Titre : Paris-soir
Éditeur : s.n. (Paris)
Date d'édition : 1937-10-23
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34519208g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 23 octobre 1937 23 octobre 1937
Description : 1937/10/23 (A15,N5228,ED6). 1937/10/23 (A15,N5228,ED6).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG31 Collection numérique : BIPFPIG31
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Description : Collection numérique : BIPFPIG69 Collection numérique : BIPFPIG69
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k76431237
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-235
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/03/2015
8 A
23 - 10 - 37
L'Argentine confirme :
Elle 4 veut participer
à la Coupe du Monde
Un nouveau câble
de M. Sanchez Terrero
Notre collaborateur M. Garcia Cueto, a reçu de Buenos-Aires, la précision
suivante concernant le déplacement à Paris, ce qui confirme le câble que
nous avions reçu directement la veille.
BUENOS-AIRES. 21-10-34
REPETE QUE DISPOSES ENVOYER EQUIPE NATIO-
NALE PARIS STOP. DESIRONS PARTICIPER DIRECTE-
MENT COMPETITION PARIS SANS MATCH ELIMINATOI-
RE SUD-AMERIQUE STOP. ESPERONS RECEVOIR INVI-
TATION FEDERATION FRANÇAISE, PUISQUE ENGAGE-
MENTS CLOS. - SANCHEZ TERRERO.
Comme champion officiel
de l'Amérique du Sud
la présence
de tÀirgeinitime s'impose
A la suite de cette dépêche, une person-
nalité sportive argentine a été demander
son a\is officieux à M. Delaunay, l'aima-
ble et actif secrétaire général de la F. F.
F. A , et un des principaux organisateurs
du Tournoi de Paris.
Voici ce qu'il ressort de leur conversa-
tion :
Etant donné le retard apporté à sa déci-
sion —' retaid motivé par les difficulté;»
précédemment exposées — l'Association
Argentine se trouve empêchée paries rè-
glements de la Coupe du Monde d'envoyer
a la date actuelle son engagement offi-
ciel.
Il était donc souhaitable de connaître
l'opinion et les possibilités que pourraient
envisager à ce sujet le comité d'organi-
sation de la grande épreuve.
I."elforl financier considérable
L'attitude que ce comité aura vis-à-vis
de l'Argentine sera, nous l'espérons, in-
fluencée favorablement par le fait que la
grande république a été la première à
adhérer à la F. 1. F. A. et à soutenir de-
vant la confédération sud-amérlcalne l'in-
térêt de continuer sa collaboration à cet
organisme. De plus, Il faut considérer que
l'Argentine est prête à envoyer sa sélec-
tion nationale à l'époque où son cham-
pionnat bat son plein, ce qui signifie pour
ses clubs, un réel et important sacrifice
pécuniaire, étant donné qu'ils seront pri-
vés d'une vingtaine de leurs vedettes.
Son geste actuel est la preuve flagrante
de son désir d'arrêter les tendances sépa-
ratistes de quelques-uns des pays qui lui
sont limitrophes.
Les difficultés à résoudre sont évidem-
ment considérables mais, en tout cas, si
on envisage la situation au point de vue
sportif et ensuite financier, il est indé-
niable que les organisateurs de la Coupe
du Monde peuvent tabler jsur un bénéfice
certain en s'assurant la présence des Ar-
gentins au tournoi.
Quelques solutions peuvent être rete-
nues, par exemple :
Un engagement O'office dafts la compé-i
tition finale de Paris ;
Un match d élimination entre le Brésil
et l'Argentine, joué à Paris ;
Ou encore, un match de qualification,
soit avec le gagnant de l'Amérique Cen-
traite, soit avec les Etats-Unis ; solution
qui serait peut-être la plus logique car
elle permettrait de ne voir dans la Coupe
du Monde que deux équipes de grande
classe telles que Brésil et Argentine.
N'oublions pas que cette dernière est
actuellement champion officiel de l'Amé-
rique du Sud.
La solution qui a été envisagée par un
de nos confrères, c'est-à-dire que l'Argen-
tine vienne, à Paris, disputer un match
éliminatoire contre le Brésil, à ses frais,
ne saurait être retenue.
M.. Garcia Cueto.
Lamana indisponible,
les Capistes font confiance
à ieurs jeunes
Les Capistes joueront dimanche à
Bunffalo contre le Stade Rennais.
Hier. à Buffalo, ils ont pris un bon
galop contre la bonne formation du
Bourget, si chère au cœur du capitaine
Auguier.
Après quoi, les Capistes ont formé ainsi
leur équipe :
Weinstock : Calmels, Malvy ; Kekeiss,
Voiante, Cardon ; Guénot, Becic, Rose.
Bersoullê. Langiller.
Lamana, qui souffre d'un furoncle, est
toujours indisponible.
LA PASSE DE NEUF POUR SËTE
Les leaders du championnat
à l' ouvrage à Roubaix
Sète, le seul club ayant le prestige de l'invincibilité, - essayera de faire la
passe de neuf à Roubaix où il doit se rendre dimanche.
La tâche qui l'attend est plus redoutable qu'il ne le pense. Il suffit en effet
au B.C. Roubaix de récupérer un Stissoft en bonne forme pour que le vieux
club .nordiste soit en mesure de battre les meilleurs.
Pendant ce temps-là, Soctiaux mar-
quera probablement deux points chez lui
contre Antibes.
Les deux grands matches de la journée
auront, toutefois, pour théâtre Rouen et
Marseille.
Le RaL>ing a démontré des possibilités
intéressantes il y a huit jours. Il peut
encore se ressaisir et vaincre, comme l'an
passé, au stade des Bruyères. Quant à
Marseille, grande vedette de la compéti-
tion, il héberge sa * bête noire ». l'Ex-
celsior, qui n'a jamais succombé à Mar-
seille.
L'Excelsior, très améliorée a l'espoir
dans ses cordes de poursuivre une si
heureuse tradition.
La lutte des. points
Lillè. toujours dernier, mais qui s'en
sortira certainement, accomplit un voya-
ge dangereux à Strasbourg, encouragé
par son succès d'Antibes, Lille, malgré
l'apport de Kalocsai, Szabo et Kùranyi
II aura du* mérite à augmenter son total
de points.
Cannes contre Metz, malgré le désa-
vantage qu'il a de jouer chez lui ! a
deux points à enlever. Le style des Mes-
sins lui convient assez.
Fives et le Red Star contre les deux
promus, Valenciennes et Lens, devront
sans doute au fait de jouer chez eux,
de remporter une appréciable victoire.
La qualification
En seconde division, calme dans les
poules .Otiest et même Nord, puisque
Hautmont a laissé filer sa chance di-
manche pa-ssé.
Dans l'Est, l'explication Reims-Cha'r-
leville sera décisive. Charleville jouera
là sa dernière carte.
Enfin, dans le. Sud-Est, Saint-Etienne
et Alès paraissent avoir sorte leur épin-
gle du jeu, mais Montpellier, Toulouse et
Nice poursuivront une lutte' indirecte.
La Coupe de France en sera à son
troisième tour. Rien de sensationnel en-
core. On ne peut noter que les quelques
noms célèbres réduits maintenant au
rôle d'utilités.
La roue de la 'fortune tourne vite en
sport.
Jean Eskencasi.
Où joueront
les tricolores
dimanche
A SOCH" UX : Di Lorto, Cazenave,
Mattler, Courtois (avant-centre);
A ROUEN : Veinante, Nicolas ;
A PARIS (Buffalo) : Langiller ;
A ROUBAIX : Delfour ;
A CANNES : Fosset :
A FIVES : Bourbotte ;
A STRASBOURG : Heisserer (ar-
rière).
Pour donner tous apaisements aux
sportifs français en ce qui concerne
la forme-de la défense française qui
jouera le 31 octobre contre la Hol-
lande, citons cette appréciation de
notre confrère belge «-Les Sports de
Bruxelles » :
« F.C. SOCHAtîX BAT SELEC-
TION BELGE: 1 A 0.
CHEZ LES SOCHALIESS, CI-
TONS « HORS PAIR » LE. TRIO
ARRIERE. »
Paris, résidence
des siayers « titrés »
Cinq stayers « titrés », champions officiels de 1987, disputeront dimanche, au
Vel' d'Hiv', le « Tournoi dps champions ».
Ce sont : Lohmann, Allemand et champion du monde, Severgnini, champion
d'Italie, îleuleman, champion ds Belgique, Josy Krauss, champion du Luxem-
bourg, et, naturellement, Terreau, champion de France.
Seul, Lohmann aura un déplacement à
effectuer.
Les quatre autres résident.en effet —
depuis plus ou moins longtemps — à
Paris.
Et s'il est normal que « Nénesse. »
Terreau ait quitté son Morvan natal pour
venir faire à Parts une belle carrière de
champion, U est plus remarquable que
Severgnini, Meuleman et Krauss se
soient fixés chez nous.
Meuleman
parmi les Olympiens
Sever,-nini, noiis le disions hier, a loué
un appartement qu'il habite avec sa jeu-
ne femme depuis l'hiver dernier.
Chaque matin, Il s'en va seul sur la
route. Chaque après-midi .11 roule au
Vél* d'Hiv' : un jour derrière moto, le
lendemain sans moto.
Et Il poursuit désormais ce but : être
champion du -monde. Trois fois, déjà, Il a
frftlé le titre.
Meuleman est devenu « Parisien » plus
récemment.
Il était encore peu connu lorsque sa
victoire sur ftonsse fit de lui le champion
de Belgique.
Dès lors, les contrats affluèrent. Il
s'instal,a au camp de la Celle-Saint-
Cloud. Il s'y plut. Il y est encore.
Nous l'avons vu à midi alors qu'il par-
tageait le joyeux repas des Olympiens
Girard, LaBdrleux. Renaudtn, Galateau.
— Je me plais Ici, nous dit-il. Depuis
que je mène cette vie de « camp », je fais
des efforts plus - facJlement et je pro-
gresse.
On pourra le constater dimanche. Bel
athlète, fin et racé. Meuleman gagne peu
à peu ses galons de grandi stayer interna-
tional.
Wanzenrietl aussi.
Un autre champion national de demi-
fond, le Suisse Turel Wanzenried est' en
pension au camp des Olympiens.
Absent cette semaine, il y reviendra
lundi.
Et dans cette maison où des photos et un
maMIot maintiennent constamment le sou-
venir d'André- Raynaud, l'on verra les
champions de Belgique et de Suisse écou-
ter les conseils de Paul Ruinart.
Dernier arrivé, 4e petit Luxembourgeois
Josy Krauss a fait, en Allemagne, d'ey-
cellents débuts de stayer.
— Maintenant, je veux montrer à Paris
ce que je sais faire.
Dès dimanche, on lui donnera sa chance
contre les meilleurs.
A. Baiker d'Isy.
Shooter au soleil.
L'automne est doux, le soleil chaud ;
et les footballeurs trouvent parfois le
Championnat pénible. Aussi, la plupart
ont-ils recours au sucre pour maintenir
t'intégrante de leurs forces sur la fin de
la partie.
Le Stade
Pershing
sera
reconstruit
en 1938
Dans nos dernières éditions du
21 octobre, M. Mericamp, président
de la F.F.A., nous faisait part de
ses craintes quant à l'utilisation du
stade Pershing pour les champion-
nats d'Europe d'athlétisme.
A la suite de ces déclarations, nous
avons eu une entrevue avec M. Au-
dousset, conservateur du bois de
Vincennes, dont dépendent le stade
et la piste Municipale.
— Depuis un ans, nous a-t-il it,
nous avons dans nos cartons un pro-
jet de M. Lardat, grand Prix de
Rome. Si ce projet devient réalité,
et je pense qu'il le deviendra, le
stade Pershing sera complètement
reconstruit et les travaux commen-
ceront au début de 1938.
« Pour ce faire, il faut de 10 à
Il millions. Pour les trouver, l'Etat
donnerait 5.500.000 francs et la ville
fournirait la même somme, sous ré-
serve que le Conseil municipal ac-
corde ce crédit sur un prochain em-
prunt.
Par étapes
nous reconstruirons
« Le nouveau stade aurait le même
nombre de places, mats les domito-
ria seraient supprimés et l'on accé-
derait aux gradins par des passages
souterrains.
« La piste, les terrains de concours
seront eux aussi l'objet de tous nos
soins. »
— Pensez-vous que Pershing soit
prêt pour les championnats d'Europe
d'athlétisme ?
— Oui, car le stade ne sera pas
démoli complètement. C'est par tra-
vée que le travail s'effectuera. De
cette façon, le stade sera toujours en
état de servir.
Fernand Mercier.
NOUVELLES STUPEFIANTES, par Luc VINCENT
Tunero nouveau puncheur
Un nouveau Tunero s'est découvert, hier soir, à Wagram.
Un Tunero presque inédit, ayant mis de côté cette sorte de lassitude qui lui
était depuis si longtemps familière, ayant délibérément abandonné la boxe quasi-
lymphatique dont il se servait ordinairement et qui — ô surprise ! — se révéla
« puncheur », agressif à souhait et même knockouteur, ce qui était, pour le
moins, imprévu.
Ce nouveau Tunero 'se révéla sous le
prétexte d'une bataille rapide mais,
pourtant, passionnante à l'extrême. Ba-
taille qui, de plus et voilà qui ne gâte
rien, se déroula devant une' salle émi-
nemment parisienne, au hasard de la-
quelle on pouvait apercevoir le célèbre
Douglas Fairbanks et le non moins célè-
bre Raimu, le champion du volant Ro-,
bert Benoist, le compositeur Christiné,
voire même Jeff Dickson, fraîchement
débarqu-é de New-York.
Mais oui, le punch !
C'est en cinq reprises, et pas une de
plus, 'que Tunero régla son sort au cou-
rageux 'Charlier. Un début rapide, bien
enlevé, par lequel chacun joua sa chance
bien franchement en répit des risqu'es à
encourir.
Durant quelques minutes, l'on eut mê-
me l'impression que Tunero n'allait pas
dvoir à s'amuser. Pourtant, sa décision,
la" puissance dont, il bénéficie présente-
ment, déterminèrent rapidement le sort
du combat. Durement crocheté par le
Cubain, Charlier fut à terre au quatrième
round. Il fut définitivement hors de
combat, après deux knock-down au cours
de la cinquième et dernière reprise.
CETTE VICTOIRE DE TUNERO
CAUSA CERTAINE SENSATION.
ELLE AURA DE PLUS LE RE-
TENTISSEMENT QU'ELLE ME-
RITE. VOILA DANS TOUS LES
CAS, POUR JEFF DICKSON ET
POUR NOUS, UV HEUREUX EVE-
SEMENT, PUISQUE VOICI DE-
SORMAIS EN TUXERO, L'ADVER-
SAIRE TOUT INDIQUE POUR
TENET ET SURTOUT POUR
TEDDY YAROSZ.
Cerdan et Rutz
Charley Rutz, le solide poids lourd
strasbourgeois, régla rapidement son
compte à l'Italien Vittoria Livan, « qu'il
descendit en deux rounds.
Ioluant à Cerdan, dont c'était la deuxiè-
me sortie, il l'emporta sur Morin, mais
aux points seulement et encore après une
bataille assez laborieuse. Il est juste de
dire que depuis son derr.ier combat, le
« Marocain » n'a pas les mains dans un
très bon état.
Paul Olivier.
AI Baker, d'abord,
puis Van Klaveren.
nous déclare Nestor CHARLIER
- Je suis désolé, nous assurait de son
côté, Nestor Charlier, de la défaite que
j'ai subie, hier soir, devant Kid Tunero.
- A quoi t'attribuez-vous ? »
— Surtout à un coup de j'ai reçu à la
tempe et qui m'a étourdi. Et je crois
aussi que l'entraînement intensif que j'ai
poursuivi avec Wouters m'a gêné. Pau-
vre Locatelli ! Je le plains de .devoir ren-
contrer mon compatriote.
— Qu'allez-vous faire ?
— Le 3 novembre, le soir du' champion-
nat d'Europe Wouters-Locatelli, je ren-
contrerai Al Baker. Puis, le 8, je me
tendrai à Rotterdam où je dois combat-
tre Van Klaveren.
.Et je compte bien 'par deux victoires,
effacer le souvenir de l'insuccès d'hier
soir.
- Ensuite?
— Ensuite ! Il serait peut-être temps
que je me fasse opérer du nez. J'ai la
respiration difficile. — N. M.
Et maintenant
Besselmann
nous dit Kid TUNERO
- Ce n'est pas une raison parce que
j'ai remporté' sur Nestor Charlier une
victoire dont je suis fier pour m'en tenir
là, nous disait, ce matin, Kid Tunero.
» Je partirai lundi ou mardi matin pour
Berlin, où je commencerai mon entraîne-
ment en vue du match que je dois dis-
puter le 4 novembre contre le champion
d'Allemagne des poids moyens Bessel-
mann.. — M.
Je suis un « pur »
vient protester Despeaux
Jean Despeaux, à qui, nous l'avons dit
hier, la Fédération française de' boxe a
retiré provisoirement sa licence d'ama-
teur, est venu nous rendre visite.
— Je ne vois pas pourquoi, nous a-t-il
dit, la Fédération m'a enlevé ma licence.
Je vais à l'étranger parce que la F. F.
B. m'a dit elle-même qu'elle n'avait pas
les moyens de m'y envoyer. Mes cama-
rades Michelot, Tritz et moi-même trou-
vons des organisateurs qui, faisant re-
cette, assurent nos frais de déplacement.
Je ne comprens pas quel mal nous fai-
sons.
» En ce qui concerne les prix, il s'agit
d'objets d'art — ils ne sont du reste pas
toujours de grande valeur. On suspecte
mon amateurisme. Je déclare boxer pour
mon plaisir, ayant un métier qui me per-
met de vivre. — N. M.
J'ai encore une semaine
soupire AUCUAMBAUD
à Milan, en attendant le temps favorable
MILAN, 22 OCTOBRE (Par téléphone.)
A nouveau, il jpleuvait ce matin et toute la petite troupe du « Cavalino
Blanco » se recoucha : Archambaud, son soigneur Prunier, le masseur Fusti
et les journalistes français attachés à la fortune de l'aspirant recordman.
Après midi, la pluie continuait toujours à tomber.
Réunis dans le hall de l'hôtel, nous
bavardons pendant que Prunier, se met
en quête d'un vélo muni de garde-boue
pour permettre à Archambaud de rouler
sous la pluie dans l'après-midi.
Le « nabot » nous confie qu'il est ab-
solument d'accord avec sa maison pour
courir Bordeaux-Paris l'an prochain.
S'il bat le record, il toucherait une pri-
me extrêmement importante, la plus forte
qui ait été offerte jusqu'ici à un cou-
reur pour le record du monde de l'heure.
Toutefois, nous ne pouvons nous em-
pêcher de penser, sans le lui dire, que
Lombardie, emplissant de vacarme et d'a-
gitation, les grandes usines de cycles et
les immeubles de la « Gazzetta dello
Sport », organisatrice de l'épreuve.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle
ses chances deviennent de plus en plus
problématiques, car Archambaud ne peut
s'entraîner et chaque jour qui passe nous
amène un peu plus à l'hiver.
Il est vrai que Maurice compte rester
jusqu'à la fin du mois à Milan et qu'il
trouvera certainement des journées enso-
leillées, mais je crois qu'elles ne seront
vérit&blemant pu a.» ta* etnudM.
Au poinçonnage
du Tour de Lombardie
Cinquante routiers ont afflué aujour-
d'hui à Milan des diverses provinces ita-
liennes pour le poinçonnage du Tour de
Prunier ne peut trouver ce matin un vélo
à garde-boue pour Archambaud et que
Maurice roulera demain seulement en at-
tendant de pouvoir le faire sur là piste.
Nous avons trouvé peu de représen-
tants de la Fédération, car de nouveaux
officiels doivent être nommés dans huit
jours.
Bartali est naturellement grand favori
pour le Tour de Lombardie, bien que de
nombreux Italiens de renom participent
à la course, à l'exception d'Olmo, de
Guerra, de Bini, de Martano qui veut
guérir définitivement son genou, de Ca-
musso, qui n'a pas de marque italienne,
de Barrai.
Le Suisse Litschi a fait bonne impres-
sion en Italie et est donné comme out-
sider.
D'autres pronostics sont difficiles, car
la course se dispute pour la première fois
dans le sens contraire.
Lucien Avocat.
Voici une bonne initiative de
l'U.V.F.
Dimanche matin, dans le parc de
Saint-Cloud (cote 124), M. Jean Pa-
vard. membre de la commission
sportive, prendra la direction d'un
cours de culture physique en plein
air.
Tous les cyclistes seront admis à
ce cours gratuit.
Douze hommes
par nation
dans le « Tour »
Il est probable que chaque équipe
du Tour de France 1938 comprendra
12 coureurs.
Outre Gallien, engagé numéro 1,
l'équipe de France comprendrait Co-
gan. si celui-ci revenait sur sa dé-
cision de ne pas courir le Tour de
France l'an prochain, ce qui est as-
sez problématique.
Le nez sur le guidon
PIERRE GEORGET COURRA A BER-
LIN DEMAIN sa deuxième course de
professionnel contre Merkens, Pola et
Marklewitz. Pn demi-fond, les meilleurs
Allemands Lohmann, Schoen, Metze et
Stach seront aux prises.
L'EQUIPE MONTEE PAR CAMILLE
FOUCAUX pour la saison 1938 com-
portera quelques jeunes professionnels
et les indépendants de l'U.S. Métro.
FERNAND MITHOUARD SERA SANS
DOUTE le coéquipier d'Archambaud
pour ie Tour du Milanais contre la
montre, le 31.
L'ORANAIS VINCENT SALAZARD
fera dimanche ses débuts en cyclo-
cross dans l'épreuve de La Ferté-sous-
Jouarre. Saunier, Franzil, Igan, Hoyau,
Destouches, etc., seront parmi ses ad-
versaires.
« NI A VELO NI A TANDEM ». Richard
et Pecqueux ne tenteront à nouveau
leur chance contre les records que l'an
prochain.
« JE SUIS AFFECTE A LA SALLE DES
SPORTS », nous a téléphoné Fournier
qui, à Chartres, a trouvé un officier
sportif : le colonel Mouzin.
ANDRE TRIALOUX ANNONCE qu'il a
signé avec Oubron et l'Aliemand Wen-
gler.
FADIEN GALATEAU ET SAUVEUR
DUCAZEAIJ courront Gênes-Nice en
deux étapes le 7 novembre.
DEMAIN POUR LE PREMIER « SA-
MEDI » du Vel' d'Hiv', de nombreux
joun«« oouraura «ont In.crUa.
La Lettonie
et la France
favoris devant
l'Allemagne et la Suisse
DEMI-
FINALES
DU TOURNOI
DE BASKET
Nous aurons rarement assisté à un
dénuée de surprises que la Coupe des Nî
ont Ueu, ce soir, au stade de Couvertin,
Quand nous disons peu dénuée de s
victoires sont revenues aux équipes fav<
"Mais, sur un autre plan, nous avons
eu diverses occasions de nous montrer
surpris : par la défense des Anglais de-
vant les Lettons, la révélation des joueurs
allemands ou encore l'opiniâtre défense
des Belges, en face de ceux-ci, hier soir.
En tout cas, un fait est certain : la for-
mule de ce premier tournoi international
de basket à Paris, est la formule idéale,
celle qui fixe le plus justement les va-
leurs.
« Pour ne pas rencontrer
la France »
Quelle bonne id-e, par exemple, d'op-
poser pour les demi-finales le vainqueur
de la poule A — qui se trouve être depuis
hier soir la Lettonie — au second de la
poule B; l'Allemagne, et le second de la
poule A, la Suisse au premier de l'autre
série : la France. Et d'ajouter encore au
programme ; pour ce soir, un match en-
tre les deux derniers, pour dimanche, en
lever de rideau de la finale, une rencon-
tre pour la troisième place.
Nous aurons ainsi assisté à la gamme
de tous les matches souhaitables avec la
compétition aussi régulière, aussi peu
:ions de basket-ball dont les demi-finales
porte de Saint-Cloud.
rprises, nous entendons que jusqu'ici les
-ites.
certitude de trouver un classement des
plus réguliers.
En toute logique, il est à présumer que
la finale de dimanche après-midi aura
pour antagonistes la France et la Let-
tonie.
Les Français se sont reposés hier mais
ont suivi avec intérêt le match Suisse-
Lettonie qui désignait leur adversaire.
Nous étions auprès de Rolland. Lors-
que le coup de sifflet final retentit sur
la victoire trop lourde de 47 à 23 pour les
Lettons, ils nous dit dans un sourire.
— Il est amusant de constater que ces
deux equipes se sont battues ce soir pour
ne pas nous rencontrer. Et il est non
moins agréable pour nous de savoir que
les Lettons qui viennent d'échapper à
cette alternative ne seront pas nos ad-
versaires demain. Ils sont maintenant au-
trement efficaces qu'au début.
Les beaux athlètes lettons vont donc
être opposés. après le match Belgique-
Luxembourg, aux autres beaux gail-
lards que sont les Allemands. Ce match
est l'un 'des plus attendus. Les qualités
allemandes s'affirment de plus en'plus à
chaque match. Des hommes comme
Going, Cuipper, sont de toute première
clause. Et les Allemands ont une qualité
qui leur est propre : ils ne ratent pres-
que jamais un coup franc. On l'a vu con-
tre les Belges qu'ils ont battus par 38-26.
Les Lettons eux, ont défait si lourde-
ment les Suisses que nous craignons de
voir les Français se présenter avec trop
de confiance ce soir, contre ceux-ci. Les
Helvètes sont capables des virements les
plus inattendus. Ils manquent par exem-
ple d'un peu de souffle, et, comme les
Belges, ont tendance à trop temporiser.
Une ligne pour souligner le beau match
des Luxembourgeois contre les Anglais,
qu'ils dominaient en première mi-temps.
Raymond Vanker. Jr
25ans-1m.83-82kgs
Voilà les
basketteurs français !
On a si souvent coutume de s'ex-
tasier devant le gabarit des athlètes
étrangers que nous ne' résistons ps".
à l'envie de publier, avec leur àge
la taille et le poids des sélectionnés
français pour la Coupe des Natinns
de hasket-ball (ce sport de fil-
lettes !.).
Les cinq premiers forment l'lissa
ture, le « cinq » véritable. Moyenne :
26 ans, 1 m. 83, 86 kilos !.
FLOURET 30 ans 1 m 86 88 k
COHU 26 » 1 m 90 90 »
ROLLAND 25 » 1m. 80 8!) »
LESMAYOUX .24» 1 m. 85 88 »
BOEL 26 » 1 m. 88 P-0 »
RONNER 25 » 1 m. 87 85 »
MERTZ .,..,. 26 » 1 m 81 85 »
POULANGEON 22 » 1 m. 76 72 »
PRUDHOMME. 21 » 1 m. 78 70 »
HELL 26 » 1 m. 77 80 »
Soit en moyenne : 25 ans, 1 m. 83,
82 kilos.
L'équipe française est la plus âgée,
la plus grande, la plus lourde. et
peut-être la plus forte des sept
équipes. — R. V.
DEUX CENTS PONGISTES
DANS LE TOURNOI DE L'EXPO
s?
Le tournoi international de ping-pong
de l'Exposition va se dérouler demain et
dimanche au stade couvert de la Porte
de Saint-Cioud.
Deux cents pongistes vont y participer
et, parmi eux, le champion du monde
Bergman, l'ex-champion du monde Kolar,
le champion de France Haguenauer et
les < as » Erlich, Vania, etc.
Les éliminatoires seront disputées de-
main à partir de 10 heures. Le soir, avec
les seizièmes et huitièmes de finale aura
lieu la finale des dames. Les quarts de
finale messieurs, demi-finales et finale
se dérouleront dimanche en soirée. —
R. V.
Peu d'espoir pour la reprise
/!,edtUld
faUcumiquM )
Un de nos amis qui est en relations continues d'affaires avec r Angleterre
et qui avait parlé souvent à un de ses correspondants du différend franco-bri-
tannique, a reçu ces jours-ci la curieuse lettre suivante qui peut éclairer le pro-
blème, hélas, loin d'être résolu.
« J'ai eu plusieurs conversations sur le sujet dont vous me parlez avec
deux personnes bien qualifiées pour connaître les intentions des dirigeants de
la Rugby Union. L'un est un ancien joueur international de rugby, l'autre un
grand athlète de réputation mondiale. Ils ont eu l'occasion de parler des
rapports franco-britanniques en rugby à deux membres de la Rugby Union.
Ceux-ci ne leur ont pas caché combien la démarche officielle qui avait été
faite auprès d'eux avait manqué son but et avait même irrité certains.
« En France, vous paraissez ignorer en effet que l'Anglais
ne mêle jamais la politique au sport, au rugby surtout dont
l'indépendance est totale. Mes amis sportifs qui s'étaient livrés
pour notre documentation personnelle à ce sondage auprès de
la Rugby Union ont la conviction que seul un ancien joueur
- - français (le nom de Jaurréguy fut même prononcé) aurait des
chances d'être reçu et écoute par ceux qui jouèrent en face
de lui autrefois. Mais pour un but limité tel qu'un match entre
étudiants pour une œuvre franco-britannique de guerre par
exemple. Les reproches que les Britanniques adressent toujours
aux Français sont de trois ordres : 1° Jeu trop violent, certains
actes accomplis dans l'intention de blesser ; 2° Amateurisme
douteux ; 3° Tendances qui portent les joueurs excités par une
- foule qui ignore les règles à ne pas pratiquer dans le seul
esprit du jeu. »
Le moindre commentaire affaiblirait la netteté de ces dé-
clarations.
LE COURRIER
DES AILES
NAVIGATION
+ Long courriers français du vendredi
22 octobre 1937 :
Air France-Amérique du Sud : Le
courrier descendant est arrivé hier à
17 h. G.M.T. à Santiago-du-Chili.
Air France-Orient : Le courrier des-
cendant effectue aujourd'hui l'étape Cor-
fou-Tripoli, et le courrier montant l'étape
Cor fou-Marseille.
Régie Air-Afrique : Deux avions des-
cendants ont quitté Elisabethville ce ma-
tin à 3 h. 40 et 3 h. 45 G.M.T. pour Tana-
narive.
Le courrier montant a quitté Elisa-
bethville à 4 h. 15.
Aéromaritime : Le courrier montant
quitte Pointe-Noire ce matin pour Douala.
+ Miss Jean Batten, qui avait atterri
hier à 13 h. 40 G.M.T., à Karachi, a re-
pris son v-ol à 21 h. 47 et a fait escale
à Bassorah, ce matin, de 7 h. 30 à 8 h. 10
G.M.T., et vote vers Chypre.
+ Alors que Miss Jean Batten s'atta-
que au record Austra'ie-Angleterre de
6 jours 10 heures 55 minutes de Broad-
bent, ce dern'er s'est envollé ce matin
de Lympne, à 5 heures, pour Rome, à
bord de son Léopard Moth, pour tenter
de battre le record Angleterre-Australie
pour pilote seul à bord e 5 jours 21 heu-
res 3 minutes de Jean Batten.
+ Un avion de tourisme a été plaqué
au sol au décollage de Meknès car très
mauvais temps. Mme Fougerolles (Mi-
reille Maroyer) a péri ; le pilote et Mme
Vardon sont grièvement blessés.
+ Un appareil de la Royal Air Force
appartenant à l'armée de l'air indienne
s'est écrasé hier au sud de la rivière
Ochi, dans le Fendjab.
Le pi/ote est indemne, mais son pas-
sager a été tué.
4* Hier après-midi, au Pont-Long, vers
16 h. 30, un avion piloté par M. Lemoine,
président de la section d'aviation popu-
laire, avec comme passager le fils âgé
de 18 ans de M. Etchart, directeur de
l'Ecole normaie et conseiller général de
Lescar, s'est écrasé au sol.
Les deux occupants ont été tués.
+ Un avion de bombardement alle-
mand s'est écrasé au sol hier près de
Francfort-sur-le-Mein en cherchant à
atterrir dans le brouillard. Les trois oc-
cunants ont péri.
+ André Japy a effectué hier après-
midi et ce matin des vols d'essais à
Istres avec sort Aiglon équipé d'un nou-
veau train Messier. Demain il doit par-
tir pour un vol d'entrainement de huit
heures et tenter son record de distance
mardi matin.
+ Le Farman S.-2231 a quitté Istres à
11 h. 20 ce matin pour Tousaua-le-Noble.
PERSONNEL
+ L'important tableau d'avancement
pour 1938 comporte pour le corps navi-
gant 21 lieutenants-colonels pour le grade
de colonel, 58 commandants pour celui
de lieutenant-colonel, 115 capitaines pour
celui de commandant et 61 lieutenants'
pour celui de capitaine. Le capitaine Rossi
y est inscrit pour le grade de comman-
dant.
4* Une enquête est ouverte pour déter-
miner la cause de l'accident du D.C.-3 des
American Air Lines. L'on sait simplement
que les dix-neuf occupants de l'appareil
ont été tués sur le coup. On peut cepen-
dant déjà conclure que le pilote a petdu le
rayon directeur du radio-phare.
Dès que l'écart angulaire avec le rayon
directeur devient important, il est souvent
difficile de le retrouver, surtout en ré-
gion montagneuse où des réflexions para-
sites peuvent faire croire à une déviation
de sens contraire à la déviation réelle et
même créer de faux rayons directeurs.
Malgré les déviations constatées dans
de telles régions avec la radiogoniomé-
trie, celle-ci paraît bien plus précise. Elle
permet de donner au pilote une indica-
tion quelle que soit sa position hors de sa,
route régulière.
Elle n'est guère utilisées en Amérique
que par les services internationaux des
Pan American Airways, les lignes inté-
rieures utilisant surtout la téléphonie et
les phares, alors que, par mauvais temps,
la télégraphie porte bien mieux et la
« gonio.» est un net avantage..
Dick Merrill, lors de son récent passage
à Paris, nous a dit son admiration pour la.- ,
« gonio » européenne qu'il espère bie!1tô1r'JI¥;:;
voir adoptée aux Etats-Unis comme com
plément aux radio-phares actu eIs.
+ Le « Simoun » avec lequel Maryse
Bastié va effectuer une tournée de pro-
pagande en Amérique du Sud, a déjà
Quitté la France par voie de mer, et son
mécanicien Lendroit la rejoindra bientôt.
Mme Bastié fera la traversée au début
de novemore avec un avion courrier ré-
gulier d'Air-France.
MATERIEL
+ Dubourdieu, avec l'Air Couzinet no 10,
bimoteur Hispano, à effectué les deusi
heures de vol avec montée à 4.030 mè-
tres prévues au marché.
+ Un monoplan léger à aile haute
haubanée, biplace en tandem de tou-
risme S.P.A.L. 25 à moteur 60 CV Ré-
gnier est rentré du C.E.M.A.
+ Michel Détroyat a volé hi pr sur t.
Loire Nieuport 161 de chasse, à moteut',
Hispano-canon 12 Y. C. R, S.
J U. FLEURI.
23 - 10 - 37
L'Argentine confirme :
Elle 4 veut participer
à la Coupe du Monde
Un nouveau câble
de M. Sanchez Terrero
Notre collaborateur M. Garcia Cueto, a reçu de Buenos-Aires, la précision
suivante concernant le déplacement à Paris, ce qui confirme le câble que
nous avions reçu directement la veille.
BUENOS-AIRES. 21-10-34
REPETE QUE DISPOSES ENVOYER EQUIPE NATIO-
NALE PARIS STOP. DESIRONS PARTICIPER DIRECTE-
MENT COMPETITION PARIS SANS MATCH ELIMINATOI-
RE SUD-AMERIQUE STOP. ESPERONS RECEVOIR INVI-
TATION FEDERATION FRANÇAISE, PUISQUE ENGAGE-
MENTS CLOS. - SANCHEZ TERRERO.
Comme champion officiel
de l'Amérique du Sud
la présence
de tÀirgeinitime s'impose
A la suite de cette dépêche, une person-
nalité sportive argentine a été demander
son a\is officieux à M. Delaunay, l'aima-
ble et actif secrétaire général de la F. F.
F. A , et un des principaux organisateurs
du Tournoi de Paris.
Voici ce qu'il ressort de leur conversa-
tion :
Etant donné le retard apporté à sa déci-
sion —' retaid motivé par les difficulté;»
précédemment exposées — l'Association
Argentine se trouve empêchée paries rè-
glements de la Coupe du Monde d'envoyer
a la date actuelle son engagement offi-
ciel.
Il était donc souhaitable de connaître
l'opinion et les possibilités que pourraient
envisager à ce sujet le comité d'organi-
sation de la grande épreuve.
I."elforl financier considérable
L'attitude que ce comité aura vis-à-vis
de l'Argentine sera, nous l'espérons, in-
fluencée favorablement par le fait que la
grande république a été la première à
adhérer à la F. 1. F. A. et à soutenir de-
vant la confédération sud-amérlcalne l'in-
térêt de continuer sa collaboration à cet
organisme. De plus, Il faut considérer que
l'Argentine est prête à envoyer sa sélec-
tion nationale à l'époque où son cham-
pionnat bat son plein, ce qui signifie pour
ses clubs, un réel et important sacrifice
pécuniaire, étant donné qu'ils seront pri-
vés d'une vingtaine de leurs vedettes.
Son geste actuel est la preuve flagrante
de son désir d'arrêter les tendances sépa-
ratistes de quelques-uns des pays qui lui
sont limitrophes.
Les difficultés à résoudre sont évidem-
ment considérables mais, en tout cas, si
on envisage la situation au point de vue
sportif et ensuite financier, il est indé-
niable que les organisateurs de la Coupe
du Monde peuvent tabler jsur un bénéfice
certain en s'assurant la présence des Ar-
gentins au tournoi.
Quelques solutions peuvent être rete-
nues, par exemple :
Un engagement O'office dafts la compé-i
tition finale de Paris ;
Un match d élimination entre le Brésil
et l'Argentine, joué à Paris ;
Ou encore, un match de qualification,
soit avec le gagnant de l'Amérique Cen-
traite, soit avec les Etats-Unis ; solution
qui serait peut-être la plus logique car
elle permettrait de ne voir dans la Coupe
du Monde que deux équipes de grande
classe telles que Brésil et Argentine.
N'oublions pas que cette dernière est
actuellement champion officiel de l'Amé-
rique du Sud.
La solution qui a été envisagée par un
de nos confrères, c'est-à-dire que l'Argen-
tine vienne, à Paris, disputer un match
éliminatoire contre le Brésil, à ses frais,
ne saurait être retenue.
M.. Garcia Cueto.
Lamana indisponible,
les Capistes font confiance
à ieurs jeunes
Les Capistes joueront dimanche à
Bunffalo contre le Stade Rennais.
Hier. à Buffalo, ils ont pris un bon
galop contre la bonne formation du
Bourget, si chère au cœur du capitaine
Auguier.
Après quoi, les Capistes ont formé ainsi
leur équipe :
Weinstock : Calmels, Malvy ; Kekeiss,
Voiante, Cardon ; Guénot, Becic, Rose.
Bersoullê. Langiller.
Lamana, qui souffre d'un furoncle, est
toujours indisponible.
LA PASSE DE NEUF POUR SËTE
Les leaders du championnat
à l' ouvrage à Roubaix
Sète, le seul club ayant le prestige de l'invincibilité, - essayera de faire la
passe de neuf à Roubaix où il doit se rendre dimanche.
La tâche qui l'attend est plus redoutable qu'il ne le pense. Il suffit en effet
au B.C. Roubaix de récupérer un Stissoft en bonne forme pour que le vieux
club .nordiste soit en mesure de battre les meilleurs.
Pendant ce temps-là, Soctiaux mar-
quera probablement deux points chez lui
contre Antibes.
Les deux grands matches de la journée
auront, toutefois, pour théâtre Rouen et
Marseille.
Le RaL>ing a démontré des possibilités
intéressantes il y a huit jours. Il peut
encore se ressaisir et vaincre, comme l'an
passé, au stade des Bruyères. Quant à
Marseille, grande vedette de la compéti-
tion, il héberge sa * bête noire ». l'Ex-
celsior, qui n'a jamais succombé à Mar-
seille.
L'Excelsior, très améliorée a l'espoir
dans ses cordes de poursuivre une si
heureuse tradition.
La lutte des. points
Lillè. toujours dernier, mais qui s'en
sortira certainement, accomplit un voya-
ge dangereux à Strasbourg, encouragé
par son succès d'Antibes, Lille, malgré
l'apport de Kalocsai, Szabo et Kùranyi
II aura du* mérite à augmenter son total
de points.
Cannes contre Metz, malgré le désa-
vantage qu'il a de jouer chez lui ! a
deux points à enlever. Le style des Mes-
sins lui convient assez.
Fives et le Red Star contre les deux
promus, Valenciennes et Lens, devront
sans doute au fait de jouer chez eux,
de remporter une appréciable victoire.
La qualification
En seconde division, calme dans les
poules .Otiest et même Nord, puisque
Hautmont a laissé filer sa chance di-
manche pa-ssé.
Dans l'Est, l'explication Reims-Cha'r-
leville sera décisive. Charleville jouera
là sa dernière carte.
Enfin, dans le. Sud-Est, Saint-Etienne
et Alès paraissent avoir sorte leur épin-
gle du jeu, mais Montpellier, Toulouse et
Nice poursuivront une lutte' indirecte.
La Coupe de France en sera à son
troisième tour. Rien de sensationnel en-
core. On ne peut noter que les quelques
noms célèbres réduits maintenant au
rôle d'utilités.
La roue de la 'fortune tourne vite en
sport.
Jean Eskencasi.
Où joueront
les tricolores
dimanche
A SOCH" UX : Di Lorto, Cazenave,
Mattler, Courtois (avant-centre);
A ROUEN : Veinante, Nicolas ;
A PARIS (Buffalo) : Langiller ;
A ROUBAIX : Delfour ;
A CANNES : Fosset :
A FIVES : Bourbotte ;
A STRASBOURG : Heisserer (ar-
rière).
Pour donner tous apaisements aux
sportifs français en ce qui concerne
la forme-de la défense française qui
jouera le 31 octobre contre la Hol-
lande, citons cette appréciation de
notre confrère belge «-Les Sports de
Bruxelles » :
« F.C. SOCHAtîX BAT SELEC-
TION BELGE: 1 A 0.
CHEZ LES SOCHALIESS, CI-
TONS « HORS PAIR » LE. TRIO
ARRIERE. »
Paris, résidence
des siayers « titrés »
Cinq stayers « titrés », champions officiels de 1987, disputeront dimanche, au
Vel' d'Hiv', le « Tournoi dps champions ».
Ce sont : Lohmann, Allemand et champion du monde, Severgnini, champion
d'Italie, îleuleman, champion ds Belgique, Josy Krauss, champion du Luxem-
bourg, et, naturellement, Terreau, champion de France.
Seul, Lohmann aura un déplacement à
effectuer.
Les quatre autres résident.en effet —
depuis plus ou moins longtemps — à
Paris.
Et s'il est normal que « Nénesse. »
Terreau ait quitté son Morvan natal pour
venir faire à Parts une belle carrière de
champion, U est plus remarquable que
Severgnini, Meuleman et Krauss se
soient fixés chez nous.
Meuleman
parmi les Olympiens
Sever,-nini, noiis le disions hier, a loué
un appartement qu'il habite avec sa jeu-
ne femme depuis l'hiver dernier.
Chaque matin, Il s'en va seul sur la
route. Chaque après-midi .11 roule au
Vél* d'Hiv' : un jour derrière moto, le
lendemain sans moto.
Et Il poursuit désormais ce but : être
champion du -monde. Trois fois, déjà, Il a
frftlé le titre.
Meuleman est devenu « Parisien » plus
récemment.
Il était encore peu connu lorsque sa
victoire sur ftonsse fit de lui le champion
de Belgique.
Dès lors, les contrats affluèrent. Il
s'instal,a au camp de la Celle-Saint-
Cloud. Il s'y plut. Il y est encore.
Nous l'avons vu à midi alors qu'il par-
tageait le joyeux repas des Olympiens
Girard, LaBdrleux. Renaudtn, Galateau.
— Je me plais Ici, nous dit-il. Depuis
que je mène cette vie de « camp », je fais
des efforts plus - facJlement et je pro-
gresse.
On pourra le constater dimanche. Bel
athlète, fin et racé. Meuleman gagne peu
à peu ses galons de grandi stayer interna-
tional.
Wanzenrietl aussi.
Un autre champion national de demi-
fond, le Suisse Turel Wanzenried est' en
pension au camp des Olympiens.
Absent cette semaine, il y reviendra
lundi.
Et dans cette maison où des photos et un
maMIot maintiennent constamment le sou-
venir d'André- Raynaud, l'on verra les
champions de Belgique et de Suisse écou-
ter les conseils de Paul Ruinart.
Dernier arrivé, 4e petit Luxembourgeois
Josy Krauss a fait, en Allemagne, d'ey-
cellents débuts de stayer.
— Maintenant, je veux montrer à Paris
ce que je sais faire.
Dès dimanche, on lui donnera sa chance
contre les meilleurs.
A. Baiker d'Isy.
Shooter au soleil.
L'automne est doux, le soleil chaud ;
et les footballeurs trouvent parfois le
Championnat pénible. Aussi, la plupart
ont-ils recours au sucre pour maintenir
t'intégrante de leurs forces sur la fin de
la partie.
Le Stade
Pershing
sera
reconstruit
en 1938
Dans nos dernières éditions du
21 octobre, M. Mericamp, président
de la F.F.A., nous faisait part de
ses craintes quant à l'utilisation du
stade Pershing pour les champion-
nats d'Europe d'athlétisme.
A la suite de ces déclarations, nous
avons eu une entrevue avec M. Au-
dousset, conservateur du bois de
Vincennes, dont dépendent le stade
et la piste Municipale.
— Depuis un ans, nous a-t-il it,
nous avons dans nos cartons un pro-
jet de M. Lardat, grand Prix de
Rome. Si ce projet devient réalité,
et je pense qu'il le deviendra, le
stade Pershing sera complètement
reconstruit et les travaux commen-
ceront au début de 1938.
« Pour ce faire, il faut de 10 à
Il millions. Pour les trouver, l'Etat
donnerait 5.500.000 francs et la ville
fournirait la même somme, sous ré-
serve que le Conseil municipal ac-
corde ce crédit sur un prochain em-
prunt.
Par étapes
nous reconstruirons
« Le nouveau stade aurait le même
nombre de places, mats les domito-
ria seraient supprimés et l'on accé-
derait aux gradins par des passages
souterrains.
« La piste, les terrains de concours
seront eux aussi l'objet de tous nos
soins. »
— Pensez-vous que Pershing soit
prêt pour les championnats d'Europe
d'athlétisme ?
— Oui, car le stade ne sera pas
démoli complètement. C'est par tra-
vée que le travail s'effectuera. De
cette façon, le stade sera toujours en
état de servir.
Fernand Mercier.
NOUVELLES STUPEFIANTES, par Luc VINCENT
Tunero nouveau puncheur
Un nouveau Tunero s'est découvert, hier soir, à Wagram.
Un Tunero presque inédit, ayant mis de côté cette sorte de lassitude qui lui
était depuis si longtemps familière, ayant délibérément abandonné la boxe quasi-
lymphatique dont il se servait ordinairement et qui — ô surprise ! — se révéla
« puncheur », agressif à souhait et même knockouteur, ce qui était, pour le
moins, imprévu.
Ce nouveau Tunero 'se révéla sous le
prétexte d'une bataille rapide mais,
pourtant, passionnante à l'extrême. Ba-
taille qui, de plus et voilà qui ne gâte
rien, se déroula devant une' salle émi-
nemment parisienne, au hasard de la-
quelle on pouvait apercevoir le célèbre
Douglas Fairbanks et le non moins célè-
bre Raimu, le champion du volant Ro-,
bert Benoist, le compositeur Christiné,
voire même Jeff Dickson, fraîchement
débarqu-é de New-York.
Mais oui, le punch !
C'est en cinq reprises, et pas une de
plus, 'que Tunero régla son sort au cou-
rageux 'Charlier. Un début rapide, bien
enlevé, par lequel chacun joua sa chance
bien franchement en répit des risqu'es à
encourir.
Durant quelques minutes, l'on eut mê-
me l'impression que Tunero n'allait pas
dvoir à s'amuser. Pourtant, sa décision,
la" puissance dont, il bénéficie présente-
ment, déterminèrent rapidement le sort
du combat. Durement crocheté par le
Cubain, Charlier fut à terre au quatrième
round. Il fut définitivement hors de
combat, après deux knock-down au cours
de la cinquième et dernière reprise.
CETTE VICTOIRE DE TUNERO
CAUSA CERTAINE SENSATION.
ELLE AURA DE PLUS LE RE-
TENTISSEMENT QU'ELLE ME-
RITE. VOILA DANS TOUS LES
CAS, POUR JEFF DICKSON ET
POUR NOUS, UV HEUREUX EVE-
SEMENT, PUISQUE VOICI DE-
SORMAIS EN TUXERO, L'ADVER-
SAIRE TOUT INDIQUE POUR
TENET ET SURTOUT POUR
TEDDY YAROSZ.
Cerdan et Rutz
Charley Rutz, le solide poids lourd
strasbourgeois, régla rapidement son
compte à l'Italien Vittoria Livan, « qu'il
descendit en deux rounds.
Ioluant à Cerdan, dont c'était la deuxiè-
me sortie, il l'emporta sur Morin, mais
aux points seulement et encore après une
bataille assez laborieuse. Il est juste de
dire que depuis son derr.ier combat, le
« Marocain » n'a pas les mains dans un
très bon état.
Paul Olivier.
AI Baker, d'abord,
puis Van Klaveren.
nous déclare Nestor CHARLIER
- Je suis désolé, nous assurait de son
côté, Nestor Charlier, de la défaite que
j'ai subie, hier soir, devant Kid Tunero.
- A quoi t'attribuez-vous ? »
— Surtout à un coup de j'ai reçu à la
tempe et qui m'a étourdi. Et je crois
aussi que l'entraînement intensif que j'ai
poursuivi avec Wouters m'a gêné. Pau-
vre Locatelli ! Je le plains de .devoir ren-
contrer mon compatriote.
— Qu'allez-vous faire ?
— Le 3 novembre, le soir du' champion-
nat d'Europe Wouters-Locatelli, je ren-
contrerai Al Baker. Puis, le 8, je me
tendrai à Rotterdam où je dois combat-
tre Van Klaveren.
.Et je compte bien 'par deux victoires,
effacer le souvenir de l'insuccès d'hier
soir.
- Ensuite?
— Ensuite ! Il serait peut-être temps
que je me fasse opérer du nez. J'ai la
respiration difficile. — N. M.
Et maintenant
Besselmann
nous dit Kid TUNERO
- Ce n'est pas une raison parce que
j'ai remporté' sur Nestor Charlier une
victoire dont je suis fier pour m'en tenir
là, nous disait, ce matin, Kid Tunero.
» Je partirai lundi ou mardi matin pour
Berlin, où je commencerai mon entraîne-
ment en vue du match que je dois dis-
puter le 4 novembre contre le champion
d'Allemagne des poids moyens Bessel-
mann.. — M.
Je suis un « pur »
vient protester Despeaux
Jean Despeaux, à qui, nous l'avons dit
hier, la Fédération française de' boxe a
retiré provisoirement sa licence d'ama-
teur, est venu nous rendre visite.
— Je ne vois pas pourquoi, nous a-t-il
dit, la Fédération m'a enlevé ma licence.
Je vais à l'étranger parce que la F. F.
B. m'a dit elle-même qu'elle n'avait pas
les moyens de m'y envoyer. Mes cama-
rades Michelot, Tritz et moi-même trou-
vons des organisateurs qui, faisant re-
cette, assurent nos frais de déplacement.
Je ne comprens pas quel mal nous fai-
sons.
» En ce qui concerne les prix, il s'agit
d'objets d'art — ils ne sont du reste pas
toujours de grande valeur. On suspecte
mon amateurisme. Je déclare boxer pour
mon plaisir, ayant un métier qui me per-
met de vivre. — N. M.
J'ai encore une semaine
soupire AUCUAMBAUD
à Milan, en attendant le temps favorable
MILAN, 22 OCTOBRE (Par téléphone.)
A nouveau, il jpleuvait ce matin et toute la petite troupe du « Cavalino
Blanco » se recoucha : Archambaud, son soigneur Prunier, le masseur Fusti
et les journalistes français attachés à la fortune de l'aspirant recordman.
Après midi, la pluie continuait toujours à tomber.
Réunis dans le hall de l'hôtel, nous
bavardons pendant que Prunier, se met
en quête d'un vélo muni de garde-boue
pour permettre à Archambaud de rouler
sous la pluie dans l'après-midi.
Le « nabot » nous confie qu'il est ab-
solument d'accord avec sa maison pour
courir Bordeaux-Paris l'an prochain.
S'il bat le record, il toucherait une pri-
me extrêmement importante, la plus forte
qui ait été offerte jusqu'ici à un cou-
reur pour le record du monde de l'heure.
Toutefois, nous ne pouvons nous em-
pêcher de penser, sans le lui dire, que
Lombardie, emplissant de vacarme et d'a-
gitation, les grandes usines de cycles et
les immeubles de la « Gazzetta dello
Sport », organisatrice de l'épreuve.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle
ses chances deviennent de plus en plus
problématiques, car Archambaud ne peut
s'entraîner et chaque jour qui passe nous
amène un peu plus à l'hiver.
Il est vrai que Maurice compte rester
jusqu'à la fin du mois à Milan et qu'il
trouvera certainement des journées enso-
leillées, mais je crois qu'elles ne seront
vérit&blemant pu a.» ta* etnudM.
Au poinçonnage
du Tour de Lombardie
Cinquante routiers ont afflué aujour-
d'hui à Milan des diverses provinces ita-
liennes pour le poinçonnage du Tour de
Prunier ne peut trouver ce matin un vélo
à garde-boue pour Archambaud et que
Maurice roulera demain seulement en at-
tendant de pouvoir le faire sur là piste.
Nous avons trouvé peu de représen-
tants de la Fédération, car de nouveaux
officiels doivent être nommés dans huit
jours.
Bartali est naturellement grand favori
pour le Tour de Lombardie, bien que de
nombreux Italiens de renom participent
à la course, à l'exception d'Olmo, de
Guerra, de Bini, de Martano qui veut
guérir définitivement son genou, de Ca-
musso, qui n'a pas de marque italienne,
de Barrai.
Le Suisse Litschi a fait bonne impres-
sion en Italie et est donné comme out-
sider.
D'autres pronostics sont difficiles, car
la course se dispute pour la première fois
dans le sens contraire.
Lucien Avocat.
Voici une bonne initiative de
l'U.V.F.
Dimanche matin, dans le parc de
Saint-Cloud (cote 124), M. Jean Pa-
vard. membre de la commission
sportive, prendra la direction d'un
cours de culture physique en plein
air.
Tous les cyclistes seront admis à
ce cours gratuit.
Douze hommes
par nation
dans le « Tour »
Il est probable que chaque équipe
du Tour de France 1938 comprendra
12 coureurs.
Outre Gallien, engagé numéro 1,
l'équipe de France comprendrait Co-
gan. si celui-ci revenait sur sa dé-
cision de ne pas courir le Tour de
France l'an prochain, ce qui est as-
sez problématique.
Le nez sur le guidon
PIERRE GEORGET COURRA A BER-
LIN DEMAIN sa deuxième course de
professionnel contre Merkens, Pola et
Marklewitz. Pn demi-fond, les meilleurs
Allemands Lohmann, Schoen, Metze et
Stach seront aux prises.
L'EQUIPE MONTEE PAR CAMILLE
FOUCAUX pour la saison 1938 com-
portera quelques jeunes professionnels
et les indépendants de l'U.S. Métro.
FERNAND MITHOUARD SERA SANS
DOUTE le coéquipier d'Archambaud
pour ie Tour du Milanais contre la
montre, le 31.
L'ORANAIS VINCENT SALAZARD
fera dimanche ses débuts en cyclo-
cross dans l'épreuve de La Ferté-sous-
Jouarre. Saunier, Franzil, Igan, Hoyau,
Destouches, etc., seront parmi ses ad-
versaires.
« NI A VELO NI A TANDEM ». Richard
et Pecqueux ne tenteront à nouveau
leur chance contre les records que l'an
prochain.
« JE SUIS AFFECTE A LA SALLE DES
SPORTS », nous a téléphoné Fournier
qui, à Chartres, a trouvé un officier
sportif : le colonel Mouzin.
ANDRE TRIALOUX ANNONCE qu'il a
signé avec Oubron et l'Aliemand Wen-
gler.
FADIEN GALATEAU ET SAUVEUR
DUCAZEAIJ courront Gênes-Nice en
deux étapes le 7 novembre.
DEMAIN POUR LE PREMIER « SA-
MEDI » du Vel' d'Hiv', de nombreux
joun«« oouraura «ont In.crUa.
La Lettonie
et la France
favoris devant
l'Allemagne et la Suisse
DEMI-
FINALES
DU TOURNOI
DE BASKET
Nous aurons rarement assisté à un
dénuée de surprises que la Coupe des Nî
ont Ueu, ce soir, au stade de Couvertin,
Quand nous disons peu dénuée de s
victoires sont revenues aux équipes fav<
"Mais, sur un autre plan, nous avons
eu diverses occasions de nous montrer
surpris : par la défense des Anglais de-
vant les Lettons, la révélation des joueurs
allemands ou encore l'opiniâtre défense
des Belges, en face de ceux-ci, hier soir.
En tout cas, un fait est certain : la for-
mule de ce premier tournoi international
de basket à Paris, est la formule idéale,
celle qui fixe le plus justement les va-
leurs.
« Pour ne pas rencontrer
la France »
Quelle bonne id-e, par exemple, d'op-
poser pour les demi-finales le vainqueur
de la poule A — qui se trouve être depuis
hier soir la Lettonie — au second de la
poule B; l'Allemagne, et le second de la
poule A, la Suisse au premier de l'autre
série : la France. Et d'ajouter encore au
programme ; pour ce soir, un match en-
tre les deux derniers, pour dimanche, en
lever de rideau de la finale, une rencon-
tre pour la troisième place.
Nous aurons ainsi assisté à la gamme
de tous les matches souhaitables avec la
compétition aussi régulière, aussi peu
:ions de basket-ball dont les demi-finales
porte de Saint-Cloud.
rprises, nous entendons que jusqu'ici les
-ites.
certitude de trouver un classement des
plus réguliers.
En toute logique, il est à présumer que
la finale de dimanche après-midi aura
pour antagonistes la France et la Let-
tonie.
Les Français se sont reposés hier mais
ont suivi avec intérêt le match Suisse-
Lettonie qui désignait leur adversaire.
Nous étions auprès de Rolland. Lors-
que le coup de sifflet final retentit sur
la victoire trop lourde de 47 à 23 pour les
Lettons, ils nous dit dans un sourire.
— Il est amusant de constater que ces
deux equipes se sont battues ce soir pour
ne pas nous rencontrer. Et il est non
moins agréable pour nous de savoir que
les Lettons qui viennent d'échapper à
cette alternative ne seront pas nos ad-
versaires demain. Ils sont maintenant au-
trement efficaces qu'au début.
Les beaux athlètes lettons vont donc
être opposés. après le match Belgique-
Luxembourg, aux autres beaux gail-
lards que sont les Allemands. Ce match
est l'un 'des plus attendus. Les qualités
allemandes s'affirment de plus en'plus à
chaque match. Des hommes comme
Going, Cuipper, sont de toute première
clause. Et les Allemands ont une qualité
qui leur est propre : ils ne ratent pres-
que jamais un coup franc. On l'a vu con-
tre les Belges qu'ils ont battus par 38-26.
Les Lettons eux, ont défait si lourde-
ment les Suisses que nous craignons de
voir les Français se présenter avec trop
de confiance ce soir, contre ceux-ci. Les
Helvètes sont capables des virements les
plus inattendus. Ils manquent par exem-
ple d'un peu de souffle, et, comme les
Belges, ont tendance à trop temporiser.
Une ligne pour souligner le beau match
des Luxembourgeois contre les Anglais,
qu'ils dominaient en première mi-temps.
Raymond Vanker. Jr
25ans-1m.83-82kgs
Voilà les
basketteurs français !
On a si souvent coutume de s'ex-
tasier devant le gabarit des athlètes
étrangers que nous ne' résistons ps".
à l'envie de publier, avec leur àge
la taille et le poids des sélectionnés
français pour la Coupe des Natinns
de hasket-ball (ce sport de fil-
lettes !.).
Les cinq premiers forment l'lissa
ture, le « cinq » véritable. Moyenne :
26 ans, 1 m. 83, 86 kilos !.
FLOURET 30 ans 1 m 86 88 k
COHU 26 » 1 m 90 90 »
ROLLAND 25 » 1m. 80 8!) »
LESMAYOUX .24» 1 m. 85 88 »
BOEL 26 » 1 m. 88 P-0 »
RONNER 25 » 1 m. 87 85 »
MERTZ .,..,. 26 » 1 m 81 85 »
POULANGEON 22 » 1 m. 76 72 »
PRUDHOMME. 21 » 1 m. 78 70 »
HELL 26 » 1 m. 77 80 »
Soit en moyenne : 25 ans, 1 m. 83,
82 kilos.
L'équipe française est la plus âgée,
la plus grande, la plus lourde. et
peut-être la plus forte des sept
équipes. — R. V.
DEUX CENTS PONGISTES
DANS LE TOURNOI DE L'EXPO
s?
Le tournoi international de ping-pong
de l'Exposition va se dérouler demain et
dimanche au stade couvert de la Porte
de Saint-Cioud.
Deux cents pongistes vont y participer
et, parmi eux, le champion du monde
Bergman, l'ex-champion du monde Kolar,
le champion de France Haguenauer et
les < as » Erlich, Vania, etc.
Les éliminatoires seront disputées de-
main à partir de 10 heures. Le soir, avec
les seizièmes et huitièmes de finale aura
lieu la finale des dames. Les quarts de
finale messieurs, demi-finales et finale
se dérouleront dimanche en soirée. —
R. V.
Peu d'espoir pour la reprise
/!,edtUld
faUcumiquM )
Un de nos amis qui est en relations continues d'affaires avec r Angleterre
et qui avait parlé souvent à un de ses correspondants du différend franco-bri-
tannique, a reçu ces jours-ci la curieuse lettre suivante qui peut éclairer le pro-
blème, hélas, loin d'être résolu.
« J'ai eu plusieurs conversations sur le sujet dont vous me parlez avec
deux personnes bien qualifiées pour connaître les intentions des dirigeants de
la Rugby Union. L'un est un ancien joueur international de rugby, l'autre un
grand athlète de réputation mondiale. Ils ont eu l'occasion de parler des
rapports franco-britanniques en rugby à deux membres de la Rugby Union.
Ceux-ci ne leur ont pas caché combien la démarche officielle qui avait été
faite auprès d'eux avait manqué son but et avait même irrité certains.
« En France, vous paraissez ignorer en effet que l'Anglais
ne mêle jamais la politique au sport, au rugby surtout dont
l'indépendance est totale. Mes amis sportifs qui s'étaient livrés
pour notre documentation personnelle à ce sondage auprès de
la Rugby Union ont la conviction que seul un ancien joueur
- - français (le nom de Jaurréguy fut même prononcé) aurait des
chances d'être reçu et écoute par ceux qui jouèrent en face
de lui autrefois. Mais pour un but limité tel qu'un match entre
étudiants pour une œuvre franco-britannique de guerre par
exemple. Les reproches que les Britanniques adressent toujours
aux Français sont de trois ordres : 1° Jeu trop violent, certains
actes accomplis dans l'intention de blesser ; 2° Amateurisme
douteux ; 3° Tendances qui portent les joueurs excités par une
- foule qui ignore les règles à ne pas pratiquer dans le seul
esprit du jeu. »
Le moindre commentaire affaiblirait la netteté de ces dé-
clarations.
LE COURRIER
DES AILES
NAVIGATION
+ Long courriers français du vendredi
22 octobre 1937 :
Air France-Amérique du Sud : Le
courrier descendant est arrivé hier à
17 h. G.M.T. à Santiago-du-Chili.
Air France-Orient : Le courrier des-
cendant effectue aujourd'hui l'étape Cor-
fou-Tripoli, et le courrier montant l'étape
Cor fou-Marseille.
Régie Air-Afrique : Deux avions des-
cendants ont quitté Elisabethville ce ma-
tin à 3 h. 40 et 3 h. 45 G.M.T. pour Tana-
narive.
Le courrier montant a quitté Elisa-
bethville à 4 h. 15.
Aéromaritime : Le courrier montant
quitte Pointe-Noire ce matin pour Douala.
+ Miss Jean Batten, qui avait atterri
hier à 13 h. 40 G.M.T., à Karachi, a re-
pris son v-ol à 21 h. 47 et a fait escale
à Bassorah, ce matin, de 7 h. 30 à 8 h. 10
G.M.T., et vote vers Chypre.
+ Alors que Miss Jean Batten s'atta-
que au record Austra'ie-Angleterre de
6 jours 10 heures 55 minutes de Broad-
bent, ce dern'er s'est envollé ce matin
de Lympne, à 5 heures, pour Rome, à
bord de son Léopard Moth, pour tenter
de battre le record Angleterre-Australie
pour pilote seul à bord e 5 jours 21 heu-
res 3 minutes de Jean Batten.
+ Un avion de tourisme a été plaqué
au sol au décollage de Meknès car très
mauvais temps. Mme Fougerolles (Mi-
reille Maroyer) a péri ; le pilote et Mme
Vardon sont grièvement blessés.
+ Un appareil de la Royal Air Force
appartenant à l'armée de l'air indienne
s'est écrasé hier au sud de la rivière
Ochi, dans le Fendjab.
Le pi/ote est indemne, mais son pas-
sager a été tué.
4* Hier après-midi, au Pont-Long, vers
16 h. 30, un avion piloté par M. Lemoine,
président de la section d'aviation popu-
laire, avec comme passager le fils âgé
de 18 ans de M. Etchart, directeur de
l'Ecole normaie et conseiller général de
Lescar, s'est écrasé au sol.
Les deux occupants ont été tués.
+ Un avion de bombardement alle-
mand s'est écrasé au sol hier près de
Francfort-sur-le-Mein en cherchant à
atterrir dans le brouillard. Les trois oc-
cunants ont péri.
+ André Japy a effectué hier après-
midi et ce matin des vols d'essais à
Istres avec sort Aiglon équipé d'un nou-
veau train Messier. Demain il doit par-
tir pour un vol d'entrainement de huit
heures et tenter son record de distance
mardi matin.
+ Le Farman S.-2231 a quitté Istres à
11 h. 20 ce matin pour Tousaua-le-Noble.
PERSONNEL
+ L'important tableau d'avancement
pour 1938 comporte pour le corps navi-
gant 21 lieutenants-colonels pour le grade
de colonel, 58 commandants pour celui
de lieutenant-colonel, 115 capitaines pour
celui de commandant et 61 lieutenants'
pour celui de capitaine. Le capitaine Rossi
y est inscrit pour le grade de comman-
dant.
4* Une enquête est ouverte pour déter-
miner la cause de l'accident du D.C.-3 des
American Air Lines. L'on sait simplement
que les dix-neuf occupants de l'appareil
ont été tués sur le coup. On peut cepen-
dant déjà conclure que le pilote a petdu le
rayon directeur du radio-phare.
Dès que l'écart angulaire avec le rayon
directeur devient important, il est souvent
difficile de le retrouver, surtout en ré-
gion montagneuse où des réflexions para-
sites peuvent faire croire à une déviation
de sens contraire à la déviation réelle et
même créer de faux rayons directeurs.
Malgré les déviations constatées dans
de telles régions avec la radiogoniomé-
trie, celle-ci paraît bien plus précise. Elle
permet de donner au pilote une indica-
tion quelle que soit sa position hors de sa,
route régulière.
Elle n'est guère utilisées en Amérique
que par les services internationaux des
Pan American Airways, les lignes inté-
rieures utilisant surtout la téléphonie et
les phares, alors que, par mauvais temps,
la télégraphie porte bien mieux et la
« gonio.» est un net avantage..
Dick Merrill, lors de son récent passage
à Paris, nous a dit son admiration pour la.- ,
« gonio » européenne qu'il espère bie!1tô1r'JI¥;:;
voir adoptée aux Etats-Unis comme com
plément aux radio-phares actu eIs.
+ Le « Simoun » avec lequel Maryse
Bastié va effectuer une tournée de pro-
pagande en Amérique du Sud, a déjà
Quitté la France par voie de mer, et son
mécanicien Lendroit la rejoindra bientôt.
Mme Bastié fera la traversée au début
de novemore avec un avion courrier ré-
gulier d'Air-France.
MATERIEL
+ Dubourdieu, avec l'Air Couzinet no 10,
bimoteur Hispano, à effectué les deusi
heures de vol avec montée à 4.030 mè-
tres prévues au marché.
+ Un monoplan léger à aile haute
haubanée, biplace en tandem de tou-
risme S.P.A.L. 25 à moteur 60 CV Ré-
gnier est rentré du C.E.M.A.
+ Michel Détroyat a volé hi pr sur t.
Loire Nieuport 161 de chasse, à moteut',
Hispano-canon 12 Y. C. R, S.
J U. FLEURI.
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