Titre : Paris-soir
Éditeur : s.n. (Paris)
Date d'édition : 1937-09-15
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34519208g
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Description : 15 septembre 1937 15 septembre 1937
Description : 1937/09/15 (A15,N5192,ED6). 1937/09/15 (A15,N5192,ED6).
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : BIPFPIG31 Collection numérique : BIPFPIG31
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k76430850
Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JOD-235
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/03/2015
15 - 9 - ST
L'AMERIQUE
A PomptOit Lak«, entre deux séances d'entrai.
nement, Thil se livre aux joies du canotage
i
ne croît pas
1
en i
MARCEL i
THIL |
i
(Oe notre envoyé spécial Gaston. RENA C)
; New-York, 14 Septembre (Par câble.)
Nornwndio, qui est recordman de vitesse, a voulu battre
1 deux autres records du monde : celui du poids, comme un
ligmlet ji§Mit«squ« maritime, et celui de la qualité, puis-
I qu'il * débarqué hier soir, en même temps, 15.000 pièces de
Îl»4jgi»ges et plus de 820 passagers de première classe, chiffres
qui n'avaient encore jamais été atteints.
L, « Merveille flottante », quoique ne disposant que de
1 treis hélices, atteignit New-York, le jour prévu, mais en soi-
rée seulement, et cela au milieu d'un orage qui dissimulait les
gratte-ciel au regard de ceux qui se faisaient une fête d'assis.
ter, pour la première fois, au spectacle prodigieux d'une ar-
rivée à Manhattan.
Tandis que la staf Constance Bennett se laissait abondam-
ment photographier, les reporters américains nous deman-
daient t
! —- Mais, pense-t-on véritablement en Fr.nee
: que Marcel Thil puisse gagner majoré ses trente-
trois -.na. et sa calvitie, et espérez-vous que les
Etats-Unis vont laisser l'Europe s'enorgueillir d'un
véritable titre de boxe ?
— Mai», en Europe, on erolt donc au miracle ?
Çoesme je manifestait ma confiance en celui qui a tenu
09 m* répondit au milieu des enchevêtrements de bagages
dressés en pyramides :
i - M»i*, en Europe, on croit donc au miracle ?
Du vin rouge pour Marcel
Et ce matin, les trois professeurs de culture physique du
N.,."Nti. : Rospape, Paumelle et Tréguier, sont partis, nar-
guant les prétentions américaines, pour le camp de Ponton
Lakes porter à Marcel Thil plusieurs bouteilles de bon vin
rouf* de Franc*.
- Nous avons compris, me disait en partant Rospape, lors
de notre dernière visite à Marcel, que ce qui lui manquait le
glus c'était l, « picard » de chez nous. Aussi avons-nous
décida mes deux camarades et moi, de nous cotiser pour lui
ramenet du bourgogne et du bordeaux rouge, qui ont sa
préférence.
Ce matin, tous les journaux commentent la victoire rapide
t'emportée paf Freddie Steele sur Ken Qverlin, en qui on
croyait beaucoup ici, puisqu'on lui avait donné, sur la liste
du Ring, le "uldm deux derrière Steel..
- Les crochets du gauche du champion du Pacifique sent
des coup! signés par un véritable champion, disent les cri.
tique..
1"" ,. QlIII' ,.. ,.,¡. ,. n.",.,.,.,..,. '_n.',..,.
Je vous transmets cette opinion, car j'ai bien l'intention
de vous livrer, sans fard, en toute impartialité. mes impres'
sions sur les réactions du public et de la presse new-yorkaise,
vues, entendues ou lues au lendemain de mon arrivée.
L'Amérique ne croit pas en Thil
Pourquoi le dissimuler ? On ne croit pas beaucoup ici
en Marcel Thil. Non parce que la Commission de boxe de
New-York a décidé que le match ne compterait que pour le
seul championnat d'Europe, car de ces décisions la foule s'en
moque, mais surtout parce que Thil a été biffé de la liste des
champions a la suite de son inactivité prolongée et, aussi,
parce que Steele a monté prodigieusement en huit mois. Et
pourtant, la commission de New-York se réunit encore cet
après-midi pour examiner à nouveau le cas de Thil.
Si bien que, pour les Américains, le gros attrait de cette
soirée du 23 au quadruple championnat est le match Ambers-
Montanez, grandes vedettes américaines. Mais l'exhibition
est considéré comme le plus grand artiste des rings amen-
de Barney Ross est très appréciée par avance, car ce boxeur
cains.
Dempsey, Walker parlent
Certains ont écrit que l'Amérique pugilistique était le
royaume de Jack Dempsey. Sans aller jusque-là, convenons
que les avis, l'opinion du champion le plus populaire de tous
les temps demeurent toujours intéressants à recueillir.
Aussi, mon premier repas à New-York fut-il pris chez
Jack. Un Jack très prudent, qui se méfie comme de la peste
des pronostics. Ils ne lui ont pas trop réussi, ces derniers
temps. Et il ne s'en souvient que trop.
Mais, tout de même. sur la fin. il n'a pu y tenir 1
— J'ai toujours pensé et je pense encore, nous disait-il,
que la puissance des coups chez les poids moyens a autant de
valeur que chez les poids lourds.
» Si Thil frappe toujours comme autrefois. »
Et Dempsey ne termina pas sa phrase.
Je traversai l'avenue et m'en fus chez le concurrent de
Jack, qui tient un bar à l'autre angle de Madison Square Gar-
dée, chez Mickey Walker,
Peut-être celui qui fut pendant si longtemps le roi des
poids moyens dans le monde pourrait-il nous donner une pré-
cieuse opinion ?
Il se contenta de hausser les épaul" en nous servait
un verre de whisky-soda :
— De véritables poids moyen* ? Il n'y en a plus,
C'était net, concluant.
Je n'insistai pas davantage.
.1. Il Il.. Il., .,.1" Il. Il
I L'exode vers Milan
a
Archambaud est parti
a.e", Mau.-ie. Archambaud est parti
pour Milan oti l'en sait qu'il doit, sur la
piate faneuse du Sempione. s'attaquer au
rvoord de Future de Maurtc* Richard.
H était accompagné de son soigneur
Maurice Prunier qui a établi le même ta.-
bleau ct4 marche que pour Robert Tan-
neveau, c'est-à-dire battant de ,quelques
mètres les 45 km- 398 de Maurice Richard.
Mais .vraisemblablement la tentative du
Peut routier français. aera suivie d'autres
408411. non seulement sur l'heure, mais
aur divera.. distances.
En effet, on parle beaucoup de records
actuellement dans le petit .monde çy-
clists anglais et une élection laite parmi
ceux que .le Royaume-Uni compte comme
bans - pédaleurs va être déléguée inces-
u,romcmt à. Milan, accompagnée d'un soi-
gneur qui sera sana.- douta l'ancien sprin-
ter William Bayiey. -
Il* seront quatre; les tandémistes Jdills
et Paul qui. on s'en souvient, avaient
officieusement dépossédé Riçhard-Dayen
du record que ege derniers avaient battu
4 Arcaehon avec plus de 40 kilomètres
.do'" l'héure;
Vraisemblablement Mina et Paul seront
les premiers recordmen officiels de
J'heure A tandem puisque l'U.C.I., depuis
le dernier congrès, a décidé de reconnaî-
tre ces records. Les deux autres candi-
dats recordmen seront aill et Hills, deuV
routiers amateurs spécialistes du « contre
la montré >.
Eux ambitionnant surtout de s'atta-
quer au record de l'heure amateur et &
,ceUX des distances intermédiaires.
R. de Latour.
Un, stayer monte.
le Niçois Minardi
C'ut la deuxième année que le Niçois
Minardi consacre au demi-fond. Déjà, à
Plusieurs reprises, il a fourni des courses
qui le font classer comme un stayer de
bonne classe, mais jamaifc il ne fit une
aussi béîle impression que dimanche der-
nier t Buffalo.
Victime d'une crevaisbn alors qu'il était
en tate il perdit deux tours sur Georges
Paillard et parvint à 34 déttoubler, ter-
minant quand même second après a.'êtr.e
vu relégué au dernier rang..
C'est un bel exemple pour ceux qui
viennent au demi-fond et se découragent
vite parce que le « métier » le#ll' parait
bien lOft. à venir. — R. -de L.
Le nez sur le guidon
C'EST LE 10 OCTOBRE QUE LE VEL'
D'HIV' parisien ouvrira ses portes
avec une américaine de 100 portes
trou, pour laquelle sont déjà, éngagés
les équipes Meulenberg-Billiet et
Bautz-Wengler. Et l'on parle fort de
la rentrée de Charles Péiissier. Con-
trairement à ee qui a pu être dit, les
réunions du Véi d'Hiv' auront lieu
le dimanche a-prèg-midi et non en
nocturne le vendredi.
BIEN QUE N'AYANT PAS A COURIR
en France, Alfred Letourneur s'en-
tratne -ferrne ; hier, il a couvert 120
kilomètres sur la route, derrière mo-
to, dans le sillage db Laval, li veut
être en forme pour les premiers Six-
Jours qu'il ira disputer bientôt aux
Etats-Unis et au Canada.
LES « AS » DU SPRINT VOYAGENT.
Le championnat du monde
des haltérophiles
à Vienne en 1938
La Fédération Internationale Raltéro.
phil° s'est réunie hier en Congrès, à la
suite du Championnat du monde organisé
par la'Fédération Française de Pqids et
Haltères.
Ce congrès," qui s'est tenu au sièg-î du
Comité National des Sports, a pris diver-
ses décisions parmi: lesquelles la plus
marquante est celle qui 'coenerne Je
Championnat du monde de 1938. L'Alle-
magne, qui en avait sollicité l'organisa-
tion, s'en est spontanément dessaisie en
faveur de l'Autriche, qui doit fêter l'an
prochain le quarantenaire de l'Oesterrei-
chischer Kraftsport Verband. qui mit sur
pied, en 1898, le premier championnat du
monde.
En conséquence, le congrès de la F.I.H.
que dirigeait M. Linden, président dq la
Fédération Hollandaise et vice-président-
de la F.I-.H., a' accordé l'épreuve mon-
diale à: l'Autriche qui l'organisera à
Vienne an septembre 1938.
Enfin MM. Gouleau (France), Wolff
(Allemagne) et Mensik (Tchécoslovaquie)
ont été désignés pour constituer une Com-
mission internationale des arbores.
Le Canadien Legrand
entraîneur préféré
d'Yvon Robert *
On sait quq les deux catcheurs Dalton
et Yvon Robert sont considérés par leurs
pair* eux-mêmes comme deux des hom-
mes -les plus qualifiés pour s'attribuer
valablement- le titre mondial des poids
lourds. Or, la Canadien français Arthur
Legrandj qui combattra lundi prochain,
au Palais des Sports, jour de la ren-
trée d'Henri JJeglane devant- Nowina. est
l'entraîneur préféré d'Yvon Robert, C'est
tout dire et- Paoli nous déclarait car * ma-.
tin après la séance de training du Ca-
nadien :
.,- Vous verrez quel homme c'est; il
lutte vite - et avec puissance; de Boston
à Montréal on ne voit que lui. on np par-
fe que de lui. Il a battu, le fameux O'Ma-
honey et rencontré toutes les grandes ve-
dettes. Là-bas il fait partie des « lea-
ders* », et c'est un véritable grade, je
't'ou",' assure.:
!)!mM.))! rjj~j~tj,.j~~j,t~.
1t.1 1 • 111 1
Splendide reportage sur le
AUJOURD'HUI.' CR AND PRIX 1
dans
dans DES NATIONS
ma t e LE FOOTBALL ---:. 1
L'ATHLETISME, LA BOXE
pWs gr-and
I hebde sportif MARASME DU SPORT FRANÇAIS
(nQBniBffBQF Grgnd9 enquête por JEAN ANTQINB
Ils courront notamment jeudi l Mi-
lan, et le 26 sur la vieille piste de
Nuremberg.
GUY KENAUDIN, QUI FIT UNE CHU-
TE GRAVE cet été à Vincennes, a
reprig l'entraînement à Bruxelles et
il fera sa rentrée le 26 septembre.
"GOASM ATIENS
ET
COGANISTES
Aujourd'hui
on boit gratis.
C'est Cogan qui paye !
Les sportifs d'Aurav &p sont donné rem/dez-voug chez Pimii
Guiidfcilo. On a iaffiché « Paris-soir » et une pancarte fait savoir
que : « .%irès rDa magnifique victoire Pierre Cogan offre à ses
ainiia une barrique de vin. »
(DE NOTRE ENVOYE SPECIAL)
AVITAY, 14 SEPTEMBRE. (Par téléphone.)
Désormais, ici, l'on est « coganiste » ou « çoasmatien ».
On admire sans réserve le Jeune champion d'Auray qui vient d'enlever avec
tant de brio le Grand Prix des Nations..,
Ou l'on chérit le petit « phénomène ? de Pluvigné, vainqueur du Circuit de
l'Ouest!.
Pour un peu, l'on porterait, comme au temps des guerres de trente ans, les
couleurs du « chevalier de la route » dont on est le partisan.
Pana les petite cafés où, le dimanche
soir, en boit la « bolée » en écoutant la
radio proclamer de nouvelles victoires
bretonnes, pu discute ferme depuis di-
manche.
)Et le* spetrtift qui ™ tel A bel Floch, de
Quimper — se réjouissent des victoire#
bretonnes, quelles qu'elles soient, s'effor-
cent de Jouer le rôle d'arbitre.
Ni Jackie, ni Adémai
Lesi Parisiens, les suiveurs du Tour ont
affublé les deux jeunes champions de
surnoms de cinéma.
CoRan est devenue « Jackie » et Moat-
mat a été baptisé « Adémaï ».
cote ne plait jrljère Ici et l'un a coo.
servé aux dem vedettes de la route le
prénom que leur donnèrent les curés de
jeurg vUlàp8.
Cogan, c'est P'tlt Pierre et Goasmat
reste Jean-tyarie.
Ce sont, au demeurant, loti deux meil-
tours amis du monde.
Leiir saison fut, en nomfne, aases sem-
blable.
Au début, Ils déçurent leurs partisans.
COlra" renonça à courir le Tour pour le.
quel U était sélectionné N* 1.
Et Goasmat ne fut dans les cols que
Tomhre de lui-méjne — et l'ombre de
Goallmat, c'est peu de chose.
Mais le sang breton ne pouvait mentir.
Dans la vieille Armorique, c'est l'Adver.
etté qui fait les hommes.
Le marin naufragé construit une nou-
velle barque et reprend la mer.
Cogan et Goasmat, battus dans les pre-
mleres .pr\luvn ont prie leur revanct»# en
fin de saison-,
Le Circuit de l'Ouest c'était beau.
Mais le Grand Prix des Rations, donc 1
Le gars de la côte
et celui de la lande
Une dizaine de kilomètres seulement
séparent Auray de Plllvigné.
Mais ce sont des kilomètres « en pro-
fondeur ».
Auray, pays de Cogan, c'est le port
de pêcheurs, avec lies maisons blanches
aux toits noirs. Ce sont tell filets tpp--
dus entre les arbres, c'est, près des bar-
ques couchées dans la vase, le « Café
du Marin », que tient la sœur de Co-
gan,..
En pleine lande, au contraire, la pe-
tite ferme de Jean-Marie Goasmat s'élè-
ve, Isolée, parmi les genêts que tord le
vent.
Pans la salle commune, au sol de terre
battue, le lit de maman Goasmat s'ou-
vre dans un placard.
C'est le pays des vieilles. légendes.
Un jour, « P'ttt Pierre » embarqua
comme mousse.
Jean-Marie travaille aux champs.
Le cyclisme les a réunis et a fait
d'eux des « vedettes ».
Une fiancée
,..ou un uniforme
Bientôt, Goasmat épousera une demoi-
selle de Pluvlgné, fille d'un commerçant
de la place, une demoiselle que l'on se
montre déjà à la ville en chuchotant ;
— C'est la fiancée de Jean-Marte.
Bientôt aussi l'on verra pédaler dans
les rues de Vannes un Jeune et souriant
militaire qui ne sera autre que Pierre
Çogan.
Mais auparavant, les dirigeants de
l'Union Cycliste Alréenne voudraient-
bien voir aux prises. dimanche. dans le
Grand Prix d'Auray, leurs deux favoris.
Goasmat est déjà, engagé. Cogan ne
l'est pas encore.
S'il s'inscrit, cela fera du bruit de Lo-
rient à Rennes !,.,
Entrez ! c'est gratis.
Depuis ce matin, le petit café tenu par
Guidélo & Auray ne désemplit guère.
Le vin coule à flots dans les verres.
Personne ne paye.
Parfois, un client s'étonne :
— C'est Pierre Cogan qui régale, lui
e*plIque-t-on.
Et lorsqu'il n'y a plus que quelques
consommateurs dans le bar, la tenan.
cière s'Installe sur le pas de la porte et
interpelle les passants :
— Entrez ! Entrez ! c'est gratis.
Pierre Cogan paye le vin et le patron..,
l'eau minérale.
317 litres de vin blanc, rouge ou rosé
sont & boire.
Jean-Marie Goasmat paraît. On veut
lui offrir le vin blanc.
Mais il refuse et prend un verre d'eau.
It, est bien le fut.
Albert Réglmbal.
Une défaite
ce n'est rien
poumu
quelle nè se
reproduise
pas
nous dit
Antonin Magne
On ne peut nier que la nette défaite
d'Antonin Magne dans le Grand Prix
des Nations ait causé une véritable sur-
prise pa - ut où l'on s'intéresse, de près
ou de loin, au sport sur deux roues.
Le fait d'avoir gagné notre épreuve
trois fois consécutives, avait donné à
l'ex-champion du monde une réputation
d'invincibilité qui n'était pas sans im-
pressionner adversaires et spectateurs.
Et voici que d'un seul coup la croyance
d'un Tonin imbattable lorsqu'il s'agit de
pedaler seul s'effondre comme château de
cartes.
Faut-il en déduire avec quelque bruta-
lité que le régne d'Antonin Magne est
terminé, que l'âge a parlé, que le moment
est venu pour je fermier de Cardan de
laisser à d'autres un sceptre envié ?
S'il s'agissait d'un autre qu'Antonin
Magne, nous serions tenté de le faire, car
cette défaite ne manquerait pas d'avoir
de pénibles répercussions sur le moral du
battu. Mais Antonin Magne est Antonin
Magne. Il n'en est pas à sa première
« renversée ». son premier retour vers
la renommée. Sans aucun doute, il a com-
mis dimanche de grosses erreurs qu'avec
son habituelle sportivité il a reconnues
bien vite, sans pour cela chercher la
moindre excuse.
— UNE DEFAITE, CELA N'EST
BIEN, NOUS AVAIT-IL CONFIE
AVANT DE PARTIR POUR ARCA-
CHON, L'IMPORTANT EST QU'EL-
LE NE SE REPRODUISE PA$.
» L'an prochain, je serai encore au dé-
part des « Nations » et vous auriez bien
tort de me donner battu d'avance. »
Nous n'aurions garde de commettre une
telle imprudence.
R. de Latour.
Ce qu'ont gagné
les lauréats
des « Nations
Ainsi que nous l'avons déjà fait re-
marquer, le Grand Pris des Nations est
l'épreuve la mieux dotée par ses organt-
sateurs.
Jugez-en par les prix qui sont, dès
maintenant à la disposition des concur-
rents à la caisse de « Paris-soir » :
Cogan ti.wu
Archambaud 4.000
Speicher 3.000
Schulte 2.000
Rossi 1,500
A. Magne 1.000
Galateau 800
Bautz 700
Mithouard 600
Lesueur 500
Cogson, Le Calvez, Tanneveau, Marta-
no, Viccinl, 300 francs chacun.
Nievergelt, Kljewskl. Richard, Deltour,
Passat, 200 francs chacun.
Rebry, Majerus, 100 francs chacun.
Voici les primes.,,
A Rambouillet, hr-, 200 francs au pre-
mier (Cogan).
100 francs au deuxième (Archambaud),
primes offertes par la municipalité et les
sportifs de RambouiIlet,
Au .100* kilomètre. - 500 francs au pre-
mier (Cogan), offerts'par M. Grèze.
A Buffalo. — 500 francs au coureur ef-
fectuant le meilleur tour de piste (Mar-
tano), offerts par le vélodrome.
Sur la fin de parcours, — ion francs
au coureur accomplissant le meilleur
temps sur les 42 derniers kilomètres
(Schulte), offert par le Syndicat d'int-
tiativ..
L'ITALIE PEhSE Al/X MbX
Des jeunes, rien
que des jeunes
lel esl notre programme
nous explique Luitfi BECCALI
Un vent asseg frais balayait la magni-
fique place où, autour des bassins du
7'roca.déro, se dressent les masses impo-
jantes des pavillons de l'Allemagne et de
l'U. R. S.S.
Un groupe de jeunes gens, allaient, vi-
sitant dans les moindres détails, ces
deux bâtiments. Ils passaient inaperçus,
ou presque, et cependant, les touristes
voudoyaient l'équipe d'athlétisme d'Italie,
vainqueur ae justesse de celle de France.
Rassemblés autour de deux « anciens »
Récent et Innocenti, les benjamins écou-
taient religieusement. si l'on peut dire,
tes explications des champions lorsque
noua les avons surpris.
Se servir dei « réserves »
Ils n'ont fait aucune difficulté pour
bavarder avec nous car presque tous par-
lent un français correct. Connue nous
nous étonnions de la jeunesse de certains
compétiteurs, Beccali nous expliqua :
— Le programme des dirigeants ita-
liens, est de se servir le plus possible
<1.*s jeunes réserves dont nous disposons.
C'est 'uniquement poussé par le souci
de montrer des hommes neufs que M. de
liidolfi a fait appel à Miuoni, qui bien
qu'âgé de 16 ans 1/2 seulement est un
des meilleurs coureurs de 400 du moment.
Les sélectionneurs avaient bien songé A
lui adjoindre Cerratti, mais celui-ci souf-
fre en ce moment, d'une légère élongation
du tendon d'Achille.
Une équipe jeune
fiur tous tes hommes présents, il y çn
avait huit ou neuf qui ne dépassaient
pas 22 ans.
— Mon ami Lanti, qui habite Milan
comme moi, est dans une forme remar*
quable en ce moment; c'est bien grâce à
titi que nous devons d'avoir enlevé la
décision.
» Notre petit Beviacquia est un mo-
dèle de courage, de cran, et de plus, il
comprend très bien les courses dès le pre-
mier tour. »
Mais Beccali qui n'oublie pas qu'il a
eu en Ladoumègue un adversaire de
classe, nous en demande des nouvelles. Il
regrette que « Juiot » ne soit pas à Pot-
ris en ce moment.
— Car, ajoute-t-il, j'aurai eu grand
plaisir d le voir. Pu rente nous sommes
restés de bons camarades.
Et Beccali se perdit dans la foule.
Fernand Mercier.
Le bail
de 6 ans
Ils ne sont
qu'une vingtaine
de joueurs pros à le réaliser
Le 11 septembre 1932. Une date dans l'histoire du sport franco. Une date
surtout dans l'histoire du football national. Les çlubs autorisée à employer des
joueurs professionnels commencent un championnat qui, d'année en année, pren-
dra plus d'envergure.
Le visage du football français se modifie sensiblement. On parle un langage
inconnu : transferts payants, transferts libres.
1. L& vogue du professionnalisme monte,
monte sans régit. Quelques clubs en sont
les victimes, lis sont balayés par le nou-
veau mouvement, constituant un marty-
rologue qui fait méditer.
De nouvelles vedettes apparaissent..
l'étranger nous envoie ses meilleure pro-
duits et l'inter-saison nous procure un de
ses quadrilles de joueurs qui dépasse de
loin ce qu'on avait vu jusqu'ici. Les plus
invraisemblables promenades débutent.
Un tel est une année à Perpignan, t'autre
à Boulogne, celle d'après à Toulouse.
Pourtant certains footballeurs restent
fidèles à leurs couleurs. La vie de cirque
leur répugne. Ils sont bien chez eux.
Ils y restent. Ils sont une Infime minorité,
évidemment. ns sont tout juste une
vingtaine à avoir défendu leur club de-
puis le premier match professionnel.
Ils entament cette année leur sixième
saison. Un joli bail.
Citons-les, simplement, sans le moindre
commentaire mais en leur adressant
toutefois un beau certificat pour des ser-
vices aussi loyaux, aussi constants.
Jean Eskenazi.
Bologne fait venir
trois Uruguayens
Et pourtant An'lrpolo
a joué dimanche
Antibes, 14 Septembre (Par tél.).
Le F.Ç. Bologne vient de s'assurer le
service de trois nouveaux joueurs sud-
américains qui viennent d'arriver. Il
s'agit d'un demi-centre, d'un ailier gau-
che et d'un inter droit qui appartenaient
tous trois. à la première équipe de Mon-
tevideo.
On penae que l'acquisition de ces re-
crues est une des conséquences de l'af-
faire Andrgolo. En effet, récemment, lors
de mon passage à. Bologne, j'ai appris que
Bologna avait obtenu la signature d'An-
dreolo, signature qui n'a pu être donnée
qu'après l'engagement pris par ce joueur
envers le F. C. Sochaux le 28 août der-
nier. Par conséquent, Bologne peut crain-
dre que le F. C. Sochaux porte l'affaire
devant la Fédération internationale et,
dans ce cas, la décision de cette dernière
serait inévitable : Andreolo serait sus-
pendu une année pour avoir signé dans
deux clubs différents pour la même sai-
son.
D'autre part,dans le cas très improbable
où Andreolo pourrait venir jouer à So-
chaux — on sait que le demi-centre de
l'équipe d'Italie a été retenu au moment
de son départ pour la France sous le pré-
texte qu'il devait accomplir son service
militaire et dimanche dernier ii' a fait
sa rentrée dans l'équipe bolognaise, en
championnat contre Napoli — Bologne
aurait également besoin d'un nouveau
demi-centre. On le voit le club italien a
pris ses précautions.
Garcia Cueto.
Ceux qui sont restés
fidèles à leurs couleurs
JHAGNE (Racing Club de Parie).
VEINANTE (Racing Club de Paris).
ASTON (Red Star Olympique).
LLENSE (Football Club de Sète).
LIETAER (Excelsior de Roubaix).
DHULST (Excelsior de RoubaijO.
PETIT (OlymphtUe d'AIès).
DESFOSSE (Olympique Lillois).
V ANDOOREN (Olympique Lillois).
BEAUCOURT (Olympique Lillois).
BAINT-PK (Sporting Club de Fives).
CHEUVA (Sporting Club de Fives).
MATTLER (Football Club Sochaux).
LEHMANN (Football Club Sochaux)
FOSSET (Football Club de Metz).
HIBST (Football Club de Metz).
ROHRUACHElt (Footb. Club Metz).
MARCHAL (Football Club de Métis).
CORNILLI ( Associât. S port. Cannes).
CLER (Assoc. Sportive de Cannes).
KAUFMANN (Footb. CI. Mulhouse).
- Les pourparlers concernant Trello
Abegglen entre Sochaux et le Servette
ont pris fin. Le fameux joueur suisse res.
tera au club eochalien.
1 Rabak k. o. à Casabla'nca
(De notre correspondant particulier)
CASABLANCA, 14 septembre.
(Par téléphone).
La réunion de boxe qui s'est déroulée
au cinéma Vox, à Casablanca, a connu
un gros succès.
Pour le championnat du Maroc des
poids coq, Sedraou (Marrakech) bat La-
houssine (Casablanca) aux points.
Pour le Critérium du Maroc des poids
plume, Martinez (Français de Casa-
blanca) bat Di Pasquale (Italien de Port-
Lyautey) par abandon à la sixième re-
prise.
Combat national : Abad (Casablanca)
bat Bricout, challerîger d'Humery, par
abandon à la neuvième reprise.
Bricout était allé à terre à la huitième
reprise pour 8 secondes. »
Combat international : Cerdan Marcel
(Casablanca) bat Edy Rabak (champion
de Tchécoslovaquie), par k.-o. à. la
sixième reprise.
Grosse supériorité de Cerdan, qui en-
voie JRabak pour 9 secondes au tapis &
la deuxième reprise, puis pour 7 secondes
à la quatrième, pour 8 secondes à la cin-
quième.
Le gong, à cet instant, sauve Rabais,
mais à la sixième reprise, ftabak est
descendu pour le compte.
L'équipe marocaine, comprenant : Tj>-
houssine, (coq), tartinez (plume), Cer-
dan Marcel (léger), Abad (plume), ainsi
que Francis Jacques (lourd) partira pro-
chainement pour Paris. — Creugnst.
Johnny King
en grande forme
Manchester, 14 Septembre.
Johnny King, champion britannique des
poids coq tient la grande forme.
Hier soir au Casino de Bellevue, il sur-
classa S. Robinson dès le début du com-
bat, et le mit tant à mal que fort sage-
ment t'arbitre intervint et obligea Robin-
son à abandonner au cours de la cinquiè-
me reprise.
— A Toledo.. Bob OIUt a battu par Je. o.'
technique, en trois reprises, Patsy Peroni.
LE COURRIER .,. - DES AILES
NAVIGATION
•î» Long courriers français du mardi
14 septembre 15)37.
Air-Françc-Amérique du Sud : le cour-
rier descendant est arriva à Natal à
2 h. 10, à bord de l'hydravion Ville-de.
Rio de Janeiro. il est reparti pour Natal
à 5 heures. Le courier montant s'est en-
volé de Natal à 2 h. 38 à bord de l'avion
Farman Ville-de-Montevideo, avec l'équi-
page Guerrero, Durand, Saldo, Glmié.
Clavier.
Air-France-Orient : le courrier descen-
dant effectue l'étape Calcutta-Bangkok ;
le courrier montant vole de Jodhpur à
Djask.
Air-Afrique : l'avion de la Régie est
arrivé à Alger" 18 h. 16,
Aéromaritime : l'avion amphibie de la
ligne Dakar-Pointe Noire a décollé ce
matin à 7 heures de Conakry pour Abid-
jan.
.r L'hydravion géant anglais Short
Caledonia, quadrimoteur Pegasue a
quitté hier soir, à 19 h. 15, l'tle irlandaise
de ¡"oyn'!lS, à destination des Etats-Unis,
via T
Nous avons déjà annoncé qu'il était
dans les intentions des Impérial Airways
de poursuivre ces vols d'expérience en
automne et mêm'! en hiver, de façon à
mieux connaîtra les conditiona atmosphé-
riques et les difficultés de navigation
dans cette zone.
+ Un avion militaire roumain monté
par deux officiers et sous-officiers s'est
abattu au-dessus de l'aérodrome de Ma-
maïa (Constanza). Quatre des occupante
ont été tués, les deux autres sont grave-
ment blessés.
+ James Mattern a renoncé à poursui»
vre ses efforts pour secourir Levanewski.
11 a rendu compte à l'ambassadeur d'U.R.
S.S. de l'écheç de son expédition dû au
mauvais temps en Alaska.
+ Le pilote soviétique Zadkov et l'équi-
page de l'hydravion qui s'est écrasé, hier,
entre deux énormes icebergs, ont été se-
courus sains et saufs hier par le brise-
glace « Krassine »,
+ La participation de l'armée de l'air
aux manœuvres de l'Ouest commence au-
jourd'hui sous la direction du général
Keller et s'achèvera vendredi. M. Pierre
Cot, ministre de l'Air, et le général Fé-
quant, chef d'état.major de l'armée de
l'air, assisteront aux phases princip..)tI.
de ces exercices.
l'KKSONNKL
+ Le gouvernement de l'Union Sud-
I..tn'e.I.!D" s'asit mis sn apport avec lu
autorités du Congo Belge pour l'étude das
relations aériennes entre cette colonie lqt
le Dominion. Il a été décidé que les sej.
vices de T.S.F. et de météo du Congo
Belge vont être améliorés, étant donné
l'importance future du trafic aérien in-
terafricain.
or Périodiquement. l'Allemagne éduqua
les masses contre le danger aérien. 1.)U
20 au 26 septembre, Berlin sort en état
d'alerte antiaér«enne. Les prescriptions
relatives à l'éclairage devront être ob-
servées rigoureusement, c'est-à-dire que
la capitale sera toutes les nuits presque
entièrement plongée dans l'obscurité. Les
habitants devront, dès que les sirènes
d'alarme auront retenti, gagner les abris.
✠ Le ministre de l'Air a cité à l'ordre
de l'Armée de l'Air, le lieutenant-colonel
François, de son état-major particulier,
pour la préparation et l'exécution de la,
course Istres-Damas-Farls.
+ Le commandant Robert Le Petit la
sympathique chef de la presse au mi nie-
tere de 1 Air, est promu au grade de lieu.
tenant-colonel. La presse aéronautique
se réjouit de cet avancement qui récom-
pense un officier qui occupe un pqste
délicat avec tact et intelligence.
VOL A VOU.";
+ Amy Johnson a commencé son en-
traînement au vol à voile à Dunstable.
+ SI vraiment nous vouions une avja*
tion populaire nous devons encourager
le beau sport qu'est le vol à voile. Cette
année, seule la ténacité de quelques fa..
natiques à Pont Saint-Vincent et à la
Banne, a empêché qu'il ne sombre d.an.
un marasme complet.
Nessler a amélioré le record de distan-
ce français et l'a porté à 210 kms Quoi-
que moniteur officiel d'un Centre Natio-
nal, il l'a fait à ses frais, avec un appa-
reil entretenu à ses frais. Alort que les
as des pays étrangers (Allemagne, Russie,
Pologne) sont aidés à améliorer les re-
cords de leur pays et y réussissent, nos
meilleurs pilotes sont utilisés à tout
sauf à accroître leurs connaissances et A
améliorer leur entraînement.
Les recherches aérologiques ne se font
pas dans un bureau, mais dans les tir.,
et si les pilotes allemands arrivent à cir-
culer sur un planeur comme sur un
avion de tourisme, c'est le résultat de
recherches incessantes poursuivies depuis
des années par les meilleurs pilotes.
L'an prochain des concours internatio-
naux seront ouverts en Allemaene et
jusqu'eux Etats-Unis. Il faut nous y
préparer dès maintenant, sinon la Fran-
ce ne pourra. paraltre A aucunçi dit ces
compétitions.
r, CO F' » V
L'AMERIQUE
A PomptOit Lak«, entre deux séances d'entrai.
nement, Thil se livre aux joies du canotage
i
ne croît pas
1
en i
MARCEL i
THIL |
i
(Oe notre envoyé spécial Gaston. RENA C)
; New-York, 14 Septembre (Par câble.)
Nornwndio, qui est recordman de vitesse, a voulu battre
1 deux autres records du monde : celui du poids, comme un
ligmlet ji§Mit«squ« maritime, et celui de la qualité, puis-
I qu'il * débarqué hier soir, en même temps, 15.000 pièces de
Îl»4jgi»ges et plus de 820 passagers de première classe, chiffres
qui n'avaient encore jamais été atteints.
L, « Merveille flottante », quoique ne disposant que de
1 treis hélices, atteignit New-York, le jour prévu, mais en soi-
rée seulement, et cela au milieu d'un orage qui dissimulait les
gratte-ciel au regard de ceux qui se faisaient une fête d'assis.
ter, pour la première fois, au spectacle prodigieux d'une ar-
rivée à Manhattan.
Tandis que la staf Constance Bennett se laissait abondam-
ment photographier, les reporters américains nous deman-
daient t
! —- Mais, pense-t-on véritablement en Fr.nee
: que Marcel Thil puisse gagner majoré ses trente-
trois -.na. et sa calvitie, et espérez-vous que les
Etats-Unis vont laisser l'Europe s'enorgueillir d'un
véritable titre de boxe ?
— Mai», en Europe, on erolt donc au miracle ?
Çoesme je manifestait ma confiance en celui qui a tenu
dressés en pyramides :
i - M»i*, en Europe, on croit donc au miracle ?
Du vin rouge pour Marcel
Et ce matin, les trois professeurs de culture physique du
N.,."Nti. : Rospape, Paumelle et Tréguier, sont partis, nar-
guant les prétentions américaines, pour le camp de Ponton
Lakes porter à Marcel Thil plusieurs bouteilles de bon vin
rouf* de Franc*.
- Nous avons compris, me disait en partant Rospape, lors
de notre dernière visite à Marcel, que ce qui lui manquait le
glus c'était l, « picard » de chez nous. Aussi avons-nous
décida mes deux camarades et moi, de nous cotiser pour lui
ramenet du bourgogne et du bordeaux rouge, qui ont sa
préférence.
Ce matin, tous les journaux commentent la victoire rapide
t'emportée paf Freddie Steele sur Ken Qverlin, en qui on
croyait beaucoup ici, puisqu'on lui avait donné, sur la liste
du Ring, le "uldm deux derrière Steel..
- Les crochets du gauche du champion du Pacifique sent
des coup! signés par un véritable champion, disent les cri.
tique..
1"" ,. QlIII' ,.. ,.,¡. ,. n.",.,.,.,..,. '_n.',..,.
Je vous transmets cette opinion, car j'ai bien l'intention
de vous livrer, sans fard, en toute impartialité. mes impres'
sions sur les réactions du public et de la presse new-yorkaise,
vues, entendues ou lues au lendemain de mon arrivée.
L'Amérique ne croit pas en Thil
Pourquoi le dissimuler ? On ne croit pas beaucoup ici
en Marcel Thil. Non parce que la Commission de boxe de
New-York a décidé que le match ne compterait que pour le
seul championnat d'Europe, car de ces décisions la foule s'en
moque, mais surtout parce que Thil a été biffé de la liste des
champions a la suite de son inactivité prolongée et, aussi,
parce que Steele a monté prodigieusement en huit mois. Et
pourtant, la commission de New-York se réunit encore cet
après-midi pour examiner à nouveau le cas de Thil.
Si bien que, pour les Américains, le gros attrait de cette
soirée du 23 au quadruple championnat est le match Ambers-
Montanez, grandes vedettes américaines. Mais l'exhibition
est considéré comme le plus grand artiste des rings amen-
de Barney Ross est très appréciée par avance, car ce boxeur
cains.
Dempsey, Walker parlent
Certains ont écrit que l'Amérique pugilistique était le
royaume de Jack Dempsey. Sans aller jusque-là, convenons
que les avis, l'opinion du champion le plus populaire de tous
les temps demeurent toujours intéressants à recueillir.
Aussi, mon premier repas à New-York fut-il pris chez
Jack. Un Jack très prudent, qui se méfie comme de la peste
des pronostics. Ils ne lui ont pas trop réussi, ces derniers
temps. Et il ne s'en souvient que trop.
Mais, tout de même. sur la fin. il n'a pu y tenir 1
— J'ai toujours pensé et je pense encore, nous disait-il,
que la puissance des coups chez les poids moyens a autant de
valeur que chez les poids lourds.
» Si Thil frappe toujours comme autrefois. »
Et Dempsey ne termina pas sa phrase.
Je traversai l'avenue et m'en fus chez le concurrent de
Jack, qui tient un bar à l'autre angle de Madison Square Gar-
dée, chez Mickey Walker,
Peut-être celui qui fut pendant si longtemps le roi des
poids moyens dans le monde pourrait-il nous donner une pré-
cieuse opinion ?
Il se contenta de hausser les épaul" en nous servait
un verre de whisky-soda :
— De véritables poids moyen* ? Il n'y en a plus,
C'était net, concluant.
Je n'insistai pas davantage.
.1. Il Il.. Il., .,.1" Il. Il
I L'exode vers Milan
a
Archambaud est parti
a.e", Mau.-ie. Archambaud est parti
pour Milan oti l'en sait qu'il doit, sur la
piate faneuse du Sempione. s'attaquer au
rvoord de Future de Maurtc* Richard.
H était accompagné de son soigneur
Maurice Prunier qui a établi le même ta.-
bleau ct4 marche que pour Robert Tan-
neveau, c'est-à-dire battant de ,quelques
mètres les 45 km- 398 de Maurice Richard.
Mais .vraisemblablement la tentative du
Peut routier français. aera suivie d'autres
408411. non seulement sur l'heure, mais
aur divera.. distances.
En effet, on parle beaucoup de records
actuellement dans le petit .monde çy-
clists anglais et une élection laite parmi
ceux que .le Royaume-Uni compte comme
bans - pédaleurs va être déléguée inces-
u,romcmt à. Milan, accompagnée d'un soi-
gneur qui sera sana.- douta l'ancien sprin-
ter William Bayiey. -
Il* seront quatre; les tandémistes Jdills
et Paul qui. on s'en souvient, avaient
officieusement dépossédé Riçhard-Dayen
du record que ege derniers avaient battu
4 Arcaehon avec plus de 40 kilomètres
.do'" l'héure;
Vraisemblablement Mina et Paul seront
les premiers recordmen officiels de
J'heure A tandem puisque l'U.C.I., depuis
le dernier congrès, a décidé de reconnaî-
tre ces records. Les deux autres candi-
dats recordmen seront aill et Hills, deuV
routiers amateurs spécialistes du « contre
la montré >.
Eux ambitionnant surtout de s'atta-
quer au record de l'heure amateur et &
,ceUX des distances intermédiaires.
R. de Latour.
Un, stayer monte.
le Niçois Minardi
C'ut la deuxième année que le Niçois
Minardi consacre au demi-fond. Déjà, à
Plusieurs reprises, il a fourni des courses
qui le font classer comme un stayer de
bonne classe, mais jamaifc il ne fit une
aussi béîle impression que dimanche der-
nier t Buffalo.
Victime d'une crevaisbn alors qu'il était
en tate il perdit deux tours sur Georges
Paillard et parvint à 34 déttoubler, ter-
minant quand même second après a.'êtr.e
vu relégué au dernier rang..
C'est un bel exemple pour ceux qui
viennent au demi-fond et se découragent
vite parce que le « métier » le#ll' parait
bien lOft. à venir. — R. -de L.
Le nez sur le guidon
C'EST LE 10 OCTOBRE QUE LE VEL'
D'HIV' parisien ouvrira ses portes
avec une américaine de 100 portes
trou, pour laquelle sont déjà, éngagés
les équipes Meulenberg-Billiet et
Bautz-Wengler. Et l'on parle fort de
la rentrée de Charles Péiissier. Con-
trairement à ee qui a pu être dit, les
réunions du Véi d'Hiv' auront lieu
le dimanche a-prèg-midi et non en
nocturne le vendredi.
BIEN QUE N'AYANT PAS A COURIR
en France, Alfred Letourneur s'en-
tratne -ferrne ; hier, il a couvert 120
kilomètres sur la route, derrière mo-
to, dans le sillage db Laval, li veut
être en forme pour les premiers Six-
Jours qu'il ira disputer bientôt aux
Etats-Unis et au Canada.
LES « AS » DU SPRINT VOYAGENT.
Le championnat du monde
des haltérophiles
à Vienne en 1938
La Fédération Internationale Raltéro.
phil° s'est réunie hier en Congrès, à la
suite du Championnat du monde organisé
par la'Fédération Française de Pqids et
Haltères.
Ce congrès," qui s'est tenu au sièg-î du
Comité National des Sports, a pris diver-
ses décisions parmi: lesquelles la plus
marquante est celle qui 'coenerne Je
Championnat du monde de 1938. L'Alle-
magne, qui en avait sollicité l'organisa-
tion, s'en est spontanément dessaisie en
faveur de l'Autriche, qui doit fêter l'an
prochain le quarantenaire de l'Oesterrei-
chischer Kraftsport Verband. qui mit sur
pied, en 1898, le premier championnat du
monde.
En conséquence, le congrès de la F.I.H.
que dirigeait M. Linden, président dq la
Fédération Hollandaise et vice-président-
de la F.I-.H., a' accordé l'épreuve mon-
diale à: l'Autriche qui l'organisera à
Vienne an septembre 1938.
Enfin MM. Gouleau (France), Wolff
(Allemagne) et Mensik (Tchécoslovaquie)
ont été désignés pour constituer une Com-
mission internationale des arbores.
Le Canadien Legrand
entraîneur préféré
d'Yvon Robert *
On sait quq les deux catcheurs Dalton
et Yvon Robert sont considérés par leurs
pair* eux-mêmes comme deux des hom-
mes -les plus qualifiés pour s'attribuer
valablement- le titre mondial des poids
lourds. Or, la Canadien français Arthur
Legrandj qui combattra lundi prochain,
au Palais des Sports, jour de la ren-
trée d'Henri JJeglane devant- Nowina. est
l'entraîneur préféré d'Yvon Robert, C'est
tout dire et- Paoli nous déclarait car * ma-.
tin après la séance de training du Ca-
nadien :
.,- Vous verrez quel homme c'est; il
lutte vite - et avec puissance; de Boston
à Montréal on ne voit que lui. on np par-
fe que de lui. Il a battu, le fameux O'Ma-
honey et rencontré toutes les grandes ve-
dettes. Là-bas il fait partie des « lea-
ders* », et c'est un véritable grade, je
't'ou",' assure.:
!)!mM.))! rjj~j~tj,.j~~j,t~.
1t.1 1 • 111 1
Splendide reportage sur le
AUJOURD'HUI.' CR AND PRIX 1
dans
dans DES NATIONS
ma t e LE FOOTBALL ---:. 1
L'ATHLETISME, LA BOXE
pWs gr-and
I hebde sportif MARASME DU SPORT FRANÇAIS
(nQBniBffBQF Grgnd9 enquête por JEAN ANTQINB
Ils courront notamment jeudi l Mi-
lan, et le 26 sur la vieille piste de
Nuremberg.
GUY KENAUDIN, QUI FIT UNE CHU-
TE GRAVE cet été à Vincennes, a
reprig l'entraînement à Bruxelles et
il fera sa rentrée le 26 septembre.
"GOASM ATIENS
ET
COGANISTES
Aujourd'hui
on boit gratis.
C'est Cogan qui paye !
Les sportifs d'Aurav &p sont donné rem/dez-voug chez Pimii
Guiidfcilo. On a iaffiché « Paris-soir » et une pancarte fait savoir
que : « .%irès rDa magnifique victoire Pierre Cogan offre à ses
ainiia une barrique de vin. »
(DE NOTRE ENVOYE SPECIAL)
AVITAY, 14 SEPTEMBRE. (Par téléphone.)
Désormais, ici, l'on est « coganiste » ou « çoasmatien ».
On admire sans réserve le Jeune champion d'Auray qui vient d'enlever avec
tant de brio le Grand Prix des Nations..,
Ou l'on chérit le petit « phénomène ? de Pluvigné, vainqueur du Circuit de
l'Ouest!.
Pour un peu, l'on porterait, comme au temps des guerres de trente ans, les
couleurs du « chevalier de la route » dont on est le partisan.
Pana les petite cafés où, le dimanche
soir, en boit la « bolée » en écoutant la
radio proclamer de nouvelles victoires
bretonnes, pu discute ferme depuis di-
manche.
)Et le* spetrtift qui ™ tel A bel Floch, de
Quimper — se réjouissent des victoire#
bretonnes, quelles qu'elles soient, s'effor-
cent de Jouer le rôle d'arbitre.
Ni Jackie, ni Adémai
Lesi Parisiens, les suiveurs du Tour ont
affublé les deux jeunes champions de
surnoms de cinéma.
CoRan est devenue « Jackie » et Moat-
mat a été baptisé « Adémaï ».
cote ne plait jrljère Ici et l'un a coo.
servé aux dem vedettes de la route le
prénom que leur donnèrent les curés de
jeurg vUlàp8.
Cogan, c'est P'tlt Pierre et Goasmat
reste Jean-tyarie.
Ce sont, au demeurant, loti deux meil-
tours amis du monde.
Leiir saison fut, en nomfne, aases sem-
blable.
Au début, Ils déçurent leurs partisans.
COlra" renonça à courir le Tour pour le.
quel U était sélectionné N* 1.
Et Goasmat ne fut dans les cols que
Tomhre de lui-méjne — et l'ombre de
Goallmat, c'est peu de chose.
Mais le sang breton ne pouvait mentir.
Dans la vieille Armorique, c'est l'Adver.
etté qui fait les hommes.
Le marin naufragé construit une nou-
velle barque et reprend la mer.
Cogan et Goasmat, battus dans les pre-
mleres .pr\luvn ont prie leur revanct»# en
fin de saison-,
Le Circuit de l'Ouest c'était beau.
Mais le Grand Prix des Rations, donc 1
Le gars de la côte
et celui de la lande
Une dizaine de kilomètres seulement
séparent Auray de Plllvigné.
Mais ce sont des kilomètres « en pro-
fondeur ».
Auray, pays de Cogan, c'est le port
de pêcheurs, avec lies maisons blanches
aux toits noirs. Ce sont tell filets tpp--
dus entre les arbres, c'est, près des bar-
ques couchées dans la vase, le « Café
du Marin », que tient la sœur de Co-
gan,..
En pleine lande, au contraire, la pe-
tite ferme de Jean-Marie Goasmat s'élè-
ve, Isolée, parmi les genêts que tord le
vent.
Pans la salle commune, au sol de terre
battue, le lit de maman Goasmat s'ou-
vre dans un placard.
C'est le pays des vieilles. légendes.
Un jour, « P'ttt Pierre » embarqua
comme mousse.
Jean-Marie travaille aux champs.
Le cyclisme les a réunis et a fait
d'eux des « vedettes ».
Une fiancée
,..ou un uniforme
Bientôt, Goasmat épousera une demoi-
selle de Pluvlgné, fille d'un commerçant
de la place, une demoiselle que l'on se
montre déjà à la ville en chuchotant ;
— C'est la fiancée de Jean-Marte.
Bientôt aussi l'on verra pédaler dans
les rues de Vannes un Jeune et souriant
militaire qui ne sera autre que Pierre
Çogan.
Mais auparavant, les dirigeants de
l'Union Cycliste Alréenne voudraient-
bien voir aux prises. dimanche. dans le
Grand Prix d'Auray, leurs deux favoris.
Goasmat est déjà, engagé. Cogan ne
l'est pas encore.
S'il s'inscrit, cela fera du bruit de Lo-
rient à Rennes !,.,
Entrez ! c'est gratis.
Depuis ce matin, le petit café tenu par
Guidélo & Auray ne désemplit guère.
Le vin coule à flots dans les verres.
Personne ne paye.
Parfois, un client s'étonne :
— C'est Pierre Cogan qui régale, lui
e*plIque-t-on.
Et lorsqu'il n'y a plus que quelques
consommateurs dans le bar, la tenan.
cière s'Installe sur le pas de la porte et
interpelle les passants :
— Entrez ! Entrez ! c'est gratis.
Pierre Cogan paye le vin et le patron..,
l'eau minérale.
317 litres de vin blanc, rouge ou rosé
sont & boire.
Jean-Marie Goasmat paraît. On veut
lui offrir le vin blanc.
Mais il refuse et prend un verre d'eau.
It, est bien le fut.
Albert Réglmbal.
Une défaite
ce n'est rien
poumu
quelle nè se
reproduise
pas
nous dit
Antonin Magne
On ne peut nier que la nette défaite
d'Antonin Magne dans le Grand Prix
des Nations ait causé une véritable sur-
prise pa - ut où l'on s'intéresse, de près
ou de loin, au sport sur deux roues.
Le fait d'avoir gagné notre épreuve
trois fois consécutives, avait donné à
l'ex-champion du monde une réputation
d'invincibilité qui n'était pas sans im-
pressionner adversaires et spectateurs.
Et voici que d'un seul coup la croyance
d'un Tonin imbattable lorsqu'il s'agit de
pedaler seul s'effondre comme château de
cartes.
Faut-il en déduire avec quelque bruta-
lité que le régne d'Antonin Magne est
terminé, que l'âge a parlé, que le moment
est venu pour je fermier de Cardan de
laisser à d'autres un sceptre envié ?
S'il s'agissait d'un autre qu'Antonin
Magne, nous serions tenté de le faire, car
cette défaite ne manquerait pas d'avoir
de pénibles répercussions sur le moral du
battu. Mais Antonin Magne est Antonin
Magne. Il n'en est pas à sa première
« renversée ». son premier retour vers
la renommée. Sans aucun doute, il a com-
mis dimanche de grosses erreurs qu'avec
son habituelle sportivité il a reconnues
bien vite, sans pour cela chercher la
moindre excuse.
— UNE DEFAITE, CELA N'EST
BIEN, NOUS AVAIT-IL CONFIE
AVANT DE PARTIR POUR ARCA-
CHON, L'IMPORTANT EST QU'EL-
LE NE SE REPRODUISE PA$.
» L'an prochain, je serai encore au dé-
part des « Nations » et vous auriez bien
tort de me donner battu d'avance. »
Nous n'aurions garde de commettre une
telle imprudence.
R. de Latour.
Ce qu'ont gagné
les lauréats
des « Nations
Ainsi que nous l'avons déjà fait re-
marquer, le Grand Pris des Nations est
l'épreuve la mieux dotée par ses organt-
sateurs.
Jugez-en par les prix qui sont, dès
maintenant à la disposition des concur-
rents à la caisse de « Paris-soir » :
Cogan ti.wu
Archambaud 4.000
Speicher 3.000
Schulte 2.000
Rossi 1,500
A. Magne 1.000
Galateau 800
Bautz 700
Mithouard 600
Lesueur 500
Cogson, Le Calvez, Tanneveau, Marta-
no, Viccinl, 300 francs chacun.
Nievergelt, Kljewskl. Richard, Deltour,
Passat, 200 francs chacun.
Rebry, Majerus, 100 francs chacun.
Voici les primes.,,
A Rambouillet, hr-, 200 francs au pre-
mier (Cogan).
100 francs au deuxième (Archambaud),
primes offertes par la municipalité et les
sportifs de RambouiIlet,
Au .100* kilomètre. - 500 francs au pre-
mier (Cogan), offerts'par M. Grèze.
A Buffalo. — 500 francs au coureur ef-
fectuant le meilleur tour de piste (Mar-
tano), offerts par le vélodrome.
Sur la fin de parcours, — ion francs
au coureur accomplissant le meilleur
temps sur les 42 derniers kilomètres
(Schulte), offert par le Syndicat d'int-
tiativ..
L'ITALIE PEhSE Al/X MbX
Des jeunes, rien
que des jeunes
lel esl notre programme
nous explique Luitfi BECCALI
Un vent asseg frais balayait la magni-
fique place où, autour des bassins du
7'roca.déro, se dressent les masses impo-
jantes des pavillons de l'Allemagne et de
l'U. R. S.S.
Un groupe de jeunes gens, allaient, vi-
sitant dans les moindres détails, ces
deux bâtiments. Ils passaient inaperçus,
ou presque, et cependant, les touristes
voudoyaient l'équipe d'athlétisme d'Italie,
vainqueur ae justesse de celle de France.
Rassemblés autour de deux « anciens »
Récent et Innocenti, les benjamins écou-
taient religieusement. si l'on peut dire,
tes explications des champions lorsque
noua les avons surpris.
Se servir dei « réserves »
Ils n'ont fait aucune difficulté pour
bavarder avec nous car presque tous par-
lent un français correct. Connue nous
nous étonnions de la jeunesse de certains
compétiteurs, Beccali nous expliqua :
— Le programme des dirigeants ita-
liens, est de se servir le plus possible
<1.*s jeunes réserves dont nous disposons.
C'est 'uniquement poussé par le souci
de montrer des hommes neufs que M. de
liidolfi a fait appel à Miuoni, qui bien
qu'âgé de 16 ans 1/2 seulement est un
des meilleurs coureurs de 400 du moment.
Les sélectionneurs avaient bien songé A
lui adjoindre Cerratti, mais celui-ci souf-
fre en ce moment, d'une légère élongation
du tendon d'Achille.
Une équipe jeune
fiur tous tes hommes présents, il y çn
avait huit ou neuf qui ne dépassaient
pas 22 ans.
— Mon ami Lanti, qui habite Milan
comme moi, est dans une forme remar*
quable en ce moment; c'est bien grâce à
titi que nous devons d'avoir enlevé la
décision.
» Notre petit Beviacquia est un mo-
dèle de courage, de cran, et de plus, il
comprend très bien les courses dès le pre-
mier tour. »
Mais Beccali qui n'oublie pas qu'il a
eu en Ladoumègue un adversaire de
classe, nous en demande des nouvelles. Il
regrette que « Juiot » ne soit pas à Pot-
ris en ce moment.
— Car, ajoute-t-il, j'aurai eu grand
plaisir d le voir. Pu rente nous sommes
restés de bons camarades.
Et Beccali se perdit dans la foule.
Fernand Mercier.
Le bail
de 6 ans
Ils ne sont
qu'une vingtaine
de joueurs pros à le réaliser
Le 11 septembre 1932. Une date dans l'histoire du sport franco. Une date
surtout dans l'histoire du football national. Les çlubs autorisée à employer des
joueurs professionnels commencent un championnat qui, d'année en année, pren-
dra plus d'envergure.
Le visage du football français se modifie sensiblement. On parle un langage
inconnu : transferts payants, transferts libres.
1. L& vogue du professionnalisme monte,
monte sans régit. Quelques clubs en sont
les victimes, lis sont balayés par le nou-
veau mouvement, constituant un marty-
rologue qui fait méditer.
De nouvelles vedettes apparaissent..
l'étranger nous envoie ses meilleure pro-
duits et l'inter-saison nous procure un de
ses quadrilles de joueurs qui dépasse de
loin ce qu'on avait vu jusqu'ici. Les plus
invraisemblables promenades débutent.
Un tel est une année à Perpignan, t'autre
à Boulogne, celle d'après à Toulouse.
Pourtant certains footballeurs restent
fidèles à leurs couleurs. La vie de cirque
leur répugne. Ils sont bien chez eux.
Ils y restent. Ils sont une Infime minorité,
évidemment. ns sont tout juste une
vingtaine à avoir défendu leur club de-
puis le premier match professionnel.
Ils entament cette année leur sixième
saison. Un joli bail.
Citons-les, simplement, sans le moindre
commentaire mais en leur adressant
toutefois un beau certificat pour des ser-
vices aussi loyaux, aussi constants.
Jean Eskenazi.
Bologne fait venir
trois Uruguayens
Et pourtant An'lrpolo
a joué dimanche
Antibes, 14 Septembre (Par tél.).
Le F.Ç. Bologne vient de s'assurer le
service de trois nouveaux joueurs sud-
américains qui viennent d'arriver. Il
s'agit d'un demi-centre, d'un ailier gau-
che et d'un inter droit qui appartenaient
tous trois. à la première équipe de Mon-
tevideo.
On penae que l'acquisition de ces re-
crues est une des conséquences de l'af-
faire Andrgolo. En effet, récemment, lors
de mon passage à. Bologne, j'ai appris que
Bologna avait obtenu la signature d'An-
dreolo, signature qui n'a pu être donnée
qu'après l'engagement pris par ce joueur
envers le F. C. Sochaux le 28 août der-
nier. Par conséquent, Bologne peut crain-
dre que le F. C. Sochaux porte l'affaire
devant la Fédération internationale et,
dans ce cas, la décision de cette dernière
serait inévitable : Andreolo serait sus-
pendu une année pour avoir signé dans
deux clubs différents pour la même sai-
son.
D'autre part,dans le cas très improbable
où Andreolo pourrait venir jouer à So-
chaux — on sait que le demi-centre de
l'équipe d'Italie a été retenu au moment
de son départ pour la France sous le pré-
texte qu'il devait accomplir son service
militaire et dimanche dernier ii' a fait
sa rentrée dans l'équipe bolognaise, en
championnat contre Napoli — Bologne
aurait également besoin d'un nouveau
demi-centre. On le voit le club italien a
pris ses précautions.
Garcia Cueto.
Ceux qui sont restés
fidèles à leurs couleurs
JHAGNE (Racing Club de Parie).
VEINANTE (Racing Club de Paris).
ASTON (Red Star Olympique).
LLENSE (Football Club de Sète).
LIETAER (Excelsior de Roubaix).
DHULST (Excelsior de RoubaijO.
PETIT (OlymphtUe d'AIès).
DESFOSSE (Olympique Lillois).
V ANDOOREN (Olympique Lillois).
BEAUCOURT (Olympique Lillois).
BAINT-PK (Sporting Club de Fives).
CHEUVA (Sporting Club de Fives).
MATTLER (Football Club Sochaux).
LEHMANN (Football Club Sochaux)
FOSSET (Football Club de Metz).
HIBST (Football Club de Metz).
ROHRUACHElt (Footb. Club Metz).
MARCHAL (Football Club de Métis).
CORNILLI ( Associât. S port. Cannes).
CLER (Assoc. Sportive de Cannes).
KAUFMANN (Footb. CI. Mulhouse).
- Les pourparlers concernant Trello
Abegglen entre Sochaux et le Servette
ont pris fin. Le fameux joueur suisse res.
tera au club eochalien.
1 Rabak k. o. à Casabla'nca
(De notre correspondant particulier)
CASABLANCA, 14 septembre.
(Par téléphone).
La réunion de boxe qui s'est déroulée
au cinéma Vox, à Casablanca, a connu
un gros succès.
Pour le championnat du Maroc des
poids coq, Sedraou (Marrakech) bat La-
houssine (Casablanca) aux points.
Pour le Critérium du Maroc des poids
plume, Martinez (Français de Casa-
blanca) bat Di Pasquale (Italien de Port-
Lyautey) par abandon à la sixième re-
prise.
Combat national : Abad (Casablanca)
bat Bricout, challerîger d'Humery, par
abandon à la neuvième reprise.
Bricout était allé à terre à la huitième
reprise pour 8 secondes. »
Combat international : Cerdan Marcel
(Casablanca) bat Edy Rabak (champion
de Tchécoslovaquie), par k.-o. à. la
sixième reprise.
Grosse supériorité de Cerdan, qui en-
voie JRabak pour 9 secondes au tapis &
la deuxième reprise, puis pour 7 secondes
à la quatrième, pour 8 secondes à la cin-
quième.
Le gong, à cet instant, sauve Rabais,
mais à la sixième reprise, ftabak est
descendu pour le compte.
L'équipe marocaine, comprenant : Tj>-
houssine, (coq), tartinez (plume), Cer-
dan Marcel (léger), Abad (plume), ainsi
que Francis Jacques (lourd) partira pro-
chainement pour Paris. — Creugnst.
Johnny King
en grande forme
Manchester, 14 Septembre.
Johnny King, champion britannique des
poids coq tient la grande forme.
Hier soir au Casino de Bellevue, il sur-
classa S. Robinson dès le début du com-
bat, et le mit tant à mal que fort sage-
ment t'arbitre intervint et obligea Robin-
son à abandonner au cours de la cinquiè-
me reprise.
— A Toledo.. Bob OIUt a battu par Je. o.'
technique, en trois reprises, Patsy Peroni.
LE COURRIER .,. - DES AILES
NAVIGATION
•î» Long courriers français du mardi
14 septembre 15)37.
Air-Françc-Amérique du Sud : le cour-
rier descendant est arriva à Natal à
2 h. 10, à bord de l'hydravion Ville-de.
Rio de Janeiro. il est reparti pour Natal
à 5 heures. Le courier montant s'est en-
volé de Natal à 2 h. 38 à bord de l'avion
Farman Ville-de-Montevideo, avec l'équi-
page Guerrero, Durand, Saldo, Glmié.
Clavier.
Air-France-Orient : le courrier descen-
dant effectue l'étape Calcutta-Bangkok ;
le courrier montant vole de Jodhpur à
Djask.
Air-Afrique : l'avion de la Régie est
arrivé à Alger" 18 h. 16,
Aéromaritime : l'avion amphibie de la
ligne Dakar-Pointe Noire a décollé ce
matin à 7 heures de Conakry pour Abid-
jan.
.r L'hydravion géant anglais Short
Caledonia, quadrimoteur Pegasue a
quitté hier soir, à 19 h. 15, l'tle irlandaise
de ¡"oyn'!lS, à destination des Etats-Unis,
via T
Nous avons déjà annoncé qu'il était
dans les intentions des Impérial Airways
de poursuivre ces vols d'expérience en
automne et mêm'! en hiver, de façon à
mieux connaîtra les conditiona atmosphé-
riques et les difficultés de navigation
dans cette zone.
+ Un avion militaire roumain monté
par deux officiers et sous-officiers s'est
abattu au-dessus de l'aérodrome de Ma-
maïa (Constanza). Quatre des occupante
ont été tués, les deux autres sont grave-
ment blessés.
+ James Mattern a renoncé à poursui»
vre ses efforts pour secourir Levanewski.
11 a rendu compte à l'ambassadeur d'U.R.
S.S. de l'écheç de son expédition dû au
mauvais temps en Alaska.
+ Le pilote soviétique Zadkov et l'équi-
page de l'hydravion qui s'est écrasé, hier,
entre deux énormes icebergs, ont été se-
courus sains et saufs hier par le brise-
glace « Krassine »,
+ La participation de l'armée de l'air
aux manœuvres de l'Ouest commence au-
jourd'hui sous la direction du général
Keller et s'achèvera vendredi. M. Pierre
Cot, ministre de l'Air, et le général Fé-
quant, chef d'état.major de l'armée de
l'air, assisteront aux phases princip..)tI.
de ces exercices.
l'KKSONNKL
+ Le gouvernement de l'Union Sud-
I..tn'e.I.!D" s'asit mis sn apport avec lu
autorités du Congo Belge pour l'étude das
relations aériennes entre cette colonie lqt
le Dominion. Il a été décidé que les sej.
vices de T.S.F. et de météo du Congo
Belge vont être améliorés, étant donné
l'importance future du trafic aérien in-
terafricain.
or Périodiquement. l'Allemagne éduqua
les masses contre le danger aérien. 1.)U
20 au 26 septembre, Berlin sort en état
d'alerte antiaér«enne. Les prescriptions
relatives à l'éclairage devront être ob-
servées rigoureusement, c'est-à-dire que
la capitale sera toutes les nuits presque
entièrement plongée dans l'obscurité. Les
habitants devront, dès que les sirènes
d'alarme auront retenti, gagner les abris.
✠ Le ministre de l'Air a cité à l'ordre
de l'Armée de l'Air, le lieutenant-colonel
François, de son état-major particulier,
pour la préparation et l'exécution de la,
course Istres-Damas-Farls.
+ Le commandant Robert Le Petit la
sympathique chef de la presse au mi nie-
tere de 1 Air, est promu au grade de lieu.
tenant-colonel. La presse aéronautique
se réjouit de cet avancement qui récom-
pense un officier qui occupe un pqste
délicat avec tact et intelligence.
VOL A VOU.";
+ Amy Johnson a commencé son en-
traînement au vol à voile à Dunstable.
+ SI vraiment nous vouions une avja*
tion populaire nous devons encourager
le beau sport qu'est le vol à voile. Cette
année, seule la ténacité de quelques fa..
natiques à Pont Saint-Vincent et à la
Banne, a empêché qu'il ne sombre d.an.
un marasme complet.
Nessler a amélioré le record de distan-
ce français et l'a porté à 210 kms Quoi-
que moniteur officiel d'un Centre Natio-
nal, il l'a fait à ses frais, avec un appa-
reil entretenu à ses frais. Alort que les
as des pays étrangers (Allemagne, Russie,
Pologne) sont aidés à améliorer les re-
cords de leur pays et y réussissent, nos
meilleurs pilotes sont utilisés à tout
sauf à accroître leurs connaissances et A
améliorer leur entraînement.
Les recherches aérologiques ne se font
pas dans un bureau, mais dans les tir.,
et si les pilotes allemands arrivent à cir-
culer sur un planeur comme sur un
avion de tourisme, c'est le résultat de
recherches incessantes poursuivies depuis
des années par les meilleurs pilotes.
L'an prochain des concours internatio-
naux seront ouverts en Allemaene et
jusqu'eux Etats-Unis. Il faut nous y
préparer dès maintenant, sinon la Fran-
ce ne pourra. paraltre A aucunçi dit ces
compétitions.
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