Presse et revues
14 pages
Titre : Paris-soir
Éditeur : s.n. (Paris)
Date d'édition : 1939-01-12
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34519208g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 12 janvier 1939 12 janvier 1939
Description : 1939/01/12 (A17,N6023,ED6). 1939/01/12 (A17,N6023,ED6).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7644622v
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-235
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/03/2015
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DANS UNE PIECE NUE OU QUATRE MATELOTS
PRÉSENTAIENT LES ARMES.
Rigide, comme en état d'hypnose
le traître Aubert s'entendit
condamner à la peine de mort
TOULOY, 11 Janvier (Par tél.)
Dans une pièce étroite aux murs
blanchis à la chaux, sous la lumiè-
re brutale d'une lampe trop puis-
sante, quatre matelots, baïonnette
au canon, présentent les armes.
A un pas devant eux, un jeune
second-maître, greffier du tribu-
nal militaire, se tient au garde a
vous, une feuille blanche à la main.
Face à ces cinq hommes, le trai-1
tre Aubert et son amie Marie. Ils
sont debout. Lui, rigide, comme
pétrifié. Elle, très droite, mais avec
plus d'abandon, plus de naturel.
La scène est hallucinante :
— Le tribunal', commence le se-
cond-maître.
Les mots, dans le silence total,
tombent comme une pluie d'orage.
118 sont terribles, ces mots. Mais
Aubert ne parait pas les entendre.
Il est dans une sorte d'hypnose.
— Et, en conséquence, poursuit
le second-maître, le tribunal mari-
time condamne Marc Aubert à la
peine de mort et à la dégradation
militaire, et Marie Morel à trois
ans de prison.
» Reposez, armes ! »
C'est tout.
Aubert est demeuré cloué sur
place comme privé de vie. C'est la
main d'un gendarme qui le tire
soudain de sa léthargie. Alors, il
tourne brusquement la tête à droi-
te et à gauche, pris d'une panique
soudaine.
Marie, maîtresse femme
Les juges s'étaient retirés pour
délibérer à 19 heures, après le ré-
quisitoire et les plaidoiries. A ce
moment d'aucuns pensaient que le
traître sauverait sa peau, si les
juges estimaient qu'ils avaient à
faire à un homme ayant agi dans
un instant de déséquilibre. Mais
pour la majorité la sentence ne
faisait pas de doute. Il y a, entre
le crime d'un jour et le crime qu'on
répète tous les jours pendant deux
ans une différence qui exclut tou-
te possibilité de pardon. Or, c'est
pendant deux ans que pour 70.000
francs Aubert a trahi. Sur ces
70.000 francs 17.000 ont été saisis.
Disons en passant que l'Etat en-
tend bien que le reste lui soit rem-
boursé.
Pour Marie, l'avis unanime con-
cluait à une peine de cinq ans de
prison. Elle s'en tire avec trois
ans. A dire vrai le rôle qu'elle joua
dans ce drame elle le joua plus
bêtement, plus inconsciemment
que de sang-froid. Mais quelle maî-
tresse femme que cette petite
brune,, que cette petite paysanne
bretonne ! Elle fit impression tou-
te la journée par la netteté de ses
réponses, la sincérité de ses propos.
Dans trois ans elle retrouvera la
vie. Elle aura eu d'ici là le temps
de réfléchir sur ses actes irréflé-
chis.
La dégradation
honte suprême
Ce n'est que sur le matin que
Aubert a fini, dans son cachot de
la prison maritime, par succomber
à la fatigue. Après la journée
d'hier la nuit fut terrible pour lui.
Le remords l'a laissé sans repos.
Un seul espoir : le recours en
grâce qui sera présenté au Prési-
dent de la République. M. Lebrun
le signera-t-il ?
Quoi qu'il en soit, d'ici huit ou
dix jours le drame aura son épi-
logue. Il est déjà un premier châ-
timent auquel Aubert n'échappera.
pas : la dégradation. Devant ceux
qui furent ses frères d'armes il se
présentera une dernière fois
uniforme Ifevec insignes,-«es 8*4
Ions, ses boutons qui ne tiendront
que par un fil. Un officier, le dé-
clarant, au nom du peuple fran-
çais, indigne de porter les armes
arrachera son épée, fera sauter les
insignes, les galons, les boutons
qu'il jettera à terre. Et la _PI';.;:-
me honte sera ensuite pour l'hovn-
me de défiler, entre quatre ma c,o,.
lot ayant l'arme sur l'épaule, de-
vant le front des troupes.
Bené MAÏ'.VE.
P. S. — Une erreur de rémis-
sion nous avait fait écrire Y i - que
le prénom de l'amie de Auim était
Marie-Jeanne. C'est llàri« t-nu .ourt
qu'il fallait lire.
Une jeune fille veut faire
un homme d'un assassin
(SUITE DE LA PREMIERE PAGE)
Cela se passa à quelques kilo-
mètres de Genève, sur le bord du
lac, au Reposoir. Troesch tira une
balle de revolver dans la nuque du
chauffeur et fouilla tranquillement
ses poches.
Troesch avait tout prévu, et
même qu'un cadavre pouvait revi-
vre. Il avait emmené de l'éther
avec lui. Il en verse rapidement
sur un mouchoir, l'enfonce en tam-
pon dans la bouche du chauffeur
et précipite celui-ci dans le lac.
Il respire. Cette fois, percé d'une
balle, asphyxié et noyé, l'homme,
est bien mort ; il ne pourra pas
parler. Troesch s'en va. Il se re-
tourne une dernière fois : c'est
pour voir le chauffeur se traîner
hors de l'eau et s'accrocher au
parapet du quai.
Troesch se précipite. A coups de
pied, il oblige l'homme à lâchér
prise. Il le fait basculer.
Troesch retourne tranquillement
à Genève et finit sa nuit d'anni-
versaire à boire joyeusement avec
des camarades. Il est pris trois
mois plus tard, contraint aux
aveux, jugé, condamné à la dé-
tention perpétuelle parce que la
législation suisse ne prévoit pas la
peine de mort.
Une pure jeune fille
Frieda Rengeli était une étu-
diante bernoise. Une fervente
chrétienne, d'éducation protestante.
Aussi une grande lectrice de
Tolstoï et une fervente adepte des
principes des milieux d'Oxford.
Il y a six ans, elle visitait le
fameux pénitencier de Thorberg,
celui qu'on considère comme le
plus sévère de toute la Suisse. Les
prisonniers défilaient devant les
visiteurs. Soudain elle reconnut au
milieu d'eux un garçon avec lequel
elle avait joué, à Berne, quand
elle était enfant : Huldreich
Troesch. Elle demanda au direc-
teur l'autorisation de s'entretenir
avec lui et l'obtint
Frieda Rengeli revint plusieurs
fois. Connaître un meurtrier, lui
parler, essayer de comprendre
pourquoi il avait tué, deviner ses
remords, tenter de le réadapter à
la vie sociale : cela passionnait
la jeûne étudiante. Elle assaillait
Troesch de questions fiévreuses.
De retour chez elle, elle notait sur
un grand cahier ses réponses, ses
attitudes. Elle pensait jour et nuit
à « son » prisonnier. Un beau jour,
elle s'aperçut qu'elle l'aimait.
C'était une fille droite et lucide.
Puisqu'elle aimait Troesch, elle
devait lui consacrer sa vie. C'est
ainsi qu'une femme, estimait-elle,
doit aimer.
Troesch, un prisonnier
modèle
Depuis six ans, Frieda Rengeli
est fiancée à Troesch. Elle vit a
Berne avec sa mère. Elle a termi-
né ses études et travaille comme
secrétaire. Elle a perdu plusieurs
places quand on apprit qu'elle
aimait un condamné. Elle en a
trouvé d'autres ; elle est très cou-
rageuse et très consciencieuse dans
son travail. Elle a maintenant
trente-deux ans.
Depuis qu'il est fiancé, Troesch
est devenu un prisonnier modèle.
La commission des grâces du
Grand Conseil de Genève a lon-
gument délibéré. Le rapporteur,
M. Emile Unger, s'est déclaré par-
'tisan de la grâce.
— Je suis allé voir Mlle Rengeli,
a-t-il déclaré, Je lui ai longuement
parlé. C'est une jeune fille de grand
cœur, elle aime Troesch, elle sau-
ra lui faire aimer la vie.
» Et puis, ajouta-t-il, elle n'ai-
mera jamais que lui. Et avons-
nous le droit de priver cette jeune
fille de son bonheur ?
Par six voix contre deux, la com-
mission s'est cependant prononcée
contre la grâce. Mais ce sont les
députés du Grand Conseil qui dé-
cident en dernier ressort. Ils déli-
bèrent cet après-midi.
S. Léouold:
Plus de 200 personnes
brûlées vives
en Australie
140.000 km. carrés
consumés par l'incendie
Une catastrophe sans précédent a
ravagé 140.0»© kilomètres carrés
dans le Commonwealth (Australie).
L'incendie, qui s'avance sur un
front de 65 kilomètres, a causé la
mort de plus de 200 personnes. Des
centaines de maisons d'habitation,
d'usines, de forêts ont été détruites.
Toute communication étant coupée,
on tente d'atteindre les sinistrés par
radio et par avion.
ALLEMAGNE
* L'ECRIVAIN IVIEKISCH, accu-
sé de haute trahison-, a été cond-
damné aux travaux forcés à per-
pétuité.
* LES NEGOCIATIONS GERMA-
NO-POLONAISES au sujet de
l'expulsion des Juifs polonais,
d'Allemagne ont été de nouveau
ajournées. Le différend princi-
pal a porté sur les biens des ex-
pulsés dont le Reich entendait
confisquer 80
TCHECOSLOVAQUIE
* LA DIETE SLOVAQUE est con-
voquée pour le 18 janvier.
U.S.A.
* Le COMEDIEN JACK BENNY a
été inculpé dans l'affaire des
fraudes sur les robes et bijoux
entrés en contrebande. Il plaide
« non coupa-bits ».
EN CATALOGNE
L'avance
nationaliste se ralentit
EN ESTREMADURE
Les gouvernementaux
menacent Penarroya d'encerclement 1
LONDRES, 11 JANVIER.
L'avance nationaliste s'est ralentie en Catalogne, en raison de la
brume épaisse qui recouvre toute la région, déclare Burgos, tandis
que Barcelone affirme que des divisions nationalistes ont quitté le
secteur pour l'Estrernadure.
Sur le front du nord et du centre les attaques nationalistes ont
été mises en échec. Les éléments italiens qui tentaient de déboucher
d'Artesa de Sega ont été repoussés avec des pertes sensibles et ont
perdu 5 tanks capturés par les gouvernementaux.
Au centre, les nationalistes ont
tenté vainement de prendre Bel-
purg. Perdu et reconquis plusieurs
fois par les gouvernementaux, le
village est resté en leur posses-
sion.
Au sud, la division italienne
« Vittorio », attaquant en direction
de Montblanch et de Falset, a
marqué une légère avance.
En Estremadure
L'avance des gouvernementaux
depuis le début de leur offensive
atteint 80 kilomètres de profon-
deur.
Dans la province de Badajoz,
des combats violents sont engagés
autour de Monterubio de la Sere-
na, à 20 kilomètres au sud de Cas-
tuera.
Autour de Penaroya le cercle se
resserre, les gouvernementaux
ayant occupé les hauteurs qui do-
minent la ville au nord et au nord-
ouest.
Après la prise d'Azuaga, les gou-
vernementaux avancent le long de
la voie ferrée en direction sud-
ouest, et leurs avant-gardes se
trouvent, à l'heure actuelle, à 15
kilomètres de la voie ferrée de Sé-
ville à Salamanque.
Deux femmes se battaient:
le mari de l'une
blesse d'un coup de feu
celui de Vautre
— Je vous assure que c est
Mme Hoche qui a commence, mon-
sieur le commissaire.
— N'en croyez rien, monsieur le
commissaire : c'est Mine Gérard.
Périodiquement, le commi.-paire
du quartier de la G-are devait
intervenir. Mmes Hoche et Gérard,
locataires voisinas du 181, boule-
vard de la Gare, ne pouvaient pas
se sentir.
Hier soir, à 21 h. 15, ure nou-
velle scène ee déroulait sur le
palie?. Excéda M Eugètie Hoche
sortit. Immfrlii fSern>~nt un coup de
feu claqua et .,,':¡ ffaissa, atteint
à la cuiïKWi droite.
Transporté ¿. a Pitié, il a
déclaré
- Ma femme je disputait avec
Mme Gérard ; c lle-ci jeta à terre
mon (:;poli.:.:e et la roua de coups.
Au moment où j'allais intervenir,
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Les obsèques
de M. Jean Maurain
victime de l'avalanche
de la Ponsonnière
ont été célébrées
cet après-midi à Paris
Le corps de M. Jean Maurain —
fils du doyen de la Faculté des
Sciences — directeur du cabinet du
président du Sénat, victime de
l'avalanche de la Ponsonnière, a
été ramené cette nuit à Paris.
Les obsèques ont été célébrées
cet après-midi. La. levée du corps
a eu lieu à 14 heures, à la. prési-
dence du Sénat, en présence de
nombreux universitaires et hom-
mes politiques.
M. Daladier s'est fait représen-
ter ce matin par M. Clapier, direc-
teur de son cabinet, à la levée du
corps de M. Maurin.
M. Camille Chautemps, vice-pré-
sident du Conseil, était représenté
par M. Bayon-Targe, chef de son
cabinet.
La dernière caravane, partie hier
avant l'aube de Valioire, a décou-
vert vers midi les corps des deux
dernières victimes de l'avalanche :
Mlle Magnan et M. Dewulf, qui
avait été le guide et l'organisateur
de la caravane.
Dans l'après-midi d'hier a eu
lieu, au cimetière de Valloire, l'in-
humation du Hollandais Paul
Elwerfeit. Le moniteur autrichien
Stéphane Lechner est également
inhumé,cet après-midi, à Valloire.
Mme Mamelle
a demandé
à assister
aux obsèques
de son mari
C'est à Plaisir, vendredi matin
à 10 h. 30, qu'auront lieu les ob-
sèques du professeur Mamelle
Un incident inattendu s'est pro-
duit à cette occasion. Mme Ma-
melle a écrit à M. Lecharny, juge
d'instruction, pour obtenir de lui
l'autorisation d'assister à la céré-
monie funèbre, libre et en voiles
de deuil.
En dépit du côté délicat d'un
tel refus, il est peu vraisemblable
que le magistrat accède à cette
requête.
Dès que M. Lecharny sera en
possession des rapports des doc-
teurs Patrt et Piédelièvre et de
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AU PARQUET. — Progrès
des Rentes, de diverses
Grandes Banques, du Rio.
Nouvelle avance du Suez.
Rio recherché.
EN COULISSE. — Bonne te-
nue de la De Beers. Résis-
tance des mines d'or. Caoat-
choutières irrégulières. Fer-
meté des cüprifères.
Si la* échanges demeurent
calmes, i,l y a lieu de constater
que cette raréfaction des transac-
tions-ne nuit pas à la tenue de
l'ensemble de la cote. En effet, le
marché manifeste, sauf sur quel-
ques valeurs, des dispositions sou-
tenues.
On s'entretient des conversa-
tions de Rome, des prochains dé-
bats parlementaires et du repli de
l'or à Londres.
M Au Parquet, les Rentes ga-
gnent un peu de terrain : 3 %,
84,85 (+ S5 centimes). 4 1/2
32 A, 90,45 (+ 25 centimes).
Grandes Banques bien orien-
tées, à l'exception du Crédit Lyon-
nais qui revient de 1.722 à 1.706.
M Valeurs de produits chimiques
eans modifications importantes, à
part Saint-Gobain qui doit suppor-
ter des réalisations locales.
W Au groupe des Internatio-
nales, le Suez poursuit son avance
en se négociant à 17.900, cours qui,
en tena.nt compte du coupon de
189 francs détaché ces jours-ci, est
le plus élevé, ayant été enregistré
depuis un mois. Très bonne tenue
du Rio, Royal Dutch calme. Cana-
dian Pacifie, maussade.
En Couliss-e, la de Beers re-
gagne du terrain. L'action de pré-
férence s'échange à 1.910, cours
qui s'entend ex-coupon de 40 fr. €0
net.
W Pétrolifères soutenues. Mexi-
can Eagle, 50,25. Shell, 741 (+ 3).
Caoutchoutières irrégulières,
malgré la résistance de la matière
à Mincing Lane.
— Fermeté des cuprifères. Thar-
sis en tête.
Des achats locaux se produi-
sent sur les Rentes mexicaines,
5 0/0 et 3 0/0.
Au marché des changes, on
enregistre un léger déport sur la
Livre à un mois.
Quelques cours du Parquet
(comptant)
Crédit National 1920, 497*. Crédit
National 1938, 1.037». Ville de Paris
1958 6 à lots, 974*. Havraise
d'Energie, 830. Gaz Lebon, 1.843.
Gaz de Paris. 196*. Aniche, 126.
T. C. R. P., 634. Ets Nicolas, 380*.
Suze, 3.901*.
N. B. — Les cours suivis d'un
astérisque sont ceux de la précéden-
te cJMw».
VALEURS COTÉES AU COMPTANT ET A TERME
PARQUET 1 COIJ4Il'i "1 rotiRs j
WttCF.D. IHI loi'»
„i 84 501 84 95
43% $ 86
? 7 .:. 87 90 88
5 # 19,8 i 67 • ■ 87 70
6 k 115 50 115 75
4"î! 1925, ,. ¡S:¡j fi) ,.
4 SX i?32*r A ,,,. 90 .20 90 50:
4 m tr B .„ 83 4C 8870:
H M 1937 omort «. i 154 ••
Ctts-di* n 5 33 101 W
Ob. Tr. IM3 992
- - A 1934 9;
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- - 3^ 1936 A l-'9 îî:
- - 4®, 1936 R I 18 *5
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Autonome,.. •• • ••
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Banqu» d« I Algérie 6560
fianque de Paris..13 10 .|3I6
Umen Parisienne 5»' 525
Çfemp*. Not. d Esc i 83E | 883
Crédit Foncier.! t ..3205
Crédit Lyopnoit '722 ..,1706
Société Générole. S28 813
SUBI I7BÏ5.. 117880..
Suez
Sum (fondtilejri ..,, I 5000 !
Subi (civile, 5'). l5?90 i5270
Ett. 637 634
t. yen. ,,. PGfl
Midi 665 678
Mord.! 926
Orléans 8 <
MOropoIftain '91 90<..
Trùirwayj Shanghaï 0;>30 ..,
lyonrroi»# toj* |5S5 Jt520
Eau* et Elect lidoc 825 ..i 8i0
Dittnb Poti*ienne 813
Electricité de Par* , 8D4
Electr. FCO-P géM- 1506 15 12
Nord totnifcre j 912 , 916
Thomson Hcus'on ■. 154 ,. 154 50
CHion d £tertrtt«é S) '!<,)'!
ECI Chouf. F "'Qt. 7f6 7 95
PARQUET COURS 1 COURS
'M~-° f~C~B.OtJJO~
Gaz et Eoux | 528 ..I 528
Forges Nord «t €ït.. 747 745
Denain-Arizin !M40 I42ti
Setinerder eit Ce r.11SI 1 '08
Béthune (10*) ! 567 573
Cour..ères 249 250
Lem, 338 338
Maries ! 475 480
Vicoigne 557 561
Bor 2)6.5.
Pefiarroya 311 315
Ind. et C" d. Pétroles 71 75 71 75
Fronç. des Pétroles. I 870 857
KaM Sainte-Thérèse. 11 324 1330.
Péchiney '1830 1842
Rhôrte-Poulene ! 883 833
Saint-Gobain 2075 2050
Port du Rosorio <<80 4450
Air liquide.. 1260 1255
Brosserie Quilmès - - 5250 5300
Caoutch. Indochine. 730 723
Compteurs h Goz. 651]
Ford (française) 63 62 5
Peugeot. 483 i. 480
Pollet et Chausson. 453 444 <
Raffineries Say 650 650
Terres Ro«g«s 508 512
Union Européenne P87
E-st 3 anefenne» 377
Lyon 3 °ti fus. anc.j 51
Midi 3 "j oneiennes.j 378 [
Nord 3 anciennes 876 .,
riéons onc 376 :: ::: ::
ôueît 3 anc 368
Obligations Young 358 357
Turc 7 1933 330 330
Banque Ottamane.. 696685
Créd. forte, t^pt.. 4050 4080
Canadian-Pacrfic. 220 218
Wagons-Lits 78 75 79
Philips 3310 3288
Arbed ; 836(1 8500
Central Mming 13425 :34 1
East Geduld 12068 2P52
I Geduld 11717 ..11705
I «io-Tinto 2550 2593
Azote ! 21 85 2187
Petrofina 1 615 610
5 :. 610
Royal Dutch 6657 6650
Amsterdam fcubber.;4400 ,.j<425
Suer, et raff. d'Egyp. 810 812
1 COUUSSE €OURS colIR5 1
****** reterp. pujot»
Mexicoirm 5 28 25
MexIcaIns 3 "0 25 50
Bons Mexicains ! 90
Albi I 607 606
Anglo-Amerlcan. <55 455
Areas 278 50
Astra Romana 105 50
Banq Not d Egypte 53 5 ..5315..
Barcelona traction.. 236 238
Brakpan 483 484
Brasserie Palcrmo : 845 85 i
Brasserie Schlau. 320 329
Brit. Amer. Tobacro. 856 856
Bruay 192 193
B,U.y ::: 1770 1770
Crfro-Héliopoln 1770 1770
Cambodge 570 568
Cambodge (part) 193 |Ç8
Canad'an Eagle. 78 7® 75
Caoutchoucs (Fin.).. 249 50 743
Coeutchoucs (aet. V) 85 ! 850
Chartered 239 50 237 50
City Deep 335
Colombie 95 92 25
Concordia 64 25
Crown Mines [2901 1291 5
Daggafontein 3S2 *
D. 1454 1 70
De Beers préférence 1930 ., 1915
Dong Trieu 101 50 100 50
Durbon Roodeport.. 558 .,.
Eastern Rubber 146 50 1" 51J
East Rond 514 510
Equateur 171 171 50
Enrellos , 117 50
Fronco Néerland-. 281 290 50
Franco-Wyotning 290 290 M
General Mining 814.,..
Goldfields 5V7 595 ,.
Gula KalomponB-" 189 190 50
Hotchkiss 651 659
La Houve 597 591
Huanchaca 47.. <7 25
Huiles de Pétrole. 354
Hydra Cère. 83 81 50
Jagersfontein 190 191
Johannesburg 416 ,.,.
Katanga. 446.. 449
Kteinfontein 536
Kuala Lumpur 207 208
Lake Wiew and Star 173 50
Lcnglaagte i 128
COULISSE COURS J COURS
WWLIJM PDBCÊO. DO JOUR
Liévin 203 50 205..
London Tin ordin. 31 30 75
Main Reef 683
Maloeca.ordinaire. • 180 180
Mexican Eag"Je 49 50 50 25
Michelin. 1321 1335
Mines et Prod chim. 721.
Minière Grands Locs 585
Moulins Maghreb 46 50
Mozambique I ! 183 50 190
M Zaita.
Naltagua .i 202 5D 202
Naraguta .! 86 50 85 5.0.
Navigation Nord. 211
New Stato Areas 511 ,.,
Paduna. 643 •• 650
Pernod .10 12 ,. 1022
Phosph. Constcmtine 317
Phosphates M'Dilla. | 167 50
Phosphot. Tunisiens. ; 166
Pointe-à Pitre 437
Randfontein ,§73
Rand Mines 520 1514 ::
Rhodesian Anglo A. 244 50 244 50
Roan Antelope 150 50 152
Robinson Deep 658..
Sennah Rubber 253 255
Shansi 23 , 22 75
Shell. 738.. 742
Silva-Plana 174
Simmer ond dock. I 71 50
Springs Mines 778
Steaua Française. ;,30
Sub Nigel 2171 2170
Tangany~a. 53 25 53 75
Tavoy Tin 16 75 16 50
Terres Rouges (part) 183 50 185 50
TharSlS. 297 303
Townships Mining.. P4 25
Tronsyoal. 262 50 262 50
Trepco Mines 92 25 9275
Tubes Sosnowic»..- 162
Tub'ze.,. 107 50 109
Haut Katanga (part) 4290 4295
Union tropicale 96 95 75
Urikony 109 50
Vieille-Montagne. 2055 205fl
Vins et Spiritueux 260 2él
Viscose (Nationale) 397
West Rand. 337
West Springs 431
(Voir les cours de clôture dans nos dernières éditions)
Informations
0 METRO POLIT UN
Les recettes de Ibi38 (chiffres
provisoires) ont atteint - pour
le réseau urbain rt cel'u de ban-
lieue, à l'exclusion de i& li£.«e de
Sceaux — 723.962.659 rr. (contre
612.484.125 fr. pour 1937).
0 BETHUNE
Pendant l'année 1938, l'extra ra-
tion s'est élevée à 2.478.243 VUj.
nes. L'extraction de 1937-38 étant
ressortie à 2.439.644 tonnes.
lb DOURGES
L'extraction brute de la Can:
pagnie a été de 990.505 tO'n::!"
pour le premier semestre de 133^
(contre 953.699 tonnes pour It*
semestre correspondant de 1637;
et de 953.811 tonnes (cg*:; -
935.261 tonnes pour le second se-
mestre), soit pour l'armée terut
entière 1.944.316 tonnes en 1038 ;
(contre 1.889.960 tonnes en 1887). i
go COURRIERES
La production nette de l'annér i
1938 ressort à 3.239.473 tonnea
(contre 3.052.202 tonnes en 1937). j
LES CHANGES
COURS OFFICIEUX
Livre, 177.10 contre 177,02 ; (Ssllti', i
37,91 contre 87,90 ; florin, 2.062 con-
tre 2.061 ; Beigique, 640 1/2 contr
6*0,62 1/2. ;!
LONDRES
Par téléphoné, en seanee.
Tendance calme
VALEURS Crs *u*c un I,l)"
War Loan ! 9|/g"-1 f 7 i"
British Celanesa 1 */%■'• i,
Bhtish C~la.B!M - 27/6
r-our taul" 27/3. 27/6 .1
Brit. Amer. Tobac 1 ; I
Central Mining "•"- 1,9 i.,i
Chartered | £^/G. 26/3.
Brakpan j ..j » S.
Crown Mines SN.~
Goldfieldà 1R-G'
Rand Mines 167/6. 16,.
Mexican Eagle , 5/0. 5/. :
Royal Dutch 37 3/16 57^
Shen. sitIo Il SJ ::;
Gula Kalumpung , À:
Kuala Lumpur j 20/1 -2.-9 .•
S i1//4!'. !j
Rio Tinto
De Beera 8 1/4. 1
Les indices de l'activité
économique nationale
En novembre,
le recouvrement
des impôts
a produit 680 niilions
de plus
qu'en novembre 1937
Lee recouvrements budgétaires
au titre du budget général ressor-
tent pour novembre 1938 à 4 mil-
liards 957.864.000 france.
Dans ce montant, les recettes
normales et permanentes figurent
pour 4.549.797.500 fr. contre 5 mil-
Jiards 426.625.000 fr. en octobre et
3.869.673.600 fr. en novembre 1937.
:,e:" ressources exceptionnelles,
îcif r^pettee d'ordre et produits di-
v., roc refesortent à 408.066.500 fr.
Différence
i'kODUITS Novembre par rapport
1338 à nov. 1937
arerist ement ..,. 285JJ«7.»eO + 73.S70.0W)
Timbre 151.638.000 + 24.948.000
Op"'r:!.! :nw de Bourse. 18.064.000 + 470.000
BT'fJ,,' Ses valeurs
;i,(¡Í,iI, 11 ..,.-. 150.450.000 + 31.435.000
Oluar.e 846.535.000 +181.314.000
Co itrli Indirectes. 493.367.000 +133.547.000
Tsia" directes spéc. 44.552.000 + UNlt.GOO
T~~t ..r le chiffre
1 3 (falres 896.734.000 +129.256.W0
^et saccharine. 113.391.000 - 457.000
M nopoles 18.338.000 + 5.169.000
l", total dee recouvrements opé-
rés eu titre des recettes normales
et permanentes pendant les 11 pre-
miers mois de l'année 1938 (entre i
pr;/-inthèses les recouvrements car-
répondants pour les mêmes 11
ois de 1937) :
onze.
premiers Différence
mois pr rapport
Produits , 1938 à 1937
- --
.MPOTS INDIRECTS
.)®i6tremeut 3.693 + *843
ItmbM. 2.249 + 202
Opérât. Bourse. 1RS 64
Ueç. var. miybfl 5.643 +1.684
!. Contrib. indirectes 13.051 + 962
; i> -ran'es 519 + 174
-.'■es IndlT. spéc. 8.854 +2.642
61 > 'Hre d'affaires 16D + 16
/.«înupoles 447 + 151 I
En décembre,
l'indice des prix
de gros
a marqué une hausse
de 9 points
sur celui de novembre
La Statistique générale de la
France communique les indices du
mouvement des prix en décembre
1938 :
La hausse des prix de gros
L'indice général non pondéré des
prix de gros <45 articles) — base
100 en 1914 — s'établit, au Si dé-
cembre, à 666. en hausse de 9 points
par rapport au mois de novembre.
Le tableau ci-dessous compare les
indices des prix de gros de décem-
bre à ceux de novembre et d'octo-
bre ;
Fin Fin Ftu
cet. nov. déc.
Indice général 654 657 666
Produits nationaux 670 678 692
Produits importés 626 620 620
Denrées alimentaires
Ensemble 635 684 648
Aliments végétaux 627 595 619
Aliments animaux.. 630 662 668
Sucre, café, cacao.. £24 656 667
Matières industrielles
Ensemble 11' 672 678 682
Minéraux et métaux SOI 805 7Ô5
Textiles 582 575 598
Divers 648 662 664
Les prix de détail
L'indice pondéré des prix de
détail de 34 articles de ménage
à Paris (base 100 en 1914), s'établit
à 754 fin décembre, contre 739 pour
novembre. Pour les denrées alimen-
taires figurant dans ces 34 articles,
l'indice est de 758 pour décembre
(contre 742 en novembre).
L'indice pondéré des prix de
dotait de 13 articles de ménage
(base 100 en 1914) ressort, à Paris,
à 742 pour décembre, contre 727
pour novembre.
Marchés commerciaux français et étrangers
LONDRES
Or : 148,10. Change : fr., 178,«9 ;
dollar, 4,67.31.
Cuivre 8 mwis : 43/18/9 (43/15/ 7 i).
Etain 3 mois
Etain 3 mois : 217/5 (216/12/6).
Caoutchouc : Avril-juin, 8 1/4 (8
3/16) ; juillet-sept., 8 5/16 (8 1/4).
Sucre : Mars, 6/2 1/2 (6/2 1/2) ;
mai, 6/2 1/2 (6/2 1/2).
IJVKKPfHIL
Coton Bm*ér. : Janv., 4,85 (4,80) ;'
mars, 4,77 (4,78).
Blé : Mars, 4/4 1/8 (4/7 1/8); mai,
4/5 3/8 (4/7 1/4).
Marché des Halles Centrales
VIANDES (taxe d'abatage com-
prise). — Bœuf, quartier derrière
traité, 10,50 & 13,50 (11,50) ; aloyau,
14 à 18,50 (16) ; train, 9 à 11,50 (10) ;
paleron, 7,50 À B.50 ( 8,50) ; collier,
5.50 à 7 (6) ; plate-côte, 5 à 7.50
(6). Veau de 14 à 17 (15,50). Agneaux.
15 à 20.50 <18). Monton de 13,50 à 16
demi, 14 à 15 (14,50) ; jambon. 16 à
18 (17) ; poitrine, 14 à 15,50 (15) ;
lard, 8 à 11,50 (9) le kilo.
VOLAILLES. — Poutets nantais.
16 à 18 (17) ; poulets de Bresse, 20
à 22.50 (21.50) ; lapins du Gâtinais.
13.25 à 13.75 (13^0) ; canarda nan-
tais et rouennais, 17 à 19 (18) ; pi-
geons morts, 7.50 à 8.50 (8) ia pièces
oies en peau, 10 à 12 <11,50) ; poules
de Bretagne. 13 à 16 (15) ; poulets
de Bresse vivants, 13 à 16 (14,50), le
kilo.
POISSONS. — Colin entier, 7 A 15
(12) ; maquereau, 7 à 11 T9) ; mer-
lan, 2 4 4 (3,25) : raie, 2.50 à 6 <5) :
sole, 14 à 23 (19,50) ; turbot. 11 à 27
(20) ; bar, 13 à 25 (17) ; mulet, 7 t
15 (9) langouste, 27 à 35 (30): ho-
mard, 25 à .88 (3"i daurade, 7 à 11
(9) ; lotte, 7 à 11 (10) le ki!o ; mou-
les, les 100 kilos, 120 à 150 <135) ;
huîtres portugaises, 25 à 39 (32) Te
cent.
FRUITS ET LEGUMES, — Bana-
nes des Antilles, 300 à 370 (343) :
poires, 800 à 1.300 (1.100) ; pommes.
400 à 1.200 (750) ; noix sécher 450 à
'800 ( 750) ; oranges d'Algérie, 400 à
450 (430) ; Clémentines, 600 à 700
(650) ; raisins de ThoMery, 10 A S
(18) le kilo ; tomates d'Algéri«, 300
à 700 ( 550) ; pommes de terre ster-
ling, 75 à 85 (82) les cent kilos»;
choux verts de Paris, 40 & 120 (70)
le cent ; choux-fleurs du Midi, 275
à 600 <400) le cent artichauts bre-
tons, 70 à 110 (90) le colis ; Situez
du Midi, 95 à 175 (125) le cent; ha-
ricots verts du Maroc, 1.000 à l.SOO
<1.580) ; pois du Midi, 1.100 à 1.300
<1.200) épinards, C10 à 250 (230) :
oseille. 1.200 à 1.500 (1.400); endi-
ves belges, 520 à 000 <570) champi-
gnons de couche (moyens), 650 à 750
(700) les cent kilos.
GIBIERS. — Lopins de garenne,
4 à 7 (6) la pièce ; lièvres, 30 à 42
(38) la pièce ; bécasses françaises,
8 à 15 (12) la pièce ; chevreuils, 2S
â 16 <14) le kilo.
BEURRES. — Beurres en mottaa
centrifuges Normandie, le kilo. 29
à 32,50 (31). Charente, Poitou et
Touraine 30 e 32,80 (31,50). Autres
provenances, 26 à 31 (29.50). Beur-
ras malaxés Normandie, 25 à 30
<28). Bretagne, 24 à 29 (27,80). Au-
tres provenances, 24 t. 28 <26,80).
Beurres en demi-kilos, toutes prove-
nances. 25 à 28.50 (26.80).
QSUFS. — Picardie et Normandie,
le mille. 1.100 à 1.180 (1.120). Brie et
Beauce, incotés. Bretagne, 980 à
1.020 (1.000). Poitou, Touraine et
Centre. 940 à 1.190 (1.100). Champa-
gne, , Bourgogne et Bourbonnais,
1.050 à 1.060 0.055). Auvergne et
Midi 040 à 1.150 (1.100).
FROMAGES. — Brie, moyen
mnule. la dizaine, 240 à 270 (250).
Coulommiers double crème, le cent,
800. Camembert de Normandie, 450
à 450 (390). Camemberts divers, 290
à 350 (320). Mont-d'Or. 210 à 220
(215). Pont-l'Evêque 400 à 520 (500).
Chèvre, 125 à 550 t350). Emmenthal
les cent kilos, 1.400 à 1.570 (1.500),
Comté et divers, 1.440 à 1.570 (1.500).
Munster, 1.000 à 1.325 (1.200). Fro-
mage bleu. 1.209 à 1.400 (1.350).
Mouvement des paquebots
DEPARTS
Amérique du Nord
Du Havre : le 18 janvier. 4 Cha.m-
plain », « Manhattan », pour New-
York.
De Cherbourg : le 13 janvier,
« New-York » ; le 14, « Aquitaaia »,
pour New-York.
De Routogne : le 14 janvier.
« Veendam », pour New-York.
PAQUEBOTS ATTENDUS
Ah Havre : le 12 Janvier, « Chauà.
plain ». de New-York.
A Chertumrg : le 14 Janvier,
« Hambourg », de New-York.
Navigation fluviale
Vonne : Sens, 1 m. 41.
Haute-seine : Bray-sur-Selne,
0 m. 97 ; pont de Montereau, l mè-
tre 81 pont de Melun, 2 m. 44 ; ,
écluse de Varenne, 2 m. 43 ; écluM
de Port-6-l'Anglais, 8 m. 47.
Basse-Seiae : Aujsterlitz, 1 m. 27;
pont de la TourneUe. 1 m. 20 ; pont
Royal. 2 m. 77 ; écluse de Suresnes,
4 m. 70 ; barrage de Chatou (alti-
tude) 20 m. t)5.
Seine fluviale : Andrésy, 1 m. 71:
ManW-, 3 m. 38 ; Méricôurt, 3 m&-
tres 45.
Grand Morin : Pommeuse, 0 mè-
tre 80.
Mazm : écluses de Damery, 0 mè-
tre 81 ; Chalifert, 0 m. 81 ; de Chu-
rent on. U. m. 66.
Oise : barrage de Venette, 2 mè-
tres 99.
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DANS UNE PIECE NUE OU QUATRE MATELOTS
PRÉSENTAIENT LES ARMES.
Rigide, comme en état d'hypnose
le traître Aubert s'entendit
condamner à la peine de mort
TOULOY, 11 Janvier (Par tél.)
Dans une pièce étroite aux murs
blanchis à la chaux, sous la lumiè-
re brutale d'une lampe trop puis-
sante, quatre matelots, baïonnette
au canon, présentent les armes.
A un pas devant eux, un jeune
second-maître, greffier du tribu-
nal militaire, se tient au garde a
vous, une feuille blanche à la main.
Face à ces cinq hommes, le trai-1
tre Aubert et son amie Marie. Ils
sont debout. Lui, rigide, comme
pétrifié. Elle, très droite, mais avec
plus d'abandon, plus de naturel.
La scène est hallucinante :
— Le tribunal', commence le se-
cond-maître.
Les mots, dans le silence total,
tombent comme une pluie d'orage.
118 sont terribles, ces mots. Mais
Aubert ne parait pas les entendre.
Il est dans une sorte d'hypnose.
— Et, en conséquence, poursuit
le second-maître, le tribunal mari-
time condamne Marc Aubert à la
peine de mort et à la dégradation
militaire, et Marie Morel à trois
ans de prison.
» Reposez, armes ! »
C'est tout.
Aubert est demeuré cloué sur
place comme privé de vie. C'est la
main d'un gendarme qui le tire
soudain de sa léthargie. Alors, il
tourne brusquement la tête à droi-
te et à gauche, pris d'une panique
soudaine.
Marie, maîtresse femme
Les juges s'étaient retirés pour
délibérer à 19 heures, après le ré-
quisitoire et les plaidoiries. A ce
moment d'aucuns pensaient que le
traître sauverait sa peau, si les
juges estimaient qu'ils avaient à
faire à un homme ayant agi dans
un instant de déséquilibre. Mais
pour la majorité la sentence ne
faisait pas de doute. Il y a, entre
le crime d'un jour et le crime qu'on
répète tous les jours pendant deux
ans une différence qui exclut tou-
te possibilité de pardon. Or, c'est
pendant deux ans que pour 70.000
francs Aubert a trahi. Sur ces
70.000 francs 17.000 ont été saisis.
Disons en passant que l'Etat en-
tend bien que le reste lui soit rem-
boursé.
Pour Marie, l'avis unanime con-
cluait à une peine de cinq ans de
prison. Elle s'en tire avec trois
ans. A dire vrai le rôle qu'elle joua
dans ce drame elle le joua plus
bêtement, plus inconsciemment
que de sang-froid. Mais quelle maî-
tresse femme que cette petite
brune,, que cette petite paysanne
bretonne ! Elle fit impression tou-
te la journée par la netteté de ses
réponses, la sincérité de ses propos.
Dans trois ans elle retrouvera la
vie. Elle aura eu d'ici là le temps
de réfléchir sur ses actes irréflé-
chis.
La dégradation
honte suprême
Ce n'est que sur le matin que
Aubert a fini, dans son cachot de
la prison maritime, par succomber
à la fatigue. Après la journée
d'hier la nuit fut terrible pour lui.
Le remords l'a laissé sans repos.
Un seul espoir : le recours en
grâce qui sera présenté au Prési-
dent de la République. M. Lebrun
le signera-t-il ?
Quoi qu'il en soit, d'ici huit ou
dix jours le drame aura son épi-
logue. Il est déjà un premier châ-
timent auquel Aubert n'échappera.
pas : la dégradation. Devant ceux
qui furent ses frères d'armes il se
présentera une dernière fois
uniforme Ifevec insignes,-«es 8*4
Ions, ses boutons qui ne tiendront
que par un fil. Un officier, le dé-
clarant, au nom du peuple fran-
çais, indigne de porter les armes
arrachera son épée, fera sauter les
insignes, les galons, les boutons
qu'il jettera à terre. Et la _PI';.;:-
me honte sera ensuite pour l'hovn-
me de défiler, entre quatre ma c,o,.
lot ayant l'arme sur l'épaule, de-
vant le front des troupes.
Bené MAÏ'.VE.
P. S. — Une erreur de rémis-
sion nous avait fait écrire Y i - que
le prénom de l'amie de Auim était
Marie-Jeanne. C'est llàri« t-nu .ourt
qu'il fallait lire.
Une jeune fille veut faire
un homme d'un assassin
(SUITE DE LA PREMIERE PAGE)
Cela se passa à quelques kilo-
mètres de Genève, sur le bord du
lac, au Reposoir. Troesch tira une
balle de revolver dans la nuque du
chauffeur et fouilla tranquillement
ses poches.
Troesch avait tout prévu, et
même qu'un cadavre pouvait revi-
vre. Il avait emmené de l'éther
avec lui. Il en verse rapidement
sur un mouchoir, l'enfonce en tam-
pon dans la bouche du chauffeur
et précipite celui-ci dans le lac.
Il respire. Cette fois, percé d'une
balle, asphyxié et noyé, l'homme,
est bien mort ; il ne pourra pas
parler. Troesch s'en va. Il se re-
tourne une dernière fois : c'est
pour voir le chauffeur se traîner
hors de l'eau et s'accrocher au
parapet du quai.
Troesch se précipite. A coups de
pied, il oblige l'homme à lâchér
prise. Il le fait basculer.
Troesch retourne tranquillement
à Genève et finit sa nuit d'anni-
versaire à boire joyeusement avec
des camarades. Il est pris trois
mois plus tard, contraint aux
aveux, jugé, condamné à la dé-
tention perpétuelle parce que la
législation suisse ne prévoit pas la
peine de mort.
Une pure jeune fille
Frieda Rengeli était une étu-
diante bernoise. Une fervente
chrétienne, d'éducation protestante.
Aussi une grande lectrice de
Tolstoï et une fervente adepte des
principes des milieux d'Oxford.
Il y a six ans, elle visitait le
fameux pénitencier de Thorberg,
celui qu'on considère comme le
plus sévère de toute la Suisse. Les
prisonniers défilaient devant les
visiteurs. Soudain elle reconnut au
milieu d'eux un garçon avec lequel
elle avait joué, à Berne, quand
elle était enfant : Huldreich
Troesch. Elle demanda au direc-
teur l'autorisation de s'entretenir
avec lui et l'obtint
Frieda Rengeli revint plusieurs
fois. Connaître un meurtrier, lui
parler, essayer de comprendre
pourquoi il avait tué, deviner ses
remords, tenter de le réadapter à
la vie sociale : cela passionnait
la jeûne étudiante. Elle assaillait
Troesch de questions fiévreuses.
De retour chez elle, elle notait sur
un grand cahier ses réponses, ses
attitudes. Elle pensait jour et nuit
à « son » prisonnier. Un beau jour,
elle s'aperçut qu'elle l'aimait.
C'était une fille droite et lucide.
Puisqu'elle aimait Troesch, elle
devait lui consacrer sa vie. C'est
ainsi qu'une femme, estimait-elle,
doit aimer.
Troesch, un prisonnier
modèle
Depuis six ans, Frieda Rengeli
est fiancée à Troesch. Elle vit a
Berne avec sa mère. Elle a termi-
né ses études et travaille comme
secrétaire. Elle a perdu plusieurs
places quand on apprit qu'elle
aimait un condamné. Elle en a
trouvé d'autres ; elle est très cou-
rageuse et très consciencieuse dans
son travail. Elle a maintenant
trente-deux ans.
Depuis qu'il est fiancé, Troesch
est devenu un prisonnier modèle.
La commission des grâces du
Grand Conseil de Genève a lon-
gument délibéré. Le rapporteur,
M. Emile Unger, s'est déclaré par-
'tisan de la grâce.
— Je suis allé voir Mlle Rengeli,
a-t-il déclaré, Je lui ai longuement
parlé. C'est une jeune fille de grand
cœur, elle aime Troesch, elle sau-
ra lui faire aimer la vie.
» Et puis, ajouta-t-il, elle n'ai-
mera jamais que lui. Et avons-
nous le droit de priver cette jeune
fille de son bonheur ?
Par six voix contre deux, la com-
mission s'est cependant prononcée
contre la grâce. Mais ce sont les
députés du Grand Conseil qui dé-
cident en dernier ressort. Ils déli-
bèrent cet après-midi.
S. Léouold:
Plus de 200 personnes
brûlées vives
en Australie
140.000 km. carrés
consumés par l'incendie
Une catastrophe sans précédent a
ravagé 140.0»© kilomètres carrés
dans le Commonwealth (Australie).
L'incendie, qui s'avance sur un
front de 65 kilomètres, a causé la
mort de plus de 200 personnes. Des
centaines de maisons d'habitation,
d'usines, de forêts ont été détruites.
Toute communication étant coupée,
on tente d'atteindre les sinistrés par
radio et par avion.
ALLEMAGNE
* L'ECRIVAIN IVIEKISCH, accu-
sé de haute trahison-, a été cond-
damné aux travaux forcés à per-
pétuité.
* LES NEGOCIATIONS GERMA-
NO-POLONAISES au sujet de
l'expulsion des Juifs polonais,
d'Allemagne ont été de nouveau
ajournées. Le différend princi-
pal a porté sur les biens des ex-
pulsés dont le Reich entendait
confisquer 80
TCHECOSLOVAQUIE
* LA DIETE SLOVAQUE est con-
voquée pour le 18 janvier.
U.S.A.
* Le COMEDIEN JACK BENNY a
été inculpé dans l'affaire des
fraudes sur les robes et bijoux
entrés en contrebande. Il plaide
« non coupa-bits ».
EN CATALOGNE
L'avance
nationaliste se ralentit
EN ESTREMADURE
Les gouvernementaux
menacent Penarroya d'encerclement 1
LONDRES, 11 JANVIER.
L'avance nationaliste s'est ralentie en Catalogne, en raison de la
brume épaisse qui recouvre toute la région, déclare Burgos, tandis
que Barcelone affirme que des divisions nationalistes ont quitté le
secteur pour l'Estrernadure.
Sur le front du nord et du centre les attaques nationalistes ont
été mises en échec. Les éléments italiens qui tentaient de déboucher
d'Artesa de Sega ont été repoussés avec des pertes sensibles et ont
perdu 5 tanks capturés par les gouvernementaux.
Au centre, les nationalistes ont
tenté vainement de prendre Bel-
purg. Perdu et reconquis plusieurs
fois par les gouvernementaux, le
village est resté en leur posses-
sion.
Au sud, la division italienne
« Vittorio », attaquant en direction
de Montblanch et de Falset, a
marqué une légère avance.
En Estremadure
L'avance des gouvernementaux
depuis le début de leur offensive
atteint 80 kilomètres de profon-
deur.
Dans la province de Badajoz,
des combats violents sont engagés
autour de Monterubio de la Sere-
na, à 20 kilomètres au sud de Cas-
tuera.
Autour de Penaroya le cercle se
resserre, les gouvernementaux
ayant occupé les hauteurs qui do-
minent la ville au nord et au nord-
ouest.
Après la prise d'Azuaga, les gou-
vernementaux avancent le long de
la voie ferrée en direction sud-
ouest, et leurs avant-gardes se
trouvent, à l'heure actuelle, à 15
kilomètres de la voie ferrée de Sé-
ville à Salamanque.
Deux femmes se battaient:
le mari de l'une
blesse d'un coup de feu
celui de Vautre
— Je vous assure que c est
Mme Hoche qui a commence, mon-
sieur le commissaire.
— N'en croyez rien, monsieur le
commissaire : c'est Mine Gérard.
Périodiquement, le commi.-paire
du quartier de la G-are devait
intervenir. Mmes Hoche et Gérard,
locataires voisinas du 181, boule-
vard de la Gare, ne pouvaient pas
se sentir.
Hier soir, à 21 h. 15, ure nou-
velle scène ee déroulait sur le
palie?. Excéda M Eugètie Hoche
sortit. Immfrlii fSern>~nt un coup de
feu claqua et .,,':¡ ffaissa, atteint
à la cuiïKWi droite.
Transporté ¿. a Pitié, il a
déclaré
- Ma femme je disputait avec
Mme Gérard ; c lle-ci jeta à terre
mon (:;poli.:.:e et la roua de coups.
Au moment où j'allais intervenir,
M. Gérard tira sur moi.
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Les obsèques
de M. Jean Maurain
victime de l'avalanche
de la Ponsonnière
ont été célébrées
cet après-midi à Paris
Le corps de M. Jean Maurain —
fils du doyen de la Faculté des
Sciences — directeur du cabinet du
président du Sénat, victime de
l'avalanche de la Ponsonnière, a
été ramené cette nuit à Paris.
Les obsèques ont été célébrées
cet après-midi. La. levée du corps
a eu lieu à 14 heures, à la. prési-
dence du Sénat, en présence de
nombreux universitaires et hom-
mes politiques.
M. Daladier s'est fait représen-
ter ce matin par M. Clapier, direc-
teur de son cabinet, à la levée du
corps de M. Maurin.
M. Camille Chautemps, vice-pré-
sident du Conseil, était représenté
par M. Bayon-Targe, chef de son
cabinet.
La dernière caravane, partie hier
avant l'aube de Valioire, a décou-
vert vers midi les corps des deux
dernières victimes de l'avalanche :
Mlle Magnan et M. Dewulf, qui
avait été le guide et l'organisateur
de la caravane.
Dans l'après-midi d'hier a eu
lieu, au cimetière de Valloire, l'in-
humation du Hollandais Paul
Elwerfeit. Le moniteur autrichien
Stéphane Lechner est également
inhumé,cet après-midi, à Valloire.
Mme Mamelle
a demandé
à assister
aux obsèques
de son mari
C'est à Plaisir, vendredi matin
à 10 h. 30, qu'auront lieu les ob-
sèques du professeur Mamelle
Un incident inattendu s'est pro-
duit à cette occasion. Mme Ma-
melle a écrit à M. Lecharny, juge
d'instruction, pour obtenir de lui
l'autorisation d'assister à la céré-
monie funèbre, libre et en voiles
de deuil.
En dépit du côté délicat d'un
tel refus, il est peu vraisemblable
que le magistrat accède à cette
requête.
Dès que M. Lecharny sera en
possession des rapports des doc-
teurs Patrt et Piédelièvre et de
l'expert-armurier Gastinne-Renette.
la femme du professeur sera sou-
mise à un nouvel interrogatoire
plus serré encore que les précé-
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La Bourse
AU PARQUET. — Progrès
des Rentes, de diverses
Grandes Banques, du Rio.
Nouvelle avance du Suez.
Rio recherché.
EN COULISSE. — Bonne te-
nue de la De Beers. Résis-
tance des mines d'or. Caoat-
choutières irrégulières. Fer-
meté des cüprifères.
Si la* échanges demeurent
calmes, i,l y a lieu de constater
que cette raréfaction des transac-
tions-ne nuit pas à la tenue de
l'ensemble de la cote. En effet, le
marché manifeste, sauf sur quel-
ques valeurs, des dispositions sou-
tenues.
On s'entretient des conversa-
tions de Rome, des prochains dé-
bats parlementaires et du repli de
l'or à Londres.
M Au Parquet, les Rentes ga-
gnent un peu de terrain : 3 %,
84,85 (+ S5 centimes). 4 1/2
32 A, 90,45 (+ 25 centimes).
Grandes Banques bien orien-
tées, à l'exception du Crédit Lyon-
nais qui revient de 1.722 à 1.706.
M Valeurs de produits chimiques
eans modifications importantes, à
part Saint-Gobain qui doit suppor-
ter des réalisations locales.
W Au groupe des Internatio-
nales, le Suez poursuit son avance
en se négociant à 17.900, cours qui,
en tena.nt compte du coupon de
189 francs détaché ces jours-ci, est
le plus élevé, ayant été enregistré
depuis un mois. Très bonne tenue
du Rio, Royal Dutch calme. Cana-
dian Pacifie, maussade.
En Couliss-e, la de Beers re-
gagne du terrain. L'action de pré-
férence s'échange à 1.910, cours
qui s'entend ex-coupon de 40 fr. €0
net.
W Pétrolifères soutenues. Mexi-
can Eagle, 50,25. Shell, 741 (+ 3).
Caoutchoutières irrégulières,
malgré la résistance de la matière
à Mincing Lane.
— Fermeté des cuprifères. Thar-
sis en tête.
Des achats locaux se produi-
sent sur les Rentes mexicaines,
5 0/0 et 3 0/0.
Au marché des changes, on
enregistre un léger déport sur la
Livre à un mois.
Quelques cours du Parquet
(comptant)
Crédit National 1920, 497*. Crédit
National 1938, 1.037». Ville de Paris
1958 6 à lots, 974*. Havraise
d'Energie, 830. Gaz Lebon, 1.843.
Gaz de Paris. 196*. Aniche, 126.
T. C. R. P., 634. Ets Nicolas, 380*.
Suze, 3.901*.
N. B. — Les cours suivis d'un
astérisque sont ceux de la précéden-
te cJMw».
VALEURS COTÉES AU COMPTANT ET A TERME
PARQUET 1 COIJ4Il'i "1 rotiRs j
WttCF.D. IHI loi'»
„i 84 501 84 95
43% $ 86
? 7 .:. 87 90 88
5 # 19,8 i 67 • ■ 87 70
6 k 115 50 115 75
4"î! 1925, ,. ¡S:¡j fi) ,.
4 SX i?32*r A ,,,. 90 .20 90 50:
4 m tr B .„ 83 4C 8870:
H M 1937 omort «. i 154 ••
Ctts-di* n 5 33 101 W
Ob. Tr. IM3 992
- - A 1934 9;
- - 3% 1935 «0 ::: ::
- — 4S%S?ou+ :
- - 3^ 1936 A l-'9 îî:
- - 4®, 1936 R I 18 *5
BwnsTrés.*'*?» 1933 l®35 SC : J
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Béthune (10*) ! 567 573
Cour..ères 249 250
Lem, 338 338
Maries ! 475 480
Vicoigne 557 561
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5 :. 610
Royal Dutch 6657 6650
Amsterdam fcubber.;4400 ,.j<425
Suer, et raff. d'Egyp. 810 812
1 COUUSSE €OURS colIR5 1
****** reterp. pujot»
Mexicoirm 5 28 25
MexIcaIns 3 "0 25 50
Bons Mexicains ! 90
Albi I 607 606
Anglo-Amerlcan. <55 455
Areas 278 50
Astra Romana 105 50
Banq Not d Egypte 53 5 ..5315..
Barcelona traction.. 236 238
Brakpan 483 484
Brasserie Palcrmo : 845 85 i
Brasserie Schlau. 320 329
Brit. Amer. Tobacro. 856 856
Bruay 192 193
B,U.y ::: 1770 1770
Crfro-Héliopoln 1770 1770
Cambodge 570 568
Cambodge (part) 193 |Ç8
Canad'an Eagle. 78 7® 75
Caoutchoucs (Fin.).. 249 50 743
Coeutchoucs (aet. V) 85 ! 850
Chartered 239 50 237 50
City Deep 335
Colombie 95 92 25
Concordia 64 25
Crown Mines [2901 1291 5
Daggafontein 3S2 *
D. 1454 1 70
De Beers préférence 1930 ., 1915
Dong Trieu 101 50 100 50
Durbon Roodeport.. 558 .,.
Eastern Rubber 146 50 1" 51J
East Rond 514 510
Equateur 171 171 50
Enrellos , 117 50
Fronco Néerland-. 281 290 50
Franco-Wyotning 290 290 M
General Mining 814.,..
Goldfields 5V7 595 ,.
Gula KalomponB-" 189 190 50
Hotchkiss 651 659
La Houve 597 591
Huanchaca 47.. <7 25
Huiles de Pétrole. 354
Hydra Cère. 83 81 50
Jagersfontein 190 191
Johannesburg 416 ,.,.
Katanga. 446.. 449
Kteinfontein 536
Kuala Lumpur 207 208
Lake Wiew and Star 173 50
Lcnglaagte i 128
COULISSE COURS J COURS
WWLIJM PDBCÊO. DO JOUR
Liévin 203 50 205..
London Tin ordin. 31 30 75
Main Reef 683
Maloeca.ordinaire. • 180 180
Mexican Eag"Je 49 50 50 25
Michelin. 1321 1335
Mines et Prod chim. 721.
Minière Grands Locs 585
Moulins Maghreb 46 50
Mozambique I ! 183 50 190
M Zaita.
Naltagua .i 202 5D 202
Naraguta .! 86 50 85 5.0.
Navigation Nord. 211
New Stato Areas 511 ,.,
Paduna. 643 •• 650
Pernod .10 12 ,. 1022
Phosph. Constcmtine 317
Phosphates M'Dilla. | 167 50
Phosphot. Tunisiens. ; 166
Pointe-à Pitre 437
Randfontein ,§73
Rand Mines 520 1514 ::
Rhodesian Anglo A. 244 50 244 50
Roan Antelope 150 50 152
Robinson Deep 658..
Sennah Rubber 253 255
Shansi 23 , 22 75
Shell. 738.. 742
Silva-Plana 174
Simmer ond dock. I 71 50
Springs Mines 778
Steaua Française. ;,30
Sub Nigel 2171 2170
Tangany~a. 53 25 53 75
Tavoy Tin 16 75 16 50
Terres Rouges (part) 183 50 185 50
TharSlS. 297 303
Townships Mining.. P4 25
Tronsyoal. 262 50 262 50
Trepco Mines 92 25 9275
Tubes Sosnowic»..- 162
Tub'ze.,. 107 50 109
Haut Katanga (part) 4290 4295
Union tropicale 96 95 75
Urikony 109 50
Vieille-Montagne. 2055 205fl
Vins et Spiritueux 260 2él
Viscose (Nationale) 397
West Rand. 337
West Springs 431
(Voir les cours de clôture dans nos dernières éditions)
Informations
0 METRO POLIT UN
Les recettes de Ibi38 (chiffres
provisoires) ont atteint - pour
le réseau urbain rt cel'u de ban-
lieue, à l'exclusion de i& li£.«e de
Sceaux — 723.962.659 rr. (contre
612.484.125 fr. pour 1937).
0 BETHUNE
Pendant l'année 1938, l'extra ra-
tion s'est élevée à 2.478.243 VUj.
nes. L'extraction de 1937-38 étant
ressortie à 2.439.644 tonnes.
lb DOURGES
L'extraction brute de la Can:
pagnie a été de 990.505 tO'n::!"
pour le premier semestre de 133^
(contre 953.699 tonnes pour It*
semestre correspondant de 1637;
et de 953.811 tonnes (cg*:; -
935.261 tonnes pour le second se-
mestre), soit pour l'armée terut
entière 1.944.316 tonnes en 1038 ;
(contre 1.889.960 tonnes en 1887). i
go COURRIERES
La production nette de l'annér i
1938 ressort à 3.239.473 tonnea
(contre 3.052.202 tonnes en 1937). j
LES CHANGES
COURS OFFICIEUX
Livre, 177.10 contre 177,02 ; (Ssllti', i
37,91 contre 87,90 ; florin, 2.062 con-
tre 2.061 ; Beigique, 640 1/2 contr
6*0,62 1/2. ;!
LONDRES
Par téléphoné, en seanee.
Tendance calme
VALEURS Crs *u*c un I,l)"
War Loan ! 9|/g"-1 f 7 i"
British Celanesa 1 */%■'• i,
Bhtish C~la.B!M - 27/6
r-our taul" 27/3. 27/6 .1
Brit. Amer. Tobac 1 ; I
Central Mining "•"- 1,9 i.,i
Chartered | £^/G. 26/3.
Brakpan j ..j » S.
Crown Mines SN.~
Goldfieldà 1R-G'
Rand Mines 167/6. 16,.
Mexican Eagle , 5/0. 5/. :
Royal Dutch 37 3/16 57^
Shen. sitIo Il SJ ::;
Gula Kalumpung , À:
Kuala Lumpur j 20/1 -2.-9 .•
S i1//4!'. !j
Rio Tinto
De Beera 8 1/4. 1
Les indices de l'activité
économique nationale
En novembre,
le recouvrement
des impôts
a produit 680 niilions
de plus
qu'en novembre 1937
Lee recouvrements budgétaires
au titre du budget général ressor-
tent pour novembre 1938 à 4 mil-
liards 957.864.000 france.
Dans ce montant, les recettes
normales et permanentes figurent
pour 4.549.797.500 fr. contre 5 mil-
Jiards 426.625.000 fr. en octobre et
3.869.673.600 fr. en novembre 1937.
:,e:" ressources exceptionnelles,
îcif r^pettee d'ordre et produits di-
v., roc refesortent à 408.066.500 fr.
Différence
i'kODUITS Novembre par rapport
1338 à nov. 1937
arerist ement ..,. 285JJ«7.»eO + 73.S70.0W)
Timbre 151.638.000 + 24.948.000
Op"'r:!.! :nw de Bourse. 18.064.000 + 470.000
BT'fJ,,' Ses valeurs
;i,(¡Í,iI, 11 ..,.-. 150.450.000 + 31.435.000
Oluar.e 846.535.000 +181.314.000
Co itrli Indirectes. 493.367.000 +133.547.000
Tsia" directes spéc. 44.552.000 + UNlt.GOO
T~~t ..r le chiffre
1 3 (falres 896.734.000 +129.256.W0
^et saccharine. 113.391.000 - 457.000
M nopoles 18.338.000 + 5.169.000
l", total dee recouvrements opé-
rés eu titre des recettes normales
et permanentes pendant les 11 pre-
miers mois de l'année 1938 (entre i
pr;/-inthèses les recouvrements car-
répondants pour les mêmes 11
ois de 1937) :
onze.
premiers Différence
mois pr rapport
Produits , 1938 à 1937
- --
.MPOTS INDIRECTS
.)®i6tremeut 3.693 + *843
ItmbM. 2.249 + 202
Opérât. Bourse. 1RS 64
Ueç. var. miybfl 5.643 +1.684
!. Contrib. indirectes 13.051 + 962
; i> -ran'es 519 + 174
-.'■es IndlT. spéc. 8.854 +2.642
61 > 'Hre d'affaires 16D + 16
/.«înupoles 447 + 151 I
En décembre,
l'indice des prix
de gros
a marqué une hausse
de 9 points
sur celui de novembre
La Statistique générale de la
France communique les indices du
mouvement des prix en décembre
1938 :
La hausse des prix de gros
L'indice général non pondéré des
prix de gros <45 articles) — base
100 en 1914 — s'établit, au Si dé-
cembre, à 666. en hausse de 9 points
par rapport au mois de novembre.
Le tableau ci-dessous compare les
indices des prix de gros de décem-
bre à ceux de novembre et d'octo-
bre ;
Fin Fin Ftu
cet. nov. déc.
Indice général 654 657 666
Produits nationaux 670 678 692
Produits importés 626 620 620
Denrées alimentaires
Ensemble 635 684 648
Aliments végétaux 627 595 619
Aliments animaux.. 630 662 668
Sucre, café, cacao.. £24 656 667
Matières industrielles
Ensemble 11' 672 678 682
Minéraux et métaux SOI 805 7Ô5
Textiles 582 575 598
Divers 648 662 664
Les prix de détail
L'indice pondéré des prix de
détail de 34 articles de ménage
à Paris (base 100 en 1914), s'établit
à 754 fin décembre, contre 739 pour
novembre. Pour les denrées alimen-
taires figurant dans ces 34 articles,
l'indice est de 758 pour décembre
(contre 742 en novembre).
L'indice pondéré des prix de
dotait de 13 articles de ménage
(base 100 en 1914) ressort, à Paris,
à 742 pour décembre, contre 727
pour novembre.
Marchés commerciaux français et étrangers
LONDRES
Or : 148,10. Change : fr., 178,«9 ;
dollar, 4,67.31.
Cuivre 8 mwis : 43/18/9 (43/15/ 7 i).
Etain 3 mois
Etain 3 mois : 217/5 (216/12/6).
Caoutchouc : Avril-juin, 8 1/4 (8
3/16) ; juillet-sept., 8 5/16 (8 1/4).
Sucre : Mars, 6/2 1/2 (6/2 1/2) ;
mai, 6/2 1/2 (6/2 1/2).
IJVKKPfHIL
Coton Bm*ér. : Janv., 4,85 (4,80) ;'
mars, 4,77 (4,78).
Blé : Mars, 4/4 1/8 (4/7 1/8); mai,
4/5 3/8 (4/7 1/4).
Marché des Halles Centrales
VIANDES (taxe d'abatage com-
prise). — Bœuf, quartier derrière
traité, 10,50 & 13,50 (11,50) ; aloyau,
14 à 18,50 (16) ; train, 9 à 11,50 (10) ;
paleron, 7,50 À B.50 ( 8,50) ; collier,
5.50 à 7 (6) ; plate-côte, 5 à 7.50
(6). Veau de 14 à 17 (15,50). Agneaux.
15 à 20.50 <18). Monton de 13,50 à 16
18 (17) ; poitrine, 14 à 15,50 (15) ;
lard, 8 à 11,50 (9) le kilo.
VOLAILLES. — Poutets nantais.
16 à 18 (17) ; poulets de Bresse, 20
à 22.50 (21.50) ; lapins du Gâtinais.
13.25 à 13.75 (13^0) ; canarda nan-
tais et rouennais, 17 à 19 (18) ; pi-
geons morts, 7.50 à 8.50 (8) ia pièces
oies en peau, 10 à 12 <11,50) ; poules
de Bretagne. 13 à 16 (15) ; poulets
de Bresse vivants, 13 à 16 (14,50), le
kilo.
POISSONS. — Colin entier, 7 A 15
(12) ; maquereau, 7 à 11 T9) ; mer-
lan, 2 4 4 (3,25) : raie, 2.50 à 6 <5) :
sole, 14 à 23 (19,50) ; turbot. 11 à 27
(20) ; bar, 13 à 25 (17) ; mulet, 7 t
15 (9) langouste, 27 à 35 (30): ho-
mard, 25 à .88 (3"i daurade, 7 à 11
(9) ; lotte, 7 à 11 (10) le ki!o ; mou-
les, les 100 kilos, 120 à 150 <135) ;
huîtres portugaises, 25 à 39 (32) Te
cent.
FRUITS ET LEGUMES, — Bana-
nes des Antilles, 300 à 370 (343) :
poires, 800 à 1.300 (1.100) ; pommes.
400 à 1.200 (750) ; noix sécher 450 à
'800 ( 750) ; oranges d'Algérie, 400 à
450 (430) ; Clémentines, 600 à 700
(650) ; raisins de ThoMery, 10 A S
(18) le kilo ; tomates d'Algéri«, 300
à 700 ( 550) ; pommes de terre ster-
ling, 75 à 85 (82) les cent kilos»;
choux verts de Paris, 40 & 120 (70)
le cent ; choux-fleurs du Midi, 275
à 600 <400) le cent artichauts bre-
tons, 70 à 110 (90) le colis ; Situez
du Midi, 95 à 175 (125) le cent; ha-
ricots verts du Maroc, 1.000 à l.SOO
<1.580) ; pois du Midi, 1.100 à 1.300
<1.200) épinards, C10 à 250 (230) :
oseille. 1.200 à 1.500 (1.400); endi-
ves belges, 520 à 000 <570) champi-
gnons de couche (moyens), 650 à 750
(700) les cent kilos.
GIBIERS. — Lopins de garenne,
4 à 7 (6) la pièce ; lièvres, 30 à 42
(38) la pièce ; bécasses françaises,
8 à 15 (12) la pièce ; chevreuils, 2S
â 16 <14) le kilo.
BEURRES. — Beurres en mottaa
centrifuges Normandie, le kilo. 29
à 32,50 (31). Charente, Poitou et
Touraine 30 e 32,80 (31,50). Autres
provenances, 26 à 31 (29.50). Beur-
ras malaxés Normandie, 25 à 30
<28). Bretagne, 24 à 29 (27,80). Au-
tres provenances, 24 t. 28 <26,80).
Beurres en demi-kilos, toutes prove-
nances. 25 à 28.50 (26.80).
QSUFS. — Picardie et Normandie,
le mille. 1.100 à 1.180 (1.120). Brie et
Beauce, incotés. Bretagne, 980 à
1.020 (1.000). Poitou, Touraine et
Centre. 940 à 1.190 (1.100). Champa-
gne, , Bourgogne et Bourbonnais,
1.050 à 1.060 0.055). Auvergne et
Midi 040 à 1.150 (1.100).
FROMAGES. — Brie, moyen
mnule. la dizaine, 240 à 270 (250).
Coulommiers double crème, le cent,
800. Camembert de Normandie, 450
à 450 (390). Camemberts divers, 290
à 350 (320). Mont-d'Or. 210 à 220
(215). Pont-l'Evêque 400 à 520 (500).
Chèvre, 125 à 550 t350). Emmenthal
les cent kilos, 1.400 à 1.570 (1.500),
Comté et divers, 1.440 à 1.570 (1.500).
Munster, 1.000 à 1.325 (1.200). Fro-
mage bleu. 1.209 à 1.400 (1.350).
Mouvement des paquebots
DEPARTS
Amérique du Nord
Du Havre : le 18 janvier. 4 Cha.m-
plain », « Manhattan », pour New-
York.
De Cherbourg : le 13 janvier,
« New-York » ; le 14, « Aquitaaia »,
pour New-York.
De Routogne : le 14 janvier.
« Veendam », pour New-York.
PAQUEBOTS ATTENDUS
Ah Havre : le 12 Janvier, « Chauà.
plain ». de New-York.
A Chertumrg : le 14 Janvier,
« Hambourg », de New-York.
Navigation fluviale
Vonne : Sens, 1 m. 41.
Haute-seine : Bray-sur-Selne,
0 m. 97 ; pont de Montereau, l mè-
tre 81 pont de Melun, 2 m. 44 ; ,
écluse de Varenne, 2 m. 43 ; écluM
de Port-6-l'Anglais, 8 m. 47.
Basse-Seiae : Aujsterlitz, 1 m. 27;
pont de la TourneUe. 1 m. 20 ; pont
Royal. 2 m. 77 ; écluse de Suresnes,
4 m. 70 ; barrage de Chatou (alti-
tude) 20 m. t)5.
Seine fluviale : Andrésy, 1 m. 71:
ManW-, 3 m. 38 ; Méricôurt, 3 m&-
tres 45.
Grand Morin : Pommeuse, 0 mè-
tre 80.
Mazm : écluses de Damery, 0 mè-
tre 81 ; Chalifert, 0 m. 81 ; de Chu-
rent on. U. m. 66.
Oise : barrage de Venette, 2 mè-
tres 99.
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