Titre : Paris-soir
Éditeur : s.n. (Paris)
Date d'édition : 1940-01-07
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34519208g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 07 janvier 1940 07 janvier 1940
Description : 1940/01/07 (A18,N5956). 1940/01/07 (A18,N5956).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG31 Collection numérique : BIPFPIG31
Description : Collection numérique : BIPFPIG33 Collection numérique : BIPFPIG33
Description : Collection numérique : BIPFPIG63 Collection numérique : BIPFPIG63
Description : Collection numérique : BIPFPIG13 Collection numérique : BIPFPIG13
Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k7644003f
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-235
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/03/2015
DERNIÈRE ÉDITION
Pairâs-soiff
E
JOUR DES ROIS
STALINE SE CASSE UNE DENT
SUR LA FÈVE FINLANDAISE
DIMANCHE
7
JANVIER
1940
18* ANNEE
NO 5956
37. rue du Louvre
PARIS (20
Adresse télégraphique :
PARISOIR PARIS
TELEPHONE
PERMANENT
TURbigo 52.00,
TURbigo 53.00
TURbigo 96.80
TURbigo 97.80
GUTenberg 94.00
DERNIÈRE
ÉDITION
50 cent.
REMANIEMENT MINISTÉRIEL A LONDRES
La DÉMISSION
de BORE BELISHA :
'", L'événement politique ,'.
le plus marquant
depuis le début de la g uerre
écrit.. la presse anglaise
M. Hore Belisha (37.122)
M. Oliver Stanley (37.121)
LONDRES, 6 Janvier.
Le remaniement du cabinet britannique est présenté ce ma-
tin aux lecteurs comme l'événement politique le plus marquant
depuis le début de la guerre.
En manchettes énormes la presse londonienne annonce le
départ de M. Hore Belisha, ministre de la Guerre, qui constitue
évidemment le point essentiel des changements ministériels an-
noncés hier soir.
Tant dans leurs éditoriaux
que dans les longs commentai-
res de leurs rédacteurs politi-
ques, les journaux ne cachent
pas la profonde surprise, voire
même la consternation, avec la-
quelle la démission du ministre
de la Guerre est accueillie. Sur
ce point toute la presse est una-
nime. Elle est également una-
nime dans le vibrant homma-
ge qu'elle rend à l'œuvre de
M. Hore Belisha, à son énergie,
à son courage et à sa perspica-
cité.
Parfois vivement combattu
dans la presse pour certaines
de ses initiatives audacieuses,
M. Hore Belisha recueille au-
jourd'hui tous les suffrages.
Comment et pourquoi ?
, Les journaux sont amenés à
se poser tous la même questions
comment et pourquoi un hom-
me qui dans son domaine a me-
né à bien des réformes dont
personne ne conteste la valeur,
qui jouissait en tant que minis-
tre de la Guerre de la confiance
du Parlement et qui semblait à
ce titre être tenu en haute esti-
me par M. Chamberlain, ait été
obligé de se désister de ses fonc-
tions ?
A cette question, la plupart
des journaux répondent e n
émettant l'hypothèse que M.
Hore Belisha a dû démissionner
devant la pression des éléments
traditionalistes dans l'armée.
Depuis longtemps déjà, ceux-ci
critiquaient les réformes radica-
les entreprises par le ministre
en vue de « - démocratiser » l'ar-
mée.
Le conflit se serait aggravé de-
puis la guerre et, pour y mettre
fin, M. Chamberlain aurait, selon
certains, décide de sacrifier M.
Hore Belisha.
« Le conflit
entre les généraux
et le ministre »
Quoi qu'il en soit, il est à cons-
tater que si la majorité des jour-
naux mettent en relief le « conflit
entre les généraux et le minis-
tre », aucun n'explique dans quel-
les circonstances et pour quelle
raison ce conflit, qui remonte àl
plus d'un an, a abouti brusque-
ment à un dénouement pour le
moins inattendu.
Sur ce point encore obscur, la
presse réclame des explications
officielles.
Le rédacteur politique du « Dai-
ly Express » explique ainsi les rai-
sons de la démission de M. Hore
Belisha :
Les généraux n'étaient pas con-
tents de lui. Ils étaient opposés à
ses réformes et aussi à ses chan-
gements radicaux.
M. Hore Belisha avait provoqué
le renvoi des vieux généraux. Il
avait doublé l'armée territoriale.
Il avait eu raison de souligner la
nécessité de la conscription, qu'il
fit finalement voter par le Parle-
ment. H avait rendu l'armée popu-
laire. ,
Un événement étonnant
Le « New6 Chronicle » déplore
également le départ du ministre
de la Guerre, départ qui, dit-il, se-
ra une grande perte pour l'effica-
cité du gouvernement et cirque de
porter atteinte à la position de
celui-ci dans le pays.
« M. Hore Belisha, dit-il, est un
de ces membres du Cabinet qui
ayant pour eux une jeunesse rela-
tive, de l'énergie et du courage,
ont prouvé qu'ils étaient à la hau-
teur de la tâche considérable qui
consiste à mener la guerre à bien.
Il n'y a pas tellement d'hommes
de ce genre dans les rangs du
gouvernement pour que l'on puis-
se facilement se passer de l'un
d'entre eux.
» Cet événement étonnant ne
peut pas en rester là. La nation
a le droit d'en savoir plus-et vou-
dra certainement tout savoir. » i
Déjà, avant la guerre
Avant la guerre, observe-t-on,
un mouvement avait pris corps
dans des milieux influents dans le
but de remplacer M. Hore Belisha
en cas de conflit.
On faisait valoir à M. Chamber-
lain qu'il devrait nommer M. Hore
Belisha, ministre des fournitures
et que le général sir Edmund Iron-
side devrait devenir secrétaire à
la Guerre, de même que lord Kit-
chener avait été appelé à ce poste
en 1914. Mais le mouvement
échoua parce que l'on jugea inop-
portun de placer un soldat à la
tête d'un tel poste dans les cir-
constances présentes.
Enfin, le « Daily Telegraph »
rend hommage à M. Hore Belisha
qui, dit-il, sort grandi de l'inci-
dent. ,
Profonde surprise
au Canada
LONDRES, 6 Janvier.
I/a démission de AI. Hore Belisha
a causé une profonde surprise au
Canada.
M. Hore Belisha était considéré
comme un excellent ministre de la
Guerre, surtout depuis qu'il avait
procédé au « rajeunissement » de
l'état-major de l'armée.
« Bonsoir
et au revoir ! »
dit M. Hore Belisha
LONDRES, 6 Janvier.
M. Hore Belisha n'avait fait
aucune allusion à sa démission
au cours d'une réunion à la-
quelle il assistait hier soir, peu
avant que la nouvelle soit ren-
due publique. Il est demeuré
dans son bureau du War Office
aussi tard que de coutume et
a reçu des communications
téléphoniques jusqu'à la der-
nière minute.
Lorsqu'il a quitté le minis-
tère de la Guerre, un reporter
se trouvait près de sa voiture.
Le ministre, après lui avoir dit
qu'il n'avait rien à ajouter à la
lettre qui était déjà entre les
mains de la presse, a simple-
ment ajouté : c Bonsoir et au
revoir ».
Un message
à ses électeurs
Enfin, dans un message à
ses électeurs, M. Hore Belisha
déclare :
« De nombreux changements
et développements ont été né-
cessaires dans l'armée, et au-
jourd'hui cette armée entre en
campagne en nombre sans
cesse croissant et est démocra-
tiquement organisée. Elle ac-
complira son devoir avec cou-
rage et distineiion lorsvtte'l'eo***
casion se présentera.
« Je suis fier d'avoir eu le
privilège d'être si longtemps
associé à cette armée et d'avoir
contribué à la former pratique-
ment et moralement.
« Quelle que soit la tâche qui
m'incombe je l'accomplirai
avec énergie. Mais pour le mo-
ment, je n'ai pas d'autre pen-
sée que celle de gagner la
guerre.
« Je suis certain que tous
mes électeurs se concentrent
sur le même but. Le fait que
je demeure, député de Devon-
port me donne toujours l'occa-
sion de servir. »
DOUGLAS
laisse à ses parents
90 millions
dont la moitié
ira à sa femme
(De notre envoyé spécial
permanent Paul GORDEAUX.)
LONDRES, 6 Janvier.
(Par téléphone).
On vient d'ouvrir le testa-
ment de Douglas Fairbanks.
Le célèbre artiste laisse la moi-
tié de sa fortune à sa veuve,
sa troisième femme, l'ex lady
Ashley, à condition que cette
moitié ne dépasse pas un mil-
lion de dollars (45 millions de
trames français environ). A son
fils Douglas Fairbanks junior,
le créateur du « Signe de Zor-
ro», lègue 12/40* de sa fortune,
mais cette somme ne doit pas
dépasser 600.000 dollars. Le tes-
tament stipule que le total des
legs faits par Douglas Fair-
banks à sa veuve, à son fils, à
ses frères et à ses autres pa-
rents, ne doit pas dépasser 2
millions de dollars, soit 90 mil-
lions de francs.
LE DICTATEUR GOERING
promet aux Allemands
de nouveaux sacrifices
La nomination du maréchal Goe-
ring comme directeur de l'Econo-
raie de guerre allemande a-t-elle
Une signification politique ? Per-
sonne n'est présentement assez
l^formé de ce qui se passe à l'inté-
rieur du Reich pour répondre à
tttte question. On peut supposer
qUe Hitler a désigné Goering par
iilnour ou bien par prudence. On
Peut supposer, si l'on veut, que le
chancelier confie au maréchal une
fission où il y a plus d'impopula-
rité que de prestige à gagner.
Ce ne sont que des hypothèses.
Et elles sont d'importance secon-
daire. Les dirigeants du nazisme
aom: nés par les complicités du
Passé et par les risques du présent.
Ils sont très intéressés à sauver le
régime pour se sauver eux-mêmes.
L'organisation nouvelle de la
direction économique allemande
est donc avant tout une mesure
de guerre. Les dépenses énormes
faites avant septembre en argent
et en produits de toutes sortes pour
préparer le conflit et depuis sep-
tembre pour le soutenir ont placé
le Reich dans une position diffi-
cile. Le Reich avait constitué des
stocks, c'est entendu. Mais il est
déjà çêné en ce qui concerne le
ravitaillement en essence, et il pré-
voit la situation où il sera dans
quelques mois. Il s'agit de suffire
aux besoins de la guerre, de pro-
curer des matières premières au
Reich et de le préserver de la
banqueroute. Tâche énorme.
Les effets du blocus commen-
cent de se faire vivement sentir.
D'autre part les trois quarts des
produits que l'Allemagne tirait
des Balkans lui arrivaient par le
Danube. Si le gel rend la naviga-
tion impossible pendant plusieurs
semaines, c'est un surcroît d'em-
barras graves pour le Reich. Le
maréchal Goering, ayant la répu-
tation d'être implacable et éner-
gique jusqu'à la brutalité, est con-
sidéré comme capable de prendre
toutes les mesures qu'il jugera
opportunes, sans égard pour rien,
ni pour personne.
Cette dictature promet aux Al-
lemands des jours pénibles. Si ha-
bitués qu'ils soient à la soumis-
sion, ils connaîtront la rudesse de
nouvelles épreuves. C'est une idée
germanique, et non pas seulement
une idée hitlérienne, que l'indivi-
du n'existe pas et que seule comp-
te la nécessité allemande.
André CHAUMEIX
de l'Académie française
Le policier: une femme
Le chef de gare: une femme
Le coiffeur : une femme
.et la vie continue en Finlande
« Il nous faut bien* continuer à produire et à exporter
pour payer les munitions de ceux qui sont aux armées »
(De notre envoyé spécial Henri DANJOU)
ROVANIEMI, 6 Janvier (Par câble.)
Cette population est admirable comme la nôtre, mais il faut
tenir compte qu'elle a à défendre un pays aussi grand que le
nôtre, tout en étant dix fois moins nombreuse.
Chacun s'est mis à la besogne avec un calme qui manqué
peut-être aux Latins.
La Finlande n'avait pas beau-
coup d'or. Elle se savait suffi-
samment armée pour la résis-
tance, mais n'avait d'autre ri-
chesse que son industrie des
bois et son commerce.
Quand je m'étonnais, au com-
mencement de cette guerre in-
juste, que tous les hommes ne
soient pas aux armées, on me
répondait :
— Il faut que nous conti-
nuions à produire et à exporter,
car sinon avec quoi pourrons-
nous payer les munitions de
:eux qui sont aux armées ?
(Lire la suite en page 4.)
quelque part dans le Nord de la Finlande, l'organisation féminine c Lotta » distribue 1
la soupe aux soldats (N° 33.372).
LA COMTESSE
AUTRICHIENNE
VOULAIT
ÊTRE
ANGLAISE
Poursuivi pour biga-
mie, l'employé de
commerce dont elle
porte le nom affir-
me n'avoir jamais
contracté mariage
avec elle.
---- -----
LONDRES, 6 Janvier.
Hier a comparu devant le
tribunal de police de Marlbo-
rough la comtesse Edeltrude
Claudette von Costenza, âgée
de 22 ans, afin de témoigner
dans une affaire de bigamie
dont un certain Frédéric Whar-
ton est le héros.
La comtesse est une Autri-
chienne de grande beauté, aux
cheveux roux.
— Je suis venue en Angleter-
re, déclare-t-elle, dans l'inten-
tion de faire du cinéma. Au dé-
but de 1937, je rencontrai, dans
un café, Wharton, un employé
de commerce. Je lui dis que je
voulais épouser un Anglais, par-
ce que cela me permettrait de
faire du cinéma, puisque je se-
rais sujet britannique.
« Je voulais, simplement fai-
re un mariage d'amitié, lui dis-
je, et s'il voulait m'aider, je lui
en serais reconnaissante.
» Je lui demandai s'il croyait
pouvoir m'épouser, sans que
j'aie de l'amour pour lui. Il con-
sentit et la cérémonie eut lieu
le 4 juin 1937.
(Lire la suite en page S.)
Communiqué no 249
6 Janvier (matinJ
Activité habituelle des pa-
trouilles et de l'artillerie.
Communiqué no 248
5 Janvier (soir1
Rien d'important à signa-
1er.
LE TAGE DÉBORDE
7.010 personnes
sans abri
au Portugal
UN TRAIN DE MARCHANDISES
DÉRAILLE ET EMPÊCHE 1
LE SUD-EXPRESS DE PARTIR
LISBONNE, 6 Janvier.
Plus de 7.500 personnes se trouvent sans abri à la suite du
débordement du Tage. Une grande partie de la vallée est inondée
et submergée.
Les ministres des Travaux publics et de l'Agriculture se sont
rendus dans la région sinistrée. Près de Monte-Real, un train de
marchandises qui se rendait de Porto à Lisbonne a déraillé. La
locomotive et neuf wagons sont sortis des rails. Il n'y a cepen-
dant aucune victime.
Cet accident aggravé du
mauvais temps a empêché le
Sud-Express de partir aujour-
d'hui. Il ne pourra partir que
demain à midi. Près de Santa-
rem, entre Setil et Muge, le
ballast de la voie ferrée s'est
écroulé sur une longueur de
200 mètres.
De nombreuses personnes
isolées par les eaux ont été sau-
vées et ont reçu les secours des
autorités de la région.
La crue du fleuve aurait ten-
dance à s'apaiser, mais les pluies
qui continuent à tomber n'autori-
sent pas un optimisme exagéré.
Des pluies torrentielles sont
tombées encore dans la matinée
à Lisbonne et à Porto. La mer a
rejeté à la côte deux cadavres
non identifiés. Un autre a égale-
ment été rejeté sur la rive du
fleuve Minho à Vila Nova Cer-
cerira.
tes volontaires italiens
pour la Finlande
Londres, 6 Janvier.
Commentant dans un édito-
rial le voyage du comte Csaky
à Venise, le « Times » écrit
qu'on ne peut douter qu'il cons-
titue une manifestation de l'in-
timité des relations italo-hon-
groises. de l'influence croissante
de l'Italie en Europe centrale et
sud-orientale.
L'éditorialiste souligne égale-
ment que l'autorisation donnée aux
volontaires italiens d'apporter leur
aide à la Finlande pour résister
aux Soviets (tout comme ils le fi-
rent en Espagne) est entièrement
conforme à la politique générale
de l'Italie.
Le sprinter allemand
Richter est mort
des suites
d'un accident. de ski
AMSTERDAM, 6 Janvier.
Le meilleur sprinter cycliste alle-
mand, Richter, gui courut très sou-
vent à Paris, où il gagna même le
Grand Prix de Pans et qui était
rentré ces jours derniers en Allema-
gne, est mort hier à Cologne à la
suite d'un accident de ski. Riehter
était âgé de 27 ans.
LES PRIX DES ENTRÉES
à Auteuil et Longchamp
Jusqu'à la fin des hostilités,
le tarif des entrées aux hip-
podromes d'Auteuil et. de
Longchamp est désormais le
êuivant :
Pelouse et moulin, 3 francs
pavillon, 10 francs.
Pesage: hommes, 30 francs;
dames, 20 franco ; jeunes
gens, 10 francs.
Autocars, 15 francs ; voitur
res sur pelouse, 30 francs.
William POWELL
s'est marié
avec une inconnue
de 20 ans
qu'il a rencontrée
pour la première fois
il y a six semaines
William Powel (37.168)
(DE NOTRE ENVOYE SPECIAL
nriiM B WPMT<
* WiU'lfUlUil * 1
HOLLYWOOD, 6 Janvier.
L'inoubliable créateur de « L'In-
trouvable », William Powell. a
épousé ce matin Diana Lewis, jeune
actrice de vingt ans, encore incon-
nue, qui vient d'être engagée pour
tourner dans le prochain film d'Ed-
die Cantor : « Four little mothers »
(Quatre petites mères).
William Powell, qui relève d'une
longue maladie, tournait « The thin
man return ». une suite de « L'In-
trouvable », lorsqu'il rencontra, il y
a six semaines, la ravissante Diana:
Lewis. Ce fut le coup de foudre.
On se souvient du tendre amour
qui lia jadis William Powell à la
regrettée Jean Harlow, amour qui
semblait éternel 1
Diana Lewis sera la troisième
Mme William Powell qui fut jadis
le mari de Carole Lombard, aujour-
d'hui Mme Clark Gable.
AUJOURD'HUI A VENISE
deux entretiens
CIANO-CSAKY
Venise, 6 Janvier.
Le comte Ciano est arrivé à Venise.
U est allé aussitôt saluer le comte Csaky avec qui il a eu un
premier entretien politique.
Le comte Ciano a déclaré aux journalistes, à l'issue de cet
entretien qui a duré plus d'une heure et demie :
— Notre entrevue a été franchement cordiale et a servi à
réaffirmer l'intime collaboration existant entre nos deux pays
et la parfaite identité de vues sur les problèmes touchant la dé-
fense de l'ordre et de la paix en Europe.
- Un deuxième entretien aura lieu à la fin de l'après-midi.
Pairâs-soiff
E
JOUR DES ROIS
STALINE SE CASSE UNE DENT
SUR LA FÈVE FINLANDAISE
DIMANCHE
7
JANVIER
1940
18* ANNEE
NO 5956
37. rue du Louvre
PARIS (20
Adresse télégraphique :
PARISOIR PARIS
TELEPHONE
PERMANENT
TURbigo 52.00,
TURbigo 53.00
TURbigo 96.80
TURbigo 97.80
GUTenberg 94.00
DERNIÈRE
ÉDITION
50 cent.
REMANIEMENT MINISTÉRIEL A LONDRES
La DÉMISSION
de BORE BELISHA :
'", L'événement politique ,'.
le plus marquant
depuis le début de la g uerre
écrit.. la presse anglaise
M. Hore Belisha (37.122)
M. Oliver Stanley (37.121)
LONDRES, 6 Janvier.
Le remaniement du cabinet britannique est présenté ce ma-
tin aux lecteurs comme l'événement politique le plus marquant
depuis le début de la guerre.
En manchettes énormes la presse londonienne annonce le
départ de M. Hore Belisha, ministre de la Guerre, qui constitue
évidemment le point essentiel des changements ministériels an-
noncés hier soir.
Tant dans leurs éditoriaux
que dans les longs commentai-
res de leurs rédacteurs politi-
ques, les journaux ne cachent
pas la profonde surprise, voire
même la consternation, avec la-
quelle la démission du ministre
de la Guerre est accueillie. Sur
ce point toute la presse est una-
nime. Elle est également una-
nime dans le vibrant homma-
ge qu'elle rend à l'œuvre de
M. Hore Belisha, à son énergie,
à son courage et à sa perspica-
cité.
Parfois vivement combattu
dans la presse pour certaines
de ses initiatives audacieuses,
M. Hore Belisha recueille au-
jourd'hui tous les suffrages.
Comment et pourquoi ?
, Les journaux sont amenés à
se poser tous la même questions
comment et pourquoi un hom-
me qui dans son domaine a me-
né à bien des réformes dont
personne ne conteste la valeur,
qui jouissait en tant que minis-
tre de la Guerre de la confiance
du Parlement et qui semblait à
ce titre être tenu en haute esti-
me par M. Chamberlain, ait été
obligé de se désister de ses fonc-
tions ?
A cette question, la plupart
des journaux répondent e n
émettant l'hypothèse que M.
Hore Belisha a dû démissionner
devant la pression des éléments
traditionalistes dans l'armée.
Depuis longtemps déjà, ceux-ci
critiquaient les réformes radica-
les entreprises par le ministre
en vue de « - démocratiser » l'ar-
mée.
Le conflit se serait aggravé de-
puis la guerre et, pour y mettre
fin, M. Chamberlain aurait, selon
certains, décide de sacrifier M.
Hore Belisha.
« Le conflit
entre les généraux
et le ministre »
Quoi qu'il en soit, il est à cons-
tater que si la majorité des jour-
naux mettent en relief le « conflit
entre les généraux et le minis-
tre », aucun n'explique dans quel-
les circonstances et pour quelle
raison ce conflit, qui remonte àl
plus d'un an, a abouti brusque-
ment à un dénouement pour le
moins inattendu.
Sur ce point encore obscur, la
presse réclame des explications
officielles.
Le rédacteur politique du « Dai-
ly Express » explique ainsi les rai-
sons de la démission de M. Hore
Belisha :
Les généraux n'étaient pas con-
tents de lui. Ils étaient opposés à
ses réformes et aussi à ses chan-
gements radicaux.
M. Hore Belisha avait provoqué
le renvoi des vieux généraux. Il
avait doublé l'armée territoriale.
Il avait eu raison de souligner la
nécessité de la conscription, qu'il
fit finalement voter par le Parle-
ment. H avait rendu l'armée popu-
laire. ,
Un événement étonnant
Le « New6 Chronicle » déplore
également le départ du ministre
de la Guerre, départ qui, dit-il, se-
ra une grande perte pour l'effica-
cité du gouvernement et cirque de
porter atteinte à la position de
celui-ci dans le pays.
« M. Hore Belisha, dit-il, est un
de ces membres du Cabinet qui
ayant pour eux une jeunesse rela-
tive, de l'énergie et du courage,
ont prouvé qu'ils étaient à la hau-
teur de la tâche considérable qui
consiste à mener la guerre à bien.
Il n'y a pas tellement d'hommes
de ce genre dans les rangs du
gouvernement pour que l'on puis-
se facilement se passer de l'un
d'entre eux.
» Cet événement étonnant ne
peut pas en rester là. La nation
a le droit d'en savoir plus-et vou-
dra certainement tout savoir. » i
Déjà, avant la guerre
Avant la guerre, observe-t-on,
un mouvement avait pris corps
dans des milieux influents dans le
but de remplacer M. Hore Belisha
en cas de conflit.
On faisait valoir à M. Chamber-
lain qu'il devrait nommer M. Hore
Belisha, ministre des fournitures
et que le général sir Edmund Iron-
side devrait devenir secrétaire à
la Guerre, de même que lord Kit-
chener avait été appelé à ce poste
en 1914. Mais le mouvement
échoua parce que l'on jugea inop-
portun de placer un soldat à la
tête d'un tel poste dans les cir-
constances présentes.
Enfin, le « Daily Telegraph »
rend hommage à M. Hore Belisha
qui, dit-il, sort grandi de l'inci-
dent. ,
Profonde surprise
au Canada
LONDRES, 6 Janvier.
I/a démission de AI. Hore Belisha
a causé une profonde surprise au
Canada.
M. Hore Belisha était considéré
comme un excellent ministre de la
Guerre, surtout depuis qu'il avait
procédé au « rajeunissement » de
l'état-major de l'armée.
« Bonsoir
et au revoir ! »
dit M. Hore Belisha
LONDRES, 6 Janvier.
M. Hore Belisha n'avait fait
aucune allusion à sa démission
au cours d'une réunion à la-
quelle il assistait hier soir, peu
avant que la nouvelle soit ren-
due publique. Il est demeuré
dans son bureau du War Office
aussi tard que de coutume et
a reçu des communications
téléphoniques jusqu'à la der-
nière minute.
Lorsqu'il a quitté le minis-
tère de la Guerre, un reporter
se trouvait près de sa voiture.
Le ministre, après lui avoir dit
qu'il n'avait rien à ajouter à la
lettre qui était déjà entre les
mains de la presse, a simple-
ment ajouté : c Bonsoir et au
revoir ».
Un message
à ses électeurs
Enfin, dans un message à
ses électeurs, M. Hore Belisha
déclare :
« De nombreux changements
et développements ont été né-
cessaires dans l'armée, et au-
jourd'hui cette armée entre en
campagne en nombre sans
cesse croissant et est démocra-
tiquement organisée. Elle ac-
complira son devoir avec cou-
rage et distineiion lorsvtte'l'eo***
casion se présentera.
« Je suis fier d'avoir eu le
privilège d'être si longtemps
associé à cette armée et d'avoir
contribué à la former pratique-
ment et moralement.
« Quelle que soit la tâche qui
m'incombe je l'accomplirai
avec énergie. Mais pour le mo-
ment, je n'ai pas d'autre pen-
sée que celle de gagner la
guerre.
« Je suis certain que tous
mes électeurs se concentrent
sur le même but. Le fait que
je demeure, député de Devon-
port me donne toujours l'occa-
sion de servir. »
DOUGLAS
laisse à ses parents
90 millions
dont la moitié
ira à sa femme
(De notre envoyé spécial
permanent Paul GORDEAUX.)
LONDRES, 6 Janvier.
(Par téléphone).
On vient d'ouvrir le testa-
ment de Douglas Fairbanks.
Le célèbre artiste laisse la moi-
tié de sa fortune à sa veuve,
sa troisième femme, l'ex lady
Ashley, à condition que cette
moitié ne dépasse pas un mil-
lion de dollars (45 millions de
trames français environ). A son
fils Douglas Fairbanks junior,
le créateur du « Signe de Zor-
ro», lègue 12/40* de sa fortune,
mais cette somme ne doit pas
dépasser 600.000 dollars. Le tes-
tament stipule que le total des
legs faits par Douglas Fair-
banks à sa veuve, à son fils, à
ses frères et à ses autres pa-
rents, ne doit pas dépasser 2
millions de dollars, soit 90 mil-
lions de francs.
LE DICTATEUR GOERING
promet aux Allemands
de nouveaux sacrifices
La nomination du maréchal Goe-
ring comme directeur de l'Econo-
raie de guerre allemande a-t-elle
Une signification politique ? Per-
sonne n'est présentement assez
l^formé de ce qui se passe à l'inté-
rieur du Reich pour répondre à
tttte question. On peut supposer
qUe Hitler a désigné Goering par
iilnour ou bien par prudence. On
Peut supposer, si l'on veut, que le
chancelier confie au maréchal une
fission où il y a plus d'impopula-
rité que de prestige à gagner.
Ce ne sont que des hypothèses.
Et elles sont d'importance secon-
daire. Les dirigeants du nazisme
aom: nés par les complicités du
Passé et par les risques du présent.
Ils sont très intéressés à sauver le
régime pour se sauver eux-mêmes.
L'organisation nouvelle de la
direction économique allemande
est donc avant tout une mesure
de guerre. Les dépenses énormes
faites avant septembre en argent
et en produits de toutes sortes pour
préparer le conflit et depuis sep-
tembre pour le soutenir ont placé
le Reich dans une position diffi-
cile. Le Reich avait constitué des
stocks, c'est entendu. Mais il est
déjà çêné en ce qui concerne le
ravitaillement en essence, et il pré-
voit la situation où il sera dans
quelques mois. Il s'agit de suffire
aux besoins de la guerre, de pro-
curer des matières premières au
Reich et de le préserver de la
banqueroute. Tâche énorme.
Les effets du blocus commen-
cent de se faire vivement sentir.
D'autre part les trois quarts des
produits que l'Allemagne tirait
des Balkans lui arrivaient par le
Danube. Si le gel rend la naviga-
tion impossible pendant plusieurs
semaines, c'est un surcroît d'em-
barras graves pour le Reich. Le
maréchal Goering, ayant la répu-
tation d'être implacable et éner-
gique jusqu'à la brutalité, est con-
sidéré comme capable de prendre
toutes les mesures qu'il jugera
opportunes, sans égard pour rien,
ni pour personne.
Cette dictature promet aux Al-
lemands des jours pénibles. Si ha-
bitués qu'ils soient à la soumis-
sion, ils connaîtront la rudesse de
nouvelles épreuves. C'est une idée
germanique, et non pas seulement
une idée hitlérienne, que l'indivi-
du n'existe pas et que seule comp-
te la nécessité allemande.
André CHAUMEIX
de l'Académie française
Le policier: une femme
Le chef de gare: une femme
Le coiffeur : une femme
.et la vie continue en Finlande
« Il nous faut bien* continuer à produire et à exporter
pour payer les munitions de ceux qui sont aux armées »
(De notre envoyé spécial Henri DANJOU)
ROVANIEMI, 6 Janvier (Par câble.)
Cette population est admirable comme la nôtre, mais il faut
tenir compte qu'elle a à défendre un pays aussi grand que le
nôtre, tout en étant dix fois moins nombreuse.
Chacun s'est mis à la besogne avec un calme qui manqué
peut-être aux Latins.
La Finlande n'avait pas beau-
coup d'or. Elle se savait suffi-
samment armée pour la résis-
tance, mais n'avait d'autre ri-
chesse que son industrie des
bois et son commerce.
Quand je m'étonnais, au com-
mencement de cette guerre in-
juste, que tous les hommes ne
soient pas aux armées, on me
répondait :
— Il faut que nous conti-
nuions à produire et à exporter,
car sinon avec quoi pourrons-
nous payer les munitions de
:eux qui sont aux armées ?
(Lire la suite en page 4.)
quelque part dans le Nord de la Finlande, l'organisation féminine c Lotta » distribue 1
la soupe aux soldats (N° 33.372).
LA COMTESSE
AUTRICHIENNE
VOULAIT
ÊTRE
ANGLAISE
Poursuivi pour biga-
mie, l'employé de
commerce dont elle
porte le nom affir-
me n'avoir jamais
contracté mariage
avec elle.
---- -----
LONDRES, 6 Janvier.
Hier a comparu devant le
tribunal de police de Marlbo-
rough la comtesse Edeltrude
Claudette von Costenza, âgée
de 22 ans, afin de témoigner
dans une affaire de bigamie
dont un certain Frédéric Whar-
ton est le héros.
La comtesse est une Autri-
chienne de grande beauté, aux
cheveux roux.
— Je suis venue en Angleter-
re, déclare-t-elle, dans l'inten-
tion de faire du cinéma. Au dé-
but de 1937, je rencontrai, dans
un café, Wharton, un employé
de commerce. Je lui dis que je
voulais épouser un Anglais, par-
ce que cela me permettrait de
faire du cinéma, puisque je se-
rais sujet britannique.
« Je voulais, simplement fai-
re un mariage d'amitié, lui dis-
je, et s'il voulait m'aider, je lui
en serais reconnaissante.
» Je lui demandai s'il croyait
pouvoir m'épouser, sans que
j'aie de l'amour pour lui. Il con-
sentit et la cérémonie eut lieu
le 4 juin 1937.
(Lire la suite en page S.)
Communiqué no 249
6 Janvier (matinJ
Activité habituelle des pa-
trouilles et de l'artillerie.
Communiqué no 248
5 Janvier (soir1
Rien d'important à signa-
1er.
LE TAGE DÉBORDE
7.010 personnes
sans abri
au Portugal
UN TRAIN DE MARCHANDISES
DÉRAILLE ET EMPÊCHE 1
LE SUD-EXPRESS DE PARTIR
LISBONNE, 6 Janvier.
Plus de 7.500 personnes se trouvent sans abri à la suite du
débordement du Tage. Une grande partie de la vallée est inondée
et submergée.
Les ministres des Travaux publics et de l'Agriculture se sont
rendus dans la région sinistrée. Près de Monte-Real, un train de
marchandises qui se rendait de Porto à Lisbonne a déraillé. La
locomotive et neuf wagons sont sortis des rails. Il n'y a cepen-
dant aucune victime.
Cet accident aggravé du
mauvais temps a empêché le
Sud-Express de partir aujour-
d'hui. Il ne pourra partir que
demain à midi. Près de Santa-
rem, entre Setil et Muge, le
ballast de la voie ferrée s'est
écroulé sur une longueur de
200 mètres.
De nombreuses personnes
isolées par les eaux ont été sau-
vées et ont reçu les secours des
autorités de la région.
La crue du fleuve aurait ten-
dance à s'apaiser, mais les pluies
qui continuent à tomber n'autori-
sent pas un optimisme exagéré.
Des pluies torrentielles sont
tombées encore dans la matinée
à Lisbonne et à Porto. La mer a
rejeté à la côte deux cadavres
non identifiés. Un autre a égale-
ment été rejeté sur la rive du
fleuve Minho à Vila Nova Cer-
cerira.
tes volontaires italiens
pour la Finlande
Londres, 6 Janvier.
Commentant dans un édito-
rial le voyage du comte Csaky
à Venise, le « Times » écrit
qu'on ne peut douter qu'il cons-
titue une manifestation de l'in-
timité des relations italo-hon-
groises. de l'influence croissante
de l'Italie en Europe centrale et
sud-orientale.
L'éditorialiste souligne égale-
ment que l'autorisation donnée aux
volontaires italiens d'apporter leur
aide à la Finlande pour résister
aux Soviets (tout comme ils le fi-
rent en Espagne) est entièrement
conforme à la politique générale
de l'Italie.
Le sprinter allemand
Richter est mort
des suites
d'un accident. de ski
AMSTERDAM, 6 Janvier.
Le meilleur sprinter cycliste alle-
mand, Richter, gui courut très sou-
vent à Paris, où il gagna même le
Grand Prix de Pans et qui était
rentré ces jours derniers en Allema-
gne, est mort hier à Cologne à la
suite d'un accident de ski. Riehter
était âgé de 27 ans.
LES PRIX DES ENTRÉES
à Auteuil et Longchamp
Jusqu'à la fin des hostilités,
le tarif des entrées aux hip-
podromes d'Auteuil et. de
Longchamp est désormais le
êuivant :
Pelouse et moulin, 3 francs
pavillon, 10 francs.
Pesage: hommes, 30 francs;
dames, 20 franco ; jeunes
gens, 10 francs.
Autocars, 15 francs ; voitur
res sur pelouse, 30 francs.
William POWELL
s'est marié
avec une inconnue
de 20 ans
qu'il a rencontrée
pour la première fois
il y a six semaines
William Powel (37.168)
(DE NOTRE ENVOYE SPECIAL
nriiM B WPMT<
* WiU'lfUlUil * 1
HOLLYWOOD, 6 Janvier.
L'inoubliable créateur de « L'In-
trouvable », William Powell. a
épousé ce matin Diana Lewis, jeune
actrice de vingt ans, encore incon-
nue, qui vient d'être engagée pour
tourner dans le prochain film d'Ed-
die Cantor : « Four little mothers »
(Quatre petites mères).
William Powell, qui relève d'une
longue maladie, tournait « The thin
man return ». une suite de « L'In-
trouvable », lorsqu'il rencontra, il y
a six semaines, la ravissante Diana:
Lewis. Ce fut le coup de foudre.
On se souvient du tendre amour
qui lia jadis William Powell à la
regrettée Jean Harlow, amour qui
semblait éternel 1
Diana Lewis sera la troisième
Mme William Powell qui fut jadis
le mari de Carole Lombard, aujour-
d'hui Mme Clark Gable.
AUJOURD'HUI A VENISE
deux entretiens
CIANO-CSAKY
Venise, 6 Janvier.
Le comte Ciano est arrivé à Venise.
U est allé aussitôt saluer le comte Csaky avec qui il a eu un
premier entretien politique.
Le comte Ciano a déclaré aux journalistes, à l'issue de cet
entretien qui a duré plus d'une heure et demie :
— Notre entrevue a été franchement cordiale et a servi à
réaffirmer l'intime collaboration existant entre nos deux pays
et la parfaite identité de vues sur les problèmes touchant la dé-
fense de l'ordre et de la paix en Europe.
- Un deuxième entretien aura lieu à la fin de l'après-midi.
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