DERNIÈRE ÉDITION SPORTIVE COMPLETE
- sonx-
E
LE TEMPS DE LUNDI
REGION PARISIENNE : assez doux et assez beau, nua-
geux, 'très peu ensoleillé; rares ondées locales. Vent sud à
sMd-ouest faible à modéré, température atationnairm. KOU éu
2* au 2", minimum — 6 ; journée du 27, maximum 12.
EN FRANCE : Nord, Centre, Ouest, Côte Basque : même
temps que région parisienne. Normandie, Bretagne : très nua-
geux, ondées. Est, Alpes, Midi, Côte d'Azur, Pyrénées : lente
aggravation; ondée sur le littoral le soir. Température sta-
tionnaire moitié ouest, en faible baisse moitié est. Mer :
Océan, très agitée, Manche et Méditerranée, agitée.
Tendance générale : faiblement pluvieux après-demain en
toutes régions. — NIMBUS.
LUNDI
28
FÉVRIER -
1938
16* ANNEE
No R.rtfil
37, RUE DU LOUVRE, 37
TELEPHONE
JOUR : TURBIGO 53-00 et 96-80
(30 lignes) ,
NUIT : TURBUiO 52-00 et H-80
(2 lignes)
Adresse télégr. :
PARISOtC
Interurbain i
TtJRBIlM) 53-00
DERNIÈRE
ÉDITION
SPRINT
40 cent.
lemSemauêf
de la Chambre
M. Camille Chautemps.
sur la politique
extérieure a fait
une vive impression
à l'étranger
C'EST PAR 439 VOIX CONTRE 2
qu'a été approuvée, après deux jours
et deux soirées de débats, la politique
de MM. Chautemps et Delbos
M. Paul Reynaud.
FLANDIN REYNAUD SÉROL DELBOS CHAUTEMPS
LI.I J'ai cessé de croire à la Renverser notre politi- La société des démocra- 'Certains pays abandon- Si vous écartez la S.D.
sécurité collective le jour que, ce serait abandonner ties, qui aujourd'hui s'ap- nent la S.D.N. Quant à N. et ses principes, que
ou j'ai dû enregistrer des notre raison de vivre. pelle la S.D.N., n'attend moi, je ne m'y résigne restera-t-il ?
Lu faillites qui ne me lais- qu'un regain de vie, de pas.
NE salent plus aucun droit de solidarité, pour agir.
UA fonder la sécurité de la
— France sur de tels prin-
*~ cipes.
w
n Est-ce qu'on pense que Nous devons nous sou- La contrainte imposée à L'indépendance de i'Au- La France ne peut ni se
ob les événements de Berch- venir que, quand il s'agit l'Autriche ne peut pas triche est un facteur es- désintéresser de l'Europe
= tesgaden auraient pu se de l'Europe centrale, c'est sMbsister. La sécurité de sentieJ de la paix. Pour la centrale ni manquer à
*■5 produire si les accords de à la France de prendre 1 a Tchécoslovaquie se Tchécoslovaquie, « notf en- l'alliance qui protège l'in-
a Stresa avalent toujours des »spimsawhtés. confond avec celle de la gagements seraient, le cas dépendance de la Tchéco-
S S*. été. en vigueur ? 4 t - - France-, ave* eelte^de- £cfaértnt,< fidèfement rem- Slovaquie.
'- l'Europe. * plis ».
<3 l, ;
-—-—— À = 1 - 1 : r~ •—: :
La France peut aborder Prendre cette position Le chancelier Hitler De grands Etats , sont Les gouvernements fran-
LI.I une conversation avec elle de demandeur vis-à-vis s'ingénie à séparer, à dis- hostiles à la S.- II. N. Le çais n'pnt cessé d'affir-
sans peur, parce que si d'un pays demandeur, ce socier les nations dénio- gouvernement n'en déduit mer leur volonté de rap-
ae l'Allemagne est un pays n'est pas une chose possi- cratlques ou non, qui sont pas que tout terrain d'en- prochement. Les événe-
de conquérants, la France ble si vous le faites après fermement attachées à la tente soit impossible. ments et les déclarations
est un pays de soldats. avoir proclamé que la paix. qui se sont récemment
me France est faible. produits et qui ont si gra-
« veinent troublé le monde
ne sont pas de nature à
LU favoriser les progrès de
j l'atmosphère de confiance
et de sécurité qui demeu-
re la condition des con-
< versations utiles en vue
d'un accord réel et du-
rable.
LI.I Les morts de la guerre C'est à l'instigatrice Im- L'entente suppose une Le problème des conver-
- ont droit à ce que règne pitoyable des sanctions, détente que ne facilitent sations Italiennes n'est
entre l'Italie et la France c'est à l'Angleterre que pas certaines attitudes. pas nouveau. La France,
C cette atmosphère d'amitié l'Italie demande à parler. qui garde à l'Italie une
qui fut la règle de nos re- Là apparait la diminution sympathie traditionnelle,
H" lations communes. de notre force. désire renouer avec elle
- des rapports amicaux.
ee L'effort magnifique de Lord Halifax a dit : Notre alliance doit être Notre solidarité avec la L'amitié franco - hrltan-
ac redressement de l'Angle- « La démission de M. étroite. Notre amitié doit Grande-Bretagne est la nique demeure à nos yeux
!±f terre doit être salué avec Eden ti'impllque pas un être indissoluble. plus solide barrière contre la pierre angulaire de no-
reconnaissance. changement de la politi- les menaces de guerre. tre politique.
C-O que de notre gouverne-
S- ment ».
LI.I On subordonne l'amitié Comment admettre que Nous saurons veiller à La France ne peut ad-
cm italienne à l'affaire d'Es- le vaillant peuple espagnol l'intégrité et à Findépen- mettre l'intervention des
pagne. Est-ce sage ? n'aurait pas le droit de dance de l'Espagne, puissances étrangères en
¡: conserver le gouverne- qu'exigent le droit des Espagne.
en ment qu'il s'est régulière- peuples et notre sécurité.
"J ment donné ?
M Ce sont ceux-là mêmes J'ai confiance dans le Le pacte franco-soviéti-
qui se plaignent de l'effi- pacte franco - soviétique, que est purement défensif,
en cacité de l'intervention que le gouvernement en- ouvert à tous, limité à
des Russes en Espagne tend placer au-dessus des l'Europe, ne menace per-
ex: qui affirment, que la Rus- passions politiques. sonne, n'est dirigé contre
sie ne nous serait d'aucun aucun autre Etat; Il est
— secours. un Instrument de paix.
Trois tendances, un arbitrage
Après M. Chamberlain, après
M. Hitler, après M. Schuschnigg,
M. Chautemps a pris position.
La France a sa politique. La-
quelle ?
Trois tendances principales
s'étaient fait jour dans le grand
débat de politique étrangère qui
vient de se terminer.
Tendance Flandin : alignement
sur l'Angleterre, conversations
immédiates avec Berlin et Rome.
Tendance Paul Reynaud : ré-
sistance aux menées de Rome et
de Berlin, affirmation de la for-
ce de la France, politique d'équi-
libre européen.
Tendance Péri : politique
S.D.N. cent pour cent, renforce-
ment du pacte franco-soviétique,
opposition absolue aux Etats
fascistes.
Chaque thèse a été soutenue
avec beaucoup de brio et de ta-
lent. M. Péri fut applaudi par ses
amis. M. Flandin par toute l'op-
position. M. Reynaud par presque
toute la Chambre.
Ce sont ces trois positions que
M. Chautemps avait à arbitrer.
Il l'a fait avec infiniment - de mor-
dant, de décision et'd'à-propos.
i»jà M. Y von Delbos, dans un
discours solidement documenté,
avait indiqué, avec fermeté et
mesure, les grandes lignes de la
politique française.
Affirmant la parfaite solidari-
té qui l'unissait à son ministre
des Affaires étrangères, à l'effort
considérable duquel il rendit un
vibrant hommage, le président du
Conseil reprit en la synthétisant
l'argumentation du chef du Quai
d'Orsay.
PAS DE RENVERSEMENT
DE NOTRE POLITIQUE, FIDE-
LITE AUX IDEAUX, A LA SE-
CURITE COLLECTIVE, A LA
S.D.N., à NOS AMITIES.
PAS DE MAXIMALISME
AVEC LES SOVIETS, PAS DE
MAXIMALISME AVEC L'ALLE-
MAGNE. MAINTIEN INTE-
GRAL DU PACTE DEFENSIF
FRANCO-SOVIETIQUE ; VO-
LONTE DE S'ENTENDRE
AVEC L'ITALIE MOYENNANT
ASSURANCES EN MEDITER-
RANEE ET EN ESPAGNE ; ES-
POIR D'UNE AMELIORATION
AVEC BERLIN, MAIS « DANS
LA DIGNITE RECIPROQUE
DES DEUX PAYS » ; COLLABO-
RATION AVEC LONDRES, NON
EN SUBORDONNE MAIS EN
ASSOCIE. TELS SONT LES
PRINCIPES DIRECTEURS EX-
POSES PAR M. CHAUTEMPS.
Ce fut, en somme, une thèse
moyenne et pondérée de concilia-
tion, non exempte d'énergie, de
courage et d'esprit de décision,
toutefois. Le chef du gouverne-
ment sut exprimer les limites pré-
cises entre lesquelles il voulait se
mouvoir. Avec force il répéta que
la France n'abandonnerait pas à
son sort la Tchécoslovaquie,
qu'elle ne se désintéresserait pas
de l'Europe Centrale, et qu'elle ne
tolérerait pas l'intrusion étrangè.
re en Espagne.
À noter, en passant, les félici-
tations adressées à M. Paul Rey-
naud pour son discours si « hu-
main » et si « joyeusement fran-
çais », discours que le socialiste
Sérol avait déjà qualifié de « ma-
gnifique », aux applaudissements
des trois quarts de l'assemblée,
communiste et extrême droite non
compris.
Gabriel FERREUX.
(Suite en page 3)
Au Sénat, M. Chautemps
propose une solution
de conciliation
pour le statut du travail
(LIRE NOS INFORMATIONS EN PAGE 5.)
Le fils
de la millionnaire
arrêté comme vagabond
n'avait en poche
que deux sous
Et encore, ils étaient d'avant-guerre
La famille Ritecher
« Je l'employais comme jardinier,
nous dit sa mère. A 46 ans,
20 sous par semaine lui suffisaient.
Eh bien ! il n'était
pas content ! »
(De notre envoyé spécial
Maurice LEROY)
AMIENS, 27 février (par tél.)
Sur la route toute droite, le
bonhomme marche. Le col de
son veston relevé, il courbe
l'échiné sous la bise qui le pous-
se en avant. Le ciel gris n'an-
nonce pas le beau temps. Il ne
pleut pas. Tant mieux pour les
chaussures qui se fatiguent plus
vite que les muscles.
(Suite en page 5.)
Irène Schmeder
sanslote
puis s'évanouit
.tandis qu'on fêtait
le mariage
de la jeune femme
qui l'accueillit
en Angleterre après
le drame
Irène Schmeder (assise à droite) assiste, souriante, au
découpage du gâteau de mariage par le jeune ménage
anglais.
(LIRE NOS .INFORMATIONS EN PAGE 5.)
LE CHAMPIONNAT DE FOOTBALL
m
a battu
Soehiqiix
e
par 2 buts à O
Rouen a défait Strasbourg par 3 à 0
SOCHAUX-MARSEILLE. — Une phase du match devant
les buts sudistes que Pardigon défendit, magnifiqqement.
, (BELINOGRAMME DE-MARSEILLE.)
LA FINALE DE LA COUPE NATIONALE DE RUGBY A XV. — Bergye (Côte Basque),
ceinture un adversaire et lui fait lâcher la balle.
L'équipe des Pyrénées
a enlevé la Coupe Nationale
de rugby à quinze
,. '1""11" 1'" .1.. Il Il..
Beaudouin est champion
de Paris de cross-country
Il' '1"" 1.1. Il '1'
LES RÉSULTATS DU FOOTBALL :
1
En seconde division, Le Havre et
Saint-Etienne restent en tête -
PREMIÈRE DIVSION DEUXIÈME DIVISION
Marseille 2, Sochaux 0 Le Havre 3, Dunkerque 1
Excelsior 2, Antibes 1 Saint-Etienne 6, Nancy 2'
Metz 1, Sète 1 Calais. 1, Nîmes 0
Fives 3,. Red Star 0 Alès 3, Reims 0
Roubaix 3, Cannes 2 Arras 2, Mulhouse 1
R.C. Paris 1, Lille 0 ( t Caen 4, Tourcoing 1.
Lens 3, Valenciennes 1 Nice 2, Boulogne 0
Rouen 3, Strasbourg 0 Toulouse 2, Rennes 2
« Bordebure» a enlevé le Prix Finot, à Àuteuil
- sonx-
E
LE TEMPS DE LUNDI
REGION PARISIENNE : assez doux et assez beau, nua-
geux, 'très peu ensoleillé; rares ondées locales. Vent sud à
sMd-ouest faible à modéré, température atationnairm. KOU éu
2* au 2", minimum — 6 ; journée du 27, maximum 12.
EN FRANCE : Nord, Centre, Ouest, Côte Basque : même
temps que région parisienne. Normandie, Bretagne : très nua-
geux, ondées. Est, Alpes, Midi, Côte d'Azur, Pyrénées : lente
aggravation; ondée sur le littoral le soir. Température sta-
tionnaire moitié ouest, en faible baisse moitié est. Mer :
Océan, très agitée, Manche et Méditerranée, agitée.
Tendance générale : faiblement pluvieux après-demain en
toutes régions. — NIMBUS.
LUNDI
28
FÉVRIER -
1938
16* ANNEE
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37, RUE DU LOUVRE, 37
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(30 lignes) ,
NUIT : TURBUiO 52-00 et H-80
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Interurbain i
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DERNIÈRE
ÉDITION
SPRINT
40 cent.
lemSemauêf
de la Chambre
M. Camille Chautemps.
sur la politique
extérieure a fait
une vive impression
à l'étranger
C'EST PAR 439 VOIX CONTRE 2
qu'a été approuvée, après deux jours
et deux soirées de débats, la politique
de MM. Chautemps et Delbos
M. Paul Reynaud.
FLANDIN REYNAUD SÉROL DELBOS CHAUTEMPS
LI.I J'ai cessé de croire à la Renverser notre politi- La société des démocra- 'Certains pays abandon- Si vous écartez la S.D.
sécurité collective le jour que, ce serait abandonner ties, qui aujourd'hui s'ap- nent la S.D.N. Quant à N. et ses principes, que
ou j'ai dû enregistrer des notre raison de vivre. pelle la S.D.N., n'attend moi, je ne m'y résigne restera-t-il ?
Lu faillites qui ne me lais- qu'un regain de vie, de pas.
NE salent plus aucun droit de solidarité, pour agir.
UA fonder la sécurité de la
— France sur de tels prin-
*~ cipes.
w
n Est-ce qu'on pense que Nous devons nous sou- La contrainte imposée à L'indépendance de i'Au- La France ne peut ni se
ob les événements de Berch- venir que, quand il s'agit l'Autriche ne peut pas triche est un facteur es- désintéresser de l'Europe
= tesgaden auraient pu se de l'Europe centrale, c'est sMbsister. La sécurité de sentieJ de la paix. Pour la centrale ni manquer à
*■5 produire si les accords de à la France de prendre 1 a Tchécoslovaquie se Tchécoslovaquie, « notf en- l'alliance qui protège l'in-
a Stresa avalent toujours des »spimsawhtés. confond avec celle de la gagements seraient, le cas dépendance de la Tchéco-
S S*. été. en vigueur ? 4 t - - France-, ave* eelte^de- £cfaértnt,< fidèfement rem- Slovaquie.
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<3 l, ;
-—-—— À = 1 - 1 : r~ •—: :
La France peut aborder Prendre cette position Le chancelier Hitler De grands Etats , sont Les gouvernements fran-
LI.I une conversation avec elle de demandeur vis-à-vis s'ingénie à séparer, à dis- hostiles à la S.- II. N. Le çais n'pnt cessé d'affir-
sans peur, parce que si d'un pays demandeur, ce socier les nations dénio- gouvernement n'en déduit mer leur volonté de rap-
ae l'Allemagne est un pays n'est pas une chose possi- cratlques ou non, qui sont pas que tout terrain d'en- prochement. Les événe-
de conquérants, la France ble si vous le faites après fermement attachées à la tente soit impossible. ments et les déclarations
est un pays de soldats. avoir proclamé que la paix. qui se sont récemment
me France est faible. produits et qui ont si gra-
« veinent troublé le monde
ne sont pas de nature à
LU favoriser les progrès de
j l'atmosphère de confiance
et de sécurité qui demeu-
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< versations utiles en vue
d'un accord réel et du-
rable.
LI.I Les morts de la guerre C'est à l'instigatrice Im- L'entente suppose une Le problème des conver-
- ont droit à ce que règne pitoyable des sanctions, détente que ne facilitent sations Italiennes n'est
entre l'Italie et la France c'est à l'Angleterre que pas certaines attitudes. pas nouveau. La France,
C cette atmosphère d'amitié l'Italie demande à parler. qui garde à l'Italie une
qui fut la règle de nos re- Là apparait la diminution sympathie traditionnelle,
H" lations communes. de notre force. désire renouer avec elle
- des rapports amicaux.
ee L'effort magnifique de Lord Halifax a dit : Notre alliance doit être Notre solidarité avec la L'amitié franco - hrltan-
ac redressement de l'Angle- « La démission de M. étroite. Notre amitié doit Grande-Bretagne est la nique demeure à nos yeux
!±f terre doit être salué avec Eden ti'impllque pas un être indissoluble. plus solide barrière contre la pierre angulaire de no-
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C-O que de notre gouverne-
S- ment ».
LI.I On subordonne l'amitié Comment admettre que Nous saurons veiller à La France ne peut ad-
cm italienne à l'affaire d'Es- le vaillant peuple espagnol l'intégrité et à Findépen- mettre l'intervention des
pagne. Est-ce sage ? n'aurait pas le droit de dance de l'Espagne, puissances étrangères en
¡: conserver le gouverne- qu'exigent le droit des Espagne.
en ment qu'il s'est régulière- peuples et notre sécurité.
"J ment donné ?
M Ce sont ceux-là mêmes J'ai confiance dans le Le pacte franco-soviéti-
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sie ne nous serait d'aucun aucun autre Etat; Il est
— secours. un Instrument de paix.
Trois tendances, un arbitrage
Après M. Chamberlain, après
M. Hitler, après M. Schuschnigg,
M. Chautemps a pris position.
La France a sa politique. La-
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Trois tendances principales
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débat de politique étrangère qui
vient de se terminer.
Tendance Flandin : alignement
sur l'Angleterre, conversations
immédiates avec Berlin et Rome.
Tendance Paul Reynaud : ré-
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de Berlin, affirmation de la for-
ce de la France, politique d'équi-
libre européen.
Tendance Péri : politique
S.D.N. cent pour cent, renforce-
ment du pacte franco-soviétique,
opposition absolue aux Etats
fascistes.
Chaque thèse a été soutenue
avec beaucoup de brio et de ta-
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amis. M. Flandin par toute l'op-
position. M. Reynaud par presque
toute la Chambre.
Ce sont ces trois positions que
M. Chautemps avait à arbitrer.
Il l'a fait avec infiniment - de mor-
dant, de décision et'd'à-propos.
i»jà M. Y von Delbos, dans un
discours solidement documenté,
avait indiqué, avec fermeté et
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politique française.
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Conseil reprit en la synthétisant
l'argumentation du chef du Quai
d'Orsay.
PAS DE RENVERSEMENT
DE NOTRE POLITIQUE, FIDE-
LITE AUX IDEAUX, A LA SE-
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AVEC LES SOVIETS, PAS DE
MAXIMALISME AVEC L'ALLE-
MAGNE. MAINTIEN INTE-
GRAL DU PACTE DEFENSIF
FRANCO-SOVIETIQUE ; VO-
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AVEC L'ITALIE MOYENNANT
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AVEC BERLIN, MAIS « DANS
LA DIGNITE RECIPROQUE
DES DEUX PAYS » ; COLLABO-
RATION AVEC LONDRES, NON
EN SUBORDONNE MAIS EN
ASSOCIE. TELS SONT LES
PRINCIPES DIRECTEURS EX-
POSES PAR M. CHAUTEMPS.
Ce fut, en somme, une thèse
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toutefois. Le chef du gouverne-
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cises entre lesquelles il voulait se
mouvoir. Avec force il répéta que
la France n'abandonnerait pas à
son sort la Tchécoslovaquie,
qu'elle ne se désintéresserait pas
de l'Europe Centrale, et qu'elle ne
tolérerait pas l'intrusion étrangè.
re en Espagne.
À noter, en passant, les félici-
tations adressées à M. Paul Rey-
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çais », discours que le socialiste
Sérol avait déjà qualifié de « ma-
gnifique », aux applaudissements
des trois quarts de l'assemblée,
communiste et extrême droite non
compris.
Gabriel FERREUX.
(Suite en page 3)
Au Sénat, M. Chautemps
propose une solution
de conciliation
pour le statut du travail
(LIRE NOS INFORMATIONS EN PAGE 5.)
Le fils
de la millionnaire
arrêté comme vagabond
n'avait en poche
que deux sous
Et encore, ils étaient d'avant-guerre
La famille Ritecher
« Je l'employais comme jardinier,
nous dit sa mère. A 46 ans,
20 sous par semaine lui suffisaient.
Eh bien ! il n'était
pas content ! »
(De notre envoyé spécial
Maurice LEROY)
AMIENS, 27 février (par tél.)
Sur la route toute droite, le
bonhomme marche. Le col de
son veston relevé, il courbe
l'échiné sous la bise qui le pous-
se en avant. Le ciel gris n'an-
nonce pas le beau temps. Il ne
pleut pas. Tant mieux pour les
chaussures qui se fatiguent plus
vite que les muscles.
(Suite en page 5.)
Irène Schmeder
sanslote
puis s'évanouit
.tandis qu'on fêtait
le mariage
de la jeune femme
qui l'accueillit
en Angleterre après
le drame
Irène Schmeder (assise à droite) assiste, souriante, au
découpage du gâteau de mariage par le jeune ménage
anglais.
(LIRE NOS .INFORMATIONS EN PAGE 5.)
LE CHAMPIONNAT DE FOOTBALL
m
a battu
Soehiqiix
e
par 2 buts à O
Rouen a défait Strasbourg par 3 à 0
SOCHAUX-MARSEILLE. — Une phase du match devant
les buts sudistes que Pardigon défendit, magnifiqqement.
, (BELINOGRAMME DE-MARSEILLE.)
LA FINALE DE LA COUPE NATIONALE DE RUGBY A XV. — Bergye (Côte Basque),
ceinture un adversaire et lui fait lâcher la balle.
L'équipe des Pyrénées
a enlevé la Coupe Nationale
de rugby à quinze
,. '1""11" 1'" .1.. Il Il..
Beaudouin est champion
de Paris de cross-country
Il' '1"" 1.1. Il '1'
LES RÉSULTATS DU FOOTBALL :
1
En seconde division, Le Havre et
Saint-Etienne restent en tête -
PREMIÈRE DIVSION DEUXIÈME DIVISION
Marseille 2, Sochaux 0 Le Havre 3, Dunkerque 1
Excelsior 2, Antibes 1 Saint-Etienne 6, Nancy 2'
Metz 1, Sète 1 Calais. 1, Nîmes 0
Fives 3,. Red Star 0 Alès 3, Reims 0
Roubaix 3, Cannes 2 Arras 2, Mulhouse 1
R.C. Paris 1, Lille 0 ( t Caen 4, Tourcoing 1.
Lens 3, Valenciennes 1 Nice 2, Boulogne 0
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