populaire.
A DÉTACHER
BON N* 140
Du 26 Novembre (907
pour UNE MONTRE -
flte0Stï>Oï
En mémë Simili mr
Acier tieuié
Acier bruni
(Effacer le métal ou le modèle
dont on ne veut pas.
Modèle : MONSIEUR — DAME
D'(.os lecteurs ont été prévenus que les bons perforés ou macules serai
refusés.
Il est bien entendu que cette réserve ne s'applique pas aux bons qui pour
raient être déchirés sans aucune partie manquante.
Il en est de même des bons qui, quoique maculés, seraient entièrement lisibles
11 mmm
BEt GOJGBERDTIOJS
Les avances aux liquidateurs. - Entra-
ves à la réalisation des biens. — Hono-
raires d'avocats. — Le vérité sur
le milliard des congrégations.
On a distribué aujourd'hui, aux dépu-
tés, le rapport au président de la Répu-
blique sur les opérations effectuées en
vertu des lois relatives à la liquidation
des congrégations supprimées.
Les avances faites aux liquidateurs s'é
lèvent, en totalité, d'après la Comptabilité
publique, à 8.2G8.232 fr. 38.
Le rapport indique à quelles difficultés
se sont heurtés les liquidateurs pour la
réalisation de l'actif des congrégations.
Parmi ces difficultés, il faut citer la pres-
sion exercée par les adversaires des liqui-
dateurs pour arrêter les ventes.
Le rapport cite à cet égard des articles
parus dans divers organes religieux me-
naçant d'excommunication lés acheteurs
des biens saisis sur les congrégations.
« Ces manœuvres ont certainement abou-
ti, dit le garde des sceaux, à amener des
baisses de mises à prix et des réalisations
au-dessous, de la valeur des immeubles ».
Une autre cause de dépréciation était
aussi l'état de détériorations ou d'exploi-
tations abusives commises par les anciens
occupants.
A Paris, à Quimper, à Chambéry, à
Lille, à Toulouse et dans bien d'autres
villes, on avait enlevé et vendu les portes,
les fenêtres, les parquets, le zinc des toi-
tures, les cheminées, etc. Les plafonds
étaient défoncés, les cloisons étaient dé-
molies et des arbres avaient été coupés.
L'actif réalisé à ce jour dépasse 32 mil-
lions de francs et l'actif des congrégations
possédant le plus grand nombre d'immeu-
bles n'a pu être encore réalisé.
En ce qui touche les honoraires d'avo-
cats, pour les établissements congréganis-
tes de la Seine, ils s'élèvent au total pour
le département de la Seine à 315.076 fr.
pour 650 plaidoiries, dépuis l'application
de la loi jusqu'au 31 décembre 1906, mais
ces honoraires ont été répartis entre un
grand nombre d'avocats de différents bar-
reaux.
Les liquidations importantes pont encore
à poursuivre. 1
Le rapport établit, du reste, que le fa-
meux milliard des congrégations ne tom-
bait pas sous le coup de la loi P\ti..ryue
le chiffre relatif aux congrégations non
autorisées ne s'élève qu'à 267 millions
313.084 francs. Il ajoute qu'il suffit, au
surplus, de se reporter aux travaux prépa-
ratoires des lois de 1901 et 1904 pour cons-
tater que les résultats financiers de la sup-
pression des congrégations dissoutes n'ont
pas déterminé le législateur.
AU PALAIS
L'escroc Gallay porte plainte. - Gal-
lay\ a déposé une plainte contre Le Rendu
et plusieurs autres personnes. Il aurait
été escroqué par ceux-ci et aurait ainsi
perdu 60.000 francs.
M.le juge d'instruction Chenebenoit a été
chargé d'ouvrir une enquête sur cette
plainte.
Garde républicain souteneur. - Devant
la lOS chambre correctionnelle, présidée
par M. Fournel, à comparu le nommé
Michel Abr'aini, sous l'inculpation de mé-
tier de souteneur et de coups et blessures
volontaires.
Arrêté dans le square de la Tour Saint-
Jacques, alors qu'il venait d'avoir une
discussion avec une fille soumise, Cons-
tance Romé, sa maîtresse, et une de ses
camarades, Marcelle Maussant, au cours
de laquelle il avait porté aux deux fem-
mes, à la suite de leur refus de lui don-
ner de l'argent, des coups de pied et de
poing après les avoir jeté à terre, les
agents l'avaient trouvé porteur d'un cou-
teau ouvert et dissimulé dans la manche
de son vêtement.
Après plaidoirie de Me Charles Le Bre
ton, Abra:ini s'en est tiré avec six mois
de prison, 100 francs d'amende et cinq
ans d'interdiction de séjour.
la Vitrioleuse
ae m. ae Saint -Légier
Aux assises. - Deuxième audience
Il y a encore plus de monde aux assises
aujourd'hui qu'hier pour entendre la mer-
veilleuse joute oratoire à laquelle vont se
livrer Me Decori et M. l'avocat général
Peyssonnié d'une part, Mu Benj amin Lan-
dowski, Joseph Ménard et Henri-Robert
d'autre part.
A midi la parole est donnée à la partie
civile.
M0 Decori
L'avocat du marquis de Saint-Légier
commence par déclarer qu'il n'est pas venu
pour rechercher le châtiment d'une crimi-
nelle ; il se serait tu et aurait laissé se
dérouler le cours normal de la justice,
confiant dans le bon sens du jury, si Mme
Coussiérat, ne s'attardant pas à excuser
son crime, ne s'était dressée en accusa-
trice, essayant de déshonorer le malheu-
reux qu'elle a défiguré avec du vitriol qui
a rongé son œil pendant des semaines jus-
qu'au jour où l'ablation a dû en être faite.
Il montre l'accusée, se disant : « Ces
yeux que j'ai aimés, ces lèvres que j'ai
baisées n'appartiendront pas à une autre
femme. Je ferai un objet d'horreur de cette
chair qui a été à moi. » ; et décrit les souf-
frances horribles endurées par le jeune
marquis de Saint-Léger.
L'audience est suspendue à 2 h. 15.
L'audience est reprise à 2 h. 30, la pa-
role est donnée à l'avocat de l'accusation
M. l'avocat-général Peyssonnie
Pour Imi, ni l'accusée, ni sa victime ne
sont intéressants : poids cruels tous deux,
ils étaient dignes l'un de l'autre ; puis M.
l'avocat général fait un énergque réquisi-
toire contre le marquis de Saint-Léger,
« dont les amours ne duraient jamais plus
d'un mois, et qui eût dû se faire turc ».
Il termine toutefois son « réquisitore-plal-
doirie » par Valentine Coussiérat, en re-
poussant « les accusations de la femme
hystérique », qui a prétendu que le mar-
quis avait voulu devenir son amant entre-
tenu.
Indulgence large pour Mme Coussié-
rat, mais condamnation, et condamnation
pour les complices de l'agent d'affaires
Mercier, telle est la conclusion du réqui-
sitoire du ministère public.
L'audience est suspendue. A la reprise,
la parole est donnée à M* Benj amin Lan-
dowski, le distingué défenseur de Max
Timez. L'audience continue. Le verdict
sera rendu tard dans la soirée.
LE flUECE BE L'EIPBESS 1° It
(Par téléphone)
Etampes, 26 novembre.
Les pillards du train se sont enfuis
tranquillement, à travers bois : après une
course de 700 mètres, ils se sont tranquil-
lement arrêtés dans les bois de la Garenne,
entre Monsigny et Champigny; à trente
mètres à peine du moulin de Villemartin,
c'est-à-dire juste après avoir franchi le
petit pont portant ce dernier nom ; là, ils'
ont ouvert les cinq caisses dérobées en uti-
lisant une forte pince-monseigneur. Mis
en possession du magot, ils ont opéré le
partage, puis se sont éloignés le plus pai-
siblement du monde.
Les boîtes ont été retrouvées tard, hier
soir, au cours d'une battue, par le maré-
chal des logis de gendarmerie Brun, le
gendarme Plaquet et le garde particulier
Çhaumy. Dans une boîte — celle de la
gare de Bague — on a retrouve deux bil-
lets de cinquante francs que l'humidité
avait collée contre l'une des parois de la
caisse. Par inadvertance, les bandits les
avaient oubliés.
Grâce aux époux Charuel, aubergistes à
Etampes, on sait que les bandits ont passé
plusieurs heures dans cette localité. Le
plus grand des trois portait une grosse
sacoche. Ses complices l'écoutaient en si-
lence et paraissaient habitués à lui obéir
passivement. -
APRÈS 4 HEURES
LA FRANCE AU MAROC
Allemande déserteurs de ta légion étran-
gère. — Lettre Il'Aird-eI.Aziz -
Tanger, 26 novembre.
ttabat, 24 novembre. — Des renseignements
contradictoires circulent sur Boduchta-ben-
Bagdadi. Il serait toujours à Bouzniha, n'a-
vançant pas contre les Chaouia et intriguant
pour être nommé ministre de la guerre a la
place d'El GuelDbas, qui succède à El Torrès.
Hier on a voulu embarquer une vingtaine
d'Allemands, déserteurs de la légion étran-
gère, mais le capitaine du navire allemand
a refusé de les prendre à bord, leurs papiers
n'étant pas en règle. Le consul allemand a
dû les faire revenir chez lui. Enfin, hier,
ces mêmes déserteurs allemands ont pû être
embarqués pour Hambourg.
Dans la soirée le bruit a couru de l'occu-
pation de Mazagan par les troupes d'Abd-el-
Aziz. Ce bruit a été confirmé peu après. On
parle de reprendre Safl de la même façon.
Un navire anglais est attendu pour em-
barquer des troupes et des barcassiers. Plu-
sieurs de ces derniers ont été embarqués de
force pour Mazagan, ceux qui sont restés
ici et que l'on voudrait faire partir égale-
ment, sont introuvables.
Ce matin a été lue à la mosquée la lettre
d'Abd-el-Aziz annonçant la victoire du caïd
Anflous et la défaite de Moulay-Hafid. Cette
nouvelle ne semble pas exciter beaucoup
d'enthousiasme parmi les indigènes.
.- Tanger, 26 novembre.
Le Pelayo est arrivé ce matin venant de
Rabat, ayant à bord le général Marina, gou-
verneur militaire de Melilla.
On signale le passage d'un vapeur espa-
gnol venant de Ceuta, avec des troupes pour
Casablanca. (Havas.)
L'occupation de Mazagan
Tanger, 25 novembre.
Les nouvelles reçues à Tanger confirment
l'occupation de Mazagan par les troupes
chérinennes.
Toutes les autorités étaient présentes lors
du débarquement des troupes d'Ab-el-A2iz et
l'entrée de ces troupes s'est produite sans
coup férir au milieu des acclamations à
l'adresse d'Abd-el-Aziz.
Les troupes chérifiennes étaient parties de
Rabat le 23 au soir. L'occupation a eu lieu
le 24 au matin. (Havas.)
AUX AQUARELLISTES
M. Dujardin-Beaumetz. a visité, cet
après-midi, la troisième exposition de la
Société internationale des Aquarellistes.
Le sous-secrétaire d'Etat des Beaux-
Arts a été reçu dans les Galeries Georges
Petit, par M. Maurice Guillemot, prési-
dent de la Société.
LANCEMENT D'UN*
CONTRE-TORPILLEUR
Toulon, 26 novembre.
Le lancement du contre-torpilleur Co-
gnée a été effectué ce matin sur les cales
du Mourillon, en présence du contre-ami-
ral Campion, préfet maritime par intérim.
Le lancement a pleinement réussi.
LA CONVENTION DE BRUXELLES
Bruxelles, 26 novembre.
La commission permanente des sucres
s'est réunie aujourd'hui.
On paraît maintenant beaucoup moins
rassuré, dans les milieux de la Conféren-
ce, au sujet de l'issue des pourparlers en-
gagés. Les concessions qui ont été faites
à la Russie permettaient d'établir qu'on
arriverait à un accord, mais, il semble à
certains délégués que le gouvernement im-
périal ne se montre pas très disposé à
adhérer à la Convention de Bruxelles ; les
satisfactions qui lui ont été données au
cours des dernières réunions, en effet,
n'ont guère été, jusqu'à présent, paraît-il,
suivies de réciprocité. Si donc le gouverne-
ment russe ne renonce pas à une partie de
ses prétentions, il est à craindre que la
commission ne les repousse finalement.
On espère cependant encore que l'on fi-
nira par trouver une formule rendue ac-
ceptable pour tous. (Havas.)
LES BELGES AU CONGO
Bruxelles, 26 novembre.
M. Schollaert, président de la Chambre
et M. Verhaegen, viennent de déposer deux
amendements au projet de loi colonial,
en vue de régler la situation des Belges,
des étrangers et des indigènes au Congo.
Selon ces amendements, les Belges et
les étrangers jouissent au Congo des droits
reconnus par la constitution belge et par
les lois en vigueur en Belgique.
Conseil Supérieur de la Mutualité
La Mutualité et l'assistance aux vieillards
Le Conseil supérieur des sociétés de se,
cours mutuels s'est réuni ce matin, sous
la présidence de M. Viviani, ministre du
Travail.
II a adopté le projet de règlement inté-
rieur qui lui a été soumis par M. Mascle,
directeur de la Mutualité.
Il a ensuite désigné MM. Mablîeau et Gai-
rail pour le représenter dans la commis-
sion chargée de l'application de la loi sur
l'assistance aux viellards, et M. Gromani-
pour la représenter dans la commission
chargée de répartir les subventions aux
caisses de secours contre le chômage.
Le Conseil a protesté énergiquement con-
tre l'interprétation donnée par M. le sous-
secrétaire d'Etat aux Postes à l'article 30
de la loi des finances du 31 janvier 1907
qui exclut les élections au Conseil supé-
rieur de la Mutualité du bénéfice de cette
loi accordant un demi-tarif pour les cir-
culaires et bulletins de' vote.
Après une longue discussion, le Conseil
a ajourné jusqu'à la décision du Conseil
d'Etat l'examen du vœu relata à l'exoné-
ration des pharmacies mui
pôt de la patente. 'f aU:( suu:
Un vœu de M. Vermont, rplatif aUX^
ventions accordées aux soc: és de se „niir5
mutuels en raisOn du nombre de leurs
membres, a donné lieu a une i. ol ortante
discussion et ac été renvoyé à la conio'9
sion.
A l'Académie de Médectne;
- une ilec A On pr
Questions diverses. - une le set
Après un rapport de M. Gilbert sur le
vice des eaux minérales, M. Vincent commu-
nique le résultat de nouvell rechÇ?!<; fmence
vice des eaux minérales, M.
le tétanos : cette fois u nce
prédisposante des lésions hépatiques.
MM. Lemoine et Girari ert, Pui;
roux, d'autre part, examinent en lose, P\J)
ques cas particuliers de !ûinie
l'ordre du jour appellei l eélw ection d
bre titulaire dans la sec. ^e
physiologie, en remplacement de l~d, 1latbl' a.1
Duval, décédé le 28 février. G^i ait
A la suite d'un rapport ^ésentait & li
Commission des élections presen
candidats suivants : D *4
1re ligne, M. HeTineguy , 2 ligrie,, r;¿M, J)CIE,
3e ligne (par ordre alphabétIque). adjOint *
zenne, Langlois, RernY, Ret-tere,
la liste de présentation, M- H~llO~'
Voici les résultats de 1 eieoiion :
Votants : 83 III ;
MM. Henneguy, 65 voix, E 3 : vele
Retterer, 7 ; Rémy, 3 ; Dastre, uls, 2.
zenne, 1 ; Hallion, 1. Blancs et nuls, 2.
Le nouvel académicien, Fran^'V*
est professeur au •Col1^§fv)rH yogéjunS iepnarticU'
est chargé du cours d'enibryclg' éni. e coii]Pa.
rée. Cette année, il s'OCCU}?e P US
lièrentent de l'étude des Ulules-
ECHOS
Dans la Tour apiers
En feuilletant dans de VIe V/ort , 'g
famille, un Anglais, M. wig Il a TV0
fait une découverte curie • rê&er^
qu'un de ses ancêtres aval coin de étail
cachette mystérieuse dans plie
raille de la tour de Jeanne uVfez., dJ11r
indiquée par le mot OPen' à deg
M. Wigles Worth a deini.^lfe
nistration des Beaux-Arts de
fouilles à un endroit de la tolir Od fi
peut lire sur une pierre, .^er
effacée à demi, laissant S110 s]it
lettres E. N. .être deS
Ces fouilles réservent peut. sue
prises intéressantes.
Les Arts ENTFeU
Le jugement du procès PeIJ c \'leP
Ville de Paris et les héritier^ pUturt'' s deg
d'être rendu. Pour la dota
tions, il attribue à la Ville \g, B pu'
immeubles et des 542 actions décèS de
de France, depuis le jour a tJtrd
tuit.
Mais la Ville est déboutée SeIlt., Ut,trale
chef. Par un. premier test .on c
tuit léguait sa collection à ,1 Vait po
des Arts décoratifs et y J Olgl1 ,t¡J91i
tretien un million. , ^û'
Par son second testaine" t, il s~
la Ville de Parié à l'Union »s le ôéco,
ratifs, mais il restait muet SU. r le ipil"
J~ d
Le tribunal déclare que la 1 Le d d
n'a pas droit à Mtte y Le de 0 C,e j "j
l'attribuait à l'Union P°^r îj
la collection. Mais à la Vi.he, i ^ofifllL
que la collection, Paris ayalit tiell,
du subvenir aux dépenses d e
est l'interprétation du tribu P ®
Le million reviendra donc
de Dutuit. Ils sont treize cem
le disputer. &
La. Société pour la protec ,i .0lj-êre
ges de France,, dans sa 0 lql
de comité a émis les vceuX.i
1° Que le parc de Versa1 p et sll¡,e-
tenu en bon état de conserv jeS j » »
ment qu'on prenne d'urgence les
qui s'imposent à regard du alitr®9po*1)
2° Que soient classés, sU
Trouville à Honfleur, entre litre a
intéressants, le manoir de cu L
de Criquebœuf ; tégra le'el dLi
3° Que soient conservés in^tueS
les remparts historiques et P , }.S.
Trouage (Charente-Inférieu
A LA DE
Au stand Nlc,aU^0jj àfjicitfe
Nous avons déjà eu iloccasloll
nos lecteurs que touS ge
avaient été unanimes à jg
châssis exposé au s tan a del
une merveille de mécan^" t d
sion : il était donc int^re p jt
lir les diverses °Pin,1^?j,J îetfre-
dimanche, composé en les 0- j
praticiens de nos princ Y
construction autoniobile. éCooté f\>\
Avant-hier, nous avons rès dû
versations échangées D°
stand que couronne le VloiJ1 c K rt
et nous n'avons pas eu
longue enquête pour être ~~ft~;
sens commun s'est, en effet, nettement
noncé en faveur de la ej,
déjà si connue pour les lé pOs j~
dières qu'elle livre da^ ja
et le jugement édicté P ise p
confirme bien l'opinion .)'f'
connaisseurs. g,
t UES COURSES
Débâcle.
Ce fut hier celle du temps et, comme
avant-hier, de bien des espérances. Du
moins, dimanche, les désillusions se trou-
vaient-elles compensées, si elles peuvent
l'être,- par une température délicieuse, un
après-midi de grand air et de soleil. On en
, voulait moins à Quasimodo de battre les
deux représentants d'une génération que
l'on annonçait excellente, pour les obsta-
cles, de ce qu'il accomplissait ce- miracle
de galoper alors que deux jours plus tôt
il -semblait rebuté à tout jamais sous un
ciel merveilleux de pureté et qui dispen-
sait. de la joie. Pourtant les coups furent
durs et les à-coups cruels. Que de soupirs
causa le distancement de Soupirant, et
combien peu folichon apparut ce Bran-
tôme de la dernière course, si différent du
Brantôme que l'on avait vu huit jours plus
tôt, sauter comme un débutant et finir
comme un. achevé.
Hier, même lyre, mais dont les cordes,
parce que mouillées, semblèrent bien près
de se casser. Parfrement absent, Carter
est pris à tour de bras et ses joueurs sur-
pris.
Beaurepàire saute mal ; Tuticau le bat.
Son entraîneur doit être considéré comme
un habile homme et son jockey a droit
à des éloges, qu'on oublie de lui donner.
On ne l'attendait pas au poteau. Holt mon-
te Sylvaire comme Carter ne Le peut mon-
r ter. On délaisse Magot, le plus qualifié de
la course, qu'il gagne à trente contre un.
Fol Amour nui a précédé Pharaon et suivi
Kalpak. ne peut gagner. Pensez donc, il
est chez Bara, un entraîneur qui ne ga-
gne jamais. parce qu'il n'a pas chez lui
de chevaux ayant quatjse jambes nettes.
Sans Génie on n'aurait pu digérer Milon.
Pourtant Milpn fut un athlète qui triom-
pha maintes fois aux jeux olympiques.
Mais les courses n'ont rien d'olympique :
on peut y avoir triomphé une fois sans
voir ce succès se renouveler. Marly, qui
s'annonçait comme un sauteur impeccable,
dont'les débuts victorieux étaient certains
— la grosse prise à Saint-Ouen — fait une
faute qui lui enlève toute chance. Les
joueurs s'étaient déjà rendu compte que
la leur était partie depuis longtemps.
On recommencera jeudi. Comme il a
beaucoup plu, le terrain sera lourd, et
dame, par terrain lourd, les pièces de cent
sous ne pèsent pas cher.
AUTEUIL,
Réunion du 28 novembre 1907, à 1 h. 15
PRIX LA RISLE
Haies. — À réclamer. — 3.000 fr. — 8.500 m.
mm. ka
Pflzer 5 Arheost 77
E. Fischhof. 6 Etendard III. 74i
Salomon & Tuticau 71
Jean Stern. 5 Vieux Jeu. 73
Ch. Lienart 5 Mimtjac .73
Mme Cl. Procureur. 6 Boyne Duck. 73
E. Fischhot. â Beaurepaire 72
Ch. Liénart. 5 Neuilly II. 72
Pftzer 4 Rio Mayor 72
Vte G. dP Fotvtar^e,. 5 T i Ta Trhou-..- 70
A. LoUbignnc. 5 Udine. 70
A. Fauq.-Lemaltre.5 Creusotin 70
E. Thiébaux. 4 Saint Firmin. 70
M. Oronès. à Andréo 69
E. Thiébaux. 5 Attila 67
J. Nicole. 6 Rosi 67
E. Balsan. 6 Mon Pays. 67
G.-P. Esbran. 5 Va et Viens. 67
H. David 4 Framboise 67
Marino Clado 6 Orns 67
L.-N. André â Essling 67
p. Fatras. 4 Paimpolaise 64
G. Braquessac. 4 Mars 11. 64
M. rantait. 4 Ninive III. 64
'PRIX ASTROLABE
Steeple-chase. — 4.000 francs. — 3.100 mètres.
MM.. ktJ.
A. Veil-Picard. 3 Châtèauvert 68
A. Henriquet. 3 Césario 66
N.-G. Kousnetzoff. 3 Toute Bonne II. 66
H. de Mumm. 3 Tramat 66
A. Matthyssens. 3 Ahusquy 66
E. Thiébaux. 3 Nippon II. 66
E. Balsan. 3 Taxamètre .;. 66
E. Balsan. 3 Ris de Veau. 66
J d'Okhuvsen. 3 Mosquito 66
Génél al èorao. 3 Guardian Angel. 66
Ch. Liénart 3 En Avant March. 66
Juan Martin. 3 Alexandre «66
L. Lucas. 3 Primar 66
L.-N. André" 3 Pierragno 66
A.-E Dodge 3 Calbitos .63
James Hennessy. 3 Placide .,. 63
Ch. Liénart. 3 Le Connétab. III 63
Cte de V. d'Hozier. 3 Yolk 63
PRIX DUQUESNE
Steeple. — Handicap. — 10.000 fr. — 4.500 m.
MM.' ml
G. Belleville â Fer 73
E. Fischhof 5 Taidoun. 72
Pfizer » 5 Roi du. Monde.. 71
A. Veil-Picard. 4 Quasimodo 70
Pfizer .6 Medwin 69
H. Guyot. 4 La Chaldée 65h
E. Fischhot. 5 Cintra. 65
E. BaIsan. 4 Colo 62J
Vte G. de Fontarce. 4 Cake Walk 62|
E. Fischhof. 6 Ludivine 62
Jean ». 5 Vimix ..Jeu.,*. 611
E. Gaston. 5 Cinéas 'fiûjk
R. de La Vmgtrle. 5 Priscilla 6o
Vte G. de Fontarce. 5 Li Ta Tchou. 60
PRIX GOVERNOR
Steeple-chase. - 4.000 francs. — 3.100 mètres.
MM. kil.
A. veil-Picard.u 3 Châteauvert 65
rhamDion « 3 TOUte Bonne IL 63
ChainPlOn 3 Rolle. 63
A. Matthyssens. 3 'Bellum. 63
Salvator Mayer. 3 Para Belium. 63
1uan DMoSnl 3 North Star 60
H. de dî 3 North Star. 60
erte' • •• 3 °ver Joy 60
?o,ml? H»n ssy 3 Placide 60
1 acques Hennessy. 3 Placide 60
E. GUYOT. - *'*''*** 3 Le Catalan. 60
i ..•••••••• 3 Nethou 60
2 ThS 3 Muscadet 60
E. RniQa^ 3 Libanius 60
E. Balsan. 3 Mis Carabas II.. 60
Jacques Hennessy. 3 Rosi ta III. 60
Noël Ï'Ï • * * • • • • 3 Cartridge 60
Cte H., d'Auvergne.3 Peureuse 60
r3 Listrac -. 60
RT 0 AHÔtiIO ns r1 t Le Connétabl. III 60
Ch. rS 3 Le Connétabl. III 60
G. Braque..ssa¿::::::::: 3 Le Voltigeur 60
etc L.de V.d'Hozier. 3 Yolk 60
PRIX DES ALLEES
Haies. Handicap. — 4.000 fr. — 2.700 m.
MM. kiL
A. o Calomel 69J
A. Aumont 3 "Soupirant 66
A. Veil-Picard. 3 -Soupirant 66
r 3 Samuelo 65~
C'rénéral Colao 3 Guardian Angel 64
Ch. Brossette. 3 Endymion. 63
F Fischhof 3 Adamastor ", 61
PflTer 3 Gallerto 60*
pflzer .:',,,,, 3 Star Ruby. 60i
E Thiébaux 3 Libanius 60
E. Tlliébaux 3 Musigny. 60
E. Thlébaux. 3 Musigny 60
E- Thilh«™x 3 D'uc lie Ferrare. 60
r' UX 3 Bastion 60
■ BrunPt3 Guv •••»••• 60
Gastq n-Dreyfus 3 PamphIle. 60
I ^7^:::::: 60
C ,lo 3 Nourrice 60
**Ynnî^Inin 3 North Star 60
cnampion 3 MUe Boniface. 60
Mme S.-H. Plum. 3 Kaboul II. 60
André Prévost 3 Farandole II. 60
A Hennquet. 3 Fulton il 60
Victor Amor. 3 Ma Mie II. 60
Ephrussi 3 Epi d'Or III. 60
Jean Joubert. 3 Muscadet 60
W. Hurst. 3 Brigade II. 60
K Balsan. 3 Monteuil 60
Albert BerL. 3 Alexandrine 60
A. Brooks. 3 indian Mask. 60,
Ch. Chevallier. 3 Amourette III. 60
PRIX DU MERLERAULT
Steeple.,— Handicap. — 5.000 Ir. - 3.500 m.
MM.. kiL
Pftzer 6 Mecfwin 72
J.-C..Rouher. à Pomponius 69
E. Flschhof. 5 Cintra 68
G. Belleville. 6 Sévillan 67£
E. Fischhof. 6 Ludivine 66
Jean Stern. 5 Vieux Jeu. 65J
Camille Blanc. 5 Stradivarius 65
A.-B. de Puchesse. 5 Magot 65
S. Dufour. 6 Ketmie 111. 63fc
Urbain David. 4 Cabriole 63
F.-W. Mayer. à Intermède 63
Cte Moltke-Huitfeldt.. 4 Le Connétable II 62J
J. Count. 4 Corot 62
E. * â Etna II 61
E. talsan * * * * * * * '* » , *
I. Wysocki 4 Le Mesnil 60~
P. Hersan 5 La Galorière 60
J. Heitz. 5 Duc Job. 60
Cte H. d'Auvergne. 4 Wesphalie 60
G. Braquessac. 4 Mathusalem 60
FAITS DU JOUR
Le feu. — Un incendie s'est déclaré ce
matin, à six heures et demie, au sixième
étage de l'immeuble portant le numéro 14
de la rue de la Cossonnerie, dans le loge-
ment occupé par Mme Mérenger, vendeuse
aux Halles. Les pompiers de la caserne
Jean-Jacques-Rousseau se sont rendus ra-
pidement maîtres du feu qui avait pris
naissance dans le plancher. Les dégâts
sont peu importants.
- Un feu dA chambre s'est déclaré, ce
{je*** 4 v
matin, à onze heures « r e {etJ
Massart, 28, rue Sedain uipie
pidement éteint par les v eto,
gâts sont peu important- lJf1 Ù' t¡ti
Renversé par une ^K tll~
nommé Jean Végioue, biK?.
de Courcelles, à ^vaUnogis-^,5
tamponné par une au;n+ tif
Saint-Honoré. GrièveroJ^
a été transporté à l'hop vers ~~t,~f
Suicide. — On a trou~ 1
es fortifications, b
corps d'un jeune honlw êttl ,é d~J'III~
de dix-huit ans, blond, e~ cfea^jjL11
lon gris, d'une pèler,* rie et c~M~
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