Titre : Messidor : informations du monde entier / dir. Gérault-Richard
Éditeur : (Paris)
Date d'édition : 1907-09-07
Contributeur : Gérault-Richard (1860-1911). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32815335x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 septembre 1907 07 septembre 1907
Description : 1907/09/07 (A1,N219). 1907/09/07 (A1,N219).
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7645454f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-89
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/04/2015
- MESSIDORS
S
à Pa - - '*
à Pagani. Ecoutez donc encore cette his-
toire édifiante :
« Une dame promet à la Sainte-Vierge
os?e Poule ; puis elle réfléchit qu'elle
va se priver de l'œuf quotidien qu'elle en
reçoit. Elle remplace la poule promise par
une simple Poulette. Mais, comme si la
poule avait conscience du manquement de
sa maîtresse, elle quitte furtivement la
maison dès le vendredi qui précède l'octave
Pâques et parcourt un long chemin
Pour se rendre à l'église de Pagani. La
Porte + fermée quand elle arrive. Elle se
que ne gravement dans le vestibule. Dès
que la chapelle est ouverte, elle va d'elle-
même s'offrir à la Sainte-Vierge et refuse
de s'en aller. » .7
Il y en a comme cela des douzaines et
plus encore. Sur quoi le brave théologien
conclut, sans sourire : cc Si notre récit
et ln e sous les yeux d'un leçteur sceptique
et incrédule, qu'il ail*e à Pagani et il se
convaincra de la réalité des faits. Pagani
n'est qu'à 35 kilomètres de Naples et la
Voie ferrée traverse la ville. »
Et le tirain mugissant n'a pas effarouché
les pieux volatiles ! Pour un docteur gra"
ve, le théologien Villani en a de joyeuses !
Les Lettres
8 convention franco-allemande vient
d'êtr e conclue pour la protection des œu-
vre littéraires et artistiques. Voici deux
de ses Principaux articles, très favora-
ble aux auteurs qui étaient pillés aussi
bien en France qu'en Allemagne :
« Les auteurs des œuvres publiées pour
la première fois sur le territoire de l'une
des eux Parties contractantes, jouiront,
sur ] territoi -re de l'autre partie, pen-
d allt toute la durée de leur droit sur l'oeu-
orénale, du droit exclusif de traduire
leurs Ouvrages ou d'en permettre la tra-
duction, sans qu'il soit nécessaire que
l'au teur ait fait usage de son droit exclusif
Pré raduction dans le délai de dix années
Prévu par l'article 5 de la convention de
herr'e.
auteurs des œuvres publiées pour
la première fois sur le territoire de l'une
des d eux parties contractantes, sont pro-
tégés, Sur le territoire de l'autre partie,
cont re l'exécution en public de leurs œu-
vres musicales, à l'égal des auteurs natio-
naux, même s'ils n'en ont pas expressé-
ment lnterdit l'exécution publique. »
Les Arts
Ce matin, au Grand Palais, porte C, af-
flue nce d'artistes : c'était le premier jour
du dépôt des œuvres pour le Salon d'au-
tomne.
La ?remière manifestation artistique de
la saison Parisienne paraît devoir s'an-
noncer comme très brillante.
Le comité a décidé d'organiser une ré-
trospective des œuvres de Carpeaux, de
Cézanne, d'Eva feonzalès, de Berthe Mo-
rizot et e Viollet-le-Duc.
D' autre Part, à des auditions musicales
données sous la direction de A. Bruneau,
le Salon d' Automne joindra des récitations
litté raires de poètes modernes.
A l' Institut :
Exposition des esquisses du premier es-
sai 011 Û X d'architecture Chaudesaignes
que avons annoncé hier.
1'_, .---
Les artistes peintres et sculpteurs vont
avoir, comme les comédiens, leur maison
de retraite.
C'est à Montlignon, en Seine-et-Oise, que
M. Nénot, membre de l'institut, préSIdent
de la Société des Artistes français, Vam^
nage actuellement.
Les travaux sont poussés avec la plus
grande activité, car on voudrait que cette
maison, due à la libéralité de Mme Jules
Comte, Pilt être ouverte dès le début d-e
l'année prochaine à ses premiers pension-
naires.
On ne se contentera point, d'ailleurs, de
les y héberger. On veut aussi mettre à leur
disposition des ateliers où ils puissent con-
tinuer leur œuvre artistique.
ToUt Sera prêt dans quelques semaines.
]'-eu e"POsition de tableaux anglais aura
lieu a Melbourne pendant les mois de
mars, aVril et mai de l'année prochaine.
Les tableaux destinés à cette exposition se-
ront rassemblés à Londres vers la fin de
e
Détail a noter : Toute opération com-
merciale sera interdite à ce Salon, et le
fait est d'autant plus curieux que le ch If-
fres des ventes faites aux trois expositions
du même genre qui ont eu lieu précédem-
ment à 11elbourne s'était élevé à plus de
trois Cent mule francs.
En présence des représentants du gou-
vernement, du conseil municipal de Metz
et de nombreux invités et artist-es, le
comte de zep pelin-Aschhausen, président
du département, a ouvert, hier, à onze
heures, la première exposition lorraine des
beaux-arts et arts décoratifs, à laquelle
participent environ 150 artistes 'de Metz,
d'Alsace, de Nancy, de Paris, du pays
rhénan, et de Suisse.
Les discours d'inauguration ont été pro-
noncés en allemand et en français.
CARA BA S.
L'ALBANAIS
tfi 4- ';. *
Nouvelle inédite par Guillaume APOLLINAIRE
* - - * .>
Les Albanais sont de beaux Hommes,
nobles, courageux, ayant une propen-
sion au suicide qui sans doute ferait
frémir pour leur race si leurs qualités
génésiques ne contre-balançaient leur
ennui de vivre.
Un Albanais que j'appris à connaître
pendant un. long séjour à Bruxelles
m'a laissé d'inoubliables et de préci-
ses impressions sur une nation qui,
avec les Ecossais, peut-être, est la plus
ancienne de l'Europe.
Cet Albanais avait pour amie une
Anglaise qui le faisait souffrir comme
peuvent pâtir d'amour ceux-là seuls qui
sont* de l'élite de l'humanité.
Cette fille, dont la beauté était inso-
lente à un point qu'il n'y a point d'hom-
me qui ne l'eût aimée à la folie, trom-
pait mon ami avec ceux qui le vou-
laient bien, et moi-même, qu'on me le
pardonne, je délibérai longtemps entre
l'amitié et le désir.
Impudique, d'une façon que ne peu-
vent admirer que ceux que la vie a as-
sez malmenés pour qu'ils soient deve-
nus bigles de l'âme et borgnes du cœur,
Maud passait sa vie, dévêtue, dans l'ap-'
partement de mon ami. Et quand il
était sorti, la débauche entrait dans sa
demeure. *
Et .cette fille, cette Maud, faisait-elle
partie de l'humanité ?
Elle n'en parlait aucun langage, mais
un dialecte hybride, un mélange d'an-
glais, de français, de tournures belges
et germaniques.. , >
v Un philologue l'eût adorée, un gram-
mairien n'eût pu que la détester malgré
sa beauté.. 4 ,,/A'I' k ;
Anglaise, elle l'était par son père, of-
ficier cruel, condamné à mort dans
l'Inde pour sévices contre les indigè-
nes. Mais sa mère était Maltaise.
Un jour, mon ami me- dit :
— Il faut que je me délivre. Je me
tuerai demain. » *
Je connaissais assez les mœurs alba-
naises pour s'avoir qu'il ne s'agissait
point là de vaines paroles.
• Il se tuerait, puisqu'il l'avait dit.
Je ne le quittai plus, et le lendemain,
grâce à ma présence, à mon amitié, l'Al-
banaig ne se tua pas.
TT
Il trouva lui-même un remède à son
mal.
— Cette femme, me dit-il, n'est point
ma femme. Je l'aime, c'est vrai, mais
d'un amour qu'une épouse détruirait en
moi.
— Je ne comprends pas, m'écriai-je.
Il sourit et continua :
— Les races des Balkans et des monts
qui sont aux bords de l'Adriatique pra-
tiquaient autrefois le rapt, et cette cou-
tume survit dans diverses localités.
* cc Ne nous appartient réellement que
la femme que l'on a prise, celle que l'on
a domptée. , ,,
« Et sans rapt, point de mariage heu-
reux.
« J'ai fait la cour à Maud.
(« C'est elle qui m'a pris. ""-:;¡;
« Elle est libre et je veux reconquérir
ma liberté.
— Et comment cela ? lui demandai-je,
étonné.
- Le rapt ! dit-il avec un calme et
une noblesse qui m'en imposèrent.
Les jours suivants, nous voyageâ-
mes, l'Albanais et moi.
Il m'emmena en Allemagne, et, très
longtemps, parut soucieux.
Je respectais sa douleur, et sans plus
songer au rapt le louais silencieuse-
ment d'essayer par l'absence d'oublier
cette Maud, qui l'enfiévrait jusqu'à la
mort.
Un matin; dans Cologne, au milieu de
la Hohe strasse, l'Albanais me montra
une jeune fille qui, un rouleau de mu-.
sique à la main, marchait à côté de sa
gouvernante.
Un laquais vêtu d'une livrée de bon
goût marchait à dix pas derrière les
deux femmes.
La jeune fille pouvait avoir dix-sept
ans. Deux nattes lui tombaient dans le
dos.
Fille de praticien colonais, elle sem-
blait gaie comme on ne l'est en Prusse
que dans la ville des Rois Mages.
— Suivez-moi, me dit tout à coup
l'Albanais.
Il se mit à courir, dépassa le laquais,
et, arrivé près de la jeune fille, lui jeta
un bras autour de la taille et la sou-
leva en courant plus fort. -
Je courais plein d'inquiétude sur les
traces de mon ami.
Je ne regardais point derrière moi,
mais certainement le laquais et la gou-
1 vernante, interdits, avaient perdu la
tête, car ils ne-criaient même pas : « A
la garde ! »
A
Nous passâmes devant le Dôme, ga-
gnâmes la gare.
La jeune fille, fascinée par la pres-
tance mâle de son ravisséur, souriait,
ravie dans tous les sens du terme, et,
quand nous fûmes dans le wagon -d'un
train en marche vers Erbestal, vers la
frontière, l'Albanais embrassait à en
perdre l'âme la plus soumise des
épouses.
Cuillaume APOLLINAIRE.
LA SOIREE D'HIER
LE RENDEMENT DES IMPOTS
L'administration des Finances vient de
publier le rendement des impôts pour le
mois d'août 1907.
Le rendement des impôts, revenus et mono-
poles s'élève, pour le mois dernier, à la som-
me de 240,470,400 fr. Ce chiffre accuse, par
rapport aux évaluations budgétaires, une
plus-value de 16,602,000 fr. et représente, par
comparaison avec les recouvrements effectués
pendant la période correspondante de 1906,
une augmentation de 8,103,700 fr.
Depuis le commencement de l'année, le to-
tal des recouvrements est supérieur de plus
de 146 millions aux évaluations budgétaires.
k * *
, LES FRAUDES DANS L'ARMEE
Sur une dénonciation, le ministre de la
Guerre avait envoyé à Perpignan le con-
trôleur général Audibert pour vérifier les
denrées fournies à la garnison.
Le contrôleur général fit des prélève-
ments de marchandises et soumit les
échantillons à une expertise militaire. Les
analyses auxquelles elles ont été soumises
ont fait reconnaître qu'elles étaient par-
faitement saines et d'excellente qualité.
.., A LES GRANDES MANŒUVRES
C'est dans la région du centre et du sud-
ouest que vont commencer les grandes
manœuvres d'armée. Deux corps d'armée
y prennent part : le 12°, Limoges ; le 18e,
Bordeaux. Avec les troupes qui leur seront
adjointes, on évalue à 45.000 hommes les
forces en présence. C'est M. le général de
division Millet, membre du conseil supé-
rieur de la guerre, qui a la haute direc-
tion des opérations. Il a pour chef d'état-
maj or le général de brigade de Foch. Les
arbitres sont : MM. les généraux de divi-
sion Coupillaud et Sylvestre, les généraux
de brigade Martin, Chapel, et Liénard.
A L'ETRANGER
- M. Isvolsky, ministre des Affaires
étrangère russe, et son secrétaire, le com-
te Pahlen, ont"déjeuné, hier, à Marienbad,
en tête à tête avec le roi Edouard VII.
Avant de déjeuner avec le roi, le minis-
tre russe a eu une conférence avec l'am-
bassadeur d'Angleterre, sir E. Goschen.
Après le déjeuner M. Isvolsky a déclaré
aux-journalistes que pendant l'entretien
on avait constaté que l'arrangement an-
glo-russe, offrait les meilleures garanties
de paix, n'étant dirigé centre aucune na-
tion. Le grand journal libéral de Vienne:
la N-eue Freie Presse estime que l'entre-
tien du roi et de M. Isvolsky a dû porter
particulièrement sur la situation de la
Perse, le chemin de fer de Bagdad et la
Macédoine. '-" -
- Une note officieuse communiquée: aux
journaux de Londres dit : On croit savoir
que le texte de l'accord anglo-russe ne
sera pas publié d'ici quelque temps. Il
doit être ratifié par les deux souverains
et il reste encore quelques points dé dé-
tail à arranger.
— Le ministère des affaires étrangères
anglais déclare n'avoir reçu aucune pro-
position ferme, émanant de Raisouli et
concernant les conditions .auxquelles ce
dernier serait disposé à relâcher sir H.
Mac Lean.
FAITS-DIVERS
Trois apaches ont attaqué et griève-
ment blessé, hier après-midi, porte des
Ternes, à coups de pierres une jeune fem-
me, Mlle Jeanne Tariaut, vingt-trois ans,
modèle de peintres, qui rentrait chez elle,
17, boulevard Gouvion-Saint-Cyr. Les mal-
faiteurs, arrêtés, se nomment : André Mail-
ly, Jean Chasseur et Adolphe Bruyère.
— Pendant que M. Chaudolas, chirur-
gien-dentiste, rue de la Roquette, villégia-
turait au bord de la mer, des apaches gui-
dés par M. Vyman, seize ans, apprenti de
M. Chaudolas, ont cambriolé son apparte-
ment et volé 10.000 francs. Les voleurs ont
été arrêtés.
— Vincent, arrêté pour vol de la caisse
contenant les 200.000 francs appartenant à
M. Delpeuch, affirme qu'il voulait resti-
tuer cette caisse. Il a même écrit, au mo-
ment de son arrestation, à M. Delpeuch
pour l'en informer.
— ^'instruction du drame de Bois-le-Roi
se poursuit à Fontainebleau. Justine Pes-
nel a été longuement interrogée par M.
Dupuis, juge d'instruction. La reconstitu-
tion du drame aura lieu vers le 25 septem-
bre.
— A Marseille, un apache a tué à coups
de revolver M. Bruin, soixante ans, com-
merçant, rue de la République, et blessé
grièvement M. François Léoni et M. Gilly.
Le meurtrier est recherché.
TRIBUNAUX
Deux des compagnies victimes des vols
de la bande des voleurs de chevaux s'étant
portées partie civile, le tribunal a remie
la suite des débats à huitaine.
— La cour d'assises de la Sarthe a ac-
quitté le soldat Engerand, du 1O30, de li-
gne, en garnison à Alençon, qui, à la suite
d'une querelle, avait tué, le 2 juin dernier
un maréchal-ferrand, nommé Besnard.
QUEL UOMMAGE! , ,
SfivTlIe Anna Guillot, demeurant rue Notre-
Dame, à Pontorson, a souffert pendant
2 ans de l'estomac. Quel dommage qu'elle
n'ait pas pris les pilules Pink dès le dé-
but de sa maladie, elle aurait souffert du-
rant deux ans de moins, et deux ans comp-
tent, surtout lorsqu'il s'agit de deux belles
années de jeunesse. Mlle Anna Guillot a
18 ans.
Mademoiselle Guillot (CI. Mormiohe) ,'
« Depuis deux ans, écrit-elle, je souf-
frais beaucoup de maux d'estomac, de mau-
vaises digestions. J'avais continuellement.
des crampes, des aigreurs et l'eau me re-
montait à la bouche et me donnait des en-
vies de vomir. Souvent les douleurs et les
brûlures que je ressentais à l'estomac
étaient telles que j'étais obligée de rester
ployée en deux. J'étais devenue très fai-
'ble car je m'alimentais trèsjnal. Les médi-
caments ordonnés ne faisaient rien pour
moi. Alors j'ai voulu prendre les pilules
Pink dont on parle beaucoup à Pontorson.
Ces bonnes pilules m'ont parfaitement gué-
rie de mon mauvais estomac. Maintenant
ja n'ai plus de douleurs, je mange n'im-
porte quoi et digère fort bien. H - 4
Que les malheureux qui souffrent de l'es-
tomac suivent le traitement des pilules
Pink, ils changeront leurs heures noires
pour des heures roses, car il n'y, a rien
qui fasse voir la vie en noir comme d'a-
voir de. mauvaises digestions, des maux
d'estomac. Les pilules Pink sont aussi sou-
veraines contre l'anémie, la chlorose, la
faiblesse générale, rhumatismes, migrai-
nes, névralgies, irrégularités. -
Les pilules Pink sont en vente dans tou-
tes les pharmacies et au dépôt : pharmacie
Gablin, 23, rue Ballu, Paris. Trois francs
cinquante la boîte, dix-sept francs cinquan-
te les six boîtes, franco.
MOUVEMENT social
Les ouvriers et ouvrières batteurs d'or re-
prennent le travail dans les maisons Rensch,
Faubourg-Antoine ; Fouvault, cité Itorff, qui
accordent l'augmentation. Les maisons Hur-
lât, Buisson, Besson, Vissac ne voulant pas
accorder l'augmentation, ont été mises à
l'index. <
— La grève des wattmen de taxi-automo-
biles a contraint au chômage 150 laveurs de
voitures et mécaniciens, qui attendent im-
patiemment la "fin du conflit.
— Une nouvelle grève s'est déclarée aux
chantiers de MM. Pradeaux et Ossude,. place
de l'Opéra. Les ouvriers demandent une aug-
mentation de 0 fr. 05 de l'heure pour les com-
pagnons et aides.
- Le congrès des inscrits maritimes a
adopté, avant de clôturer, un grand nombre
de vœux relatifs à la pêche. Il a demandé à
ce que le paiement des équipages chez les
armateurs soit supprimé.
— Le Congrès des peintres a terminé la
discussion sur l'unité du bâtiment.
Il a décidé d'insister auprès de la Confédé-
ration Générale du Travail pour qu'il soit
créé dans la fédération du bâtiment, une
commission technique permanente destinée
à permettre aux ouvriers peintres dé défen-
dre leurs intérêts corporatifs après son en-
trée dans la fédération du bâtiment. Il a
également décidé de prendre part aux. élec-
tions du Conseil supérieur du TravaiL
— La. 20e section des peintres en bâtiment
a décidé d'imposer un versement de 1 franc
par semaine et par membre en. faveur des
charpentiers et des fumistes en grève.
Mm 1,1 ..a
SOLDATS INDISCIPLINÉS
v r 1
Perpignan, 6 septembre.
En juillet dernier, un certain nombre
d'hommes du 53e de ligne avaient com-
mis des actes d'indiscipline à la suite de
leur affectation définitive à Perpignan.'
Le ministre de la guerre aurait décidé
qu'une partie d'entre eux seraient immé-
diatement changés de régiment et affectés
à d'autres garnisons.
„ IMMENSE INCENDIE
Châlons-sur-Marne, 6 septembre.
Un immense incendie a détruit la nuit
dernière, à Châlons, trois immeubles si-
tués au centre de la ville.
Treize ménages sont. sans abri. Les per-
tes dépassent 140.000 francs.
Un jeune homme a été légèrement
blessé en concourant au sauvetage.
Courrier
des Théâtres
Ce is oir i
A l'Opéra, à 8 heures, Faust (Mlles De-
mougeot, Laute, Goulancourt : MM*. Alva-
rez, Delmas, Duclos). - *
— A la Comédie-Française, à 8 h. 30,
Jean-Marie (Mlle Géniat ; M. Fenoux) ;
l'Avare (Mmes Kolb, Bergé ; MM. Truffier,
Leitner, Siblot) ; les Précieuses ridicules
(Mmes Leconte, Dussanne ; MM. Georges
Berr, Esquier, Croué, Lafort). »* J.
—
Berr, A l'Opéra-Comique, à 8 heures, Louise
(Mmes Vallandri, Thévenet ; MM. Beyle,
Dufranne, Cazeneuve, Vieuille).
Demain :
A l'Opéra, relâche. Dimanche, représen-
tation gratuite de Sigurd, à 7 heures.
— A la Comédie-Française, les Victoires,
le Barbier de Sévitle.
* — A l'Opéra-Comique, Manon. y
A la Comédie-Française :
On nous demande s'il y a une liste offi-
cielle des doyens de la Comédie-Française.
Cette liste existe. Elle est même gravée
sur marbre, au Théâtre-Français, dans
l'antichambre de l'administrateur général.
Elle commence à Molière, qui a bien quel-
ques titres à être considéré comme le pre-
mier doyen ; elle se continue par La-
grange (1673) et se termine à M. Mounet-
Sully qui, depuis 1894, est le doyen admiré
et respecté de la glorieuse maison. Voici,
d'ailleurs, cette liste dans son entier :
1658, Molière; 1673, La Grange; 1692,
Guérin ; 1717, La Thorillière ; 1731, Dan-
gerville ; 1740,' Quinault-Dufresne ; 1741,
Le Grand fils ; 1758, La Thorillière (A.-M.);
1759, Armand Huguet-; 1765, Bonneval ;
1773, Le Kain ; 1778, Bellecour ; 1778, Pré-
ville ; 1780, Molé ; 1802, Monval ; 1806, Du-
gazon ; 1809, Fleury ; 1818, Saint-Fal;
1824, Talma ; 1826, Baptiste aîné ; 1828,
Armand Roussel ; 1830, Michelot ; 1831,
Cartigny ; 1831, Monrose père ; 1842, Sam-
son; 1863, Geffroy; 1865, Régnier; 1871, Le-
roux ; 1873, Got ; 1894, M. Mou net-Sully.
Le vice-doyen, on le sait, est M. Coque-
Un cadet. t
A la Renaissance :
La nouvelle pièce en quatre actes de M.
Henry Bernstein s'appelle Samson.
Au théâtre Sarah-Bernhardt : ; > f
Mme Sarah Bernhardt, retour de Belle-
Isle, est arrivée hier matin à Paris. L'illus-
tre tragédienne paraissait en excellente
santé. Elle s'est mise immédiatement au
travail, car, dans l'après-midi, elle s'est
rendue à son théâtre, où les répétitions
de la Maîtresse de piano, la pièce de MM.
Félix Duquesnel et André Barde, dont elle
créera le principal rôle, commenceront in-
cessamment.
Les autres rôles nrincipaux seront créés
par Mmes Augustine Leriche, engagée spé-
cialement, MM. Maury, Laroche, Chame-
toy et Mlle Dorziat.
Au théâtre Antoine :
La Sacrifiée, de M. Gaston Devore, que
l'on répète matin et soir, aura pour prin-
cipaux interprètes MM. Gémier, Janvier,
Flateau ; Mlles Madeleine Lély et Lé-
cuyer. *
M. Gémier comnte faire nasser cette piè-
ce du 15 au 20 septembre en même temps}
que Maman Robert, la comédie de M. Sa*i
battier. t .,.
A l'Ambigu i ,
Ce soir, 100° représentation Sa YEnfatâ
du Temple.
Tout passe: -
Grieg est mort: Tous les journaux fraftlrt
çais 1 « apologient » — et ils ont fort rai-
son.
son."
Mais, ne l'oublions pas, Paris nationa-
liste siffla Grieg, il y a sept années, pajca
que Grieg avait pris parti, par des lettres:
publiques pour Dreyfus et dit leur fait, au,
nom des artistes septentrionaux, aux ad^
versaires de la revision. M. Colorme duÇ
même, en ce moment, ajourner plusieurs
concerta avec Grieg. -
Ces temps, déjà, sont lointains 1 -
Aux Capucines:
Depuis hier soir, la toute mignonne
Newa Cartoux est redevenue le grivois !)C.
tit page de Gàbrielle Dziri' qui, pour da
longs soirs encore demeure condamnée .à
porter la Muselière de chasteté.
L'Illustration publie, cette semaine, W
texte complet illustré de Théodora, la piè*
ce célèbre de M. Victorien Sardou, jusm
qu'à présent inédite.
De Berlin: • b
Dans Werther, de M. Massenet, dont IK
première représentation aura lieu mardi.
prochain 10 septembre, à l'Opéra-Comi-
que, le rôle de Lotte sera chanté par Mlle
Artôt de Padilla et celui de Werther par
Franz Neval, qui fera ses débuts à ce théâr
tre. On dit merveille de la mise en scène à
laquelle M. Hans Gregor a aporté tous ses.
soins. L'orchestre 'sera dirigé par le ka.,
î-ellmeister M. Rumpel.
1 Spectacles divers
Ce soir, à la Scala, répétition générale,
du spectacle d'ouverture (à bureaux ou-'
verts) : Service d'ami, comédie de M. Da-
niel Jourda ; Paris-Béguin, fantaisie d'ac-
tualité de MM. J. Bousquets et P; Bail ;
tragson « in his new repertoirë i) ; Lan-
thenay ; MM. Sinoel, Resse, Ferréal ; !
Mmes De Lilo, Paule Morly, Foscolo, Jane
Dyt, etc. (Le prix des places est le mêma
en location qu'au bureau.)
C'est demain que les Folies-Bergère eïfec*
tueront leur réouverture si impatiemment
attendue. Les peintres et les tapissiers met-
tent la dernière main à leurs travaux dans
la coquette salle de la rue Richer, qui a
été entièrement remise à neuf en cinq,
jours, ce qui constitue un tour de force, un.
record même. Le programme, comme bien
l'on pense, sera de tout premier ordre et,
les merveilles de la scène seront dignes
de la snlendeur de la salle.
En présence du très gros succès de Gisîîa>
la Bohémienne, constaté par la presse en-
tière, et pour répondre au désir du pu-
blic, la direction de Marigny a résolu de
donner en matinée le beau ballet mimo-
drame de M. Edmond Le Roy et Léo Pou-
get. La première de ces matinées -aura,
lieu dimanche prochain, avec la même in-,
terprétation que le soir, c'est-à-dire Otero,
Georges Wague, Christine Kerf, Mado
Mintv. ,
Souvenirs de jeunesse ! ::
Souriant à ceux qu'évoquait devant Tm,
l'excellent comédien Prince dans le char-
SPECTACLES DE LA" SOIREE
- DU 6 SEPTEMBRE 1907
OU 6 SEPTEMBRE 1907
THEATRES
OPERA (Tél. 351-53). — A 8 heuræ:"- Faust (Mlles
Demougeot, Laute, Gaulancourt; MM. Alvarez,
Delmas, Duclos).
—
COMEDIE-FRANÇAISE (Tél. 102-23). — A 8 h. 30. —
Jean-Marie, (Mlle Géniat ; M. Fenoux). — L'Avare
(Mmes Kolb, Berge ; MM. Truffier, Leitner, Si-
blot), — Les Précieuses ridicules (Mmes Leconte,
Dussannes; MM. Georges Berr, Esquier, Croue,
Lafon).
OPERA-COMIQUE (Tél. 105-86). — A 8 heures. -
Louise (Mmes Vallandri, Thévenet ; MM. Beyle,
Dufranne, Cazeneuve, Vieuille).
NOUVEAUTES (Tél. 102-51). — A 8 b. 30. — Le bon
Agent et le mauvais Cambrioleur. Vous n'avez
rien à déclarer ?
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Prodigue. — Cinématographe.
PORTE SAINT-MARTIN (Tél. 437-53). — A 8 h. 30. —
Le Courrier de Lyon (Mmes Claude Ritter, Renée
Lemercier; MM. Léon Noël, Rosny. Jean Dulac.
Fabre, Walter). t. y
CHATELET (Tél. 102-87). 8 h. 30. — Les PUnIes
du Diable (Mmes Berne!, de Landy, Vermon;
MM. Pougaud, Claudius. Portai).
PALAIS-ROYAL (Tél. 102-50). — A 8 h. 30. — La
Femme de César (Mlle Fréneux ; MM. Cornély,
Nicole). — Le Contrôleur des wagons-lits (Mmes
Guitty, Vallier, Garcia ; MM. Reschal, Bussy,
Hamelin). ■
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Temple (Mlle Flore Mignot; MM. Etiévant. Lié-
zer). : ■
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le Resta (Mmes Duluc, Templey, Prince; MM,
Maxime-Léry. Bullier, André Lefaur).
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-Flanc ! (Mmes Paule RoUe. Alix; MM. Charlle*.
phmppop. Max André).
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min — La Muselière. — La Sonate au clair de
Lune. — Diabolo-Revue.
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Casino de Paris, Carillon, Boîte à Fursy.
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AlJS£RlË D'UN SPORTSMAN
Les Insolations -
Chaque année l'époque des grandes ma-
nœuvres militaires, remet au chapitre
d'une pénible actuaiïté la question des in-
solations dans 1 année.
Na turellement, on met les responsabili-
tés sur le COlUpte du soleil qui n'en conti-
nue Pas Inoins, et heureusement, à darder
sur nos t PuPlers ses rayons les plus
chauds. Mais personne ne songera à faire
porter ces responsabilités par ceux qui ne
savent ni évite ces accidents ni s'en met-
tre à l'abri.
Les ministres de la guerre, évidemment
pleins de sollicitude, se sont dit : puisque
c'est le SOleIl qui cause les insolations,
comme leur nom l'indique, évitons le so-
leil et faisons archer les troupes la nuit.
Le raisonnement serait excellent isll
n'était point faux. Ca.r, malheureusement
le soleil n'est pas du tout le grand cou-
pable dans les insolations. Revoyez un peu
sur ce sujet si plein d'intérêt les belles étu-
des du docteur Fernand Lagrange, il vous
expliquera que l'insolation est surtout pro-
duite par Une Intoxication musculaire con-
secutive à une fatigue prolongée, - et en
faisant marcher les soldats soldats la nuit on les
empêche d e dormir -et on les fatigue da-
vantage. - La. part du soleil, dans l'af-
faire, consiste simplement à rendre cette
fatugue plus grande et l'intoxication plus
rapide.
Mais à part cel, le soleil n'y est pour
rien et un individu bien entraîné se mo-
que parfaitement de « c£tfn P ,on appelle ses
effetrs meurtriers. La fatigue est un véri-
table empoisennement de nos organes et la
seule différence qu'il y a entre un homme
entraîné et un homme qui ne l'est pas,
Vrernier a acquis la précieuse
faculté de se désempoisonner très vite par
la peau, par le poumon, par les reins, par
1 intestin. Le sujet non entraîné, au con-
traire, laisse s'accumuler en lui les toxi-
nes de la fatigue et principalement l'acide
carbonique. Quand il y a saturation, il
tombe, qu'on me pardonne l'expression,
comme une bête forcée.
Voyez les moissonneurs qui travaillent
d'un dur labeur pendant les mois les plus
chauds de l'année, on n'en voit jamais
frappés d'insolation, ou, si des cas se
produisent parmi eux, les victimes sont
touj ours des personnes occasionnellement
adonnées aux travaux de la moisson.
Il y en aurait long à dire sur ce sujet.
Mais la seule moralité que nous en vou-
lons tirer aujourd'hui, c'est que la pre-
mière chose qu'on devrait apprendre à un
futur officier serait de savoir entraîner ra-
tionnellement des hommes.
C'est bien évidemment à cela qu'on son-
gera le moins.
A ALBERT Surtfr.
Automobilisme
* Les essais de Brooklands. — A la suite des
recherches sur la résistance offerte par le
vent à la marche d'une auto, on vient d'es-
sayer, à Brooklands, l'influence du poids sur
la vitesse.
Trois essais ont été faits sur un quart de
mile avec la voiture à vide. Ils ont donné
les résultats suivants :
1. 11 s. 1/5, soit 80 miles 35 à l'heure.
2. 10 s. 3/5, soit 84 miles 90 à l'heure. **
3. 10 s. 4/5, soit 83 miles 33 à l'heure.
Trois autres essais, sur la même distance,
avec une charge supplémentaire de .1,036 li-
vres ont donné :
1. 11 s., soit 81 miles 81 à l'heure.
2. 10 s. 4/5, soit S3 miles 33 à l'heure.
3. 11 s. 1/5, soit 80 miles 35 à l'heure.
Les trois essais avec la voiture à vide
ayant donné une vitesse moyenne de 82-mi-
les 856 à l'heure et les trais autres avec voi-
ture chargée une moyenne de 81 kil. 836, î!
en est donc résulté une différence de vitesse
tout à fait insignifiante.
Il a été fait ensuite des essais de départ
en côte et là alors on a pu constater que le
poids entrait sérieusement en ligne de
compte.
Il a été facile de se rendre compte que si
la résistance du vent était sans importance
en côte, chaque kilo supplémentaire était un
handicap sérieux pour la vitesse et donnait
une augmentation dans là consommation du
carburant.
Yachting Automobile
La Grande Semaine Maritime. — L'Hélice
Club du Sud-Ouest, chargé par le comité de
la Grande Semaine Maritime de l'orgamsa-
tion des régates de canots automobiles, a éta-
bli comme suit le programme de ces régates.
Jeudi 12 septembre. — Grandes régates Bor-
deaux-Blaye.
Vendredi 13 septembre. —. Grandes régates
PauuJac-Blaye et retour, virage devant Blaye.
Samedi 14 septembre. — Cortège naval de
Pauillac-Bordeaux.
Dimanche 15 septembre. - Grandes réga-
tes devant Bordeaux. -
, Les fêtes de la Grande Semaine Maritime
seront closes alors par le cortège naval du
Touring-Club de France, dont la composition
est en voie d'activé organisation.
Le ministre de la Marine a désigné pour
y prendre part : 2 croiseurs cuirasses, 6 con-
tre-torpilleurs, 3 torpilleurs ; en tout, 11 uni-
tes.
D'autre part, le ministre des Travaux pu-
blies a autorisé les navires des nonts et
chaussées à se joindre au cortège.
Cyclisme
Nouvelle victoire de Georget. La nocturne
d'hier à Buffalo a-été l'objet d'une nouvelle
victoire pour E. Georget, avec 'un tour d'a-
vance sur Seigneur, qui a eu, il faut en con-
venir, deux crevaisons à son actif, ce qui l'a
quelque peu handicapé. Quant à Lienon une
trop grande multiplication l'empêchait de
marcher convenablement derrière ses tan-
dems, et, de plus, il eut un service d'entraî-
nement qui fut en tous points inférieur à
celui de ses rivaux. Au début de rnirse
le jeune crack dut tourner pendant pcrreessqouuee
un tour sans être secourue
Il termine ainsi à trois tours de ses concur-
rents. La lutte fut circonscrite entre Seigneur
et Georget, qui se livrèrent maints assauts,
prenant successivement le commandement.
Malgré leurs efforts, le record de Pottier est
resté debout, E. Georget ayant couvert les
50 kilomètres en 1 h. 1 m. 36 s. 2/5. Dans
l'heure, 48 kil. 665.
La course de primes fut très bien disputée
par les Danjou, Rivière et Véron, et celle de
vitesse par Michaud, Krebs et Langlois.
Dans la course de motocyclettes, Olieslagers
s'est promené, selon son habitude, prenant
plus d'un tour et demi à ses deux adversai-
res, Bussat et Gougoltz.
L'amateur Hervy, qui s'était attaqué au
record des 100 kilomètres sans entraîneurs,
a pleinement réussi dans sa tentative, bat-
tant non seulement ce record, mais ceux des
2 et 3 heures, établis dimanche dernier à
Berlin.
En voici les résultats :
Les 100 kil. en 2 h. 45 m. 46 s. 2/5 (ancien
record Capelle, 2 h. 49 m. 58 s. 4/5).
2 heures : 74 kil. 760 (ancien record Haupt-
mann, 73 kil. 339).
3 heures : 107 kil. 659 (ancien record Haupt-
mann, 104 kil. 891).
La réunion du Paro des Princes. — La prin-
cipale épreuve de la réunion organisée di-
manche, par le Parc des Princes, est certai-
nement la course de 50 kil., qui mettra Dar-
ragon en présence des spécialistes du demi-
fond que la moisson de lauriers remportés
par le champion du Monde empêche de dor-
mir.
Le. plus sérieux adversaire, le seul qui
puisse véritablement inquiéter Darragon, est
r":tainement Simar ; d'autre part, Parent,
î-TV Possède de merveilleuses qualités, dira
son mot dans la partie.
La trop courte distance convient peu à
Lorgeou. Quant au petit Wills, qui croit in-
quiéter sérieusement le champion français,
nous pensons qu'il n'est pas encore de taille
a le mettre en échec.
Une course de primes et une course de vi-
tesse, avec Jacquelin, Mostacci, Heller. Des-
champs, Bouteillier, Broka, Thuau, etc., en-
cadreront le programme.
Les Brevets Militaires du C.S.M.S. — Les
cyclistes amateurs, qu'ils fassent ou non par-
tie d'une société ou d'une fédération quel-
conque, peuvent prendre part à l'épreuve de
a0 kilomètres que le Groupement des Sociétés
Militaires- et Sportives fera courir dimanche
prochain sur Champigny, Coubert, Soignol-
les et retour en vue de l'obtention du brevet
militaire..
Cette épreuve comprend deux catégories :
1° Adultes, ouverte à tous cyclistes, sans
distinction d'âge ;
2° Tout-Petits, réservée exclusivement aux
cyclistes n'ayant pas 17 ans révolus avant le
8 septembre.
Athlétisme
Course à pied
Le Challenge des Sociétés de gymnastique
de la Seine. — L'Association des Sociétés de
gymnastique de la Seine fera disputer di-
manche prochain, son challenge annuel au
stade de l'Ecole normale militaire de gym-
nastique de Joinville-le-Pont.
150 gymnastes sont inscrits aux épreuves
qui commenceront à 7 heures du matin et
qui consistent en : 100 m.; 400 m. haies ;
saut en longueur sans élan ; saut en longueur
avec élan ; saut en hauteur ; saut à la
perche ; lancement du boulet ; lever de
pierre ; barre fixe et barres parallèles.
Les Championnats du C. A. Parisien. - Le
C. A. P. fera disputer dimanche. le matin à
neuf heures et l'après-midi à deux heures,
sur son terrain du fort de Noisy, ses on-
zièmes championnats d'athlétisme.
Au programme : 100 m. (tenant Reintjès) ;
400-m. (tenant Reintjès); 1.500. m. (tenant
Reintjès) ; 10 kil. course (tenant Zapf) ; 3 kil.
marche (tenant G. Guichon) ; lancement du
poids (tenant G. Guillard) ; lancement du
disque (tenant Reintjès) ; saut en hauteur
(tenant G. Guichon) ; saut en longueur (te-
nant Legrain) ; sauts en hauteur et longueur
sans élan, première année.
Natation
Une Fête de "Natation sur le lac d'Enghien.
— Dimanche aura lieu sur le lgc d'Enghien
une réunion de natation, organisée par le
C.A.E., avec la participation de l'Association
Sportive Française, le Sporting Club Univer-
sitaire de France et le Sporting Club de Choi-
sy-le-Roi.
Au programme de la réunion :
60 m. (scr.) : 5 prix ; 400 m. (scr.) : 3 prix ;
plongeons : 3 prix ; match de water-polo, en-
tre l'A.s.F. et le - Sporting Club de Choisy-
le-Roi, comptant pour le Championnat de
paris : 7 prix.
Aviation 'l
La « Libellule Blénot ». — M. Blériot expé-
rimentait, hier, sur le terrain de manoeuvres
d'Issy-les-Moulineaux, son aéroplane muni
de son nouveau moteur Antoinette 50 HP 16-
cylindres.. Deux envolées successives ont étt:
exécutées avec un parcours d'environ 10 m.
La seconde fois, une roue endommagée à
l'atterrissage a mis fin aux expériences - 1
Etaient présents : MM. Santos-Dumont Fer-
ber. Levavasseur, Voisin, le professeur, el
Mme Reissner, Jacquelin, Meugin, etc.
e - Ã Aérostation
Une ascension scientifique* — Nous annon"
cions, hier, l'ascension du WaUialla, parti de
Saint-Cloud, en ascension scIentifique inter-
nationale, sous les auspices de l'Aéro-Club
de France. Il a fait un excellent voyage dans
la tempête sud-ouest.. ,---
Emportés par un. vent de il mètres à la
seconde, sous une pluie diluvienne et con-
tinue, MM. Alfred Leblanc, Edgard Mix et
tinue, Jaubert ont jeté l'ancre à Zeelhem,
près Diest (Belgique), à proximité de la Hol-
lande.
Les aéronautes et le directeur de l'Obsern
vatoire municipal de la Ville de Paris rap-
portent de cette ascension un livre de bord
très important qui sera communiqué à la
commission scientifique de l'Aéra-Club de
France, présidée par S.A.I. Mgr le prince
Roland Bonaparte.
ÉCHOS SPORTIFS
Le numéro de la Culture Physique du 1"-
septembre est paru. Lire : Pour ceux qui
voyagent (A. Surier) : la Culture Physique
dans la famille (Prof. Desbonnel) ; Nos anec-
dotes (Léon Sée) ; les Sports en plein air
(L. Tellié) ; Comment se servir de la poignée
d'Hercule (A. Gaydon) : un livre à lire : la
santé par la science de la respiration ; l'Es-
prit de record (P. Norrnat) ; le But de l'Edu.
cation physique (Dr Rulfier) ; Comment pré-
server nos enfants des fièvres éruptives (D*
Rozet)-
En vente partout et à 1 administration, 43*
faubourg Poissonnière. :
— Les obsèques de M. Jean-Félix Guyon.,
frère de M. Adrien Guyon le président du
« Sabre », seront célébrées demain matin, àI
dix heures et demie, en l'église Saint-Phi-l
lippe-du-Roule. Nos sincères condoléances dl.
notre ami.
S
à Pa - - '*
à Pagani. Ecoutez donc encore cette his-
toire édifiante :
« Une dame promet à la Sainte-Vierge
os?e Poule ; puis elle réfléchit qu'elle
va se priver de l'œuf quotidien qu'elle en
reçoit. Elle remplace la poule promise par
une simple Poulette. Mais, comme si la
poule avait conscience du manquement de
sa maîtresse, elle quitte furtivement la
maison dès le vendredi qui précède l'octave
Pâques et parcourt un long chemin
Pour se rendre à l'église de Pagani. La
Porte + fermée quand elle arrive. Elle se
que ne gravement dans le vestibule. Dès
que la chapelle est ouverte, elle va d'elle-
même s'offrir à la Sainte-Vierge et refuse
de s'en aller. » .7
Il y en a comme cela des douzaines et
plus encore. Sur quoi le brave théologien
conclut, sans sourire : cc Si notre récit
et ln e sous les yeux d'un leçteur sceptique
et incrédule, qu'il ail*e à Pagani et il se
convaincra de la réalité des faits. Pagani
n'est qu'à 35 kilomètres de Naples et la
Voie ferrée traverse la ville. »
Et le tirain mugissant n'a pas effarouché
les pieux volatiles ! Pour un docteur gra"
ve, le théologien Villani en a de joyeuses !
Les Lettres
8 convention franco-allemande vient
d'êtr e conclue pour la protection des œu-
vre littéraires et artistiques. Voici deux
de ses Principaux articles, très favora-
ble aux auteurs qui étaient pillés aussi
bien en France qu'en Allemagne :
« Les auteurs des œuvres publiées pour
la première fois sur le territoire de l'une
des eux Parties contractantes, jouiront,
sur ] territoi -re de l'autre partie, pen-
d allt toute la durée de leur droit sur l'oeu-
orénale, du droit exclusif de traduire
leurs Ouvrages ou d'en permettre la tra-
duction, sans qu'il soit nécessaire que
l'au teur ait fait usage de son droit exclusif
Pré raduction dans le délai de dix années
Prévu par l'article 5 de la convention de
herr'e.
auteurs des œuvres publiées pour
la première fois sur le territoire de l'une
des d eux parties contractantes, sont pro-
tégés, Sur le territoire de l'autre partie,
cont re l'exécution en public de leurs œu-
vres musicales, à l'égal des auteurs natio-
naux, même s'ils n'en ont pas expressé-
ment lnterdit l'exécution publique. »
Les Arts
Ce matin, au Grand Palais, porte C, af-
flue nce d'artistes : c'était le premier jour
du dépôt des œuvres pour le Salon d'au-
tomne.
La ?remière manifestation artistique de
la saison Parisienne paraît devoir s'an-
noncer comme très brillante.
Le comité a décidé d'organiser une ré-
trospective des œuvres de Carpeaux, de
Cézanne, d'Eva feonzalès, de Berthe Mo-
rizot et e Viollet-le-Duc.
D' autre Part, à des auditions musicales
données sous la direction de A. Bruneau,
le Salon d' Automne joindra des récitations
litté raires de poètes modernes.
A l' Institut :
Exposition des esquisses du premier es-
sai 011 Û X d'architecture Chaudesaignes
que avons annoncé hier.
1'_, .---
Les artistes peintres et sculpteurs vont
avoir, comme les comédiens, leur maison
de retraite.
C'est à Montlignon, en Seine-et-Oise, que
M. Nénot, membre de l'institut, préSIdent
de la Société des Artistes français, Vam^
nage actuellement.
Les travaux sont poussés avec la plus
grande activité, car on voudrait que cette
maison, due à la libéralité de Mme Jules
Comte, Pilt être ouverte dès le début d-e
l'année prochaine à ses premiers pension-
naires.
On ne se contentera point, d'ailleurs, de
les y héberger. On veut aussi mettre à leur
disposition des ateliers où ils puissent con-
tinuer leur œuvre artistique.
ToUt Sera prêt dans quelques semaines.
]'-eu e"POsition de tableaux anglais aura
lieu a Melbourne pendant les mois de
mars, aVril et mai de l'année prochaine.
Les tableaux destinés à cette exposition se-
ront rassemblés à Londres vers la fin de
e
Détail a noter : Toute opération com-
merciale sera interdite à ce Salon, et le
fait est d'autant plus curieux que le ch If-
fres des ventes faites aux trois expositions
du même genre qui ont eu lieu précédem-
ment à 11elbourne s'était élevé à plus de
trois Cent mule francs.
En présence des représentants du gou-
vernement, du conseil municipal de Metz
et de nombreux invités et artist-es, le
comte de zep pelin-Aschhausen, président
du département, a ouvert, hier, à onze
heures, la première exposition lorraine des
beaux-arts et arts décoratifs, à laquelle
participent environ 150 artistes 'de Metz,
d'Alsace, de Nancy, de Paris, du pays
rhénan, et de Suisse.
Les discours d'inauguration ont été pro-
noncés en allemand et en français.
CARA BA S.
L'ALBANAIS
tfi 4- ';. *
Nouvelle inédite par Guillaume APOLLINAIRE
* - - * .>
Les Albanais sont de beaux Hommes,
nobles, courageux, ayant une propen-
sion au suicide qui sans doute ferait
frémir pour leur race si leurs qualités
génésiques ne contre-balançaient leur
ennui de vivre.
Un Albanais que j'appris à connaître
pendant un. long séjour à Bruxelles
m'a laissé d'inoubliables et de préci-
ses impressions sur une nation qui,
avec les Ecossais, peut-être, est la plus
ancienne de l'Europe.
Cet Albanais avait pour amie une
Anglaise qui le faisait souffrir comme
peuvent pâtir d'amour ceux-là seuls qui
sont* de l'élite de l'humanité.
Cette fille, dont la beauté était inso-
lente à un point qu'il n'y a point d'hom-
me qui ne l'eût aimée à la folie, trom-
pait mon ami avec ceux qui le vou-
laient bien, et moi-même, qu'on me le
pardonne, je délibérai longtemps entre
l'amitié et le désir.
Impudique, d'une façon que ne peu-
vent admirer que ceux que la vie a as-
sez malmenés pour qu'ils soient deve-
nus bigles de l'âme et borgnes du cœur,
Maud passait sa vie, dévêtue, dans l'ap-'
partement de mon ami. Et quand il
était sorti, la débauche entrait dans sa
demeure. *
Et .cette fille, cette Maud, faisait-elle
partie de l'humanité ?
Elle n'en parlait aucun langage, mais
un dialecte hybride, un mélange d'an-
glais, de français, de tournures belges
et germaniques.. , >
v Un philologue l'eût adorée, un gram-
mairien n'eût pu que la détester malgré
sa beauté.. 4 ,,/A'I' k ;
Anglaise, elle l'était par son père, of-
ficier cruel, condamné à mort dans
l'Inde pour sévices contre les indigè-
nes. Mais sa mère était Maltaise.
Un jour, mon ami me- dit :
— Il faut que je me délivre. Je me
tuerai demain. » *
Je connaissais assez les mœurs alba-
naises pour s'avoir qu'il ne s'agissait
point là de vaines paroles.
• Il se tuerait, puisqu'il l'avait dit.
Je ne le quittai plus, et le lendemain,
grâce à ma présence, à mon amitié, l'Al-
banaig ne se tua pas.
TT
Il trouva lui-même un remède à son
mal.
— Cette femme, me dit-il, n'est point
ma femme. Je l'aime, c'est vrai, mais
d'un amour qu'une épouse détruirait en
moi.
— Je ne comprends pas, m'écriai-je.
Il sourit et continua :
— Les races des Balkans et des monts
qui sont aux bords de l'Adriatique pra-
tiquaient autrefois le rapt, et cette cou-
tume survit dans diverses localités.
* cc Ne nous appartient réellement que
la femme que l'on a prise, celle que l'on
a domptée. , ,,
« Et sans rapt, point de mariage heu-
reux.
« J'ai fait la cour à Maud.
(« C'est elle qui m'a pris. ""-:;¡;
« Elle est libre et je veux reconquérir
ma liberté.
— Et comment cela ? lui demandai-je,
étonné.
- Le rapt ! dit-il avec un calme et
une noblesse qui m'en imposèrent.
Les jours suivants, nous voyageâ-
mes, l'Albanais et moi.
Il m'emmena en Allemagne, et, très
longtemps, parut soucieux.
Je respectais sa douleur, et sans plus
songer au rapt le louais silencieuse-
ment d'essayer par l'absence d'oublier
cette Maud, qui l'enfiévrait jusqu'à la
mort.
Un matin; dans Cologne, au milieu de
la Hohe strasse, l'Albanais me montra
une jeune fille qui, un rouleau de mu-.
sique à la main, marchait à côté de sa
gouvernante.
Un laquais vêtu d'une livrée de bon
goût marchait à dix pas derrière les
deux femmes.
La jeune fille pouvait avoir dix-sept
ans. Deux nattes lui tombaient dans le
dos.
Fille de praticien colonais, elle sem-
blait gaie comme on ne l'est en Prusse
que dans la ville des Rois Mages.
— Suivez-moi, me dit tout à coup
l'Albanais.
Il se mit à courir, dépassa le laquais,
et, arrivé près de la jeune fille, lui jeta
un bras autour de la taille et la sou-
leva en courant plus fort. -
Je courais plein d'inquiétude sur les
traces de mon ami.
Je ne regardais point derrière moi,
mais certainement le laquais et la gou-
1 vernante, interdits, avaient perdu la
tête, car ils ne-criaient même pas : « A
la garde ! »
A
Nous passâmes devant le Dôme, ga-
gnâmes la gare.
La jeune fille, fascinée par la pres-
tance mâle de son ravisséur, souriait,
ravie dans tous les sens du terme, et,
quand nous fûmes dans le wagon -d'un
train en marche vers Erbestal, vers la
frontière, l'Albanais embrassait à en
perdre l'âme la plus soumise des
épouses.
Cuillaume APOLLINAIRE.
LA SOIREE D'HIER
LE RENDEMENT DES IMPOTS
L'administration des Finances vient de
publier le rendement des impôts pour le
mois d'août 1907.
Le rendement des impôts, revenus et mono-
poles s'élève, pour le mois dernier, à la som-
me de 240,470,400 fr. Ce chiffre accuse, par
rapport aux évaluations budgétaires, une
plus-value de 16,602,000 fr. et représente, par
comparaison avec les recouvrements effectués
pendant la période correspondante de 1906,
une augmentation de 8,103,700 fr.
Depuis le commencement de l'année, le to-
tal des recouvrements est supérieur de plus
de 146 millions aux évaluations budgétaires.
k * *
, LES FRAUDES DANS L'ARMEE
Sur une dénonciation, le ministre de la
Guerre avait envoyé à Perpignan le con-
trôleur général Audibert pour vérifier les
denrées fournies à la garnison.
Le contrôleur général fit des prélève-
ments de marchandises et soumit les
échantillons à une expertise militaire. Les
analyses auxquelles elles ont été soumises
ont fait reconnaître qu'elles étaient par-
faitement saines et d'excellente qualité.
.., A LES GRANDES MANŒUVRES
C'est dans la région du centre et du sud-
ouest que vont commencer les grandes
manœuvres d'armée. Deux corps d'armée
y prennent part : le 12°, Limoges ; le 18e,
Bordeaux. Avec les troupes qui leur seront
adjointes, on évalue à 45.000 hommes les
forces en présence. C'est M. le général de
division Millet, membre du conseil supé-
rieur de la guerre, qui a la haute direc-
tion des opérations. Il a pour chef d'état-
maj or le général de brigade de Foch. Les
arbitres sont : MM. les généraux de divi-
sion Coupillaud et Sylvestre, les généraux
de brigade Martin, Chapel, et Liénard.
A L'ETRANGER
- M. Isvolsky, ministre des Affaires
étrangère russe, et son secrétaire, le com-
te Pahlen, ont"déjeuné, hier, à Marienbad,
en tête à tête avec le roi Edouard VII.
Avant de déjeuner avec le roi, le minis-
tre russe a eu une conférence avec l'am-
bassadeur d'Angleterre, sir E. Goschen.
Après le déjeuner M. Isvolsky a déclaré
aux-journalistes que pendant l'entretien
on avait constaté que l'arrangement an-
glo-russe, offrait les meilleures garanties
de paix, n'étant dirigé centre aucune na-
tion. Le grand journal libéral de Vienne:
la N-eue Freie Presse estime que l'entre-
tien du roi et de M. Isvolsky a dû porter
particulièrement sur la situation de la
Perse, le chemin de fer de Bagdad et la
Macédoine. '-" -
- Une note officieuse communiquée: aux
journaux de Londres dit : On croit savoir
que le texte de l'accord anglo-russe ne
sera pas publié d'ici quelque temps. Il
doit être ratifié par les deux souverains
et il reste encore quelques points dé dé-
tail à arranger.
— Le ministère des affaires étrangères
anglais déclare n'avoir reçu aucune pro-
position ferme, émanant de Raisouli et
concernant les conditions .auxquelles ce
dernier serait disposé à relâcher sir H.
Mac Lean.
FAITS-DIVERS
Trois apaches ont attaqué et griève-
ment blessé, hier après-midi, porte des
Ternes, à coups de pierres une jeune fem-
me, Mlle Jeanne Tariaut, vingt-trois ans,
modèle de peintres, qui rentrait chez elle,
17, boulevard Gouvion-Saint-Cyr. Les mal-
faiteurs, arrêtés, se nomment : André Mail-
ly, Jean Chasseur et Adolphe Bruyère.
— Pendant que M. Chaudolas, chirur-
gien-dentiste, rue de la Roquette, villégia-
turait au bord de la mer, des apaches gui-
dés par M. Vyman, seize ans, apprenti de
M. Chaudolas, ont cambriolé son apparte-
ment et volé 10.000 francs. Les voleurs ont
été arrêtés.
— Vincent, arrêté pour vol de la caisse
contenant les 200.000 francs appartenant à
M. Delpeuch, affirme qu'il voulait resti-
tuer cette caisse. Il a même écrit, au mo-
ment de son arrestation, à M. Delpeuch
pour l'en informer.
— ^'instruction du drame de Bois-le-Roi
se poursuit à Fontainebleau. Justine Pes-
nel a été longuement interrogée par M.
Dupuis, juge d'instruction. La reconstitu-
tion du drame aura lieu vers le 25 septem-
bre.
— A Marseille, un apache a tué à coups
de revolver M. Bruin, soixante ans, com-
merçant, rue de la République, et blessé
grièvement M. François Léoni et M. Gilly.
Le meurtrier est recherché.
TRIBUNAUX
Deux des compagnies victimes des vols
de la bande des voleurs de chevaux s'étant
portées partie civile, le tribunal a remie
la suite des débats à huitaine.
— La cour d'assises de la Sarthe a ac-
quitté le soldat Engerand, du 1O30, de li-
gne, en garnison à Alençon, qui, à la suite
d'une querelle, avait tué, le 2 juin dernier
un maréchal-ferrand, nommé Besnard.
QUEL UOMMAGE! , ,
SfivTlIe Anna Guillot, demeurant rue Notre-
Dame, à Pontorson, a souffert pendant
2 ans de l'estomac. Quel dommage qu'elle
n'ait pas pris les pilules Pink dès le dé-
but de sa maladie, elle aurait souffert du-
rant deux ans de moins, et deux ans comp-
tent, surtout lorsqu'il s'agit de deux belles
années de jeunesse. Mlle Anna Guillot a
18 ans.
Mademoiselle Guillot (CI. Mormiohe) ,'
« Depuis deux ans, écrit-elle, je souf-
frais beaucoup de maux d'estomac, de mau-
vaises digestions. J'avais continuellement.
des crampes, des aigreurs et l'eau me re-
montait à la bouche et me donnait des en-
vies de vomir. Souvent les douleurs et les
brûlures que je ressentais à l'estomac
étaient telles que j'étais obligée de rester
ployée en deux. J'étais devenue très fai-
'ble car je m'alimentais trèsjnal. Les médi-
caments ordonnés ne faisaient rien pour
moi. Alors j'ai voulu prendre les pilules
Pink dont on parle beaucoup à Pontorson.
Ces bonnes pilules m'ont parfaitement gué-
rie de mon mauvais estomac. Maintenant
ja n'ai plus de douleurs, je mange n'im-
porte quoi et digère fort bien. H - 4
Que les malheureux qui souffrent de l'es-
tomac suivent le traitement des pilules
Pink, ils changeront leurs heures noires
pour des heures roses, car il n'y, a rien
qui fasse voir la vie en noir comme d'a-
voir de. mauvaises digestions, des maux
d'estomac. Les pilules Pink sont aussi sou-
veraines contre l'anémie, la chlorose, la
faiblesse générale, rhumatismes, migrai-
nes, névralgies, irrégularités. -
Les pilules Pink sont en vente dans tou-
tes les pharmacies et au dépôt : pharmacie
Gablin, 23, rue Ballu, Paris. Trois francs
cinquante la boîte, dix-sept francs cinquan-
te les six boîtes, franco.
MOUVEMENT social
Les ouvriers et ouvrières batteurs d'or re-
prennent le travail dans les maisons Rensch,
Faubourg-Antoine ; Fouvault, cité Itorff, qui
accordent l'augmentation. Les maisons Hur-
lât, Buisson, Besson, Vissac ne voulant pas
accorder l'augmentation, ont été mises à
l'index. <
— La grève des wattmen de taxi-automo-
biles a contraint au chômage 150 laveurs de
voitures et mécaniciens, qui attendent im-
patiemment la "fin du conflit.
— Une nouvelle grève s'est déclarée aux
chantiers de MM. Pradeaux et Ossude,. place
de l'Opéra. Les ouvriers demandent une aug-
mentation de 0 fr. 05 de l'heure pour les com-
pagnons et aides.
- Le congrès des inscrits maritimes a
adopté, avant de clôturer, un grand nombre
de vœux relatifs à la pêche. Il a demandé à
ce que le paiement des équipages chez les
armateurs soit supprimé.
— Le Congrès des peintres a terminé la
discussion sur l'unité du bâtiment.
Il a décidé d'insister auprès de la Confédé-
ration Générale du Travail pour qu'il soit
créé dans la fédération du bâtiment, une
commission technique permanente destinée
à permettre aux ouvriers peintres dé défen-
dre leurs intérêts corporatifs après son en-
trée dans la fédération du bâtiment. Il a
également décidé de prendre part aux. élec-
tions du Conseil supérieur du TravaiL
— La. 20e section des peintres en bâtiment
a décidé d'imposer un versement de 1 franc
par semaine et par membre en. faveur des
charpentiers et des fumistes en grève.
Mm 1,1 ..a
SOLDATS INDISCIPLINÉS
v r 1
Perpignan, 6 septembre.
En juillet dernier, un certain nombre
d'hommes du 53e de ligne avaient com-
mis des actes d'indiscipline à la suite de
leur affectation définitive à Perpignan.'
Le ministre de la guerre aurait décidé
qu'une partie d'entre eux seraient immé-
diatement changés de régiment et affectés
à d'autres garnisons.
„ IMMENSE INCENDIE
Châlons-sur-Marne, 6 septembre.
Un immense incendie a détruit la nuit
dernière, à Châlons, trois immeubles si-
tués au centre de la ville.
Treize ménages sont. sans abri. Les per-
tes dépassent 140.000 francs.
Un jeune homme a été légèrement
blessé en concourant au sauvetage.
Courrier
des Théâtres
Ce is oir i
A l'Opéra, à 8 heures, Faust (Mlles De-
mougeot, Laute, Goulancourt : MM*. Alva-
rez, Delmas, Duclos). - *
— A la Comédie-Française, à 8 h. 30,
Jean-Marie (Mlle Géniat ; M. Fenoux) ;
l'Avare (Mmes Kolb, Bergé ; MM. Truffier,
Leitner, Siblot) ; les Précieuses ridicules
(Mmes Leconte, Dussanne ; MM. Georges
Berr, Esquier, Croué, Lafort). »* J.
—
Berr, A l'Opéra-Comique, à 8 heures, Louise
(Mmes Vallandri, Thévenet ; MM. Beyle,
Dufranne, Cazeneuve, Vieuille).
Demain :
A l'Opéra, relâche. Dimanche, représen-
tation gratuite de Sigurd, à 7 heures.
— A la Comédie-Française, les Victoires,
le Barbier de Sévitle.
* — A l'Opéra-Comique, Manon. y
A la Comédie-Française :
On nous demande s'il y a une liste offi-
cielle des doyens de la Comédie-Française.
Cette liste existe. Elle est même gravée
sur marbre, au Théâtre-Français, dans
l'antichambre de l'administrateur général.
Elle commence à Molière, qui a bien quel-
ques titres à être considéré comme le pre-
mier doyen ; elle se continue par La-
grange (1673) et se termine à M. Mounet-
Sully qui, depuis 1894, est le doyen admiré
et respecté de la glorieuse maison. Voici,
d'ailleurs, cette liste dans son entier :
1658, Molière; 1673, La Grange; 1692,
Guérin ; 1717, La Thorillière ; 1731, Dan-
gerville ; 1740,' Quinault-Dufresne ; 1741,
Le Grand fils ; 1758, La Thorillière (A.-M.);
1759, Armand Huguet-; 1765, Bonneval ;
1773, Le Kain ; 1778, Bellecour ; 1778, Pré-
ville ; 1780, Molé ; 1802, Monval ; 1806, Du-
gazon ; 1809, Fleury ; 1818, Saint-Fal;
1824, Talma ; 1826, Baptiste aîné ; 1828,
Armand Roussel ; 1830, Michelot ; 1831,
Cartigny ; 1831, Monrose père ; 1842, Sam-
son; 1863, Geffroy; 1865, Régnier; 1871, Le-
roux ; 1873, Got ; 1894, M. Mou net-Sully.
Le vice-doyen, on le sait, est M. Coque-
Un cadet. t
A la Renaissance :
La nouvelle pièce en quatre actes de M.
Henry Bernstein s'appelle Samson.
Au théâtre Sarah-Bernhardt : ; > f
Mme Sarah Bernhardt, retour de Belle-
Isle, est arrivée hier matin à Paris. L'illus-
tre tragédienne paraissait en excellente
santé. Elle s'est mise immédiatement au
travail, car, dans l'après-midi, elle s'est
rendue à son théâtre, où les répétitions
de la Maîtresse de piano, la pièce de MM.
Félix Duquesnel et André Barde, dont elle
créera le principal rôle, commenceront in-
cessamment.
Les autres rôles nrincipaux seront créés
par Mmes Augustine Leriche, engagée spé-
cialement, MM. Maury, Laroche, Chame-
toy et Mlle Dorziat.
Au théâtre Antoine :
La Sacrifiée, de M. Gaston Devore, que
l'on répète matin et soir, aura pour prin-
cipaux interprètes MM. Gémier, Janvier,
Flateau ; Mlles Madeleine Lély et Lé-
cuyer. *
M. Gémier comnte faire nasser cette piè-
ce du 15 au 20 septembre en même temps}
que Maman Robert, la comédie de M. Sa*i
battier. t .,.
A l'Ambigu i ,
Ce soir, 100° représentation Sa YEnfatâ
du Temple.
Tout passe: -
Grieg est mort: Tous les journaux fraftlrt
çais 1 « apologient » — et ils ont fort rai-
son.
son."
Mais, ne l'oublions pas, Paris nationa-
liste siffla Grieg, il y a sept années, pajca
que Grieg avait pris parti, par des lettres:
publiques pour Dreyfus et dit leur fait, au,
nom des artistes septentrionaux, aux ad^
versaires de la revision. M. Colorme duÇ
même, en ce moment, ajourner plusieurs
concerta avec Grieg. -
Ces temps, déjà, sont lointains 1 -
Aux Capucines:
Depuis hier soir, la toute mignonne
Newa Cartoux est redevenue le grivois !)C.
tit page de Gàbrielle Dziri' qui, pour da
longs soirs encore demeure condamnée .à
porter la Muselière de chasteté.
L'Illustration publie, cette semaine, W
texte complet illustré de Théodora, la piè*
ce célèbre de M. Victorien Sardou, jusm
qu'à présent inédite.
De Berlin: • b
Dans Werther, de M. Massenet, dont IK
première représentation aura lieu mardi.
prochain 10 septembre, à l'Opéra-Comi-
que, le rôle de Lotte sera chanté par Mlle
Artôt de Padilla et celui de Werther par
Franz Neval, qui fera ses débuts à ce théâr
tre. On dit merveille de la mise en scène à
laquelle M. Hans Gregor a aporté tous ses.
soins. L'orchestre 'sera dirigé par le ka.,
î-ellmeister M. Rumpel.
1 Spectacles divers
Ce soir, à la Scala, répétition générale,
du spectacle d'ouverture (à bureaux ou-'
verts) : Service d'ami, comédie de M. Da-
niel Jourda ; Paris-Béguin, fantaisie d'ac-
tualité de MM. J. Bousquets et P; Bail ;
tragson « in his new repertoirë i) ; Lan-
thenay ; MM. Sinoel, Resse, Ferréal ; !
Mmes De Lilo, Paule Morly, Foscolo, Jane
Dyt, etc. (Le prix des places est le mêma
en location qu'au bureau.)
C'est demain que les Folies-Bergère eïfec*
tueront leur réouverture si impatiemment
attendue. Les peintres et les tapissiers met-
tent la dernière main à leurs travaux dans
la coquette salle de la rue Richer, qui a
été entièrement remise à neuf en cinq,
jours, ce qui constitue un tour de force, un.
record même. Le programme, comme bien
l'on pense, sera de tout premier ordre et,
les merveilles de la scène seront dignes
de la snlendeur de la salle.
En présence du très gros succès de Gisîîa>
la Bohémienne, constaté par la presse en-
tière, et pour répondre au désir du pu-
blic, la direction de Marigny a résolu de
donner en matinée le beau ballet mimo-
drame de M. Edmond Le Roy et Léo Pou-
get. La première de ces matinées -aura,
lieu dimanche prochain, avec la même in-,
terprétation que le soir, c'est-à-dire Otero,
Georges Wague, Christine Kerf, Mado
Mintv. ,
Souvenirs de jeunesse ! ::
Souriant à ceux qu'évoquait devant Tm,
l'excellent comédien Prince dans le char-
SPECTACLES DE LA" SOIREE
- DU 6 SEPTEMBRE 1907
OU 6 SEPTEMBRE 1907
THEATRES
OPERA (Tél. 351-53). — A 8 heuræ:"- Faust (Mlles
Demougeot, Laute, Gaulancourt; MM. Alvarez,
Delmas, Duclos).
—
COMEDIE-FRANÇAISE (Tél. 102-23). — A 8 h. 30. —
Jean-Marie, (Mlle Géniat ; M. Fenoux). — L'Avare
(Mmes Kolb, Berge ; MM. Truffier, Leitner, Si-
blot), — Les Précieuses ridicules (Mmes Leconte,
Dussannes; MM. Georges Berr, Esquier, Croue,
Lafon).
OPERA-COMIQUE (Tél. 105-86). — A 8 heures. -
Louise (Mmes Vallandri, Thévenet ; MM. Beyle,
Dufranne, Cazeneuve, Vieuille).
NOUVEAUTES (Tél. 102-51). — A 8 b. 30. — Le bon
Agent et le mauvais Cambrioleur. Vous n'avez
rien à déclarer ?
VARIFTES (Tél. 109-92). — A 9 heures. — L'Enfanl
Prodigue. — Cinématographe.
PORTE SAINT-MARTIN (Tél. 437-53). — A 8 h. 30. —
Le Courrier de Lyon (Mmes Claude Ritter, Renée
Lemercier; MM. Léon Noël, Rosny. Jean Dulac.
Fabre, Walter). t. y
CHATELET (Tél. 102-87). 8 h. 30. — Les PUnIes
du Diable (Mmes Berne!, de Landy, Vermon;
MM. Pougaud, Claudius. Portai).
PALAIS-ROYAL (Tél. 102-50). — A 8 h. 30. — La
Femme de César (Mlle Fréneux ; MM. Cornély,
Nicole). — Le Contrôleur des wagons-lits (Mmes
Guitty, Vallier, Garcia ; MM. Reschal, Bussy,
Hamelin). ■
AMBIGU (Tél. 436-31). — A S h. 30. - L'IEntant dis
Temple (Mlle Flore Mignot; MM. Etiévant. Lié-
zer). : ■
r ATHENEE (Têt. 235.23). — A 8 b. 814. — IA CatuP et
le Resta (Mmes Duluc, Templey, Prince; MM,
Maxime-Léry. Bullier, André Lefaur).
I>EJAZET (Tél. 274-91). - A 8 h. 30 — Ttre all
-Flanc ! (Mmes Paule RoUe. Alix; MM. Charlle*.
phmppop. Max André).
CAPUCINES (Tél. 156-40). - A 9 heures. — Benja-
min — La Muselière. — La Sonate au clair de
Lune. — Diabolo-Revue.
THEATRE DES MATHURINS (Tél. 215-41). - tA
belle-fille à marier. - Chocolat. — Le dénoue-
ment..
CLOTURE ANNUELLE : Odéon, Vaudeville, Gym-
nase Renaissance, Théâtre Antoine, Bouffes-
Parisiens Tréteau Royal, Lyrique-Trianon, Clu-
ny, Théâtre Molière, Gaité, Grand-Guignol, Sa-
rah-Bernhardt, Réjane.
i • ; SPECTACLES^DIVERS i
i ■
AMBASSADEURS (Tél. 244-84). - COncert.Rest:.
rant. — Mayol. — Revue « Tu veux rire » (Mmes
Derminy, Foscolo ; MM. Alberthal, Strack, etc. —
Matinées Jeudis, dimanches et fêtes. -
ALCAZAR D'ETE (Tél. 132-47). - Tous les. soirs,
séances de cinématographe. Vues nouvelles. Prix
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MARIGNY (Tél. 101-89). — Giska la Bohémienne.
ballet, mimodrame. Otero, Georges Wague. Kerf,
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PRINTANIA (Porte-Malllot). — A 8 h. 30. — Attrao.
tlons inédites de tout premier ordre.
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Spinelly, de Brémonval. Delmarès; MM- Prince.
Max-Maurel, Gabin, etc.).
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tin, à 9 heures, les chansonniers Xavier Privas,
Eugène Lemercier, Gabriel Montoya, Victor
Tourtal, Léon de Bercy, Maurice Mérall, Jean
Deyrmon, le nain Auguste ; Mlles Laurence Des-
champs, Suzanne Ellen, etc Seul cabaret artb-
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SCALA (Tél. 435-86). — Fragson, Lanthenay. — Sep.
vice d'Ami et Paris-Béguin, pièces : Sinoel, Resse,
Ferrer, Mmes de Lilo, Morly, Foscolo, Janf
Dyt, etc.
MOULIN ROUGE. — La Revue de la Femme.
BA-TA-CLAN. — A 8 heures. — Concert : les Gaieté*
ques; apéritif-concert. — Dimanches et mardis
matinée. -
PARISIANA. — Partie de concert : Mmes Esther
Lekain, Vilbert. — La Plage d'amour, fantaisie
vaudeville.
APOLLO. — A 8 h. 1/2. - Attractions nouvelles.
ALHAMBRA (Tél. 900-10). — Leslie frères. Don Mar.
fini. Vues animées.
GRANDS nilVlYfl CONCERT et
MAGASINS ill CINEMATOGRAPHE
tous les jours de 2 h. 1/2 à 6 h., sauf le dimanche
CIRQUE MEDRANQ. —A 8 h. 30. -r Spectacle varié.
MUSEE GREVIN. — Entrée. 1 fr. : les Catacombes
romains; Bonaparte à la Malmaison; cinéma-
tographe. -
JARDIN DES TUILERIES. — A 8 h. 30. — Concert
symphonique. ■■
CLOTURE' ANNUELLE ; Folies-Bergère, Olympia,1
Casino de Paris, Carillon, Boîte à Fursy.
uES SPORTS
AlJS£RlË D'UN SPORTSMAN
Les Insolations -
Chaque année l'époque des grandes ma-
nœuvres militaires, remet au chapitre
d'une pénible actuaiïté la question des in-
solations dans 1 année.
Na turellement, on met les responsabili-
tés sur le COlUpte du soleil qui n'en conti-
nue Pas Inoins, et heureusement, à darder
sur nos t PuPlers ses rayons les plus
chauds. Mais personne ne songera à faire
porter ces responsabilités par ceux qui ne
savent ni évite ces accidents ni s'en met-
tre à l'abri.
Les ministres de la guerre, évidemment
pleins de sollicitude, se sont dit : puisque
c'est le SOleIl qui cause les insolations,
comme leur nom l'indique, évitons le so-
leil et faisons archer les troupes la nuit.
Le raisonnement serait excellent isll
n'était point faux. Ca.r, malheureusement
le soleil n'est pas du tout le grand cou-
pable dans les insolations. Revoyez un peu
sur ce sujet si plein d'intérêt les belles étu-
des du docteur Fernand Lagrange, il vous
expliquera que l'insolation est surtout pro-
duite par Une Intoxication musculaire con-
secutive à une fatigue prolongée, - et en
faisant marcher les soldats soldats la nuit on les
empêche d e dormir -et on les fatigue da-
vantage. - La. part du soleil, dans l'af-
faire, consiste simplement à rendre cette
fatugue plus grande et l'intoxication plus
rapide.
Mais à part cel, le soleil n'y est pour
rien et un individu bien entraîné se mo-
que parfaitement de « c£tfn P ,on appelle ses
effetrs meurtriers. La fatigue est un véri-
table empoisennement de nos organes et la
seule différence qu'il y a entre un homme
entraîné et un homme qui ne l'est pas,
Vrernier a acquis la précieuse
faculté de se désempoisonner très vite par
la peau, par le poumon, par les reins, par
1 intestin. Le sujet non entraîné, au con-
traire, laisse s'accumuler en lui les toxi-
nes de la fatigue et principalement l'acide
carbonique. Quand il y a saturation, il
tombe, qu'on me pardonne l'expression,
comme une bête forcée.
Voyez les moissonneurs qui travaillent
d'un dur labeur pendant les mois les plus
chauds de l'année, on n'en voit jamais
frappés d'insolation, ou, si des cas se
produisent parmi eux, les victimes sont
touj ours des personnes occasionnellement
adonnées aux travaux de la moisson.
Il y en aurait long à dire sur ce sujet.
Mais la seule moralité que nous en vou-
lons tirer aujourd'hui, c'est que la pre-
mière chose qu'on devrait apprendre à un
futur officier serait de savoir entraîner ra-
tionnellement des hommes.
C'est bien évidemment à cela qu'on son-
gera le moins.
A ALBERT Surtfr.
Automobilisme
* Les essais de Brooklands. — A la suite des
recherches sur la résistance offerte par le
vent à la marche d'une auto, on vient d'es-
sayer, à Brooklands, l'influence du poids sur
la vitesse.
Trois essais ont été faits sur un quart de
mile avec la voiture à vide. Ils ont donné
les résultats suivants :
1. 11 s. 1/5, soit 80 miles 35 à l'heure.
2. 10 s. 3/5, soit 84 miles 90 à l'heure. **
3. 10 s. 4/5, soit 83 miles 33 à l'heure.
Trois autres essais, sur la même distance,
avec une charge supplémentaire de .1,036 li-
vres ont donné :
1. 11 s., soit 81 miles 81 à l'heure.
2. 10 s. 4/5, soit S3 miles 33 à l'heure.
3. 11 s. 1/5, soit 80 miles 35 à l'heure.
Les trois essais avec la voiture à vide
ayant donné une vitesse moyenne de 82-mi-
les 856 à l'heure et les trais autres avec voi-
ture chargée une moyenne de 81 kil. 836, î!
en est donc résulté une différence de vitesse
tout à fait insignifiante.
Il a été fait ensuite des essais de départ
en côte et là alors on a pu constater que le
poids entrait sérieusement en ligne de
compte.
Il a été facile de se rendre compte que si
la résistance du vent était sans importance
en côte, chaque kilo supplémentaire était un
handicap sérieux pour la vitesse et donnait
une augmentation dans là consommation du
carburant.
Yachting Automobile
La Grande Semaine Maritime. — L'Hélice
Club du Sud-Ouest, chargé par le comité de
la Grande Semaine Maritime de l'orgamsa-
tion des régates de canots automobiles, a éta-
bli comme suit le programme de ces régates.
Jeudi 12 septembre. — Grandes régates Bor-
deaux-Blaye.
Vendredi 13 septembre. —. Grandes régates
PauuJac-Blaye et retour, virage devant Blaye.
Samedi 14 septembre. — Cortège naval de
Pauillac-Bordeaux.
Dimanche 15 septembre. - Grandes réga-
tes devant Bordeaux. -
, Les fêtes de la Grande Semaine Maritime
seront closes alors par le cortège naval du
Touring-Club de France, dont la composition
est en voie d'activé organisation.
Le ministre de la Marine a désigné pour
y prendre part : 2 croiseurs cuirasses, 6 con-
tre-torpilleurs, 3 torpilleurs ; en tout, 11 uni-
tes.
D'autre part, le ministre des Travaux pu-
blies a autorisé les navires des nonts et
chaussées à se joindre au cortège.
Cyclisme
Nouvelle victoire de Georget. La nocturne
d'hier à Buffalo a-été l'objet d'une nouvelle
victoire pour E. Georget, avec 'un tour d'a-
vance sur Seigneur, qui a eu, il faut en con-
venir, deux crevaisons à son actif, ce qui l'a
quelque peu handicapé. Quant à Lienon une
trop grande multiplication l'empêchait de
marcher convenablement derrière ses tan-
dems, et, de plus, il eut un service d'entraî-
nement qui fut en tous points inférieur à
celui de ses rivaux. Au début de rnirse
le jeune crack dut tourner pendant pcrreessqouuee
un tour sans être secourue
Il termine ainsi à trois tours de ses concur-
rents. La lutte fut circonscrite entre Seigneur
et Georget, qui se livrèrent maints assauts,
prenant successivement le commandement.
Malgré leurs efforts, le record de Pottier est
resté debout, E. Georget ayant couvert les
50 kilomètres en 1 h. 1 m. 36 s. 2/5. Dans
l'heure, 48 kil. 665.
La course de primes fut très bien disputée
par les Danjou, Rivière et Véron, et celle de
vitesse par Michaud, Krebs et Langlois.
Dans la course de motocyclettes, Olieslagers
s'est promené, selon son habitude, prenant
plus d'un tour et demi à ses deux adversai-
res, Bussat et Gougoltz.
L'amateur Hervy, qui s'était attaqué au
record des 100 kilomètres sans entraîneurs,
a pleinement réussi dans sa tentative, bat-
tant non seulement ce record, mais ceux des
2 et 3 heures, établis dimanche dernier à
Berlin.
En voici les résultats :
Les 100 kil. en 2 h. 45 m. 46 s. 2/5 (ancien
record Capelle, 2 h. 49 m. 58 s. 4/5).
2 heures : 74 kil. 760 (ancien record Haupt-
mann, 73 kil. 339).
3 heures : 107 kil. 659 (ancien record Haupt-
mann, 104 kil. 891).
La réunion du Paro des Princes. — La prin-
cipale épreuve de la réunion organisée di-
manche, par le Parc des Princes, est certai-
nement la course de 50 kil., qui mettra Dar-
ragon en présence des spécialistes du demi-
fond que la moisson de lauriers remportés
par le champion du Monde empêche de dor-
mir.
Le. plus sérieux adversaire, le seul qui
puisse véritablement inquiéter Darragon, est
r":tainement Simar ; d'autre part, Parent,
î-TV Possède de merveilleuses qualités, dira
son mot dans la partie.
La trop courte distance convient peu à
Lorgeou. Quant au petit Wills, qui croit in-
quiéter sérieusement le champion français,
nous pensons qu'il n'est pas encore de taille
a le mettre en échec.
Une course de primes et une course de vi-
tesse, avec Jacquelin, Mostacci, Heller. Des-
champs, Bouteillier, Broka, Thuau, etc., en-
cadreront le programme.
Les Brevets Militaires du C.S.M.S. — Les
cyclistes amateurs, qu'ils fassent ou non par-
tie d'une société ou d'une fédération quel-
conque, peuvent prendre part à l'épreuve de
a0 kilomètres que le Groupement des Sociétés
Militaires- et Sportives fera courir dimanche
prochain sur Champigny, Coubert, Soignol-
les et retour en vue de l'obtention du brevet
militaire..
Cette épreuve comprend deux catégories :
1° Adultes, ouverte à tous cyclistes, sans
distinction d'âge ;
2° Tout-Petits, réservée exclusivement aux
cyclistes n'ayant pas 17 ans révolus avant le
8 septembre.
Athlétisme
Course à pied
Le Challenge des Sociétés de gymnastique
de la Seine. — L'Association des Sociétés de
gymnastique de la Seine fera disputer di-
manche prochain, son challenge annuel au
stade de l'Ecole normale militaire de gym-
nastique de Joinville-le-Pont.
150 gymnastes sont inscrits aux épreuves
qui commenceront à 7 heures du matin et
qui consistent en : 100 m.; 400 m. haies ;
saut en longueur sans élan ; saut en longueur
avec élan ; saut en hauteur ; saut à la
perche ; lancement du boulet ; lever de
pierre ; barre fixe et barres parallèles.
Les Championnats du C. A. Parisien. - Le
C. A. P. fera disputer dimanche. le matin à
neuf heures et l'après-midi à deux heures,
sur son terrain du fort de Noisy, ses on-
zièmes championnats d'athlétisme.
Au programme : 100 m. (tenant Reintjès) ;
400-m. (tenant Reintjès); 1.500. m. (tenant
Reintjès) ; 10 kil. course (tenant Zapf) ; 3 kil.
marche (tenant G. Guichon) ; lancement du
poids (tenant G. Guillard) ; lancement du
disque (tenant Reintjès) ; saut en hauteur
(tenant G. Guichon) ; saut en longueur (te-
nant Legrain) ; sauts en hauteur et longueur
sans élan, première année.
Natation
Une Fête de "Natation sur le lac d'Enghien.
— Dimanche aura lieu sur le lgc d'Enghien
une réunion de natation, organisée par le
C.A.E., avec la participation de l'Association
Sportive Française, le Sporting Club Univer-
sitaire de France et le Sporting Club de Choi-
sy-le-Roi.
Au programme de la réunion :
60 m. (scr.) : 5 prix ; 400 m. (scr.) : 3 prix ;
plongeons : 3 prix ; match de water-polo, en-
tre l'A.s.F. et le - Sporting Club de Choisy-
le-Roi, comptant pour le Championnat de
paris : 7 prix.
Aviation 'l
La « Libellule Blénot ». — M. Blériot expé-
rimentait, hier, sur le terrain de manoeuvres
d'Issy-les-Moulineaux, son aéroplane muni
de son nouveau moteur Antoinette 50 HP 16-
cylindres.. Deux envolées successives ont étt:
exécutées avec un parcours d'environ 10 m.
La seconde fois, une roue endommagée à
l'atterrissage a mis fin aux expériences - 1
Etaient présents : MM. Santos-Dumont Fer-
ber. Levavasseur, Voisin, le professeur, el
Mme Reissner, Jacquelin, Meugin, etc.
e - Ã Aérostation
Une ascension scientifique* — Nous annon"
cions, hier, l'ascension du WaUialla, parti de
Saint-Cloud, en ascension scIentifique inter-
nationale, sous les auspices de l'Aéro-Club
de France. Il a fait un excellent voyage dans
la tempête sud-ouest.. ,---
Emportés par un. vent de il mètres à la
seconde, sous une pluie diluvienne et con-
tinue, MM. Alfred Leblanc, Edgard Mix et
tinue, Jaubert ont jeté l'ancre à Zeelhem,
près Diest (Belgique), à proximité de la Hol-
lande.
Les aéronautes et le directeur de l'Obsern
vatoire municipal de la Ville de Paris rap-
portent de cette ascension un livre de bord
très important qui sera communiqué à la
commission scientifique de l'Aéra-Club de
France, présidée par S.A.I. Mgr le prince
Roland Bonaparte.
ÉCHOS SPORTIFS
Le numéro de la Culture Physique du 1"-
septembre est paru. Lire : Pour ceux qui
voyagent (A. Surier) : la Culture Physique
dans la famille (Prof. Desbonnel) ; Nos anec-
dotes (Léon Sée) ; les Sports en plein air
(L. Tellié) ; Comment se servir de la poignée
d'Hercule (A. Gaydon) : un livre à lire : la
santé par la science de la respiration ; l'Es-
prit de record (P. Norrnat) ; le But de l'Edu.
cation physique (Dr Rulfier) ; Comment pré-
server nos enfants des fièvres éruptives (D*
Rozet)-
En vente partout et à 1 administration, 43*
faubourg Poissonnière. :
— Les obsèques de M. Jean-Félix Guyon.,
frère de M. Adrien Guyon le président du
« Sabre », seront célébrées demain matin, àI
dix heures et demie, en l'église Saint-Phi-l
lippe-du-Roule. Nos sincères condoléances dl.
notre ami.
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